PAB Voir
PAP.
PABATMA Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie.
Elle fut la sœur et une des épouses du Pharaon et
Roi de Napata Kachta (760-747). Elle lui donna trois enfants :
Deux filles, Aménardis I que le Roi installa Divine Adoratrice d’Amon> à Thèbes
(v.740-720) et Peksater qui épousa son demi-frère Piânkhy et un fils :
Chabaka qui fut Roi (716-702).
PABILGAGI Roi d’Oumma vers 2475 av.J.C. Il serait le premier Roi “indigène” de la cité.
Son nom fut déchiffré sur une statuette consacrée au Dieu Enlil.
PACAHYA Voir PÉKAHIYA.
PACCIA Marciana (morte en 185 ap.J.C) Princesse Romaine, elle fut l’épouse en 175,
du futur Empereur Septime Sévère I (193-211).
PACORUS Roi de Médée vers 55 ap.J.C. Fils du Roi des Parthes Vononès II (50-51).
PACORUS ou Pakoros ou Pacoros
Nom de 2 Rois des Parthes Arsacides. PACORUS I Co-Roi des Parthes Arsacides
de vers 40 à 38 avec son père Orodès II (Arsace XIV ou Hyrodes,
57-38 ou 54-38). Profitant de la guerre civile Romaine, il mena deux campagnes contre
la Syrie Romaine et l’Asie Mineure. Il s’empara de Jérusalem, qui passa sous son
contrôle et imposa comme gouverneur un Roi juif à sa convenance. Cette avancée
Parthe effraya tant les Romains qu’ils craignirent un débarquement en Italie
même. Mais ses victoires furent de courte durée, il fut tué peu après le
9 juin 38 lors d’une attaque du camp Romain. PACORUS II ou
Arsace XXIV Roi des Parthes Arsacides de 78 à 105 ap.J.C. Frère de Vologèse I.
Il va d’abord régner sur le trône de Médie Atropatène de 54 à 78, alors que son frère cadet
Tiridate I devint Roi d’Arménie (53 et 54-58 et 62-73) et son autre frère
Vologèse I récupéra le trône Parthe. À la mort de celui-ci il entra en conflit avec son neveu
Vologèse II pour la succession et sortit vainqueur. Selon Dion Cassius (ou
Cassius Dio Cocceianus, historien Romain, v.155-v.235) Pacorus II aurait vendu
le royaume d’Osroène au Roi Abgar VII bar Ezad (109-116) et selon Ammianus Marcellinus
(Historien Romain, v.325-v.391) il agrandit le territoire parthe et fit construire les remparts de
Ctésiphon. (Voir Perse,
Parthes,
Pacorus II).
PADDATISHU ou Paddatišu ou Paddatisu Roi du Kizzuwatna de vers 1500
à vers 1480. Ce fut un allié des Hittites contre le Mitanni Hourrite. Pilliya lui succéda (Peut-être
son fils).
PADIASET I Souverains d’Athribis et d’Héliopolis
de 790 à vers 760 av.J.C. (Voir Égypte,
Royaumes locaux,
Athribis).
PADIBASTET Voir PÉTOUBASTIS.
PADIMENTI Roi de Lycopolis (Assiout) sous la
XXIIIe
dynastie de 747 à 715 av.J.C. (Voir
Égypte,
Royaumes locaux,
Padimenti I).
PADO’EL Voir PUDU-ILU.
PAHIR-ISHSHAN I Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de vers 1385 à 1375 av.J.C.
PAIRISADÈS ou Parisades ou Pairisades ou
Pairisádēs ou Parisádēs ou Bērisádēs Nom
de 5 Rois du Bosphore Cimmérien. PAIRISADÈS I (En
Grec : Παιρισάδης A’) Roi
du Bosphore Cimmérien de 349/8 à 311/10 ou 349 à 311 ou 348 à 311 av.J.C. Il fut le fils de Leucon I
à qui il succéda. Il prit le trône conjointement avec son frère Spartokos II (ou Spartakos) jusqu’en 344,
puis Pairisadès I seul. Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C) nous
dit que “Pairisadès I gouverna avec beaucoup de douceur et de modération et aurait même mérité
qu’on lui rendît les honneurs divins“. Selon Yulia Ustinova, Pairisadès I épousa Kamasarye,
une fille de Gorgippos (ou Gorgippus). Elle est connue par une dédicace aux Dieux Sanergès et
Astara retrouvée à Phanagoria. Elle lui donna plusieurs enfants, dont au moins quatre fils :
Satyros II, Gorgippos, Prytanis et Eumélos (ou Eumèle) qui se disputèrent la succession au trône.
PAIRISADÈS II (En
Grec : Παιρισάδης B’)
Roi du Bosphore Cimmérien de 284/3 à 245 ou 284 à 245 av.J.C.
Il fut peut-être le fils de Spartokos III à qui il succéda. À moins qu’il ne fut le Pairisadès,
évoqué par Diodore de Sicile, fils de Satyros II qui échappa au massacre d’Eumélos ?. On ne connait
pas la date exacte de sa mort. Il fut encore sur le trône en 250 car cette année là il fit l’offrande
d’une coupe à la ville de Délos. Les spécialistes sont assez unanimes pour dire qu’il mourut sans
doute peu après, vers 245, car ce fut un de ses fils qui reconnut par une lettre le droit d’asile
au sanctuaire de Cos (ou Kos) et la célébration en 242 des Asclépieia (Concours en l’honneur du
Dieu médecin Asclépios). Ses deux fils, Spartokos IV et Leucon II vont lui
succéder. PAIRISADÈS III (En
Grec : Παιρισάδης Y’)
Roi du Bosphore Cimmérien de vers 180 à vers 170 ou vers 180 à vers 150 av.J.C.
Kamasarye devint Reine après la mort de son père Spartokos V, elle épousa alors Pairisadès
III, qui selon les historiens peut être son frère ou demi-frère, où encore un
fils de Leucon II. À partir de cette période, les spécialistes ont émis
plusieurs hypothèses, parfois contradictoires concernant les derniers souverains
du royaume. Pour la majorité, comme Michael Ivanovitch Rostovtzeff, après la
mort de Pairisadès III, vers 170, Kamasarye régna conjointement avec leur fils
Pairisadès IV et ce jusque vers 160. PAIRISADÈS IV Philométor (En
Grec: Παιρισάδης Δ’)
Roi du Bosphore Cimmérien de vers 170 à vers 150 ou vers 150 à vers 125 av.J.C.
À partir de cette période, les spécialistes ont émis plusieurs hypothèses, parfois
contradictoires concernant les derniers souverains du royaume.
Pour les Premiers, et ils sont la minorité, la Reine Kamasarye décéda vers 160 et
son époux Pairisadès III garda le trône jusque vers 150 où il fut succédé par son fils
Pairisadès IV Philométor. Pour d’autres, comme Michael Ivanovitch Rostovtzeff, et ils
sont la majorité aujourd’hui, après la mort de Pairisadès III, vers 170, Kamasarye
régna conjointement avec leur fils Pairisadès IV et ce jusque vers 160. Ce serait
à ce moment que la Reine et son fils adoptèrent respectivement les noms de Philoteknos
“Qui aime ses enfants” et Philométor “Qui aime sa mère“, copiés sur
les noms courants à la cours du Roi Ptolémée VI (176-145) contemporain, avec lequel,
selon Gary Reger, ils entretinrent des rapports diplomatiques et commerciaux.
Vers 160, la Reine laissa le trône à son fils et se remaria avec un certain Argoats
(ou Argatou), considéré parfois comme un Prince Scythe et qui figure à ses côtes
avec son fils dans une inscription. PAIRISADÈS V (En Grec :
Παιρισάδης E’)
Roi du Bosphore Cimmérien de vers 140 à 107. À la mort de Pairisadès IV Philométor
la succession apparait toujours aussi confuse. Pour certains il est suivit directement
par Pairisadès V. D’autres, qui sont majoritaires, comme Hatto H.Schmitt, Ernst Vogt et
Michael Ivanovitch Rostovtzeff, insèrent un Roi du nom de Spartokos VI qui serait le fils
de Pairisadès IV Philométor, auquel succéda son fils, Pairisadès V. En 111/110, ne
pouvant résister aux attaques des Scythes menées par Saumacus (ou Saumakos), Pairisadès V
demanda de l’aide au Roi du Pont, Mithridate VI (123-63). De 110 à 107, celui-ci réussit
à mettre un terme au conflit. Cette réussite fut organisée par un des Généraux de Mithridate VI,
un certain Diophante (ou Diophantos), qui plus tôt fut envoyé en Chersonèse Taurique pour
aider les villes Grecques contre Palacus de Petite Scythie, mais il lui fallut donc pas
moins de quatre campagnes. Saumacus (ou Saumakos) vaincu, fut envoyé captif dans le royaume
du Pont. La reprise ne se fit pas sans heurts, Pairisadès V fut assassiné par des Scythes
(ou tué au cours d’une bataille, on trouve les deux versions ?).
PAKOROS Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 161 à 163 ap.J.C. Il fur
vassal des Parthes Arsacides.
PALA-ISHSHAN ou Pala-Ishan
Nom de 2 Rois d’Élam de la dynastie d’Eparti. PALA-ISHSHAN I
Roi d’Élam de vers 1835 à ?av.J.C. PALA-ISHSHAN II Roi d’Élam de
vers 1570 à vers 1545 av.J.C.
PALASH ou Valash ou Balash ou Balaxes ou
Vologèse Roi des Perses Sassanides de 484 à 488 ap.J.C. Frère de Pérôz I. Immédiatement
après sa prise de pouvoir, selon J. Le Stylite, récupéra un Empire ravagé par les
Huns, dont la population à fuyait les villes et dont le trésor était vide. Il
décida de reconduire les Hephthalites en dehors de la Perse. Avec cet objectif
en tête, il envoya un contingent armé sous le commandement d’un officier nommé
Sukra (ou Sufraii) détruire les Huns. Ceux-ci furent surpris et furent obligés
d’engager des négociations. Peu de temps après la
victoire sur les Huns, Palash conclu la paix avec les Arméniens.
(Voir Perse,
Sassanides,
Palash).
PALESTINE Voir
SYRIE-PALESTINE.
PALIK ou Babek ou Papag ou Pāpağ
ou Papak ou Babak Fils de Sassan.
Il fut à l’origine le dirigeant (210-v223) d’une petite ville appelée Kheir, mais il réussit, en 205
ap.J.C, à déposer Gocihr, le dernier Roi des Bazrangids (Vassal des
Parthes Arsacides) et se nomma lui-même comme le nouveau dirigeant. Il épousa Rodhagh, qui fut la fille
du Gouverneur de la province de Perse (Persis, Pārs). À la suite de la mort de
Palik, vers 210, ses deux fils Ardachêr I et l’aîné Châhpûhr (ou
Šāpūr) s’engagèrent dans une lutte pour le pouvoir qui fut gagnée par Ardachêr I
le fondateur de la dynastie Sassanide.
PALLAS Reine de Judée. Elle fut le 8e
épouse du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna
un fils Phasaël.
PALMYRE ou Tadmor Citée-État, capitale de la Palmyrène (Syrie)
Déjà mentionnée au IIIe millénaire. Palmyre fut une grande palmeraie à mi-chemin
entre l’Oronte et l’Euphrate, passage obligé du désert Syrien. Véritable oasis
au milieu de la steppe, la Palmyrène fut une vaste plaine fertile et riche en
sources, elle fut une étape de commerce caravanier entre la Syrie et la
Mésopotamie. Sa prospérité vint de l’ampleur des trafics des produits de l’Inde
et de l’extrême Orient, très prisés par les Romains. Dès le Ier siècle av.J.C la
ville prit une grande importance stratégique en raison de sa situation de ville
tampon entre l’empire Romain et les territoires sous domination Parthe. Ainsi à
l’époque des Empereurs Auguste ou Tibère (14-37), l’empire Romain noua ses
premières relations diplomatiques avec Palmyre. La ville fut alors rattachée à
l’empire et prit le nom de Portus Palmyra "Le port de Palmyre" dans les
documents officiels Romains. Elle fut incorporée à la province Romaine de Syrie
en 18 ap.J.C. Mille archers Palmyréniens prirent part au siège de Jérusalem. En
116, Trajan (98-117) créa les premières unités auxiliaires. La ville fut alors
une forme de république marchande dirigée par deux Archontes. Ce statut
particulier fut de nouveau renouvelé en 130 lors de la visite de l’Empereur
Hadrien (117-138) qui fit de Palmyre une ville libre, ce qui laissa au Sénat le
droit de fixer et collecter les impôts. La ville prit alors le nom de Hadriana
Palmyra et ses habitants se qualifient eux-mêmes "d’Hadrianapolitain".
Hadrien (117-138) fut reçu avec beaucoup d’égards par les habitants. Sa
popularité fut telle que les habitants le déifièrent. La dynastie des Sévère
(195-235) en partie d’origine Syrienne, fut favorable au développement de
Palmyre. En 217, Palmyre devint colonie Romaine sous le règne de l’Empereur
Caracalla (211-217), puis fut de nouveau détachée pour devenir un état vassal de
l’Empire, qui s’illustra par les conquêtes d’Odénath (v.250-267) et son épouse,
Zénobie. Cette dernière succédant à son époux sera renversée en 274 par Aurélien (269-275). Palmyre fut
détruite par les arabes en 634. (Voir
Syrie-Palestine,
Palmyre).
PALUS MEOTIS Non antique de la mer d’Azov.
PAMBA Roi de Kussara (ou Kussar). C’est le premier souverain du Hatti
dont on ait connaissance, qui aurait vécu au début du XXIIIe siècle (On trouve aussi vers 2160 ?).
Il n’apparait que dans un récit largement postérieur à son règne supposé, on ne sait pas
s’il a vraiment existé ou bien s’il est un personnage fictif. Son nom est mentionné dans
un récit de Naram-Sin d’Akkad (2255-2218) concernant une bataille contre une alliance
de 17 Rois, comprenant entre autres Pamba, Roi du Hatti et Zipani, Roi de Kanesh (ou
Kaniš ou Neša ou Kanish ou Kültepe). Ce texte est la plus ancienne mention connue du peuple Hatti.
PAMOUI III ou Pmui Roi d’Héracléopolis
de v.855-v.845 av.J.C, sous la
XXIIe dynastie. (Voir
Égypte,
Royaumes locaux,
Pamoui III).
PAMY ou Pimai Ousermaâtrê Setepenamon Roi de Tanis sous
la XXIIe
dynastie de 773 à 767 av.J.C. (Voir
Égypte).
PAMPHYLIE Région de l’Asie mineure entre la Lycie et la Cilicie. La Pamphylie était
constituée d’une plaine resserrée entre la mer et les montagnes du Taurus. Elle
subit l’invasion des Achéens dès le XIVe siècle av.J.C et demeura assez
hellénisée durant la domination des Perse. Ce fut ensuite une province Romaine,
parfois réunit à la Lycie à partir de 25 av.J.C.
(Voir
Asie Mineure,
La Pamphylie).
PANDION ou Pandíôn (En Grec : Πανδίων)
Nom de 2 Rois légendaires d’Athènes de la dynastie des Érechthides.
PANDION I 5e Roi légendaire d’Athènes de 1437 à 1397 av.J.C. Il fut le fils
d’Érichthonios à qui il succéda et de Praxithée. Il épousa Zeuxippe, la sœur de Praxithée.
Il eut quatre enfants, deux fils : Érechthée qui lui succéda et Boutès, ainsi que deux filles :
Philomèle et Procné. PANDION II 8e Roi légendaire d’Athènes de 1307 à 1282
av.J.C. Il fut le fils de Cécrops II et de Métiaduse. Chassé par son oncle Métion, il se réfugia à Mégare,
dont il devint le Roi. Il épousa Pylia, fille du Roi de Mégare Pylas.
Il eut plusieurs enfants avec Pylia, dont Égée qui lui succéda, Pallas, Nisos et Lycos.
PANEBENKEMET ou Panebenkemyt – pAnbn kmt) Prince Égyptien de la XXe dynastie. Il fut
le fils de Ramsès VI (1143-1136) et de la Reine Noubkhesed (ou Nubkhesbed ou Nubchesbed ou Nebouherkhesebed).
Nous ne savons pratiquement rien de sa vie.
PANÉHÉSY ou Panehsy Noble
Égyptien qui fut serviteur Grand Prêtre d’Aton dans le temple du
Dieu à Akhétaton (Tell-Amarna). Il portait le titre de
"Deuxième prophète du Seigneur des Deux-Terres". Il était
aussi le "Porteur des Sceaux de la Basse-Égypte". Ces
titres montrent le pouvoir et la puissance qu’il avait acquit au
cours de la Période d’Amarna. Sa maison a été retrouvée dans les
ruines de la ville. Elle était située dans le centre ville en
retrait de la route royale. Dans cette maison était représenté
un grand sanctuaire qui dépeignait Akhénaton, Néfertiti et la
Princesse Méritaton faisant des offrandes à Aton. Il se fit
construire un tombeau à Amarna (Tombe 6) contenant des scènes de
lui-même et sa famille et d’autres montrant la famille royale,
mais sa momie n’a jamais été identifiée. C’était à l’origine une tombe en
deux pièces, chacune des chambres avait 4 colonnes. Plus tard, son tombeau
fut transformé en un lieu de culte Copte.
PANIAS Voir CÉSARÉE de PHILIPPE.
PANNONIE Région au Nord-est de l’Adriatique, entre le Danube et la
Mésie, ce fut un pays très fertile, composé de populations très variées. Il fut conquit
par les Romains de 39 av.J.C à 95 ap.J.C. La Pannonie devint une province impériale
fortement romanisée. Elle joua un grand rôle dans l’histoire militaire Romaine
en raison de sa situation aux confins des pays Germaniques. Certains
Ostrogoths, ancien peuple Germanique, venu des bords de la mer d’Azov,
furent chassés vers le fleuve Dniestr par les Huns en 370 ap.J.C et s’établirent
en Pannonie en 380.
PANTAGNOSTOS Co-Tyran de Samos avec
ses frères Syloson II et Polycrates de 538 à 532 av.J.C. Fils d‘Æcès
I.
PANTICAPÉE ou Kertch En Latin : Panticapaeum, en Grec :
Παντικάπαιον,
Pantikápaion) est identifiée aujourd’hui à la ville de Kertch. Elle fut
une importante cité et port Grec en Chersonèse Taurique, sur la péninsule de Crimée. Elle était située
sur une colline, le mont Mithridate, sur le côté Ouest du Bosphore Cimmérien. Elle fut fondée a la fin
du VIIe ou début du VIe siècle av.J.C. Au cours des Ve et IVe siècles av.J.C, la ville devient la résidence
du premier Roi du Bosphore Cimmérien, de la dynastie des Archéanactides (ou Arkhéanaktides), puis ce fut
le règne de celle des Spartocides (Fondée par Spartokos I, 438-433). De ce fait la cité elle-même fut
parfois appelée Bosphore Grec. Son déclin économique va se situer entre le IVe et IIIe siècles
avant notre ère.(Voir
Asie Mineure,
Colonies de Milet,
Panticapée).
PAP ou Pab ou Bab ou Papas ou
Pape Roi d’Arménie de
370 à 374. Fils d’Arsace II. Il épousa Zarmandoukht (ou Zarmandukht) qui fut
co-Reine seule de 378 à
379 avec ses fils et il eut deux enfants, Arsace III qui lui succéda et
Valarsace (ou Valarchak) qui fut co-Roi avec son frère. Il fut le fils d’Arsace
II et de la Reine Pharantzem (ou Parandzem). Il succéda à son père. Il est connu pour
avoir empoisonné le Patriarche Nersès le Grand. Le Roi Perse
Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) lors de son invasion de l’Arménie, dès 368,
avait assiégé l’épouse d’Arsace II retranchée avec leur fils Pap et le trésor de
l’Arménie trésor dans la forteresse d’Artogerassa qui était défendue par une
troupe de Azatk (Classe de la noblesse Arménienne). (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Pap).
PAPHLAGONIE Région au Nord de l’Asie mineure, à l’Est du Halys, montagneuse et
très boisée. Elle était bornée au Sud par la Galatie. Elle avait pour capitale Amastris (Amasra)
et comme villes principales Gangra (oui Çankırı) et Sinope (ou Sinop).
La Paphlagonie est citée dans l’Iliade (II, 851–857). Selon Hérodote (Historien Grec,
v.484-v.425 – I, 28), la Paphlagonie est au VIe siècle av.J.C. sous la domination du Roi de Lydie Crésus
(562-546 ou 561-547 av.J.C). En 480 av.J.C., elle envoie un contingent, dirigé par un certain Dotos,
fils de Mégasidrès (VII, 57) au Roi Perse Xerxès I (486-465) pour son projet d’invasion de la Grèce
(Voir les Guerres Médiques). À cette occasion, Hérodote décrit la tenue des soldats Paphlagoniens :
Casques recouverts de tissus, petits boucliers, chaussures à mi-jambe, etc….
Après la mort d’Alexandre le Grand (336-323), la Paphlagonie devint un royaume, dont le dernier souverain
Pylémène II (ou Pylæménés), légua à sa mort, en 121 av.J.C., ses territoires au Roi du Pont Mithridate V Évergète (ou VI,
156-123 ou 120). Le pays devint dès lors un sujet de guerre entre les Rois du Pont et ceux de Bithynie.
Les Romains, vainqueurs du Roi du Pont Mithridate VI Eupator (Le Grand, 120-63),
la réduisirent en province Romaine, et la réunirent à la province du Pont en 63 av.J.C.
Elle en fut séparée et fit partie sous l’Empereur Dioclétien (284-305 ap.J.C) du diocèse du Pont.
La partie de la Paphlagonie qui confinait à la Bithynie s’appelait Timonitide. C’était le royaume de Gézatorix
(ou Gézotorix) (Strabon XII,III,41). De là nous savons que la Timonitide appartenait aux Galates puisque Polybe
(Général, homme d’État, historien et théoricien politique Grec, 205-126) écrit que Gézatorix était un Tétrarque
de Galatie.
PAQOR Voir FAQURI.
|
PARASMANES Voir Pharazman.
PARATTARNA ou Parrattarna ou Barattarna ou
P/Barat(t)ama Empereur Hourrite du Mitanni
vers 1510 à vers 1480 ou vers 1500 à vers 1470 ou vers 1480 à vers 1450 ou vers 1470 à vers 1450 av.J.C.
Il fut le deuxième fils de Kirta, cependant certains spécialistes le donne comme le
fils de Shuttarna I (ou Šuttarna, v.1490-v.1480). Le Mitanni commença à être puissant sous son règne.
Il est évoqué dans des textes comme suzerain des villes d’Alalah et de Nuzi (ou Nuzu).
Il eut un enfant Parshatatar qui lui succéda. Certains spécialistes pensent qu’il ne fait qu’un avec
ce dernier. (Voir
Asie Mineure, Mitanni,
Parattarna).
PARÊHEROUENEMEF ou Rêherounemef ou Prehirwenemef ou Paraherwenemef –
PA Ra Hr wnm.f "Rê est avec
son bras droit". Nom de deux Princes Égyptiens. PARÊHEROUENEMEF Il fut le 3e fils de
Ramsès II (1278-1213) et le 2e fils de la Reine Néfertari. Il naquit probablement avant que son père n’accède au trône,
probablement pendant la "corégence". Il ne fut jamais été Prince
héritier, il est probable qui décéda avant ses frères plus âgés. (Voir
Égypte,
Fils de Ramsès II,
Parêherouenemef).
PARÊHEROUENEMEF Il fut le fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji).
Cette filiation est incertaine. Lui et son frère Khâemouaset (ou Khaemwaset
ou Chaemwaset) sont cités comme “Fils aîné du Roi”, ce qui signifie probablement qu’ils sont les premiers-nés,
mais peut-être de mères différentes. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il est représenté dans le temple
funéraire de son père à Médinet Habou. Toujours selon ces égyptologues il fut enterré dans la tombe QV42 de la
vallée des Reines.
PARANDZEM ou Parantzem ou Paranjem ou Parandzem de Siounie Voir PHARANTZEM.
PARMÉNION Général Macédonien (vers 400-330).
Lieutenant des Rois de Macédoine : Philippe II (359-336), puis Alexandre le
Grand (336-323), il fut assassiné sur l’ordre de ce dernier, à la suite d’un
complot auquel son fils avait prit part.
PARMYS ou Parmida (En Persan :
پارمیس , en
Élamite : Uparmiya) Reine
des Perses Achéménides. Elle fut une petite-fille de Cyrus II (559-529),
fille de Bardiya. Elle épousa le Roi des Perses Achéménides Darius I
(522-486) et lui donna un fils, Ariomardos.
PAROPAMISADES ou Paropamisadae ou Paropamisus Région de la
Bactriane antique du Hindu-Kuch, dans la région orientale de l’Afghanistan. Le
territoire est situé sur les villes de Kaboul et de Charikar, autour d’où les
villes antiques de Kapisa et de Begram ont été identifiées. Un de ses Rois
Soubhouti donna une de ses filles en mariage à Alexandre le Grand (336-323).
PARSHATATAR ou Parsashatar ou Paršatar ou
Parsatatar ou Parsa(ta)tar
Empereur du Mitanni vers 1460 à vers 1440 ou vers 1450 à vers 1440 ou vers 1470 à vers
1450 av.J.C. Il fut le fils de Parattarna à qui il succéda. Certains spécialistes pensent
qu’il ne fait qu’un avec ce dernier ?. Ce fut
vraiment avec lui que commença l’expansion du Mitanni. Dans sa volonté de
conquête du Sud il entra inévitablement en conflit avec les Égyptiens, maître de
la Syrie/Palestine à cette période. Il eut un enfant Shaushtatar qui lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Mitanni,
Parshatatar).
PARSUMASH ou Parsua
Royaume sous les Premiers Rois des Perses Achéménides (Cyrus I,
Cambyse I). Les Perses Achéménides entrèrent en Iran en même temps que les Mèdes
à la fin du deuxième millénaire. Ils s’établirent au IXe siècle dans le pays de
Parsumash (ou Parsua), au Sud et au Sud-Ouest du lac d’Ourmia puis se
déplacèrent vers le Sud-est pour occuper les montagnes du Fars.
PARTATUA ou Bartatoua ou Protothyles
Roi des Scythes vers 638 à vers 628 av.J.C. Il élimina les Cimmériens dans le
Pont, vers 638 et contribua à l’anéantissement de l’Ourartou. Dix ans plus tard,
son fils, Madyes aida l’Assyrie, envahie par les Mèdes.
PARTHAMASIERIS ou Parthamasiris ou Partamasir
ou Parthomasiris Roi d’Arménie de ? à 114 ou 112 à 114 ou 113 à 114 ap.J.C.
Il fut un des fils de Pacorus II et il fut placé au pouvoir sur le trône d’Arménie par le
Roi Parthe Khosrô I en remplacement de son frère Axidarès. Cette
initiative qui venait violer le traité de Rhandeia conclu entre
l’Empereur Néron et les Parthes fut à l’origine d’une
nouvelle campagne militaire des Romains, menée par l’Empereur Trajan (98-117).
En 114, malgré les offres de paix du Roi Parthe, Trajan envahit l’Arménie.
À Élégia, près d’Erzurum, l’Empereur Romain reçut la visite de Parthamasieris
qui vint solliciter de lui sa confirmation sur le trône d’Arménie. Trajan
refusa de le reconnaître comme Roi et le fit mettre à mort par son escorte
lorsqu’il rentra à Artaxata. Le pays, à cette date devint province Romaine avec
comme Gouverneur Lucius Catilius Severus (ou Iulianus Claudius Reginus). Cette
situation dura jusqu’en 118 (ou 117 ou 116 en fonction des sources).
PARTHAMASPATÈS ou Parthamapatade Roi des
Parthes Arsacides de 116 à 117 et plus tard co-Roi d’Osroène. Selon quelques
spécialistes il fut le fils du Roi Parthe Khosrô I (109-129). Après avoir passé
une grande partie de sa vie en exil à Rome, il accompagna l’Empereur Romain
Trajan dans sa campagne contre l’Empire Parthe. Après avoir vaincu ces derniers
Trajan plaça sur le trône de Parthie à la place de son père, Parthamaspatès.
Après le retrait des légions Romaines, Khosrô I repris facilement son trône à
Parthamaspatès. Celui-ci s’enfuit alors vers les Romains qui en dédommagement,
lui accordèrent le co-État d’Osroène. Il fut Roi d’Osroène avec Yalur de 118 à
122 et par la suite seul jusqu’en 123.
PARTHES Empire
au Sud de la mer Caspienne (mot
Scythe signifiant banni) Peuple apparenté aux Iraniens qui venu de Scythie
s’implanta au Ier millénaire av.J.C. Vers 250, Arsace profitant de
l’affaiblissement des Séleucides, fonda la première dynastie, dite : Arsacide
(ou Parthe Arsacide), qui régna pendant près de cinq siècles. Phraatès I
(175-171) entreprit d’agrandir le territoire Parthe, mais ce fut son frère, le
jeune Mithridate I (171-138) qui véritablement fonda l’empire Parthe. Il
s’empara de la Médie en 148-147 puis de la Babylonie et de la Mésopotamie, en 141, il
prit Séleucie (sur le Tigre) ce qui mit fin à l’empire Séleucide en Perse. A sa mort,
l’Empire Parthe s’étendait de Babylone à la Bactriane Orientale et cette domination dura trois
siècles. Sous Mithridate II (124-88) la Parthie atteignit son expansion maximale
et poussa sa frontière syrienne jusqu’à l’Euphrate. Les Parthes entrèrent en
contact avec les forces romaines et en 53, à Harran la cavalerie
Parthe d’Orodès II (54-38) infligea une cuisante défaite à l’infanterie romaine.
L’Euphrate devint la frontière qui sépara les deux empires. En 114-116 ap.J.C,
l’Empereur Romain, Trajan (98-117) prit la capitale Ctésiphon et divisa la
Mésopotamie en deux provinces, ces dernières furent rendues aux Parthes par son
successeur Hadrien (117-138). Un siècle passa sans que les possessions Parthes
soient menacées, mais des conflits au sein de la famille royale firent se
détériorer la situation pour les Parthes, des problèmes surgirent aussi à l’Est
où le Kushana se constituait en tant que force. Les Parthes se réclamaient des
anciens Achéménides, Mithridate II se prétendit même le descendant d’Artaxerxès
II (404-359) Le dernier Roi Parthe, Artaban V (216-224) fut
vaincu et tué le 28 avril 224 par
Ardachêr I (224-241) fondateur du nouvel empire des Perses Sassanides. (Voir
Perse,
Parthes Arsacides)
PARTHINI ou Peerthenetai
(En Grec : Παρθῖνοι ou
Παρθηνοί)
Tribu d’Illyrie qui constituait une partie des Taulantiens au Nord, dans la région montagneuse et le
quartier d’Épidamne (moderne Durrës). Après la mort de Philippe V (221-179) de Macédoine leurs terres
furent ajoutées aux possessions du Roi Ardiéen d’Illyrie Pleuratos III, allié aux Romains. Leur ville
principale était Parthus qui fut prise par César dans le cadre de sa campagne contre Pompée.
PARYSATIS ou Proshat ou Parisátide ou Paru-šiyāti ou Parizad
(En Grec : Παρύσατις,
en Persan : پروشات,
en Babylonien : Puru-‘-šátiš) Reine d’Égypte de la XXVIIe dynastie et des Perses Achéménides.
Elle fut la fille d’Artaxerxès I et d’une concubine, Andia et la demi-sœur de
Xerxès II, Sogdianos et Darius II. Elle épousa ses demi-frères Sogdianos, puis Darius II
(423-404). Elle lui donna quatre enfants : Deux fils, Artaxerxès
II Mnemon né en 456 et Cyrus le Jeune qui mourut le 3 Septembre 401 et deux
filles, Ostanes et Amastris (ou Amestris) née vers 425 qui épousa son frère Artaxerxès II Mnemon. (Voir
Perse,
Reines Achéménides,
Parysatis).
PASARGADES ou Pasargadae
(En Perse : پاسارگاد
pāsārgād, en
Grec : Πασαργαδών Pasargadốn)
C’est une ville d’Iran, bâtie à 1900 mètres d’altitude dans le Zagros. Elle fut
la première des capitales de l’Empire Perse. Le site est situé dans la chaîne
montagneuse du Morghab à 87 km au Nord-est de Persépolis, dans l’actuelle
province du Fars. Selon une tablette en écriture cunéiforme Élamite,
trouvée dans les fortifications de Persépolis, son nom était
Batrakataš (ou Batrakatash). Le nom d’usage courant de Pasargades découle d’une translittération
Grecque du Perse ancien Pâthragâda "Camp des Perse", mais dont le sens exacte
est toujours incertain. Comme Persépolis,
Pasargades est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
(Voir
Perse,
Pasargades).
PASEAS ou Paséos (En Grec :
Πασέας) Tyran de Sicyone de la dynastie des Aristratos
en 252 et 251 av.J.C. Il succéda à son fils assassiné par des Sicyoniens, alors qu’il débâtait
avec des philosophes sur l’agora, mais pour peu de temps puisque lui aussi fut assassiné en 251
par Nicoclès qui prit le pouvoir.
PASEBAKHAIENNIOUT Voir PSOUSENNÈS.
PASENHOR Roi d’Héracléopolis de v.785-v.775 av.J.C, sous la
XXIIIe dynastie. (Voir
Égypte,
Royaumes locaux,
Pasenhor).
PATARA (En Lycien : Pttara, anciennement appelée Arsinoé, en Grec :
‘Aρσινόη)
Ville de Lycie. Ce fut un port maritime florissant sur la côte Sud-ouest de la Lycie, sur les rives
de la Méditerranée, en Turquie aujourd’hui, près de la petite ville moderne de Gelemiş dans la province
d’Antalya. Le port, qui à été comblé depuis par la vase est réduit aujourd’hui à l’état de marais.
Ce fut une des plus importantes et des plus anciennes cités de Lycie. Elle bénéficiait d’un triple
droit de vote dans la Confédération Lycienne. Ce fut le lieu de naissance de Saint Nicolas de Bari,
qui vécut la plupart de sa vie dans les environs de Myra. Patara était déjà connue par les Hittites
sous le nom de Patar. Selon la légende, la cité aurait été fondée par le fils d’Apollon, Pataros
(ou Patarus) et une Nymphe. (Voir
Asie Mineure,
Lycie,
Patara)
PATARESHNES Voir PENTRESHMÈS.
PATMOS (En Grec : Πάτμος) est une île
Grecque faisant partie de l’archipel du Dodécanèse, dans la mer Égée, dont elle
est l’une des douze îles principales. Les Romains utilisent Patmos comme lieu de déportation.
En 95 ap.J.C, l’Empereur Domitien (81-96) y exile l’apôtre Saint Jean pour avoir prêché le
christianisme à Ephèse, en Asie Mineure. C’est dans cette île que ce dernier aura ses révélations
et a écrira l’Apocalypse. L’île accueille donc de nombreux pèlerins en plus des touristes
qui viennent visiter la grotte de l’Apocalypse et le monastère Byzantin dédié à
Saint Jean. (Voir
Grèce, Rhodes,
Patmos).
PATRAS ou Patrai
(En Grec : Πάτραι) Ville d’Achaïe, au Nord de la péninsule du
Péloponnèse. Ce fut une des plus peuplée de la région. Elle fut habitée depuis l’âge préhistorique
et constitua un centre important de l’ère Mycénienne. L’Achaïe, qui était organisée
en villages, parfois protégés par des murs d’enceinte, vit ces derniers se regrouper pour former
des villes, Patras fut formée par l’association de sept villages. Elle fut l’une
des cités créatrices de la 2e Ligue Achéenne en 281/280 avec Dymé, Pharès et Tritée. (Voir
Grèce,
Cités Achéennes,
Patras).
PAUSANIAS II (En Grec : Παυσανίας B’) Roi de Macédoine de 394 à 393 av.J.C.
Fils d’Æropos II et on ne connaît pas le nom de sa mère. Il dut lutter pour accéder au pouvoir car on note un
Amyntas II Micros “le petit” (En Grec : Αμύντας B’, 394 à 393) qui prit le trône pour un an.
Il fut assassiné.
PAUSANIAS (En Grec : Παυσανίας) dit
"le Périégète" Géographe et voyageur de l’Antiquité. D”après les suppositions actuelles,
il serait né à Magnésie du Sipyle (Lydie) vers 115 ap.J.C et il mourut à Rome vers 180 ap.J.C. Lors de ses
voyages, Pausanias explora la Grèce, la Macédoine, l’Italie, l’Asie Mineure, la Syrie/Palestine et une partie
de l’Afrique avant de se fixer à Rome vers 174. Là, il écrivit une Description de la Grèce Periêgêsis
(Περιήγησις) ou Périégèse, en 10 livres. Il donna, au
fur et à mesure des itinéraires qu’il emprunta, la liste détaillée des sites, dont une description de Delphes,
qu’il visita et les légendes qui s’y rapportèrent. L’historien Paul Veyne dit : "Pausanias est l’égal
d’un philologue ou d’un archéologue Allemand de la grande époque; pour décrire les monuments et raconter l’histoire
des différentes contrées de la Grèce, il a fouillé les bibliothèques, a beaucoup voyagé, a tout vu de ses yeux…..
La précision des indications et l’ampleur de l’information surprennent, ainsi que la sûreté du coup d’œil".
L’œuvre de Pausanias est de ce fait un témoignage de première importance sur la Grèce à l’époque Romaine, en
particulier pour le IIe siècle ap.J.C, même si Pausanias se complaît souvent à mêler histoire et la mythologie. De
nombreuses fouilles archéologiques ont confirmé à maintes reprises la véracité de ses informations, surtout en ce qui
concerne les sites historiques et les œuvres d’art qu’ils contenaient. (Voir
Dictionnaire,
Les grands auteurs, Pausanias).
PAUSANIAS
(En Grec : Παυσάνιας Α’) Nom d’1
Général et d’1 co-Roi de Sparte de la famille des Agiades. PAUSANIAS Général de
Sparte, mort en 470 av.J.C. Fils de Cléombrotos. Petit-fils du Roi Anaxandridas
II. Il assura la régence pour son neveu Pleistarchos (ou Pleistarches, 480 à 458) trop jeune
pour régner. Il eut deux enfants, Cléomène et Plistoanax (ou Pleistoanax) qui fut Roi de 458 à 409.
Il commanda l’armée Grecque à Platées en 479, il occupa ensuite Byzance, où il se conduisit en
despote. Les Spartiates l’accusèrent de collusion avec les Perses et l’emmurèrent dans un temple de
Sparte où il s’était réfugié. PAUSANIAS I Co-Roi de Sparte
de la branche des Agiades de 409 à 395 ou 408 à 394 av.J.C. Il fut fils du Roi Pleistoanax (ou Pleistoanax). Il commanda
les opérations militaires en Attique à la fin de la Guerre du Péloponnèse et s’opposa à Lysandre
car il était partisan d’une politique de clémence à l’égard d’Athènes. Mis en jugement à son
retour à Sparte, il fut acquitté, mais plus tard il subit un échec contre Thèbes et du
s’exiler. Il mourut en 380. Il eut deux enfants, Agésipolis I et
Cléombrotos I (ou Cléombrote ou Kleómbrotos) qui lui succédèrent. (Voir
Grèce,
Sparte,
Pausanias I).
PAYEFTJAOUEMBASTET ou Peftjaouaouibastet Roi d’Héracléopolis sous la
XXIIIe dynastie
de 754 à 720 av.J.C. (Voir
Égypte,
Royaumes locaux,
Payeftjaouembastet).
PAYON KOURGAN Forteresse de Bactriane qui fut construite sur une éminence naturelle
à 10 km. au Sud-est des Portes de Fer de Derbent et à 5 km au Sud de Bayssun, au croisement des routes
caravanières reliant la Sogdiane à la Bactriane du Nord et au Tchaganian. En 1997, des fouilles ont été
faites principalement dans la partie Sud du site, sur des constructions proches de l’enceinte. Elles ont
fourni d’abondantes découvertes, dont : Des monnaies Kouchanes qui fournissent des éléments de datation,
une quinzaine de terres-cuites parmi lesquelles une représentation d’Héraclès et celle d’un guerrier équipé
à la mode Grecque. Ont également été découverts des boulets de pierre, des pointes de flèches de type nomade
à quatre ailettes, des râpes à grain etc …
PAYS de la MER Ce fut le nom donné
dans les textes cunéiformes aux territoires situés au Sud-est de la Mésopotamie,
dont une grande partie était constituée par la région de marécages formée par
les confluents du Tigre et de l’Euphrate, encore habitée de nos jours. Son nom
apparaît pour la première fois dans les listes royales Babyloniennes A et B
sous la forme "bala SES.HA" ou "bala SES .kù.ki". D’après les textes, la
capitale fut appelée Urùkù (ou E’urukù(g)). Ce nom, qui signifie "ville sainte",
qui désigne généralement Babylone et c’est la traduction qu’en donnent de
nombreux auteurs à commencer par Thureau-Dangin. Cependant pour Wilfred Lambert,
il s’agirait de la capitale des Rois du pays de la Mer, laquelle pourrait être
Al-Hiba (ou El-Hibba). Ce dernier site est un énorme tell de 480 ha situé entre
le Tigre et le Chatt el-Haï, à une trentaine de kilomètres au Nord-est de
Tellô (Anciennement Girsou ou Girsu). Il a été sommairement fouillé en 1887 par Robert Koldewey. Une
brique portant le nom d’Urukù (Falkenstein) a incliné certains auteurs à
identifier le site à la capitale du Pays de la Mer. L’histoire du Pays de la Mer
va ensuite se confondre avec celle des Chaldéens, (néo-Babyloniens) dont les
tribus dominaient cette région. Selon les listes royales Babyloniennes, les Rois du Pays
de la Mer auraient régné à Babylone, formant la IIe dynastie Babylonienne, qui est attribuée
aujourd’hui aux Hittites, la Ière étant la dynastie Amorrite. La difficulté
vient du fait qu’elle aurait régné 368 ans (Selon la liste A), ce qui paraît peu
vraisemblable et qu’on ne sait où la situer : Avant, pendant ou après la
dynastie kassite, soit entre 1570 et v.1000. Louis Delaporte plaçait cette IIe
dynastie de Babylone parallèlement aux derniers Rois de la Ière dynastie,
Samsu-Iluna (ou Samsuiluna ou Samsou-Ilouna, 1750-1712)
et ses successeurs. Il situait chronologiquement son fondateur,
Iluna-Ilum (ou Ilima-Ilum, 1732-v.1670) entre 1949 et 1890. Dans leurs
chronologies Garelli et Lemaire ignorent cette dynastie et situent une IIe
dynastie à la suite des Kassites. Son fondateur, le Roi Simbar-Shipak
(1025-1007), se retrouve dans la chronologie de Delaporte, qui lit son nom
Shimmash-Shipak, mais celui-ci inaugure traditionnellement la Ve dynastie de
Babylone. Une solution qu’avait proposée, entre autres, Thureau-Dangin est de ne
faire régner que deux Rois sur Babylone de cette lignée de souverains du Pays de
la Mer, Shushshi (ou Shushi, v.1635-v.1610) et Gulkishar (v.1610). Ils auraient
pris le pouvoir après la mort de Samsu-Ditana
(1625-1595), le dernier Roi de la Ière dynastie et après un demi-siècle de
domination, ils auraient été chassés par le Kassite Gandash (dont
on donne comme date de règne 1730-1726) Roi de Mari et du Hana ?.
Les avis sont donc très partagés avec des écarts considérables sur la datation.
PECAHYA Voir PÉKAHIA.
PEDIAS Reine légendaire d’Athènes, fille de Mynès, elle
épousa le 2e Roi d’Athènes Cranaos.
PEFTJAOUAOUIBASTET Voir PAYEFTJAOUEMBASTET.
PE-HOR Pharaon de la
Période Pré-dynastique. (Voir
Égypte).
PEITHOLAOS ou Peitholaus ou Pitholaus ou Pytholaus
(En Grec :
Πειθόλαος ou Πυθόλαος)
Co-Tyran de Phères de 355 à 352 ou 354 à 352 av.J.C avec son frère Lycophron II. Ils furent les fils du Tyran
Jason et succédèrent à leur frère et sœur, Thébé et Tisiphone. Ce fut surtout Lycophron II qui fut le véritable
maitre du pouvoir. Aristote (Philosophe Grec, 384-352) décrit les deux frères comme très corrompu. Afin de retrouver
leur pouvoir sur l’ensemble de la Thessalie et de se libérer de la tutelle du Roi de Macédoine Philippe II (359-336),
ils passèrent une alliance avec les Phocidiens. Ils furent battus à la bataille du Champ de Crocus. La perte de ses
seuls alliés mit fin à la tyrannie à Phères, car poursuivant sa lancée, le Macédonien s’empara de la ville où
Lycophron II et Peitholaos abdiquèrent. L’année de la mort de Lycophron II et Peitholaos est inconnue.
PÉKAH ou Pẹqaḥ ou Pegah
ou Phacée ou Pekkakh ou Pekah ben Remalyahu (En Hébreu :
פקח בן-רמליהו מלך
ישראל) Il fut le 18e Roi d’Israël de 736 à 732 ou 740 à 732
Edwin Richard Thiele ou 737 à 732 William Foxwell Albright). Il fut le fils de Remaliah et un des
Généraux de Pékahiya. Selon le second Livre des Rois ce fut avec l’aide d’une bande de Galaaditides,
qu’il assassina le Roi Pékahiya et prit son trône (15 : 25). Il eut un règne très court, bien qu’il est
dit avoir régné pendant vingt ans dans le Livre des Rois. Cependant la théorie
d’un long règne n’est pas soutenue non plus par des preuves venant des chroniques Assyriennes.
Pékah fut assassiné et remplacé par Osée avec l’accord de l’Empereur Téglath-Phalasar III. (Voir
Syrie/Palestine,
Israël,
Pékah).
PÉKAHIYA ou Peqahya ou Pekahiah ou Pekahia ou
Pekachia ou Peqakhyāh ou Pacahya ou Phaceia ou Pekahyah
ben Menahem (En Hébreu :
פקחיה בן-מנחם
מלך ישראל) Il fut le 17e Roi d’Israël de 738 à 736 ou 742 à 740
Edwin Richard Thiele ou 738 ou 737 William Foxwell Albright). Son nom signifie "Le Seigneur a ouvert les yeux".
Avec lui le pays sombra de nouveau dans l’anarchie. Il fut assassiné dans son palais royal à Samarie par Pékah, un des
Généraux de son armée (Deuxième Livre des Rois 15 : 23-26) et 50 hommes de Galaad, après un règne d’un
peu plus de deux ans.
PEKSATER Reine d’Égypte et de Napata
de la XXVe dynastie. Elle fut la demi-sœur et une des épouses du
Pharaon et Roi de Napata Piânkhy (747-716). Elle lui donna
une fille Chépénoupet II (ou Shapanaoupet II) que le Roi installa
comme Divine Adoratrice d’Amon. Elle portait les titres de :
Fille du Roi (s3T-nswt) et
Grande Épouse Royale (HmT-nswt wrT).
Elle est mentionnée au Gebel Barkal et sur des monuments de courtisans.
Selon Robert G.Morkot, elle mourut alors qu’elle accompagnait son époux
dans une campagne en Égypte. Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton
et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à Abydos.
PÉLEG (En Hébreu :
פֶּלֶג ou
פָּלֶג “division“) est
mentionné dans la Bible Hébraïque comme l’un des deux fils d’Eber (Genèse 10-11 et Premier Livre des Chroniques).
Selon la Bible Hébraïque, Péleg vécu jusqu’à l’âge de 239 ans (Genèse 11: 16-19).
Dans la Septante et certaines Bibles Chrétienne qui en découlent, Péleg est appelé Phaleg
et son père est appelé Heber. Selon la version des Septante, Phaleg vécu jusqu’à un âge de 339 ans
(Septante Genèse 11: 16-19). Son fils Réou (ou Reu) lui succéda.
PELASGES Population primitive de la
Grèce et des pays avoisinants avant l’arrivée des Hellènes, en fait les Pélasges
semblent avoir été un ancien peuple de Thessalie.
PELESET Voir PHILISTIN.
PELI Roi d’Awan, vers 2500 av.J.C. Les Rois d’Awan furent
les premiers en Élam à avoir laissé une liste royale, ce qui laisse à penser
qu’ils furent l’un des tous premiers royaumes Élamites à émerger. Il fut
le premier Roi connu de la dynastie d’Awan.
PELLA (En Grec : Πέλλα)
Elle fut la capitale du royaume de Macédoine. Elle se situe dans la plaine
centrale de Macédoine. D’après Titus
Livius (59 av.J.C-17 ap.J.C, historien Romain, XLIV, 45) qui nous donne la seule
description de la ville connue aujourd’hui, Pella fut bâtie sur une hauteur.
La cité fut entourée de marais formés par l’écoulement des lacs et d’une
profondeur qui les rendaient impraticables l’été comme l’hiver. Au milieu
du marais le plus près de la ville, s’élevait, comme une ’île, une
citadelle construite sur une digue, assez solide pour soutenir les murailles. De
loin, la citadelle paraissait contiguë aux murs de la ville, mais elle en
était séparée par un canal sur lequel un pont avait été construit. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Pella).
PELLA (En Latin : Pihilum, en Grec : Πέλλα
Pella, en arabe : طبقة فحل Tabaqat Fahil ou
Tell al-Hosn) "Riche en eaux". Elle se situe dans le Nord-ouest de la
Jordanie dans la province d’Irbid à 25 km de la capitale provinciale Irbid et à
5 km à l’Est du Jourdain. Magnifiquement située au pied des collines qui
s’élèvent de la vallée du Jourdain, à 78 km au Nord d’Amman, Pella est connue en arabe
sous le nom de Tabaqat Fahil. Elle fut membre de la Décapole, fédération des
villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine. Le
site, qui comprend une terrasse de 400 m de long et est l’un des plus anciens en
Jordanie. Il est le site préféré des archéologues, car il est exceptionnellement
riche en antiquités. Le bon emplacement géographique de la cité fut encore amélioré
par une source qui se jette dans une petite rivière, l’oued Jirm, qui n’est jamais
à sec. À bien des points de vue, Pella réunit les différents facteurs permettant
une occupation humaine : Le climat, les communications, la présence de terres
arables, de l’eau en permanence, des forêts proches qui peuvent fournir du gibier. (Voir
Syrie/Palestine,
la Décapole,
Pella).
PÉLOPIDAS Général Thébain (Grèce) (420-364 av.J.C). Il chassa par
surprise les Spartiates de Thèbes en 379, réorganisa l’armée Thébaine et prit
part à la victoire de Leuctres le 06 Juillet 371, il fut un moment le prisonnier
du Tyran de Phères Alexandre en 368 puis le battit en 364.
PÉLOPONNESE ou Peloponese
Péninsule de la Grèce méridionale qui eut pour capitale Sparte. Au IIIe millénaire
une brillante civilisation se développa chez les Achéens établis dans l’Est et le Sud
(Mycènes, Tirynthe, Argos, Pylos) ce fut la civilisation Mycénienne. Sparte
conquis la Messénie au VIIIe et VIIe siècle, s’assurant ainsi la prépondérance
dans la péninsule (Ligue du Péloponnèse). Quelques années plus tard l’intervention des
Thébains renversa la situation, la Messénie et l’Arcadie se libérèrent. Le Roi de
Macédoine Philippe II (359-336), maître de la Grèce, soutint les ennemis de Sparte
et établit une garnison à Corinthe. Sparte fut battue à Sellasie (ou Sellasia) par la Ligue
Achéenne, en 146 cette dernière fut à son tour battue par les Romains et le
Péloponnèse ne fut plus qu’une partie de la Grèce Romaine, dont il partagea
le déclin économique. Ravagé par le Roi des Wisigoths Alaric en 396 ap.J.C le
Péloponnèse fut occupé par les tribus Slaves.
PENAMON "Roi" du Delta Occidental sous la
XXVe dynastie.
(Voir Égypte,
Royaumes locaux).
PENDISHENA Voir
BENTESHINA.
PENDJAB Région de l’Inde et du Pakistan d’aujourd’hui.
Le peuple des Oxydraques fut soumit par Alexandre le Grand en 326 av.J.C. Ménandre
(Roi Grec de Bactriane vers 150 av.J.C) descendant d‘un lieutenant d’Alexandre le
Grand, fit des expéditions sur le haut Gange et installa sa capitale à Sangala. Le Pendjab
subit à l’époque hellénistique l’influence des Grecs. Partagé entre divers clans
Aryens, le pays fut ravagé par les Huns au VIIe siècle ap.J.C.
PÉNÉBOUI ou Penebui Reine d’Égypte. Elle fut une des épouse du Roi Horus Djer
(2974-2927). Elle n’est donnée que par certains spécialistes.
Nous ne lui connaissons qu’un titre :
Grande (Dame) au sceptre Hetes
(wrt-Hts). Il n’y a pas
d’enfant connu de cette union.
PENRESHNES Voir PENTRESHMÈS
PENSETENSEPAT ou Penestensepti Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
PENTEOUARET ou Pentaour ou Pentawer ou
Pentawaret ou Pa En Ta Weret –
PA n TA wrt – “Appartenant à Taouret (la Déesse)”.
Prince d’Égypte de la XXe dynastie. Il fut le fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine
Tiyi (ou Tiye ou Tiy ou Tiji). Certains spécialistes le donnent comme le père Ramsès VIII.
Il fut accusé de conspiration contre son père en vue de prendre le trône à son
demis frère le futur Ramsès IV et condamné à se suicider.
Ce ne serait pas son nom réel, mais celui donné par le juge lors de son procès.
"Le premier [enfant mâle] de la Grande Première [Dame]". Il existe des hypothèses selon lesquelles il serait la momie d’un homme inconnu (E),
découverte dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari.
PENTHEE Roi
légendaire de Thèbes (Grèce). Petit-fils de Cadmos, il s’opposa au culte de
Dionysos et fut massacré par les Bacchantes, menées par sa mère Agavé. Il eut un enfant.
PENTHOU ou Pentou ou Pentu Il fut "scribe titre
royal", "serviteur en chef d’Aton" dans le Domaine d’Aton et médecin
en chef d’Akhénaton (1353/52-1338). Il semble avoir survécu aux bouleversements de la fin de la
Période Amarnienne et servit sous Aÿ II (1327-1323) après avoir été Vizir sous Toutankhamon (1336/35-1327).
Sa tombe T5 à Amarna est en forme de croix, contenant une salle extérieure en longueur et une salle de
transversale. Seule la salle extérieure est décorée.
PENTRESHMÈS ou Penreshnes ou Patareshnes ou Patyareshounrs Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Sheshonq I (945-924).
Les noms de ses parents ne sont pas connus. Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton avancent que son père tint le poste de “Grand Chef des étrangers“, indiquant qu’il était Libyen.
Pentreshmès est connue par un certain nombre de documents, notamment une statue de son fils
Nimlot I aujourd’hui à Vienne (AOS 5791). Elle ne donna qu’un enfant à Sheshonq I, Nimlot I
(nmlt) que son père
nomma Roi d’Héracléopolis afin qu’il
dirigea pour lui l’Égypte-Centrale.
PEONIE Région
qui forme une petite partie de la Thrace méridionale (Yougoslavie, Grèce) dans
le bassin du fleuve Vardar, ce fut le pays des Péoniens.
|
PÉPI Nom de 3 Pharaons.
PÉPI I MÉRIRÊ ou Horus Méritaoui Pharaon de la
VIe
dynastie de 2289 à 2255 av.J.C. PÉPI II
NÉFERKARÊ ou Horus Netjerkhaou Pharaon de la
VIe
dynastie de 2246 à 2152 av.J.C. PÉPI III SENÉFERÂNKHRÊ
Pharaon de la
XVIe dynastie. (Voir
Égypte).
PER Voir PERSENET.
PER-BASTET Voir BUBASTIS.
PERDICCAS ou Perdikkas (En Grec : Περδίκκας)
Nom de 3 Rois de Macédoine et 1 Général/Régent Macédonien.
PERDICCAS I Roi de Macédoine de 729 à
678 ou v.700 à 678 ou 670 à 652 av.J.C qui fut peut-être le fils du précédent. Il semble que
sous son règne les tribus autochtones vivaient en communautés tribales, dirigées par des chefs
et, selon les sources Grecques, Perdiccas I serait l’unificateur du royaume et le fondateur de
la monarchie Macédonienne à l’époque Archaïque. La légende de l’avènement de Perdiccas I en
tant que Roi est racontée par Hérodote(Historien Grec, v.484-v.425) comme suit.
D’Argos, trois frères descendants de l’Héraclide Téménos, Gauanès (ou Gavanes), Aéropos et
Perdiccas, s’enfuirent en Illyrie. Ils passèrent les montagnes, entrèrent en
haute-Macédoine et gagnèrent la ville de Lébaia. Là ils louèrent leurs services au Roi local.
L’un garda ses chevaux, l’autre ses bœufs et le plus jeune, Perdiccas, le petit bétail. Chaque
fois que la femme de ce monarque cuisait le pain, la miche de Perdiccas devenait deux fois la
taille des autres. Alerté par son épouse, le Roi caressa alors l’idée que ce prodige présageait
quelque chose de grave, et il ordonna aux trois frères de quitter ses terres, mais ces derniers
auraient exigé un salaire. Le Roi les rassembla dans la pièce principale de la maison où un rayon
de soleil tombait par la cheminée sur le sol en terre battue, et il leur dit pointant les rayons
de soleil “Voila votre récompense”. Gauanès et Aéropos ne réagirent pas, mais Perdiccas accepta,
puis ils partirent. Les trois frères gagnèrent une autre région de Macédoine où ils établirent
un royaume au pied de la montagne Bermion. Perdiccas I épousa Cléopâtre et eut un fils qui lui
succéda. PERDICCAS II Roi de Macédoine de 454 à
413 ou 448 à 413av.J.C. Il fut l’ainé des fils d’Alexandre I, voulait refaire l’unité nationale à
son profit après la mort de son père. Cependant, il existe deux versions sur la date et les
circonstances du début de son règne. Dans les deux cas, soit du fait d’une décision d’Alexandre I,
soit sous la pression de ses frères, Perdiccas II dut consentir lors de son avènement à un partage
des possessions paternelles. Il signa un traité avec Athènes mais cette dernière, peu de temps après
rompu l’alliance et soutint les opposants de Perdiccas II. La ville espérant ainsi le
contrôle des richesses minières de la région et du commerce du Nord de la mer Égée
Il épousa Cléopâtre et eut deux enfants. Un fils dont le nom n’est pas connu avec Cléopâtre et
Archélaos I avec une esclave, Simiché, qui fut Roi. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Perdiccas II).
PERDICCAS III Roi de Macédoine de 368 à 359 av.J.C à partir
de 365 seul. Fils du Roi Amyntas
III et de la Reine Eurydice, il succéda en 365 à Ptolémée I qui avait prit la place de
son propre frère Alexandre II qu’il avait assassiné en 369 et agissait en tant
que régent. En 361, il accueillit à son service Callistratos,
homme politique Athénien en exil qui l’aida à réorganiser ses finances. Son
règne fut de courte durée, car il périt en 359, avec 4.000 de ses hommes dans
une bataille contre le Roi d’Illyrie Bardylis qui avait envahit la Haute
Macédoine. Il épousa Phila, Princesse Macédonienne et il eut un fils Amyntas IV
qui lui succéda. PERDICCAS Régent de Macédoine de
323 à 321, Général Macédonien, il fut un des lieutenants d’Alexandre le Grand. Il
participa à toutes les campagnes d’Alexandre et reçut son anneau à la mort de
celui-ci, ce qui semblait le désigner à la succession. Il fut effectivement l’un
des quatre Régents nommés à la mort d’Alexandre et participa au partage des
satrapies entre les Diadoques. Les autres Diadoques inquiets de son ambition,
s’unirent contre lui. Le conflit éclata lorsque Perdiccas, qui avait accepté la
main de Nicée (ou Nicaea ou Nikaia), fille d’Antipatros (ou Antipater) épousa Cléopâtre, la fille
d’Olympias et de Philippe II ce qui le faisait entrer du même coup dans la
famille royale Macédonienne. Il fut assassiné à Memphis par un groupe
d’officiers révoltés, alors qu’il guerroyait contre le Roi d’Égypte Ptolémée I
Sôter. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Perdiccas).
PERENMAÂT Voir SEKHEMIB.
PERET ou Perit Dans l’Égypte antique, ce fut le mot qui
désignait la deuxième saison du calendrier nilotique (Basé sur la crue du Nil).
Elle correspondait à la décrue du fleuve (Hiver), elle était la saison de la
levée des cultures. Elle comprenait les mois : Tybi,
Mekhir, Phamenoth et Pharmouti.
PERGAME Ville et royaume
de 282 à 129 av.J.C de Mysie (Asie mineure), qui fut la capitale du royaume des
Attalides, dit aussi "Royaume de Pergame". Ce Royaume fut issu de la rébellion
du Dynaste Philetairos (282-263 contre le Roi Séleucide
Antiochos I et qui y fonda la dynastie Attalide. Eumène II (ou Eumènès, 197-159) aidé des
Romains vaincu les Séleucides et le royaume devint un des plus puissant du monde
hellénistique. Son dernier souverain, Attalos III (ou Attale), sans héritier, en 133, légua
son royaume au sénat Romain. Par un testament très controversé, le royaume
devint la première province Romaine en Asie Mineure. Une révolte menée par le
demi-frère d’Attalos III, Aristonicos de 133 à 129, fut matée par Rome en 129.
Cependant les troubles persistèrent jusque sous le règne d’Auguste où la
tranquillité s’établit. (Voir
Asie Mineure,
Pergame).
PERGÉ ou Perga (en Grec : Πέργη
Pérgê, en Hittite :
Parcha ou Parha) Ce fut une ville de
Pamphylie. Elle est situé à 14 km. à l’intérieur de la côte et à 16 km. au
Nord-est d’Antalya sur le site d’Aksu. Elle était avec Sidé la ville la plus
importante de Pamphylie et en fut la capitale.
Des traces de la colonisation du site remonteraient au début du Chalcolithique (IVe millénaire).
(Voir Asie Mineure,
Pamphylie,
Pergé).
PÉRIANDRE (En Grec : Περίανδρος) ,
Tyran de Corinthe de la dynastie des Cypsélides de 627 à 587 ou 625 à 587 av.J.C, fils de
Cypsélos. Il favorisa le commerce de Corinthe et la tradition fit de lui l’un
"Des sept sages" de la Grèce. Il aida au traité de paix entre la Lydie et Milet.
Il épousa Mélissa et il eut une fille et deux fils, dont, Lycophron, mort en 585, assassiné
par les Corinthiens. (Voir Grècee,
Corinthe,
Périandre).
PÉRIBSEN Voir SEKHEMIB.
PÉRICLÈS ou Periklês ou Periklễs,
(En Grec : Περικλῆς,
"Entouré de gloiree") Stratège et homme politique Athénien (vers 495-429 av.J.C).
Fils de Xanthippos, il devint le chef du parti démocrate à la mort d’Éphialtès.
Réélu au moins quinze fois stratège, il fut longtemps un des maîtres de l’état de
443 à 429. Il se débarrassa en 443 d’un de ses principaux opposants, Thucydide (Homme
politique et historien Athénien, v.460-v.395).
Profitant du découragement populaire au début de la guerre du Péloponnèse, ses
adversaires attaquèrent sa gestion. En 429, il succomba de la peste. Il eut pour
2e compagne la Milésienne Aspasie qui lui donna un fils Périclès le Jeune (447-406). (Voir
Grèce,
Athènes,
Périclès).
PÉRIEQUES Un
des trois groupes sociaux principaux de Sparte avec les Homoioi (ou Égaux) et les Hilotes.
Leur origine est incertaine. La théorie la plus souvent admise est qu’ils sont
les descendants des Laconiens. Leur nom signifie "ceux qui habitent autour". Ce
sont des hommes libres, ils bénéficient des droits civils et participent à
l’administration de leur ville. Par contre ils n’ont aucun droit politique à
Sparte et sont soumis à sa suzeraineté. Les Périèques doivent le service
militaire en tant qu’Hoplites dans l’armée de terre ou épibates dans
l’infanterie de marine et paient l’impôt à Sparte. On ne sait pas comment
étaient organisées les cités périèques mais elles devaient avoir adopté un
système oligarchique. Ils ne peuvent être magistrats, ni même participer à
l’assemblée. Leurs activités principales étaient, le commerce, l’industrie et la
culture des terres de la "perioikis". Ils travaillent aussi pour l’armée, avec
confection des uniformes et des armes. Dans toutes les circonstances ils
resteront fidèles à Sparte, les premières défections n’auront lieues qu’a
l’invasion Thébaine de 370-369. (Voir Grèce,
Sparte,
Périèques).
PER-OUADJET Voir
BOUTO.
PÉRÔZ ou Firuz ou Firozeou ou Firouze
Nom de 3 Rois Perses Sassanides. PÉRÔZ I Roi des
Perses Sassanides de 457 à 484 ap.J.C et fils aîné Yazdgard II
il fut couronné la même année que son frère. Sous le règne de son père
il fut Gouverneur "Roi" du lointain Sistan. Il rechercha la
protection des Huns Hephthalites et entra immédiatement en lutte contre son
frère pour protéger ses frontières du Nord et de l’Est. Le Roi Hephthalites,
Khush-Nevaz fut trop heureux de l’accueillir et de l’aider dans sa guerre contre
Hormizd III. Pérôz conduisit une armée contre son frère, gagna et le captura. Il
aurait favorisé le Nestorianisme et persécutés Chalcédoniens. Les historiens le
considèrent comme un monarque sans peur et lui donnent l’épithète "La victoire".
La guerre civile en Perse affecta énormément la nation et les provinces.
Il eut trois enfants dont Yazdgard I et Kavadh. (Voir
Perse,
Sassanides,
Pérôz I).
PÉRÔZ II Roi des Perses Sassanides en 631 ap.J.C. Ce
Prince fut le fils d’un noble nommé Mirh Gushnasp, lui-même époux de la
Princesse Kahardûkht, fille de Yazdandah, un fils cadet du Roi Khosrô I. Il ne réussit pas à se
maintenir sur le trône. PÉRÔZ III
(651-677) fut le fils de Yazdgard III, il n’est pas considéré comme Roi des
Perses Sassanides. Il réussit à s’enfuir dans les montagnes du Tokharistan vers
la Chine lors de l’invasion arabe de la Perse. Il gouverna sur un petit
territoire sous la suzeraineté de l’Empire Chinois. Il mourut vers 677 en
laissant à la cour de Chine son fils Narsieh (泥涅师). La plupart de ce que nous
connaissons de Pérôz III vient des écrits laissés par son fils Narsieh. (Voir
Persee,
Sassanides,
Pérôz III).
PERSE Voir PERSE.
PERSENET ou Per
Pr [SNT] Reine d’Égypte
de la IVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492).
La lecture de son nom est incertaine, car sur les inscriptions le début est
corrompu. Il y a deux fils du Roi, Nikaourê et Sekhemkarê qui nous sont connus dont nous ne savons pas
exactement qui en fut la mère. C’est en raison de l’emplacement de sa tombe
(LG88) à Guizèh qu’elle est généralement attestée comme une épouse de Khafrê.
L’hypothèse selon laquelle Nikaourê serait son fils est également basée
uniquement sur le voisinage immédiat de son tombeau près de celui du Roi. Son tombeau se
compose d’une longue salle principale, qui est séparée sur son côté Ouest par
deux piliers ouvrant sur une petite pièce dans laquelle le sarcophage était
situé. Mis à part la mention du nom et des titres de la défunte, la tombe est
complètement décorée. Ses titres étaient :
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts>) ;
Épouse du Roi sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f) ;
Fille du Roi de son corps (sAT-nswt-nt-kht.f).
Les unions de Persenet, ainsi que deux autres épouses de ce Roi, Khâmerernebty I et
Hedjhekenou, ont été déduites d’une inscription trouvée dans leur propre tombe ou celle de leurs
enfants. Une tête de statue fut mise au jour près de la pyramide de Khafrê et
qui fut datée de son règne. Les spécialistes pensent qu’elle représente sûrement
une de ses trois femmes. La tête montre pour la première fois, une Reine portant
une coiffure royale, la couronne de Vautour. D’autres fragment de ce type de
coiffure furent mis au jour dans les complexes funéraires de Khoufou et de
Menkaourê, mais ils sont trop endommagés pour que l’on puisse les attribuer à
une personne en particulier.
PERSÉE Roi de Macédoine de 179 à 168 av.J.C, fils aîné
et successeur de Philippe V. Il continua l’action de son père contre Rome et usa
de tous les moyens possibles pour inquiéter les Romains. La guerre devint
inévitable (Troisième Guerre Macédonienne, 171-168). Bien que son début fut en la
faveur de Persée, les Romains commandés par le Général Aemilius Paulus (Paul
Emile) après avoir envahit la Macédoine l’écrasèrent à la bataille de
Pydna en 168. Persée dut abdiquer et se constituer prisonnier. Il décéda deux
ans plus tard dans sa prison de Rome. La Macédoine cessa d’exister en tant que
royaume et devient désormais une province Romaine. Il épousa Laodice V, fille du
Roi Séleucide Séleucos IV Philopator (187-175) et eut trois enfants : Deux fils, Philippe
et Alexandre et une fille dont le nom n’est pas connu. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Persée).
PERSÉPOLIS
(En Perse ancien : Parseh ou en Perse moderne :
تخت جمشید / پارسه,
Takht-e Jamshid "Le Trône de Jamshid" ) Ville de Perse. La cité
fut également connue sous le nom de
Chehel Minar. Pour les anciens Perses, la ville était connue sous le nom de
Parsa, ce qui signifie "la Ville des Perses". Le nom Persépolis est
l’interprétation
Grecque du nom Περσες (sens
persan) + πόλις (qui signifie ville). Persépolis est situé dans la haute plaine
de Marv-e Dasht (ou Marvdasht) entourée de la montagne Kuh-e Rahmat "la
montagne de la Miséricorde" à environ 70 km au Nord de la ville moderne de
Chiraz (ou Shirâz) dans la province du Fars de l’Iran et à plus de 500
kilomètres de
Suse.
Elle fut l’une des capitales de l’Empire Perse Achéménide, construite par Darius III à la
fin du VIe siècle av.J.C. Alexandre le Grand (336-323) la fit incendier en 331.
(Voir
Perse,
Persépolis).
PERTINAX PUBLIUS
HELVIUS (né
en 126 ap.J.C) Empereur Romain de 01 à 03-193. Fils d’Helvius
Succesus,
il devint consul en 192 et il fut choisi pour
succéder à Commode, il fut assassiné par les Prétoriens après trois mois de
règne sur l’ordre d’Æmilius Lætus. Il épousa Flavia Titiana et eut deux enfants.
PESHGALDARAMASH
Roi d’Isin et du Pays de la mer vers 1550 av.J.C.
PESSINONTE ou
Pessinus (En Grec : Πεσσινούς ou en
Latin : Pessinus)
Ce fut une ville de Phrygie qui fit ensuite partie du royaume de Galatie. Elle
était située à 15 km du fleuve Sangarius
(ou Sangarios ou
Sakarya) qui coule du centre de l‘Anatolie
jusqu’à la mer Noire et à 50 km au Sud-ouest de Gordion. Le site correspond à
l’actuel village de Ballıhisar (ou Balhisar) dans district de Sivrihisar de la
province d’Eskişehir en Turquie. Le Roi Midas III (738-695)
serait à l’origine de la fondation de la cité et y
aurait construit le premier temple dédié à la Déesse Cybèle. Les fouilles menées
depuis 1967 par des équipes d’archéologues de l’université de Gand ont permis de
mettre au jour ce qui fut le centre de la cité avec de nombreux bâtiments tels
que : Le théâtre, le temple et les saunas. Pessinonte était célèbre par : Son
temple de Cybèle, qui abritait un bétyle de la Déesse, qu’on disait tombé du
ciel et le tombeau de son jeune époux Attis.
À partir de 335, le Roi de
Macédoine
Alexandre
le Grand (336-323)
déjà
maître de toute
la
Grèce,
commença sa conquête de l’Asie et prit rapidement toutes les cités d’Anatolie.
Après la mort d’Alexandre,
ses anciens Diadoques se disputèrent les parties de l’Empire et lors du
premier partage des territoires, la Phrygie et Pessinonte échurent à
Antigonos I Monophtalmos ("Le borgne", Roi 306-301), qui les occupa
durant une quinzaine d’années avec quelques intrusions du Roi de Thrace
Lysimaque (322-281). Après quoi Séleucos I Nikatôr (305-280), fondateur de la dynastie
Séleucides, prit le contrôle de la région pour peu de temps, car vers 275, toute
la partie à l’Est du Sangarius (ou Sangarios ou Sakarya) fut conquise par les Celtes qui
lui laissèrent le nom de Galatie. Pessinonte fut prise et détruite par les Galates.
Cependant la ville fut reconstruite et devint un important centre Hellénistique
de la région de Galatie. Les Séleucides
défirent les Celtes, mais la région fut finalement de nouveau perdue par
Antiochos Hiérax (fils d’Antiochos II Théos et de Laodice I) au profit des
Attalides du Royaume de Pergame. En 133 av.J.C, le Roi de Pergame Attalos III
Philométor (ou Attale, 138-133) légua son royaume et Pessinonte à Rome. L’occupation
Romaine de Pessinonte prit cependant ses racines plus tôt. En 205 av.J.C,
alertés par une pluie d’étoiles filantes au cours de la Deuxième Guerre Punique,
les Romains, après consultation du Livres sibyllins, décidèrent d’introduire
dans leur Empire le culte de la Déesse Ida (Magna Mater Idaea) connue
sous le nom Cybèle à Pessinonte. Ils demandèrent l’aide à leur allié le Roi de
Pergame Attalos I (ou Attale, 241-197), et suivant ses instructions, ils allèrent à
Pessinonte enlever l’image la plus importante de la Déesse, un bétyle, grande
pierre noire qui dit-on était tombée du ciel, et l’emmenèrent à Rome. La pierre
fut d’abord placée dans le Temple de Victoria sur le Mont Palatin, l’un des
lieux les plus sacrés de Rome, mais en 191 av.J.C, un nouveau sanctuaire fut
construit pour la Déesse sur le sommet du Mont. Parallèlement au bétyle, un
trône fut porté à Rome. Le trône fut détruit à deux reprises par le feu en 111
av.J.C et en 3 ap.J.C, les deux fois en cours de restauration, dans le second
cas, par l’empereur Auguste. Le Christianisme atteignit la région au IIIe siècle
ap.J.C et peu à peu, le temple de Pessinonte fut abandonné, bien que l’Empereur
Julien l’Apostat y fit un pèlerinage. En 398, Pessinonte fut établie comme
capitale de la nouvellement créée province de Galatie Salutaris. Sous l’Empereur
Justinien I (527-565) elle fut renommée Ioustinianoupolis, un nom qui continuera
à être utilisé occasionnellement pendant une longue période. À la fin de 715
Pessinonte fut détruite par un raid arabe, ainsi que la ville voisine Orkistos.
Le Kybele Archéologique Culture Center, situé dans le village de
Ballıhisar (ou Balhisar) expose des artefacts datant des époques Phrygienne et
Romaine de l’antique cité de Pessinonte.
PÉTOUBASTIS ou Padibastet
Nom de 3 Rois d’Égypte. PÉTOUBASTIS I
OUSERMAÂTRÊ SETEPENAMON Roi de Léontopolis sous la
XXIIIe
dynastie de 818 à 793 av.J.C. PÉTOUBASTIS II
SEHOTEPIBENRÊ Roi de
Tanis sous la
XXVe dynastie de 680 à 665 av.J.C. PÉTOUBASTIS III
SEHEROUIBRÊ Roitelet
sous la XXVIIe dynastie de 522 à 520 av.J.C. (Voir
Égypte,
Royaumes locaux).
PÉTRA
Ville d’Arabie,
capitale des Nabatéens au VIe siècle av.J.C. Elle fut très prospère au IIe
siècle av.J.C, grâce au trafic caravanier à travers le désert. L’Empereur Trajan
(98-117) l’annexa à l’empire Romain en 106 ap.J.C. (Voir
Syrie/Palestine,
Pétra).
PÉTRONIA
Princesse Romaine, fille de Caius Petronius Pontius Nigrinus, elle fut la
première épouse du futur Empereur Vitellius (69). Elle eut un enfant.
PEUPLES de la MER Ils furent mentionnés plusieurs fois sous le règne de
différents Pharaons comme Mérenptah (1213-1203) puis dans une inscription du temple funéraire de
Médineh Habou, où le Pharaon, Ramsès III (1184-1153) y célébra sa victoire sur
ces envahisseurs. Les Peuples de la Mer comprenaient : Les Briges qui se
seraient installés en Phrygie, les Denyen (ou Dananéens ou Danouna ou Dardaniens),
les Eqwesh (ou Akawasha ou Akaouacha, ou Achéens), les Kéhek (ou Kehek), les Libous (ou Libyens),
les Lukka (ou Luka ou Loukou ou Lyciens), les
Méchouech (ou Meshouesh ou Meshwesh, ou Meshawash ou Machaouach),
les Mésiens (ou Mysie), les Peleset (ou Philistins ou Péléset)
qui donneront leur nom à la Palestine, les Shekelesh (ou Shékélesh ou Chakalaches, ou
Sikil, ou Sikala ou Sicules) qui donneront leur nom à la Sicile, les Shardanes
(^rdn.w, ou Sardanes ou
Sherden ou Shirdana ou Chardanes) qui donneront leur nom à la Sardaigne, les
Teresh (ou Tourousha ou Tourcha, ou Tursennoi), les Thekker (ou Tjeker ou Tyekker), les
Tyrséniens (ou Tyrrhénien ou Tyrrhénniens), les Weshesh (ou Ouashasha ou Weshnesh).
On retrouvera les Lukka, alliés des Hittites, lors de la bataille de Kadesh (ou
Qadesh) et les Shardanes, furent alliés aux Égyptiens. Il semble qu’une partie des Peuples de la
Mer se répartit le long du littoral méditerranéen par tribus. Une de celle-ci
les Philistins se heurta aux tribus Israélites qui s’installaient alors en Terre
Promise. En dépit de l’aide des Égyptiens, les Peuples de la Mer furent, semble
t-il, responsables de la chute brutale de l’empire Hittite et de l’abandon par
les Égyptiens de grandes villes du littoral méditerranéen. (Voir
Asie Mineure,
Phrygie,
Peuple de la mer).
PHACÉE Voir PÉKAH.
PHAIDIMÈ ou Phædymia Reine d’Égypte de la
XXVIIe dynastie et des Perses
Achéménides. Elle fut une des épouses du Roi Achéménide Darius I
(522-486). Elle fut la fille du Prince Otanès II
l’un des sept conspirateurs qui tuèrent le Roi Perse usurpateur
Gaumata (ou Gaumāta) en 522 et qui laissèrent la place à Darius I.
On ne lui en connait pas d’enfant de cette union.
PHAIDRA Voir PHÈDRE.
PHAISTOS Ville de Crête. Le site était déjà occupé au Néolithique. Le
Palais s’étend sur presque 8.300 m², il fut le deuxième plus grand de l’île. Le
premier palais fut construit vers 2000 et détruit vers 1700. Le second fut
reconstruit aussitôt avant d’être détruit à son tour vers 1450. Le site fut
réoccupé aux périodes Hellénistique et Romaine. (Voir
Grèce,
Minoens,
Phaistos).
PHALANGE Formation militaire réputée chez les Macédoniens
pour sa cohésion aux combats.
PHALARIS le Cruel Tyran d’Agrigente 573 à 554 av.J.C, célèbre pour sa cruauté, il
faisait brûler ses victimes.
PHANAGORIA (En Grec :
Phanagoria ou Φαναγορεία
Phanagoreia) Ce fut une cité fondée en 543 av.J.C par les
Milésiens, elle est aussi une colonie de Téos.
Elle fut la plus importante colonie Grecque sur la
péninsule de Taman. Phanagoria se trouvait sur la côte orientale du détroit
de Kertch, lien entre la mer Noire et la mer d’Azov.
La ville se situait précisément sur le côté Nord de la tête de la péninsule
de Taman, à 25 kilomètres au Nord-est d’Hermonassa.
Aujourd’hui, environ un tiers de la zone de l’ancienne ville est maintenant sous l’eau.
Du fait de sa position géographique stratégique, la cité contrôlait les deux plateaux
le long de la rive asiatique du Bosphore Cimmérien. (Voir
Asie Mineure,
Colonies de Milet,
Phanagoria).
PHARAE ou Phara ou Faras (En Grec :
Φαραί) Ville de Messénie située près de la rivière Peiros à environ 11 km. de la mer et 23,5 km.
de la ville de Patras. Elle est connue comme l’une des quatre grandes villes qui dirigea la
restauration de la Ligue Achéenne en 280 av.J.C.
PHARAMOND Roi légendaire des Francs Saliens de 420 à 428 ap.J.C. Fils de
Marcus. Il épousa Imbergide puis la Cimbre, Argote. Il eut un enfant Clodion qui
lui succéda.
PHARANTZEM ou Parandzem ou P’arhanjem
ou Parantzem ou Pharandsem ou Paranjem
ou Parandzem de Siounie (ou Siwnik ou Siunik, province d’Arménie), en Arménien :
Փառանձեմ. Reine d’Arménie de la
dynastie Arsacide. Elle fut une des épouses du Roi d’Arménie Arsace II (350-368) en 360.
Elle fut la fille d’Andovk II (ou Andok ou Antiochus) qui servit comme Nakharark (ou Naxararq,
titre de noblesse). Elle mourut au cours de l’hiver 369/370. Elle fut la veuve
du neveu d’Arsace II, le Prince Arsacide Gnel. Le Roi Perse Sassanide, Châhpûhr
II, dès 368 qu’il envahit l’Arménie, avait assiégé l’épouse d’Arsace II,
retranchée avec leur fils Pap (ou Bab ou Papes ou Papas) et le trésor de l’Arménie
dans la forteresse d’Artogerassa qui était défendue par une troupe de Azatk (En
Arménien : ազատ,
Singulier Azat, classe de la noblesse Arménienne). Durant le siège, la Reine
Pharantzem (ou Parandzem) lança un appel à Cylax et Artaban
au nom de son mari pour organiser la fuite de Pap. On ne sait pas si ils
l’aidèrent, mais Themistius (Homme d’État et philosophe, 317-387) signale l’arrivée de Pap
à la cour de l’Empereur Romain Valens (364-378) à la juridiction du
monastère de Marcianopolis (ou Marcianople ou Devnya en
Bulgarie aujourd’hui, sur la rive droite du Danube) où celui-ci était en hivernage.
Valens lui ordonna de se cacher à Niksar (ou Neokaisáreia ou Neocaesarea) ville
du Pont Polémoniaque, à trois cents kilomètres de la
frontière Arménienne. Au lieu de rechercher Pap,
Châhpûhr II concentra son attaque sur le siège de la forteresse d’Artogerassa qui tomba
pendant l’hiver 369/370, le trésor royal fut volé par les Perses et Pharantzem fut violée
et assassinée. Elle donna un fils à Arsace II : Pap (ou Bab ou Papes ou Papas,
Roi 370-374) qui naquit en 360 et qui fut le seul enfant connu de ce mariage.
PHARAON Titre
porté par des souverains de l’Égypte ancienne. Mot Grec, à l’origine en Égyptien
on disait : per-äa "Grande maison" qui désignait en fait le
palais. En unissant les Deux Terres, le Pharaon porte le PSCHENT (ou le SKHEMTY),
qui symbolise la réunion de la couronne rouge de la Basse-Égypte : DECHRET
et la couronne blanche de la Haute-Égypte : HEDJET. Les attributs que
porte le Pharaon servent à définir la nature de son pouvoir, le sceptre : OUAS
sur lequel il s’appuie quand il est debout, symbolise sa force. Le Pharaon porte
cinq noms : Le nom d’HORUS, ce nom sert à proclamer que le Pharaon est
l’incarnation d’Horus. Le nom de NEBTY, ce nom sert à définir la nature
du pouvoir royal du Pharaon, le Roi est sous la protection des Déesses
protectrices des deux royaumes mythiques. Le nom d’HORUS D’OR, ce nom
indique les grands principes et le programme du règne à venir. Le NYSOUT-BITY
ou nom d’intronisation, Nysout (le jonc) représente la Haute-Égypte, Bity (l’abeille)
la Basse-Égypte. Ce nom écrit dans le cartouche sert à désigner le Pharaon comme
Roi des deux pays. Le SA-RA, c’est le fils de Râ, il s’agit du nom donné
au Pharaon le jour de sa naissance. Ce nom est écrit dans le cartouche et c’est
ce nom que nous connaissons. Le Pharaon est l’intermédiaire entre ses ancêtres
et son peuple, il doit maintenir un "ordre cosmique", il est aussi le maître de
l’espace. Il est un Horus vivant et, comme lui fils d’Osiris, il n’est pas un
Dieu mais le Grand Prêtre du royaume. Il assume la charge de chef du clergé et
célèbre en personne le culte des Dieux. Il rend la justice en maintenant l’ordre
parfait de Maât. Il doit ainsi assurer la loi, nourrir son peuple et défendre
son royaume, il est inspiré par la parole divine : HOU et le discernement
divin : SIA. (Voir
Égypte,
Titulature).
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PHARASMAN ou Pharzman ou Pharsmanes ou Farsman
ou P’arsman ou Parasmanes Nom de 6 Rois d’Ibérie/Géorgie. PHARASMAN I ou
Aderk ou Aderki Voir ADERK. PHARASMAN II (En Géorgien :
ფარსმანი)
Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 116 à 132 ou 116 à 140 ap.J.C. Il succéda à son père
Amazap I (ou Amazasp ou Amzasp). Les Chroniques Médiévales Géorgiennes, à sa place, signalent le règne
commun de Mihrdat I (ou Mirdat, 113-129) et Pharasman II Kouel (ou Qveli “Le Brave”, 113-129). Les spécialistes
pensent que lors de son règne, les relations entre Pharasman II et Rome se dégradèrent. L’Ibère aurait même
refusé en 129 de venir rendre hommage à l’Empereur Hadrien (117-138) et aurait incité les Alains à attaquer
les provinces Romaines voisines en leur donnant un libre passage à travers son royaume. Finalement, les sources
anciennes font état d’une visite honorifique de Pharasman II au successeur d’Hadrien, Antonin le Pieux (138-161).
Selon Dion Cassius (ou Cassius Dio Cocceianus, historien Romain, v.155-v.235), il vint à Rome en tant qu’invité
d’Antonin, avec sa femme, son fils et sa suite et l’Empereur aurait augmenté les territoires de son royaume,
mais les dates de règne de ces deux souverains ne correspondent pas ?. Cyrille Toumanoff, propose donc ces
faits pour Pharasman III. Pour William E.D.Allen il s’agit bien du II puisqu’il le fait régner jusqu’en 140.
Il aurait épousé Ghadana, fille du Roi d’Arménie. Elle lui donna un fils qui lui succéda.
PHARASMAN III (En Géorgien :
ფარსმან III)
Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 135 à 185 ou 138 à 161 ap.J.C. Il fut le fils de
Rhadamiste I (ou Adam). Il est plus probable que ce fut lui (plutôt que Pharasman II) qui signa allégeance à
l’Empereur Romain Hadrien (117-138) et qui fut reçu à Rome. Il faut signaler qu’il n’y a pas d’accord au sein
de la communauté historiographique Géorgienne sur le fait que Pharasman III ait été Roi d’Ibérie durant le
IIe siècle. En effet, ce monarque est mentionné pour la première fois par l’Évêque Léonti Mroveli au XIe
siècle dans ses Chroniques Géorgiennes. Celui-ci le fait fils du Roi Adam (ou Rhadamiste I).
Vakhoucht Bagration, Marie-Félicité Brosset et Cyrille Toumanoff s’accordent avec lui à ce sujet.
Aucune épouse de Pharasman III n’est connue. Toutefois, d’après les Chroniques Géorgiennes,
il aurait eu deux enfants : Amazap II qui lui succéda et une fille, épouse d’un Roi Arsacide d’Arménie
régnant en 186, identifié comme Vologèse II (180-191) par Cyrille Toumanoff.
PHARASMAN IV (En Géorgien :
ფარსმან
IV) Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 406 à 409 ap.J.C.
Il succéda à Tiridate I. Selon les Chroniques Médiévales Géorgiennes, il fut le fils du Varaz-Bakour II
et de sa deuxième épouse une Princesse Géorgienne dont on ne connait pas le nom. Caractérisé comme
un pieux monarque et un guerrier exceptionnel, il se serait révolté contre l’hégémonie Perse Sassanide
après avoir demandé de l’aide à l’Empire Romain qui lui accorda. Il est également crédité de la
construction de Bolnissi (Ville dans la région de Kvemo Kartli).
PHARASMAN V (En Géorgien :
ფარსმან
V) Roi de Géorgie de la dynastie Bagratide de 528 à 542 ou 547 à 561
ap.J.C). Fils de Bakour II, il arriva sur un trône complètement sous le contrôle Perse. Selon les
Chroniques Médiévales Géorgiennes, sous son règne, les Ossètes (Désignation Géorgienne
pour les Alains) attaquèrent et ravagèrent la Karthlie, incitant le Roi à se placer sous la protection
des Perses sur les termes d’une vassalité totale. Il eut comme successeur son neveu Pharasman VI
PHARASMAN VI (En Géorgien :
ფარსმან
VI) Roi de Géorgie de la dynastie Bagratide de 542 à 547 ou 561 à ? ap.J.C.
La longueur de son règne est inconnue. Le pouvoir royal était nominal à cette époque
et largement dominé par l’Empire Sassanide.
Son fils Bakour III lui succéda et fut le dernier Roi de la dynastie.
PHARAX Tyran d’Agrigente vers 350 av.J.C.
PHARHNAG Nom
de 2 Rois d’Arménie. PHARHNAG I Roi d’Arménie vers 1550
av.J.C. PHARHNAG II Roi d’Arménie vers 805 av.J.C.
PHARISIEN
Membre d’un groupe religieux Juif, qui exista en Judée à l’époque du second
temple.
PHARNABAZE
Satrape de Perse au Ve et IVe siècle av.J.C. Il gouverna l’Hellespont et la
Phrygie. Il intervint dans la Guerre du Péloponnèse (431-404) soutenant d’abords Sparte
puis aidant l’Athénien Conon et contribuant à la victoire navale de Cnide en
394.
PHARNACE ou Pharnacès ou Pharnakes ou Pharnákês
(En Grec : Φαρνάκης,
Nom de 2 Rois du Pont. PHARNACE I Roi du Pont de
195 à 170 ou 185 à 170 ou 184 à 170 av.J.C. En 183 il s’empara de la ville
de Sinope sur les rives de la mer Noire et en fit la capitale de son royaume.
Ce nouveau statut valut à la ville de progresser, comme le royaume dont elle dépendait,
avec une extrême rapidité. En 181, Pharnace I fut battu par une coalition de Rois Anatoliens.
Il dut signer un traité où il doit céder l’ensemble de ses conquêtes à l’Ouest.
En 172/171, il épousa Nysa, petite-fille du Roi Séleucide Antiochos III Mégas
(223-187), fille d’Antiochos et de Laodice IV. Son fils Mithridate V Évergète fut Roi en 150.
(Voir Asie Mineure,
le Pont,
Pharnace I).
PHARNACE II Roi du
Pont et du Bosphore Cimmérien de 63 à 47 av.J.C, fil du Roi du Pont Mithridate
VI (120-63) qu’il trahit en faveur des Romains, avant de trahir ceux-ci à leur
tour. Il fut battu par César à Zéla en 47 et tué peu après. (Voir
Asie Mineure,
Bosphore,
Pharnace II).
PHARNADJOM ou Farnadjom ou Parnajom
ou Parnadjom ou P’aranjum ou P’arnajom
ou P’arnajob (En Géorgien :
ფარნაჯომი) Roi
d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 112 à 93 ou 109 à 90 av.J.C, fils
de Mirian I à qui il succéda. Il fonda la ville de Nekresi (ou Nerkres) et fit
ériger une idole d’un Dieu païen de la fécondité, Zaden (ou Aden) dans la
capitale, ce qui provoqua la colère des Ibériens. Ceux-ci demandèrent alors au
Roi d’Arménie de leur
donner son fils comme Roi, accusant le leur de trahison envers les croyances.
Le Roi d’Arménie envoya les émissaires, mais Pharnadjom qui fut avisé de ce
complot. Il leva une armée et attaqua l’Arménie. En 93, dans la région de Tashir,
il fut tué par son beau-frère le Prince Arménien, Artaxias I, qui lui succéda
sur le trône. Pharnadjom fut le dernier Roi de la dynastie de Pharnavazide.
Un de ses fils, Mirian II, âgé d’un an trouva refuge à la cour des Parthes
et récupérera le trône de son père en 32 av.J.C.
PHARNAVAZ ou Pharhnavaze ou Parnavaz
Nom de 2 Rois d’Arménie.
PHARNAVAZ I Roi d’Arménie de vers 838 à 805 av.J.C.
PHARNAVAZ II Roi d’Arménie vers 610 av.J.C. Fils de Hratchea.
Il eut un enfant Badjoidj qui lui succéda.
PHARNAVAZ ou Pharhnavaze ou
Parnavaz ou P’arnawaz ou Farnavaz
Nom de 2 Rois d’Ibérie. PHARNAVAZ I (En Géorgien :
ფარნავაზი)
Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 302 à 237 ou 299 à 234 ou 284 à 219 av.J.C.
Avec lui naquit la dynastie des Pharnavazides. Les descriptions du règne de Pharnavaz sont
un mélange de faits réels et de légendes. Pharnavaz I établit des relations amicales avec les
tribus montagneuses Caucasiennes du Nord (Les Dzurdzuks) et épousa une de leurs
Princesses. Il divisa son royaume en plusieurs comtés (saeristavo). Il
créa un nouveau culte officiel d’Armazi (Dieu suprême du panthéon Géorgien) à
qui un colosse fut érigé à la citadelle d’Armaztsikhe et il embellit de
nombreuses cités. La tradition attribue à Pharnavaz I l’invention d’un alphabet
dit "mxedruli". Selon les chroniques
Géorgiennes, Pharnavaz I mourut à l’âge de 92 ans et son fils Saurmag I lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Colchide/Ibérie,
Pharnavaz I).
PHARNAVAZ II ou Bartom (En Géorgien :
ფარნავაზი) Roi
d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 64 à 32 ou 63 à 33/32 ou 63 à 30 av.J.C. Il est généralement
identifié avec le Bartom (ou Bratman) des Chroniques Géorgiennes Médiévales. Il fut le
fils d’Artocès (ou Artoce) à qui il succéda. Il régna sur un royaume assujetti à la puissance Romaine,
mais il va sans cesse se rebeller pour se libérer de cette domination. Après la mort de Jules César en 44,
il se rangea du côté de Marc Antoine (83-30 av.J.C) avant de se rebeller contre lui. En 36 av.J.C,
le légat Romain Publius Canidius Crassus, lieutenant de Marc Antoine, mena une armée en
Ibérie et Pharnavaz II fut contraint de signer une alliance. En 33/32, il fut tué dans une bataille
par le Prince Mirian II de la dynastie Pharnavazide qui avait été expulsé du pays 60 ans auparavant.
Selon certains spécialistes il aurait épousé une fille du Roi d’Arménie, Tigrane II (95-54),
Cyrille Toumanoff, nous dit que ce fut une noble Parthe. Pharnavaz
II n’eut aucun fils, seulement une fille qu’il maria à un Prince de
sorte qu’il y est un héritier pour son royaume. Mais cet héritier potentiel au
nom de Kartam (ou Qartam ou K’art’am ou Kartham d’Egrissi) fut massacré dans la même bataille
que son beau-père. La fille de Pharnavaz II, enceinte, s’enfuit alors en Arménie
ou elle eut un fils du nom d’Aderc (ou Adreki).
PHARNAVAZIDE Dynastie qui régna sur l’Ibérie de 335 à 93 av.J.C
et qui fut fondée par le Roi Pharnavaz I. Durant la période de son règne cette
dynastie a représenté une unité politique très forte. (Voir
Asie Mineure,
Colchide/Ibérie).
PHAROS Île d’Égypte, située en face d’Alexandrie et relié à la terre ferme par un môle.
Ptolémée II Philadelphe (282-246) y fit construire un phare célèbre.
PHARSANZÈS Tibérius Julius ou Pharsanzes (En Grec :
Τιβέριος
‘Iούλιος Φαρσανζης)
Co-Roi du Bosphore Cimmérien de 253 à 254 ou 253/254 à 254/255 ap.J.C. Il fut co-Roi avec son père
Rheskouporis V. Il fut contemporain du règne de l’Empereur Romain Gallien (253-268).
Il y a une possibilité que Pharsanzès eut des liens avec les Goths. Lorsqu’il mourut en
254 il fut remplacé en tant que co-Roi par son second frère Syngès Tibérius Julius.
PHARSALE (En grec : Φάρσαλα, Farsala)
Ville du Sud de la Thessalie qui fut au IV siècle possession de Phérès et de son Tyran Lycophron
(406-v.390) qui l’avait conquise en même temps que le reste de la région. Après leur défaite, les nobles de
Thessalie partirent en exil et recherchèrent un soutien de puissances étrangères. Comme le rapporte
Xénophon, en 402/401, un de ceux-ci, Aristippe (ou Aristippos), obtint de l’argent de la part du
Prince Perse Cyrus le Jeune (v.424-401) pour le recrutement de 4.000 mercenaires, afin de revenir
à Larissa et reconstruire à nouveau une oligarchie. En 395, Médios (ou Medius) de Larissa, soutenu
par une confédération d’États Grecs, entra en guerre contre Lycophron, qui de son côté trouva le
soutien du Roi de Sparte, Agésilas II (398-360). Cependant Médios parvint à prendre le Sud de
la Thessalie et sa ville principale, Pharsale, occupée par une garnison Spartiate. La cité
retrouva sa liberté fut reconstruite et devint la deuxième ville après Phères.
Le pouvoir suprême à Pharsale fut donné à la charge du Tyran Polydamas, qui avait d’importants
soutiens. Plus tard, aux environs de la ville, Jules César remporta une bataille décisive contre
Pompée le 9 Août 48 av.J.C. Pour cette raison, Pharsale devint le nom courant du Bellum ciuile,
l’œuvre majeure du poète Latin Lucain.
PHASAËL Nom d’un Tétrarque et d’un Prince de Judée.
PHASAËL (En Latin : Phasaelus, en Grec : Φασάηλος, Phasaelos)
Il fut nommé, en 48 av.J.C, par son père avec l’accord des Romains Stratège de Jérusalem,
puis il fut élevé au rang de Tétrarque de Judée de 41 à 40 av.J.C. Il fut un Prince de
la dynastie Hérodienne de Judée. Phasaël naquit dans le Royaume Hasmonéen d’une
famille aristocratique Juive de descendance Édomite (Iduméenne). Son père,
Antipater I l’Iduméen, fut le proche conseiller du Roi Hasmonéen Hyrcan II
(67-40) et sa mère Cypros était une Princesse Nabatéenne. Phasaël fut le frère
aîné d’Hérode le Grand. Les deux frères débutèrent leur carrière sous le règne
de leur père, qui fut nommé en 48 av.J.C Procurateur de la Judée pour la
République Romaine par Jules César. Antipater I nomma alors Phasaël Stratège
de Jérusalem et Hérode Stratège de Galilée. Alors que le Romain Marc
Antoine était en Bithynie, environ vers 41 av.J.C., des accusations furent
portées devant lui contre les deux frères, qui étaient objets de la haine de
nombreux Juifs, mais l’habile Hérode réussit à obtenir le rejet de l’accusation.
Peu de temps après de nouvelles accusations furent portées à leur encontre et
une fois de plus elles se révélèrent infructueuses pour Antoine. Ce dernier
renouvela même sa confiance puisqu’il les nomma en 41 av.J.C, Tétrarque. Pendant
ce temps l’Hasmonéen Antigonos II Mattathias (40-37
av.J.C) chercha à reprendre le trône des Juifs en renversant Hyrcan II et il
entra en conflit avec les deux frères. Il attaqua Jérusalem, Phasaël défendit les murs et
le palais d’Hérode contre ses antagonistes. Antigone II invoqua alors l’aide de
l’Empire Parthe, les ennemis des Romains. Le Roi Parthe Pacorus I
(V.40-38) avec son général Barzapharnès, envahit la Syrie et prit Jérusalem. Il
détrôna Hyrcan II, qui après avoir été mutilé sur l’ordre d’Antigonos II afin de
ne plus être éligible au poste de Grand Prêtre fut envoyé à
Babylone et il mit sur le trône Antigonos II. En dépit de l’avertissement d’Hérode, Phasaël
se rendit lui même dans le camp du chef Parthe Barzapharnès afin d’entamer des
négociations de paix, mais il fut emprisonné. En 40 av.J.C, Phasaël se suicida
(ou fut assassiné selon les sources) après avoir eut la satisfaction de savoir qu’il mourait après que son frère
Hérode se fut échappé de Jérusalem et fut en sécurité. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben
Mattathias, historien Juif, 37-v.100) parle de Phasaël comme d’un homme brave et noble. Phasaël eut un fils du même
nom que lui, qui épousa Salampsio, la fille de son frère Hérode le Grand et de Mariamne.
Hérode le Grand appela son fils, que lui donna son épouse Pallas, Phasaël, en l’honneur de la mémoire de son frère,
ainsi qu’une ville au Nord de Jéricho "Phasaelis" et une tour de son palais à
Jérusalem "Phasaelus". PHASAËL Prince de
Judée. Il fut le fils de Phasaël et le petit fils du Procurateur de Judée
Antipater I (47-43 av.J.C). Il épousa sa cousine Salampsio, la fille du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand
(41-4 av.J.C) et de la Reine Mariamme I. Elle lui donna deux filles, Cypros qui épousa son cousin
Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C) et Alexandra et trois fils
Hérode, Antipater et Alexandre.
PHASAELIS Princesse Nabatéenne, fille du Roi Arétas IV
Philopatris (9 av.J.C-40 ap.J.C). Elle fut la première épouse d’Hérode Antipas
Tétrarque de Galilée et de la Pérée(Région située au Nord-est
de la Mer Morte, à l’Est du Jourdain, 4 av.J.C-39 ap.J.C). Lorsque ce dernier
divorça d’elle pour épouser sa nièce Hérodiade, la fille d’Aristobule
IV cela provoqua la guerre avec les Nabatéens.
PHASELIS Cité Lycienne aujourd’hui dans
la province d’Antalya en Turquie. Elle se situait entre la chaîne des monts Bey
et la forêt du parc national d’Olympios, 8 km au Sud-ouest de la station
balnéaire de Kemer et à 57 km d’Attalia. Certaines sources attestent que la
ville aurait été fondée en 690 av.J.C par des colons Rhodésiens, sous le
commandement du Dorien Lacios. Elle fut le plus important port de l’Ouest du
Pays Lycien pendant des siècles, de par sa position privilégiée sur la route
maritime reliant la Grèce à la Syrie puis la Palestine. La ville exportait
notamment du bois issu de l’arrière-pays, ainsi que des roses destinées à la
production de parfums. Hérodote en parle comme d’une cité de pirates. Phaselis
fut sous domination Perse Achéménide au milieu du VIe siècle av.J.C. Elle ne fut
libérée qu’en 469 par Cimon d’Athènes, en même temps que le reste de la Lycie.
La ville s’allia ensuite au général Grec contre les Perses, mais elle fut
contrainte de verser un fort tribut pour une relative liberté. Le Roi de
Macédoine Alexandre le Grand (336-323), lorsqu’en 333 il libèrera les cité
Grecques d’Asie Mineure, y fut accueilli en libérateur. À la demande de
Phaselis, il attaqua sa rivale Telmessos. Phaselis passa ensuite sous la
domination des Rois Lagides d’Égypte jusqu’en 197 av.J.C, puis sous celle des
Séleucides. En 190 av.J.C, elle repassa sous domination Rhodienne. Une fois
libérée, elle rejoignit, vers 150 av.J.C, la Confédération Lycienne avant d’être
conquise par des pirates Ciliciens. Puis elle fut rattachée à l’Empire Romain,
lorsque ceux-ci se rendirent maître de l’Asie Mineure, grâce au commandant
Manlius Servilius. Phaselis avait trois ports. Au milieu de la ville, on trouve
une grand-rue. Dans sa partie méridionale se situe la porte d’Hadrien (117-138),
commémorant la visite de l’Empereur en 129. Le long de cette rue on peut
également trouver les ruines d’échoppes et d’endroits publiques, tels les
thermes Romains, les agoras ou encore des théâtres de la même époque. La ville
comportait également plusieurs aqueducs.
PHASIS ou Phase En Grec :
Phasis ou Φάσις
en Géorgien : ფაზისი
Ce fut une cité située sur la côte orientale
de la mer Noire, à l’embouchure de la rivière Phase (aujourd’hui Rioni)
en Colchide, près de la moderne ville portuaire de Poti en Géorgie. Si la relation
entre les noms de Phasis et Poti est attestée, l’étymologie est encore
aujourd’hui une question qui amène un différend entre les scientifiques. “Phasis”
est d’abord enregistrée dans la Théogonie d’Hésiode (vers 700 av.J.C) en tant que nom
de la rivière, pas celui d’une ville. Celle-ci est citée dans la légende de Jason et les
Argonautes lors de la recherche de la Toison d’Or.
Selon Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 ou 63 av.J.C-23 ap.J.C),
elle fut fondée par les colons Milésiens à la fin du VIIe ou début du VIe siècle av.J.C. (Voir
Asie Mineure,
Colonies de Milet,
Phasis).
PHAVOS Roi d’Arménie vers 580 av.J.C. Fils de Gornhag. Il eut un
enfant Haig II qui lui succéda.
PHÈDRE Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de
Crête Minos, elle épousa le Roi le 10e Roi d’Athènes Thésée.
PHÈDRE ou Phaidra Reine de Judée. Elle fut le 9e épouse du
Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna une fille
Roxane.
PHEIDON (En Grec : Φείδων)
Roi d’Argos de 675 à ? av.J.C. Il est le plus connu des Tyrans d’Argos. C’était un Héraclide,
il descendait de Téménos. Selon Aristote (Philosophe Grec, 384-322), il abusa de ses pouvoirs
héréditaires et devint Tyran. On ne sait pourtant pratiquement rien de lui et même ses dates de
règne sont très controversées. Ce qui est sûr c’est qu’il fut un personnage important.
Sous son règne Argos attint le sommet de sa puissance. Il fit de l’Argolide, qu’il unifia,
un État fort dont la cité fut la capitale. On lui attribue aussi la standardisation des
poids et des mesures et d’avoir retiré à Élis (Capitale d’Élide) l’organisation des Jeux olympiques. (Voir
Grèce,
Argos,
Pheidon).
PHELLES ou Pilles Roi de Tyr de 897 à 896 ou 889 à 888 ou 879 av.J.C.
Il succéda à son frère Astarymos qu’il avait assassiné.
Il vécut 54 ans et ne régna que 8 mois, il fut tué par Ithobaal (ou Ethba’al ou Ethbaal ou Ittobaal),
le Prêtre d’Astarté qui fonda une nouvelle dynastie.
PHÉNICIE La Phénicie couvrait une
région qui correspond au Liban moderne auquel il faut ajouter certaines portions
de la Syrie et d’Israël actuels. La côte méditerranéenne, qui constituera la
Phénicie classique, est une région longue et étroite (200 kilomètres sur 20 à 30
de largeur) adossée à la chaîne du Liban dont les chaînons rocheux se prolongent
vers la mer en une série de promontoires encadrant de petites baies bien
abritées et d’îles, condition géographique essentiellement favorable à
l’installation de ports et au développement d’un peuple de marins. Les
Phéniciens qui se désignaient eux-mêmes comme les Kinahu ou Cananéen, sont des
Sémites qui s’établirent en pays de Canaan vers le XVIIIe siècle. Ils
s’installèrent sur la côte, depuis le mont Carmel jusqu’à Ougarit et fondèrent
de nombreux ports, Byblos, Tripoli, Sidon, Tyr. Délibérément orientés vers la
mer, ils entrèrent en relation avec l’Égypte, dont ils subirent fortement
l’influence, puis en devinrent peu à peu les vassaux. Trafiquant avec les
Crétois et les Mycéniens, ils prirent la relève de ces derniers, ruinés par les
Doriens. Dès que l’invasion des "Peuples de la mer" les affranchit de la tutelle
Égyptienne, vers 1200, ils établirent de nombreux comptoirs et colonies sur le
pourtour de la Méditerranée. Ils s’assurèrent sous l’égide de Tyr, une très
grande prospérité, installés à Chypre au Xe siècle, ils se heurtèrent sur les
côtes d’Asie mineure, aux Grecs, qui les évincèrent de Rhodes, ils cherchèrent
alors en Méditerranée d’autres débouchés (Malte, Afrique, Sardaigne, côte
Espagnoles, etc…). L’invention de l’alphabet et sa mise au point, facilitèrent
partout leurs opérations commerciales. Il se trouvèrent ensuite menacés au
Nord-est par l’invasion des Assyriens qui au VIIIe siècle entreprirent de
soumettre le pays de Canaan. Les cités Phéniciennes furent dominées
successivement par Babylone en 604, puis par les Perses en 539. Tyr, épuisées
par des rébellions intérieures et par la domination de Carthage en Occident,
céda à l’hégémonie de Sidon, cette dernière s’allia d’abord aux Perses contre
les Grecs (Guerres Médiques), puis se retourna contre l’oppresseur. La conquête
par Alexandre le Grand (336-323) en 332 marqua la disparition de l’entité
Phénicienne. En raison de la pression de ses voisins et ses propres dissensions
internes, le pouvoir Phénicien déclina peu à peu, non sans laisser une brillante
héritière, Carthage. Livrés à l’anarchie lors des guerres hellénistiques, les
Phéniciens furent incorporés en 64 av.J.C à l’Empire Romain. (Voir
Syrie-Palestine,
Phénicie).
PHÉRÉCLÈS Archonte perpétuel d’Athènes de 863 à 844 av.J.C.
PHÈRES ou Pherae ou Pherai ou Phera
ou Pherä ou Feres (En Grec : Φεραί)
Cité-État de Thessalie (Grèce continentale). Selon la mythologie, Phérès,
fils de Cretheus, fut le fondateur de Pherae (Phères) en Thessalie. La cité abrita Admète (ou
Admetus, fils de Phérès et Roi de Phères) dont l’épouse, Alceste (Fille de Pélias, Roi d’Iolcos
en Thessalie) fut sauvée de la mort par Héraclès (Fils de Zeus et d’une mortelle).
Au IVe siècle av.J.C, ses Tyrans : Jason et Alexandre, prétendirent dominés la Thessalie. (Voir
Grèce,
Phères).
PHÉRORAS Prince de Judée. Il fut le
fils du procurateur de Judée Antipater I et de Cypros et le frère du Roi de
Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Une de ses fille (dont on
ignore le nom) fut la 6e épouse de son frère Hérode. On ne connaît pas
d’enfant de cette union.
PHILA (En Grec : Φίλα)
Nom de 3 Reines de Macédoine. PHILA Reine de Macédoine. Elle fut Macédonienne
originaire d’Élimée (ou Elimiotis). Elle épousa le Roi de Macédoine Perdiccas III puis à sa mort en 359
fut la première épouse du Roi de Macédoine Philippe II (359-336), elle décéda peu de temps
après. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union PHILA I Reine de Macédoine.
Elle fut le fille du Régent de Macédoine
Antipatros (ou Antipater). Elle épousa Cratère (Cratérus ou Kraterós),
puis le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète
(294-287) dont elle eut deux enfants : Antigonos II Gonatas (Roi 277-239) et Stratonice I
qui épousa les Rois Séleucides Séleucos I (305-280) et Antiochos I (280-261). (Voir
Grèce,
Reines de Macédoine,
Phila I).
PHILA II Reine de Macédoine. Fille du Roi
Séleucide Séleucos I (305-280) et de la Reine Stratonice I, elle épousa le Roi de Macédoine
Antigonos II Gonatas (277-239) vers 276. Son mariage scella une alliance entre les Séleucides
et les Antigonides. Elle lui donna deux enfants : Halcyoneus (ou Alcyoneus ou Halkyoneus) qui fut
un de ses Généraux, mais dont on ne sait rien. Il mourut autour de 261. Pour certains
spécialistes il ne fut pas un fils de la Reine Phila II mais d’une concubine ?.
Démétrios II l’Étolique (ou Demetrios Aitolikos, en Grec : Δημήτριος
Β’ Αιτωλικός ou
Δημήτριος ό
Αiτωλικός), qui naquit vers 275 (on trouve aussi 278).
Il succéda à son père de 239 à 229. Elle mourut en 240.
PHILADELPHIA ou Rabbath-Ammon ou
Amman ou Rabbathammana (En arabe : عمان
`Ammân), C’est aujourd’hui la capitale de la Jordanie (Depuis 1921). À
l’époque romaine, elle était appelée Philadelphia et apparait dans la Bible sous
le nom de Rhabbat-Ammon. La cité se trouve dans une zone vallonnée au Nord-ouest
de la Jordanie. La ville fut à l’origine bâtie sur sept collines, ce qui lui a
valu le surnom de Rome du Moyen-Orient, mais elle s’étend maintenant sur 19
collines (Chacune connue sous le nom jabel ou "montagne"). Les principaux
quartiers d’Amman tirent leurs noms des collines sur les pentes desquelles ils
s’adossent. À travers l’histoire, Rabbath-Ammon a abrité plusieurs
civilisations. Au XIIIe siècle av.J.C, la cité fut la capitale des Ammonites
(Royaume d’Ammon). Elle fut ensuite envahie par les Assyriens, puis par les
Perses Achéménides, puis les Macédoniens avec Alexandre le Grand (336-323). Le
Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe, la renomma Philadelphia. La ville fit
ensuite partie du royaume Nabatéen jusqu’en 106 ap.J.C où Philadelphia rentra
sous la domination de l’Empire Romain. En 324 ap.J.C, le Christianisme devint la
religion de l’Empire et Philadelphia le siège d’un évêché pendant le début de
l’ère Byzantine. Une des églises de cette période peut d’ailleurs être visitée à la citadelle.
(Voir Syrie Palestine,
la Décapole,
Philadelphia).
PHILAE ou Iat-Rek "La perle de l’Égypte"
C’est une île de la première cataracte au Sud d’Assouan, sur laquelle fut érigé un ensemble
de monuments consacrés presque tous à la Déesse Isis.
Ces constructions furent "déménagées" et réédifiées, sous le
patronage de l’UNESCO, sur l’île voisine plus élevées d’Agilkia (ou Aguilkya),
la nouvelle Philae, inaugurée le 10 Mars 1980.
C’était une petite île de 460 m de longueur sur 150 m de large. Le site ne fut
construit que très tardivement. Le plus ancien édifice connu remonte au règne
Nectanébo I (380-362, XXXe dynastie).
Vers 370, il y fit construire un magnifique pavillon, à la pointe Sud de l’île.
Le monument principal de l’île fut le temple d’Isis<
qui occupait la partie centrale de l’île. Outre le temple d’Isis et le pavillon de
Nectanébo I, sur l’île s’élevaient bien d’autres monuments : Le temple d’Horus
(Harendotès), celui de l’Empereur Romain Auguste, celui de Maât-Hathor,
deux nilomètres, un kiosque et une porte monumentale édifiée par l’Empereur
Romain Hadrien (117-138) etc… La renommée de Philae fut très importante à
l’époque Grecque, puis Romaine. Les pèlerins venaient de très loin en
procession au temple d’Isis. (Voir
Égypte,
Philae).
PHILETAIROS ou Philétairos ou Philetaerus ou
Philétaire ou Philhetairos (En Grec :
Φιλέταιρος) Dynaste de Pergame
de 282 à 263 ou 281 à 263 av.J.C. Il fut le fondateur
de la dynastie des Attalides. Il s’empara de Pergame en 282 et il fut nommé par Lysimaque
Gouverneur de la ville, mais en plus Lysimaque lui confia la garde du trésor
d’Alexandre (9.000 talents d’or) qui lui était revenu. Peu de temps après,
Philetairos sentant qu’il était de moins en moins dans les faveurs de Lysimaque,
conclut secrètement un accord avec Séleucos I Nikatôr (305-280). En échange de
l’appui des Séleucides dans une campagne contre Lysimaque, il devait céder le
trésor. Après la mort de Lysimaque à la bataille de Couropédion (février 281),
Séleucos I réclame le trésor, mais Philetairos refusa et utilisa une partie de
l’argent pour réparer les murs de sa ville et lever une armée. Il paya quand
même une partie de sa dette et reconnu la suzeraineté des Séleucides. Ce fut un
habile homme politique, il proclama l’indépendance de Pergame, mais sans prendre
le titre de Roi. Il n’eut pas d’enfant et adopta un de ses neveux, Eumène I (ou
Eumènès),
fils de son frère Eumène, pour lui succéder. (Voir
Asie Mineure,
Royaume de Pergame,
Philetairos).
PHILINNA (En Grec : Φίλιννα) Reine de Macédoine. Elle épousa vers 358/357, le Roi de Macédoine Philippe II (359-336).
Elle fut originaire de Larissa en Thessalie. Elle lui donna un fils :
Philippe III Arrhidée (ou Filippos Arridaios, en Grec : Φίλιππος Γ’
Αρριδαίος, Roi 323-317) qui naquit vers 357.
Il était frappé d’une incapacité mentale qui l’écarta de la succession royale.
Selon certains spécialistes son problème mental était du à un poison donné par Olympias. Cependant à la mort
d’Alexandre le Grand, il fut proclamé Roi par la phalange Macédonienne réunie à Babylone, le fils posthume
d’Alexandre le Grand et de Roxane, Alexandre IV Aigos ne naissant que deux mois plus tard.
PHILIPPE (En Grec : Φίλιππος)
Nom de 5 Rois de Macédoine. PHILIPPE I
Roi de Macédoine de 640 à 602 ou 621 à 588 av.J.C. Il fut le fils d’Argaeus I à qui il succéda.
Hérodote confirme cette succession. En tant que Roi, Philippe I fut noté à la fois comme sage et
courageux. Il résista à des invasions successives des Illyriens. Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe
Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) et
d’autres chronographes s’accordent pour lui donner un règne de 33 ans. Toutefois, selon Justin,
Philippe I mourut de mort prématurée, laissant la couronne à son fils Aéropos I encore au berceau.
Il aurait été tué dans une bataille contre les Illyriens. Ces faits, selon certains spécialistes
comme Paul Cloché, semble inexact ?. Philippe I prit pour épouse, Niconoé qui fut donc peut-être
Régente. PHILIPPE II Roi de Macédoine de 359 à 336 av.J.C. Fils
d’Amyntas III et de la Reine Eurydice. Il est Régent de son neveu, Amyntas IV
qu’il finit par évincer, il rétablit l’ordre et l’autorité royale. Il consolida
les frontières de la Macédoine, installa des colonies et fonda une puissante
armée "La Phalange". Il profita des discordes des cités Grecques pour s’y
trouver des allier et les battre les unes après les autres. En 338 il battit,
Athènes et Thèbes à Chéronée et dicta sa loi en Grèce. II rassembla alors les
cités Grecques vaincues dans la Ligue de Corinthe, dont il était le chef
politique et militaire et proposa une expédition de tous les Hellènes contre les
Perses, mais il mourut assassiné en 336 avant d’avoir pu réaliser son projet. Il
épousa : En 360/359 Phila veuve de Perdiccas III, en 358 Audata d’Illyrie
qui lui donna une fille Cynané, en 358/357 Philinna de Larissa (Thessalie) qui
lui donna Philippe III Arrhidée, en 357 Olympias Princesse Molosse d’Épire qui
lui donna deux enfants : Une fille, Cléopâtre, née en 355, qui épousa son oncle
le Roi d’Épire Alexandre I et un fils, Alexandre III le Grand. En 352 Philippe
II épouse Nicesipolis de Phères (Thessalie) qui lui donna une fille,
Thessalonice qui épousa le Roi de Macédoine Cassandre, puis le Roi d’Épire
Pyrrhos I (307-272). En 343 il épouse Méda de Thrace et enfin en 337 Cléopâtre
qui lui donna d’Europa. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Philippe II).
PHILIPPE III Arrhidée ou Arrhidaois Roi de Macédoine et
d’Égypte de 323 à 317, né vers 357. Fils de Philippe II et de la Reine Philinna,
demi-frère d’Alexandre le Grand. Il fut assassiné sur l’ordre d’Olympias, mère
d’Alexandre, alliée avec Polyperchon dans la régence depuis 319, qui fit
reconnaître Alexandre IV Aigos, fils posthume d’Alexandre le Grand comme Roi. Il
épousa Eurydice (ou Eurydika). (Voir
Grèce,
Macédoine,
Philippe III Arrhidée). PHILIPPE IV Roi de
Macédoine 297 à 296 av.J.C. Il fut le fils de Cassandre et de Thessalonice (ou
Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké). Il succéda à son père à l’âge de
18 ans, en 297, mais il mourut quatre mois après son accession au trône. Sur son
court règne, aucun autre détail n’est connu. Les deux autres fils de Cassandre,
Antipatros I et Alexandre V arrivèrent alors sur le trône sous la régence de
leur mère la Reine Thessalonice. PHILIPPE V
Roi de Macédoine de 221 à 179 av.J.C. Fils de
Démétrios II L’Étolique et adopté par Antigonos III Dôson. Avec la Ligue
Achéenne, Philippe V combattit avec succès les Étoliens de 219 à 217. En 215, il
passa une alliance avec le Carthaginois Hannibal contre Rome ce qui déclencha la
Première Guerre Macédonienne qui dura jusqu’en 205. En 201, la coalition entre
Rome, Pergame et Rhodes, marqua le début de la Seconde Guerre Macédonienne
(200-197).
Philippe V s’empara de Chios en 201, puis en 200 attaqua Athènes. En 197, il fut
vaincu par les Romains à la bataille de Cynocéphales. En 196, Rome proclama l’indépendance des
Grecs. Il épousa Polycrateia (ou Polícratia) qui fut peut-être la mère de
Persée à qui, après une brève période d’alliance avec Rome, il laissa le soin
de poursuivre la lutte contre elle. Il eut d’autres enfants mais on n’a pas la
certitude que Polycrateia soit la mère, car quelques spécialistes lui donnent
une autre épouse dont on ne connait pas le nom. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Philippe V).
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PHILIPPE
Nom de 2 Empereurs Romains. PHILIPPE I l’Arabe MARCUS
JULIUS PHILIPPUS (Né en
199 ap.J.C) Empereur Romain du 25-2-244 à 5-247, puis devint co-Empereur de
5-247 à 8-249 avec son fils. Préfet du prétoire, il fit massacrer Gordien III et
prit sa place. il fit la paix avec les Perses, mais fut tué et remplacé par
Decius. Il épousa Marcia Otacilia Sévèra. Il eut un enfant Philippe II le
Jeune. PHILIPPE II le Jeune
MARCUS JULIUS SEVERUS
PHILIPPUS (Né en 237 ap.J.C) Co-Empereur Romain de 5-247 à 8-249
Avec son père Philippe I l’Arabe, il fut exécuté.
PHILIPPE Nom de 2 co-Rois de
Syrie Séleucide. PHILIPPE I Épiphane Philadelphe
"L’illustre, ami de son frère" (En Grec : Φίλιππος
Α΄ Επιφανής Φιλάδελφος)
Roi de Syrie Séleucide de 95 à 83 ou 94 à 83 av.J.C, fils d’Antiochos VIII Gryphos et de Cléopâtre
Tryphaena. Il fut le frère jumeau d’Antiochos XI. Avec ce dernier en 95,
il prit le titre de Roi de la branche dynastique Sud de la Syrie et l’aida dans
la guerre contre leur cousin Antiochus X. À partir de 93 on trouvera des pièces de monnaies
frappées par Philippe I, il semble qu’à cette époque il résidait à Alep, qu’il avait rebaptisé
Beroia (ou Bérée ou Beroea). En 92, il prit Antioche avec son frère. (Voir
Syrie-Palestine,
Séleucides,
Philippe I).
PHILIPPE II Philoromaios Barypous "L’ami des Romains",
"Pied Lourd" (En Grec : Φίλιππος Β’
Φιλορωμαίος
Βαρύπους) Roi de Syrie Séleucide de 67/66 à 64 ou 69 à 64.
Il fut le fils de Philippe I Épiphane Philadelphe, mais on ignore le nom de sa
mère, qui serait né en 95. Il régna brièvement à Antioche comme
Roi Client de Rome sous la protection de Pompée (106-48), en opposition à son cousin
Antiochos XIII. Il fut déposé après la mort de ce dernier, mais il semble qu’il ait survécu
car un Prince Séleucide nommé Philippe Barypous a ensuite été pressenti
en 56 av.J.C (d’autres sources donnent 58) comme époux pour la Reine d’Égypte
Bérénice IV. Cette union ne se fit pas du fait du Gouverneur de Syrie Aulius
Gabinius qui fit, de plus, sans doute exécuter Philippe II.
Selon certains spécialistes, il y aurait confusion entre Philippe I et
Philippe II. Philippe II serait en fait Philippe I restauré après avoir été
chassé en 83 par le Roi d’Arménie Tigrane II (95-54).
PHILISTIN ou Peleset ou Pilistou
Dans le texte Égyptien "Les peuples de
la mer" comprenaient les Eqwesh, les Lukka (ou Luka), les Shekelesh, les
Shardanes (^rdn.w, ou Sardanes ou
Sherden ou Shirdana ou Chardanes)
et les Teresh. On retrouvera plus tard les Lukka, alliés des Hittites, lors de
la bataille de Kadesh (ou Qadesh). À cette même bataille, les Shardanes, anciens pirates,
étaient alliés aux Égyptiens. Une inscription du deuxième pylône de Médineh
Habou précise "Parmi eux se trouvaient comme alliés les Peleset" Les Peleset
sont très vraisemblablement les Philistins de la Bible. Il semble qu’une partie
des Peuples de la mer se répartirent ainsi le long du littoral par tribus. Les
Philistins sur la côte méridionale de la Palestine (à
laquelle ils ont donné leur nom) à Gaza, Ashdod (ou Asdod), Ascalon (ou
Ashkalon). Dans leur tentative de
pénétration à l’intérieur du pays, les Philistins se heurtèrent aux Hébreux qui
s’installaient alors en Terre promise. Dans un premier temps l’avantage fut aux
Philistins qui remportèrent des victoires, mais le Roi David (1010-970) réussit
à arrêter définitivement leur avance. Les Philistins voyageaient sur des bateaux
à proue et poupe en forme de tête d’oiseau. Les traits du visage, notamment la
coiffure et le gros nez à bout rond que l’on retrouve sur un poids en forme de
tête d’homme provenant d’Ougarit, pourraient indiquer une origine Égéenne. La
civilisation des Philistins est essentiellement connue par leurs céramiques
peintes, qui présente certaines affinités avec la céramique Mycénienne. C’est de
ce constat que certains spécialistes ont étayé la théorie d’une origine Égéenne
des Philistins, origine qui demeure fortement controversée. Dans les textes
anciens les Philistins se sont dits venir de Kaptor (Keftiu) qui est localisée
soit dans l’Égée : En Crète, soit
dans 1’Asie Mineure: En Cilicie. (Voir
Syrie-Palestine,
Philistins).
PHILOPAPPOS Caius Julius Antiochus Épiphane ou Gaius Julius
Petit-fils du dernier Roi de Commagène Antiochos IV Caius Julius Antiochos IV Épiphane (38-72). Il
vécu en Grèce vers 80-115 ap.J.C. En 72 lorsque l’Empereur Vespasien destitua
la dynastie, toute la famille s’exila en Grèce, mais rapidement retrouva
une place parmi l’élite Grecque. Philopappos passa la majeure partie de sa vie à
Athènes exerçant la fonction une fois de Chorège (Chargé
d’organiser à ses frais un chœur et les figurants pour une représentation
théâtrale dans le cadre d’une liturgie) et deux fois comme un Agonothètes
(Juge d’instruction des jeux). En 109 l’Empereur Hadrien (117-138) le nomma
Consul Suffect et entre 105-115, Philopappos fut nommé membre des Frères Arval
(En latin : Fratres Arvales) qui étaient un corps de
Prêtres dans la Rome antique qui offraient chaque année des sacrifices pour les
Dieux afin de garantir de bonnes récoltes. Philopappos mourut vers
115. À sa mort, sa sœur Julia Balbilla, lui érigea un monument sur Musaios Hill,
au Sud-ouest de l’Acropole d’Athènes.
PHIÔPS Voir PÉPI II.
PHIOS Voir PÉPI I.
PHOCÉE Cité de Ionie d’Asie mineure
fondée par des Athéniens et des habitants de la Phocide. Les Phocéens fondèrent
Massila (Marseille) vers 600 av.J.C. Elle fut l’une des douze villes de la
confédération Ionienne. Grâce à un port important sur la mer Égée elle
s’enrichit par son commerce maritime. Le Roi Perse Cyrus, après avoir détruit la
Lydie en 548, força les colonies Ioniennes à reconnaître son autorité. Il prit
Phocée en 546 et les Phocéens se réfugièrent à Alalia (En Corse) et passèrent en
Italie où ils bâtirent Elée. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Phocée).
PHOCIDE ou Phôkís ou Fokídha (En Grec : Φωκίς)
Région de la Grèce au Nord du golfe de Corinthe, à l’ouest de la Béotie. La présence du temple de Delphes faisait de la Phocide un
territoire sacré, mais non à l’abri des guerres, car les cités Grecques se disputaient la main mise sur l’oracle.
La région tire peut-être son nom des phoques du golfe de Corinthe, aujourd’hui disparus de la région.
Dans l’Antiquité, la Phocide, initialement peuplée de Pélasges, s’enrichit de diverses populations Grecques : Achéens,
Ioniens, Doriens. Elle reçut beaucoup de visiteurs et prospéra grâce à la présence de l’oracle de Delphes.
Neutre au début des Guerres Médiques (499-479), elle finit par rejoindre Athènes. Pendant la Guerre du Péloponnèse (431-404)
en revanche, ce fut une alliée de Sparte. Intégrée dans la Ligue de Corinthe, elle devint comme ses voisines un satellite de la
Macédoine. Elle fut un temps au cœur des Guerres Sacrées, puis subit une invasion Celtique avant de rejoindre ensuite la Ligue Étolienne.
En 146 av.J.C., elle devint un État
satellite des Romains et perdit progressivement son autonomie pour être intégrée dans la province d’Achaïe.
À partir du IIIe siècle ap.J.C., au moment où les invasions des Goths ravagèrent la région, commença la
Christianisation qui gagna de plus en plus de terrain et fut complète au VIe siècle, au moment des invasions slaves.
PHOCION Stratège et homme politique Athénien (402-318), bon général il fut toutefois
partisan de la paix avec la Macédoine et de ce fait l’adversaire de Démosthène.
PHOKAS Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 602 à 610 ap.J.C, il était soldat et fut porté au pouvoir par
une sédition, mais il fut renversé par Héraclius I (610-641).
PHORBAS Archonte perpétuel d’Athènes de 952 à 921 av.J.C.
PHRAATECES Voir PHRAATÈS V.
PHRAATÈS Roi d’Élymaïs de vers 90 à vers 110/115 ap.J.C.
PHRAATÈS Nom
de 5 Rois des Parthes Arsacides. PHRAATÈS I ou Arsace
IV Roi des Parthes Arsacides de 176 ou 175 à 171 av.J.C. Fils de Phriapetius.
Le long de son court règne va poursuivre l’expansion territoriale du royaume
commencée sous le règne de son père. En 171, ayant réunit des troupes, il lança
une grande campagne militaire. Celle-ci avait été prévue de longue date, mais
Phraatès I et ses conseillers attendaient le moment opportun pour envahir les
royaumes et les pays voisins. Il commença par soumettre une tribu de montagne
dans l’Elbourz (ou Elburz ou Alborz ou Alburz, chaîne de montagnes dans le Nord de l’Iran),
ainsi que les Simindiens, un peuple nomade vivant du Sud-est de la Parthie. (Voir
Perse,
Parthes,
Phraatès I). PHRAATÈS II ou
Arsace VI Roi des Parthes Arsacides de 138 à 128 ou 127 av.J.C. Fils de
Mithridate I, il épousa Laodice VIII, fille du Roi Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-125). Il hérita
très jeune du trône et affronta le Roi Séleucide Antiochos VII (138-129). Face à
l’avancée des Séleucides, il demanda de l’aide aux Scythes (ou Saces) qui
faisaient des incursions en Parthie, mais leurs renforts
lui parvinrent trop tard. Il refusa donc de les payer. Les Scythes se livrèrent
alors au pillage du territoire Parthe et il fut tué au cours d’une bataille
contre eux. Après sa mort, le royaume Parthe traversa une période de trouble. (Voir
Perse,
Parthes,
Phraatès II). PHRAATÈS III ou Arsace XII Roi
des Parthes Arsacides de 70 ou 69 à 57 av.J.C. Fils de Sanatrocès. Il régna
durant les campagnes de Pompée en Asie Mineure
avec lequel il scella d’abord une alliance, mais les intrigues de Pompée pour créer une ceinture
d’Etats tampons entre les deux empires, finirent par détériorer les relations
entre Parthes et Romains. Il passa alors alliance avec Mithridate VI du Pont et
le Roi d’Arménie Tigrane II pour contrecarré les Romains. Il fut assassiné par
ses fils Mithridate III et Orodès II. (Voir
Perse,
Parthes,
Phraatès III). PHRAATÈS IV ou
Arsace XV Roi des Parthes Arsacides de 38 à 2 av.J.C. Il
prit le pouvoir en tuant son père Orodès II, ainsi que tous ses frères et leur
famille. Il affronta plusieurs rébellions internes. En 36, il défit les Romains
de Marc Antoine installés en Arménie et en Médie. Il semble que le royaume Parthe connut alors
une certaine prospérité, comme en témoignent les nombreuses pièces de monnaie
frappées sous son règne. En 30, pour fuir les Romains, il s’enfuit chez les
Scythes, avec lesquels il revint pour reprendre son trône. Il épousa Thermusa,
morte en 9 ap.J.C. Il eut quatre enfants, qu’il envoya (en 10 ou 9 av.J.C.)
à Rome, ce qui fut un signe de confiance dans l’amitié avec les Romains, mais aussi un
moyen de s’assurer que ses fils pourraient lui succéder sans opposition. Il
fut assassiné par Thermusa qui mis sur le trône son propre fils Phraatès V. (Voir
Perse,
Parthes,
Phraatès IV) PHRAATÈS V ou Phraateces ou
Phraatakes ou Arsace XVI Roi des Parthes Arsacides
de 2 av.J.C à 4 ap.J.C. Fils de Phraatès IV et de Thermusa. Après l’assassinat de son
père par sa mère, qui régna conjointement avec lui, il l’épousa. Le "sénat"
Parthe leur reprocha cette alliance contraire aux mœurs Parthes et finit par les renverser
pour les remplacer par son frère Orodès III. (Voir
Perse,
Parthes,
Phraatès V).
PHRAORTÈS I ou Fraortes ou Fravarti ou Fravartish
ou Khshathrita En Perse ancien : Fravartiš, en Mède : Frawartiš, en Élamite : Pirumartiš, en Babylonien :
Parumartiš, en Grec : Frâda Φραόρτης, Roi des Mèdes de 675 ou 665 à 633 av.J.C,
fils de Deioclès. Après avoir organisé la
résistance contre l’Assyrie, Phraortès I dut subir la domination des Scythes, après la défaite que ceux-ci lui
infligèrent en 653. Son fils Cyaxare, lui succéda.
(Voir Perse,
Les Mèdes,
Phraortès)
PHRATAGOUNÈ ou Phratagone (En Grec :
Φραταγούνη Phratagune) Reine Achéménide.
Elle fut une des épouses et sa nièce de Darius I (522-486). Elle lui, donna deux enfants : Abrocomas (ou Abrocome ou Abrocomes ou Abrokomas
ou Abrocomès, en Grec : Αβροκόμης Abrokómês,
en Persan : ا
بروکومس Abrukums)
et Hypherantès (ou Hyperanthes, en Grec Υπεράνθης Hyperanthês).
PHRIAPETIUS ou
Arsace III ou Phriapatius ou Priapatius ou Friapazio ou
Priapatios ou Phriapatios ou Phriapites
En Persan : فریاپت Roi des Parthes
Arsacides de 191 à 176 ou 175 av.J.C. Il est à noter que certains spécialistes donnent Phriapetius comme le cousin d’Artaban
I et d’autres comme son fils. Son nom est la transcription
Grecque de Fryapati et signifie "Possédé par Frya". Frya était le nom d’un des ancêtres
immortels de la tribu des Fryâna. Phriapetius sera le père de trois ou quatre Rois Parthes : Phraatès I, qui
fut son successeur, Mithridate I et Artaban II et quelques spécialistes le
donnent comme le père de Gotarzès I.
PHRYGIE Région du Nord-ouest de l’Asie
Mineure entre la mer Égée et le Pont-Euxin. Le
peuple Phrygien s’y établit vers le XIIe siècle av.J.C. Les Phrygiens furent
liés aux Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou Gašgeš ou
Keschkesch ou Keske), ils devinrent très puissant après la chute de l’empire des
Hittites. Ses Rois s’appelèrent tous Gordias ou Midas (v.800-695), il
fortifièrent leur capitale Gordion, sur le fleuve Sakarya, mais ils durent faire
face à l’invasion Cimmérienne vers 700 qui mit fin à leur royaume et la Phrygie
devint dépendante de la Lydie, puis des Perses et suivit l’histoire de cette
région. Les Phrygiens furent très attachés au culte de Cybèle, ils furent
réputés comme joueurs de flûte. (Voir
Asie Mineure,
Phrygie).
PHTHIA (En Grec : Φθια) Nom porté par diverses Reines à l’époque
hellénistique. PHTHIA Reine d’Épire, fille de Menon IV de Pharsale.
Elle épousa le Roi d’Épire Éacide (ou Eacides, 322-317) dont elle eut trois enfants :
Deidameia qui épousa le Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287
av.J.C), Pyrrhos I Roi d’Épire en 307 et Troas. PHTHIA Reine de Macédoine.
Fille du Roi d’Épire Alexandre II et de la Reine Olympias. Elle épousa le Roi de Macédoine Démétrios II
l’Étolique (239-229). Elle lui donna lui donna un fils Philippe V (Roi 221-179). PHTHIA
Reine de Macédoine, elle épousa en 239 le Roi de Macédoine Antigonos III Dôson (229-221).
Elle fut la fille du Roi d’Épire, Alexandre II (272-240) et d’Olympia II. On ne connait pas d’enfant de
cette union (On trouve quelques fois que ce fut elle la mère de Philippe V ?). Elle est aussi quelques fois confondue
avec Chryséis (ou Criséis ou Khrusêîs) autre épouse du Roi.
PHYIHIA ou Petepihou ou Petepihu
Princesse Égyptienne de la XVIIIe
dynastie. Elle fut une des filles du Roi Thoutmôsis IV (1401/00-1390), mais on
ignore le nom de sa mère. Sa sépulture d’origine n’est pas connue.
Sa momie fut inhumée de nouveau au cours de la XXIe dynastie dans la
nécropole de Sheikh Abd el-Gourna, avec les
momies de plusieurs autres Princesses royales : Aménémopet (ou Imenemipet
ou Amenemipet) et Tiâa (ou Tiya), qui sont probablement ses demi-sœurs; ses nièces
Nebetâh (ou Nebetia) et Henouttaneb (ou Henutiunu) et des Princesses aux noms de : Tataou,
Méritptah, Sithori et Ouiay. Sa
momie
portait une identification avec le titre de "Fille du Roi Menkhéperourê
(Thoutmôsis IV)". Le tombeau a été découvert en 1857.
PHYLLIS Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de
Chersonèse: Sithon, elle épousa le 12e Roi d’Athènes, Démophon.
PIÂNKHARTY Voir Pijearti.
PIÂNKH Grand
Prêtre d’Amon de Thèbes (Égypte) sous la
XXIe dynastie de 1074 à 1070 av.J.C. (Voir
Égypte).
PIÂNKHY ou Piye Pharaon de la
XXVe dynastie et Roi de Napata de
747 à 716 av.J.C. (Voir
Égypte).
PICTE Peuple de Gaule établit au Sud de la basse Loire (Poitiers). Les Romains eurent
du mal à les soumettre. L’Empereur Constance I (305-306) fut tué lors d’une
campagne contre eux en 306 ap.J.C, ce fut Constantin I (305-337) qui les
asservit vers 330 ap.J.C.
PIETAS Terme dans la Rome antique. L’ascension de Rome fut fondée sur la discipline et
quelques humbles vertus paysannes "la
piétas" qui fut en fait le sens du devoir.
PIJEARTI ou Piânkharty ou
Piye-Arty ou Piye-Irty
Reine de Napata et d’Égypte de la XXVe dynastie. Elle épousa le Roi de Napata et Pharaon Tanoutamon
(664-656). Elle est représentée sur la stèle de rêve avec lui. On lui connait les titres de :
Sœur du Roi (snt-nswt) et
Épouse du Roi (hmt-nswt).
Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle serait une fille de Chabaka.
Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union.
PILISTOU Voir PHILISTIN.
PILLIYA ou Pillija Roi du Kizzuwatna de vers 1480 à vers 1450 av.J.C.
Il ne put faire face au Mitanni de l’Empereur Parattarna (ou Barattarna v.1480-v.1450) qui finit
par annexer la région. Pilliya passa alors alliance avec le Roi d’Alalah, Idrimi (v.1490-v.1450)
ce qui ne changea pas la donne politique de la région celui-ci prêtant allégeance au Mitannien.
Il changea d’allier et signa un accord de paix avec le Roi Hittite, Zidanta II (v.1465).
À cette époque le Kizzuwatna s’étendait entre le Hatti et le Mitanni, les deux grandes puissances
de la région qui se disputaient son territoire.
PIMAI USERMARÊ Voir PAMI.
PINARA (En Lycien : Pilleñni,
en Grec : τὰΠίναρα)
Cité de Lycie. Elle fut anciennement appelée par le nom d’Artymnesus ou
Artymnesos. Ce fut une ville relativement importante au pied de la montagne aujourd’hui appelée
Hiera Acra (Anciennement Cragus), non loin de la rive Ouest de la rivière Xanthos. Selon l’historien
Byzantin Etienne de Byzance (VIe siècle ap.J.C), la ville était une colonie de Xanthos, initialement
nommée Artymnesos, puis le nom fut transformé en Pinara, qui dans la langue Lycienne signifie
“la colline ronde“, la ville se trouvant sur ce côté de la colline. Elle est située près
du village de Miner, dans la province de Muğla, en Turquie. (Voir
Asie Mineure,
Lycie,
Cités Lyciennes,
Pinara).
PINDAROS Tyran d’Éphèse au VIe siècle av.J.C.
PINEDJEM Nom de 2 Grands Prêtres
d’Amon de Thèbes et Pharaon. PINEDJEM I Grand Prêtre
d’Amon de Thèbes de 1070 à 1054 puis co-Pharaon sous la
XXIe
dynastie de 1054 à 1032 av.J.C. PINEDJEM II
Grand Prêtre d’Amon de Thèbes sous la
XXIe dynastie de 990 à 969 av.J.C. (Voir
Égypte).
PINNES Roi Ardiéen d’Illyrie de 230 à 217 av.J.C. Il succéda à son père
Agron. Il fut co-Roi avec sa belle-mère la Reine Teuta jusque vers 227, puis avec Démétrios de
Phraros jusqu’en 219 et seul de 219 à 217. Il mourut à l’âge de 15 ans.
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PI-RAMSÈS ou Per-Ramsès
ou Aa-Nakhtu "La maison des Ramsès" Ce fut une ville de
Basse-Égypte entre le Nil et le désert arabique. Le site exact est encore aujourd’hui sujet à
plusieurs interprétations. On pense en général qu’il se situe plus précisément
entre Tell el-Dabâ, Qantir et Khatana, sur la branche pélusiaque du Nil,
sur les bases de l’ancienne Avaris la capitale des Hyksôs. Pour l’égyptologue
Pierre Montet il s’agit du site de Tanis où il mit à jour entre 1929 et 1939 un temple d’Amon.
La cité fut fondée par Ramsès II(1279-1213, XIXe dynastie). Cette région d’Avaris
était le berceau des Ramessides, Séthi I (1294-1279) y avait fait construire un palais. Le site
comprenait aussi un sanctuaire dédié au Dieu Seth, le Dieu dynastique. Ramsès II en fit sa capitale
économique et politique, Thèbes ne se cantonnant plus qu’à un simple rôle religieux. En l’espace de
quelques années, sous la direction de son architecte, May, il la dota d’éblouissants
palais, temples et villas, bâtiments administratifs, quartiers d’artisan et
casernes. Il choisit cet emplacement, dans le Delta oriental du Nil, dans le but
de pouvoir accéder plus rapidement en Palestine en cas de rébellion des territoires soumis.
(Voir
Égypte,
Pi-Ramsès).
PIRIG-ME ou Pirigme ou Ugme Roi de Lagash de
2119 à 2117 ou 2118 à 2117 ou 2118 à 2115 ou 2055 à 2053 av.J.C.
Il fut le fils d’Our-Nin-Girsou à qui il succéda pour un règne très court dont on ne sait rien.
PISIDIE La Pisidie (ou Pisidia, en Grec :
Pisidia) fut une contrée d’Asie Mineure,
actuellement la région des lacs, la province moderne d’Antalya en Turquie. Elle
se situait au Nord de la Lycie et de la Paphlagonie, entre la Lycaonie au Nord-est, la
Phrygie au Nord-ouest et la Cilicie à l’Est, ceci dit ses
limites exactes sont mal définies. Elle renfermait l’Isaurie dans sa partie septentrionale.
Le pays est morcelé en cuvettes où se sont formés les lacs de Burdur, d’Egridir
(en Turc : Eğirdir Gölü) et de Kestel, la séparant des blocs montagneux. C’était un pays
fertile et prospère qui permettait des cultures délicates comme le tabac, l’anis, les roses
pour le parfum. Les villes principales furent : Antioche de Pisidie,
Cremna, Etenna, Laodicea Combusta (Laodicée Katakekaumenê), Néapolis,
Philomelium (ou Akşehir ou Eskişehir), Pisidia (ou Kiyakdede), Sagalassos,
Selge (ou Selga), Termessos, Tyriacum. Les Pisidiens, réputés belliqueux et pillards, se
maintiennent longtemps indépendants. (Voir
Asie Mineure,
Pisidie).
PISISTRATE ou Peisitratos ou Peisistratus ou
Pisistratus (En Grec : Πεισίστρατος,
vers 600- † 527) Tyran d’Athènes de 560 à 555, de 544 à 538 et de 534 à 527 av.J.C. Il fut
le fils de Pisistratos (ou Hippocrate). Il se rendit maître de la cité en occupant par la ruse l’Acropole.
Il avait monté un attentat simulé contre lui pour se faire attribuer des gardes du corps. En obtenant
le soutien d’une grande quantité de la population pauvre ainsi que de la milice pour sa protection,
il réussit à s’emparer de l’Acropole et il prit le pouvoir. Il fut le premier Tyran de la ville
et le fondateur de la dynastie dite Pisistratides, dynastie qui ne lui survivra que dix-sept ans.
Il épousa Coesyra (ou Cœsyra), fille de Mégaclès. Il eut deux enfants : Hippias
et Hipparque qui lui succédèrent. (Voir
Grèce,
Athènes,
Pisistrate).
PISISTRATE ou Peisitratos ou Peisistratus ou Pisistratus
(En Grec : Πεισίστρατος) Roi d’Orchomène
d’Arcadie vers
425 av.J.C. Il fut Roi lors de la Guerre du Péloponnèse (431-404). Lors de son règne il fut l’objet d’une
haine profonde de la part du parti oligarchique et il fut assassiné dans une assemblée du Sénat. Pour
éviter de retrouver son corps, il fut coupé en morceaux et les parties furent dissimulées par les
Sénateurs dans leurs robes. Tlésimaque (ou Tlesimachus), son fils, qui était sûrement de la conspiration,
calma le peuple, qui était irrité de la disparition de leur Roi, par une histoire fantastique, comme quoi
son père lui serait apparu sous une forme surhumaine après avoir quitté la terre.
PISISTRATIDES Nom donné à la petite
dynastie formée par les fils de Pisistrate (560-527), Hippias et Hipparque qui
lui succédèrent.
PISISTRATOS Nom de 2 Archontes
annuels d’Athènes. PISISTRATOS Archonte annuel d’Athènes en
669 av.J.C. PISISTRATOS Archonte annuel d’Athènes en 522 av.J.C. Il eut
un enfant Pisistrate (Tyran d’Athènes 560-555).
PISSOUTHNÈS ou Pišišyaothna
(† 415 av.J.C) Satrape dans l’Empire Perse Achéménides au cours du Ve
siècle av.J.C. Vers 450, Pissouthnès, fidèle du Roi Artaxerxès I (465-424), fut nommé Satrape
à Sardes, de Lydie et d’Ionie, successeur officiel du jeune Artaphernès. Il était connu comme
un adversaire de la Confédération Athénienne (ou Ligue de Délos) en mer Egée. À ce titre, il
soutint en 440 avec 700 mercenaires les Oligarques de Samos dans leur soulèvement contre la
Ligue, mais il ne put résister au siège de l’île par l’Athénien Périclès car le Roi Perse
refusa de lui envoyer une flotte Phénicienne, parce que ce dernier ne voulait pas que la
paix entre la Perse et Athènes fut mise en péril. En 439, Après huit mois de conflit et
l’envoi de 200 navires contre l’avis de Corinthe, les Samiens capitulèrent. Ils durent
abattre leurs murs, livrer leur flotte et fournir des otages ainsi qu’une indemnité de
guerre importante de 200 talents et la démocratie fut rétablie. Vers 430, Pissouthnès
prit en charge avec succès le mouvement anti-démocratique en Asie Mineure à Colophon,
ville qui fut récupéré pour la Perse. Il assista également au cours de la guerre d’Archidamos
v.427 le mouvement oligarchique à Lesbos. Vers 420, Pissouthnès se rebella contre le Roi
Darius II (423-404) soutenu par des mercenaires Grecs, dirigés par l’Athéniens Lycon.
Le Grand Roi envoya Tissapherne contre lui. Ce dernier donna un pot de vin aux mercenaires de
Pissouthnès pour qu’ils désertent et Pissouthnès fut capturé. Il fut condamné à mort
et exécuté en 415. La satrapie de Lydie/Ionie fut alors récupérée par Tissapherne.
Pissouthnès eut un fils illégitime nommé Amorgès, qui mena également
autour de 413/412 en Carie une révolte contre le Roi Perse.
PITHANA ou Pittkhana ou Pythanas Roi de Kussara (ou Kussar)
vers 1850 ou vers 1800 av.J.C. Il prit la ville de Kanesh (ou Kaniš ou Neša ou Kültepe) et soumit
son Roi, Warsama, fils d’Inar. Sous son impulsion va se déclarer en Anatolie un mouvement d’unification
politique de nombreuses villes, y compris une grande partie de celles de la Cappadoce, qui furent
pour beaucoup prises militairement et unifiées sous un commandement unique. Pithana établit un
système archaïque, mais efficace, de vassalité, qui sera le terreau du futur Empire Hittite.
Il fut le premier Roi du Moyen-Orient à prendre le titre de Grand Roi (Lugal gal). Finalement,
Pithana, grâce à ses opérations militaires victorieuses étendit son influence à de nombreuses
villes et villages d’Anatolie, au point que tous les membres de la future dynastie Hittite
affirmeront des liens et des connexions avec la ville de Kussara.
Une inscription au nom de Pithana a été retrouvée sur une tête de lance mise au jour dans
le palais royal. Il semble avoir fait de Kanesh sa capitale.
Il eut un enfant, Anitta qui lui succéda.
PITTACOS ou Pittagos ou Pittacus
(En Grec : Μυτιληναῖος
de Πιττακὸς ou
Πιττακὸς de
Λέσβιος Tyran de Mytilène (Lesbos) de
595 à 585 av.J.C. Il fut le fils d’Hyrradios (ou Hyrradius). Selon certains spécialistes
il naquit vers 651/650. Pittacos fut victorieux dans une bataille contre les Athéniens
et leur Général Phrynon. La légende raconte que lorsque ceux-ci étaient sur le point
d’attaquer la ville, Pittacos provoqua leur Général en duel, étant entendu que le résultat
déciderait de l’issue de la guerre, et que de ce fait beaucoup de sang ne serait ainsi pas
versé. Le défi fut accepté et Pittacos tua son ennemi avec une large épée. En
conséquence de cette victoire, les Mytiléniens lui offrirent le plus grand
honneur en lui donnant le pouvoir suprême. Après 10 ans de règne, il abdiqua
volontairement. Il fut l’un des "Sept Sages" de la Grèce. (Voir
Asie Mineure,
Mytilène,
Pittacos).
PITYOS ou Pitsounda (En Grec :
Pityos Pityos ou
Pitiuses Pitiuses, en Latin : Pityus ou Pitiunt,
en Géorgien : ბიჭვინთა Bichvinta
ou Bitschwinta, en Abkhaze : Пицунда Pizzunda ou
Pizunda, en Russe : Пицунда Pizunda
ou Pitsunda) Ce fut une cité située sur un promontoire sur la côte Nord de
la mer Noire, en Abkhazie, à 25 km au Sud de Gagra (Rajon Gagra). La ville était entourée de forêts de pins,
qui s’étendaient, en partie, jusqu’à la côte. Elle fut fondée par les colons Milésiens au Ve siècle av.J.C
et portait à l’origine le nom de Pitiuses. &(Voir
Asie Mineure,
Colonie de Milet,
Pityos).
PITYUS Ville d’Abkhazie au bord de la mer Noireau, aujourd’hui Pitsounda (ou
Pitsunda, en Géorgien :
ბიჭვინთა
Bitchvinta, en Russe :
Пицунда
Pitsounda)
à 56 km au Nord-ouest de Soukhoumi. Elle fut fondée au Ve siècle av.J.C. .
PIXODAROS Roi de Carie Halicarnasse de 340 à 334 av.J.C,
sous la suzeraineté des Rois Perses Achéménides. Fils d’Hécatomnos (ou Hécatomnus) et frère de Mausole et d’Artémise II. Il accéda au pouvoir en 340
en renversant sa sœur Ada avec l’aide du mercenaire Grec Mentor de Rhodes. Il
tenta vers 339 de marier sa fille à Arrhidée, le deuxième fils du Roi de
Macédoine Philippe II, mais son projet fut contrecarré par Alexandre le Grand
(336-323). Fidèle allié des Perses, il fut à son tour chassé d’Halicarnasse en
334 par ce même Alexandre le Grand qui rétablit Ada sur le trône. Pixodaros
mourut quelque temps plus tard. (Voir
Asie Mineure,
Halicarnasse,
Pixodaros).
PIYASSILIS ou Piyashshili
ou Sarri-Kušuh ou Sharri-Kushukh
Prince Hittite mort vers 1332, fils du Roi Souppilouliouma I (1355-1322). Après
que Souppilouliouma I ait conclu un traité avec le prétendant au trône du
Mitanni Shattiwaza (v.1350-v.1320),
qui en avait été chassé, Piyassilis, mena une armée afin de le rétablir. D’après
des sources Hittites, Piyassilis et Shattiwaza traversèrent l’Euphrate à
Karkemish, marchèrent ensuite contre Irridu, en territoire Hourrite, qu’ils
prirent ainsi que Harran. Puis il se dirigèrent vers l’Est en direction de la
capitale Mitannienne Washshukanni qu’ils pillèrent et Shattiwaza fut rétablit
sur son trône. Piyassilis reçut ensuite de son père le territoire d’Ashtata
(Ouest de l’Euphrate) avec comme cité principale Karkemish (Qui appartenait au
Mitanni) : "Et toutes les cités du pays de Karkemish, Mazuwati, Murmurik,
Shipri, ….. Je les donne à mon fils’’’. (Extrait du traité entre
Souppilouliouma et Shattiwaza). Puis son père le nomma Roi de Karkemish. Après
la prise de Kadesh (ou Qadesh) par Souppilouliouma I, la population fut déportée et
Piyassilis fut nommé gouverneur. Il tomba malade et mourut lors du règne de son
frère Moursil II (1321-1295). À sa mort, une révolte éclata à Kadesh, après qu’elle eut
été étouffée par Moursil II, le fils de Piyassilis en devint le Roi, nommé par
son oncle.
PIYE Voir PIÂNKHY.
PLAIES D’ÉGYPTE Voir à DIX PLAIES D’ÉGYPTE.
PLATÉES ou Platée Ville de Béotie, elle fut
l’alliée d’Athènes. Son territoire fut déclaré indépendant et sacré après la
grande victoire des Grecs sur l’armée Perse, lors de la bataille qui s’y déroula
en 479 av.J.C où les troupes furent commandées par le Spartiate, Pausanias. Mal
située entre Athènes et Thèbes, Platées fut disputée entre les deux cités, elle
fut rasée par les Thébains en 427. Les Spartiates la firent reconstruire en 381,
mais les Thébains la rasèrent de nouveau en 373.
PLATON ou Plátôn (En Grec :
Πλάτων) Philosophe Grec
qui naquit à Athènes en 427 et qui mourut en 346 av.J.C.
Platon naquit sous l’archontat d’Aminias à Athènes dans
le dème de Collytos, pendant la Guerre du Péloponnèse (431 à -404).
Cependant la date exacte demeure incertaine, on trouve 427 ou 426.
Il reçut l’éducation traditionnelle liée à sa situation sociale.
Le détail du cursus qui lui est prêté, en particulier par
Diogène Laërce (Poète et doxographe Grec, début du IIIe siècle
ap.J.C), relève cependant d’une "illustration narrative des principales
influences théoriques qui se seraient exercées sur Platon", ce qui revient à
dire que la biographie du jeune Platon est une invention conçue pour
correspondre à ses œuvres ultérieures. Ce fut un disciple de Socrate (Philosophe Grec,
469-399), dont la pensée s’inspira de ce dernier ainsi que d’Héraclite. Platon est
généralement considéré comme l’un des premiers et des plus
grands philosophes occidentaux. Son œuvre, composée presque
exclusivement de dialogues, est d’une grande richesse de style
et contient, sur de nombreux sujets, les premières
formulations classiques des problèmes majeurs de l’histoire de
la philosophie occidentale. Ces thèses ont eu une immense
postérité et sont encore discutées et défendues de nos jours. (Voir
Dictionnaire,
les grands
auteurs, Platon).
PLATON Roi Gréco-bactrien de vers 145
à vers 140 av.J.C et Régent en 166. Il régna pendant un court laps de temps dans le Sud de la
Bactriane (ou Paropamisades, région
de l’Hindū-Kūsh centrée sur Kaboul et Bagram) pendant la guerre civile.
Avant cela il aurait été Régent en 166, surement lors d’une campagne d’Eucratide
I. Le style des pièces de monnaie de Platon donne à penser qu’il était un
parent, très probablement un frère d’Eucratide II et d’Hélioclès I. Sur ses
pièces il est représenté comme un homme d’âge moyen. Certaines peuvent
éventuellement être interprétées comme appartenant à l’ère du royaume Indo-Grec
(Qui a commencé vers 180/175). Dans ce cas, Platon aurait pu régner dans cette
dynastie vers 140. Cela correspond à la date donnée par
Osmund Bopearachchi (Monnaies Gréco-Bactriennes et Indo-Grecques, catalogue,
1991), qui met Platon entre 145-140, ce qui expliquerait qu’aucune de ses pièces n’aient
été trouvées dans les ruines d’Aï-Khanoum, une ville de Bactriane qui a été détruite
après de longs combats sous le règne des Eucratides.
PLAUTIA Urgulanilla Princesse
Romaine, elle fut la première épouse du futur Empereur Claude I (41-54), dont il
divorça en 28 ap.J.C. Elle eut 2 enfants avec lui.
PLÉBÉIENS Gens du peuple dans la Rome
antique qui, vers 495 av.J.C contestèrent le pouvoir aux aristocrates (Les
Praticiens) La lutte entre Plébéien et Praticiens domina la vie politique de
Rome pendant plus de deux cents Ans. Cette lutte commença en 494 lorsque les
Plébéiens s’organisèrent et disposèrent de leurs propres magistrats et elle se
termina en 287 lorsque ces derniers obtinrent que les lois votées par eux ne
soient plus soumises au Sénat.
PLEISTARCHOS ou Pleistarches
(En Grec : Πλείσταρχος)
Co-Roi de Sparte de 480 à 458 ou 480 à 455 av.J.C. Il fut le fils de Léonidas I.
Il hérita du trône à la mort de son père mais n’étant pas en âge de régner le frère
de ce dernier, Cléombrotos (ou Cléombrote ou Kleómbrotos, en Grec :
Κλεόμϐροτος),
assura la régence. Il mourut à peine un an plus tard et ce fut son cousin Pausanias
(Homme politique et Général Spartiate, † en 470 ou 467), fils de Cléombrotos, qui
reprit la régence. En 479, sous les ordres de Pausanias, les Grecs regroupèrent 40.000
hommes à Platées où ils anéantirent l’armée Perse. Dans le même temps, les
alliés achevèrent à la bataille du cap Mycale, les restes de la flotte Achéménide. Ce fut la fin des Guerres Médiques.
Pausanias occupa ensuite Byzance, où il se conduisit en despote. Les Spartiates l’accusèrent
de collusion avec les Perses et l’emmurèrent dans un temple de Sparte où il s’était réfugié.
Pleistarchos reprit les rênes du pouvoir mais la date exacte n’est pas connue, certains
spécialistes avancent bien avant cela dès 477 ?. Il eut deux enfants, mais pas de fils,
ce fut donc Pleistoanax (ou Plistoanax) le fils
de Pausanias, qui lui succéda.
PLEISTOANAX ou Plistoanax (En Grec :
Πλειστοάναξ) co-Roi
de Sparte de la branche des Agiades de 458 à 446 ou 455 à 445, puis de 428 à 409 ou
426 à 409 av.J.C. Il fut le fils de Pausanias, le vainqueur de la bataille de Platées,
et il succéda à Pleistarchos. Il envahit l’Attique en 446 mais il refusa de poursuivre
l’offensive contre Athènes. Il fut accusé d’avoir reçu de l’argent pour se
retirer et fut contraint d’abdiquer et exilé. Il retrouva le trône 19 ans plus
tard, en 426 et conclut avec Athènes la paix de Nicias. Il eut un enfant
Pausanias I qui lui succéda. (Voir
Grèce,
Sparte,
Pleistoanax).
PLEURATOS ou Pleuratus
(En Grec : Πλευράτος) Nom de 3 Rois d’Illyrie.
PLEURATOS I Roi Taulantien d’Illyrie de 356 à 335 av.J.C. Il succéda à Grabos. En 344 il combattit
et fut battu par le Roi de Macédoine, Philippe II (359-336) lors d’une bataille féroce où d’ailleurs le
Macédonien fut blessé. Ce dernier envahit donc l’État et dévasta la campagne. Il gagna de nombreuses villes
et renvoya en Macédoine un important butin. Pleuratos I, dans un dernier effort, essaya de contrecarrer
les avances de Philippe II en Illyrie, mais sans succès. Après ce conflit, l’État Illyrien se limita aux
terres le long de la mer Adriatique. Cependant, Pleuratos I continua à gouverner avec une politique anti-Macédonienne
jusqu’en 335. Il fut le père de Glaucias qui fut Roi en 317. PLEURATOS II
Roi Ardiéen d’Illyrie de vers 260 à vers 250 av.J.C. Il prit le contrôle des Illyriens Ardiéens. Il fut le
fondateur de cette dynastie dite Ardiéenne qui contrôla une grande partie de l’Adriatique lors du siècle
suivant. Beaucoup d’historiens avancent qu’il n’y eut pas d’interruption entre la dynastie fondée par
Bardylis I et celle de Pleuratos II. Cependant Pleuratos fut un nom dynastique Illyrien porté par un
certain nombre de monarques et de nobles Illyriens et donc rien n’est sûr. La théorie la plus acceptée
est que Pleuratos II créa bel et bien sa propre dynastie. Il fut succédé par son fils Agron d’Illyrie.
PLEURATOS III Roi Ardiéen d’Illyrie de 205 à 181 av.J.C.
Il arriva sur le trône Ardiéen dans une époque troublée. Toutefois, il est
prouvé qu’il peut avoir régné avec son père en tant que corégent avant 205. Il
continua la politique pro-Romaine de Skerdelaidas encore plus résolument, tant
et si bien que sa fidélité à Rome était réputé même dans d’autres État. Il
réussit à repousser les frontières de son royaume dans le Sud lorsqu’il fut
récompensé par les Romains par des terres prises à Philippe V (221-179) de
Macédoine. Comme le précise Danièle Berranger-Auserve,
sans rien faire il devint le plus grand des Rois d’Illyrie de son époque
uniquement du fait de sa fidélité aux Romains. (Voir
Grèce,
Illyrie,
Pleuratos III).
PLINE l’Ancien (En Latin : Caius
Plinius Secundus) Ce fut un important écrivain et naturaliste Romain, auteur
d’une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle. Il naquit en 23
ap.J.C. à Novum Comum (l’actuelle Côme) dans le Nord de l’Italie et décéda en
79, à Stabies (Stabia en Latin), près de Pompéi, lors de l’éruption du Vésuve.
Il adopta son neveu qui prit le nom de Caius Plinius Caecilius Secundus, Pline
le Jeune, en 79. Son "Histoire naturelle", qui compte trente-sept
volumes, est le seul ouvrage de Pline l’Ancien qui soit parvenu jusqu’à nous. Ce
document a longtemps été la référence en matière de connaissances scientifiques
et techniques. Pline a compilé le savoir de son époque sur des sujets aussi
variés que les sciences naturelles, l’astronomie, l’anthropologie, la
psychologie ou la métallurgie.
PLUTARQUE ou Ploútarkhos
(En Grec : Πλούταρχος ) Ce fut un
philosophe, biographe et moraliste Grec qui naquit en 46 et mourut en
125 Ap.J.C. Il naquit à Chéronée, ville proche de Delphes en 46 ap.J.C et il
mourut au même endroit vers 125. Les historiens sont très partagés sur la date
exacte de sa mort on trouve entre 119 et 127. Encore aujourd’hui, les historiens
ne possèdent que peu d’informations sur la vie du Philosophe, seuls la Souda (ou
Suda, encyclopédie historique
Grecque de la fin du IXe siècle ap.J.C, anciennement attribué à tort à un auteur
appelé Suidas) et une note d’Eusèbe Pamphile de Césarée (ou Eusebius Pamphili,
Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète
Chrétien, v.265-v.340) font référence à sa vie. Les témoignages les plus
importants restent ceux que l’écrivain a laissé lui-même dans son œuvre.
Plutarque appartenait à une famille aristocratique qui semble t-il était assez
aisée, ce qui lui a permis de l’envoyer en 65 à l’école platonicienne d’Athènes
où Ammonios d’Athènes (ou Ammonios le Péripatéticien, philosophe platonicien
très savant, spécialiste d’Aristote, début du Ier siècle-v.85 ap.J.C) lui
apprend les sciences et la philosophie. Plutarque aura été un auteur important
et très productif de plusieurs traités de morale, de philosophie, de théologie,
de politique et de biographies. C’est un moraliste et un observateur
platonicien. Néanmoins, il est à la fois l’ennemi des stoïciens et des
épicuriens (D’après l’article de Wikipédia :
Plutarque). (Voir Dictionnaire,
les grands auteurs, Plutarque).
PLUTARQUE d’Athènes
Philosophe Grec qui naquit en 350 et
mourut en 430 ap.J.C. Il eut pour maître Nestorius le
Hiérophante, Hiérophante à Éleusis de 355 à 380. Il devint vers
400 le fondateur et le premier Scolarque, recteur de l’école
néo-platonicienne d’Athènes, qui se rattachait à l’Académie de
Platon. Il écrivit des commentaires d’Aristote et de Platon. Il
eut pour disciple Syrianos, qui lui succéda en 432 comme
deuxième Scolarque de l’école d’Athènes. Il fut aussi le maître
de Hiéroclès d’Alexandrie, qui sans doute fonda ou fut le
premier Scolarque de l’école néo-platonicienne d’Alexandrie. Il
enseigna brièvement Proclos, qui devint le troisième Scolarque
en 438 et le tenait pour son "grand-père", tandis que Syrianos
était son "père".
PNYTAGORAS (En Grec : Πνυταγόρας)
Roide Salamine de Chypre de 351 à 332 ou 351 à 331 av.J.C. Il monta sur le trône
en 350 alors à la tête de l’insurrection Chypriote contre Artaxerxès III Okhos (358-338)
après avoir renversé Évagoras II. En 343, le Roi Perse ordonna à Idrieos de mater la
rébellion. Ce dernier et Évagoras II, débarquèrent à Chypre et mirent le siège devant
Salamine. Mais ils échouèrent et Évagoras II dut abandonner définitivement Chypre.
Pourtant, battu, Pnytagoras fut étonnamment confirmé dans ses fonctions par
Artaxerxès III et Évagoras II pas rétablie. En Novembre 333, Alexandre le Grand
(336-323) écrasa l’armée de Darius III Codoman (336-330) à Issos en Cilicie.
Pnytagoras de Salamine et d’autres Rois de Chypre rencontrèrent à Sidon le Roi
Macédonien et décidèrent de combattre à ses côtés pendant le siège de Tyr,
en Janvier 332, siège qui dura pendant 7 mois.
Après la conquête de la ville Alexandre laissa une large autonomie aux royaumes
Chypriotes et donna à Pnytagoras la souveraineté sur Tamassos qui était la
possession Cition (ou Kition). Il eut deux fils : Nitaphon et Nicocréon.
POLÉMON Dynastie qui régna sur le
royaume du Pont. À la mort de Pharnace II (63-47), le fils de Mithridate
VI, le royaume du Pont fut partagé par Rome. Une partie fut rattachée à la
province Romaine de Bithynie et une autre attribuée sous Antoine (83-30) à une
dynastie vassale de Rome, les Polémons (Royaume du Pont Polémoniaque).
POLÉMON Nom de 2 Rois du Pont
Polémoniaque. POLÉMON I ou Antonius
Polémon I Eusébès Roi du Pont Polémoniaque de 37 à 8 av.J.C et Roi de Sophène
(Petite Arménie) de
33 à 30 av.J.C et Roi du Bosphore de 14 à 8 av.J.C. Il naquit en 60 av.J.C. Il
fut le fils de Zénon Rhéteur de Laodicée du Lycos en Carie. Il fut un auxiliaire
fidèle de la politique d’expansion Romaine menée par Marc Antoine en Asie
Mineure. Il épousa vers 13 av.J.C, Pythodoris de Trallès, une petite-fille de
Marc Antoine qui avait reconstitué partiellement pour lui le royaume du Pont,
qui d’après son nom sera dénommé Pont Polémoniaque. Pythodoris lui donna trois enfants :
Un fils Corégent de sa mère, que certains spécialistes identifient à Antonius Polemo I
Philopatôr, Artaxias III Zénon qui fut Roi d’Arménie (18-34/35) et Antonia Tryphaena
qui épousa le Roi de Thrace Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens, 12-19) et lui donna
5 enfants dont Polémon II, successeur de Polémon I. (Voir
Asie Mineure,
Le Pont,
Polémon I).
POLÉMON II ou Caius Julius Polémon II Roi du Pont Polémoniaque de
38 à 64 ap.J.C et Roi du Bosphore Cimmérien de 38 à 41. Il naquit en 10/15 et fut le fils
d’Antonia Tryphaena et de Cotys XI Sextus Julius (ou III des Sapéens) de Thrace. Après le meurtre de son père, il fut élevé comme
ses frères à Rome avec Caligula (37-41). Ce dernier, devenu Empereur, reconstitua pour lui le
royaume du Pont Polémoniaque en 38 et, dans le but d’une unification, le nomma également Roi
du Bosphore et de Colchide. Mais les habitants du Bosphore se rebellèrent, ne voulant pas d’un
Roi étranger. Cela poussa en 41 l’Empereur Claude I (41-54), successeur de Caligula, à renoncer
au projet de réunification. En compensation, il reçut de l’Empereur Claude (41-54) des domaines en Cilicie. En 48, il
adopta la religion Juive sous l’influence de Julia Bérénice, veuve d’Hérode, Roi de Chalcis
(ou Qinnasrin), à
qui il s’était marié. Lorsque le mariage avec Julia Bérénice fut dissous il quitta la religion
Juive. En 64, l’Empereur Néron (54-68) supprima définitivement le royaume du Pont qui devint
province Romaine et Polémon II se retira en Syrie. (Voir
Asie Mineure,
Le Pont,
Polémon
II).
POLYBE ou Polúbios (En Grec : Πολύbιος)
Général, homme d’État, historien et théoricien politique, qui naquit vers 205
(La date exacte est débattue par les spécialistes) à
Megalopolis en Arcadie, dans le Péloponnèse et qui mourut en 126 av.J.C d’une chute
de cheval. Il fut sans doute le plus grand historien Grec de son temps. Issu
d’une grande famille Arcadienne, il reçut une solide éducation militaire. Il
passa sa jeunesse auprès de Philopoemen (ou Philopoímên ou Philopœmen, Homme politique et général grec,
v.253-183) qui le forma dans l’art de la guerre. Dans le sillage de son père,
Lycortas, Polybe fut un des meneurs de la Ligue Achéenne. Il s’efforça, de maintenir
la neutralité des Achéens entre Rome et la Macédoine. En 167, 1000 otages furent envoyés à Rome,
Polybe se trouvait parmi ces derniers. Il ne retrouva sa liberté que 17 ans plus
tard. Pendant son séjour en Italie il eut tout le loisir de faire une étude
approfondie de la politique et de l’état militaire des Romains, il livra, dans
ses Histoires, la description des castra romana. Polybe
voyagea en Afrique, en Espagne et en Gaule. Polybe termina sa carrière
politico-militaire en 133, aux côtés de son ami Scipion Émilien en Espagne, au
siège de Numance (ou Numentia, ville au Nord de l’Hispanie). Les dernières
années de sa vie furent consacrées à la rédaction de son immense œuvre, une
Histoire générale de son temps. Outre les Histoires Polybe écrivit une
Éloge de Philopoemen, un Traité de
tactique, un Traité sur les régions équatoriales et une Guerre de
Numance, perdues. (Voir Dictionnaire,
les grands auteurs, Polybe).
POLYCRATEIA ou Polícratia (En Grec : Πολυκρατία)
Reine de Macédoine, elle épousa le Roi de Macédoine Philippe V (221-179).
Elle naquit en 228. Elle fut originaire d’Argos et avait épousé en premières noces Aratos le Jeune,
fils d’Aratos de Sicyone (ou Aratus, 271–213). Lorsque son mari arriva à la cour de Macédoine,
elle fut séduite par le jeune Roi Philippe V. Selon la majorité des spécialistes elle lui donna
six enfants. Il faut toutefois signaler que quelques uns avancent que ce fut une deuxième épouse
de Philippe V, au nom par ailleurs inconnu, qui lui donna cinq enfants, Polycrateia n’étant la mère
que de Persée ? : Trois fils : Démétrios (En Grec : Δημήτριος) qui fut exécuté en 181/180 sur
l’ordre de son père pour trahison ; Persée (En Grec : Περσέας) qui lui succéda de 179 à 168 et à
qui, après cette brève période d’alliance avec Rome, il laissera le soin de poursuivre la lutte
contre elle ; Philippe (En Grec : Φίλιππος) qui fut adopté par son frère Persée comme son fils.
Même après la naissance du fils de ce dernier, Alexandre, Persée le traita comme son héritier au
trône. Il était âgé de seulement 18 ans au moment de sa mort. Trois filles :
Laodice V (ou Laodicé ou Laodikê) qui épousa le Roi Séleucide Démétrios I Sôter (162-150) et
qui lui donna deux fils qui furent Rois. Cette filiation est très contestée, cette Laodice V étant généralement
comptée comme la sœur de Démétrios I ; Apama IV (En Grec : ‘Aπάμα) qui épousa le Roi de Bithynie
Prusias II Cynegus (182-149) ; La troisième, dont le nom n’est pas connu, qui épousa
un Roi de
Thrace.
POLYCRATE ou Polycrates ou Polykrates ou Polycratès
(En Grec : Πολυκράτης) co-Tyran
de Samos avec ses frères Pantagnostos et Syloson II de 538 à 522 av.J.C. Il fut le fils
d‘Æcès I. Samos connu sous son règne fastueux, une ère de prospérité économique
et de grands travaux furent entrepris. Il imposa son hégémonie à l’archipel et
fit de la ville le plus puissant État maritime de la mer Égée. Polycrate fut
allié du Pharaon Amasis (570-526) et arriva à rester indépendant un moment face
: Aux Perses, aux attaques des Spartiates et celles des Corinthiens. Mais son
frère Syloson le trahit et l’île fut prise par les Perses. Polycrate mourut
crucifié sur l’ordre du satrape Oroitès. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Samos,
Polycrate).
POLYDECTES ou Polydoctes (En Grec :
Πολυδέκτης) Co-Roi de Sparte de
la branche des Eurypontides de vers 830 à vers 800 av.J.C. Il succéda à
Prytanis mais on ne connait pas son lien de parenté avec ce dernier,
certains avancent son fils ?. Selon le témoignage de Pausanias, durant son mandat,
la paix régna à Sparte. Il fut succédé par le fils de Prytanis, Eunomos (ou Eunomus) ou
selon les versions ce fut peut-être le sien.
POLYDORE ou Polydoros (En Grec : Πολύδωρος)
Co-Tyran de Phères en 370 av.J.C. Il prit le pouvoir juste après l’assassinat de
son frère Jason, avec son troisième frère Polyphron en tant que co-Tyran. Une
rumeur dit que Polydore fut impliqué dans l’assassiner de son frère. Dans la
même année, au cours d’un voyage à Larissa il fut assassiné à son tour alors
qu’il était endormi par Polyphron, qui régna seul. Polydore fut probablement le
père d’Alexandre (369-359), qui pour se venger de lui un an plus tard assassina
Polyphron.
POLYDORE ou Polydoros (En Grec : Πολύδωρος)
co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 741 à v.665 ou v.700 à v.665
av.J.C. Il fut le fils d’Alcamène à qui il succéda. Selon Pausanias (Géographe
Grec, v.115-v.180), sous son règne les Lacédémoniens fondèrent deux colonies, en
Italie sur la côte Sud de la Calabre, à Locres et à Crotone. Toujours selon
l’auteur, il mit fin à la Première Guerre de Messénie débutée sous son père. (Voir
Grèce,
Sparte,
Polydore).
POLYDORE ou Polydoros (En Grec :
Πολύδωρος) Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Il
épousa Nyctéis, fille de Nyctée et eut deux enfants dont Labdacos qui lui succéda.
POLYNICE Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Fils d’Œdipe,
il épousa Argia I, fille du Roi d’Argos Adraste qui entreprit pour le remettre sur le trône,
la guerre dite "Des sept chefs". Il eut quatre enfants dont, Thersandros qui lui
succéda mit
sur le trône parles Epigones.
POLYPERCHON ou Polyspérkhôn (En Grec :
Πολυσπέρχων)
Régent de Macédoine de 319 à 317. Général Macédonien d’Alexandre le Grand. Il se
distingue au combat et en 324 il ramena avec Cratère (ou Kraterós) les vétérans en Macédoine
et devint rapidement un proche d’Antipatros (ou Antipater) à qui il succéda comme Régent de
Macédoine en 319. Il rendit la liberté aux cités Grecques mais se retrouva
rapidement face à l’animosité des Diadoques et plus particulièrement celle du
fils d’Antipatros (ou Antipater), Cassandre. Ce dernier allié au Roi d’Égypte Ptolémée I, le
chassa de Macédoine. Il se réfugia alors en Étolie où il se
constitua une principauté de 316 à 301. Il opposa à Cassandre,
Hercule, qu’il fît passer pour le fils d’Alexandre. En 309
il le fit empoisonner pour rentrer dans les bonnes grâces de Cassandre, mais il
ne jouera plus aucun rôle important dans la politique de la Macédoine jusqu’à sa
mort. (Voir Grèce,
Macédoine,
Polyperchon).
POLYPHRON (En Grec : Πολύφρων)
Co-Tyran de Phères de 370 à 369 av.J.C. Il prit le pouvoir juste après l’assassinat de son frère Jason,
avec son troisième frère Polydore (ou Polydoros) en tant que co-Tyran. Dans la même année, au cours d’un
voyage à Larissa il assassina Polydore alors qu’il était endormi et régna seul.
Polydore fut probablement le père d’Alexandre (369-359), qui pour se venger de lui un an plus tard
assassina Polyphron.
POLYXELOS Tyran de Syracuse et de
Géla de 476 à 466 av.J.C. Fils de Deinomenès.
POMPÉE CNEIUS POMPEIUS MAGNUS Général et homme
d’État Romain (106-48 av.J.C). Après la mort de Sylla il obtint
le gouvernement d’Espagne, de 77 à 71. Il fut consul en 70. Il procéda à une
véritable réorganisation des provinces Romaines d’Asie et créa des états vassaux
de Rome, la Galatie, la Cappadoce, l’Arménie. Il lui fallut compter avec Crassus
et César (1er triumvirat en 60). César et Pompée ne tardèrent pas à s’affronter.
Alors que César marchait sur Rome, Pompée s’enfuit poursuivit par César qui le
battit à Pharsale en 48. Ayant trouvé refuge en Égypte, Pompée y fut assassiné
par des hommes à la solde du Roi d’Égypte, Ptolémée.
POMPEIA Plotina Impératrice Romaine, elle
fut l’épouse de l’Empereur Trajan (98-117).
PONT Royaume (de 301 à 66 av.J.C) du
Nord-est de l’Asie Mineure sur le Pont-Euxin (Mer
Noire). Satrapie Perse sous Darius I, le Pont fit partie de l’empire d’Alexandre
le Grand (336-323). Mithridate I Ktistès (301-266), profitant de
l’affaiblissement des Séleucides proclama son indépendance en 302. Le royaume
connu sa plus grande expansion sous Mithridate VI (120-63) qui résista longtemps
à Rome. Après sa mort son fils Pharnace II fut Roi du Pont et du Bosphore
Cimmérien, mais son royaume fut partagé ensuite par Rome, une partie fut
rattachée à la province Romaine de Bithynie et une autre fut attribuée, sous
Antoine, à une dynastie vassal de Rome, les Polémons. (Voir
Asie Mineure,
Le Pont).
PONT EUXIN Nom dans l’Antiquité de la
Mer Noire. Les Grecs attirés par les richesses de ses côtes, poissons, blé,
mines, y fondèrent très tôt des colonies. Les côtes furent ruinées à la fin du
VIIIe siècle par les invasions Scythes. Lors de la seconde colonisation les
comptoirs fournissaient les esclaves, le blé, les métaux précieux, ils y furent
prospères jusqu’au IIIe siècle av.J.C.
POORAN DOKTON TOURANDOKT Voir BÛRÂNDÛKHT.
POPPAEA
Nom d’1 Impératrice et d’1 Princesse Romaines. POPPAEA Sabina
Impératrice Romaine. Elle fut la 3e épouse en 62 ap.J.C de l’Empereur
Néron (54-68). Elle mourut en 65. POPPAEA Sabina
Princesse Romaine, elle fut l’épouse du futur Empereur Othon (69) dont elle
divorça en 62 ap.J.C.
PÔRAN Voir BÛRÂNDÛKHT.
PÔROS ou Pûru ou Porus (En Sanskrit :
पौरव) Roi de la tribu indo-européenne des Paurava au IVe siècle av.J.C.
Son royaume se situait dans l’actuel Panjâb Pakistanais, entre les rivières Hydaspe (ou Hydaspes,
aujourd’hui Jhelum ou Jhelam, un affluent de l’Indus) et Chenâb.
En 327 av.J.C., Alexandre le Grand (336-323) poursuivit sa conquête vers la vallée de l’Indus,
où règnaient des râja anciennement tributaires des Perses Achéménides.
Après avoir soumis un certain nombre d’entre eux, il vainquit Pôros et son armée d’éléphants
de guerre à la bataille de l’Hydaspe en Mai 326. Il laissa néanmoins Pôros en place, conquit
par le courage et la noblesse de celui-ci, avec un territoire plus vaste qu’il possédait auparavant,
continuant ainsi sa politique d’intégration des chefs locaux.
Alexandre comprit également qu’il devait s’appuyer sur des alliés fidèles dans une région
aux tribus turbulentes.
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PORSENNA
Roi Étrusque de Chiusi (Toscane) vers 508 av.J.C. Il aurait tenté de rétablir
sur le trône de Rome le Roi Tarquin, mais il fut arrêté sur le pont Sublicius
par Horatius Coclès. Il eut un enfant Arruns.
POSTUMUS MARCUS CASSIANUS LATINUS
Empereur des Gaules (Gaule, Espagne, Bretagne) de 260 à 269 ap.J.C, chargé par
Gallien (253-268) de la défense du Rhin. Il se déclara Empereur Romain des
Gaules. Il fut tué par ses soldats lors de la prise de Mayence. Il eut un enfant
Postumus le Jeune.
POTI Voir
PHASIS.
POUDOUKHÉPA ou Poudouhepot ou Puduheba ou Puduhepa
Impératrice des Hittites, d’origine Hourrite. Elle épousa l’Empereur des
Hittites Hattousili III (1264-1234). Elle eut de nombreux enfants, dont ses fils
Tudhaliya IV qui succéda à Hattousili III et Nerikailli et ses filles
Gussuliyawiya et Maâthor-Néferourê (Qui épousa le Pharaon Ramsès II). Son père,
Bentepsharri, fut le Grand Prêtre de la divinité Ishtar de Lawazantiya au
Kizzuwatna. Poudoukhépa prit la suite de son père et exerça la fonction de
Prêtresse. On lui attribue les écrits des hymnes aux Déesses Lelwani et Arinna
(Déesse soleil). Poudoukhépa occupa une position élevée tout au long du règne de
son époux et sur une partie de celui de son fils et joua un rôle majeur à la
cour. Elle mourut à l’âge d’environ quatre-vingt dix ans. (Voir
Asie Mineure,
Hittite, Nouvel Empire,
Poudoukhépa).
POUMIATON ou Pumiathon ou Pumjaton Roi de Cition de 361 à 312 ou 362 à 312.
Il fut le fils de Melekkiatam (ou Melek-kiatam ou Milkjaton) à qui il succéda. Après la mort d’Alexandre le Grand (336-323)
l’Empire qu’il avait créé fut divisé entre ses Généraux (ou Diadoques) et ses successeurs, qui immédiatement entrèrent
en conflit entre eux pour le pouvoir. Ces conflits inévitablement associèrent les royaumes Chypriotes.
Ils furent portés surtout sur deux souverains, Antigonos I Monophtalmos (306-301) en Syrie, secondé
par son fils Démétrios I Poliorcète (294-287) et Ptolémée I Sôter d’Égypte. Les Rois Chypriotes se retrouvèrent dans
une position nouvelle et difficile. Certains royaumes choisirent l’alliance avec Ptolémée I, d’autres se rangèrent
du côté d’Antigonos I, Salamine fut alors la plus grande ville et royaume de Chypre, dont le Roi Nicocréon (ou Nicocreonte
ou Nikokréon, 331-310) soutint fortement Ptolémée I. Selon Arrien (ou Lucius Flavius Arrianus Xénophon ou Arrien de
Nicomédie, historien Grec et philosophe de l’époque Romaine, v.85-v.145) il eut l’appui de Pasikratis de Soles (ou Soloi),
Nikoklis de Paphos (ou Baf) et Androclès d’Amathonte. D’autres Rois de Chypre comme : Praxippos de Lapithos (ou Lapethos)
et Kyrenia (ou Kerynia ou Kerýneia), Poumiaton et Stasioikos de Marion, se rallièrent à Antigonos I.
Afin d’écraser ceux-ci, Nicocréon mena des opérations militaires. Ptolémée I lui envoya en appui une armée commandée
par les Généraux Lagides, Séleucos et Ménélas (ou Ménélaos). En 312, Ptolémée I s’empara de Cition. Il mit à mort
Poumiaton et brûla les temples. La ville demeurera sous la domination Lagide jusqu’à la conquête Romaine
de Chypre en 58 av.J.C.
POUNT Région
sur la mer Rouge entre l’Abyssinie et le Nord de l’Érythrée. Approchable par la
terre pour les explorateurs Égyptiens, mais au-delà de vastes étendues
montagneuses et desséchées et accessible par la mer, au prix de gros efforts
logistiques aller et retour. La région fut très riche en encens. Les premières
mentions connues de relations avec Pount datent de la Ve dynastie Égyptienne
(XXVe siècle av.J.C).
PRATICIEN
Élite héréditaire dans la Rome antique. Au début le gouvernement de la
république fut dominé par l’aristocratie et les membres du Sénat furent choisit
parmi les Praticiens. Ces derniers luttèrent contre les gens du peuple "les
Plébéiens" la lutte entre Plébéien et Praticiens domina la vie politique de Rome
pendant plus de 200 Ans. Cette lutte commença en 494 av.J.C lorsque les
Plébéiens s’organisèrent et disposèrent de leurs propres magistrats et elle se
termina en 287.
PRAXITHEA Nom de 2 Reines légendaires
d’Athènes. PRAXITHEA I Reine légendaire d’Athènes, fille d’Eridan,
elle épousa le Roi le 4e Roi d’Athènes Erichthonios. PRAXITHEA II Reine
légendaire d’Athènes, fille de Phrasimos, elle épousa le Roi le 6e Roi d’Athènes Erechthée.
PRIAPATIOS Voir PHRIAPETIUS.
PRIAROS Voir MALLOBEUDUS.
PRIÈNE Ville de Ionie, avec un port près de l’embouchure du Méandre au
pied du mont Mycale. Petit à petit, le fleuve combla le port de Priène qui
perdit de son importance puis disparu. La ville antique se trouve aujourd’hui à
proximité du village actuel de Gullubahce, à quinze kilomètres de la mer, soit
environ neuf de plus que lors de sa création. L’emplacement de la ville fut
occupé dès le IIe millénaire et la cité fut vraisemblablement fondée les Ioniens
au XIe siècle. Elle fut l’une des douze cités qui formèrent la confédération
Ionienne avec : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Érythrée,
Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Samos, Téos. Priène ne joua pas un rôle
politique important. La cité demeura longtemps une possession des Rois de Lydie,
puis celle des Perses Achéménides qui la détruisirent totalement. Elle suivit
ensuite l’histoire de l’Asie Mineure et en 136 elle passa sous domination
Romaine.(Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Priène).
PRISCA Impératrice Romaine, elle fut l’épouse du co-Empereur Dioclétien (284-305). Elle
fut exécutée en 314 ap.J.C. Sa fille, Galéria Valéria (Exécutée
en 314) épousa l’Empereur Galère que Dioclétien adopta.
PROBUS MARCUS AURELIUS (Né en 232
ap.J.C) Empereur Romain usurpateur en Orient de 06-276 à 05-9-276, puis Empereur
Romain jusqu’à 09-282, il dut faire face à de multiples invasions Barbares. Les
soldats se révoltèrent contre la rigueur qu’il imposait et le tuèrent.
PROCOPE ou Procopius
Empereur Romain usurpateur en Orient du 28-9-365 au 27-5-366
ap.J.C. Il fut exécuté. Il épousa Faustine, veuve de l’Empereur
Constance II (337-361).
PROCLÈS ou Prokles
(En Grec : Προκλῆς)
Co-Roi de Sparte de 1104 à 1062 ou ? à vers 930 av.J.C. Fils d’Aristodème et Jumeau
d’Eurystène, il fut le fondateur d’une des branches familiales qui régna sur Sparte, les
Eurypontides (ou Proclides ou Branche de Proclès). Il épousa Lathria, 2e fille
du Roi de Cléonoe Thersandros et il eut un enfant Soos qui lui succéda pour sa branche.
PROCLIDE Nom
donné à une des deux branches dynastiques qui régnèrent sur Sparte de vers 950 à
228 av.J.C, dont le Roi fondateur fut Proclès.
PROPONTIDE Nom antique de la mer de Marmara.
PROTOTHYES Voir PARTATUA.
PRUSA ou Pruse ou Brousse
(En Grec : Προύσα) Ville de
Bithynie, aujourd’hui Bursa, qui se situait sur le versant Nord-ouest des
montagnes dominées par le Mont Uludağ dans le Sud de la région de Marmara.
PRUSIAS ou PROUSIAS
(En Grec : Χωλός
ὁ Προυσίας)
Nom de 2 Rois de Bithynie. PRUSIAS I Cholus
Roi de Bithynie de 230 à 182 ou 229 à 182 ou 228 à 185 ou 228 à 182 ou 228 à 181 av.J.C. Il
fut le fils de Zélas à qui il succéda. Prusias I,
afin d’étendre son influence, mena une guerre contre Byzance. Il accueillit le
général Carthaginois Hannibal (247-183) après sa défaite face aux Romains, mais
fut obligé de le livrer quelques temps après pour éviter les représailles de
Rome. Pendant tout son règne, il redouta la Macédoine dont il épousa Apama III,
fille de son Roi Démétrios II (239-229). À la suite du partage de l’Asie
Mineure, au traité d’Apamée en 188, qui était très favorable à Pergame,
Prusias estima avoir été lésé et ne cessa pas jusqu’à la fin de son règne
d’harceler le royaume. Son fils Prusias II Cynegus lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Prusias I).
PRUSIAS II Cynegus Roi de Bithynie de 185 à 149 ou 182 à 149 av.J.C.
Il fut le fils de Prusias I à qui il succéda. Il épousa Apama IV la
fille du Roi de Macédoine Philippe V (221-179) et de la Reine Polycrateia.
Lorsque le fils de ce dernier, Persée (179-168), échoua dans sa lutte contre les
Romains, Prusias II changea d’attitude et se rendit à Rome pour solliciter une alliance,
mais s’y déshonora par sa bassesse. Il rentra sans succès à Nicomédie et reprit la guerre
contre le royaume de Pergame allié des Romains. Son fils Nicomède II lui succéda après l’avoir assassiné
et une de ses filles épousa le Roi de Thrace Caenes, Diegylis (v.150-141). Polybe
(Général, homme d’État et historien Grec, v.205-126 av.J.C) a tracé de Prusias
II un portrait sans indulgence. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Prusias
II).
PRYTANE Dans la démocratie
Athénienne, à partir de la révolution isonomique de Clisthène, les Prytanes
issus des cinq-cents élus de la Boulê (Le Conseil), exercèrent auprès de la
Boulê et de l’Ecclésia (L’assemblée des citoyens) un ensemble de rôles
administratifs et religieux. Mais leur pouvoir fut limité. Ils assumèrent les
missions d’organisation et d’encadrement du fonctionnement des institutions. Les
prytanes résidèrent jour et nuit, accommodés, logés et nourris par la cité, dans
un bâtiment contigu au Bouleutêrion : Le Prytanée. Ils se trouvèrent ainsi en
mesure d’entrer en séance à tout moment. Ce bâtiment public abrita aussi les
citoyens que la cité souhaitait distinguer de ses honneurs, ainsi que ses
invités illustres (Les Ambassadeurs par exemple).
PRYTANIS Co-Roi du Bosphore Cimmérien en 310 ou 310/09 av.J.C.
Il fut le second fils de Pairisadès. Il régna conjointement avec son frère Satyros II
(311-310) et seul à la mort de ce dernier. À cette époque il continua la lutte contre
leur autre frère Eumélos (ou Eumèle) pour le trône du Bosphore, mais il fut vaincu
dans une bataille et bloqué dans un isthme près la mer d’Azov (ou Palus Méotide) et
forcé de capituler. Aux termes de cette capitulation, il livra son armée et abdiqua.
Cependant, de retour à Panticapée, il fit une nouvelle tentative pour recouvrer le
pouvoir mais il fut de nouveau vaincu, il se réfugia alors à Cépes où il fut tué.
PRYTANIS (En Grec : Πρύτανις)
Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 860 à vers 830 av.J.C. Il fut le fils
d’Euryphon à qui il succéda. Hérodote (Historien Grec, 484-v.425) rapporte que, sous son règne
et celui de son collègue Agiade, Léobotès (ou Labotas ou Léobatas, v.870-v.840) les lois de Lycurgue,
oncle de Léobotès qui assurait la régence des Agiades, ce dernier étant trop jeune pour régner,
furent apportées à Sparte, alors que pour Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), l’évènement
n’eut lieu que sous le règne de son petit-fils Agésilas I. Il eut un fils mais ce ne fut pas lui
qui lui succéda ce fut Polydectes.
PSAMMÉTIQUE Tyran de Corinthe de la dynastie des Cypsélides de
587 à 583 ou 585/4 à 582/1. Il eut un règne très court et fut le dernier Tyran de Corinthe.
Il fut le petit-fils de Cypsélos, il succéda à Périandre. Son nom n’était pas d’origine Grecque,
il fut nommé ainsi parce que sa famille avait des liens étroits avec la famille royale Égyptienne.
Nicolas de Damas (Historien et philosophe de langue Grecque, Ier s. av.J.C.) prétend que Psammétique
aurait du avoir un successeur appelé Cypsélos II, mais hélas on ne le saura jamais.
À peine quatre ans après son arrivée au pouvoir Psammétique fut renversé avec l’aide des Spartiates
et un gouvernement oligarchique, que Jean-Claude Poursat qualifie de modéré, s’établit à Corinthe.
PSAMMÉTIQUE Nom de 4 Pharaons. PSAMMÉTIQUE I
OUÂHIBRÊ Roi de Saïs
de 664 à 656, puis devint Pharaon de la
XXVIe dynastie de 656 à 610
av.J.C. PSAMMÉTIQUE II NÉFERIBRÊ Pharaon de la
XXVIe
dynastie de 595 à 589 av.J.C. PSAMMÉTIQUE III ÂNKHKARÊ Pharaon de la
XXVIe dynastie de 526 à 525
av.J.C. PSAMMÉTIQUE IV Voir AMYRTHÉE. (Voir
Égypte).
PSAMMOUTHIS OUSERRÊ SETEPENPTAH
Pharaon de la
XXIXe dynastie en 393 av.J.C. (Voir
Égypte).
PSCHENT
Coiffure du Pharaon et de certains Dieux Égyptiens, composée d’une mitre blanche
qui symbolisait le Sud de l’Égypte et d’une toque rouge, qui représentait le
Nord. (Voir
Égypte,
Couronne).
PSOUSENNÈS
ou Pasebakhaienniout Nom de 2 Pharaons et d’1 Grand
Prêtre d’Amon de Thèbes (Égypte). PSOUSENNÈS I ÂAKHÉPERRÊ
Pharaon de la
XXIe dynastie de 1039 à 991
av.J.C. PSOUSENNÈS II TITKHÉPEROURÊ Pharaon de la
XXIe
dynastie de 959 à 945 av.J.C. PSOUSENNÈS III Grand Prêtre
d’Amon de Thèbes sous la
XXIe dynastie de 969 à 945
av.J.C. (Voir
Égypte).
PTAH
Dieu Égyptien.
Ptah "Celui qui ouvre" est le Dieu créateur, il est le protecteur des artistes et
des artisans et le
démiurge de
Memphis
où on le considérait comme le créateur du cosmos. Il aurait pensé le monde dans
son cœur et puis l’aurait réalisé par le verbe. Il est l’une des premières
Divinités de l’Égypte.
Ses principaux lieux de culte étaient,
Memphis,
Abydos
et Thèbes (Sous le nom de Ptah-Sokar), Pi-Ramsès et Abou Simbel en Nubie. (Voir
Égypte,
Ptah).
PTAHCHEPSÈS
Il fut Grand Prêtre de Ptah de Memphis pendant le règne de Shepseskaf (2472-2467,
IVe dynastie). À ce titre
il portait également le titre de chef des secrets de tous les travaux qu’il
plaisait au Roi de faire. Ce fut une sorte d’architecte en chef, assistant son
souverain et le vizir dans la réalisation des grands travaux du règne comme
notamment l’édification de la tombe royale. Ses titres indiquent de nombreuses
fonctions cléricales dans les différents sanctuaires de la région et de la
capitale du royaume participant aux grandes cérémonies rituelles, accompagnant
le Roi dans la grande barque Outesh-Netjerou qui transportait les Dieux lors des
grandes fêtes du royaume, les pèlerinages officiels ou les cérémonies liées au
couronnement et aux jubilés royaux. Le premier et le plus élevé était le plus
grand chef (ou directeur) des artisans dans la double maison du grand château de
Ptah. En tant que tel il fut très lié à la famille royale et procédait au
couronnement du Roi. Il assura la direction du temple de Sokaris le Dieu des
nécropoles et fut le gouverneur de tous les domaines du temple de Ptah. Il fut
également un Prêtre de Rê sous sa forme d’Hor-em-akhet, c’est-à-dire d’Horus
dans l’Horizon, dans les temples solaires des Rois Sahourê (2458-2446),
Néferirkarê I Kakaï (2446-2438) et Niouserrê Ini (2430-2399).
Dès son enfance, il fut élevé à la cour parmi les enfants royaux et épousa
Khâmaât, une Princesse de sang royal. Ptahchepsès eut eu une vie d’une
exceptionnelle longévité accompagnant les règnes de six Rois, accumulant au
cours des ans les charges et les honneurs. Il est probable également qu’il ait
conservé sa charge de Grand Prêtre pendant toute cette période. Il fut le
premier grand pontife Memphite à bénéficier d’une tombe aussi développée et dont
on ait retrouvé la trace et qui révèle l’existence d’une personnalité qui a
accompagné plusieurs règnes assurant la transition entre la IVe et la Ve
dynastie.
PTAHDJEDEF ou Dedefptah ou Thamphthis
Pharaon de la
IVe dynastie de 2467 à 2465. (Voir
Égypte).
PTOLÉMAÏS
Ville située en Haute-Égypte à environ 120 km en aval de Thèbes, sur
l’emplacement de l’actuelle Menshiyeh. Elle fut, avec Naucratis et Alexandrie,
l’une des trois cités Grecques de l’Égypte antique. Elle fut fondée par Ptolémée
I (305-282) pour être la capitale de la Thébaïde, à la place de Thèbes, à
l’emplacement d’un village indigène appelé Psoï. Elle reçut dès l’origine le
statut de cité Grecque. Le culte de son fondateur fut encore attesté à l’époque
Romaine. Pour la différencier d’autres agglomérations ayant reçu le nom de
Ptolémaïs, elle était parfois désignée comme Ptolémaïs Hermiou. Comme
Alexandrie, la cité fut divisée en tribus et en dèmes. Ses habitants semblent
avoir joui des mêmes privilèges que les Alexandrins. Les fonctions de nomophylax
et de thesmophylax y ont existé à l’époque Ptolémaïque, comme à Alexandrie. À
l’époque Romaine, la cité avait un Conseil, une Assemblée populaire (Démos), un
conseil exécutif de six Prytanes annuels (Koînon) et des tribunaux spécifiques.
Le Sammelbuch 9016 (Papyrus Fouad Ier inv. 211) permet de mieux connaître les
privilèges octroyés à la cité. Il s’agit de la copie d’un procès-verbal
d’audience d’une affaire portée en 160 devant l’antarchiereus (Le fonctionnaire
qui tient la place de l’archiereus). Les autorités locales de Coptos (Au Nord de
Thèbes) et Ptolémaïs s’opposaient au sujet du privilège, reçu par Ptolémaïs de
la part des Ptolémée, de désigner par décret les Prêtres du temple de Ptolémée I
Sôter à Coptos et d’en percevoir les bénéfices. Le papyrus réunit trois
documents : L’un émanant du préfet, les deux autres d’un idiologue, qui étaient
des sentences rendues en faveur de ce droit et présentées comme précédents. La
sentence de l’antarchiereus est perdue, du fait de la mutilation du texte, mais
il est probable qu’elle était également favorable à Ptolémaïs. Dans la colonne
II, le papyrus attribue à l’épistratège (Fonctionnaire Impérial) et non pas aux
fonctionnaires locaux, le droit d’inspecter le mobilier et les offrandes du temple.
PTOLÉMAÏS Voir
ACRE.
PTOLÉMAÏS Reine d’Égypte de la XXXe dynastie.
Elle fut une des épouse du Pharaon Nectanébo I (380-362). Cette union est
contestée entre les égyptologues. Pour Klaus Peter Kuhlmann elle fut la fille du
Général Athénien Chabrias (Mort en 357). Pour certains spécialistes elle donna
deux enfants à Nectanébo I : Djedhor (ou Tachos ou Téos) qui succéda à son père et
Tchahapimou (ou Djahépimou) qui fut le père de Nectanébo II.
Cette filiation n’est pas prouvée avec certitude.
PTOLÉMAÏS (En Grec : Πτολεμαίς)
Reine de Macédoine, fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) et
d’Eurydice I (fille d’Antipatros [ou Antipater]). Elle fut en 287 une des
épouses du Roi de Macédoine Démétrios I Poliorcète (294-287). Il fut fiancé avec
elle depuis 300/298, mais il ne l’épousa qu’en 287 lors de sa visite à sa mère à
Milet. Elle mourut après 287. Elle lui donna un fils : Démétrios Kallos (“Le juste ou le Beau”)qui naquit vers
287 et qui fut Roi de Cyrène. Il épousa Olympias de Larissa, qui lui donna Antigonos III Dôson
(Roi 229-221), puis il épousa Bérénice II fille du Roi de Cyrène Magas, celle-ci découvrant que
Démétrios Kallos la trompait avec sa mère Apama II, le fit assassiner en 249/248. Bérénice II
devint Reine d’Égypte (246-222), épouse de Ptolémée III Évergète I.
PTOLÉMÉE (En Grec :
Πτολεμαίος) Nom de 15 Rois d’Égypte. PTOLÉMÉE I Sôter
Roi d’Égypte de 305 à 282. PTOLÉMÉE II Philadelphe
Roi d’Égypte de 282 à 246 av.J.C. PTOLÉMÉE III
Évergète I Roi d’Égypte de 246 à 222 av.J.C. PTOLÉMÉE IV
Philopator Roi d’Égypte de 222 à 204 av.J.C. PTOLÉMÉE V Épiphane
Roi d’Égypte de 196 à 180 av.J.C. PTOLÉMÉE VI Philométor Roi
d’Égypte de 176 à 170 et 168 à 145 av.J.C. PTOLÉMÉE VII
Néos Philopator Roi d’Égypte de 145 à 144 av.J.C. PTOLÉMÉE VIII
Évergète II Triphon Co-Roi d’Égypte de 170 à 168 avec
son frère Ptolémée VI, puis devint Roi de Cyrénaïque de 168 à 145, puis
devint Roi d’Égypte de 144 à 116 av.J.C. PTOLÉMÉE IX
Sôter II Lathiros Roi d’Égypte de 116 à 107 et 89 à 81 av.J.C.
PTOLÉMÉE X Alexandre I Roi d’Égypte de 107
à 88 av.J.C. PTOLÉMÉE XI Alexandre II Roi d’Égypte
en 80 av.J.C. PTOLÉMÉE XII Néo Dionysos Philopator II Philadelphe
Roi d’Égypte de 80 à 51 av.J.C. PTOLÉMÉE XIII Philopator
Co-Roi d’Égypte de 51 à 47 av.J.C avec sa sœur et épouse Cléopâtre VII. PTOLÉMÉE
XIV Philopator II Co-Roi d’Égypte de 47 à 44 av.J.C avec sa sœur et épouse
Cléopâtre VII. PTOLÉMÉE XV César dit Césarion
Co-Roi d’Égypte de 36 à 30 av.J.C avec sa mère Cléopâtre VII. (Voir
Égypte,
Les Ptolémée).
PTOLÉMÉE (En Grec :
Πτολεμαίος) Nom porté par divers Rois à
l’époque hellénistique.
PTOLÉMÉE I Alôros
Régent/Roi de Macédoine de 368 à 365 av.J.C. Fils d’Amyntas II. Il voulut
prendre le trône d’Alexandre II, mais ce dernier passa
alliance avec les Thébains et Ptolémée I le fit assassiner pendant une
fête. Perdiccas III, le frère d’Alexandre II était
le prochain Roi légitime, mais il était très jeune et Ptolémée I fut nommé Régent. (Voir
Grèce,
Macédoine,
Ptolémée I Alôros). PTOLÉMÉE Kéraunos " La foudre"; (En Grec :
Πτολεμαῖος
Κεραυνός)
Co-Roi de Thrace avec Arsinoé I et Roi de Macédoine
de 281 à 279 av.J.C, fils du Roi d’Égypte Ptolémée I (305-283). Il quitta l’Égypte en 284,
son père favorisant son demi-frère Ptolémée II et
s’installa auprès du Roi de Macédoine Lysimaque, époux de sa sœur Arsinoé
II Philadelphe. Il aida celle-ci à se débarrasser d’Agathoclès
(ou Agatocle), l’héritier du trône. Il poussa le Roi de Syrie
Séleucos I contre Lysimaque, qui fut vaincu et tué en 281 à la bataille de
Couropédion. Il épousa alors sa sœur Arsinoé II Philadelphe et
s’empara du trône de Macédoine. En 280, il fit assassiner les enfants qu’elle
avait eu de Lysimaque. La même année il fit assassiner Séleucos I
qui tentait de s’emparer de la Macédoine et dont l’armée venait de franchir
l’Hellespont. Mais son règne fut bref car il fut tué en tentant de repousser
une invasion Celte. (Voir
Grèce, Macédoine,
Ptolémée Kéraunos).
PTOLÉMÉE Roi d’Épire de 240 à 235/4 av.J.C. Fils d’Alexandre II d’Épire (272-240).
Il naquit en 272 et succéda à son frère à une époque où Rome eut de plus en plus de
prétention sur la région. Son royaume fut aussi une tentation pour le Roi de Macédoine
Démétrios II l’Étolique qui désira s’en emparer en 235/234. Il ne régna que très peu de temps,
après avoir mis sur une expédition militaire pour le sauver, au cours de laquelle il tomba
malade, il mourut. Polyen (ou Polýainos ou Polyène, orateur et écrivain
militaire Grec, mi IIe siècle ap.J.C) nous rapporte une histoire différente. Il
déclare qu’il fut traîtreusement assassiné. La date exacte de son règne et de sa
mort font, comme pour son frère, toujours objet de débats. Il fut succédé par sa
nièce Deidamia. PTOLEMEE I ou
Ptolemaeus (En Grec Πτολεμαίος)
Satrape de Commagène de 201 à 163 puis Roi de 163 à 130 av.J.C. Il succéda à Xerxès.
C’était un homme d’origine Arméniennede la dynastie Orontide. Ce sera le dernier Satrape
(Gouverneur) de l’État de Commagène. Ptolémée servit comme un Satrape de Commagène entre
201 et 163. À cette date lorsque l’Empire Séleucide commença à se désintégrer, Ptolémée I
se révolta et fit de la Commagène un royaume indépendant. Son fils Samès II Théosèbe
Dicée (ou Samus ou Samos Theosebes Dikaios II, 130-109) lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Commagène,
Ptolémée I).
PTOLÉMÉE VIII Évergète II Physcon Roi
d’Égypte (145-116) et Roi de Cyrénaïque de 163 à 145 av.J.C.
PTOLÉMÉE Apion "Le maigre"
Roi de Cyrénaïque de 116 à 96 av.J.C. Fils du Roi d’Égypte Ptolémée VIII. Il légua la Cyrénaïque
à Rome par testament, ce qui à sa mort la fit perdre définitivement à l’Égypte. PTOLÉMÉE de Maurétanie
Roi de Numidie et Maurétanie de 24 à 40 ap.J.C. Fils de Juba II à qui
il succéda et Cléopâtre VIII
Sélène (Fille de Cléopâtre VII). Né en 1 av.J.C, il fut assassiné à Lyon en 40
ap.J.C par Caligula (37-41) jaloux de Ptolémée parce qu’il portait un manteau
de pourpre, couleur impériale, pendant un spectacle de gladiateurs à Rome. À
sa mort la Maurétanie devint province Romaine. Avec lui s’éteignit la lignée royale des Ptolémée.
Il épousa Julia Urania qui lui donna une fille, Drusilla de Maurétanie la Jeune (38-79)
qui épousa en secondes noces le Roi d’Emèse Sohaemus I Caius Julius (ou Sohaimos ou Sohémos, 54-73).
PTOLÉMÉE de Chypre Roi
de Chypre de 80 à 58 av.J.C, fils du Roi d’Égypte Ptolémée IX (116-81). Né
probablement en 116. Envoyé à Cos en 103, il fut capturé au printemps 88 par
le Roi du Pont Mithridate VI. Il fut renvoyé en Égypte en 80 et fut fait Roi
de Chypre. Il se suicida au poison en 58, aucun mariage ou enfant n’est connu.
PTOLÉMÉE Philadelphe Roi de Phénicie, de Syrie et de Cilicie en 34
av.J.C. Fils de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII et de Marc Antoine. Il semble
qu’il mourût (Tué ou de maladie ?) en 29 av.J.C car on perd sa trace à cette époque.
PTOLÉMÉE
de Telmessos ou Nios "Roi" de Telmessos
en Lycie et de Macédoine. Il fut le fils de Lysimaque (322-281) et de sa troisième épouse Arsinoé II
Philadelphe, fille de Ptolémée I Sôter (305-282).
À la mort de Lysimaque sa mère se remaria avec son demi-frère Ptolémée Kéraunos
"la foudre" (281-279). Celui-ci devint Roi de Macédoine
et co-Roi de Thrace avec la fille de Lysimaque, Arsinoé I
qui était Reine d’Égypte, épouse de Ptolémée II Philadelphe (282-246).
En 280/279, Ptolémée Kéraunos décida alors de
se débarrasser des fils de son épouse et sœur qu’elle avait eu de Lysimaque,
afin de protéger son trône, mais Ptolémée de Telmessos échappa au massacre.
Après la mort de Ptolémée Kéraunos, en tentant de repousser une invasion Celte
en 279, Ptolémée de Telmessos tenta pendant deux ans d’occuper le trône de Macédoine
que son père avait usurpé de 285 à 281 contre Sosthènes (279-277) qui s’était emparé
du pouvoir. À la mort de Sosthènes en 277, il pensa être arrivé à ses fins mais il fut
chassé du pays par par Antigonos II Gonatas (277-239). En 260, en guise de don,
il reçut de son oncle Ptolémée II Philadelphe (282-246) la cité de Telmessos en Lycie dont
il fut le "Roi" jusqu’à sa mort dont les circonstances et la date sont inconnues.
PUBLIA Fluvia Plautilla
Impératrice Romaine. Fille de Caius Fluvius Plautianus, elle fut l’épouse en 202
ap.J.C de l’Empereur Caracalla (211-217), elle fut assassinée en 211.
PUBLIUS VENTIDIUS BASSUS
Il fut est un général Romain, protégé de Jules César et lieutenant de Marc
Antoine en Orient. Il fut natif de Picenum. Lui et sa mère furent capturés
pendant la Guerre sociale et tous les deux comme prisonniers participèrent au
triomphe de Gnaeus Pompeius Strabo à Rome. Il fut forcé de travailler comme
muletier et gravit rapidement les échelons dans l’armée Romaine. Il participa à
la Guerre des Gaules, sous les ordres de César, puis à la guerre contre Pompée.
En 43 av.J.C, il fut consul suffect. Après l’invasion soudaine des Parthes en
Syrie en 40 av.J.C, il fut envoyé par Marc Antoine avec plusieurs légions de
vétérans de César pour repousser les envahisseurs. En trois batailles il parvint
à battre les armées Parthes et à les repousser hors du territoire Romain, tuant
trois officiers supérieurs Parthe. Pour ces victoires il eut droit à un
triomphe.
PUDU-ILU ou Pado’El Roi d’Ammon de vers 720 à
vers 680 ou vers 700 à 677 av.J.C. Il devint vassal des Empereurs d’Assyrie Sennachérib (705-681)
et Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669). Son nom, qui invoque le nom du Dieu El,
suggère que El était adoré à Ammon aux cotés d’autres divinités.
PUNIQUE Nom donné aux 3 guerres qui opposèrent les
villes de Rome et Carthage de 264 à 146 av.J.C. La
1ère guerre Punique de 264 à 241, est issue des ambitions de Carthage
sur la Sicile. Ayant occupé Messine en 264, les Romains se heurtèrent aux
Carthaginois, ils s’allièrent en 263 au Roi de Syracuse Hiéron II (275-215) et
s’emparèrent en 262, d’Agrigente. La construction d’une flotte de guerre, leur
permit de remporter la victoire navale de Myles en 260, puis ils écrasèrent une
nouvelle fois la flotte Carthaginoise aux îles Égates en 243. Carthage dut payer
un lourd tribut et abandonner la Sicile, les Égates et Lipari en 241.
La 2e guerre Punique de 218 à 202. Rome compléta sa domination maritime du
bassin Méditerranéen par l’acquisition de la Corse et de la Sardaigne en 238 et
237. Carthage après avoir fait face à une crise économique et à la révolte de
ses mercenaires de 241 à 237, s’employa, avec les Barcides, à reconstituer sa
puissance en se créant un nouvel empire en Espagne, dont Rome inquiète fixa la
limite à l’Ebre. La guerre devint inévitable avec la prise de Sagonte, par
Hannibal en 219, ce dernier porta ses attaques en Italie, en passant par les
Alpes, ses victoires foudroyantes provoquèrent la défection de plusieurs alliés de Rome
et l’alliance du Roi de Macédoine Philippe V (221-179). Cependant Hannibal coupé de
l’Espagne et bloqué en Italie du Sud, ne put empêcher la reprise par les Romains de Capoue
en 211, puis Syracuse et Carthagène en 209, enfin la mort de son frère Hasdrubal, le
priva définitivement de tout renfort. Rome prit possession de toute l’Espagne et
attaqua Carthage en Afrique même, avec l’alliance en 204 du Roi Numide,
Masinissa (206-148). Le rappel d’Hannibal à Carthage, ne put empêcher la défaite
de Zama en 202 et le Romain Scipion imposa la paix à Carthage, enfin Rome exigea
l’exil d’Hannibal en 195. La 3e guerre Punique de 149 à 146. Rome
en fait ne pouvait tolérer l’existence même de Carthage, qui avait failli causer
sa ruine. Le prétexte de la 3e guerre Punique se trouva dans les attaques
constantes du Roi de Numidie Masinissa (206-148) contre Carthage, obligeant
celle-ci à s’armer et par conséquent à violer le traité de paix. Le siège de la
ville fut confié à Scipion, Carthage succomba après une Héroïque défense, elle
fut rasée et son territoire annexé.
PUPIEN MARCUS CLODIUS PUPIENUS
(Né en 164 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur en Italie du 22-04-238 au 24-06-238
avec Balbin, puis devint avec lui co-Empereur du 24-06-238 au 23-07-238. Il fut
assassiné. Il eut trois enfants.
PÛRANDOKHT Voir BÛRÂNDÛKHT.
PURRHOS Voir PYRRHOS.
PURUSHAPURA “Cité de l’Homme” Ville du Gandhara, aujourd’hui Peshawar,
qui était aussi connue des Grecs sous le nom de Peukalaotis. C’est la capitale des tribus Pachtounes.
La ville fut un centre important de culture de la civilisation du Gandhâra autant que de pèlerinage
Bouddhiste jusqu’à ce que cette religion décline dans le monde Indien.
PUSARRUMAS ou PU-Sarruma ou PU-LUGAL-ma ou
mPU-Sar(RU)-ma ou Hišmi-Šarruma Roi de Kussara
vers 1700 av.J.C dont on ne sait rien non plus. La conjecture sur son nom a été
transmise par Emil Forrer et n’est pas communément admise. Pusarrumas serait
le grand-père d’Hattousili I, le père d’un nommé Papahdilmah et le beau-père de
Labarna I. On ne sait pratiquement rien de sa vie lors de cette période assez
sombre du royaume. Sauf que son fils se retourna contre lui, de sorte que,
pendant qu’il résidait dans la ville Shanahwitta (ou Sanahuita ou Sanahwitta
ou Šanahwitta), il nomma son gendre Labarna I comme son successeur. Cependant,
Papahdilmah avait encore des soutiens parmi la cour.
PUSHKALAVATITI “La cité du lotus” Ville du Gandhara,
aujourd’hui Chārsadda, dans la vallée de Peshawar à 27 km de la ville. Elle est située
au confluent des rivières Swât et Kâboul. Un endroit spécifique, qui est encore appelé Prang
(de Prayāga), est considéré comme sacré et les habitants y viennent toujours y enterrer
leurs morts. la partie la plus ancienne de la ville, dans la périphérie Nord, Bala Hisar fut
fondée au VIe siècle av.J.C. Au IIe siècle ap.J.C, la rivière changea son cours et la ville
fut inondée. Elle resta la capitale du Gandhâra du VIe siècle av.J.C au II siècle ap.J.C,
lorsque la capitale fut déménagée à Peshawar.
PUZUR-ASSUR ou Puzzur-Assur ou
Puzur-Ashur ou Puzur-Aššur ou Puzur-Achour
Nom de 2 Rois d’Assur et d’1 Empereurs d’Assyrie.
PUZUR-ASSUR I Roi d’Assur de la IIIe dynastie
de 2020 ou 2001 ou 2003 à 1975 ou vers 1970 à vers 1960
ou 1956 à 1937 av.J.c qui fut le premier souverain d’Assur à prendre un
nom Akkadien. Il n’est connu que de la Liste Royale Assyrienne
et des références dans des inscriptions de ses descendants,
car aucune contemporaine à son règne ne nous est parvenue.
Il est supposé avoir été le fondateur d’une dynastie locale. Il entreprit
d’étendre son influence sur les territoires du Subartu (ou Soubartou
ou Subartum, Haut-Djézireh, futur
pays Hourrite), du Gutium (Royaume des Goutis) et le Nord de l’Akkad.
Il aurait également construit de nombreux temples en Assyrie. Son fils lui succéda.
Son fils Salim-Ahum lui succéda. PUZUR-ASSUR II
Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 1880 à 1873 ou vers 1850 à vers 1830 ou 1816 à 1809 av.J.C.
Fils de Sargon I à qui il succéda, mais on sait peu de chose de ce souverain si ce n’est qu’il
semble monter sur le trône à un âge avancé. Certains spécialistes pensent que son règne fut une
époque de déclin pour l’Assyrie. Son fils Naram-Sin (ou Nara-Suen ou Narām-Sîn)
lui succéda. PUZUR-ASSUR III "Empereur" d’Assyrie de la Ière dynastie de
1522 à 1498 ou 1521 à 1498 ou 1521 à 1497 ou 1503 à 1479 ou 1502 à 1479 ou 1498 à 1475 av.J.C. Il fils
d’Assur-Nirâri I. Il fut également le premier souverain Assyrien
à apparaître dans l’histoire synchronistique, où il est décrit comme un contemporain de Burnaburiash I
(1521-1502) de Babylone. Il aurait contesté la domination de celui-ci sur l’Akkad, mais aurait finalement
signé un traité de paix avec lui qui délimitait les frontières des deux royaumes. Il est aussi attesté
par des restes d’inscriptions sur un bâtiment qui furent mises au jour à Assur. Il reconstruit une partie
du temple d’Ishtar dans la capitale et le Sud de la muraille de la ville. Il eut un enfant Enlil-Nasir I
(1479-1466) qui lui succéda.
PUZUR-ILI ou Puzzur-Ili Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur vers 2035 av.J.C.
PUZUR-INSHUSHINAK ou Puzzur-Inshushinak ou Kutik-Inshushinak Roi d’Élam
de la dynastie d’Awan de vers 2250 ou 2240 à vers 2210 av.J.C. Sous la domination des
Akkadiens, il fut nommé vers 2230, par le Roi Akkadien
Naram-Sin (2255-2218), gouverneur de Suse. Grâce lui, la ville devint la plus
importante de l’Élam. Il aida Naram-Sin à défendre la région contre les Goutis.
Puis il libéra la ville des Akkadiens à la mort de ce dernier. Sur sa lancée, il
soumit les autres principautés de l’Élam. Il lança même des offensives en
Mésopotamie. Il se proclama "Roi des Quatre Régions". Il rétablit la langue de
son pays et créa une nouvelle écriture basée sur cette langue (Dite Élamite
linéaire) qui ne lui survit pas. Mais son apogée ne dura pas longtemps, son
œuvre fut éphémère, une incursion des Goutis en Élam mit fin à son règne. (Voir
Perse,
Élam,
Puzur-Inshushinakinak).
PUZUR-ISHTAR ou Puzzur-Ishtar Roi de Mari de la
dynastie Shakkanakku vers 2050 av.J.C.
PUZUR-MAMA ou Puzzur-Mama ou Puzer-Mama Prince de Lagash
vers 2200 av.J.C qui adopta le titre de Lougal. Puzer-Mama montre aucun lien de parenté avec les futurs
Rois de la dynastie. Il prit le contrôle de Lagash pendant le règne du Roi d’Akkad, Sar-Kali-Sarri
(ou Sarkalisarri, 2218-2195), lorsque celui-ci était entrain de régler des problèmes avec les Goutis.
Comme le précise Douglas R.Frayne, On a retrouvé une inscription royale de Puzur-Mama, dans laquelle
il reçoit les divers dons des Dieux : Le pouvoir par Ningirsu (ou Ningirsou), l’intelligence par
Enki et la position par Inanna.
PUZUR-SIN ou Puzzur-Sin ou Puzur-Sîn
“Empereur” d’Assyrie usurpateur du trône en 1706 av.J.C.
Il fut le fils d’Assur-bel-shame. Il expulsa Asinum du trône et détruisit
le palais Shamshi-Adad I. Il n’est connu que par une inscription dans laquelle
lui est donné le titre de : “Ishshiaku le Dieu Assur fils d’Assur-bel-shame“.
Bernard Newgrosh propose que ses successeurs ne furent que des fonctionnaires nommés
chaque année et que plus tard le scribe fit une confusion et les prit pour des Rois ?.
Lui succéda Assur-Dugul.
PUZUR-SIN ou Puzzur-Sin ou Puzur-Sîn
ou Puzuršin
Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2140 à 2123 ou 2137 à 2130 av.J.C. Il succéda
à Hablum et fut suivi par Yarlaganda.
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