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PAB  Voir PAP.
 
PABATMA  Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle fut la sœur et une des épouses du Pharaon et Roi de Napata Kachta (760-747). Elle lui donna trois enfants : Deux filles, Aménardis I que le Roi installa Divine Adoratrice d’Amon> à Thèbes (v.740-720) et Peksater qui épousa son demi-frère Piânkhy et un fils : Chabaka qui fut Roi (716-702).
 
PABILGAGI Roi d’Oumma vers 2475 av.J.C. Il serait le premier Roi “indigène” de la cité. Son nom fut déchiffré sur une statuette consacrée au Dieu Enlil.
 
PACAHYA  Voir PÉKAHIYA.
 
PACCIA Marciana  (morte en 185 ap.J.C)  Princesse Romaine, elle fut l’épouse en 175, du futur Empereur Septime Sévère I (193-211).
 
PACORUS   Roi de Médée vers 55 ap.J.C. Fils du Roi des Parthes Vononès II (50-51).
 
PACORUS  ou  Pakoros  ou  Pacoros  Nom de 2 Rois des Parthes Arsacides.  PACORUS  I  Co-Roi des Parthes Arsacides de vers 40 à 38 avec son père Orodès II (Arsace XIV ou Hyrodes, 57-38 ou 54-38). Profitant de la guerre civile Romaine, il mena deux campagnes contre la Syrie Romaine et l’Asie Mineure. Il s’empara de Jérusalem, qui passa sous son contrôle et imposa comme gouverneur un Roi juif à sa convenance. Cette avancée Parthe effraya tant les Romains qu’ils craignirent un débarquement en Italie même. Mais ses victoires furent de courte durée, il fut tué peu après le 9 juin 38 lors d’une attaque du camp Romain.   PACORUS   II  ou  Arsace  XXIV   Roi des Parthes Arsacides de 78 à 105 ap.J.C. Frère de Vologèse I. Il va d’abord régner sur le trône de Médie Atropatène de 54 à 78, alors que son frère cadet Tiridate I devint Roi d’Arménie (53 et 54-58 et 62-73) et son autre frère Vologèse I récupéra le trône Parthe. À la mort de celui-ci il entra en conflit avec son neveu Vologèse II pour la succession et sortit vainqueur. Selon Dion Cassius (ou Cassius Dio Cocceianus, historien Romain, v.155-v.235) Pacorus II aurait vendu le royaume d’Osroène au Roi Abgar VII bar Ezad (109-116) et selon Ammianus Marcellinus (Historien Romain, v.325-v.391) il agrandit le territoire parthe et fit construire les remparts de Ctésiphon. (Voir Perse, Parthes, Pacorus II).
 
PADDATISHU  ou  Paddatišu  ou  Paddatisu  Roi du Kizzuwatna de vers 1500 à vers 1480. Ce fut un allié des Hittites contre le Mitanni Hourrite. Pilliya lui succéda (Peut-être son fils).
 
PADIASET   I  Souverains d’Athribis et d’Héliopolis de 790 à vers 760 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Athribis).
 
PADIBASTET   Voir PÉTOUBASTIS.
 
PADIMENTI   Roi de Lycopolis (Assiout) sous la XXIIIe dynastie de 747 à 715 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Padimenti I).
 
PADO’EL  Voir PUDU-ILU.
 
PAHIR-ISHSHAN  I   Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de vers 1385 à 1375 av.J.C.
 
PAIRISADÈS  ou  Parisades  ou  Pairisades  ou  Pairisádēs  ou  Parisádēs  ou  Bērisádēs  Nom de 5 Rois du Bosphore Cimmérien.  PAIRISADÈS  I  (En Grec : Παιρισάδης A’)  Roi du Bosphore Cimmérien de 349/8 à 311/10 ou 349 à 311 ou 348 à 311 av.J.C. Il fut le fils de Leucon I à qui il succéda. Il prit le trône conjointement avec son frère Spartokos II (ou Spartakos) jusqu’en 344, puis Pairisadès I seul. Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C) nous dit que “Pairisadès I gouverna avec beaucoup de douceur et de modération et aurait même mérité qu’on lui rendît les honneurs divins“. Selon Yulia Ustinova, Pairisadès I épousa Kamasarye, une fille de Gorgippos (ou Gorgippus). Elle est connue par une dédicace aux Dieux Sanergès et Astara retrouvée à Phanagoria. Elle lui donna plusieurs enfants, dont au moins quatre fils : Satyros II, Gorgippos, Prytanis et Eumélos (ou Eumèle) qui se disputèrent la succession au trône. PAIRISADÈS  II  (En Grec : Παιρισάδης B’)  Roi du Bosphore Cimmérien de 284/3 à 245 ou 284 à 245 av.J.C. Il fut peut-être le fils de Spartokos III à qui il succéda. À moins qu’il ne fut le Pairisadès, évoqué par Diodore de Sicile, fils de Satyros II qui échappa au massacre d’Eumélos ?. On ne connait pas la date exacte de sa mort. Il fut encore sur le trône en 250 car cette année là il fit l’offrande d’une coupe à la ville de Délos. Les spécialistes sont assez unanimes pour dire qu’il mourut sans doute peu après, vers 245, car ce fut un de ses fils qui reconnut par une lettre le droit d’asile au sanctuaire de Cos (ou Kos) et la célébration en 242 des Asclépieia (Concours en l’honneur du Dieu médecin Asclépios). Ses deux fils, Spartokos IV et Leucon II vont lui succéder.   PAIRISADÈS  III  (En Grec : Παιρισάδης Y’)  Roi du Bosphore Cimmérien de vers 180 à vers 170 ou vers 180 à vers 150 av.J.C. Kamasarye devint Reine après la mort de son père Spartokos V, elle épousa alors Pairisadès III, qui selon les historiens peut être son frère ou demi-frère, où encore un fils de Leucon II. À partir de cette période, les spécialistes ont émis plusieurs hypothèses, parfois contradictoires concernant les derniers souverains du royaume. Pour la majorité, comme Michael Ivanovitch Rostovtzeff, après la mort de Pairisadès III, vers 170, Kamasarye régna conjointement avec leur fils Pairisadès IV et ce jusque vers 160. PAIRISADÈS  IV  Philométor  (En Grec: Παιρισάδης Δ’)  Roi du Bosphore Cimmérien de vers 170 à vers 150 ou vers 150 à vers 125 av.J.C. À partir de cette période, les spécialistes ont émis plusieurs hypothèses, parfois contradictoires concernant les derniers souverains du royaume. Pour les Premiers, et ils sont la minorité, la Reine Kamasarye décéda vers 160 et son époux Pairisadès III garda le trône jusque vers 150 où il fut succédé par son fils Pairisadès IV Philométor. Pour d’autres, comme Michael Ivanovitch Rostovtzeff, et ils sont la majorité aujourd’hui, après la mort de Pairisadès III, vers 170, Kamasarye régna conjointement avec leur fils Pairisadès IV et ce jusque vers 160. Ce serait à ce moment que la Reine et son fils adoptèrent respectivement les noms de Philoteknos “Qui aime ses enfants” et Philométor “Qui aime sa mère“, copiés sur les noms courants à la cours du Roi Ptolémée VI (176-145) contemporain, avec lequel, selon Gary Reger, ils entretinrent des rapports diplomatiques et commerciaux. Vers 160, la Reine laissa le trône à son fils et se remaria avec un certain Argoats (ou Argatou), considéré parfois comme un Prince Scythe et qui figure à ses côtes avec son fils dans une inscription.  PAIRISADÈS  V  (En Grec : Παιρισάδης E’) Roi du Bosphore Cimmérien de vers 140 à 107. À la mort de Pairisadès IV Philométor la succession apparait toujours aussi confuse. Pour certains il est suivit directement par Pairisadès V. D’autres, qui sont majoritaires, comme Hatto H.Schmitt, Ernst Vogt et Michael Ivanovitch Rostovtzeff, insèrent un Roi du nom de Spartokos VI qui serait le fils de Pairisadès IV Philométor, auquel succéda son fils, Pairisadès V. En 111/110, ne pouvant résister aux attaques des Scythes menées par Saumacus (ou Saumakos), Pairisadès V demanda de l’aide au Roi du Pont, Mithridate VI (123-63). De 110 à 107, celui-ci réussit à mettre un terme au conflit. Cette réussite fut organisée par un des Généraux de Mithridate VI, un certain Diophante (ou Diophantos), qui plus tôt fut envoyé en Chersonèse Taurique pour aider les villes Grecques contre Palacus de Petite Scythie, mais il lui fallut donc pas moins de quatre campagnes. Saumacus (ou Saumakos) vaincu, fut envoyé captif dans le royaume du Pont. La reprise ne se fit pas sans heurts, Pairisadès V fut assassiné par des Scythes (ou tué au cours d’une bataille, on trouve les deux versions ?).
 
PAKOROS  Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 161 à 163 ap.J.C. Il fur vassal des Parthes Arsacides.
 
PALA-ISHSHAN   ou  Pala-Ishan  Nom de 2 Rois d’Élam de la dynastie d’Eparti.  PALA-ISHSHAN  I  Roi d’Élam de vers 1835 à ?av.J.C.  PALA-ISHSHAN  II  Roi d’Élam de vers 1570 à vers 1545 av.J.C.
 
PALASH   ou  Valash  ou  Balash  ou  Balaxes  ou  Vologèse  Roi des Perses Sassanides de 484 à 488 ap.J.C. Frère de Pérôz I. Immédiatement après sa prise de pouvoir, selon J. Le Stylite, récupéra un Empire ravagé par les Huns, dont la population à fuyait les villes et dont le trésor était vide. Il décida de reconduire les Hephthalites en dehors de la Perse. Avec cet objectif en tête, il envoya un contingent armé sous le commandement d’un officier nommé Sukra (ou Sufraii) détruire les Huns. Ceux-ci furent surpris et furent obligés d’engager des négociations. Peu de temps après la victoire sur les Huns, Palash conclu la paix avec les Arméniens. (Voir Perse, Sassanides, Palash).
 
PALESTINE  Voir SYRIE-PALESTINE.
 
PALIK  ou   Babek  ou  Papag  ou  Pāpağ   ou  Papak  ou  Babak   Fils de Sassan. Il fut à l’origine le dirigeant (210-v223) d’une petite ville appelée Kheir, mais il réussit, en 205 ap.J.C, à déposer Gocihr, le dernier Roi des Bazrangids (Vassal des Parthes Arsacides) et se nomma lui-même comme le nouveau dirigeant. Il épousa Rodhagh, qui fut la fille du Gouverneur de la province de Perse (Persis, Pārs). À la suite de la mort de Palik, vers 210, ses deux fils Ardachêr I et l’aîné Châhpûhr (ou Šāpūr) s’engagèrent dans une lutte pour le pouvoir qui fut gagnée par Ardachêr I le fondateur de la dynastie Sassanide.
 
PALLAS  Reine de Judée. Elle fut le 8e épouse du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna un fils Phasaël. 
 
PALMYRE  ou  Tadmor   Citée-État, capitale de la Palmyrène (Syrie) Déjà mentionnée au IIIe millénaire. Palmyre fut une grande palmeraie à mi-chemin entre l’Oronte et l’Euphrate, passage obligé du désert Syrien. Véritable oasis au milieu de la steppe, la Palmyrène fut une vaste plaine fertile et riche en sources, elle fut une étape de commerce caravanier entre la Syrie et la Mésopotamie. Sa prospérité vint de l’ampleur des trafics des produits de l’Inde et de l’extrême Orient, très prisés par les Romains. Dès le Ier siècle av.J.C la ville prit une grande importance stratégique en raison de sa situation de ville tampon entre l’empire Romain et les territoires sous domination Parthe. Ainsi à l’époque des Empereurs Auguste ou Tibère (14-37), l’empire Romain noua ses premières relations diplomatiques avec Palmyre. La ville fut alors rattachée à l’empire et prit le nom de Portus Palmyra "Le port de Palmyre" dans les documents officiels Romains. Elle fut incorporée à la province Romaine de Syrie en 18 ap.J.C. Mille archers Palmyréniens prirent part au siège de Jérusalem. En 116, Trajan (98-117) créa les premières unités auxiliaires. La ville fut alors une forme de république marchande dirigée par deux Archontes. Ce statut particulier fut de nouveau renouvelé en 130 lors de la visite de l’Empereur Hadrien (117-138) qui fit de Palmyre une ville libre, ce qui laissa au Sénat le droit de fixer et collecter les impôts. La ville prit alors le nom de Hadriana Palmyra et ses habitants se qualifient eux-mêmes "d’Hadrianapolitain". Hadrien (117-138) fut reçu avec beaucoup d’égards par les habitants. Sa popularité fut telle que les habitants le déifièrent. La dynastie des Sévère (195-235) en partie d’origine Syrienne, fut favorable au développement de Palmyre. En 217, Palmyre devint colonie Romaine sous le règne de l’Empereur Caracalla (211-217), puis fut de nouveau détachée pour devenir un état vassal de l’Empire, qui s’illustra par les conquêtes d’Odénath (v.250-267) et son épouse, Zénobie. Cette dernière succédant à son époux sera renversée en 274 par Aurélien (269-275). Palmyre fut détruite par les arabes en 634. (Voir Syrie-Palestine, Palmyre).
 
PALUS  MEOTIS  Non antique de la mer d’Azov.
 
PAMBA   Roi de Kussara (ou Kussar). C’est le premier souverain du Hatti dont on ait connaissance, qui aurait vécu au début du XXIIIe siècle (On trouve aussi vers 2160 ?). Il n’apparait que dans un récit largement postérieur à son règne supposé, on ne sait pas s’il a vraiment existé ou bien s’il est un personnage fictif. Son nom est mentionné dans un récit de Naram-Sin d’Akkad (2255-2218) concernant une bataille contre une alliance de 17 Rois, comprenant entre autres Pamba, Roi du Hatti et Zipani, Roi de Kanesh (ou Kaniš ou Neša ou Kanish ou Kültepe). Ce texte est la plus ancienne mention connue du peuple Hatti.
 
PAMOUI  III  ou  Pmui   Roi d’Héracléopolis de v.855-v.845 av.J.C, sous la XXIIe dynastie. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Pamoui III).
 
PAMY  ou  Pimai  Ousermaâtrê  Setepenamon  Roi de Tanis sous la XXIIe dynastie de 773 à 767 av.J.C. (Voir Égypte).
 
PAMPHYLIE  Région de l’Asie mineure entre la Lycie et la Cilicie. La Pamphylie était constituée d’une plaine resserrée entre la mer et les montagnes du Taurus. Elle subit l’invasion des Achéens dès le XIVe siècle av.J.C et demeura assez hellénisée durant la domination des Perse. Ce fut ensuite une province Romaine, parfois réunit à la Lycie à partir de 25 av.J.C. (Voir Asie Mineure, La Pamphylie).
 
PANDION  ou  Pandíôn  (En Grec : Πανδίων)  Nom de 2 Rois légendaires d’Athènes de la dynastie des Érechthides.  PANDION  I  5e Roi légendaire d’Athènes de 1437 à 1397 av.J.C. Il fut le fils d’Érichthonios à qui il succéda et de Praxithée. Il épousa Zeuxippe, la sœur de Praxithée. Il eut quatre enfants, deux fils : Érechthée qui lui succéda et Boutès, ainsi que deux filles : Philomèle et Procné.  PANDION  II  8e Roi légendaire d’Athènes de 1307 à 1282 av.J.C. Il fut le fils de Cécrops II et de Métiaduse. Chassé par son oncle Métion, il se réfugia à Mégare, dont il devint le Roi. Il épousa Pylia, fille du Roi de Mégare Pylas. Il eut plusieurs enfants avec Pylia, dont Égée qui lui succéda, Pallas, Nisos et Lycos.
 
PANEBENKEMET  ou  Panebenkemyt  pAnbn kmt)   Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut le fils de Ramsès VI (1143-1136) et de la Reine Noubkhesed (ou Nubkhesbed ou Nubchesbed ou Nebouherkhesebed). Nous ne savons pratiquement rien de sa vie.
 
PANÉHÉSY  ou  Panehsy  Noble Égyptien qui fut serviteur Grand Prêtre d’Aton dans le temple du Dieu à Akhétaton (Tell-Amarna). Il portait le titre de "Deuxième prophète du Seigneur des Deux-Terres". Il était aussi le "Porteur des Sceaux de la Basse-Égypte". Ces titres montrent le pouvoir et la puissance qu’il avait acquit au cours de la Période d’Amarna. Sa maison a été retrouvée dans les ruines de la ville. Elle était située dans le centre ville en retrait de la route royale. Dans cette maison était représenté un grand sanctuaire qui dépeignait Akhénaton, Néfertiti et la Princesse Méritaton faisant des offrandes à Aton. Il se fit construire un tombeau à Amarna (Tombe 6) contenant des scènes de lui-même et sa famille et d’autres montrant la famille royale, mais sa momie n’a jamais été identifiée. C’était à l’origine une tombe en deux pièces, chacune des chambres avait 4 colonnes. Plus tard, son tombeau fut transformé en un lieu de culte Copte.
 
PANIAS  Voir CÉSARÉE de PHILIPPE.
 
PANNONIE  Région au Nord-est de l’Adriatique, entre le Danube et la Mésie, ce fut un pays très fertile, composé de populations très variées. Il fut conquit par les Romains de 39 av.J.C à 95 ap.J.C. La Pannonie devint une province impériale fortement romanisée. Elle joua un grand rôle dans l’histoire militaire Romaine en raison de sa situation aux confins des pays Germaniques. Certains Ostrogoths, ancien peuple Germanique, venu des bords de la mer d’Azov, furent chassés vers le fleuve Dniestr par les Huns en 370 ap.J.C et s’établirent en Pannonie en 380.
 
PANTAGNOSTOS  Co-Tyran de Samos avec ses frères Syloson II et Polycrates de 538 à 532 av.J.C. Fils d‘Æcès I.  
 
PANTICAPÉE  ou  Kertch   En Latin : Panticapaeum, en Grec : Παντικάπαιον, Pantikápaion) est identifiée aujourd’hui à la ville de Kertch. Elle fut une importante cité et port Grec en Chersonèse Taurique, sur la péninsule de Crimée. Elle était située sur une colline, le mont Mithridate, sur le côté Ouest du Bosphore Cimmérien. Elle fut fondée a la fin du VIIe ou début du VIe siècle av.J.C. Au cours des Ve et IVe siècles av.J.C, la ville devient la résidence du premier Roi du Bosphore Cimmérien, de la dynastie des Archéanactides (ou Arkhéanaktides), puis ce fut le règne de celle des Spartocides (Fondée par Spartokos I, 438-433). De ce fait la cité elle-même fut parfois appelée Bosphore Grec. Son déclin économique va se situer entre le IVe et IIIe siècles avant notre ère.(Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Panticapée).
 
PAP  ou  Pab  ou  Bab ou  Papas  ou  Pape  Roi d’Arménie de 370 à 374. Fils d’Arsace II. Il épousa Zarmandoukht (ou Zarmandukht) qui fut co-Reine seule de 378 à 379 avec ses fils et il eut deux enfants, Arsace III qui lui succéda et Valarsace (ou Valarchak) qui fut co-Roi avec son frère. Il fut le fils d’Arsace II et de la Reine Pharantzem (ou Parandzem). Il succéda à son père. Il est connu pour avoir empoisonné le Patriarche Nersès le Grand. Le Roi Perse Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) lors de son invasion de l’Arménie, dès 368, avait assiégé l’épouse d’Arsace II retranchée avec leur fils Pap et le trésor de l’Arménie trésor dans la forteresse d’Artogerassa qui était défendue par une troupe de Azatk (Classe de la noblesse Arménienne). (Voir Asie Mineure, Arménie, Pap).
 
PAPHLAGONIE  Région au Nord de l’Asie mineure, à l’Est du Halys, montagneuse et très boisée. Elle était bornée au Sud par la Galatie. Elle avait pour capitale Amastris (Amasra) et comme villes principales Gangra (oui Çankırı) et Sinope (ou Sinop). La Paphlagonie est citée dans l’Iliade (II, 851–857). Selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425 – I, 28),  la Paphlagonie est au VIe siècle av.J.C. sous la domination du Roi de Lydie Crésus (562-546 ou 561-547 av.J.C). En 480 av.J.C., elle envoie un contingent, dirigé par un certain Dotos, fils de Mégasidrès (VII, 57) au Roi Perse Xerxès I (486-465) pour son projet d’invasion de la Grèce (Voir les Guerres Médiques). À cette occasion, Hérodote décrit la tenue des soldats Paphlagoniens : Casques recouverts de tissus, petits boucliers, chaussures à mi-jambe, etc…. Après la mort d’Alexandre le Grand (336-323), la Paphlagonie devint un royaume, dont le dernier souverain Pylémène II (ou Pylæménés), légua à sa mort, en 121 av.J.C., ses territoires au Roi du Pont Mithridate V Évergète (ou VI, 156-123 ou 120). Le pays devint dès lors un sujet de guerre entre les Rois du Pont et ceux de Bithynie. Les Romains, vainqueurs du Roi du Pont Mithridate VI Eupator (Le Grand, 120-63), la réduisirent en province Romaine, et la réunirent à la province du Pont en 63 av.J.C. Elle en fut séparée et fit partie sous l’Empereur Dioclétien (284-305 ap.J.C) du diocèse du Pont. La partie de la Paphlagonie qui confinait à la Bithynie s’appelait Timonitide. C’était le royaume de Gézatorix (ou Gézotorix) (Strabon XII,III,41). De là nous savons que la Timonitide appartenait aux Galates puisque Polybe (Général, homme d’État, historien et théoricien politique Grec, 205-126) écrit que Gézatorix était un Tétrarque de Galatie.
 
PAQOR  Voir FAQURI.

 

PARASMANES   Voir Pharazman.
 
PARATTARNA  ou  Parrattarna  ou  Barattarna  ou  P/Barat(t)ama  Empereur Hourrite du Mitanni vers 1510 à vers 1480 ou vers 1500 à vers 1470 ou vers 1480 à vers 1450 ou vers 1470 à vers 1450 av.J.C. Il fut le deuxième fils de Kirta, cependant certains spécialistes le donne comme le fils de Shuttarna I (ou Šuttarna, v.1490-v.1480). Le Mitanni commença à être puissant sous son règne. Il est évoqué dans des textes comme suzerain des villes d’Alalah et de Nuzi (ou Nuzu). Il eut un enfant Parshatatar qui lui succéda. Certains spécialistes pensent qu’il ne fait qu’un avec ce dernier. (Voir Asie Mineure, Mitanni, Parattarna).
 
PARÊHEROUENEMEF  ou  Rêherounemef  ou  Prehirwenemef  ou  ParaherwenemefPA Ra Hr wnm.f  "Rê est avec son bras droit". Nom de deux Princes Égyptiens. PARÊHEROUENEMEF  Il fut le 3e fils de Ramsès II (1278-1213) et le 2e fils de la Reine Néfertari. Il naquit probablement avant que son père n’accède au trône, probablement pendant la "corégence". Il ne fut jamais été Prince héritier, il est probable qui décéda avant ses frères plus âgés. (Voir Égypte, Fils de Ramsès II, Parêherouenemef).   PARÊHEROUENEMEF  Il fut le fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji). Cette filiation est incertaine. Lui et son frère Khâemouaset (ou Khaemwaset ou Chaemwaset) sont cités comme “Fils aîné du Roi”, ce qui signifie probablement qu’ils sont les premiers-nés, mais peut-être de mères différentes. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il est représenté dans le temple funéraire de son père à Médinet Habou. Toujours selon ces égyptologues il fut enterré dans la tombe QV42 de la vallée des Reines.
 
PARANDZEM  ou  Parantzem  ou  Paranjem  ou  Parandzem de Siounie  Voir PHARANTZEM.
 
PARMÉNION  Général Macédonien (vers 400-330). Lieutenant des Rois de Macédoine : Philippe II (359-336), puis Alexandre le Grand (336-323), il fut assassiné sur l’ordre de ce dernier, à la suite d’un complot auquel son fils avait prit part.
 
PARMYS  ou  Parmida (En Persan : پارمیس , en Élamite : Uparmiya) Reine des Perses Achéménides. Elle fut une petite-fille de Cyrus II (559-529), fille de Bardiya. Elle épousa le Roi des Perses Achéménides Darius I (522-486) et lui donna un fils, Ariomardos.
 
PAROPAMISADES  ou  Paropamisadae  ou Paropamisus  Région de la Bactriane antique du Hindu-Kuch, dans la région orientale de l’Afghanistan. Le territoire est situé sur les villes de Kaboul et de Charikar, autour d’où les villes antiques de Kapisa et de Begram ont été identifiées. Un de ses Rois Soubhouti donna une de ses filles en mariage à Alexandre le Grand (336-323).
 
PARSHATATAR  ou  Parsashatar  ou  Paršatar  ou  Parsatatar  ou  Parsa(ta)tar  Empereur du Mitanni vers 1460 à vers 1440 ou vers 1450 à vers 1440 ou vers 1470 à vers 1450 av.J.C. Il fut le fils de Parattarna à qui il succéda. Certains spécialistes pensent qu’il ne fait qu’un avec ce dernier ?. Ce fut vraiment avec lui que commença l’expansion du Mitanni. Dans sa volonté de conquête du Sud il entra inévitablement en conflit avec les Égyptiens, maître de la Syrie/Palestine à cette période. Il eut un enfant Shaushtatar qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Mitanni, Parshatatar).
 
PARSUMASH  ou  Parsua  Royaume sous les Premiers Rois des Perses Achéménides (Cyrus I, Cambyse I). Les Perses Achéménides entrèrent en Iran en même temps que les Mèdes à la fin du deuxième millénaire. Ils s’établirent au IXe siècle dans le pays de Parsumash (ou Parsua), au Sud et au Sud-Ouest du lac d’Ourmia puis se déplacèrent vers le Sud-est pour occuper les montagnes du Fars.
 
PARTATUA  ou   Bartatoua  ou  Protothyles  Roi des Scythes vers 638 à vers 628 av.J.C. Il élimina les Cimmériens dans le Pont, vers 638 et contribua à l’anéantissement de l’Ourartou. Dix ans plus tard, son fils, Madyes aida l’Assyrie, envahie par les Mèdes.
 
PARTHAMASIERIS  ou  Parthamasiris  ou  Partamasir  ou  Parthomasiris  Roi d’Arménie de ? à 114 ou 112 à 114 ou 113 à 114 ap.J.C. Il fut un des fils de Pacorus II et il fut placé au pouvoir sur le trône d’Arménie par le Roi Parthe Khosrô I en remplacement de son frère Axidarès. Cette initiative qui venait violer le traité de Rhandeia conclu entre l’Empereur Néron et les Parthes fut à l’origine d’une nouvelle campagne militaire des Romains, menée par l’Empereur Trajan (98-117). En 114, malgré les offres de paix du Roi Parthe, Trajan envahit l’Arménie. À Élégia, près d’Erzurum, l’Empereur Romain reçut la visite de Parthamasieris qui vint solliciter de lui sa confirmation sur le trône d’Arménie. Trajan refusa de le reconnaître comme Roi et le fit mettre à mort par son escorte lorsqu’il rentra à Artaxata. Le pays, à cette date devint province Romaine avec comme Gouverneur Lucius Catilius Severus (ou Iulianus Claudius Reginus). Cette situation dura jusqu’en 118 (ou 117 ou 116 en fonction des sources).
 
PARTHAMASPATÈS  ou  Parthamapatade  Roi des Parthes Arsacides de 116 à 117 et plus tard co-Roi d’Osroène. Selon quelques spécialistes il fut le fils du Roi Parthe Khosrô I (109-129). Après avoir passé une grande partie de sa vie en exil à Rome, il accompagna l’Empereur Romain Trajan dans sa campagne contre l’Empire Parthe. Après avoir vaincu ces derniers Trajan plaça sur le trône de Parthie à la place de son père, Parthamaspatès. Après le retrait des légions Romaines, Khosrô I repris facilement son trône à Parthamaspatès. Celui-ci s’enfuit alors vers les Romains qui en dédommagement, lui accordèrent le co-État d’Osroène. Il fut Roi d’Osroène avec Yalur de 118 à 122 et par la suite seul jusqu’en 123.
 
PARTHES  Empire au Sud de la mer Caspienne (mot Scythe signifiant banni) Peuple apparenté aux Iraniens qui venu de Scythie s’implanta au Ier millénaire av.J.C. Vers 250, Arsace profitant de l’affaiblissement des Séleucides, fonda la première dynastie, dite : Arsacide (ou Parthe Arsacide), qui régna pendant près de cinq siècles. Phraatès  I (175-171) entreprit d’agrandir le territoire Parthe, mais ce fut son frère, le jeune Mithridate I (171-138) qui véritablement fonda l’empire Parthe. Il s’empara de la Médie en 148-147 puis de la Babylonie et de la Mésopotamie, en 141, il prit Séleucie (sur le Tigre) ce qui mit fin à l’empire Séleucide en Perse. A sa mort, l’Empire Parthe s’étendait de Babylone à la Bactriane Orientale et cette domination dura trois siècles. Sous Mithridate II (124-88) la Parthie atteignit son expansion maximale et poussa sa frontière syrienne jusqu’à l’Euphrate. Les Parthes entrèrent en contact avec les forces romaines et en 53, à Harran la cavalerie Parthe d’Orodès II (54-38) infligea une cuisante défaite à l’infanterie romaine. L’Euphrate devint la frontière qui sépara les deux empires. En 114-116 ap.J.C, l’Empereur Romain, Trajan (98-117) prit la capitale Ctésiphon et divisa la Mésopotamie en deux provinces, ces dernières furent rendues aux Parthes par son successeur Hadrien (117-138). Un siècle passa sans que les possessions Parthes soient menacées, mais des conflits au sein de la famille royale firent se détériorer la situation pour les Parthes, des problèmes surgirent aussi à l’Est où le Kushana se constituait en tant que force. Les Parthes se réclamaient des anciens Achéménides, Mithridate II se prétendit même le descendant d’Artaxerxès  II (404-359) Le dernier Roi Parthe, Artaban V (216-224) fut vaincu et tué le 28 avril 224 par Ardachêr I (224-241) fondateur du nouvel empire des Perses Sassanides. (Voir Perse, Parthes Arsacides)
 
PARTHINI  ou  Peerthenetai  (En Grec : Παρθνοι ou Παρθηνοί) Tribu d’Illyrie qui constituait une partie des Taulantiens au Nord, dans la région montagneuse et le quartier d’Épidamne (moderne Durrës). Après la mort de Philippe V (221-179) de Macédoine leurs terres furent ajoutées aux possessions du Roi Ardiéen d’Illyrie Pleuratos III, allié aux Romains. Leur ville principale était Parthus qui fut prise par César dans le cadre de sa campagne contre Pompée.
 
PARYSATIS  ou  Proshat  ou  Parisátide  ou  Paru-šiyāti  ou  Parizad  (En Grec : Παρύσατις, en Persan : پروشات, en Babylonien : Puru-‘-šátiš)  Reine d’Égypte de la XXVIIe dynastie et des Perses Achéménides. Elle fut la fille d’Artaxerxès I et d’une concubine, Andia et la demi-sœur de Xerxès II, Sogdianos et Darius II. Elle épousa ses demi-frères Sogdianos, puis Darius II (423-404). Elle lui donna quatre enfants : Deux fils, Artaxerxès II Mnemon né en 456 et Cyrus le Jeune qui mourut le 3 Septembre 401 et deux filles, Ostanes et Amastris (ou Amestris) née vers 425 qui épousa son frère Artaxerxès II Mnemon. (Voir Perse, Reines Achéménides, Parysatis).
 
PASARGADES  ou  Pasargadae  (En Perse : پاسارگاد  pāsārgād, en Grec : Πασαργαδών  Pasargadốn) C’est une ville d’Iran, bâtie à 1900 mètres d’altitude dans le Zagros. Elle fut la première des capitales de l’Empire Perse. Le site est situé dans la chaîne montagneuse du Morghab à 87 km au Nord-est de Persépolis, dans l’actuelle province du Fars. Selon une tablette en écriture cunéiforme Élamite, trouvée dans les fortifications de Persépolis, son nom était Batrakataš (ou Batrakatash). Le nom d’usage courant de Pasargades découle d’une translittération Grecque du Perse ancien Pâthragâda "Camp des Perse", mais dont le sens exacte est toujours incertain. Comme Persépolis, Pasargades est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.  (Voir Perse, Pasargades).
 
PASEAS  ou  Paséos  (En Grec : Πασέας)  Tyran de Sicyone de la dynastie des Aristratos en 252 et 251 av.J.C. Il succéda à son fils assassiné par des Sicyoniens, alors qu’il débâtait avec des philosophes sur l’agora, mais pour peu de temps puisque lui aussi fut assassiné en 251 par Nicoclès qui prit le pouvoir.
 
PASEBAKHAIENNIOUT   Voir  PSOUSENNÈS.
 
PASENHOR   Roi d’Héracléopolis de v.785-v.775 av.J.C, sous la XXIIIe dynastie. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Pasenhor).
 
PATARA  (En Lycien : Pttara, anciennement appelée Arsinoé, en Grec : ‘Aρσινόη)  Ville de Lycie. Ce fut un port maritime florissant sur la côte Sud-ouest de la Lycie, sur les rives de la Méditerranée, en Turquie aujourd’hui, près de la petite ville moderne de Gelemiş dans la province d’Antalya. Le port, qui à été comblé depuis par la vase est réduit aujourd’hui à l’état de marais. Ce fut une des plus importantes et des plus anciennes cités de Lycie. Elle bénéficiait d’un triple droit de vote dans la Confédération Lycienne. Ce fut le lieu de naissance de Saint Nicolas de Bari, qui vécut la plupart de sa vie dans les environs de Myra. Patara était déjà connue par les Hittites sous le nom de Patar. Selon la légende, la cité aurait été fondée par le fils d’Apollon, Pataros (ou Patarus) et une Nymphe. (Voir Asie Mineure, Lycie, Patara)
 
PATARESHNES  Voir PENTRESHMÈS.
 
PATMOS  (En Grec : Πάτμος) est une île Grecque faisant partie de l’archipel du Dodécanèse, dans la mer Égée, dont elle est l’une des douze îles principales. Les Romains utilisent Patmos comme lieu de déportation. En 95 ap.J.C, l’Empereur Domitien (81-96) y exile l’apôtre Saint Jean pour avoir prêché le christianisme à Ephèse, en Asie Mineure. C’est dans cette île que ce dernier aura ses révélations et a écrira l’Apocalypse. L’île accueille donc de nombreux pèlerins en plus des touristes qui viennent visiter la grotte de l’Apocalypse et le monastère Byzantin dédié à Saint Jean. (Voir Grèce, Rhodes, Patmos).
  
PATRAS  ou  Patrai  (En Grec : Πάτραι)  Ville d’Achaïe, au Nord de la péninsule du Péloponnèse. Ce fut une des plus peuplée de la région. Elle fut habitée depuis l’âge préhistorique et constitua un centre important de l’ère Mycénienne. L’Achaïe, qui était organisée en villages, parfois protégés par des murs d’enceinte, vit ces derniers se regrouper pour former des villes, Patras fut formée par l’association de sept villages. Elle fut l’une des cités créatrices de la 2e Ligue Achéenne en 281/280 avec Dymé, Pharès et Tritée. (Voir Grèce, Cités Achéennes, Patras).
  
PAUSANIAS  II  (En Grec : Παυσανίας B’)  Roi de Macédoine de 394 à 393 av.J.C. Fils d’Æropos II et on ne connaît pas le nom de sa mère. Il dut lutter pour accéder au pouvoir car on note un Amyntas II Micros “le petit” (En Grec : Αμύντας B’, 394 à 393) qui prit le trône pour un an. Il fut assassiné.
 
PAUSANIAS  (En Grec : Παυσανίας) dit "le Périégète" Géographe et voyageur de l’Antiquité. D”après les suppositions actuelles, il serait né à Magnésie du Sipyle (Lydie) vers 115 ap.J.C et il mourut à Rome vers 180 ap.J.C. Lors de ses voyages, Pausanias explora la Grèce, la Macédoine, l’Italie, l’Asie Mineure, la Syrie/Palestine et une partie de l’Afrique avant de se fixer à Rome vers 174. Là, il écrivit une Description de la Grèce Periêgêsis (Περιήγησις) ou Périégèse, en 10 livres. Il donna, au fur et à mesure des itinéraires qu’il emprunta, la liste détaillée des sites, dont une description de Delphes, qu’il visita et les légendes qui s’y rapportèrent. L’historien Paul Veyne dit : "Pausanias est l’égal d’un philologue ou d’un archéologue Allemand de la grande époque; pour décrire les monuments et raconter l’histoire des différentes contrées de la Grèce, il a fouillé les bibliothèques, a beaucoup voyagé, a tout vu de ses yeux….. La précision des indications et l’ampleur de l’information surprennent, ainsi que la sûreté du coup d’œil". L’œuvre de Pausanias est de ce fait un témoignage de première importance sur la Grèce à l’époque Romaine, en particulier pour le IIe siècle ap.J.C, même si Pausanias se complaît souvent à mêler histoire et la mythologie. De nombreuses fouilles archéologiques ont confirmé à maintes reprises la véracité de ses informations, surtout en ce qui concerne les sites historiques et les œuvres d’art qu’ils contenaient. (Voir Dictionnaire, Les grands auteurs, Pausanias).
 
PAUSANIAS  (En Grec : Παυσάνιας Α’)  Nom d’1 Général et d’1 co-Roi de Sparte de la famille des Agiades.  PAUSANIAS  Général de Sparte, mort en 470 av.J.C. Fils de Cléombrotos. Petit-fils du Roi Anaxandridas II. Il assura la régence pour son neveu Pleistarchos (ou Pleistarches, 480 à 458) trop jeune pour régner. Il eut deux enfants, Cléomène et Plistoanax (ou Pleistoanax) qui fut Roi de 458 à 409. Il commanda l’armée Grecque à Platées en 479, il occupa ensuite Byzance, où il se conduisit en despote. Les Spartiates l’accusèrent de collusion avec les Perses et l’emmurèrent dans un temple de Sparte où il s’était réfugié.  PAUSANIAS  I  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 409 à 395 ou 408 à 394 av.J.C. Il fut fils du Roi Pleistoanax (ou Pleistoanax). Il commanda les opérations militaires en Attique à la fin de la Guerre du Péloponnèse et s’opposa à Lysandre car il était partisan d’une politique de clémence à l’égard d’Athènes. Mis en jugement à son retour à Sparte, il fut acquitté, mais plus tard il subit un échec contre Thèbes et du s’exiler. Il mourut en 380. Il eut deux enfants, Agésipolis I et Cléombrotos I (ou Cléombrote ou Kleómbrotos) qui lui succédèrent. (Voir Grèce, Sparte, Pausanias I).
 
PAYEFTJAOUEMBASTET   ou  Peftjaouaouibastet Roi d’Héracléopolis sous la XXIIIe dynastie de 754 à 720 av.J.C. (Voir Égypte, Royaumes locaux, Payeftjaouembastet).
 
PAYON  KOURGAN  Forteresse de Bactriane qui fut construite sur une éminence naturelle à 10 km. au Sud-est des Portes de Fer de Derbent et à 5 km au Sud de Bayssun, au croisement des routes caravanières reliant la Sogdiane à la Bactriane du Nord et au Tchaganian. En 1997, des fouilles ont été faites principalement dans la partie Sud du site, sur des constructions proches de l’enceinte. Elles ont fourni d’abondantes découvertes, dont : Des monnaies Kouchanes qui fournissent des éléments de datation, une quinzaine de terres-cuites parmi lesquelles une représentation d’Héraclès et celle d’un guerrier équipé à la mode Grecque. Ont également été découverts des boulets de pierre, des pointes de flèches de type nomade à quatre ailettes, des râpes à grain etc …
 
PAYS de la MER   Ce fut le nom donné dans les textes cunéiformes aux territoires situés au Sud-est de la Mésopotamie, dont une grande partie était constituée par la région de marécages formée par les confluents du Tigre et de l’Euphrate, encore habitée de nos jours. Son nom apparaît pour la première fois dans les listes royales Babyloniennes A et B  sous la forme "bala SES.HA" ou "bala SES .kù.ki". D’après les textes, la capitale fut appelée Urùkù (ou E’urukù(g)). Ce nom, qui signifie "ville sainte", qui désigne généralement Babylone et c’est la traduction qu’en donnent de nombreux auteurs à commencer par Thureau-Dangin. Cependant pour Wilfred Lambert, il s’agirait de la capitale des Rois du pays de la Mer, laquelle pourrait être Al-Hiba (ou El-Hibba). Ce dernier site est un énorme tell de 480 ha situé entre le Tigre et le Chatt el-Haï, à une trentaine de kilomètres au Nord-est de Tellô (Anciennement Girsou ou Girsu). Il a été sommairement fouillé en 1887 par Robert Koldewey. Une brique portant le nom d’Urukù (Falkenstein) a incliné certains auteurs à identifier le site à la capitale du Pays de la Mer. L’histoire du Pays de la Mer va ensuite se confondre avec celle des Chaldéens, (néo-Babyloniens) dont les tribus dominaient cette région. Selon les listes royales Babyloniennes, les Rois du Pays de la Mer auraient régné à Babylone, formant la IIe dynastie Babylonienne, qui est attribuée aujourd’hui aux Hittites, la Ière étant la dynastie Amorrite. La difficulté vient du fait qu’elle aurait régné 368 ans (Selon la liste A), ce qui paraît peu vraisemblable et qu’on ne sait où la situer : Avant, pendant ou après la dynastie kassite, soit entre 1570 et v.1000. Louis Delaporte plaçait cette IIe dynastie de Babylone parallèlement aux derniers Rois de la Ière dynastie, Samsu-Iluna (ou Samsuiluna ou Samsou-Ilouna, 1750-1712) et ses successeurs. Il situait chronologiquement son fondateur, Iluna-Ilum (ou Ilima-Ilum, 1732-v.1670) entre 1949 et 1890. Dans leurs chronologies Garelli et Lemaire ignorent cette dynastie et situent une IIe dynastie à la suite des Kassites. Son fondateur, le Roi Simbar-Shipak (1025-1007), se retrouve dans la chronologie de Delaporte, qui lit son nom Shimmash-Shipak, mais celui-ci inaugure traditionnellement la Ve dynastie de Babylone. Une solution qu’avait proposée, entre autres, Thureau-Dangin est de ne faire régner que deux Rois sur Babylone de cette lignée de souverains du Pays de la Mer, Shushshi (ou Shushi, v.1635-v.1610) et Gulkishar (v.1610). Ils auraient pris le pouvoir après la mort de Samsu-Ditana (1625-1595), le dernier Roi de la Ière dynastie et après un demi-siècle de domination, ils auraient été chassés par le Kassite Gandash (dont on donne comme date de règne 1730-1726) Roi de Mari et du Hana ?. Les avis sont donc très partagés avec des écarts considérables sur la datation.
 
PECAHYA   Voir PÉKAHIA.
 
PEDIAS  Reine légendaire d’Athènes, fille de Mynès, elle épousa le 2e Roi d’Athènes Cranaos.
 
PEFTJAOUAOUIBASTET  Voir PAYEFTJAOUEMBASTET.
 
PE-HOR  Pharaon de la Période Pré-dynastique. (Voir Égypte).
 
PEITHOLAOS  ou  Peitholaus  ou  Pitholaus  ou  Pytholaus  (En Grec : Πειθόλαος ou Πυθόλαος)  Co-Tyran de Phères de 355 à 352 ou 354 à 352 av.J.C avec son frère Lycophron II. Ils furent les fils du Tyran Jason et succédèrent à leur frère et sœur, Thébé et Tisiphone. Ce fut surtout Lycophron II qui fut le véritable maitre du pouvoir. Aristote (Philosophe Grec, 384-352) décrit les deux frères comme très corrompu. Afin de retrouver leur pouvoir sur l’ensemble de la Thessalie et de se libérer de la tutelle du Roi de Macédoine Philippe II (359-336), ils passèrent une alliance avec les Phocidiens. Ils furent battus à la bataille du Champ de Crocus. La perte de ses seuls alliés mit fin à la tyrannie à Phères, car poursuivant sa lancée, le Macédonien s’empara de la ville où Lycophron II et Peitholaos abdiquèrent. L’année de la mort de Lycophron II et Peitholaos est inconnue.
 
PÉKAH  ou  Pẹqa  ou  Pegah  ou  Phacée  ou  Pekkakh  ou  Pekah ben Remalyahu  (En Hébreu : פקח בן-רמליהו מלך ישראל)  Il fut le 18e Roi d’Israël de 736 à 732 ou 740 à 732 Edwin Richard Thiele ou 737 à 732 William Foxwell Albright). Il fut le fils de Remaliah et un des Généraux de Pékahiya. Selon le second Livre des Rois ce fut avec l’aide d’une bande de Galaaditides, qu’il assassina le Roi Pékahiya et prit son trône (15 : 25). Il eut un règne très court, bien qu’il est dit avoir régné pendant vingt ans dans le Livre des Rois. Cependant la théorie d’un long règne n’est pas soutenue non plus par des preuves venant des chroniques Assyriennes. Pékah fut assassiné et remplacé par Osée avec l’accord de l’Empereur Téglath-Phalasar III. (Voir Syrie/Palestine, Israël, Pékah).
 
PÉKAHIYA  ou  Peqahya  ou  Pekahiah  ou  Pekahia  ou  Pekachia  ou  Peqakhyāh  ou  Pacahya  ou  Phaceia  ou  Pekahyah ben Menahem  (En Hébreu : פקחיה בן-מנחם מלך ישראל) Il fut le 17e Roi d’Israël de 738 à 736 ou 742 à 740 Edwin Richard Thiele ou 738 ou 737 William Foxwell Albright). Son nom signifie "Le Seigneur a ouvert les yeux". Avec lui le pays sombra de nouveau dans l’anarchie. Il fut assassiné dans son palais royal à Samarie par Pékah, un des Généraux de son armée (Deuxième Livre des Rois 15 : 23-26) et 50 hommes de Galaad, après un règne d’un peu plus de deux ans.
 
PEKSATER  Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle fut la demi-sœur et une des épouses du Pharaon et Roi de Napata Piânkhy (747-716). Elle lui donna une fille Chépénoupet II (ou Shapanaoupet II) que le Roi installa comme Divine Adoratrice d’Amon. Elle portait les titres de : Fille du Roi (s3T-nswt) et Grande Épouse Royale (HmT-nswt wrT). Elle est mentionnée au Gebel Barkal et sur des monuments de courtisans. Selon Robert G.Morkot, elle mourut alors qu’elle accompagnait son époux dans une campagne en Égypte. Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à Abydos.
 
PÉLEG (En Hébreu : פֶּלֶג ou פָּלֶג division“) est mentionné dans la Bible Hébraïque comme l’un des deux fils d’Eber (Genèse 10-11 et Premier Livre des Chroniques). Selon la Bible Hébraïque, Péleg vécu jusqu’à l’âge de 239 ans (Genèse 11: 16-19). Dans la Septante et certaines Bibles Chrétienne qui en découlent, Péleg est appelé Phaleg et son père est appelé Heber. Selon la version des Septante, Phaleg vécu jusqu’à un âge de 339 ans (Septante Genèse 11: 16-19). Son fils Réou (ou Reu) lui succéda.
 
PELASGES  Population primitive de la Grèce et des pays avoisinants avant l’arrivée des Hellènes, en fait les Pélasges semblent avoir été un ancien peuple de Thessalie.
 
PELESET  Voir PHILISTIN.
 
PELI  Roi d’Awan, vers 2500 av.J.C. Les Rois d’Awan furent les premiers en Élam à avoir laissé une liste royale, ce qui laisse à penser qu’ils furent l’un des tous premiers royaumes Élamites à émerger. Il fut le premier Roi connu de la dynastie d’Awan.
 
PELLA  (En Grec : Πέλλα) Elle fut la capitale du royaume de Macédoine. Elle se situe dans la plaine centrale de Macédoine. D’après Titus Livius (59 av.J.C-17 ap.J.C, historien Romain, XLIV, 45) qui nous donne la seule description de la ville connue aujourd’hui, Pella fut bâtie sur une hauteur. La cité fut entourée de marais formés par l’écoulement des lacs et d’une profondeur qui les rendaient impraticables l’été comme l’hiver. Au milieu du marais le plus près de la ville, s’élevait, comme une ’île, une citadelle construite sur une digue, assez solide pour soutenir les murailles. De loin, la citadelle paraissait contiguë aux murs de la ville, mais elle en était séparée par un canal sur lequel  un pont avait été construit. (Voir Grèce, Macédoine, Pella).
 
PELLA  (En Latin : Pihilum, en Grec : Πέλλα  Pella, en arabe : طبقة فحل Tabaqat Fahil ou Tell al-Hosn) "Riche en eaux". Elle se situe dans le Nord-ouest de la Jordanie dans la province d’Irbid à 25 km de la capitale provinciale Irbid et à 5 km à l’Est du Jourdain. Magnifiquement située au pied des collines qui s’élèvent de la vallée du Jourdain, à 78 km au Nord d’Amman, Pella est connue en arabe sous le nom de Tabaqat Fahil. Elle fut membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine. Le site, qui comprend une terrasse de 400 m de long et est l’un des plus anciens en Jordanie. Il est le site préféré des archéologues, car il est exceptionnellement riche en antiquités. Le bon emplacement géographique de la cité fut encore amélioré par une source qui se jette dans une petite rivière, l’oued Jirm, qui n’est jamais à sec. À bien des points de vue, Pella réunit les différents facteurs permettant une occupation humaine : Le climat, les communications, la présence de terres arables, de l’eau en permanence, des forêts proches qui peuvent fournir du gibier. (Voir Syrie/Palestine, la Décapole, Pella).
 
PÉLOPIDAS  Général Thébain (Grèce) (420-364 av.J.C). Il chassa par surprise les Spartiates de Thèbes en 379, réorganisa l’armée Thébaine et prit part à la victoire de Leuctres le 06 Juillet 371, il fut un moment le prisonnier du Tyran de Phères Alexandre en 368 puis le battit en 364.
 
PÉLOPONNESE   ou   Peloponese  Péninsule de la Grèce méridionale qui eut pour capitale Sparte. Au IIIe millénaire une brillante civilisation se développa chez les Achéens établis dans l’Est et le Sud (Mycènes, Tirynthe, Argos, Pylos) ce fut la civilisation Mycénienne. Sparte conquis la Messénie au VIIIe et VIIe siècle, s’assurant ainsi la prépondérance dans la péninsule (Ligue du Péloponnèse). Quelques années plus tard l’intervention des Thébains renversa la situation, la Messénie et l’Arcadie se libérèrent. Le Roi de Macédoine Philippe II (359-336), maître de la Grèce, soutint les ennemis de Sparte et établit une garnison à Corinthe. Sparte fut battue à Sellasie (ou Sellasia) par la Ligue Achéenne, en 146 cette dernière fut à son tour battue par les Romains et le Péloponnèse ne fut plus qu’une partie de la Grèce Romaine, dont il partagea le déclin économique. Ravagé par le Roi des Wisigoths Alaric en 396 ap.J.C le Péloponnèse fut occupé par les tribus Slaves.
 
PENAMON  "Roi" du Delta Occidental sous la XXVe dynastie. (Voir Égypte, Royaumes locaux).
 
PENDISHENA  Voir  BENTESHINA.
 
PENDJAB  Région de l’Inde et du Pakistan d’aujourd’hui. Le peuple des Oxydraques fut soumit par Alexandre le Grand en 326 av.J.C. Ménandre (Roi Grec de Bactriane vers 150 av.J.C) descendant d‘un lieutenant d’Alexandre le Grand, fit des expéditions sur le haut Gange et installa sa capitale à Sangala. Le Pendjab subit à l’époque hellénistique l’influence des Grecs. Partagé entre divers clans Aryens, le pays fut ravagé par les Huns au VIIe siècle ap.J.C.
 
PÉNÉBOUI  ou Penebui  Reine d’Égypte. Elle fut une des épouse du Roi Horus Djer (2974-2927). Elle n’est donnée que par certains spécialistes. Nous ne lui connaissons qu’un titre : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
PENRESHNES  Voir PENTRESHMÈS
 
PENSETENSEPAT  ou  Penestensepti   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
PENTEOUARET   ou  Pentaour  ou  Pentawer  ou   Pentawaret  ou  Pa En Ta Weret  PA n TA wrt – “Appartenant à Taouret (la Déesse)”. Prince d’Égypte de la XXe dynastie. Il fut le fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji). Certains spécialistes le donnent comme le père Ramsès VIII. Il fut accusé de conspiration contre son père en vue de prendre le trône à son demis frère le futur Ramsès IV et condamné à se suicider. Ce ne serait pas son nom réel, mais celui donné par le juge lors de son procès. "Le premier [enfant mâle] de la Grande Première [Dame]". Il existe des hypothèses selon lesquelles il serait la momie d’un homme inconnu (E), découverte dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari.
 
PENTHEE  Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Petit-fils de Cadmos, il s’opposa au culte de Dionysos et fut massacré par les Bacchantes, menées par sa mère Agavé. Il eut un enfant.
 
PENTHOU  ou  Pentou  ou Pentu  Il fut "scribe titre royal", "serviteur en chef d’Aton" dans le Domaine d’Aton et médecin en chef d’Akhénaton (1353/52-1338). Il semble avoir survécu aux bouleversements de la fin de la Période Amarnienne et servit sous Aÿ II (1327-1323) après avoir été Vizir sous Toutankhamon (1336/35-1327). Sa tombe T5 à Amarna est en forme de croix, contenant une salle extérieure en longueur et une salle de transversale. Seule la salle extérieure est décorée.
 
PENTRESHMÈS  ou Penreshnes  ou Patareshnes  ou  Patyareshounrs  Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Sheshonq I (945-924). Les noms de ses parents ne sont pas connus. Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton avancent que son père tint le poste de “Grand Chef des étrangers“, indiquant qu’il était Libyen. Pentreshmès est connue par un certain nombre de documents, notamment une statue de son fils Nimlot I aujourd’hui à Vienne (AOS 5791). Elle ne donna qu’un enfant à Sheshonq I, Nimlot I (nmlt) que son père nomma Roi d’Héracléopolis afin qu’il dirigea pour lui l’Égypte-Centrale.
 
PEONIE  Région qui forme une petite partie de la Thrace méridionale (Yougoslavie, Grèce) dans le bassin du fleuve Vardar, ce fut le pays des Péoniens.
 

PÉPI  Nom de 3 Pharaons.  PÉPI   I  MÉRIRÊ   ou   Horus   Méritaoui  Pharaon de la VIe dynastie  de  2289  à  2255 av.J.C.  PÉPI  II  NÉFERKARÊ  ou   Horus  Netjerkhaou  Pharaon de la VIe dynastie de 2246 à 2152 av.J.C.  PÉPI  III  SENÉFERÂNKHRÊ   Pharaon de la XVIe dynastie.  (Voir Égypte).
 
PER  Voir PERSENET.
 
PER-BASTET  Voir BUBASTIS.
 
PERDICCAS  ou  Perdikkas  (En Grec : Περδίκκας) Nom de 3 Rois de Macédoine et 1 Général/Régent Macédonien.  PERDICCAS   I   Roi de Macédoine de 729 à 678 ou v.700 à 678 ou 670 à 652 av.J.C qui fut peut-être le fils du précédent. Il semble que sous son règne les tribus autochtones vivaient en communautés tribales, dirigées par des chefs et, selon les sources Grecques, Perdiccas I serait l’unificateur du royaume et le fondateur de la monarchie Macédonienne à l’époque Archaïque. La légende de l’avènement de Perdiccas I en tant que Roi est racontée par Hérodote(Historien Grec, v.484-v.425) comme suit. D’Argos, trois frères descendants de l’Héraclide Téménos, Gauanès (ou Gavanes), Aéropos et Perdiccas, s’enfuirent en Illyrie. Ils passèrent les montagnes, entrèrent en haute-Macédoine et gagnèrent la ville de Lébaia. Là ils louèrent leurs services au Roi local. L’un garda ses chevaux, l’autre ses bœufs et le plus jeune, Perdiccas, le petit bétail. Chaque fois que la femme de ce monarque cuisait le pain, la miche de Perdiccas devenait deux fois la taille des autres. Alerté par son épouse, le Roi caressa alors l’idée que ce prodige présageait quelque chose de grave, et il ordonna aux trois frères de quitter ses terres, mais ces derniers auraient exigé un salaire. Le Roi les rassembla dans la pièce principale de la maison où un rayon de soleil tombait par la cheminée sur le sol en terre battue, et il leur dit pointant les rayons de soleil “Voila votre récompense”. Gauanès et Aéropos ne réagirent pas, mais Perdiccas accepta, puis ils partirent. Les trois frères gagnèrent une autre région de Macédoine où ils établirent un royaume au pied de la montagne Bermion. Perdiccas I épousa Cléopâtre et eut un fils qui lui succéda.  PERDICCAS  II  Roi de Macédoine de 454 à 413 ou 448 à 413av.J.C. Il fut l’ainé des fils d’Alexandre I, voulait refaire l’unité nationale à son profit après la mort de son père. Cependant, il existe deux versions sur la date et les circonstances du début de son règne. Dans les deux cas, soit du fait d’une décision d’Alexandre I, soit sous la pression de ses frères, Perdiccas II dut consentir lors de son avènement à un partage des possessions paternelles. Il signa un traité avec Athènes mais cette dernière, peu de temps après rompu l’alliance et soutint les opposants de Perdiccas II. La ville espérant ainsi le contrôle des richesses minières de la région et du commerce du Nord de la mer Égée Il épousa Cléopâtre et eut deux enfants. Un fils dont le nom n’est pas connu avec Cléopâtre et Archélaos I avec une esclave, Simiché, qui fut Roi. (Voir Grèce, Macédoine, Perdiccas II).  PERDICCAS  III  Roi de Macédoine de 368 à 359 av.J.C à partir de 365 seul. Fils du Roi Amyntas III et de la Reine Eurydice, il succéda en 365 à Ptolémée I qui avait prit la place de son propre frère Alexandre II qu’il avait assassiné en 369 et agissait en tant que régent. En 361, il accueillit à son service Callistratos, homme politique Athénien en exil qui l’aida à réorganiser ses finances. Son règne fut de courte durée, car il périt en 359, avec 4.000 de ses hommes dans une bataille contre le Roi d’Illyrie Bardylis qui avait envahit la Haute Macédoine. Il épousa Phila, Princesse Macédonienne et il eut un fils Amyntas IV qui lui succéda.  PERDICCAS  Régent de Macédoine de 323 à 321, Général Macédonien, il fut un des lieutenants d’Alexandre le Grand. Il participa à toutes les campagnes d’Alexandre et reçut son anneau à la mort de celui-ci, ce qui semblait le désigner à la succession. Il fut effectivement l’un des quatre Régents nommés à la mort d’Alexandre et participa au partage des satrapies entre les Diadoques. Les autres Diadoques inquiets de son ambition, s’unirent contre lui. Le conflit éclata lorsque Perdiccas, qui avait accepté la main de Nicée (ou Nicaea ou Nikaia), fille d’Antipatros (ou Antipater) épousa Cléopâtre, la fille d’Olympias et de Philippe II ce qui le faisait entrer du même coup dans la famille royale Macédonienne. Il fut assassiné à Memphis par un groupe d’officiers révoltés, alors qu’il guerroyait contre le Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter.  (Voir Grèce, Macédoine, Perdiccas).
 
PERENMAÂT  Voir SEKHEMIB.
 
PERET  ou  Perit   Dans l’Égypte antique, ce fut le mot qui désignait la deuxième saison du calendrier nilotique (Basé sur la crue du Nil). Elle correspondait à la décrue du fleuve (Hiver), elle était la saison de la levée des cultures. Elle comprenait les mois : Tybi, Mekhir, Phamenoth  et Pharmouti.
 
PERGAME  Ville et royaume de 282 à 129 av.J.C de Mysie (Asie mineure), qui fut la capitale du royaume des Attalides, dit aussi "Royaume de Pergame". Ce Royaume fut issu de la rébellion du Dynaste Philetairos (282-263 contre le Roi Séleucide Antiochos I et qui y fonda la dynastie Attalide. Eumène II (ou Eumènès, 197-159) aidé des Romains vaincu les Séleucides et le royaume devint un des plus puissant du monde hellénistique. Son dernier souverain, Attalos III (ou Attale), sans héritier, en 133, légua son royaume au sénat Romain. Par un testament très controversé, le royaume devint la première province Romaine en Asie Mineure. Une révolte menée par le demi-frère d’Attalos III, Aristonicos de 133 à 129, fut matée par Rome en 129. Cependant les troubles persistèrent jusque sous le règne d’Auguste où la tranquillité s’établit. (Voir Asie Mineure, Pergame).
 
PERGÉ  ou  Perga  (en Grec : Πέργη  Pérgê, en Hittite : Parcha ou Parha) Ce fut une ville de Pamphylie. Elle est situé à 14 km. à l’intérieur de la côte et à 16 km. au Nord-est d’Antalya sur le site d’Aksu. Elle était avec Sidé la ville la plus importante de Pamphylie et en fut la capitale. Des traces de la colonisation du site remonteraient au début du Chalcolithique (IVe millénaire). (Voir Asie Mineure, Pamphylie, Pergé).
 
PÉRIANDRE  (En Grec : Περίανδρος) , Tyran de Corinthe de la dynastie des Cypsélides de 627 à 587 ou 625 à 587 av.J.C, fils de Cypsélos. Il favorisa le commerce de Corinthe et la tradition fit de lui l’un "Des sept sages" de la Grèce. Il aida au traité de paix entre la Lydie et Milet. Il épousa Mélissa et il eut une fille et deux fils, dont, Lycophron, mort en 585, assassiné par les Corinthiens. (Voir Grècee, Corinthe, Périandre).
 
PÉRIBSEN  Voir SEKHEMIB.
 
PÉRICLÈS  ou  Periklês  ou  Periklễs,  (En Grec : Περικλς, "Entouré de gloiree")  Stratège et homme politique Athénien (vers 495-429 av.J.C). Fils de Xanthippos, il devint le chef du parti démocrate à la mort d’Éphialtès. Réélu au moins quinze fois stratège, il fut longtemps un des maîtres de l’état de 443 à 429. Il se débarrassa en 443 d’un de ses principaux opposants, Thucydide (Homme politique et historien Athénien, v.460-v.395). Profitant du découragement populaire au début de la guerre du Péloponnèse, ses adversaires attaquèrent sa gestion. En 429, il succomba de la peste. Il eut pour 2e compagne la Milésienne Aspasie qui lui donna un fils Périclès le Jeune (447-406). (Voir Grèce, Athènes, Périclès).
 
PÉRIEQUES  Un des trois groupes sociaux principaux de Sparte avec les Homoioi (ou Égaux) et les Hilotes. Leur origine est incertaine. La théorie la plus souvent admise est qu’ils sont les descendants des Laconiens. Leur nom signifie "ceux qui habitent autour". Ce sont des hommes libres, ils bénéficient des droits civils et participent à l’administration de leur ville. Par contre ils n’ont aucun droit politique à Sparte et sont soumis à sa suzeraineté. Les Périèques doivent le service militaire en tant qu’Hoplites dans l’armée de terre ou épibates dans l’infanterie de marine et paient l’impôt à Sparte. On ne sait pas comment étaient organisées les cités périèques mais elles devaient avoir adopté un système oligarchique. Ils ne peuvent être magistrats, ni même participer à l’assemblée. Leurs activités principales étaient, le commerce, l’industrie et la culture des terres de la "perioikis". Ils travaillent aussi pour l’armée, avec confection des uniformes et des armes. Dans toutes les circonstances ils resteront fidèles à Sparte, les premières défections n’auront lieues qu’a l’invasion Thébaine de 370-369. (Voir Grèce, Sparte, Périèques).
 
PER-OUADJET  Voir BOUTO.
 
PÉRÔZ  ou  Firuz  ou  Firozeou  ou  Firouze  Nom de 3 Rois Perses Sassanides.  PÉRÔZ   I  Roi des Perses Sassanides de 457 à 484 ap.J.C et fils aîné Yazdgard II il fut couronné la même année que son frère. Sous le règne de son père il fut Gouverneur "Roi" du lointain Sistan. Il  rechercha la protection des Huns Hephthalites et entra immédiatement en lutte contre son frère pour protéger ses frontières du Nord et de l’Est. Le Roi Hephthalites, Khush-Nevaz fut trop heureux de l’accueillir et de l’aider dans sa guerre contre Hormizd III. Pérôz conduisit une armée contre son frère, gagna et le captura. Il aurait favorisé le Nestorianisme et persécutés Chalcédoniens. Les historiens le considèrent comme un monarque sans peur et lui donnent l’épithète "La victoire". La guerre civile en Perse affecta énormément la nation et les provinces. Il eut trois enfants dont Yazdgard I et Kavadh. (Voir Perse, Sassanides, Pérôz I).  PÉRÔZ II   Roi des Perses Sassanides en 631 ap.J.C. Ce Prince fut le fils d’un noble nommé Mirh Gushnasp, lui-même époux de la Princesse Kahardûkht, fille de Yazdandah, un fils cadet du Roi Khosrô I. Il ne réussit pas à se maintenir sur le trône.  PÉRÔZ  III (651-677) fut le fils de Yazdgard III, il n’est pas considéré comme Roi des Perses Sassanides. Il réussit à s’enfuir dans les montagnes du Tokharistan vers la Chine lors de l’invasion arabe de la Perse. Il gouverna sur un petit territoire sous la suzeraineté de l’Empire Chinois. Il mourut vers 677 en laissant à la cour de Chine son fils Narsieh (泥涅师). La plupart de ce que nous connaissons de Pérôz III vient des écrits laissés par son fils Narsieh. (Voir Persee, Sassanides, Pérôz III).
 
PERSE  Voir PERSE.
 
PERSENET  ou  Per   Pr [SNT]  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). La lecture de son nom est incertaine, car sur les inscriptions le début est corrompu. Il y a deux fils du Roi, Nikaourê et Sekhemkarê qui nous sont connus dont nous ne savons pas exactement qui en fut la mère. C’est en raison de l’emplacement de sa tombe (LG88) à Guizèh qu’elle est généralement attestée comme une épouse de Khafrê. L’hypothèse selon laquelle Nikaourê serait son fils est également basée uniquement sur le voisinage immédiat de son tombeau près de celui du Roi. Son tombeau se compose d’une longue salle principale, qui est séparée sur son côté Ouest par deux piliers ouvrant sur une petite pièce dans laquelle le sarcophage était situé. Mis à part la mention du nom et des titres de la défunte, la tombe est complètement décorée. Ses titres étaient : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts>) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f) ; Fille du Roi de son corps (sAT-nswt-nt-kht.f). Les unions de Persenet, ainsi que deux autres épouses de ce Roi, Khâmerernebty I et Hedjhekenou, ont été déduites d’une inscription trouvée dans leur propre tombe ou celle de leurs enfants. Une tête de statue fut mise au jour près de la pyramide de Khafrê et qui fut datée de son règne. Les spécialistes pensent qu’elle représente sûrement une de ses trois femmes. La tête montre pour la première fois, une Reine portant une coiffure royale, la couronne de Vautour. D’autres fragment de ce type de coiffure furent mis au jour dans les complexes funéraires de Khoufou et de Menkaourê, mais ils sont trop endommagés pour que l’on puisse les attribuer à une personne en particulier.
 
PERSÉE  Roi de Macédoine de 179 à 168 av.J.C, fils aîné et successeur de Philippe V. Il continua l’action de son père contre Rome et usa de tous les moyens possibles pour inquiéter les Romains. La guerre devint inévitable (Troisième Guerre Macédonienne, 171-168). Bien que son début fut en la faveur de Persée, les Romains commandés par le Général Aemilius Paulus (Paul Emile) après avoir envahit la Macédoine l’écrasèrent à la bataille de Pydna en 168. Persée dut abdiquer et se constituer prisonnier. Il décéda deux ans plus tard dans sa prison de Rome. La Macédoine cessa d’exister en tant que royaume et devient désormais une province Romaine. Il épousa Laodice V, fille du Roi Séleucide Séleucos IV Philopator (187-175) et eut trois enfants : Deux fils, Philippe et Alexandre et une fille dont le nom n’est pas connu. (Voir Grèce, Macédoine, Persée).

 

PERSÉPOLIS  (En Perse ancien : Parseh ou en Perse moderne : تخت جمشید / پارسه,  Takht-e Jamshid "Le Trône de Jamshid" ) Ville de Perse. La cité fut également connue sous le nom de Chehel Minar. Pour les anciens Perses, la ville était connue sous le nom de Parsa, ce qui signifie "la Ville des Perses". Le nom Persépolis est l’interprétation Grecque du nom Περσες (sens persan) + πόλις (qui signifie ville). Persépolis est situé dans la haute plaine de Marv-e Dasht (ou Marvdasht) entourée de la montagne Kuh-e Rahmat "la montagne de la Miséricorde" à environ 70 km au Nord de la ville moderne de Chiraz (ou Shirâz) dans la province du Fars de l’Iran et à plus de 500 kilomètres de Suse. Elle fut l’une des capitales de l’Empire Perse Achéménide, construite par Darius III à la fin du VIe siècle av.J.C. Alexandre le Grand (336-323) la fit incendier en 331. (Voir Perse, Persépolis).

 

PERTINAX  PUBLIUS  HELVIUS  (né en 126 ap.J.C)  Empereur Romain de 01 à 03-193. Fils d’Helvius Succesus,  il devint consul en 192 et il fut choisi pour succéder à Commode, il fut assassiné par les Prétoriens après trois mois de règne sur l’ordre d’Æmilius Lætus. Il épousa Flavia Titiana et eut deux enfants.

 

PESHGALDARAMASH   Roi d’Isin et du Pays de la mer vers 1550 av.J.C.

 

PESSINONTE  ou  Pessinus  (En Grec : Πεσσινούς ou en Latin : Pessinus)   Ce fut une ville de Phrygie qui fit ensuite partie du royaume de Galatie. Elle était située à 15 km du fleuve Sangarius (ou Sangarios ou Sakarya) qui coule du centre de lAnatolie jusqu’à la mer Noire et à 50 km au Sud-ouest de Gordion. Le site correspond à l’actuel village de Ballıhisar (ou Balhisar) dans district de Sivrihisar de la province d’Eskişehir en Turquie. Le Roi Midas III (738-695) serait à l’origine de la fondation de la cité et y aurait construit le premier temple dédié à la Déesse Cybèle. Les fouilles menées depuis 1967 par des équipes d’archéologues de l’université de Gand ont permis de mettre au jour ce qui fut le centre de la cité avec de nombreux bâtiments tels que : Le théâtre, le temple et les saunas. Pessinonte était célèbre par : Son temple de Cybèle, qui abritait un bétyle de la Déesse, qu’on disait tombé du ciel et le tombeau de son jeune époux Attis. À partir de 335, le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323) déjà maître de toute la Grèce, commença sa conquête de l’Asie et prit rapidement toutes les cités d’Anatolie. Après la mort d’Alexandre, ses anciens Diadoques se disputèrent les parties de l’Empire et lors du premier partage des territoires, la Phrygie et Pessinonte échurent à Antigonos I Monophtalmos ("Le borgne", Roi 306-301), qui les occupa durant une quinzaine d’années avec quelques intrusions du Roi de Thrace Lysimaque (322-281). Après quoi Séleucos I Nikatôr (305-280), fondateur de la dynastie Séleucides, prit le contrôle de la région pour peu de temps, car vers 275, toute la partie à l’Est du Sangarius (ou Sangarios ou Sakarya) fut conquise par les Celtes qui lui laissèrent le nom de Galatie. Pessinonte fut prise et détruite par les Galates. Cependant la ville fut reconstruite et devint un important centre Hellénistique de la région de Galatie. Les Séleucides défirent les Celtes, mais la région fut finalement de nouveau perdue par Antiochos Hiérax (fils d’Antiochos II Théos et de Laodice I) au profit des Attalides du Royaume de Pergame. En 133 av.J.C, le Roi de Pergame Attalos III Philométor (ou Attale, 138-133) légua son royaume et Pessinonte à Rome. L’occupation Romaine de Pessinonte prit cependant ses racines plus tôt. En 205 av.J.C, alertés par une pluie d’étoiles filantes au cours de la Deuxième Guerre Punique, les Romains, après consultation du Livres sibyllins, décidèrent d’introduire dans leur Empire le culte de la Déesse Ida (Magna Mater Idaea) connue sous le nom Cybèle à Pessinonte. Ils demandèrent l’aide à leur allié le Roi de Pergame Attalos I (ou Attale, 241-197), et suivant ses instructions, ils allèrent à Pessinonte enlever l’image la plus importante de la Déesse, un bétyle, grande pierre noire qui dit-on était tombée du ciel, et l’emmenèrent à Rome. La pierre fut d’abord placée dans le Temple de Victoria sur le Mont Palatin, l’un des lieux les plus sacrés de Rome, mais en 191 av.J.C, un nouveau sanctuaire fut construit pour la Déesse sur le sommet du Mont. Parallèlement au bétyle, un trône fut porté à Rome. Le trône fut détruit à deux reprises par le feu en 111 av.J.C et en 3 ap.J.C, les deux fois en cours de restauration, dans le second cas, par l’empereur Auguste. Le Christianisme atteignit la région au IIIe siècle ap.J.C et peu à peu, le temple de Pessinonte fut abandonné, bien que l’Empereur Julien l’Apostat y fit un pèlerinage. En 398, Pessinonte fut établie comme capitale de la nouvellement créée province de Galatie Salutaris. Sous l’Empereur Justinien I (527-565) elle fut renommée Ioustinianoupolis, un nom qui continuera à être utilisé occasionnellement pendant une longue période. À la fin de 715 Pessinonte fut détruite par un raid arabe, ainsi que la ville voisine Orkistos. Le Kybele Archéologique Culture Center, situé dans le village de Ballıhisar (ou Balhisar) expose des artefacts datant des époques Phrygienne et Romaine de l’antique cité de Pessinonte.

 

PÉTOUBASTIS  ou  Padibastet  Nom de 3 Rois d’Égypte.  PÉTOUBASTIS  I  OUSERMAÂTRÊ   SETEPENAMON  Roi de Léontopolis sous la  XXIIIe  dynastie  de  818  à 793  av.J.C.   PÉTOUBASTIS   II  SEHOTEPIBENRÊ  Roi de Tanis sous la XXVe dynastie de 680 à 665 av.J.C.  PÉTOUBASTIS  III  SEHEROUIBRÊ  Roitelet sous la  XXVIIe dynastie de 522 à 520 av.J.C.  (Voir Égypte, Royaumes locaux).

 

PÉTRA  Ville d’Arabie, capitale des Nabatéens au VIe siècle av.J.C. Elle fut très prospère au IIe siècle av.J.C, grâce au trafic caravanier à travers le désert. L’Empereur Trajan (98-117) l’annexa à l’empire Romain en 106 ap.J.C. (Voir Syrie/Palestine, Pétra).
 
PÉTRONIA  Princesse Romaine, fille de Caius Petronius Pontius Nigrinus, elle fut la première épouse du futur Empereur Vitellius (69). Elle eut un enfant.
 
PEUPLES de la MER  Ils furent mentionnés plusieurs fois sous le règne de différents Pharaons comme Mérenptah (1213-1203) puis dans une inscription du temple funéraire de Médineh Habou, où le Pharaon, Ramsès III (1184-1153) y célébra sa victoire sur ces envahisseurs. Les Peuples de la Mer comprenaient : Les Briges qui se seraient installés en Phrygie, les Denyen (ou Dananéens ou Danouna ou Dardaniens), les Eqwesh (ou Akawasha ou Akaouacha, ou Achéens), les Kéhek (ou Kehek), les Libous (ou Libyens), les Lukka (ou Luka ou Loukou ou Lyciens), les Méchouech (ou Meshouesh ou Meshwesh, ou Meshawash ou Machaouach), les Mésiens (ou Mysie), les Peleset (ou Philistins ou Péléset) qui donneront leur nom à la Palestine, les Shekelesh (ou Shékélesh ou Chakalaches, ou Sikil, ou Sikala ou Sicules) qui donneront leur nom à la Sicile, les Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes) qui donneront leur nom à la Sardaigne, les Teresh (ou Tourousha ou Tourcha, ou Tursennoi), les Thekker (ou Tjeker ou Tyekker), les Tyrséniens (ou Tyrrhénien ou Tyrrhénniens), les Weshesh (ou Ouashasha ou Weshnesh). On retrouvera les Lukka, alliés des Hittites, lors de la bataille de Kadesh (ou Qadesh) et les Shardanes, furent alliés aux Égyptiens. Il semble qu’une partie des Peuples de la Mer se répartit le long du littoral méditerranéen par tribus. Une de celle-ci les Philistins se heurta aux tribus Israélites qui s’installaient alors en Terre Promise. En dépit de l’aide des Égyptiens, les Peuples de la Mer furent, semble t-il, responsables de la chute brutale de l’empire Hittite et de l’abandon par les Égyptiens de grandes villes du littoral méditerranéen. (Voir Asie Mineure, Phrygie, Peuple de la mer).
 
PHACÉE  Voir PÉKAH.
 
PHAIDIMÈ  ou  Phædymia  Reine d’Égypte de la XXVIIe dynastie et des Perses Achéménides. Elle fut une des épouses du Roi Achéménide Darius I (522-486). Elle fut la fille du Prince Otanès II l’un des sept conspirateurs qui tuèrent le Roi Perse usurpateur Gaumata (ou Gaumāta) en 522 et qui laissèrent la place à Darius I. On ne lui en connait pas d’enfant de cette union.
 
PHAIDRA  Voir PHÈDRE.
 
PHAISTOS  Ville de Crête. Le site était déjà occupé au Néolithique. Le Palais s’étend sur presque 8.300 m², il fut le deuxième plus grand de l’île. Le premier palais fut construit vers 2000 et détruit vers 1700. Le second fut reconstruit aussitôt avant d’être détruit à son tour vers 1450. Le site fut réoccupé aux périodes Hellénistique et Romaine. (Voir Grèce, Minoens, Phaistos).
 
PHALANGE  Formation militaire réputée chez les Macédoniens pour sa cohésion aux combats.
 
PHALARIS  le Cruel  Tyran d’Agrigente 573 à 554 av.J.C, célèbre pour sa cruauté, il faisait brûler ses victimes.
 
PHANAGORIA  (En Grec : Phanagoria ou Φαναγορεία  Phanagoreia) Ce fut une cité fondée en 543 av.J.C par les Milésiens, elle est aussi une colonie de Téos. Elle fut la plus importante colonie Grecque sur la péninsule de Taman. Phanagoria se trouvait sur la côte orientale du détroit de Kertch, lien entre la mer Noire et la mer d’Azov. La ville se situait précisément sur le côté Nord de la tête de la péninsule de Taman, à 25 kilomètres au Nord-est d’Hermonassa. Aujourd’hui, environ un tiers de la zone de l’ancienne ville est maintenant sous l’eau. Du fait de sa position géographique stratégique, la cité contrôlait les deux plateaux le long de la rive asiatique du Bosphore Cimmérien. (Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Phanagoria).
 
PHARAE  ou  Phara  ou  Faras (En Grec : Φαραί)  Ville de Messénie située près de la rivière Peiros à environ 11 km. de la mer et 23,5 km. de la ville de Patras. Elle est connue comme l’une des quatre grandes villes qui dirigea la restauration de la Ligue Achéenne en 280 av.J.C.
 
PHARAMOND  Roi légendaire des Francs Saliens de 420 à 428 ap.J.C. Fils de Marcus. Il épousa Imbergide puis la Cimbre, Argote. Il eut un enfant Clodion qui lui succéda.
 
PHARANTZEM  ou  Parandzem  ou  P’arhanjem  ou  Parantzem  ou  Pharandsem  ou  Paranjem  ou  Parandzem de Siounie (ou Siwnik ou Siunik, province d’Arménie), en Arménien : Փառանձեմ. Reine d’Arménie de la dynastie Arsacide. Elle fut une des épouses du Roi d’Arménie Arsace II (350-368) en 360. Elle fut la fille d’Andovk II (ou Andok ou Antiochus) qui servit comme Nakharark (ou Naxararq, titre de noblesse). Elle mourut au cours de l’hiver 369/370. Elle fut la veuve du neveu d’Arsace II, le Prince Arsacide Gnel. Le Roi Perse Sassanide, Châhpûhr II, dès 368 qu’il envahit l’Arménie, avait assiégé l’épouse d’Arsace II, retranchée avec leur fils Pap (ou Bab ou Papes ou Papas) et le trésor de l’Arménie dans la forteresse d’Artogerassa qui était défendue par une troupe de Azatk (En Arménien : ազատ, Singulier Azat, classe de la noblesse Arménienne). Durant le siège, la Reine Pharantzem (ou Parandzem) lança un appel à Cylax et Artaban au nom de son mari pour organiser la fuite de Pap. On ne sait pas si ils l’aidèrent, mais Themistius (Homme d’État et philosophe, 317-387) signale l’arrivée de Pap à la cour de l’Empereur Romain Valens (364-378) à la juridiction du monastère de Marcianopolis (ou Marcianople ou Devnya en Bulgarie aujourd’hui, sur la rive droite du Danube) où celui-ci était en hivernage. Valens lui ordonna de se cacher à Niksar (ou Neokaisáreia ou Neocaesarea) ville du Pont Polémoniaque, à trois cents kilomètres de la frontière Arménienne. Au lieu de rechercher Pap, Châhpûhr II concentra son attaque sur le siège de la forteresse d’Artogerassa qui tomba pendant l’hiver 369/370, le trésor royal fut volé par les Perses et Pharantzem fut violée et assassinée. Elle donna un fils à Arsace II : Pap (ou Bab ou Papes ou Papas, Roi 370-374) qui naquit en 360 et qui fut le seul enfant connu de ce mariage.
 
PHARAON  Titre porté par des souverains de l’Égypte ancienne. Mot Grec, à l’origine en Égyptien on disait : per-äa  "Grande maison" qui désignait en fait le palais. En unissant les Deux Terres, le Pharaon porte le PSCHENT (ou le SKHEMTY), qui symbolise la réunion de la couronne rouge de la Basse-Égypte : DECHRET et la couronne blanche de la Haute-Égypte : HEDJET. Les attributs que porte le Pharaon servent à définir la nature de son pouvoir, le sceptre : OUAS sur lequel il s’appuie quand il est debout, symbolise sa force. Le Pharaon porte cinq noms : Le nom d’HORUS, ce nom sert à proclamer que le Pharaon est l’incarnation d’Horus. Le nom de NEBTY, ce nom sert à définir la nature du pouvoir royal du Pharaon, le Roi est sous la protection des Déesses protectrices des deux royaumes mythiques. Le nom d’HORUS D’OR, ce nom indique les grands principes et le programme du règne à venir. Le NYSOUT-BITY ou nom d’intronisation, Nysout (le jonc) représente la Haute-Égypte, Bity (l’abeille) la Basse-Égypte. Ce nom écrit dans le cartouche sert à désigner le Pharaon comme Roi des deux pays. Le SA-RA, c’est le fils de Râ, il s’agit du nom donné au Pharaon le jour de sa naissance. Ce nom est écrit dans le cartouche et c’est ce nom que nous connaissons. Le Pharaon est l’intermédiaire entre ses ancêtres et son peuple, il doit maintenir un "ordre cosmique", il est aussi le maître de l’espace. Il est un Horus vivant et, comme lui fils d’Osiris, il n’est pas un Dieu mais le Grand Prêtre du royaume. Il assume la charge de chef du clergé et célèbre en personne le culte des Dieux. Il rend la justice en maintenant l’ordre parfait de Maât. Il doit ainsi assurer la loi, nourrir son peuple et défendre son royaume, il est inspiré par la parole divine : HOU et le discernement divin : SIA. (Voir Égypte, Titulature).

 

PHARASMAN  ou  Pharzman  ou  Pharsmanes  ou  Farsman  ou  P’arsman  ou  Parasmanes  Nom de 6 Rois d’Ibérie/Géorgie.  PHARASMAN  I  ou Aderk ou Aderki  Voir ADERK.  PHARASMAN  II  (En Géorgien : ფარსმანი)  Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 116 à 132 ou 116 à 140 ap.J.C. Il succéda à son père Amazap I (ou Amazasp ou Amzasp). Les Chroniques Médiévales Géorgiennes, à sa place, signalent le règne commun de Mihrdat I (ou Mirdat, 113-129) et Pharasman II Kouel (ou Qveli “Le Brave”, 113-129). Les spécialistes pensent que lors de son règne, les relations entre Pharasman II et Rome se dégradèrent. L’Ibère aurait même refusé en 129 de venir rendre hommage à l’Empereur Hadrien (117-138) et aurait incité les Alains à attaquer les provinces Romaines voisines en leur donnant un libre passage à travers son royaume. Finalement, les sources anciennes font état d’une visite honorifique de Pharasman II au successeur d’Hadrien, Antonin le Pieux (138-161). Selon Dion Cassius (ou Cassius Dio Cocceianus, historien Romain, v.155-v.235), il vint à Rome en tant qu’invité d’Antonin, avec sa femme, son fils et sa suite et l’Empereur aurait augmenté les territoires de son royaume, mais les dates de règne de ces deux souverains ne correspondent pas ?. Cyrille Toumanoff, propose donc ces faits pour Pharasman III. Pour William E.D.Allen il s’agit bien du II puisqu’il le fait régner jusqu’en 140. Il aurait épousé Ghadana, fille du Roi d’Arménie. Elle lui donna un fils qui lui succéda.  PHARASMAN  III  (En Géorgien : ფარსმან III)  Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 135 à 185 ou 138 à 161 ap.J.C. Il fut le fils de Rhadamiste I (ou Adam). Il est plus probable que ce fut lui (plutôt que Pharasman II) qui signa allégeance à l’Empereur Romain Hadrien (117-138) et qui fut reçu à Rome. Il faut signaler qu’il n’y a pas d’accord au sein de la communauté historiographique Géorgienne sur le fait que Pharasman III ait été Roi d’Ibérie durant le IIe siècle. En effet, ce monarque est mentionné pour la première fois par l’Évêque Léonti Mroveli au XIe siècle dans ses Chroniques Géorgiennes. Celui-ci le fait fils du Roi Adam (ou Rhadamiste I). Vakhoucht Bagration, Marie-Félicité Brosset et Cyrille Toumanoff s’accordent avec lui à ce sujet. Aucune épouse de Pharasman III n’est connue. Toutefois, d’après les Chroniques Géorgiennes, il aurait eu deux enfants : Amazap II qui lui succéda et une fille, épouse d’un Roi Arsacide d’Arménie régnant en 186, identifié comme Vologèse II (180-191) par Cyrille Toumanoff.  PHARASMAN  IV  (En Géorgien : ფარსმან IV)  Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 406 à 409 ap.J.C. Il succéda à Tiridate I. Selon les Chroniques Médiévales Géorgiennes, il fut le fils du Varaz-Bakour II et de sa deuxième épouse une Princesse Géorgienne dont on ne connait pas le nom. Caractérisé comme un pieux monarque et un guerrier exceptionnel, il se serait révolté contre l’hégémonie Perse Sassanide après avoir demandé de l’aide à l’Empire Romain qui lui accorda. Il est également crédité de la construction de Bolnissi (Ville dans la région de Kvemo Kartli).  PHARASMAN  V  (En Géorgien : ფარსმან V) Roi de Géorgie de la dynastie Bagratide de 528 à 542 ou  547 à 561 ap.J.C). Fils de Bakour II, il arriva sur un trône complètement sous le contrôle Perse. Selon les Chroniques Médiévales Géorgiennes, sous son règne, les Ossètes (Désignation Géorgienne pour les Alains) attaquèrent et ravagèrent la Karthlie, incitant le Roi à se placer sous la protection des Perses sur les termes d’une vassalité totale. Il eut comme successeur son neveu Pharasman VI  PHARASMAN  VI  (En Géorgien : ფარსმან VI) Roi de Géorgie de la dynastie Bagratide de 542 à 547 ou 561 à ? ap.J.C. La longueur de son règne est inconnue. Le pouvoir royal était nominal à cette époque et largement dominé par l’Empire Sassanide. Son fils Bakour III lui succéda et fut le dernier Roi de la dynastie.
 
PHARAX  Tyran d’Agrigente vers 350 av.J.C.
 
PHARHNAG  Nom de 2 Rois d’Arménie.  PHARHNAG  I  Roi d’Arménie vers 1550 av.J.C.  PHARHNAG  II  Roi d’Arménie vers 805 av.J.C.
 
PHARISIEN   Membre d’un groupe religieux Juif, qui exista en Judée à l’époque du second temple.
 
PHARNABAZE  Satrape de Perse au Ve et IVe siècle av.J.C. Il gouverna l’Hellespont et la Phrygie. Il intervint dans la Guerre du Péloponnèse (431-404) soutenant d’abords Sparte puis aidant l’Athénien Conon et contribuant à la victoire navale de Cnide en 394.
 
PHARNACE  ou  Pharnacès  ou  Pharnakes  ou  Pharnákês  (En Grec : Φαρνάκης, Nom de 2 Rois du Pont.  PHARNACE  I  Roi du Pont de 195 à 170 ou 185 à 170 ou 184 à 170 av.J.C. En 183 il s’empara de la ville de Sinope sur les rives de la mer Noire et en fit la capitale de son royaume. Ce nouveau statut valut à la ville de progresser, comme le royaume dont elle dépendait, avec une extrême rapidité. En 181, Pharnace I fut battu par une coalition de Rois Anatoliens. Il dut signer un traité où il doit céder l’ensemble de ses conquêtes à l’Ouest. En 172/171, il épousa Nysa, petite-fille du Roi Séleucide Antiochos III Mégas (223-187), fille d’Antiochos et de Laodice IV. Son fils Mithridate V Évergète fut Roi en 150. (Voir Asie Mineure, le Pont, Pharnace I).  PHARNACE  II  Roi du Pont et du Bosphore Cimmérien de 63 à 47 av.J.C, fil du Roi du Pont Mithridate VI (120-63) qu’il trahit en faveur des Romains, avant de trahir ceux-ci à leur tour. Il fut battu par César à Zéla en 47 et tué peu après. (Voir Asie Mineure, Bosphore, Pharnace II).
 
PHARNADJOM  ou  Farnadjom  ou  Parnajom  ou  Parnadjom  ou  P’aranjum  ou  P’arnajom  ou  P’arnajob  (En Géorgien : ფარნაჯომი) Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 112 à 93 ou 109 à 90 av.J.C, fils de Mirian I à qui il succéda. Il fonda la ville de Nekresi (ou Nerkres) et fit ériger une idole d’un Dieu païen de la fécondité, Zaden (ou Aden) dans la capitale, ce qui provoqua la colère des Ibériens. Ceux-ci demandèrent alors au Roi d’Arménie de leur donner son fils comme Roi, accusant le leur de trahison envers les croyances. Le Roi d’Arménie envoya les émissaires, mais Pharnadjom qui fut avisé de ce complot. Il leva une armée et attaqua l’Arménie. En 93, dans la région de Tashir, il fut tué par son beau-frère le Prince Arménien, Artaxias I, qui lui succéda sur le trône. Pharnadjom fut le dernier Roi de la dynastie de Pharnavazide. Un de ses fils, Mirian II, âgé d’un an trouva refuge à la cour des Parthes et récupérera le trône de son père en 32 av.J.C.
 
PHARNAVAZ  ou  Pharhnavaze  ou  Parnavaz  Nom de 2 Rois d’Arménie.  PHARNAVAZ  I  Roi d’Arménie de vers 838 à 805 av.J.C.  PHARNAVAZ  II  Roi d’Arménie vers 610 av.J.C. Fils de Hratchea. Il eut un enfant Badjoidj qui lui succéda.
 
PHARNAVAZ  ou  Pharhnavaze  ou  Parnavaz  ou  P’arnawaz  ou  Farnavaz   Nom de 2 Rois d’Ibérie. PHARNAVAZ   I  (En Géorgien : ფარნავაზი) Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 302 à 237 ou 299 à 234 ou 284 à 219 av.J.C. Avec lui naquit la dynastie des Pharnavazides. Les descriptions du règne de Pharnavaz sont un mélange de faits réels et de légendes. Pharnavaz I établit des relations amicales avec les tribus montagneuses Caucasiennes du Nord (Les Dzurdzuks) et épousa une de leurs Princesses. Il divisa son royaume en plusieurs comtés (saeristavo). Il créa un nouveau culte officiel d’Armazi (Dieu suprême du panthéon Géorgien) à qui un colosse fut érigé à la citadelle d’Armaztsikhe et il embellit de nombreuses cités. La tradition attribue à Pharnavaz I l’invention d’un alphabet dit "mxedruli". Selon les chroniques Géorgiennes, Pharnavaz I mourut à l’âge de 92 ans et son fils Saurmag I lui succéda. (Voir Asie Mineure, Colchide/Ibérie, Pharnavaz I).  PHARNAVAZ  II  ou  Bartom  (En Géorgien : ფარნავაზი) Roi d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 64 à 32 ou 63 à 33/32 ou 63 à 30 av.J.C. Il est généralement identifié avec le Bartom (ou Bratman) des Chroniques Géorgiennes Médiévales. Il fut le fils d’Artocès (ou Artoce) à qui il succéda. Il régna sur un royaume assujetti à la puissance Romaine, mais il va sans cesse se rebeller pour se libérer de cette domination. Après la mort de Jules César en 44, il se rangea du côté de Marc Antoine (83-30 av.J.C) avant de se rebeller contre lui. En 36 av.J.C, le légat Romain Publius Canidius Crassus, lieutenant de Marc Antoine, mena une armée en Ibérie et Pharnavaz II fut contraint de signer une alliance. En 33/32, il fut tué dans une bataille par le Prince Mirian II de la dynastie Pharnavazide qui avait été expulsé du pays 60 ans auparavant. Selon certains spécialistes il aurait épousé une fille du Roi d’Arménie, Tigrane II (95-54), Cyrille Toumanoff, nous dit que ce fut une noble Parthe. Pharnavaz II n’eut aucun fils, seulement une fille qu’il maria à un Prince de sorte qu’il y est un héritier pour son royaume. Mais cet héritier potentiel au nom de Kartam (ou Qartam ou  K’art’am ou Kartham d’Egrissi) fut massacré dans la même bataille que son beau-père. La fille de Pharnavaz II, enceinte, s’enfuit alors en Arménie ou elle eut un fils du nom d’Aderc (ou Adreki).
 
PHARNAVAZIDE  Dynastie qui régna sur l’Ibérie de 335 à 93 av.J.C et qui fut fondée par le Roi Pharnavaz I. Durant la période de son règne cette dynastie a représenté une unité politique très forte. (Voir Asie Mineure, Colchide/Ibérie).
 
PHAROS  Île d’Égypte, située en face d’Alexandrie et relié à la terre ferme par un môle. Ptolémée II Philadelphe (282-246) y fit construire un phare célèbre.
 
PHARSANZÈS  Tibérius  Julius  ou  Pharsanzes  (En Grec : Τιβέριος ‘Iούλιος Φαρσανζης) Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 253 à 254 ou 253/254 à 254/255 ap.J.C. Il fut co-Roi avec son père Rheskouporis V. Il fut contemporain du règne de l’Empereur Romain Gallien (253-268). Il y a une possibilité que Pharsanzès eut des liens avec les Goths. Lorsqu’il mourut en 254 il fut remplacé en tant que co-Roi par son second frère Syngès Tibérius Julius.
 
PHARSALE (En grec : Φάρσαλα, Farsala)  Ville du Sud de la Thessalie qui fut au IV siècle possession de Phérès et de son Tyran Lycophron (406-v.390) qui l’avait conquise en même temps que le reste de la région. Après leur défaite, les nobles de Thessalie partirent en exil et recherchèrent un soutien de puissances étrangères. Comme le rapporte Xénophon, en 402/401, un de ceux-ci, Aristippe (ou Aristippos), obtint de l’argent de la part du Prince Perse Cyrus le Jeune (v.424-401) pour le recrutement de 4.000 mercenaires, afin de revenir à Larissa et reconstruire à nouveau une oligarchie. En 395, Médios (ou Medius) de Larissa, soutenu par une confédération d’États Grecs, entra en guerre contre Lycophron, qui de son côté trouva le soutien du Roi de Sparte, Agésilas II (398-360). Cependant Médios parvint à prendre le Sud de la Thessalie et sa ville principale, Pharsale, occupée par une garnison Spartiate. La cité retrouva sa liberté fut reconstruite et devint la deuxième ville après Phères. Le pouvoir suprême à Pharsale fut donné à la charge du Tyran Polydamas, qui avait d’importants soutiens. Plus tard, aux environs de la ville, Jules César remporta une bataille décisive contre Pompée le 9 Août 48 av.J.C. Pour cette raison, Pharsale devint le nom courant du Bellum ciuile, l’œuvre majeure du poète Latin Lucain.
 
PHASAËL   Nom d’un Tétrarque et d’un Prince de Judée.   PHASAËL (En Latin : Phasaelus, en Grec : Φασάηλος, Phasaelos) Il fut nommé, en 48 av.J.C, par son père avec l’accord des Romains Stratège de Jérusalem, puis il fut élevé au rang de Tétrarque de Judée de 41 à 40 av.J.C. Il fut un Prince de la dynastie Hérodienne de Judée. Phasaël naquit dans le Royaume Hasmonéen d’une famille aristocratique Juive de descendance Édomite (Iduméenne). Son père, Antipater I l’Iduméen, fut le proche conseiller du Roi Hasmonéen Hyrcan II (67-40) et sa mère Cypros était une Princesse Nabatéenne. Phasaël fut le frère aîné d’Hérode le Grand. Les deux frères débutèrent leur carrière sous le règne de leur père, qui fut nommé en 48 av.J.C Procurateur de la Judée pour la République Romaine par Jules César. Antipater I nomma alors Phasaël Stratège de Jérusalem et Hérode Stratège de Galilée. Alors que le Romain Marc Antoine était en Bithynie, environ vers 41 av.J.C., des accusations furent portées devant lui contre les deux frères, qui étaient objets de la haine de nombreux Juifs, mais l’habile Hérode réussit à obtenir le rejet de l’accusation. Peu de temps après de nouvelles accusations furent portées à leur encontre et une fois de plus elles se révélèrent infructueuses pour Antoine. Ce dernier renouvela même sa confiance puisqu’il les nomma en 41 av.J.C, Tétrarque. Pendant ce temps l’Hasmonéen Antigonos II Mattathias (40-37 av.J.C) chercha à reprendre le trône des Juifs en renversant Hyrcan II et il entra en conflit avec les deux frères. Il attaqua Jérusalem, Phasaël défendit les murs et le palais d’Hérode contre ses antagonistes. Antigone II invoqua alors l’aide de l’Empire Parthe, les ennemis des Romains. Le Roi Parthe Pacorus I (V.40-38) avec son général Barzapharnès, envahit la Syrie et prit Jérusalem. Il détrôna Hyrcan II, qui après avoir été mutilé sur l’ordre d’Antigonos II afin de ne plus être éligible au poste de Grand Prêtre fut envoyé à Babylone et il mit sur le trône Antigonos II. En dépit de l’avertissement d’Hérode, Phasaël se rendit lui même dans le camp du chef Parthe Barzapharnès afin d’entamer des négociations de paix, mais il fut emprisonné. En 40 av.J.C, Phasaël se suicida (ou fut assassiné selon les sources) après avoir eut la satisfaction de savoir qu’il mourait après que son frère Hérode se fut échappé de Jérusalem et fut en sécurité. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) parle de Phasaël comme d’un homme brave et noble. Phasaël eut un fils du même nom que lui, qui épousa Salampsio, la fille de son frère Hérode le Grand et de Mariamne. Hérode le Grand appela son fils, que lui donna son épouse Pallas, Phasaël, en l’honneur de la mémoire de son frère, ainsi qu’une ville au Nord de Jéricho "Phasaelis" et une tour de son palais à Jérusalem "Phasaelus".   PHASAËL  Prince de Judée. Il fut le fils de Phasaël et le petit fils du Procurateur de Judée Antipater I (47-43 av.J.C). Il épousa sa cousine Salampsio, la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de la Reine Mariamme I. Elle lui donna deux filles, Cypros qui épousa son cousin Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C) et Alexandra et trois fils Hérode, Antipater et Alexandre.
 
PHASAELIS  Princesse Nabatéenne, fille du Roi Arétas IV Philopatris (9 av.J.C-40 ap.J.C). Elle fut la première épouse d’Hérode Antipas Tétrarque de Galilée et de la Pérée(Région située au Nord-est de la Mer Morte, à l’Est du Jourdain, 4 av.J.C-39 ap.J.C). Lorsque ce dernier divorça d’elle pour épouser sa nièce Hérodiade, la fille d’Aristobule IV cela provoqua la guerre avec les Nabatéens.
 
PHASELIS   Cité Lycienne aujourd’hui dans la province d’Antalya en Turquie. Elle se situait entre la chaîne des monts Bey et la forêt du parc national d’Olympios, 8 km au Sud-ouest de la station balnéaire de Kemer et à 57 km d’Attalia. Certaines sources attestent que la ville aurait été fondée en 690 av.J.C par des colons Rhodésiens, sous le commandement du Dorien Lacios. Elle fut le plus important port de l’Ouest du Pays Lycien pendant des siècles, de par sa position privilégiée sur la route maritime reliant la Grèce à la Syrie puis la Palestine. La ville exportait notamment du bois issu de l’arrière-pays, ainsi que des roses destinées à la production de parfums. Hérodote en parle comme d’une cité de pirates. Phaselis fut sous domination Perse Achéménide au milieu du VIe siècle av.J.C. Elle ne fut libérée qu’en 469 par Cimon d’Athènes, en même temps que le reste de la Lycie. La ville s’allia ensuite au général Grec contre les Perses, mais elle fut contrainte de verser un fort tribut pour une relative liberté. Le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323), lorsqu’en 333 il libèrera les cité Grecques d’Asie Mineure, y fut accueilli en libérateur. À la demande de Phaselis, il attaqua sa rivale Telmessos. Phaselis passa ensuite sous la domination des Rois Lagides d’Égypte jusqu’en 197 av.J.C, puis sous celle des Séleucides. En 190 av.J.C, elle repassa sous domination Rhodienne. Une fois libérée, elle rejoignit, vers 150 av.J.C, la Confédération Lycienne avant d’être conquise par des pirates Ciliciens. Puis elle fut rattachée à l’Empire Romain, lorsque ceux-ci se rendirent maître de l’Asie Mineure, grâce au commandant Manlius Servilius. Phaselis avait trois ports. Au milieu de la ville, on trouve une grand-rue. Dans sa partie méridionale se situe la porte d’Hadrien (117-138), commémorant la visite de l’Empereur en 129. Le long de cette rue on peut également trouver les ruines d’échoppes et d’endroits publiques, tels les thermes Romains, les agoras ou encore des théâtres de la même époque. La ville comportait également plusieurs aqueducs.
 
PHASIS  ou  Phase  En Grec : Phasis ou Φάσις en Géorgien : ფაზისი  Ce fut une cité située sur la côte orientale de la mer Noire, à l’embouchure de la rivière Phase (aujourd’hui Rioni) en Colchide, près de la moderne ville portuaire de Poti en Géorgie. Si la relation entre les noms de Phasis et Poti est attestée, l’étymologie est encore aujourd’hui une question qui amène un différend entre les scientifiques. “Phasis” est d’abord enregistrée dans la Théogonie d’Hésiode (vers 700 av.J.C) en tant que nom de la rivière, pas celui d’une ville. Celle-ci est citée dans la légende de Jason et les Argonautes lors de la recherche de la Toison d’Or. Selon Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 ou 63 av.J.C-23 ap.J.C), elle fut fondée par les colons Milésiens à la fin du VIIe ou début du VIe siècle av.J.C. (Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Phasis).
 
PHAVOS  Roi d’Arménie vers 580 av.J.C. Fils de Gornhag. Il eut un enfant Haig II qui lui succéda.
 
PHÈDRE  Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de Crête Minos, elle épousa le Roi le 10e Roi d’Athènes Thésée.
 
PHÈDRE  ou  Phaidra  Reine de Judée. Elle fut le 9e épouse du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna une fille Roxane.
 
PHEIDON  (En Grec : Φείδων) Roi d’Argos de 675 à ? av.J.C. Il est le plus connu des Tyrans d’Argos. C’était un Héraclide, il descendait de Téménos. Selon Aristote (Philosophe Grec, 384-322), il abusa de ses pouvoirs héréditaires et devint Tyran. On ne sait pourtant pratiquement rien de lui et même ses dates de règne sont très controversées. Ce qui est sûr c’est qu’il fut un personnage important. Sous son règne Argos attint le sommet de sa puissance. Il fit de l’Argolide, qu’il unifia, un État fort dont la cité fut la capitale. On lui attribue aussi la standardisation des poids et des mesures et d’avoir retiré à Élis (Capitale d’Élide) l’organisation des Jeux olympiques. (Voir Grèce, Argos, Pheidon).
 
PHELLES  ou  Pilles  Roi de Tyr de 897 à 896 ou 889 à 888 ou 879 av.J.C. Il succéda à son frère Astarymos qu’il avait assassiné. Il vécut 54 ans et ne régna que 8 mois, il fut tué par Ithobaal (ou Ethba’al ou Ethbaal ou Ittobaal), le Prêtre d’Astarté qui fonda une nouvelle dynastie.
 
PHÉNICIE  La Phénicie couvrait une région qui correspond au Liban moderne auquel il faut ajouter certaines portions de la Syrie et d’Israël actuels. La côte méditerranéenne, qui constituera la Phénicie classique, est une région longue et étroite (200 kilomètres sur 20 à 30 de largeur) adossée à la chaîne du Liban dont les chaînons rocheux se prolongent vers la mer en une série de promontoires encadrant de petites baies bien abritées et d’îles, condition géographique essentiellement favorable à l’installation de ports et au développement d’un peuple de marins. Les Phéniciens qui se désignaient eux-mêmes comme les Kinahu ou Cananéen, sont des Sémites qui s’établirent en pays de Canaan vers le XVIIIe siècle. Ils s’installèrent sur la côte, depuis le mont Carmel jusqu’à Ougarit et fondèrent de nombreux ports, Byblos, Tripoli, Sidon, Tyr. Délibérément orientés vers la mer, ils entrèrent en relation avec l’Égypte, dont ils subirent fortement l’influence, puis en devinrent peu à peu les vassaux. Trafiquant avec les Crétois et les Mycéniens, ils prirent la relève de ces derniers, ruinés par les Doriens. Dès que l’invasion des "Peuples de la mer" les affranchit de la tutelle Égyptienne, vers 1200, ils établirent de nombreux comptoirs et colonies sur le pourtour de la Méditerranée. Ils s’assurèrent sous l’égide de Tyr, une très grande prospérité, installés à Chypre au Xe siècle, ils se heurtèrent sur les côtes d’Asie mineure, aux Grecs, qui les évincèrent de Rhodes, ils cherchèrent alors en Méditerranée d’autres débouchés (Malte, Afrique, Sardaigne, côte Espagnoles, etc…). L’invention de l’alphabet et sa mise au point, facilitèrent partout leurs opérations commerciales. Il se trouvèrent ensuite menacés au Nord-est par l’invasion des Assyriens qui au VIIIe siècle entreprirent de soumettre le pays de Canaan. Les cités Phéniciennes furent dominées successivement par Babylone en 604, puis par les Perses en 539. Tyr, épuisées par des rébellions intérieures et par la domination de Carthage en Occident, céda à l’hégémonie de Sidon, cette dernière s’allia d’abord aux Perses contre les Grecs (Guerres Médiques), puis se retourna contre l’oppresseur. La conquête par Alexandre le Grand (336-323) en 332 marqua la disparition de l’entité Phénicienne. En raison de la pression de ses voisins et ses propres dissensions internes, le pouvoir Phénicien déclina peu à peu, non sans laisser une brillante héritière, Carthage. Livrés à l’anarchie lors des guerres hellénistiques, les Phéniciens furent incorporés en 64 av.J.C à l’Empire Romain. (Voir Syrie-Palestine, Phénicie).
 
PHÉRÉCLÈS  Archonte perpétuel d’Athènes de 863 à 844 av.J.C.
 
PHÈRES  ou  Pherae  ou  Pherai  ou  Phera  ou  Pherä  ou  Feres  (En Grec : Φεραί)  Cité-État de Thessalie (Grèce continentale). Selon la mythologie, Phérès, fils de Cretheus, fut le fondateur de Pherae (Phères) en Thessalie. La cité abrita Admète (ou Admetus, fils de Phérès et Roi de Phères) dont l’épouse, Alceste (Fille de Pélias, Roi d’Iolcos en Thessalie) fut sauvée de la mort par Héraclès (Fils de Zeus et d’une mortelle). Au IVe siècle av.J.C, ses Tyrans : Jason et Alexandre, prétendirent dominés la Thessalie. (Voir Grèce, Phères).
 
PHÉRORAS  Prince de Judée. Il fut le fils du procurateur de Judée Antipater I et de Cypros et le frère du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Une de ses fille (dont on ignore le nom) fut la 6e épouse de son frère Hérode. On ne connaît pas d’enfant de cette union.
 
PHILA  (En Grec : Φίλα)  Nom de 3 Reines de Macédoine.  PHILA  Reine de Macédoine. Elle fut Macédonienne originaire d’Élimée (ou Elimiotis). Elle épousa le Roi de Macédoine Perdiccas III puis à sa mort en 359 fut la première épouse du Roi de Macédoine Philippe II (359-336), elle décéda peu de temps après. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union  PHILA  I  Reine de Macédoine. Elle fut le fille du Régent de Macédoine Antipatros (ou Antipater). Elle épousa Cratère (Cratérus ou Kraterós), puis le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287) dont elle eut deux enfants : Antigonos II Gonatas (Roi 277-239) et Stratonice I qui épousa les Rois Séleucides Séleucos I (305-280) et Antiochos I (280-261). (Voir Grèce, Reines de Macédoine, Phila I).   PHILA  II  Reine de Macédoine. Fille du Roi Séleucide Séleucos I (305-280) et de la Reine Stratonice I, elle épousa le Roi de Macédoine Antigonos II Gonatas (277-239) vers 276. Son mariage scella une alliance entre les Séleucides et les Antigonides. Elle lui donna deux enfants : Halcyoneus (ou Alcyoneus ou Halkyoneus) qui fut un de ses Généraux, mais dont on ne sait rien. Il mourut autour de 261. Pour certains spécialistes il ne fut pas un fils de la Reine Phila II mais d’une concubine ?. Démétrios II l’Étolique (ou Demetrios Aitolikos, en Grec : Δημήτριος Β’ Αιτωλικός ou Δημήτριος ό Αiτωλικός), qui naquit vers 275 (on trouve aussi 278). Il succéda à son père de 239 à 229. Elle mourut en 240.
 
PHILADELPHIA  ou  Rabbath-Ammon  ou  Amman  ou  Rabbathammana  (En arabe : عمان `Ammân), C’est aujourd’hui la capitale de la Jordanie (Depuis 1921). À l’époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparait dans la Bible sous le nom de Rhabbat-Ammon. La cité se trouve dans une zone vallonnée au Nord-ouest de la Jordanie. La ville fut à l’origine bâtie sur sept collines, ce qui lui a valu le surnom de Rome du Moyen-Orient, mais elle s’étend maintenant sur 19 collines (Chacune connue sous le nom jabel ou "montagne"). Les principaux quartiers d’Amman tirent leurs noms des collines sur les pentes desquelles ils s’adossent. À travers l’histoire, Rabbath-Ammon a abrité plusieurs civilisations. Au XIIIe siècle av.J.C, la cité fut la capitale des Ammonites (Royaume d’Ammon). Elle fut ensuite envahie par les Assyriens, puis par les Perses Achéménides, puis les Macédoniens avec Alexandre le Grand (336-323). Le Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe, la renomma Philadelphia. La ville fit ensuite partie du royaume Nabatéen jusqu’en 106 ap.J.C où Philadelphia rentra sous la domination de l’Empire Romain. En 324 ap.J.C, le Christianisme devint la religion de l’Empire et Philadelphia le siège d’un évêché pendant le début de l’ère Byzantine. Une des églises de cette période peut d’ailleurs être visitée à la citadelle. (Voir Syrie Palestine, la Décapole, Philadelphia).
 
PHILAE  ou  Iat-Rek "La perle de l’Égypte" C’est une île de la première cataracte au Sud d’Assouan, sur laquelle fut érigé un ensemble de monuments consacrés presque tous à la Déesse Isis. Ces constructions furent "déménagées" et réédifiées, sous le patronage de l’UNESCO, sur l’île voisine plus élevées d’Agilkia (ou Aguilkya), la nouvelle Philae, inaugurée le 10 Mars 1980. C’était une petite île de 460 m de longueur sur 150 m de large. Le site ne fut construit que très tardivement. Le plus ancien édifice connu remonte au règne Nectanébo I (380-362, XXXe dynastie). Vers 370, il y fit construire un magnifique pavillon, à la pointe Sud de l’île. Le monument principal de l’île fut le temple d’Isis< qui occupait la partie centrale de l’île. Outre le temple d’Isis et le pavillon de Nectanébo I, sur l’île s’élevaient bien d’autres monuments : Le temple d’Horus (Harendotès), celui de l’Empereur Romain Auguste, celui de Maât-Hathor, deux nilomètres, un kiosque et une porte monumentale édifiée par l’Empereur Romain Hadrien (117-138) etc… La renommée de Philae fut très importante à l’époque Grecque, puis Romaine. Les pèlerins venaient de très loin en procession au temple d’Isis. (Voir Égypte, Philae).
 
PHILETAIROS  ou  Philétairos  ou  Philetaerus  ou  Philétaire  ou  Philhetairos  (En Grec : Φιλέταιρος) Dynaste de Pergame de 282 à 263 ou 281 à 263 av.J.C. Il fut le fondateur de la dynastie des Attalides. Il s’empara de Pergame en 282 et il fut nommé par Lysimaque Gouverneur de la ville, mais en plus Lysimaque lui confia la garde du trésor d’Alexandre (9.000 talents d’or) qui lui était revenu. Peu de temps après, Philetairos sentant qu’il était de moins en moins dans les faveurs de Lysimaque, conclut secrètement un accord avec Séleucos I Nikatôr (305-280). En échange de l’appui des Séleucides dans une campagne contre Lysimaque, il devait céder le trésor. Après la mort de Lysimaque à la bataille de Couropédion (février 281), Séleucos I réclame le trésor, mais Philetairos refusa et utilisa une partie de l’argent pour réparer les murs de sa ville et lever une armée. Il paya quand même une partie de sa dette et reconnu la suzeraineté des Séleucides. Ce fut un habile homme politique, il proclama l’indépendance de Pergame, mais sans prendre le titre de Roi. Il n’eut pas d’enfant et adopta un de ses neveux, Eumène I (ou Eumènès), fils de son frère Eumène, pour lui succéder. (Voir Asie Mineure, Royaume de Pergame, Philetairos).
 
PHILINNA  (En Grec : Φίλιννα)  Reine de Macédoine. Elle épousa vers 358/357, le Roi de Macédoine Philippe II (359-336). Elle fut originaire de Larissa en Thessalie. Elle lui donna un fils : Philippe III Arrhidée (ou Filippos Arridaios, en Grec : Φίλιππος Γ’ Αρριδαίος, Roi 323-317) qui naquit vers 357. Il était frappé d’une incapacité mentale qui l’écarta de la succession royale. Selon certains spécialistes son problème mental était du à un poison donné par Olympias. Cependant à la mort d’Alexandre le Grand, il fut proclamé Roi par la phalange Macédonienne réunie à Babylone, le fils posthume d’Alexandre le Grand et de Roxane, Alexandre IV Aigos ne naissant que deux mois plus tard.
 
PHILIPPE (En Grec : Φίλιππος)  Nom de 5 Rois de Macédoine.   PHILIPPE  I  Roi de Macédoine de 640 à 602 ou 621 à 588 av.J.C. Il fut le fils d’Argaeus I à qui il succéda. Hérodote confirme cette succession. En tant que Roi, Philippe I fut noté à la fois comme sage et courageux. Il résista à des invasions successives des Illyriens. Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) et d’autres chronographes s’accordent pour lui donner un règne de 33 ans. Toutefois, selon Justin, Philippe I mourut de mort prématurée, laissant la couronne à son fils Aéropos I encore au berceau. Il aurait été tué dans une bataille contre les Illyriens. Ces faits, selon certains spécialistes comme Paul Cloché, semble inexact ?. Philippe I prit pour épouse, Niconoé qui fut donc peut-être Régente.  PHILIPPE II  Roi de Macédoine de 359 à 336 av.J.C. Fils d’Amyntas III et de la Reine Eurydice. Il est Régent de son neveu, Amyntas IV qu’il finit par évincer, il rétablit l’ordre et l’autorité royale. Il consolida les frontières de la Macédoine, installa des colonies et fonda une puissante armée "La Phalange". Il profita des discordes des cités Grecques pour s’y trouver des allier et les battre les unes après les autres. En 338 il battit, Athènes et Thèbes à Chéronée et dicta sa loi en Grèce. II rassembla alors les cités Grecques vaincues dans la Ligue de Corinthe, dont il était le chef politique et militaire et proposa une expédition de tous les Hellènes contre les Perses, mais il mourut assassiné en 336 avant d’avoir pu réaliser son projet. Il épousa : En 360/359 Phila veuve de Perdiccas III, en 358 Audata d’Illyrie qui lui donna une fille Cynané, en 358/357 Philinna de Larissa (Thessalie) qui lui donna Philippe III Arrhidée, en 357 Olympias Princesse Molosse d’Épire qui lui donna deux enfants : Une fille,  Cléopâtre, née en 355, qui épousa son oncle le Roi d’Épire Alexandre I et un fils, Alexandre III le Grand. En 352 Philippe II épouse Nicesipolis de Phères (Thessalie) qui lui donna une fille, Thessalonice qui épousa le Roi de Macédoine Cassandre, puis le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272). En 343 il épouse Méda de Thrace et enfin en 337 Cléopâtre qui lui donna d’Europa. (Voir Grèce, Macédoine, Philippe II).  PHILIPPE  III  Arrhidée  ou  Arrhidaois  Roi de Macédoine et d’Égypte de 323 à 317, né vers 357. Fils de Philippe II et de la Reine Philinna, demi-frère d’Alexandre le Grand. Il fut assassiné sur l’ordre d’Olympias, mère d’Alexandre, alliée avec Polyperchon dans la régence depuis 319, qui fit reconnaître Alexandre IV Aigos, fils posthume d’Alexandre le Grand comme Roi. Il épousa Eurydice (ou Eurydika). (Voir Grèce, Macédoine, Philippe III Arrhidée).   PHILIPPE  IV  Roi de Macédoine 297 à 296 av.J.C. Il fut le fils de Cassandre et de Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké). Il succéda à son père à l’âge de 18 ans, en 297, mais il mourut quatre mois après son accession au trône. Sur son court règne, aucun autre détail n’est connu. Les deux autres fils de Cassandre, Antipatros I et Alexandre V arrivèrent alors sur le trône sous la régence de leur mère la Reine Thessalonice.   PHILIPPE  V  Roi de Macédoine de 221 à 179 av.J.C. Fils de Démétrios II L’Étolique et adopté par Antigonos III Dôson. Avec la Ligue Achéenne, Philippe V combattit avec succès les Étoliens de 219 à 217. En 215, il passa une alliance avec le Carthaginois Hannibal contre Rome ce qui déclencha la Première Guerre Macédonienne qui dura jusqu’en 205. En 201, la coalition entre Rome, Pergame et Rhodes, marqua le début de la Seconde Guerre Macédonienne (200-197). Philippe V s’empara de Chios en 201, puis en 200 attaqua Athènes. En 197, il fut vaincu par les Romains à la bataille de Cynocéphales. En 196, Rome proclama l’indépendance des Grecs. Il épousa Polycrateia (ou Polícratia) qui fut peut-être la mère de Persée à qui, après une brève période d’alliance avec Rome, il laissa le soin de poursuivre la lutte contre elle. Il eut d’autres enfants mais on n’a pas la certitude que Polycrateia soit la mère, car quelques spécialistes lui donnent une autre épouse dont on ne connait pas le nom. (Voir Grèce, Macédoine, Philippe V).

 

PHILIPPE  Nom de 2 Empereurs Romains.   PHILIPPE  I  l’Arabe  MARCUS  JULIUS  PHILIPPUS  (Né en 199 ap.J.C) Empereur Romain du 25-2-244 à 5-247, puis devint co-Empereur de 5-247 à 8-249 avec son fils. Préfet du prétoire, il fit massacrer Gordien III et prit sa place. il fit la paix avec les Perses, mais fut tué et remplacé par Decius. Il épousa Marcia Otacilia Sévèra.  Il eut un enfant Philippe II le Jeune.  PHILIPPE  II  le Jeune   MARCUS  JULIUS  SEVERUS  PHILIPPUS  (Né en 237 ap.J.C) Co-Empereur Romain de 5-247 à 8-249 Avec son père Philippe I l’Arabe, il fut exécuté.
 
PHILIPPE  Nom de 2 co-Rois de Syrie Séleucide.  PHILIPPE  I Épiphane Philadelphe 
"L’illustre, ami de son frère" (En Grec : Φίλιππος Α΄ Επιφανής Φιλάδελφος) Roi de Syrie Séleucide de 95 à 83 ou 94 à 83 av.J.C, fils d’Antiochos VIII Gryphos et de Cléopâtre Tryphaena. Il fut le frère jumeau d’Antiochos XI. Avec ce dernier en 95, il prit le titre de Roi de la branche dynastique Sud de la Syrie et l’aida dans la guerre contre leur cousin Antiochus X. À partir de 93 on trouvera des pièces de monnaies frappées par Philippe I, il semble qu’à cette époque il résidait à Alep, qu’il avait rebaptisé Beroia (ou Bérée ou Beroea). En 92, il prit Antioche avec son frère. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Philippe I).   PHILIPPE  II  Philoromaios  Barypous  "L’ami des Romains", "Pied Lourd" (En Grec : Φίλιππος Β’ Φιλορωμαίος Βαρύπους) Roi de Syrie Séleucide de 67/66 à 64 ou 69 à 64. Il fut le fils de Philippe I Épiphane Philadelphe, mais on ignore le nom de sa mère, qui serait né en 95. Il régna brièvement à Antioche comme Roi Client de Rome sous la protection de Pompée (106-48), en opposition à son cousin Antiochos XIII. Il fut déposé après la mort de ce dernier, mais il semble qu’il ait survécu car un Prince Séleucide nommé Philippe Barypous a ensuite été pressenti en 56 av.J.C (d’autres sources donnent 58) comme époux pour la Reine d’Égypte Bérénice IV. Cette union ne se fit pas du fait du Gouverneur de Syrie Aulius Gabinius qui fit, de plus, sans doute exécuter Philippe II. Selon certains spécialistes, il y aurait confusion entre Philippe I et Philippe II. Philippe II serait en fait Philippe I restauré après avoir été chassé en 83 par le Roi d’Arménie Tigrane II (95-54).
 
PHILISTIN  ou  Peleset  ou  Pilistou  Dans le texte Égyptien "Les peuples de la mer" comprenaient les Eqwesh, les Lukka (ou Luka), les Shekelesh, les Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou Sherden ou Shirdana ou Chardanes) et les Teresh. On retrouvera plus tard les Lukka, alliés des Hittites, lors de la bataille de Kadesh (ou Qadesh). À cette même bataille, les Shardanes, anciens pirates, étaient alliés aux Égyptiens. Une inscription du deuxième pylône de Médineh Habou précise "Parmi eux se trouvaient comme alliés les Peleset" Les Peleset sont très vraisemblablement les Philistins de la Bible. Il semble qu’une partie des Peuples de la mer se répartirent ainsi le long du littoral par tribus. Les Philistins sur la côte méridionale de la Palestine (à laquelle ils ont donné leur nom) à Gaza, Ashdod (ou Asdod), Ascalon (ou Ashkalon). Dans leur tentative de pénétration à l’intérieur du pays, les Philistins se heurtèrent aux Hébreux qui s’installaient alors en Terre promise. Dans un premier temps l’avantage fut aux Philistins qui remportèrent des victoires, mais le Roi  David (1010-970) réussit à arrêter définitivement leur avance. Les Philistins voyageaient sur des bateaux à proue et poupe en forme de tête d’oiseau. Les traits du visage, notamment la coiffure et le gros nez à bout rond que l’on retrouve sur un poids en forme de tête d’homme provenant d’Ougarit, pourraient indiquer une origine Égéenne. La civilisation des Philistins est essentiellement connue par leurs céramiques peintes, qui présente certaines affinités avec la céramique Mycénienne. C’est de ce constat que certains spécialistes ont étayé la théorie d’une origine Égéenne des Philistins, origine qui demeure fortement controversée. Dans les textes anciens les Philistins se sont dits venir de Kaptor (Keftiu) qui est localisée soit dans l’Égée : En Crète, soit dans 1’Asie Mineure: En Cilicie. (Voir Syrie-Palestine, Philistins).
 
PHILOPAPPOS  Caius Julius Antiochus Épiphane ou Gaius Julius  Petit-fils du dernier Roi de Commagène Antiochos IV Caius Julius Antiochos IV Épiphane (38-72). Il vécu en Grèce vers 80-115 ap.J.C. En 72 lorsque l’Empereur Vespasien destitua la dynastie, toute la famille s’exila en Grèce, mais rapidement retrouva une place parmi l’élite Grecque. Philopappos passa la majeure partie de sa vie à Athènes exerçant la fonction une fois de Chorège (Chargé d’organiser à ses frais un chœur et les figurants pour une représentation théâtrale dans le cadre d’une liturgie) et deux fois comme un Agonothètes (Juge d’instruction des jeux). En 109 l’Empereur Hadrien (117-138) le nomma Consul Suffect et entre 105-115, Philopappos fut nommé membre des Frères Arval (En latin : Fratres Arvales) qui étaient un corps de Prêtres dans la Rome antique qui offraient chaque année des sacrifices pour les Dieux afin de garantir de bonnes récoltes. Philopappos mourut vers 115. À sa mort, sa sœur Julia Balbilla, lui érigea un monument sur Musaios Hill, au Sud-ouest de l’Acropole d’Athènes.
 
PHIÔPS  Voir PÉPI II.
 
PHIOS  Voir PÉPI I.
 
PHOCÉE  Cité de Ionie d’Asie mineure fondée par des Athéniens et des habitants de la Phocide. Les Phocéens fondèrent Massila (Marseille) vers 600 av.J.C. Elle fut l’une des douze villes de la confédération Ionienne. Grâce à un port important sur la mer Égée elle s’enrichit par son commerce maritime. Le Roi Perse Cyrus, après avoir détruit la Lydie en 548, força les colonies Ioniennes à reconnaître son autorité. Il prit Phocée en 546 et les Phocéens se réfugièrent à Alalia (En Corse) et passèrent en Italie où ils bâtirent Elée. (Voir Asie Mineure, Ionie, Phocée).
 
PHOCIDE ou  Phôkís  ou  Fokídha  (En Grec : Φωκίς) Région de la Grèce au Nord du golfe de Corinthe, à l’ouest de la Béotie. La présence du temple de Delphes faisait de la Phocide un territoire sacré, mais non à l’abri des guerres, car les cités Grecques se disputaient la main mise sur l’oracle. La région tire peut-être son nom des phoques du golfe de Corinthe, aujourd’hui disparus de la région. Dans l’Antiquité, la Phocide, initialement peuplée de Pélasges, s’enrichit de diverses populations Grecques : Achéens, Ioniens, Doriens. Elle reçut beaucoup de visiteurs et prospéra grâce à la présence de l’oracle de Delphes. Neutre au début des Guerres Médiques (499-479), elle finit par rejoindre Athènes. Pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404) en revanche, ce fut une alliée de Sparte. Intégrée dans la Ligue de Corinthe, elle devint comme ses voisines un satellite de la Macédoine. Elle fut un temps au cœur des Guerres Sacrées, puis subit une invasion Celtique avant de rejoindre ensuite la Ligue Étolienne. En 146 av.J.C., elle devint un État satellite des Romains et perdit progressivement son autonomie pour être intégrée dans la province d’Achaïe. À partir du IIIe siècle ap.J.C., au moment où les invasions des Goths ravagèrent la région, commença la Christianisation qui gagna de plus en plus de terrain et fut complète au VIe siècle, au moment des invasions slaves.
 
PHOCION  Stratège et homme politique Athénien (402-318), bon général il fut toutefois partisan de la paix avec la Macédoine et de ce fait l’adversaire de Démosthène.
 
PHOKAS   Empereur Byzantin (de Constantinople) de 602 à 610 ap.J.C, il était soldat et fut porté au pouvoir par une sédition, mais il fut renversé par Héraclius I (610-641).
 
PHORBAS  Archonte perpétuel d’Athènes de 952 à 921 av.J.C.
 
PHRAATECES  Voir PHRAATÈS V.
 
PHRAATÈS   Roi d’Élymaïs de vers 90 à vers 110/115 ap.J.C.
 
PHRAATÈS   Nom de 5 Rois des Parthes Arsacides.  PHRAATÈS  I  ou   Arsace  IV  Roi des Parthes Arsacides de 176 ou 175 à 171 av.J.C. Fils de Phriapetius. Le long de son court règne va poursuivre l’expansion territoriale du royaume commencée sous le règne de son père. En 171, ayant réunit des troupes, il lança une grande campagne militaire. Celle-ci avait été prévue de longue date, mais Phraatès I et ses conseillers attendaient le moment opportun pour envahir les royaumes et les pays voisins. Il commença par soumettre une tribu de montagne dans l’Elbourz (ou Elburz ou Alborz ou Alburz, chaîne de montagnes dans le Nord de l’Iran), ainsi que les Simindiens, un peuple nomade vivant du Sud-est de la Parthie. (Voir Perse, Parthes, Phraatès I).   PHRAATÈS   II   ou   Arsace  VI  Roi des Parthes Arsacides de 138 à 128 ou 127 av.J.C. Fils de Mithridate I, il épousa Laodice VIII, fille du Roi Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-125). Il hérita très jeune du trône et affronta le Roi Séleucide Antiochos VII (138-129). Face à l’avancée des Séleucides, il demanda de l’aide aux Scythes (ou Saces) qui faisaient des incursions en Parthie, mais leurs renforts lui parvinrent trop tard. Il refusa donc de les payer. Les Scythes se livrèrent alors au pillage du territoire Parthe et il fut tué au cours d’une bataille contre eux. Après sa mort, le royaume Parthe traversa une période de trouble. (Voir Perse, Parthes, Phraatès II).  PHRAATÈS III  ou  Arsace  XII  Roi des Parthes Arsacides de 70 ou 69 à 57 av.J.C. Fils de Sanatrocès. Il régna durant les campagnes de Pompée en Asie Mineure avec lequel il scella d’abord une alliance, mais les intrigues de Pompée pour créer une ceinture d’Etats tampons entre les deux empires, finirent par détériorer les relations entre Parthes et Romains. Il passa alors alliance avec Mithridate VI du Pont et le Roi d’Arménie Tigrane II pour contrecarré les Romains. Il fut assassiné par ses fils Mithridate III et Orodès II. (Voir Perse, Parthes, Phraatès III).  PHRAATÈS  IV  ou  Arsace  XV  Roi des Parthes Arsacides de 38 à 2 av.J.C. Il prit le pouvoir en tuant son père Orodès II, ainsi que tous ses frères et leur famille. Il affronta plusieurs rébellions internes. En 36, il défit les Romains de Marc Antoine installés en Arménie et en Médie. Il semble que le royaume Parthe connut alors une certaine prospérité, comme en témoignent les nombreuses pièces de monnaie frappées sous son règne. En 30, pour fuir les Romains, il s’enfuit chez les Scythes, avec lesquels il revint pour reprendre son trône. Il épousa Thermusa, morte en 9 ap.J.C. Il eut quatre enfants, qu’il envoya (en 10 ou 9 av.J.C.) à Rome, ce qui fut un signe de confiance dans l’amitié avec les Romains, mais aussi un moyen de s’assurer que ses fils pourraient lui succéder sans opposition. Il fut assassiné par Thermusa qui mis sur le trône son propre fils Phraatès V. (Voir Perse, Parthes, Phraatès IVPHRAATÈS V  ou  Phraateces  ou  Phraatakes  ou  Arsace  XVI  Roi des Parthes Arsacides de 2 av.J.C à 4 ap.J.C. Fils de Phraatès IV et de Thermusa. Après l’assassinat de son père par sa mère, qui régna conjointement avec lui, il l’épousa. Le "sénat" Parthe leur reprocha cette alliance contraire aux mœurs Parthes et finit par les renverser pour les remplacer par son frère Orodès III. (Voir Perse, Parthes, Phraatès V).
 
PHRAORTÈS  I  ou  Fraortes  ou  Fravarti  ou  Fravartish  ou  Khshathrita  En Perse ancien : Fravartiš, en Mède : Frawartiš, en Élamite : Pirumartiš, en Babylonien : Parumartiš, en Grec : Frâda Φραόρτης, Roi des Mèdes de 675 ou 665 à 633 av.J.C, fils de Deioclès. Après avoir organisé la résistance contre l’Assyrie, Phraortès I dut subir la domination des Scythes, après la défaite que ceux-ci lui infligèrent en 653. Son fils Cyaxare, lui succéda. (Voir Perse, Les Mèdes, Phraortès)
 

PHRATAGOUNÈ  ou  Phratagone (En Grec : Φραταγούνη Phratagune) Reine Achéménide. Elle fut une des épouses et sa nièce de Darius I (522-486). Elle lui, donna deux enfants : Abrocomas (ou Abrocome ou Abrocomes ou Abrokomas ou Abrocomès, en Grec : Αβροκόμης Abrokómês, en Persan : ا بروکومس Abrukums) et Hypherantès (ou Hyperanthes, en Grec Υπεράνθης Hyperanthês).
 
PHRIAPETIUS  ou Arsace  III  ou  Phriapatius  ou  Priapatius  ou  Friapazio  ou  Priapatios  ou  Phriapatios  ou  Phriapites   En Persan : فریاپت   Roi des Parthes Arsacides de 191 à 176 ou 175 av.J.C. Il est à noter que certains spécialistes donnent Phriapetius comme le cousin d’Artaban I et d’autres comme son fils. Son nom est la transcription Grecque de Fryapati et signifie "Possédé par Frya". Frya était le nom d’un des ancêtres immortels de la tribu des Fryâna. Phriapetius sera le père de trois ou quatre Rois Parthes : Phraatès I, qui fut son successeur, Mithridate I et Artaban II et quelques spécialistes le donnent comme le père de Gotarzès I.
 
PHRYGIE  Région du Nord-ouest de l’Asie Mineure entre la mer Égée et le Pont-Euxin. Le peuple Phrygien s’y établit vers le XIIe siècle av.J.C. Les Phrygiens furent liés aux Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou Keschkesch ou Keske), ils devinrent très puissant après la chute de l’empire des Hittites. Ses Rois s’appelèrent tous Gordias ou Midas (v.800-695), il fortifièrent leur capitale Gordion, sur le fleuve Sakarya, mais ils durent faire face à l’invasion Cimmérienne vers 700 qui mit fin à leur royaume et la Phrygie devint dépendante de la Lydie, puis des Perses et suivit l’histoire de cette région. Les Phrygiens furent très attachés au culte de Cybèle, ils furent réputés comme joueurs de flûte. (Voir Asie Mineure, Phrygie).
 
PHTHIA   (En Grec : Φθια) Nom porté par diverses Reines à l’époque hellénistique.  PHTHIA  Reine d’Épire, fille de Menon IV de Pharsale. Elle épousa le Roi d’Épire Éacide (ou Eacides, 322-317) dont elle eut trois enfants : Deidameia qui épousa le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287 av.J.C), Pyrrhos I Roi d’Épire en 307 et Troas.  PHTHIA   Reine de Macédoine. Fille du Roi d’Épire Alexandre II et de la Reine Olympias. Elle épousa le Roi de Macédoine Démétrios II l’Étolique (239-229). Elle lui donna lui donna un fils Philippe V (Roi  221-179).   PHTHIA  Reine de Macédoine, elle épousa en 239 le Roi de Macédoine Antigonos III Dôson (229-221). Elle fut la fille du Roi d’Épire, Alexandre II (272-240) et d’Olympia II. On ne connait pas d’enfant de cette union (On trouve quelques fois que ce fut elle la mère de Philippe V ?). Elle est aussi quelques fois confondue avec Chryséis (ou Criséis ou Khrusêîs) autre épouse du Roi.
 
PHYIHIA  ou  Petepihou  ou  Petepihu   Princesse Égyptienne de la XVIIIe dynastie. Elle fut une des filles du Roi Thoutmôsis IV (1401/00-1390), mais on ignore le nom de sa mère. Sa sépulture d’origine n’est pas connue. Sa momie fut inhumée de nouveau au cours de la XXIe dynastie dans la nécropole de Sheikh Abd el-Gourna, avec les momies de plusieurs autres Princesses royales : Aménémopet (ou Imenemipet ou Amenemipet) et Tiâa (ou Tiya), qui sont probablement ses demi-sœurs; ses nièces Nebetâh (ou Nebetia) et Henouttaneb (ou Henutiunu) et des Princesses aux noms de : Tataou, Méritptah, Sithori et Ouiay. Sa momie portait une identification avec le titre de "Fille du Roi Menkhéperourê (Thoutmôsis IV)". Le tombeau a été découvert en 1857.
 
PHYLLIS  Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de Chersonèse: Sithon, elle épousa le 12e Roi d’Athènes, Démophon.
 
PIÂNKHARTY  Voir Pijearti.
 
PIÂNKH  Grand Prêtre d’Amon de Thèbes (Égypte) sous la XXIe dynastie de 1074 à 1070 av.J.C. (Voir Égypte).
 
PIÂNKHY  ou  Piye   Pharaon de la XXVe dynastie et Roi de Napata de 747 à 716 av.J.C. (Voir Égypte).
 
PICTE  Peuple de Gaule établit au Sud de la basse Loire (Poitiers). Les Romains eurent du mal à les soumettre. L’Empereur Constance I (305-306) fut tué lors d’une campagne contre eux en 306 ap.J.C, ce fut Constantin I (305-337) qui les asservit vers 330 ap.J.C.
 
PIETAS  Terme dans la Rome antique. L’ascension de Rome fut fondée sur la discipline et quelques humbles vertus paysannes "la piétas" qui fut en fait le sens du devoir.
 
PIJEARTI   ou   Piânkharty  ou  Piye-Arty  ou  Piye-Irty   Reine de Napata et d’Égypte de la XXVe dynastie. Elle épousa le Roi de Napata et Pharaon Tanoutamon (664-656). Elle est représentée sur la stèle de rêve avec lui. On lui connait les titres de : Sœur du Roi (snt-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt). Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle serait une fille de Chabaka. Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union.
 
PILISTOU   Voir PHILISTIN.
 
PILLIYA  ou  Pillija  Roi du Kizzuwatna de vers 1480 à vers 1450 av.J.C. Il ne put faire face au Mitanni de l’Empereur Parattarna (ou Barattarna v.1480-v.1450) qui finit par annexer la région. Pilliya passa alors alliance avec le Roi d’Alalah, Idrimi (v.1490-v.1450) ce qui ne changea pas la donne politique de la région celui-ci prêtant allégeance au Mitannien. Il changea d’allier et signa un accord de paix avec le Roi Hittite, Zidanta II (v.1465). À cette époque le Kizzuwatna s’étendait entre le Hatti et le Mitanni, les deux grandes puissances de la région qui se disputaient son territoire.
 
PIMAI  USERMARÊ   Voir PAMI.
 
PINARA  (En Lycien : Pilleñni, en Grec : τΠίναρα)  Cité de Lycie. Elle fut anciennement appelée par le nom d’Artymnesus ou Artymnesos. Ce fut une ville relativement importante au pied de la montagne aujourd’hui appelée Hiera Acra (Anciennement Cragus), non loin de la rive Ouest de la rivière Xanthos. Selon l’historien Byzantin Etienne de Byzance (VIe siècle ap.J.C), la ville était une colonie de Xanthos, initialement nommée Artymnesos, puis le nom fut transformé en Pinara, qui dans la langue Lycienne signifie “la colline ronde“, la ville se trouvant sur ce côté de la colline. Elle est située près du village de Miner, dans la province de Muğla, en Turquie. (Voir Asie Mineure, Lycie, Cités Lyciennes, Pinara).
 
PINDAROS  Tyran d’Éphèse au VIe siècle av.J.C.
 
PINEDJEM  Nom de 2 Grands Prêtres d’Amon de Thèbes et Pharaon.  PINEDJEM  I  Grand Prêtre d’Amon de Thèbes de 1070 à 1054 puis co-Pharaon sous la XXIe dynastie de 1054 à 1032 av.J.C.  PINEDJEM  II  Grand Prêtre d’Amon de Thèbes sous la XXIe dynastie de 990 à 969 av.J.C. (Voir Égypte).
 
PINNES  Roi Ardiéen d’Illyrie de 230 à 217 av.J.C. Il succéda à son père Agron. Il fut co-Roi avec sa belle-mère la Reine Teuta jusque vers 227, puis avec Démétrios de Phraros jusqu’en 219 et seul de 219 à 217. Il mourut à l’âge de 15 ans.
 

PI-RAMSÈS  ou  Per-Ramsès  ou  Aa-Nakhtu  "La maison des Ramsès"  Ce fut une ville de Basse-Égypte entre le Nil et le désert arabique. Le site exact est encore aujourd’hui sujet à plusieurs interprétations. On pense en général qu’il se situe plus précisément entre Tell el-Dabâ, Qantir et Khatana, sur la branche pélusiaque du Nil, sur les bases de l’ancienne Avaris la capitale des Hyksôs. Pour l’égyptologue Pierre Montet il s’agit du site de Tanis où il mit à jour entre 1929 et 1939 un temple d’Amon. La cité fut fondée par Ramsès II(1279-1213, XIXe dynastie). Cette région d’Avaris était le berceau des Ramessides, Séthi I (1294-1279) y avait fait construire un palais. Le site comprenait aussi un sanctuaire dédié au Dieu Seth, le Dieu dynastique. Ramsès II en fit sa capitale économique et politique, Thèbes ne se cantonnant plus qu’à un simple rôle religieux. En l’espace de quelques années, sous la direction de son architecte, May, il la dota d’éblouissants palais, temples et villas, bâtiments administratifs, quartiers d’artisan et casernes. Il choisit cet emplacement, dans le Delta oriental du Nil, dans le but de pouvoir accéder plus rapidement en Palestine en cas de rébellion des territoires soumis.  (Voir Égypte, Pi-Ramsès).
 
PIRIG-ME  ou  Pirigme  ou  Ugme  Roi de Lagash de 2119 à 2117 ou 2118 à 2117 ou 2118 à 2115 ou 2055 à 2053 av.J.C. Il fut le fils d’Our-Nin-Girsou à qui il succéda pour un règne très court dont on ne sait rien.
 
PISIDIE  La Pisidie (ou Pisidia, en Grec : Pisidia) fut une contrée d’Asie Mineure, actuellement la région des lacs, la province moderne d’Antalya en Turquie. Elle se situait au Nord de la Lycie et de la Paphlagonie, entre la Lycaonie au Nord-est, la Phrygie au Nord-ouest et la Cilicie à l’Est, ceci dit ses limites exactes sont mal définies. Elle renfermait l’Isaurie dans sa partie septentrionale. Le pays est morcelé en cuvettes où se sont formés les lacs de Burdur, d’Egridir (en Turc : Eğirdir Gölü) et de Kestel, la séparant des blocs montagneux. C’était un pays fertile et prospère qui permettait des cultures délicates comme le tabac, l’anis, les roses pour le parfum. Les villes principales furent : Antioche de Pisidie, Cremna, Etenna, Laodicea Combusta (Laodicée Katakekaumenê), Néapolis, Philomelium (ou Akşehir ou Eskişehir), Pisidia (ou Kiyakdede), Sagalassos, Selge (ou Selga), Termessos, Tyriacum. Les Pisidiens, réputés belliqueux et pillards, se maintiennent longtemps indépendants. (Voir Asie Mineure, Pisidie).
 
PISISTRATE  ou  Peisitratos  ou  Peisistratus  ou  Pisistratus  (En Grec : Πεισίστρατος, vers 600- † 527)  Tyran d’Athènes de 560 à 555, de 544 à 538 et de 534 à 527 av.J.C. Il fut le fils de Pisistratos (ou Hippocrate). Il se rendit maître de la cité en occupant par la ruse l’Acropole. Il avait monté un attentat simulé contre lui pour se faire attribuer des gardes du corps. En obtenant le soutien d’une grande quantité de la population pauvre ainsi que de la milice pour sa protection, il réussit à s’emparer de l’Acropole et il prit le pouvoir. Il fut le premier Tyran de la ville et le fondateur de la dynastie dite Pisistratides, dynastie qui ne lui survivra que dix-sept ans. Il épousa Coesyra (ou Cœsyra), fille de Mégaclès. Il eut deux enfants : Hippias et Hipparque qui lui succédèrent. (Voir Grèce, Athènes, Pisistrate).
 
PISISTRATE  ou  Peisitratos  ou  Peisistratus  ou  Pisistratus  (En Grec : Πεισίστρατος) Roi d’Orchomène d’Arcadie vers 425 av.J.C. Il fut Roi lors de la Guerre du Péloponnèse (431-404). Lors de son règne il fut l’objet d’une haine profonde de la part du parti oligarchique et il fut assassiné dans une assemblée du Sénat. Pour éviter de retrouver son corps, il fut coupé en morceaux et les parties furent dissimulées par les Sénateurs dans leurs robes. Tlésimaque (ou Tlesimachus), son fils, qui était sûrement de la conspiration, calma le peuple, qui était irrité de la disparition de leur Roi, par une histoire fantastique, comme quoi son père lui serait apparu sous une forme surhumaine après avoir quitté la terre.
 
PISISTRATIDES  Nom donné à la petite dynastie formée par les fils de Pisistrate (560-527), Hippias et Hipparque qui lui succédèrent.
 
PISISTRATOS  Nom de 2 Archontes annuels d’Athènes.  PISISTRATOS  Archonte annuel d’Athènes en 669 av.J.C.  PISISTRATOS Archonte annuel d’Athènes en 522 av.J.C. Il eut un enfant Pisistrate (Tyran d’Athènes 560-555).
 
PISSOUTHNÈS  ou  Pišišyaothna  († 415 av.J.C) Satrape dans l’Empire Perse Achéménides au cours du Ve siècle av.J.C. Vers 450, Pissouthnès, fidèle du Roi Artaxerxès I (465-424), fut nommé Satrape à Sardes, de Lydie et d’Ionie, successeur officiel du jeune Artaphernès. Il était connu comme un adversaire de la Confédération Athénienne (ou Ligue de Délos) en mer Egée. À ce titre, il soutint en 440 avec 700 mercenaires les Oligarques de Samos dans leur soulèvement contre la Ligue, mais il ne put résister au siège de l’île par l’Athénien Périclès car le Roi Perse refusa de lui envoyer une flotte Phénicienne, parce que ce dernier ne voulait pas que la paix entre la Perse et Athènes fut mise en péril. En 439, Après huit mois de conflit et l’envoi de 200 navires contre l’avis de Corinthe, les Samiens capitulèrent. Ils durent abattre leurs murs, livrer leur flotte et fournir des otages ainsi qu’une indemnité de guerre importante de 200 talents et la démocratie fut rétablie. Vers 430, Pissouthnès prit en charge avec succès le mouvement anti-démocratique en Asie Mineure à Colophon, ville qui fut récupéré pour la Perse. Il assista également au cours de la guerre d’Archidamos v.427 le mouvement oligarchique à Lesbos. Vers 420, Pissouthnès se rebella contre le Roi Darius II (423-404) soutenu par des mercenaires Grecs, dirigés par l’Athéniens Lycon. Le Grand Roi envoya Tissapherne contre lui. Ce dernier donna un pot de vin aux mercenaires de Pissouthnès pour qu’ils désertent et Pissouthnès fut capturé. Il fut condamné à mort et exécuté en 415. La satrapie de Lydie/Ionie fut alors récupérée par Tissapherne. Pissouthnès eut un fils illégitime nommé Amorgès, qui mena également autour de 413/412 en Carie une révolte contre le Roi Perse.
 
PITHANA  ou  Pittkhana  ou  Pythanas  Roi de Kussara (ou Kussar) vers 1850 ou vers 1800 av.J.C. Il prit la ville de Kanesh (ou Kaniš ou Neša ou Kültepe) et soumit son Roi, Warsama, fils d’Inar. Sous son impulsion va se déclarer en Anatolie un mouvement d’unification politique de nombreuses villes, y compris une grande partie de celles de la Cappadoce, qui furent pour beaucoup prises militairement et unifiées sous un commandement unique. Pithana établit un système archaïque, mais efficace, de vassalité, qui sera le terreau du futur Empire Hittite. Il fut le premier Roi du Moyen-Orient à prendre le titre de Grand Roi (Lugal gal). Finalement, Pithana, grâce à ses opérations militaires victorieuses étendit son influence à de nombreuses villes et villages d’Anatolie, au point que tous les membres de la future dynastie Hittite affirmeront des liens et des connexions avec la ville de Kussara. Une inscription au nom de Pithana a été retrouvée sur une tête de lance mise au jour dans le palais royal. Il semble avoir fait de Kanesh sa capitale. Il eut un enfant, Anitta qui lui succéda.
 
PITTACOS  ou  Pittagos  ou  Pittacus  (En Grec : Μυτιληναος de Πιττακς ou Πιττακς de Λέσβιος Tyran de Mytilène (Lesbos) de 595 à 585 av.J.C. Il fut le fils d’Hyrradios (ou Hyrradius). Selon certains spécialistes il naquit vers 651/650. Pittacos fut victorieux dans une bataille contre les Athéniens et leur Général Phrynon. La légende raconte que lorsque ceux-ci étaient sur le point d’attaquer la ville, Pittacos provoqua leur Général en duel, étant entendu que le résultat déciderait de l’issue de la guerre, et que de ce fait beaucoup de sang ne serait ainsi pas versé. Le défi fut accepté et Pittacos tua son ennemi avec une large épée. En conséquence de cette victoire, les Mytiléniens lui offrirent le plus grand honneur en lui donnant le pouvoir suprême. Après 10 ans de règne, il abdiqua volontairement. Il fut l’un des "Sept Sages" de la Grèce. (Voir Asie Mineure, Mytilène, Pittacos).
 
PITYOS  ou  Pitsounda  (En Grec : Pityos Pityos ou Pitiuses Pitiuses, en Latin : Pityus ou Pitiunt, en Géorgien : ბიჭვინთა Bichvinta ou Bitschwinta, en Abkhaze : Пицунда  Pizzunda ou Pizunda, en Russe : Пицунда Pizunda ou Pitsunda) Ce fut une cité située sur un promontoire sur la côte Nord de la mer Noire, en Abkhazie, à 25 km au Sud de Gagra (Rajon Gagra). La ville était entourée de forêts de pins, qui s’étendaient, en partie, jusqu’à la côte. Elle fut fondée par les colons Milésiens au Ve siècle av.J.C et portait à l’origine le nom de Pitiuses. &(Voir Asie Mineure, Colonie de Milet, Pityos).
 
PITYUS  Ville d’Abkhazie au bord de la mer Noireau, aujourd’hui Pitsounda (ou Pitsunda, en Géorgien :
ბიჭვინთა Bitchvinta, en Russe : Пицунда Pitsounda) à 56 km au Nord-ouest de Soukhoumi. Elle fut fondée au Ve siècle av.J.C. .
 
PIXODAROS  Roi de Carie Halicarnasse de 340 à 334 av.J.C, sous la suzeraineté des Rois Perses Achéménides. Fils d’Hécatomnos (ou Hécatomnus) et frère de Mausole et d’Artémise II. Il accéda au pouvoir en 340 en renversant sa sœur Ada avec l’aide du mercenaire Grec Mentor de Rhodes. Il tenta vers 339 de marier sa fille à Arrhidée, le deuxième fils du Roi de Macédoine Philippe II, mais son projet fut contrecarré par Alexandre le Grand (336-323). Fidèle allié des Perses, il fut à son tour chassé d’Halicarnasse en 334 par ce même Alexandre le Grand qui rétablit Ada sur le trône. Pixodaros mourut quelque temps plus tard. (Voir Asie Mineure, Halicarnasse, Pixodaros).
 
PIYASSILIS  ou  Piyashshili  ou  Sarri-Kušuh  ou  Sharri-Kushukh  Prince Hittite mort vers 1332, fils du Roi Souppilouliouma I (1355-1322). Après que Souppilouliouma I ait conclu un traité avec le prétendant au trône du Mitanni Shattiwaza (v.1350-v.1320), qui en avait été chassé, Piyassilis, mena une armée afin de le rétablir. D’après des sources Hittites, Piyassilis et Shattiwaza traversèrent l’Euphrate à Karkemish, marchèrent ensuite contre Irridu, en territoire Hourrite, qu’ils prirent ainsi que Harran. Puis il se dirigèrent vers l’Est en direction de la capitale Mitannienne Washshukanni qu’ils pillèrent et Shattiwaza fut rétablit sur son trône. Piyassilis reçut ensuite de son père le territoire d’Ashtata (Ouest de l’Euphrate) avec comme cité principale Karkemish (Qui appartenait au Mitanni) : "Et toutes les cités du pays de Karkemish, Mazuwati, Murmurik, Shipri, …..  Je les donne à mon fils’’’. (Extrait du traité entre Souppilouliouma et Shattiwaza). Puis son père le nomma Roi de Karkemish. Après la prise de Kadesh (ou Qadesh) par Souppilouliouma I, la population fut déportée et Piyassilis fut nommé gouverneur. Il tomba malade et mourut lors du règne de son frère Moursil II (1321-1295). À sa mort, une révolte éclata à Kadesh, après qu’elle eut été étouffée par Moursil II, le fils de Piyassilis en devint le Roi, nommé par son oncle.
 
PIYE  Voir PIÂNKHY.
 
PLAIES  D’ÉGYPTE  Voir à DIX PLAIES D’ÉGYPTE.
 
PLATÉES  ou  Platée  Ville de Béotie, elle fut l’alliée d’Athènes. Son territoire fut déclaré indépendant et sacré après la grande victoire des Grecs sur l’armée Perse, lors de la bataille qui s’y déroula en 479 av.J.C où les troupes furent commandées par le Spartiate, Pausanias. Mal située entre Athènes et Thèbes, Platées fut disputée entre les deux cités, elle fut rasée par les Thébains en 427. Les Spartiates la firent reconstruire en 381, mais les Thébains la rasèrent de nouveau en 373.
 
PLATON  ou  Plátôn  (En Grec : Πλάτων) Philosophe Grec qui naquit à Athènes en 427 et qui mourut en 346 av.J.C. Platon naquit sous l’archontat d’Aminias à Athènes dans le dème de Collytos, pendant la Guerre du Péloponnèse (431 à -404). Cependant la date exacte demeure incertaine, on trouve 427 ou 426. Il reçut l’éducation traditionnelle liée à sa situation sociale. Le détail du cursus qui lui est prêté, en particulier par Diogène Laërce (Poète et doxographe Grec, début du IIIe siècle ap.J.C), relève cependant d’une "illustration narrative des principales influences théoriques qui se seraient exercées sur Platon", ce qui revient à dire que la biographie du jeune Platon est une invention conçue pour correspondre à ses œuvres ultérieures. Ce fut un disciple de Socrate (Philosophe Grec, 469-399), dont la pensée s’inspira de ce dernier ainsi que d’Héraclite. Platon est généralement considéré comme l’un des premiers et des plus grands philosophes occidentaux. Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d’une grande richesse de style et contient, sur de  nombreux sujets, les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l’histoire de la philosophie occidentale. Ces thèses ont eu une immense postérité et sont encore discutées et défendues de nos jours. (Voir Dictionnaire, les grands auteurs, Platon).
 
PLATON  Roi Gréco-bactrien de vers 145 à vers 140 av.J.C et Régent en 166. Il régna pendant un court laps de temps dans le Sud de la Bactriane (ou Paropamisades, région de l’Hindū-Kūsh centrée sur Kaboul et Bagram) pendant la guerre civile. Avant cela il aurait été Régent en 166, surement lors d’une campagne d’Eucratide I. Le style des pièces de monnaie de Platon donne à penser qu’il était un parent, très probablement un frère d’Eucratide II et d’Hélioclès I. Sur ses pièces il est représenté comme un homme d’âge moyen. Certaines peuvent éventuellement être interprétées comme appartenant à l’ère du royaume Indo-Grec (Qui a commencé vers 180/175). Dans ce cas, Platon aurait pu régner dans cette dynastie vers 140. Cela correspond à la date donnée par Osmund Bopearachchi (Monnaies Gréco-Bactriennes et Indo-Grecques, catalogue, 1991), qui met Platon entre 145-140, ce qui expliquerait qu’aucune de ses pièces n’aient été trouvées dans les ruines d’Aï-Khanoum, une ville de Bactriane qui a été détruite après de longs combats sous le règne des Eucratides.
 
PLAUTIA  Urgulanilla  Princesse Romaine, elle fut la première épouse du futur Empereur Claude I (41-54), dont il divorça en 28 ap.J.C. Elle eut 2 enfants avec lui.
 
PLÉBÉIENS  Gens du peuple dans la Rome antique qui, vers 495 av.J.C contestèrent le pouvoir aux aristocrates (Les Praticiens) La lutte entre Plébéien et Praticiens domina la vie politique de Rome pendant plus de deux cents Ans. Cette lutte commença en 494 lorsque les Plébéiens s’organisèrent et disposèrent de leurs propres magistrats et elle se termina en 287 lorsque ces derniers obtinrent que les lois votées par eux ne soient plus soumises au Sénat.
 
PLEISTARCHOS  ou  Pleistarches  (En Grec : Πλείσταρχος) Co-Roi de Sparte de 480 à 458 ou 480 à 455 av.J.C. Il fut le fils de Léonidas I. Il hérita du trône à la mort de son père mais n’étant pas en âge de régner le frère de ce dernier, Cléombrotos (ou Cléombrote ou Kleómbrotos, en Grec : Κλεόμϐροτος), assura la régence. Il mourut à peine un an plus tard et ce fut son cousin Pausanias (Homme politique et Général Spartiate, † en 470 ou 467), fils de Cléombrotos, qui reprit la régence. En 479, sous les ordres de Pausanias, les Grecs regroupèrent 40.000 hommes à Platées où ils anéantirent l’armée Perse. Dans le même temps, les alliés achevèrent à la bataille du cap Mycale, les restes de la flotte Achéménide. Ce fut la fin des Guerres Médiques. Pausanias occupa ensuite Byzance, où il se conduisit en despote. Les Spartiates l’accusèrent de collusion avec les Perses et l’emmurèrent dans un temple de Sparte où il s’était réfugié. Pleistarchos reprit les rênes du pouvoir mais la date exacte n’est pas connue, certains spécialistes avancent bien avant cela dès 477 ?. Il eut deux enfants, mais pas de fils, ce fut donc Pleistoanax (ou Plistoanax) le fils de Pausanias, qui lui succéda.
 
PLEISTOANAX  ou  Plistoanax   (En  Grec : Πλειστοάναξ)  co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 458 à 446 ou 455 à 445, puis de 428 à 409 ou 426 à 409 av.J.C. Il fut le fils de Pausanias, le vainqueur de la bataille de Platées, et il succéda à Pleistarchos. Il envahit l’Attique en 446 mais il refusa de poursuivre l’offensive contre Athènes. Il fut accusé d’avoir reçu de l’argent pour se retirer et fut contraint d’abdiquer et exilé. Il retrouva le trône 19 ans plus tard, en 426 et conclut avec Athènes la paix de Nicias. Il eut un enfant Pausanias I qui lui succéda. (Voir Grèce, Sparte, Pleistoanax).
 
PLEURATOS  ou  Pleuratus  (En Grec : Πλευράτος)  Nom de 3 Rois d’Illyrie.  PLEURATOS  I  Roi Taulantien d’Illyrie de 356 à 335 av.J.C. Il succéda à Grabos. En 344 il combattit et fut battu par le Roi de Macédoine, Philippe II (359-336) lors d’une bataille féroce où d’ailleurs le Macédonien fut blessé. Ce dernier envahit donc l’État et dévasta la campagne. Il gagna de nombreuses villes et renvoya en Macédoine un important butin. Pleuratos I, dans un dernier effort, essaya de contrecarrer les avances de Philippe II en Illyrie, mais sans succès. Après ce conflit, l’État Illyrien se limita aux terres le long de la mer Adriatique. Cependant, Pleuratos I continua à gouverner avec une politique anti-Macédonienne jusqu’en 335. Il fut le père de Glaucias qui fut Roi en 317.   PLEURATOS  II  Roi Ardiéen d’Illyrie de vers 260 à vers 250 av.J.C. Il prit le contrôle des Illyriens Ardiéens. Il fut le fondateur de cette dynastie dite Ardiéenne qui contrôla une grande partie de l’Adriatique lors du siècle suivant. Beaucoup d’historiens avancent qu’il n’y eut pas d’interruption entre la dynastie fondée par Bardylis I et celle de Pleuratos II. Cependant Pleuratos fut un nom dynastique Illyrien porté par un certain nombre de monarques et de nobles Illyriens et donc rien n’est sûr. La théorie la plus acceptée est que Pleuratos II créa bel et bien sa propre dynastie. Il fut succédé par son fils Agron d’Illyrie.  PLEURATOS   III Roi Ardiéen d’Illyrie de 205 à 181 av.J.C. Il arriva sur le trône Ardiéen dans une époque troublée. Toutefois, il est prouvé qu’il peut avoir régné avec son père en tant que corégent avant 205. Il continua la politique pro-Romaine de Skerdelaidas encore plus résolument, tant et si bien que sa fidélité à Rome était réputé même dans d’autres État. Il réussit à repousser les frontières de son royaume dans le Sud lorsqu’il fut récompensé par les Romains par des terres prises à Philippe V (221-179) de Macédoine. Comme le précise Danièle Berranger-Auserve, sans rien faire il devint le plus grand des Rois d’Illyrie de son époque uniquement du fait de sa fidélité aux Romains. (Voir Grèce, Illyrie, Pleuratos III).
 
PLINE  l’Ancien (En Latin : Caius Plinius Secundus) Ce fut un important écrivain et naturaliste Romain, auteur d’une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle. Il naquit en 23 ap.J.C. à Novum Comum (l’actuelle Côme) dans le Nord de l’Italie et décéda en 79, à Stabies (Stabia en Latin), près de Pompéi, lors de l’éruption du Vésuve. Il adopta son neveu qui prit le nom de Caius Plinius Caecilius Secundus, Pline le Jeune, en 79. Son "Histoire naturelle", qui compte trente-sept volumes, est le seul ouvrage de Pline l’Ancien qui soit parvenu jusqu’à nous. Ce document a longtemps été la référence en matière de connaissances scientifiques et techniques. Pline a compilé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l’astronomie, l’anthropologie, la psychologie ou la métallurgie.
 
PLUTARQUE  ou  Ploútarkhos  (En Grec : Πλούταρχος ) Ce fut un philosophe, biographe et moraliste Grec qui naquit en 46 et mourut en 125 Ap.J.C. Il naquit à Chéronée, ville proche de Delphes en 46 ap.J.C et il mourut au même endroit vers 125. Les historiens sont très partagés sur la date exacte de sa mort on trouve entre 119 et 127. Encore aujourd’hui, les historiens ne possèdent que peu d’informations sur la vie du Philosophe, seuls la Souda (ou Suda, encyclopédie historique Grecque de la fin du IXe siècle ap.J.C, anciennement attribué à tort à un auteur appelé Suidas) et une note d’Eusèbe Pamphile de Césarée (ou Eusebius Pamphili, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) font référence à sa vie. Les témoignages les plus importants restent ceux que l’écrivain a laissé lui-même dans son œuvre. Plutarque appartenait à une famille aristocratique qui semble t-il était assez aisée, ce qui lui a permis de l’envoyer en 65 à l’école platonicienne d’Athènes où Ammonios d’Athènes (ou Ammonios le Péripatéticien, philosophe platonicien très savant, spécialiste d’Aristote, début du Ier siècle-v.85 ap.J.C) lui apprend les sciences et la philosophie. Plutarque aura été un auteur important et très productif de plusieurs traités de morale, de philosophie, de théologie, de politique et de biographies. C’est un moraliste et un observateur platonicien. Néanmoins, il est à la fois l’ennemi des stoïciens et des épicuriens (D’après l’article de Wikipédia : Plutarque). (Voir Dictionnaire, les grands auteurs, Plutarque).
 
PLUTARQUE d’Athènes    Philosophe Grec qui naquit en 350 et mourut en 430 ap.J.C. Il eut pour maître Nestorius le Hiérophante, Hiérophante à Éleusis de 355 à 380. Il devint vers 400 le fondateur et le premier Scolarque, recteur de l’école néo-platonicienne d’Athènes, qui se rattachait à l’Académie de Platon. Il écrivit des commentaires d’Aristote et de Platon. Il eut pour disciple Syrianos, qui lui succéda en 432 comme deuxième Scolarque de l’école d’Athènes. Il fut aussi le maître de Hiéroclès d’Alexandrie, qui sans doute fonda ou fut le premier Scolarque de l’école néo-platonicienne d’Alexandrie. Il enseigna brièvement Proclos, qui devint le troisième Scolarque en 438 et le tenait pour son "grand-père", tandis que Syrianos était son "père".
 
PNYTAGORAS  (En Grec : Πνυταγόρας) Roide Salamine de Chypre de 351 à 332 ou 351 à 331 av.J.C. Il monta sur le trône en 350 alors à la tête de l’insurrection Chypriote contre Artaxerxès III Okhos (358-338) après avoir renversé Évagoras II. En 343, le Roi Perse ordonna à Idrieos de mater la rébellion. Ce dernier et Évagoras II, débarquèrent à Chypre et mirent le siège devant Salamine. Mais ils échouèrent et Évagoras II dut abandonner définitivement Chypre. Pourtant, battu, Pnytagoras fut étonnamment confirmé dans ses fonctions par Artaxerxès III et Évagoras II pas rétablie. En Novembre 333, Alexandre le Grand (336-323) écrasa l’armée de Darius III Codoman (336-330) à Issos en Cilicie. Pnytagoras de Salamine et d’autres Rois de Chypre rencontrèrent à Sidon le Roi Macédonien et décidèrent de combattre à ses côtés pendant le siège de Tyr, en Janvier 332, siège qui dura pendant 7 mois. Après la conquête de la ville Alexandre laissa une large autonomie aux royaumes Chypriotes et donna à Pnytagoras la souveraineté sur Tamassos qui était la possession Cition (ou Kition). Il eut deux fils : Nitaphon et Nicocréon. 
 
POLÉMON  Dynastie qui régna sur le royaume du Pont. À la mort de Pharnace II (63-47), le fils de Mithridate VI, le royaume du Pont fut partagé par Rome. Une partie fut rattachée à la province Romaine de Bithynie et une autre attribuée sous Antoine (83-30) à une dynastie vassale de Rome, les Polémons (Royaume du Pont Polémoniaque).
 
POLÉMON  Nom de 2 Rois du Pont Polémoniaque.  POLÉMON  I  ou  Antonius Polémon  I  Eusébès  Roi du Pont Polémoniaque de 37 à 8 av.J.C et Roi de Sophène (Petite Arménie) de 33 à 30 av.J.C et Roi du Bosphore de 14 à 8 av.J.C. Il naquit en 60 av.J.C. Il fut le fils de Zénon Rhéteur de Laodicée du Lycos en Carie. Il fut un auxiliaire fidèle de la politique d’expansion Romaine menée par Marc Antoine en Asie Mineure. Il épousa vers 13 av.J.C, Pythodoris de Trallès, une petite-fille de Marc Antoine qui avait reconstitué partiellement pour lui le royaume du Pont, qui d’après son nom sera dénommé Pont Polémoniaque. Pythodoris  lui donna trois enfants : Un fils Corégent de sa mère, que certains spécialistes identifient à Antonius Polemo I Philopatôr, Artaxias III Zénon qui fut Roi d’Arménie (18-34/35) et Antonia Tryphaena qui épousa le Roi de Thrace Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens, 12-19) et lui donna 5 enfants dont Polémon II, successeur de Polémon I. (Voir Asie Mineure, Le Pont, Polémon I).  POLÉMON  II  ou  Caius Julius Polémon II  Roi du Pont Polémoniaque de 38 à 64 ap.J.C et Roi du Bosphore Cimmérien de 38 à 41. Il naquit en 10/15 et fut le fils d’Antonia Tryphaena et de Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens) de Thrace. Après le meurtre de son père, il fut élevé comme ses frères à Rome avec Caligula (37-41). Ce dernier, devenu Empereur, reconstitua pour lui le royaume du Pont Polémoniaque en 38 et, dans le but d’une unification, le nomma également Roi du Bosphore et de Colchide. Mais les habitants du Bosphore se rebellèrent, ne voulant pas d’un Roi étranger. Cela poussa en 41 l’Empereur Claude I (41-54), successeur de Caligula, à renoncer au projet de réunification. En compensation, il reçut de l’Empereur Claude (41-54) des domaines en Cilicie. En 48, il adopta la religion Juive sous l’influence de Julia Bérénice, veuve d’Hérode, Roi de Chalcis
(ou Qinnasrin), à qui il s’était marié. Lorsque le mariage avec Julia Bérénice fut dissous il quitta la religion Juive. En 64, l’Empereur Néron (54-68) supprima définitivement le royaume du Pont qui devint province Romaine et Polémon II se retira en Syrie. (Voir Asie Mineure, Le Pont, Polémon II).
 
POLYBE  ou  Polúbios (En Grec : Πολύbιος) Général, homme d’État, historien et théoricien politique, qui naquit vers 205 (La date exacte est débattue par les spécialistes) à Megalopolis en Arcadie, dans le Péloponnèse et qui mourut en 126 av.J.C d’une chute de cheval. Il fut sans doute le plus grand historien Grec de son temps. Issu d’une grande famille Arcadienne, il reçut une solide éducation militaire. Il passa sa jeunesse auprès de Philopoemen (ou Philopoímên ou Philopœmen, Homme politique et général grec, v.253-183) qui le forma dans l’art de la guerre. Dans le sillage de son père, Lycortas, Polybe fut un des meneurs de la Ligue Achéenne. Il s’efforça, de maintenir la neutralité des Achéens entre Rome et la Macédoine. En 167, 1000 otages furent envoyés à Rome, Polybe se trouvait parmi ces derniers. Il ne retrouva sa liberté que 17 ans plus tard. Pendant son séjour en Italie il eut tout le loisir de faire une étude approfondie de la politique et de l’état militaire des Romains, il livra, dans ses Histoires, la description des castra romana. Polybe voyagea en Afrique, en Espagne et en Gaule. Polybe termina sa carrière politico-militaire en 133, aux côtés de son ami Scipion Émilien en Espagne, au siège de Numance (ou Numentia, ville au Nord de l’Hispanie). Les dernières années de sa vie furent consacrées à la rédaction de son immense œuvre, une Histoire générale de son temps. Outre les Histoires Polybe écrivit une Éloge de Philopoemen, un Traité de tactique, un Traité sur les régions équatoriales et une Guerre de Numance, perdues. (Voir Dictionnaire, les grands auteurs, Polybe).
 
POLYCRATEIA  ou  Polícratia  (En Grec : Πολυκρατία) Reine de Macédoine, elle épousa le Roi de Macédoine Philippe V (221-179). Elle naquit en 228. Elle fut originaire d’Argos et avait épousé en premières noces Aratos le Jeune, fils d’Aratos de Sicyone (ou Aratus, 271–213). Lorsque son mari arriva à la cour de Macédoine, elle fut séduite par le jeune Roi Philippe V. Selon la majorité des spécialistes elle lui donna six enfants. Il faut toutefois signaler que quelques uns avancent que ce fut une deuxième épouse de Philippe V, au nom par ailleurs inconnu, qui lui donna cinq enfants, Polycrateia n’étant la mère que de Persée ? : Trois fils : Démétrios (En Grec : Δημήτριος) qui fut exécuté en 181/180 sur l’ordre de son père pour trahison ; Persée (En Grec : Περσέας) qui lui succéda de 179 à 168 et à qui, après cette brève période d’alliance avec Rome, il laissera le soin de poursuivre la lutte contre elle ; Philippe (En Grec : Φίλιππος) qui fut adopté par son frère Persée comme son fils. Même après la naissance du fils de ce dernier, Alexandre, Persée le traita comme son héritier au trône. Il était âgé de seulement 18 ans au moment de sa mort.  Trois filles : Laodice V (ou Laodicé ou Laodikê) qui épousa le Roi Séleucide Démétrios I Sôter (162-150) et qui lui donna deux fils qui furent Rois. Cette filiation est très contestée, cette Laodice V étant généralement comptée comme la sœur de Démétrios I ; Apama IV (En Grec : ‘Aπάμα) qui épousa le Roi de Bithynie Prusias II Cynegus (182-149) ; La troisième, dont le nom n’est pas connu, qui épousa un Roi de Thrace.
 
POLYCRATE  ou  Polycrates  ou  Polykrates  ou  Polycratès  (En Grec : Πολυκράτης)  co-Tyran de Samos avec ses frères Pantagnostos et Syloson II de 538 à 522 av.J.C. Il fut le fils d‘Æcès I. Samos connu sous son règne fastueux, une ère de prospérité économique et de grands travaux furent entrepris. Il imposa son hégémonie à l’archipel et fit de la ville le plus puissant État maritime de la mer Égée. Polycrate fut allié du Pharaon Amasis (570-526) et arriva à rester indépendant un moment face : Aux Perses, aux attaques des Spartiates et celles des Corinthiens. Mais son frère Syloson le trahit et l’île fut prise par les Perses. Polycrate mourut crucifié sur l’ordre du satrape Oroitès. (Voir Asie Mineure, Ionie, Samos, Polycrate).
 
POLYDECTES  ou   Polydoctes  (En Grec : Πολυδέκτης)  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 830 à vers 800 av.J.C. Il succéda à Prytanis mais on ne connait pas son lien de parenté avec ce dernier, certains avancent son fils ?. Selon le témoignage de Pausanias, durant son mandat, la paix régna à Sparte. Il fut succédé par le fils de Prytanis, Eunomos (ou Eunomus) ou selon les versions ce fut peut-être le sien.
 
POLYDORE  ou  Polydoros  (En Grec : Πολύδωρος) Co-Tyran de Phères en 370 av.J.C. Il prit le pouvoir juste après l’assassinat de son frère Jason, avec son troisième frère Polyphron en tant que co-Tyran. Une rumeur dit que Polydore fut impliqué dans l’assassiner de son frère. Dans la même année, au cours d’un voyage à Larissa il fut assassiné à son tour alors qu’il était endormi par Polyphron, qui régna seul. Polydore fut probablement le père d’Alexandre (369-359), qui pour se venger de lui un an plus tard assassina Polyphron.
 
POLYDORE  ou  Polydoros  (En Grec : Πολύδωρος)  co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 741 à v.665 ou v.700 à v.665 av.J.C. Il fut le fils d’Alcamène à qui il succéda. Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), sous son règne les Lacédémoniens fondèrent deux colonies, en Italie sur la côte Sud de la Calabre, à Locres et à Crotone. Toujours selon l’auteur, il mit fin à la Première Guerre de Messénie débutée sous son père. (Voir Grèce, Sparte, Polydore).
 
POLYDORE  ou  Polydoros  (En Grec : Πολύδωρος)  Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Il épousa Nyctéis, fille de Nyctée et eut deux enfants dont Labdacos qui lui succéda.
 
POLYNICE  Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils d’Œdipe, il épousa Argia I, fille du Roi d’Argos Adraste qui entreprit pour le remettre sur le trône, la guerre dite  "Des sept chefs". Il eut quatre enfants dont, Thersandros qui lui succéda mit sur le trône parles Epigones.
 
POLYPERCHON  ou  Polyspérkhôn  (En Grec : Πολυσπέρχων)  Régent de Macédoine de 319 à 317. Général Macédonien d’Alexandre le Grand. Il se distingue au combat et en 324 il ramena avec Cratère (ou Kraterós) les vétérans en Macédoine et devint rapidement un proche d’Antipatros (ou Antipater) à qui il succéda comme Régent de Macédoine en 319. Il rendit la liberté aux cités Grecques mais se retrouva rapidement face à l’animosité des Diadoques et plus particulièrement celle du fils d’Antipatros (ou Antipater), Cassandre. Ce dernier allié au Roi d’Égypte Ptolémée I, le chassa de Macédoine. Il se réfugia alors en Étolie où il se constitua une principauté de 316 à 301. Il opposa à Cassandre, Hercule, qu’il fît passer pour le fils d’Alexandre. En 309 il le fit empoisonner pour rentrer dans les bonnes grâces de Cassandre, mais il ne jouera plus aucun rôle important dans la politique de la Macédoine jusqu’à sa mort. (Voir Grèce, Macédoine, Polyperchon).
 
POLYPHRON  (En Grec : Πολύφρων) Co-Tyran de Phères de 370 à 369 av.J.C. Il prit le pouvoir juste après l’assassinat de son frère Jason, avec son troisième frère Polydore (ou Polydoros) en tant que co-Tyran. Dans la même année, au cours d’un voyage à Larissa il assassina Polydore alors qu’il était endormi et régna seul. Polydore fut probablement le père d’Alexandre (369-359), qui pour se venger de lui un an plus tard assassina Polyphron.
 
POLYXELOS  Tyran de Syracuse et de Géla de 476 à 466 av.J.C. Fils de Deinomenès.
 
POMPÉE  CNEIUS  POMPEIUS  MAGNUS  Général et homme d’État Romain (106-48 av.J.C). Après la mort de Sylla il obtint le gouvernement d’Espagne, de 77 à 71. Il fut consul en 70. Il procéda à une véritable réorganisation des provinces Romaines d’Asie et créa des états vassaux de Rome, la Galatie, la Cappadoce, l’Arménie. Il lui fallut compter avec Crassus et César (1er triumvirat en 60). César et Pompée ne tardèrent pas à s’affronter. Alors que César marchait sur Rome, Pompée s’enfuit poursuivit par César qui le battit à Pharsale en 48. Ayant trouvé refuge en Égypte, Pompée y fut assassiné par des hommes à la solde du Roi d’Égypte, Ptolémée.
 
POMPEIA  Plotina  Impératrice Romaine, elle fut l’épouse de l’Empereur Trajan (98-117).
 
PONT  Royaume (de 301 à 66 av.J.C) du Nord-est de l’Asie Mineure sur le Pont-Euxin (Mer Noire). Satrapie Perse sous Darius I, le Pont fit partie de l’empire d’Alexandre le Grand (336-323). Mithridate I Ktistès (301-266), profitant de l’affaiblissement des Séleucides proclama son indépendance en 302. Le royaume connu sa plus grande expansion sous Mithridate VI (120-63) qui résista longtemps à Rome. Après sa mort son fils Pharnace II fut Roi du Pont et du Bosphore Cimmérien, mais son royaume fut partagé ensuite par Rome, une partie fut rattachée à la province Romaine de Bithynie et une autre fut attribuée, sous Antoine, à une dynastie vassal de Rome, les Polémons.  (Voir Asie Mineure, Le Pont).
 
PONT EUXIN  Nom dans l’Antiquité de la Mer Noire. Les Grecs attirés par les richesses de ses côtes, poissons, blé, mines, y fondèrent très tôt des colonies. Les côtes furent ruinées à la fin du VIIIe siècle par les invasions Scythes. Lors de la seconde colonisation les comptoirs fournissaient les esclaves, le blé, les métaux précieux, ils y furent prospères jusqu’au IIIe siècle av.J.C.
 
POORAN DOKTON  TOURANDOKT  Voir BÛRÂNDÛKHT.
 
POPPAEA  Nom d’1 Impératrice et d’1 Princesse Romaines.  POPPAEA  Sabina   Impératrice Romaine.  Elle fut la 3e épouse en 62 ap.J.C de  l’Empereur Néron (54-68). Elle mourut en 65.  POPPAEA  Sabina   Princesse Romaine, elle fut l’épouse du futur Empereur Othon (69) dont elle divorça en 62 ap.J.C.
 
PÔRAN  Voir BÛRÂNDÛKHT.
 
PÔROS  ou  Pûru  ou  Porus  (En Sanskrit : पौरव) Roi de la tribu indo-européenne des Paurava au IVe siècle av.J.C. Son royaume se situait dans l’actuel Panjâb Pakistanais, entre les rivières Hydaspe (ou Hydaspes, aujourd’hui Jhelum ou Jhelam, un affluent de l’Indus) et Chenâb. En 327 av.J.C., Alexandre le Grand (336-323) poursuivit sa conquête vers la vallée de l’Indus, où règnaient des râja anciennement tributaires des Perses Achéménides. Après avoir soumis un certain nombre d’entre eux, il vainquit Pôros et son armée d’éléphants de guerre à la bataille de l’Hydaspe en Mai 326. Il laissa néanmoins Pôros en place, conquit par le courage et la noblesse de celui-ci, avec un territoire plus vaste qu’il possédait auparavant, continuant ainsi sa politique d’intégration des chefs locaux. Alexandre comprit également qu’il devait s’appuyer sur des alliés fidèles dans une région aux tribus turbulentes.

 

PORSENNA  Roi Étrusque de Chiusi (Toscane) vers 508 av.J.C. Il aurait tenté de rétablir sur le trône de Rome le Roi Tarquin, mais il fut arrêté sur le pont Sublicius par Horatius Coclès. Il eut un enfant Arruns.
 
POSTUMUS  MARCUS  CASSIANUS  LATINUS  Empereur des Gaules (Gaule, Espagne, Bretagne) de 260 à 269 ap.J.C, chargé par Gallien (253-268) de la défense du Rhin. Il se déclara Empereur Romain des Gaules. Il fut tué par ses soldats lors de la prise de Mayence. Il eut un enfant Postumus le Jeune.
 
POTI  Voir PHASIS.
 
POUDOUKHÉPA  ou  Poudouhepot  ou  Puduheba  ou  Puduhepa  Impératrice des Hittites, d’origine Hourrite. Elle épousa l’Empereur des Hittites Hattousili III (1264-1234). Elle eut de nombreux enfants, dont ses fils Tudhaliya IV qui succéda à Hattousili III et Nerikailli et ses filles Gussuliyawiya et Maâthor-Néferourê (Qui épousa le Pharaon Ramsès II). Son père, Bentepsharri, fut le Grand Prêtre de la divinité Ishtar de Lawazantiya au Kizzuwatna. Poudoukhépa prit la suite de son père et exerça la fonction de Prêtresse. On lui attribue les écrits des hymnes aux Déesses Lelwani et Arinna (Déesse soleil). Poudoukhépa occupa une position élevée tout au long du règne de son époux et sur une partie de celui de son fils et joua un rôle majeur à la cour. Elle mourut à l’âge d’environ quatre-vingt dix ans. (Voir Asie Mineure, Hittite, Nouvel Empire, Poudoukhépa).
 
POUMIATON  ou  Pumiathon  ou  Pumjaton  Roi de Cition de 361 à 312 ou 362 à 312. Il fut le fils de Melekkiatam (ou Melek-kiatam ou Milkjaton) à qui il succéda. Après la mort d’Alexandre le Grand (336-323) l’Empire qu’il avait créé fut divisé entre ses Généraux (ou Diadoques) et ses successeurs, qui immédiatement entrèrent en conflit entre eux pour le pouvoir. Ces conflits inévitablement associèrent les royaumes Chypriotes. Ils furent portés surtout sur deux souverains, Antigonos I Monophtalmos (306-301) en Syrie, secondé par son fils Démétrios I Poliorcète (294-287) et Ptolémée I Sôter d’Égypte. Les Rois Chypriotes se retrouvèrent dans une position nouvelle et difficile. Certains royaumes choisirent l’alliance avec Ptolémée I, d’autres se rangèrent du côté d’Antigonos I, Salamine fut alors la plus grande ville et royaume de Chypre, dont le Roi Nicocréon (ou Nicocreonte ou Nikokréon, 331-310) soutint fortement Ptolémée I. Selon Arrien (ou Lucius Flavius Arrianus Xénophon ou Arrien de Nicomédie, historien Grec et philosophe de l’époque Romaine, v.85-v.145) il eut l’appui de Pasikratis de Soles (ou Soloi), Nikoklis de Paphos (ou Baf) et Androclès d’Amathonte. D’autres Rois de Chypre comme : Praxippos de Lapithos (ou Lapethos) et Kyrenia (ou Kerynia ou Kerýneia), Poumiaton et Stasioikos de Marion, se rallièrent à Antigonos I. Afin d’écraser ceux-ci, Nicocréon mena des opérations militaires. Ptolémée I lui envoya en appui une armée commandée par les Généraux Lagides, Séleucos et Ménélas (ou Ménélaos). En 312, Ptolémée I s’empara de Cition. Il mit à mort Poumiaton et brûla les temples. La ville demeurera sous la domination Lagide jusqu’à la conquête Romaine de Chypre en 58 av.J.C.
 
POUNT  Région sur la mer Rouge entre l’Abyssinie et le Nord de l’Érythrée. Approchable par la terre pour les explorateurs Égyptiens, mais au-delà de vastes étendues montagneuses et desséchées et accessible par la mer, au prix de gros efforts logistiques aller et retour. La région fut très riche en encens. Les premières mentions connues de relations avec Pount datent de la Ve dynastie Égyptienne (XXVe siècle av.J.C).
 
PRATICIEN  Élite héréditaire dans la Rome antique. Au début le gouvernement de la république fut dominé par l’aristocratie et les membres du Sénat furent choisit parmi les Praticiens. Ces derniers luttèrent contre les gens du peuple "les Plébéiens" la lutte entre Plébéien et Praticiens domina la vie politique de Rome pendant plus de 200 Ans. Cette lutte commença en 494 av.J.C lorsque les Plébéiens s’organisèrent et disposèrent de leurs propres magistrats et elle se termina en 287.
 
PRAXITHEA  Nom de 2 Reines légendaires d’Athènes.  PRAXITHEA  I  Reine légendaire d’Athènes, fille d’Eridan, elle épousa le Roi le 4e Roi d’Athènes Erichthonios.  PRAXITHEA  II  Reine légendaire d’Athènes, fille de Phrasimos, elle épousa le Roi le 6e Roi d’Athènes Erechthée.
 
PRIAPATIOS  Voir PHRIAPETIUS.
 
PRIAROS  Voir  MALLOBEUDUS.
 
PRIÈNE  Ville de Ionie, avec un port près de l’embouchure du Méandre au pied du mont Mycale. Petit à petit, le fleuve combla le port de Priène qui perdit de son importance puis disparu. La ville antique se trouve aujourd’hui à proximité du village actuel de Gullubahce, à quinze kilomètres de la mer, soit environ neuf de plus que lors de sa création.  L’emplacement de la ville fut occupé dès le IIe millénaire et la cité fut vraisemblablement fondée les Ioniens au XIe siècle. Elle fut l’une des douze cités qui formèrent la confédération Ionienne avec : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Érythrée, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Samos, Téos. Priène ne joua pas un rôle politique important. La cité demeura longtemps une possession des Rois de Lydie, puis celle des Perses Achéménides qui la détruisirent totalement. Elle suivit ensuite l’histoire de l’Asie Mineure et en 136 elle passa sous domination Romaine.(Voir Asie Mineure, Ionie, Priène).
 
PRISCA  Impératrice Romaine, elle fut l’épouse du co-Empereur Dioclétien (284-305). Elle fut exécutée en 314 ap.J.C. Sa fille, Galéria Valéria (Exécutée en 314) épousa l’Empereur Galère que Dioclétien adopta.
 
PROBUS  MARCUS AURELIUS (Né en 232 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur en Orient de 06-276 à 05-9-276, puis Empereur Romain jusqu’à 09-282, il dut faire face à de multiples invasions Barbares. Les soldats se révoltèrent contre la rigueur qu’il imposait et le tuèrent.
 
PROCOPE   ou   Procopius  Empereur Romain usurpateur en Orient du 28-9-365 au 27-5-366 ap.J.C. Il fut exécuté. Il épousa Faustine, veuve de l’Empereur Constance II (337-361).
 
PROCLÈS  ou  Prokles  (En Grec : Προκλς)  Co-Roi de Sparte de 1104 à 1062 ou ? à vers 930 av.J.C. Fils d’Aristodème et Jumeau d’Eurystène, il fut le fondateur d’une des branches familiales qui régna sur Sparte, les Eurypontides (ou Proclides ou Branche de Proclès). Il épousa Lathria, 2e fille du Roi de Cléonoe Thersandros et il eut un enfant Soos qui lui succéda pour sa branche.
 
PROCLIDE  Nom donné à une des deux branches dynastiques qui régnèrent sur Sparte de vers 950 à 228 av.J.C, dont le Roi fondateur fut Proclès.
 
PROPONTIDE  Nom antique de la mer de Marmara.
 
PROTOTHYES  Voir PARTATUA.
 
PRUSA  ou  Pruse  ou  Brousse  (En Grec : Προύσα)  Ville de Bithynie, aujourd’hui Bursa, qui se situait sur le versant Nord-ouest des montagnes dominées par le Mont Uludağ dans le Sud de la région de Marmara.
 
PRUSIAS  ou  PROUSIAS  (En Grec : Χωλός Προυσίας)  Nom de 2 Rois de Bithynie.  PRUSIAS  I  Cholus  Roi de Bithynie de 230 à 182 ou 229 à 182 ou 228 à 185 ou 228 à 182 ou 228 à 181 av.J.C. Il fut le fils de Zélas à qui il succéda. Prusias I, afin d’étendre son influence, mena une guerre contre Byzance. Il accueillit le général Carthaginois Hannibal (247-183) après sa défaite face aux Romains, mais fut obligé de le livrer quelques temps après pour éviter les représailles de Rome. Pendant tout son règne, il redouta la Macédoine dont il épousa Apama III, fille de son Roi Démétrios II (239-229). À la suite du partage de l’Asie Mineure, au traité d’Apamée en 188, qui était très favorable à Pergame, Prusias estima avoir été lésé et ne cessa pas jusqu’à la fin de son règne d’harceler le royaume. Son fils Prusias II Cynegus lui succéda. (Voir Asie Mineure, Bithynie, Prusias I).  PRUSIAS  II  Cynegus   Roi de Bithynie de 185 à 149 ou 182 à 149 av.J.C. Il fut le fils de Prusias I à qui il succéda. Il épousa Apama IV la fille du Roi de Macédoine Philippe V (221-179) et de la Reine Polycrateia. Lorsque le fils de ce dernier, Persée (179-168), échoua dans sa lutte contre les Romains, Prusias II changea d’attitude et se rendit à Rome pour solliciter une alliance, mais s’y déshonora par sa bassesse. Il rentra sans succès à Nicomédie et reprit la guerre contre le royaume de Pergame allié des Romains. Son fils Nicomède II lui succéda après l’avoir assassiné et une de ses filles épousa le Roi de Thrace Caenes, Diegylis (v.150-141). Polybe (Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C) a tracé de Prusias II un portrait sans indulgence. (Voir Asie Mineure, Bithynie, Prusias II). 
 
PRYTANE  Dans la démocratie Athénienne, à partir de la révolution isonomique de Clisthène, les Prytanes issus des cinq-cents élus de la Boulê (Le Conseil), exercèrent auprès de la Boulê et de l’Ecclésia (L’assemblée des citoyens) un ensemble de rôles administratifs et religieux. Mais leur pouvoir fut limité. Ils assumèrent les missions d’organisation et d’encadrement du fonctionnement des institutions. Les prytanes résidèrent jour et nuit, accommodés, logés et nourris par la cité, dans un bâtiment contigu au Bouleutêrion : Le Prytanée.  Ils se trouvèrent ainsi en mesure d’entrer en séance à tout moment. Ce bâtiment public abrita aussi les citoyens que la cité souhaitait distinguer de ses honneurs, ainsi que ses invités illustres (Les Ambassadeurs par exemple).
 
PRYTANIS  Co-Roi du Bosphore Cimmérien en 310 ou 310/09 av.J.C. Il fut le second fils de Pairisadès. Il régna conjointement avec son frère Satyros II (311-310) et seul à la mort de ce dernier. À cette époque il continua la lutte contre leur autre frère Eumélos (ou Eumèle) pour le trône du Bosphore, mais il fut vaincu dans une bataille et bloqué dans un isthme près la mer d’Azov (ou Palus Méotide) et forcé de capituler. Aux termes de cette capitulation, il livra son armée et abdiqua. Cependant, de retour à Panticapée, il fit une nouvelle tentative pour recouvrer le pouvoir mais il fut de nouveau vaincu, il se réfugia alors à Cépes où il fut tué.
 
PRYTANIS  (En Grec : Πρύτανις)  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 860 à vers 830 av.J.C. Il fut le fils d’Euryphon à qui il succéda. Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) rapporte que, sous son règne et celui de son collègue Agiade, Léobotès (ou Labotas ou Léobatas, v.870-v.840) les lois de Lycurgue, oncle de Léobotès qui assurait la régence des Agiades, ce dernier étant trop jeune pour régner, furent apportées à Sparte, alors que pour Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), l’évènement n’eut lieu que sous le règne de son petit-fils Agésilas I. Il eut un fils mais ce ne fut pas lui qui lui succéda ce fut Polydectes.
  
PSAMMÉTIQUE  Tyran de Corinthe de la dynastie des Cypsélides de 587 à 583 ou 585/4 à 582/1. Il eut un règne très court et fut le dernier Tyran de Corinthe. Il fut le petit-fils de Cypsélos, il succéda à Périandre. Son nom n’était pas d’origine Grecque, il fut nommé ainsi parce que sa famille avait des liens étroits avec la famille royale Égyptienne. Nicolas de Damas (Historien et philosophe de langue Grecque, Ier s. av.J.C.) prétend que Psammétique aurait du avoir un successeur appelé Cypsélos II, mais hélas on ne le saura jamais. À peine quatre ans après son arrivée au pouvoir Psammétique fut renversé avec l’aide des Spartiates et un gouvernement oligarchique, que Jean-Claude Poursat qualifie de modéré, s’établit à Corinthe.
 
PSAMMÉTIQUE  Nom de 4 Pharaons.  PSAMMÉTIQUE  I  OUÂHIBRÊ  Roi de Saïs de 664 à 656, puis devint Pharaon de la XXVIe dynastie de 656 à 610 av.J.C.  PSAMMÉTIQUE  II  NÉFERIBRÊ  Pharaon de la XXVIe dynastie de 595 à 589 av.J.C. PSAMMÉTIQUE  III  ÂNKHKARÊ  Pharaon de la XXVIe dynastie de 526 à 525 av.J.C.  PSAMMÉTIQUE  IV  Voir AMYRTHÉE. (Voir Égypte).

 

PSAMMOUTHIS  OUSERRÊ  SETEPENPTAH  Pharaon de la XXIXe dynastie en 393 av.J.C. (Voir Égypte).

 

PSCHENT  Coiffure du Pharaon et de certains Dieux Égyptiens, composée d’une mitre blanche qui symbolisait le Sud de l’Égypte et d’une toque rouge, qui représentait le Nord. (Voir Égypte, Couronne).

 

PSOUSENNÈS  ou  Pasebakhaienniout  Nom de 2 Pharaons et d’1 Grand Prêtre d’Amon de Thèbes (Égypte).  PSOUSENNÈS  I  ÂAKHÉPERRÊ  Pharaon de la XXIe dynastie de 1039 à 991 av.J.C.  PSOUSENNÈS  II  TITKHÉPEROURÊ  Pharaon de la XXIe dynastie de 959 à 945 av.J.C.   PSOUSENNÈS  III  Grand Prêtre d’Amon de Thèbes sous la XXIe dynastie de 969 à 945 av.J.C. (Voir Égypte).

 

PTAH  Dieu Égyptien. Ptah "Celui qui ouvre" est le Dieu créateur, il est le protecteur des artistes et des artisans et le démiurge de Memphis où on le considérait comme le créateur du cosmos. Il aurait pensé le monde dans son cœur et puis l’aurait réalisé par le verbe. Il est l’une des premières Divinités de l’Égypte. Ses principaux lieux de culte étaient, Memphis, Abydos et Thèbes (Sous le nom de Ptah-Sokar), Pi-Ramsès et Abou Simbel en Nubie. (Voir Égypte, Ptah).
 
PTAHCHEPSÈS   Il fut Grand Prêtre de Ptah de Memphis pendant le règne de Shepseskaf (2472-2467, IVe dynastie). À ce titre il portait également le titre de chef des secrets de tous les travaux qu’il plaisait au Roi de faire. Ce fut une sorte d’architecte en chef, assistant son souverain et le vizir dans la réalisation des grands travaux du règne comme notamment l’édification de la tombe royale. Ses titres indiquent de nombreuses fonctions cléricales dans les différents sanctuaires de la région et de la capitale du royaume participant aux grandes cérémonies rituelles, accompagnant le Roi dans la grande barque Outesh-Netjerou qui transportait les Dieux lors des grandes fêtes du royaume, les pèlerinages officiels ou les cérémonies liées au couronnement et aux jubilés royaux. Le premier et le plus élevé était le plus grand chef (ou directeur) des artisans dans la double maison du grand château de Ptah. En tant que tel il fut très lié à la famille royale et procédait au couronnement du Roi. Il assura la direction du temple de Sokaris le Dieu des nécropoles et fut le gouverneur de tous les domaines du temple de Ptah. Il fut également un Prêtre de Rê sous sa forme d’Hor-em-akhet, c’est-à-dire d’Horus dans l’Horizon, dans les temples solaires des Rois Sahourê (2458-2446), Néferirkarê I Kakaï (2446-2438) et Niouserrê Ini (2430-2399). Dès son enfance, il fut élevé à la cour parmi les enfants royaux et épousa Khâmaât, une Princesse de sang royal. Ptahchepsès eut eu une vie d’une exceptionnelle longévité accompagnant les règnes de six Rois, accumulant au cours des ans les charges et les honneurs. Il est probable également qu’il ait conservé sa charge de Grand Prêtre pendant toute cette période. Il fut le premier grand pontife Memphite à bénéficier d’une tombe aussi développée et dont on ait retrouvé la trace et qui révèle l’existence d’une personnalité qui a accompagné plusieurs règnes assurant la transition entre la IVe et la Ve dynastie.
 
PTAHDJEDEF   ou   Dedefptah  ou  Thamphthis  Pharaon de la IVe dynastie de 2467 à 2465. (Voir Égypte).
 
PTOLÉMAÏS  Ville située en Haute-Égypte à environ 120 km en aval de Thèbes, sur l’emplacement de l’actuelle Menshiyeh. Elle fut, avec Naucratis et Alexandrie, l’une des trois cités Grecques de l’Égypte antique. Elle fut fondée par Ptolémée I (305-282) pour être la capitale de la Thébaïde, à la place de Thèbes, à l’emplacement d’un village indigène appelé Psoï. Elle reçut dès l’origine le statut de cité Grecque. Le culte de son fondateur fut encore attesté à l’époque Romaine. Pour la différencier d’autres agglomérations ayant reçu le nom de Ptolémaïs, elle était parfois désignée comme Ptolémaïs Hermiou. Comme Alexandrie, la cité fut divisée en tribus et en dèmes. Ses habitants semblent avoir joui des mêmes privilèges que les Alexandrins. Les fonctions de nomophylax et de thesmophylax y ont existé à l’époque Ptolémaïque, comme à Alexandrie. À l’époque Romaine, la cité avait un Conseil, une Assemblée populaire (Démos), un conseil exécutif de six Prytanes annuels (Koînon) et des tribunaux spécifiques. Le Sammelbuch 9016 (Papyrus Fouad Ier inv. 211) permet de mieux connaître les privilèges octroyés à la cité. Il s’agit de la copie d’un procès-verbal d’audience d’une affaire portée en 160 devant l’antarchiereus (Le fonctionnaire qui tient la place de l’archiereus). Les autorités locales de Coptos (Au Nord de Thèbes) et Ptolémaïs s’opposaient au sujet du privilège, reçu par Ptolémaïs de la part des Ptolémée, de désigner par décret les Prêtres du temple de Ptolémée I Sôter à Coptos et d’en percevoir les bénéfices. Le papyrus réunit trois documents : L’un émanant du préfet, les deux autres d’un idiologue, qui étaient des sentences rendues en faveur de ce droit et présentées comme précédents. La sentence de l’antarchiereus est perdue, du fait de la mutilation du texte, mais il est probable qu’elle était également favorable à Ptolémaïs. Dans la colonne II, le papyrus attribue à l’épistratège (Fonctionnaire Impérial) et non pas aux fonctionnaires locaux, le droit d’inspecter le mobilier et les offrandes du temple.
 
PTOLÉMAÏS   Voir ACRE.
 
PTOLÉMAÏS   Reine d’Égypte de la XXXe dynastie. Elle fut une des épouse du Pharaon Nectanébo I (380-362). Cette union est contestée entre les égyptologues. Pour Klaus Peter Kuhlmann elle fut la fille du Général Athénien Chabrias (Mort en 357). Pour certains spécialistes elle donna deux enfants à Nectanébo I : Djedhor (ou Tachos ou Téos) qui succéda à son père et Tchahapimou (ou Djahépimou) qui fut le père de Nectanébo II. Cette filiation n’est pas prouvée avec certitude.
 
PTOLÉMAÏS   (En Grec : Πτολεμαίς)  Reine de Macédoine, fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) et d’Eurydice I (fille d’Antipatros [ou Antipater]). Elle fut en 287 une des épouses du Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287). Il fut fiancé avec elle depuis 300/298, mais il ne l’épousa qu’en 287 lors de sa visite à sa mère à Milet. Elle mourut après 287. Elle lui donna un fils : Démétrios Kallos (“Le juste ou le Beau”)qui naquit vers 287 et qui fut Roi de Cyrène. Il épousa Olympias de Larissa, qui lui donna Antigonos III Dôson (Roi 229-221), puis il épousa Bérénice II fille du Roi de Cyrène Magas, celle-ci découvrant que Démétrios Kallos la trompait avec sa mère Apama II, le fit assassiner en 249/248. Bérénice II devint Reine d’Égypte (246-222), épouse de Ptolémée III Évergète I.
 
PTOLÉMÉE  (En Grec : Πτολεμαίος)  Nom de 15 Rois d’Égypte.  PTOLÉMÉE  I   Sôter  Roi d’Égypte de 305 à 282.   PTOLÉMÉE  II  Philadelphe   Roi d’Égypte de 282 à 246 av.J.C.  PTOLÉMÉE  III  Évergète I Roi d’Égypte de 246 à 222 av.J.C.  PTOLÉMÉE  IV   Philopator Roi d’Égypte de 222 à 204 av.J.C.  PTOLÉMÉE  V  Épiphane  Roi d’Égypte de 196 à 180 av.J.C.  PTOLÉMÉE  VI  Philométor  Roi d’Égypte de 176 à 170 et 168 à 145 av.J.C.  PTOLÉMÉE  VII  Néos Philopator   Roi d’Égypte de 145  à 144 av.J.C.   PTOLÉMÉE  VIII   Évergète  II  Triphon   Co-Roi d’Égypte de 170 à 168 avec son frère Ptolémée VI, puis devint Roi de Cyrénaïque de 168 à 145, puis devint Roi d’Égypte de 144 à 116 av.J.C.  PTOLÉMÉE   IX  Sôter II  Lathiros  Roi d’Égypte de 116 à 107 et 89 à 81 av.J.C.  PTOLÉMÉE   X  Alexandre  I   Roi d’Égypte de 107 à 88 av.J.C.  PTOLÉMÉE  XI   Alexandre  II   Roi d’Égypte en 80 av.J.C.  PTOLÉMÉE  XII  Néo Dionysos Philopator II  Philadelphe   Roi d’Égypte de 80 à 51 av.J.C.   PTOLÉMÉE  XIII  Philopator  Co-Roi d’Égypte de 51 à 47 av.J.C avec sa sœur et épouse Cléopâtre VII.  PTOLÉMÉE  XIV  Philopator  II  Co-Roi d’Égypte de 47 à 44 av.J.C avec sa sœur et épouse Cléopâtre VII.   PTOLÉMÉE  XV   César dit Césarion  Co-Roi d’Égypte de 36 à 30 av.J.C avec sa mère Cléopâtre VII.  (Voir Égypte, Les Ptolémée). 
 
PTOLÉMÉE  (En Grec : Πτολεμαίος)  Nom porté par divers Rois à l’époque hellénistique.  PTOLÉMÉE  I Alôros  Régent/Roi de Macédoine de 368 à 365 av.J.C. Fils d’Amyntas II. Il voulut prendre le trône d’Alexandre II, mais ce dernier passa alliance avec les Thébains et  Ptolémée I le fit assassiner pendant une fête. Perdiccas III, le frère d’Alexandre II était le prochain Roi légitime, mais il était très jeune et Ptolémée I fut nommé Régent. (Voir Grèce, Macédoine, Ptolémée I Alôros).  PTOLÉMÉE  Kéraunos  " La foudre";  (En Grec : Πτολεμαος Κεραυνός) Co-Roi de Thrace avec Arsinoé I et Roi de Macédoine de 281 à 279 av.J.C, fils du Roi d’Égypte Ptolémée I (305-283). Il quitta l’Égypte en 284, son père favorisant son demi-frère Ptolémée II et s’installa auprès du Roi de Macédoine Lysimaque, époux de sa sœur Arsinoé II Philadelphe. Il aida celle-ci à se débarrasser d’Agathoclès (ou Agatocle), l’héritier du trône. Il poussa le Roi de Syrie Séleucos I contre Lysimaque, qui fut vaincu et tué en 281 à la bataille de Couropédion. Il épousa alors sa sœur Arsinoé II Philadelphe et s’empara du trône de Macédoine. En 280, il fit assassiner les enfants qu’elle avait eu de Lysimaque. La même année il fit assassiner Séleucos I qui tentait de s’emparer de la Macédoine et dont l’armée venait de franchir l’Hellespont. Mais son règne fut bref car il fut tué en tentant de repousser une invasion Celte. (Voir Grèce, Macédoine, Ptolémée Kéraunos).  PTOLÉMÉE Roi d’Épire de 240 à 235/4 av.J.C. Fils d’Alexandre II d’Épire (272-240). Il naquit en 272 et succéda à son frère à une époque où Rome eut de plus en plus de prétention sur la région. Son royaume fut aussi une tentation pour le Roi de Macédoine Démétrios II l’Étolique qui désira s’en emparer en 235/234. Il ne régna que très peu de temps, après avoir mis sur une expédition militaire pour le sauver, au cours de laquelle il tomba malade, il mourut. Polyen (ou Polýainos ou Polyène, orateur et écrivain militaire Grec, mi IIe siècle ap.J.C) nous rapporte une histoire différente. Il déclare qu’il fut traîtreusement assassiné. La date exacte de son règne et de sa mort font, comme pour son frère, toujours objet de débats. Il fut succédé par sa nièce Deidamia. PTOLEMEE  I  ou  Ptolemaeus  (En Grec Πτολεμαίος) Satrape de Commagène de 201 à 163 puis Roi de 163 à 130 av.J.C. Il succéda à Xerxès. C’était un homme d’origine Arméniennede la dynastie Orontide. Ce sera le dernier Satrape (Gouverneur) de l’État de Commagène. Ptolémée servit comme un Satrape de Commagène entre 201 et 163. À cette date lorsque l’Empire Séleucide commença à se désintégrer, Ptolémée I se révolta et fit de la Commagène un royaume indépendant. Son fils Samès II Théosèbe Dicée (ou Samus ou Samos Theosebes Dikaios II, 130-109) lui succéda. (Voir Asie Mineure, Commagène, Ptolémée I).  PTOLÉMÉE  VIII  Évergète II  Physcon  Roi d’Égypte (145-116) et Roi de Cyrénaïque de 163 à 145 av.J.C.  PTOLÉMÉE  Apion   "Le maigre"   Roi de Cyrénaïque de 116 à 96 av.J.C. Fils du Roi d’Égypte Ptolémée VIII. Il légua la Cyrénaïque à Rome par testament, ce qui à sa mort la fit perdre définitivement à l’Égypte.  PTOLÉMÉE  de  Maurétanie  Roi de Numidie et Maurétanie de 24 à 40 ap.J.C. Fils de Juba II à qui il succéda et Cléopâtre VIII Sélène (Fille de Cléopâtre VII). Né en 1 av.J.C, il fut assassiné à Lyon en 40 ap.J.C par Caligula (37-41) jaloux de Ptolémée parce qu’il portait un manteau de pourpre, couleur impériale, pendant un spectacle de gladiateurs à Rome. À sa mort la Maurétanie devint province Romaine. Avec lui s’éteignit la lignée royale des Ptolémée. Il épousa Julia Urania qui lui donna une fille, Drusilla de Maurétanie la Jeune (38-79) qui épousa en secondes noces le Roi d’Emèse Sohaemus I Caius Julius (ou Sohaimos ou Sohémos, 54-73).  PTOLÉMÉE  de  Chypre  Roi de Chypre de 80 à 58 av.J.C, fils du Roi d’Égypte Ptolémée IX (116-81). Né probablement en 116. Envoyé à Cos en 103, il fut capturé au printemps 88 par le Roi du Pont Mithridate VI. Il fut renvoyé en Égypte en 80 et fut fait Roi de Chypre. Il se suicida au poison en 58, aucun mariage ou enfant n’est connu.  PTOLÉMÉE  Philadelphe  Roi de Phénicie, de Syrie et de Cilicie en 34 av.J.C. Fils de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII et de Marc Antoine. Il semble qu’il mourût (Tué ou de maladie ?) en 29 av.J.C car on perd sa trace à cette époque.
 
PTOLÉMÉE de Telmessos  ou  Nios  "Roi" de Telmessos en Lycie et de Macédoine. Il fut le fils de Lysimaque (322-281) et de sa troisième épouse Arsinoé II Philadelphe, fille de Ptolémée I Sôter (305-282). À la mort de Lysimaque sa mère se remaria avec son demi-frère Ptolémée Kéraunos "la foudre" (281-279). Celui-ci devint Roi de Macédoine et co-Roi de Thrace avec la fille de Lysimaque, Arsinoé I qui était Reine d’Égypte, épouse de Ptolémée II Philadelphe (282-246). En 280/279, Ptolémée Kéraunos décida alors de se débarrasser des fils de son épouse et sœur qu’elle avait eu de Lysimaque, afin de protéger son trône, mais Ptolémée de Telmessos échappa au massacre. Après la mort de Ptolémée Kéraunos, en tentant de repousser une invasion Celte en 279, Ptolémée de Telmessos tenta pendant deux ans d’occuper le trône de Macédoine que son père avait usurpé de 285 à 281 contre Sosthènes (279-277) qui s’était emparé du pouvoir. À la mort de Sosthènes en 277, il pensa être arrivé à ses fins mais il fut chassé du pays par par Antigonos II Gonatas (277-239). En 260, en guise de don, il reçut de son oncle Ptolémée II Philadelphe (282-246) la cité de Telmessos en Lycie dont il fut le "Roi" jusqu’à sa mort dont les circonstances et la date sont inconnues.
 
PUBLIA  Fluvia  Plautilla  Impératrice Romaine. Fille de Caius Fluvius Plautianus, elle fut l’épouse en 202 ap.J.C de l’Empereur Caracalla (211-217), elle fut assassinée en 211.
 
PUBLIUS  VENTIDIUS  BASSUS  Il fut est un général Romain, protégé de Jules César et lieutenant de Marc Antoine en Orient. Il fut natif de Picenum. Lui et sa mère furent capturés pendant la Guerre sociale et tous les deux comme prisonniers participèrent au triomphe de Gnaeus Pompeius Strabo à Rome. Il fut forcé de travailler comme muletier et gravit rapidement les échelons dans l’armée Romaine. Il participa à la Guerre des Gaules, sous les ordres de César, puis à la guerre contre Pompée. En 43 av.J.C, il fut consul suffect. Après l’invasion soudaine des Parthes en Syrie en 40 av.J.C, il fut envoyé par Marc Antoine avec plusieurs légions de vétérans de César pour repousser les envahisseurs. En trois batailles il parvint à battre les armées Parthes et à les repousser hors du territoire Romain, tuant trois officiers supérieurs Parthe. Pour ces victoires il eut droit à un triomphe.
 
PUDU-ILU  ou Pado’El  Roi d’Ammon de vers 720 à vers 680 ou vers 700 à 677 av.J.C. Il devint vassal des Empereurs d’Assyrie Sennachérib (705-681) et Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669). Son nom, qui invoque le nom du Dieu El, suggère que El était adoré à Ammon aux cotés d’autres divinités.
 
PUNIQUE  Nom donné aux 3 guerres qui opposèrent les villes de Rome et Carthage de 264 à 146 av.J.C.  La 1ère guerre Punique  de 264 à 241, est issue des ambitions de Carthage sur la Sicile. Ayant occupé Messine en 264, les Romains se heurtèrent aux Carthaginois, ils s’allièrent en 263 au Roi de Syracuse Hiéron II (275-215) et s’emparèrent en 262, d’Agrigente. La construction d’une flotte de guerre, leur permit de remporter la victoire navale de Myles en 260, puis ils écrasèrent une nouvelle fois la flotte Carthaginoise aux îles Égates en 243. Carthage dut payer un lourd tribut et abandonner la Sicile, les Égates et Lipari en 241.  La 2e guerre Punique de 218 à 202. Rome compléta sa domination maritime du bassin Méditerranéen par l’acquisition de la Corse et de la Sardaigne en 238 et 237. Carthage après avoir fait face à une crise économique et à la révolte de ses mercenaires de 241 à 237, s’employa, avec les Barcides, à reconstituer sa puissance en se créant un nouvel empire en Espagne, dont Rome inquiète fixa la limite à l’Ebre. La guerre devint inévitable avec la prise de Sagonte, par Hannibal en 219, ce dernier porta ses attaques en Italie, en passant par les Alpes, ses victoires foudroyantes provoquèrent la défection de plusieurs alliés de Rome et l’alliance du Roi de Macédoine Philippe V (221-179). Cependant Hannibal coupé de l’Espagne et bloqué en Italie du Sud, ne put empêcher la reprise par les Romains de Capoue en 211, puis Syracuse et Carthagène en 209, enfin la mort de son frère Hasdrubal, le priva définitivement de tout renfort. Rome prit possession de toute l’Espagne et attaqua Carthage en Afrique même, avec l’alliance en 204 du Roi Numide, Masinissa (206-148). Le rappel d’Hannibal à Carthage, ne put empêcher la défaite de Zama en 202 et le Romain Scipion imposa la paix à Carthage, enfin Rome exigea l’exil d’Hannibal en 195.  La 3e guerre Punique de 149 à 146. Rome en fait ne pouvait tolérer l’existence même de Carthage, qui avait failli causer sa ruine. Le prétexte de la 3e guerre Punique se trouva dans les attaques constantes du Roi de Numidie Masinissa (206-148) contre Carthage, obligeant celle-ci à s’armer et par conséquent à violer le traité de paix. Le siège de la ville fut confié à Scipion, Carthage succomba après une Héroïque défense, elle fut rasée et son territoire annexé.
 
PUPIEN  MARCUS  CLODIUS  PUPIENUS  (Né en 164 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur en Italie du 22-04-238 au 24-06-238 avec Balbin, puis devint avec lui co-Empereur du 24-06-238 au 23-07-238. Il fut assassiné. Il eut trois enfants.
 
PÛRANDOKHT  Voir BÛRÂNDÛKHT.
 
PURRHOS  Voir PYRRHOS.
 
PURUSHAPURA  “Cité de l’Homme”  Ville du Gandhara, aujourd’hui Peshawar, qui était aussi connue des Grecs sous le nom de Peukalaotis. C’est la capitale des tribus Pachtounes. La ville fut un centre important de culture de la civilisation du Gandhâra autant que de pèlerinage Bouddhiste jusqu’à ce que cette religion décline dans le monde Indien.
 
PUSARRUMAS  ou  PU-Sarruma  ou  PU-LUGAL-ma  ou  mPU-Sar(RU)-ma  ou  Hišmi-Šarruma  Roi de Kussara vers 1700 av.J.C dont on ne sait rien non plus. La conjecture sur son nom a été transmise par Emil Forrer et n’est pas communément admise. Pusarrumas serait le grand-père d’Hattousili I, le père d’un nommé Papahdilmah et le beau-père de Labarna I. On ne sait pratiquement rien de sa vie lors de cette période assez sombre du royaume. Sauf que son fils se retourna contre lui, de sorte que, pendant qu’il résidait dans la ville Shanahwitta (ou Sanahuita ou Sanahwitta ou Šanahwitta), il nomma son gendre Labarna I comme son successeur. Cependant, Papahdilmah avait encore des soutiens parmi la cour.
 
PUSHKALAVATITI  “La cité du lotus”  Ville du Gandhara, aujourd’hui Chārsadda, dans la vallée de Peshawar à 27 km de la ville. Elle est située au confluent des rivières Swât et Kâboul. Un endroit spécifique, qui est encore appelé Prang (de Prayāga), est considéré comme sacré et les habitants y viennent toujours y enterrer leurs morts. la partie la plus ancienne de la ville, dans la périphérie Nord, Bala Hisar fut fondée au VIe siècle av.J.C. Au IIe siècle ap.J.C, la rivière changea son cours et la ville fut inondée. Elle resta la capitale du Gandhâra du VIe siècle av.J.C au II siècle ap.J.C, lorsque la capitale fut déménagée à Peshawar.
 
PUZUR-ASSUR  ou  Puzzur-Assur  ou  Puzur-Ashur  ou  Puzur-Aššur  ou  Puzur-Achour  Nom de 2 Rois d’Assur et d’1 Empereurs d’Assyrie.  PUZUR-ASSUR  I  Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 2020 ou 2001 ou 2003 à 1975 ou vers 1970 à vers 1960 ou 1956 à 1937 av.J.c qui fut le premier souverain d’Assur à prendre un nom Akkadien. Il n’est connu que de la Liste Royale Assyrienne et des références dans des inscriptions de ses descendants, car aucune contemporaine à son règne ne nous est parvenue. Il est supposé avoir été le fondateur d’une dynastie locale. Il entreprit d’étendre son influence sur les territoires du Subartu (ou Soubartou ou Subartum, Haut-Djézireh, futur pays Hourrite), du Gutium (Royaume des Goutis) et le Nord de l’Akkad. Il aurait également construit de nombreux temples en Assyrie. Son fils lui succéda. Son fils Salim-Ahum lui succéda.  PUZUR-ASSUR   II  Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 1880 à 1873 ou vers 1850 à vers 1830 ou 1816 à 1809 av.J.C. Fils de Sargon I à qui il succéda, mais on sait peu de chose de ce souverain si ce n’est qu’il semble monter sur le trône à un âge avancé. Certains spécialistes pensent que son règne fut une époque de déclin pour l’Assyrie. Son fils Naram-Sin (ou Nara-Suen ou Narām-Sîn) lui succéda. PUZUR-ASSUR   III  "Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de 1522 à 1498 ou 1521 à 1498 ou 1521 à 1497 ou 1503 à 1479 ou 1502 à 1479 ou 1498 à 1475 av.J.C. Il fils d’Assur-Nirâri I. Il fut également le premier souverain Assyrien à apparaître dans l’histoire synchronistique, où il est décrit comme un contemporain de Burnaburiash I (1521-1502) de Babylone. Il aurait contesté la domination de celui-ci sur l’Akkad, mais aurait finalement signé un traité de paix avec lui qui délimitait les frontières des deux royaumes. Il est aussi attesté par des restes d’inscriptions sur un bâtiment qui furent mises au jour à Assur. Il reconstruit une partie du temple d’Ishtar dans la capitale et le Sud de la muraille de la ville. Il eut un enfant Enlil-Nasir I (1479-1466) qui lui succéda.
 
PUZUR-ILI  ou  Puzzur-Ili  Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur vers 2035 av.J.C.
 
PUZUR-INSHUSHINAK  ou  Puzzur-Inshushinak  ou  Kutik-Inshushinak  Roi d’Élam de la dynastie d’Awan de vers 2250 ou 2240 à vers 2210 av.J.C. Sous la domination des Akkadiens, il fut nommé vers 2230, par le Roi Akkadien Naram-Sin (2255-2218), gouverneur de Suse. Grâce lui, la ville devint la plus importante de l’Élam. Il aida Naram-Sin à défendre la région contre les Goutis. Puis il libéra la ville des Akkadiens à la mort de ce dernier. Sur sa lancée, il soumit les autres principautés de l’Élam. Il lança même des offensives en Mésopotamie. Il se proclama "Roi des Quatre Régions". Il rétablit la langue de son pays et créa une nouvelle écriture basée sur cette langue (Dite Élamite linéaire) qui ne lui survit pas. Mais son apogée ne dura pas longtemps, son œuvre fut éphémère, une incursion des Goutis en Élam mit fin à son règne. (Voir Perse, Élam, Puzur-Inshushinakinak).
 
PUZUR-ISHTAR  ou  Puzzur-Ishtar Roi de Mari de la dynastie Shakkanakku vers 2050 av.J.C.
 
PUZUR-MAMA  ou  Puzzur-Mama  ou  Puzer-Mama   Prince de Lagash vers 2200 av.J.C qui adopta le titre de Lougal. Puzer-Mama montre aucun lien de parenté avec les futurs Rois de la dynastie. Il prit le contrôle de Lagash pendant le règne du Roi d’Akkad, Sar-Kali-Sarri (ou Sarkalisarri, 2218-2195), lorsque celui-ci était entrain de régler des problèmes avec les Goutis. Comme le précise Douglas R.Frayne, On a retrouvé une inscription royale de Puzur-Mama, dans laquelle il reçoit les divers dons des Dieux : Le pouvoir par Ningirsu (ou Ningirsou), l’intelligence par Enki et la position par Inanna.
 
PUZUR-SIN  ou Puzzur-Sin  ou  Puzur-Sîn  “Empereur” d’Assyrie usurpateur du trône en 1706 av.J.C. Il fut le fils d’Assur-bel-shame. Il expulsa Asinum du trône et détruisit le palais Shamshi-Adad I. Il n’est connu que par une inscription dans laquelle lui est donné le titre de : “Ishshiaku le Dieu Assur fils d’Assur-bel-shame“. Bernard Newgrosh propose que ses successeurs ne furent que des fonctionnaires nommés chaque année et que plus tard le scribe fit une confusion et les prit pour des Rois ?. Lui succéda Assur-Dugul.
 
PUZUR-SIN  ou  Puzzur-Sin  ou  Puzur-Sîn  ou  Puzuršin  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2140 à 2123 ou 2137 à 2130 av.J.C. Il succéda à Hablum et fut suivi par Yarlaganda.
 

PUZUR-SU’ENU’EN  ou  Puzzur-Su’en  Roi de Kish de la IVe dynastie de 2400 à 2370 av.J.C. Il fonda la IVe dynastie de Kish. Fils de la Reine Ku-Bawa Selon la Liste royale Sumérienne, elle aurait été renversée par un Seigneur d’Akshak (ou Aksak ou Akashak, Mésopotamie du Nord), mais Puzur-Su’en, reprit le trône de Kish et le transmit à son fils Our-Zababa (ou Ur-Zababa, v.2370-2334) qui fonda la Ve dynastie.
 
PYGMALION  ou  Pumayyaton  ou  Pu’mayyaton  ou  Pumiatom  ou  Pummay  Roi de Tyr de 831 à 785 ou 820 à 774 av.J.C. Il fut le fils de Mattan I (ou Matan) à qui il succcéda et le frère d’Élissa (ou Didon) qui selon les sources Grecques et Romaine, fut la fondatrice et première Reine de Carthage. Dans la mythologie Grecque, Pygmalion fut le fils de Bélos Roi de Tyr. Pygmalion monta très jeune sur le trône après la mort de son père. Il assassina alors son beau-frère, le Grand Prêtre de Melqart Sicharbas (ou Acherbas ou Sychée ou Sikhabas, qui passait pour le plus riche des Phéniciens selon Virgile), pour s’emparer de ses richesses, ce qui provoqua l’exil de sa sœur. Celle-ci avec un groupe de citoyens fidèles à son époux disparu, s’enfuit secrètement à Chypre. Le Grand Prêtre d’Astarté consentit à les accompagner à condition que dans la future colonie à créer, le sacerdoce demeure héréditaire dans sa famille. 80 jeunes filles destinées à la prostitution sacrée furent également emmenées. Les fugitifs accostèrent directement sur le site où Élissa (ou Didon) fonda Carthage. Passé la légende, pendant le règne de Pygmalion, Tyr semble avoir déplacé le centre de son Empire commercial du Moyen-Orient à la Méditerranée, comme on peut en juger par la construction de nouvelles colonies. Pygmalion vécut 56 ans et il épousa Astarté.
 
PYLIA  Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de Mégare Pylas, elle épousa le 8e Roi d’Athènes Pandion II.
 
PYLÉMÈNE  ou  Pylæménés  ou  Pylaemenes  Roi de Lydie de ? à 1292. Il fut le dernier Roi de la dynastie des Atyades, il fut détrôné par Agron (1292-1219) fondateur de la dynastie des Héraclides. Il n’est pas donné par tous les spécialistes qui donnent pour dernier Roi de cette dynastie, Tantale II ou Lydos. Il est aussi donné comme Roi de la tribu Eneti de Paphlagonie ?.
 
PYLOS  ou  Pilos  ou  Navarin  (En Grec : Πύλος, en Italien : Navarin)  Ce fut une cité Mycénienne et une grande baie qui se situait sur la côte occidentale du Péloponnèse, dans le sud de la Grèce, en Messénie, à 4 km au Nord de la ville moderne du même nom.  L’ancienne Pylos se trouvait au Nord-ouest de la baie, tandis que la nouvelle Pylos est situé au le Sud-est. Elle est la capitale de la Province Pylia. Elle est parfois plus connue sous le nom de Navarin. Elle était située sur un promontoire (Koryphos) qui dominait la plaine, face à la mer et commandait l’entrée Nord de la baie. La baie voisine de Pylos et l’île de Sphactérie (ou Sphacteria ou Sphagia, nom moderne Sfaktiria), furent le théâtre d’une bataille où les soldats Athéniens, envoyés par le politicien Cléon, infligèrent, en 425, une sévère défaite à Sparte au cours de la Guerre du Péloponnèse. Les Athéniens capturèrent un certain nombre de soldats Spartiates qu’ils envoyèrent en otage à Athènes, ce qui contribua à l’acceptation de la paix de Nicias en 421 av.J.C. Dans la mythologie, Pylos fut le berceau supposé de son Roi Nestor. (Voir Grèce, Mycéniens, Pylos).
 
PYRRHOS  ou  Pyrrhus  ou  Purrhos  Nom de 2 Rois d’Épire.  PYRRHOS  I  Roi d’Épire de 307 à 302 et de 297 à 272, Roi de Macédoine en 287, en 277 et de 274 à 272 et Roi de Syracuse de 277 à 275 av.J.C. Fils d’Éacide, il est âgé de seulement onze ans lorsqu’il monta sur le trône. Il prit pour capitale Arta. En 289, il s’allia avec les Étoliens. Il profita de la maladie de Démétrios Poliorcète pour s’emparer d’une grande partie de la Macédoine jusqu’à Édesse, mais ce dernier l’en chassa. Il modernisa l’économie et l’armée et en 288 repartit à la conquête de la Macédoine. Allié avec la coalition de Séleucos I  Nikatôr, Ptolémée I et Lysimaque il détrôna Démétrios.  Les Tarentins lui demandèrent son aide, il débarqua au printemps 280, en Italie du Sud, avec une puissante armée de 25.000 hommes et affronta les légions Romaines. Il remporta la victoire sur les Romains, effrayés par ses éléphants, en 280 à Héraclée du Pont. Il échoua devant Capoue, puis il sortit vainqueur à Ausculum au prix de lourdes pertes. Il renonça alors à continuer la lutte contre Rome et se tourna en 278, vers la Sicile où il fut proclamé Roi de Syracuse en 277, mais il se heurta à une autre puissance, celle de Carthage. La révolte des Siciliens le força à rembarquer pour l’Italie où il fut vaincu par les Romains et du en 275 regagner l’Épire. En 272, il envahit le Péloponnèse, mais il mourut à Argos au cours d’un combat. Il épousa : Thessalonice (ou Thessalonica) fille du Roi de Macédoine Philippe II (359-336), puis Lanassa fille du Tyran et Roi de Syracuse Agathoclès (317-289), puis Bircenna (ou Bicenna ou Birkenna) fille de Roi d’Illyrie Bardylis II (v.295-290). Il eut quatre enfants, dont Olympias et Alexandre qui se marièrent entre eux et Nereis qui épousa le Roi de Syracuse Gélon II (240-216). (Voir Grèce, Épire, Pyrrhos I).  PYRRHOS  II  (En Grec : Πύρρος B’)  Roi d’Épire de 240 à 236 av.J.C. Fils d’Alexandre II d’Épire (272-240). Il naquit en 275 (ou 271) et à la mort de son père il fut associé au trône d’Épire avec son frère cadet Ptolémée sous la régence de leur mère Olympias II. À cette époque les jeunes Rois durent faire face aux menaces de la Ligue Étolienne sur l’Acarnanie occidentale Épirote. On ne connait pas le nom de l’épouse de Pyrrhos II mais elle lui donna deux filles : Néréis, qui naquit vers 250 et qui épousa vers 233 Gélon II (240-216), fils et successeur de de Hiéron II de Syracuse ; Deidameia (ou Deidameia II ou Déidamie, en Grec : Δηϊδάμεια, ou Laodamia, en Grec : Λαοδάμεια) qui mourut sans enfant en 232.
 
PYTHODORIS  II  ou  Pythadoris  Reine Sapéenne de Thrace. Elle fut l’épouse de son cousin le Roi Sapéen de Thrace Rhœmétalcès II (19-38 ap.J.C). Elle fut le fille d’Antonia Tryphaena et de Cotys XI (ou III des Sapéens,12-19). On ne sait pas s’il y eut des enfants de cette union.
 
PYTHODORIS  de Trallès  ou  Pythadoris  ou  Pythodorida  Philométôr  ou  Pantos  Pythodorida  (En Grec : Πυθοδωρίδα ou Πυθοδωρίς) Reine du Royaume du Pont Polémoniaque de 8 av.J.C à 38 ap.J.C ou 8 à 33. Elle fut la fille de l’Ethnarque Pythodoros de Trallès et d’Antonia de Smyrne, une fille illégitime de Marc Antoine (83-30). Elle naquit selon certains spécialistes vers 26 ou 24. Elle se maria en premières noces, vers 13 av.J.C, avec le Roi du Pont, Polémon I. Elle régna seule après sa mort en 8 av.J.C, sous le protectorat Romain. Elle fut la mère de deux fils : Antonius Polemo I Philopatôr que beaucoup de spécialistes donnent Corégent avec sa mère et qui fut également Prêtre de Laodicée du Lycos, dynaste d’Olba (ou Diokaisareia ou Diocaesarea, aujourd’hui Uzuncaburç en Cilicie) ; Artaxias III Zénon (Né en 13 av.J.C et mort en 34/35 ap.J.C), qui fut Roi d’Arménie (18-34/35). Une fille : Antonia Tryphaena, (Née en 10 av.J.C et morte en 55 ap.J.C.) Reine titulaire du Pont, qui épousa le Roi de Thrace, Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens, 12-19), et qui donna naissance à 5 enfants dont, en 10/15, à Polémon II (ou Caius Julius Polémon du Pont). Pythodoris épousa en second mariage le Roi de Cappadoce, Archélaos (36 av.J.C à 17 ap.J.C). Cette union politique entre deux de ses alliés, déplut à Rome qui plaça alors son royaume sous son administration directe. Elle fut une ami et une protectrice du géographe Strabon (v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C). (Voir Asie Mineure, le Pont, Pythodoris de Trallès).
 
PYTHAGORAS  Tyran d’Agrigente, mort en 510 av.J.C.
 
PYTHAGORAS  Tyran d’Éphèse au VIIe siècle av.J.C.

 

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