J
JAAH Voir IÂH.
JABIN Roi de Canaan au XIIIe siècle av.J.C qui fut battu et
tué par les Hébreux lors de leur l’implantation.
JACOB ou Israël Patriarche des Hébreux, fils
d’Isaac et de Rébecca, son frère se désista de son droit d’aînesse en sa faveur.
Il vécut longtemps en Mésopotamie, il épousa Lia (ou Léa) et Rachel, filles de
Laban. La légende raconte que de retour en Canaan, il lutta une nuit contre un
ange du seigneur, ce qui lui valut le nom d’Israël "Celui qui lutte contre
Dieu". Il mourut en Égypte où Joseph l’avait appelé. Il eut douze fils,
ancêtres des douze tribus d’Israël. (Voir
Syrie-Palestine,
Hébreux,
Jacob).
JADDUS Grand Prêtre des Juifs de 411 à 398 av.J.C, fils de Jonathan
à qui il succéda, sous le règne du Roi des Perses Darius II (423-404).
JAFFA ou Japho ou Joppa (En Hébreu :
יָפוֹ, Yafo ou Yaffa, en arabe Aviv :
يافا Yāfā) C’est une ancienne ville
portuaire qui fait partie des plus anciennes villes
du monde. Elle est située au Sud de Tel-Aviv (Israël) sur la côte
Méditerranéenne. Aujourd’hui, elle fait partie la municipalité de Tel-Aviv.
Tel-Aviv (Jaffa Hill) s’élève à une hauteur de 40 m et offre la vue sur le
littoral. L’accumulation de débris et la mise en décharge au cours des siècles a
fait la colline encore plus élevée. D’où son importance stratégique dans
l’histoire militaire. Le port Jaffa, fut très important dans l’antiquité et au
Moyen-âge, il était une étape obligatoire des routes vers l’Orient des
Européens. Une partie du port est encore visible aujourd’hui. (Voir
Syrie/Palestine,
Jaffa).
JAHEL Héroïne d’Israël, qui selon le
livre des Juges, assassina le général Cananéen, Sisara.
JAHVE Voir YAHVE.
JAMBLIQUE ou Imblichus
Nom de 2 Rois d’Émèse. JAMBLIQUE I Roi d’Émèse de 43 à 31 av.J.C.
Fils de Sampsigeram I. Il eut le titre de Phylarque (En Grec : φύλαρχος,
en Latin : Phylarchus, signifiant “Chef de tribu“). Il est mentionné par Cicéron (ou Marcus Tullius Cicero, 106-43,
homme d’État et auteur Romain) dans une dépêche, qu’il envoya de Cilicie au Sénat à Rome, en 51, dans laquelle il
affirmait que Jamblique I lui avait envoyé des renseignements sur les mouvements des troupes Parthes qui avaient
traversé l’Euphrate et se déplaçaient en Syrie, et il dit de lui “que c’est un homme aux vues honnêtes et un ami
de la république”. En 48, avec Antipater I (ou Antipater l’Iduméen, 47-43), Gouverneur, puis procurateur de Judée,
le Roi d’Iturée et d’autres alliés des Romains, il rejoignit la campagne du Roi Mithridate de Pergame (47-45) en
Égypte qui portait secours à Jules César (100-44), assiégé dans Alexandrie et il participa à la victoire finale
sur Ptolémée XIII Philopator (Co-Roi d’Égypte, 51-47). Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C),
au milieu des années 40 il changea de camps et soutint la rébellion de Quintus Caecilius Bassus († après 43),
l’organisateur de la révolte contre César pendant la guerre civile de 49 à 45. On ne connait pas la position
de Jamblique I pendant l’occupation Parthe de la Syrie de 40 à 38. Il est supposé qu’il fut volontaire pour
faire défection à ces derniers ?. Ceci est indirectement confirmé par le fait que, comme d’autres dirigeants
de l’Est, il fut un allié de Marc Antoine (83-30), dans la guerre civile entre ce dernier et Octave (Empereur
Auguste, 27 av.J.C-14 ap.J.C) en 31. Il devint toutefois suspect aux yeux d’Antoine après la trahison de Cnaeus
Domitius Ahenobarbus (Consul en 32) qui rejoignit Octave. Il fut victime d’une dénonciation de son frère
Alexandre, il fut arrêté et mourut sous la torture et Antoine donna ses biens à son frère considéré par
beaucoup comme un escroc. Après l’occupation de la Syrie par les troupes d’Octave, Alexandre fut arrêté,
en 29 il fut dépouillé de ses biens et envoyé prisonnier à Rome, où il participa au un triomphe d’Octave,
puis fut exécuté. De 29 à 20 av.J.C, Émèse sous administration Romaine, devenue une principauté, fut
restaurée, ainsi que d’autres États tampons Clients de Rome, et donnée au fils de Jamblique I, Jamblique II.
JAMBLIQUE II Roi d’Émèse de 20 av.J.C à 11 ap.J.C. Il fut le fils
de Jamblique I. Sous son règne stable émergea une nouvelle
ère de paix, connue sous le nom “d’Âge d’or d’Émèse“. Son fils Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus ou Sampsigeramos ou Shams’alkeram, 11 à 42) lui succéda.
JASON (En Grec : Ιάσων)
Tyran de Phères (Thessalie) de vers 390 à 370 ou 384 à 370 ou 380 à 371 av.J.C.
Il succéda à son père Lycophron et devint le chef de la Ligue
Thessalienne (ou Confédération Thessalienne). Il se constitua une puissante
armée et s’allia avec le Roi de Macédoine Amyntas III (393-370/369). Il allait
devenir le maître de la Grèce, lorsqu’il fut assassiné. (Voir
Grèce,
Phères,
Jason).
JASON Grand Prêtre des Juifs de 175 à
172 av.J.C, il fut imposé par le Roi Séleucide, Antiochos IV Épiphane (175-164),
il s’efforça d’helléniser Jérusalem. Il fut renversé par son oncle Ménélas (ou
Ménélaos) et
exilé.
JEAN (Né en 380 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur d’Occident de
12-423 à 05-425 ap.J.C, il fut exécuté.
JEAN HYRCAN I ou Yokhanan Hyrkanos
ou Hyrcanus ou Yohanan Girhan (En Hébreu :
יוחנן הורקנוס, en
Grec : Ιωάννης
Υρκανός) Grand-Prêtre et Ethnarque de Juda
(Judée) de 134 à 104 av.J.C. Il naquit en 164 (on
trouve aussi 175) et fut le deuxième fils et
successeur de Simon Maccabée (142-135), Jean n’était pas présent au banquet à
Jéricho au cours duquel son père et ses deux frères furent assassinés, par son
beau-frère Ptolémée. Apparemment, il prit le nom de "Hyrcan" lors de son
accession au pouvoir. Son règne va avoir une grande importance politique et culturelle,
car après avoir accédé à l’indépendance, l’État Juif va devoir maintenir sa position au
sein d’un milieu de grands et de petits États qui partagent tous la culture
Hellénistique. Comme lui tous les dirigeants Hasmonéens vont adopter des noms
Grec. Jean Hyrcan a apparemment combiné énergie et capacité de leadership avec
le zèle de certains de ses ancêtres. Sous son règne, la Judée va retrouver son indépendance
et s’agrandir. Il est connu comme un brillant et courageux chef militaire. Son règne est
souvent donné comme l’apogée de la dynastie, en termes de richesses mais aussi d’occupation
de territoires. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hasmonéens,
Jean Hyrcan I).
JÉBU ou Jébuséen Les Jébuséens étaient
installés en Canaan avant l’arrivé des Hébreux. Selon la Bible, les Jébuséens (en Hébreu :
יְבוּסִי, Yevusi) furent une des sept tribus
du pays de Canaan. Ils furent les premiers habitants et le peuple fondateur de Jérusalem (Qui porte
le nom de Jebu dans la Bible) avant sa prise, vers 1004/1003, par le Roi David (1010-970).
Le livre des Rois indique que Jérusalem était précédemment connue sous le nom de
Jébus. Les Jébuséens sont évoqués dans le Deutéronome (Chapitre 7 Dt 7,1.)
"Lorsque le Seigneur votre Dieu vous aura fait entrer dans cette terre que vous
allez posséder et qu’il aura exterminé devant vous de nombreuses nations, les
Héthéens, les Gergézéens, les Amorrhéens (Amorrites), les Chananéens, les Phérézéens, les
Hévéens et les Jébuséens, qui sont sept peuples beaucoup plus nombreux et plus
puissants que vous…".
JECOLIA ou Yekodyahu ou Yekolyah ou Yekolyahuw
“l’Éternel a prévalu” ou “JHVH a été capable” Reine de Juda.
Elle épousa le Roi de Juda Amasias (ou Amaziah, 802-776). Elle lui donna
un fils, Azarias, qui lui succéda (Deuxième Livre des Rois 15 : 2, Deuxième Livre des Chroniques 26 : 3).
JEDIDAH ou Yedida ou Jedidiah Reine de Juda. Elle fut la fille d’Adaïa (ou Adaiah)
de Botskath (ou Bozkath). Elle épousa le Roi de Juda Amon (642-640). Elle lui donna un fils Josias
qui lui succéda.
JEHOASH Voir JOAS.
JEHOIAKIM Voir JOACHIM.
JEHOIACHIN Voir JOACHIM.
JEHORAM Voir JORAM.
JEHOSHAPHAT Voir JOSAPHAT.
JEHOSHÉBA Voir JOSHEBA.
JEHOSHUAH Voir JOSUÉ.
JEHOYADA ou Jehoyada ou Joïada ou Jehoiada
ou Joad Grand Prêtre des Juifs au IXe
siècle. Pour le faire échapper au massacre de sa grand-mère, la Reine Athalie
(841-835), avec son épouse Josheba (ou Josabeth ou Jehoshéba ou Josabeth), la sœur d’Ochozias, Jehoyada
éleva le jeune Joas (Futur Roi de Juda) en secret dans le
Temple et le fit proclamer Roi à l’âge de sept ans. Athalie eut hâte de
mettre fin à cette rébellion, mais elle fut capturée et massacrée par le peuple.
JÉHU ou Yehu ou Hieu ou Yehu ben Nimshi (En Hébreu :
יהוא בן-נמשי מלך
ישראל) "Le Seigneur est Celui"
10e Roi d’Israël de 842 à 815 ou idem pour William Foxwell Albright ou 841 à 814
Edwin Richard Thiele. Selon les spécialistes il fut soit le fils de Jsaphat (ou Jehoshaphat) soit celui de
Nimshi ou petit-fils de ce dernier. Après avoir mit à mort Joram et prit le
pouvoir, il lutta contre le culte de Baal. Il fit
défenestrer par ses eunuques Jézabel, l’épouse d’Achab, qui fut à
l’origine de l’introduction de ce Dieu Phénicien. Ces passages sont racontés
dans le Livre des Rois : Avec un groupe Jéhu choisit de rejoindre à grande
vitesse Jezraël (ou Jezréel ou Jezrahel ou Jizreel ou Yizréel) où
il tua Joram de sa propre main en lui tirant une flèche dans
le cœur (9,24). Le Roi de Juda, Ochozias, qui venu rendre visite à son oncle,
prit alors la fuite, cependant il fut rattrapé par les soldats de Jéhu au col de Gur,
il fut mortellement blessé et eut seulement la force
pour parvenir à Megiddo où il mourut (Deuxième Livre des Rois 9 : 22-28). L’auteur du
Livre des Rois décrit comment Jéhu entra ensuite dans la ville sans aucune
résistance. Il fut le vassal de l’Empereur d’Assyrie Salmanasar III
(859-824). Il eut un enfant Joachaz qui lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Israël,
Jéhu).
JEKONIAS Voir JOACHIM II.
JEOUEFNI Voir IOUFNI.
JEOUHETIBEOU ou Jouhetibou ou Iuhebutu
Nom de 3 Princesses d’Égypte.
JEOUHETIBEOU I Princesse d’Égypte, belle-fille du Roi Seth
I (1733). Elle épousa Montouhotep et fut la mère de Sobekhotep III (1730-1724).
Quelques spécialistes ne prennent pas en compte cette filiation et avancent que
Sobekhotep III n’était pas de souche royale et que ses parents étaient des roturiers,
comme cela serait mentionné dans une inscription du temple de Montou à Médamoud
(Ville à 8 km de Louxor). On ne lui connait qu’un titre :
Mère du Roi (mwt-nswt).
JEOUHETIBEOU II Princesse d’Égypte, fille du Roi Sobekhotep III
(1730-1724) et de la Reine Méni. Son nom a retrouvé dans un cartouche, un honneur
donné a une Princesse une seule fois auparavant dans l’histoire égyptienne.
JEOUHETIBEOU III Princesse d’Égypte, Nièce du Roi Sobekhotep III
(1730-1724). Elle fut la fille de ses frère et sœur, Seneb (ou Sonb) et Nebtit.
JERASH ou Gérase ou
Gerasa (En Latin : Gerasa ou Gérase, en
Grec : Γέρασα, en arabe : جرش
Jaraš ou Jerash) est située dans le Nord de la Jordanie à 48 km au Nord d’Amman.
Elle est nichée dans une vallée entre les montagnes de Galaad (ou Gilead). Jerash fut membre de la
Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine
Romaine et refléta la grandeur de la Rome Impériale. Elle est l’un des sites d’architecture
Romaine le plus grand et le mieux préservé dans le monde en dehors de l’Italie. Elle est
parfois dénommée la "Pompéi du Moyen-Orient ou d’Asie". L’histoire de Jerash est
un mélange du monde Gréco-romain du bassin méditerranéen et des traditions anciennes de l’Orient
arabe. Le nom de la ville lui-même reflète cette interaction. Les premiers
habitants Sémitiques du site avaient nommé leur village Garshu. Les Romains ont
plus tard Hellénisé l’ancien nom en Gerasa, ce nom a été une nouvelle fois
transformé en arabe, en Jerash. Ce n’est qu’à partir de l’époque d’Alexandre le Grand
(336-323) que
Jerash va véritablement commencer à devenir une grande ville. Mais c’est au cours
de la période de domination Romaine que la cité, alors connu sous le nom de
Gerasa, va connaître son âge d’or. Jerash abrita Nicomaque de Gerasa (v.150, d’autres sources donnent 60-120) qui était
l’un des plus grands mathématiciens de l’histoire humaine et un philosophe
néo-pythagoricien. Nicomaque de Gerasa est connu pour ses œuvres Introduction à
l’arithmétique (Arithmetike eisagoge). (Voir
Syrie/Palestine,
la Décapole,
Jerash).
JÉRÉMIE
Un des quatre
grands prophètes d’Israël de la tribu de Benjamin (v. 650-v.580
av.J.C). Il conseilla à ses concitoyens la soumission
envers les Rois de Babylone.
JÉRICHO
(En
Hébreu :
יְרִיחוֹ Yériho, en
Grec : Iεριχώ, en arabe :
أريحا Arīhā) est une
ville de Cisjordanie, située sur la rive Ouest du Jourdain. Son nom est dérivé
du mot
Hébreu qui signifie "lune" et
indique que la ville fut l’un des premiers centres de culte des divinités
lunaires. Jéricho fut mentionnée pour la première fois dans le Livre des
Nombres. Elle est considérée comme une des plus anciennes villes habitées dans
le monde et les archéologues ont mis au jour les restes de plus de 20
établissements successifs, qui remontent à 9000 ans. La cité à aujourd’hui une
population d’environ 25 000 habitants. Jéricho a été décrite comme la "ville des
palmiers" où d’abondantes sources d’eau tiède et d’eau froide jaillissent et
donnent lieu à la culture de citrons, d’oranges, de bananes, de plantes
oléagineuses, de melons, de figues et de raisins. La culture de la canne à sucre
a été amenée par les croisés. Jéricho est la ville la plus basse du monde avec
une altitude proche de -240 m. Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ guérit deux aveugles à Jéricho. (Voir
Syrie/Palestine,
Jéricho).
JÉROBOAM ou Yarobh`h ou yarobh`am ou Hieroboam (dans la Septante)
Nom de 2 Rois d’Israël. JÉROBOAM I
ou Yerav’am ben Nevat (En
Hébreu :
ירבעם בן-נבט
מלך ישראל) Premier Roi d’Israël de 931 à 909 av.J.C
ou 928 à 910 ou 926 à 907 ou 931 à 910 Edwin R.Thiele
ou 922 à 901 William Foxwell Albright. Il fut le fils de Nebot (ou Nabat ou Nebath) de Zereda (ou Tseréda),
de la tribu d’Ephraim et de Zéruah (ou Serua, qui devint plus tard veuve et pourrait avoir été lépreuse comme
indique son nom traduit) et encore tout jeune il fut promu par le Roi Salomon (970-931) surintendant en chef
de la “burnden”, c’est-à-dire les groupes de travailleurs forcés. Influencé par les paroles du Prophète Ahijah,
il commença à former des complots en vue de devenir Roi des dix tribus, mais ceux-ci ayant été découvert,
il fuit en Égypte sous la protection du Pharaon Sheshonq I (945-924). À la mort de Salomon, après
l’avènement de Roboam (ou Rehoboam, 931-914), il profita du mécontentement pour se faire reconnaître Roi par
les dix tribus du Nord, provoquant le schisme politique des Hébreux. (Voir
Syrie-Palestine,
Israël,
Jéroboam I).
JÉROBOAM II ou Yerav’am ben Yeho’ash (En Hébreu :
ירבעם בן-יואש מלך
ישראל, en Grec : Ιεροβοάμ)
Il fut le 13e Roi d’Israël de 790 à 750 ou 782 à 753 Edwin Richard Thiele ou 786 à 746 William
Foxwell Albright). Il fut le fils de Joas à qui il succéda.
Son règne fut une période de prospérité et d’expansion territorial. Les provinces perdues d’Ammon
et de Moab furent reprises au royaume de Damas. Le Roi renouvela l’alliance avec les Phéniciens, en particulier
celle avec le Roi de Tyr. Pendant ce temps, le royaume de Juda toujours sous la domination de Samarie,
connut la paix et l’expansion démographique. En 1910, George Andew Reisner a trouvé
63tessons
de poterie inscrits lors des travaux d’excavation du palais royal à Samarie, qui
ont été plus tard datés du règne de Jéroboam II. Il eut un fils, Zacharie qui lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Israël,
Jéroboam II).
JÉRUSALEM Ville entre la Palestine et
Israël d’auj. Elle fut occupée au deuxième millénaire par les Jébuséens, David
(1010-970) s’en empara et en fit sa capitale. Salomon (970-931) entreprit en
931, la première construction du temple de Yahvé qui fut complètement détruit
lors de l’invasion du pays en 597 et 587 (2e prise de la ville) par le Roi
Babylonien, Nabuchodonosor II (605-562). Au retour des habitants déportés de 587
à 538 le temple fut reconstruit mais moins luxueusement. Il fut de nouveau pillé
par le Roi Séleucide Antiochos IV Épiphane (175-164), puis en 63, les Romains
s’emparèrent à leur tour de Jérusalem. Hérode le Grand (41-4 av.J.C) entreprit
de grands travaux sur le temple en édifiant de volumineux murs de soulèvement.
Le temple fut de nouveau détruit en 70 ap.J.C, par l’Empereur Romain
Titus (79-81), lors de la révolte contre les Romains. Les juifs durent alors
venir se lamenter sur les ruines du temple et plus tard au mur des lamentations,
reste de l’enceinte d’Hérode. Après l’échec de la révolte dirigée par
Bar-Kokheba de 132-135, l’Empereur Romain Hadrien (117-138) rasa le temple et
fit de la ville une colonie qui fut interdite aux Juifs. Avec l’empire Romain
Chrétien, Jérusalem devint une ville de pèlerinage. (Voir
Syrie-Palestine,
Jérusalem).
JERUSHA ou Yerushah “Possession” Reine de Juda. Elle fut la
fille du Grand Prêtre Zadok (ou Tsadok ou Tsadoq) et l’épouse du Roi de Juda Azarias (ou Ozias, 776-746). Elle lui donna un
fils Joatham (ou Yotam ou Jotham), qui lui succéda.
JERWANDASCHAT Voir ERVANDACHAT.
JÉZABEL ou Izével ou Izável ou
ʾÎzéḇel ou ʾÎzāḇel
ou Jézabel de Sidon (En
Hébreu :
איזבל ou
איזבל "pas élevé") Dans le Tanakh et
l’Ancien Testament, Jézabel fut Reine d’Israël. Elle fut la fille du Roi Prêtre de Tyr
Ithobaal I (896-863). Son histoire est racontée dans les deux Livres des Rois. Elle épousa
le Roi d’Israël Achab (873-852). La Bible lui reproche de détourner Achab du vrai Dieu.
Elle introduisit le culte du Dieu Phénicien Baal et persécuta celui de Yahvé. Achab et
de Jézabel vont aider les temples de Baal en Israël pour leur fonctionnement et la religion
païenne reçoit le patronage royal. Elle est accusée de tuer les prophètes du Seigneur et
Élie la maudit. Après la mort d’Achab, elle continua à régner avec ses fils. Quand ceux-ci
furent tués, Jézabel fut elle aussi tuée par le Roi Jéhu (842-815) qui la fit
défenestrer par ses eunuques et son corps fut mangé par des chiens, réalisant ainsi
la prophétie d’Élie. Il ne resta seulement que le crâne, les pieds et les mains (1Rois 21:22-26).
Il y a aussi une Jézabel dans l’Apocalypse, dans le passage des "lettres aux églises qui
sont en Asie". C’est une pseudo-prophétesse liée aux Nicolaïtes. Il existe
un sceau d’une Jézabel à cette époque, cité par l’égyptologue Kenneth Anderson
Kitchen dans son livre On the Reliability of the Old Testament, qui pourrait
être celui du personnage de la Bible.
JIROFT ou Dschiroft ou
Sabzāwārān ou Sabzewaran ou Sabzevārān
ou Sabzevārān-e Jiroft ou Sabzvārān En Perse :
جيرفت,
Romanisé Jiroft, est une ville de la province de Kerman, à 230 Km de cette dernière, au Sud-est de l’Iran.
Elle est située dans la vallée du Halil Roud à la périphérie Sud de la chaîne de montagne, Barez Jebal.
Elle est entourée de deux rivières. C’est aujourd’hui l’un des endroits les plus chauds de l’Iran et du monde.
Le nom “Jiroft” est récemment devenu célèbre dans le milieu de l’archéologie, pour les découvertes
qui ont été faites dans la région, depuis 2001–2002, de vestiges d’une ancienne cité-royaume enterrée près de la ville
actuelle de Jiroft. Ces découvertes ont amené à la théorie qui propose que les ruines appartiennent à une culture
propre à cette région que les spécialistes nomment : “la civilisation de Jiroft” et qui serait
un lien entre la civilisation de l’Indus et les anciens Sumériens au IIIe Millénaire av.J.C.
(Voir Perse,
Jiroft).
JOACHAZ ou Jehoahaz ou Iōakhaz ou
Yəhô’āḥāz ou Yeho’ahaz ben Yehu (En Hébreu :
יהואחז בן-יהוא מלך
ישראל) Il fut le
11e Roi d’Israël de 814 à 804 ou 814 à 798 Edwin Richard Thiele ou 815 à 801 William Foxwell Albright.
Son nom veut dire : "Le Seigneur [l’Éternel] a occupé".
Un sceau datant de la fin du VIIe siècle a été trouvé avec l’inscription "[appartenant] à
Joachaz, le fils du Roi". Le second Livre des Rois déclare qu’il resta fidèle à Yahvé, mais
que son peuple suivit les pratiques religieuses de la maison de Jéroboam I, qui comprenait l’adoration
cultuelle d’un pôle à Samarie dédié à Astarté. Sous son règne, Israël fut envahi une nouvelle fois par le Roi de
Damas, Hazaël (842-796). L’Araméen fut vainqueur, il laissa dans le pays une armée
de 500 cavaliers, 100 chars et 10.000 fantassins et Joachaz devint son vassal. (Deuxième Livre des Rois 13 : 1-9).
Joachaz supplia le Seigneur pour qu’un libérateur soulager Israël de l’oppression Araméenne.
Le moment où ce Sauveur apparut n’est pas déterminée, mais dans le Deuxième
Livre des Rois (13. 25 et 14. 27) ses successeurs s’en débarrassèrent. Son fils Joas lui succéda.
JOACHAZ ou Shallum ou Schallum ou Jehoahaz ou Yoachaz
ou Ahaz ou A’haz ou Iōakhaz ou
Yəhô’āḥāz ou Yeho’aẖaz ben Yo’shiyahu
(En Hébreu :יהואחז בן-יאשיהו
מלך יהודה, en Grec : Ιωαχαζ)
Il fut le 17e Roi de Juda en 609 av.J.C (unanimité sur la date de son règne). Son nom veut dire : “Le Seigneur [l’Éternel] a occupé".
Il fut le fils de Josias et de la Reine Hamutal (ou Hamital) et le quatrième et le plus jeune fils du Roi.
Il naquit en 632 et son nom de naissance était Shallum (Premier Livre des Chroniques 3 : 15). Bien qu’il fut deux ans
plus jeune que son frère, Joachim I, il fut élu à la succession de son père sur le trône à l’âge de 23 ans, par l’assemblée
du peuple, sous le nom de Joachaz. Il ne régna que pendant seulement trois mois, avant d’être déposé par le Pharaon
Néchao II (610-595) qui l’emmena en captivité en Égypte où il finit ses jours. (Deuxième Livre des Rois 23 : 31-34).
Néchao II imposa également un tribut au royaume de Juda de 100 talents d’argent et un talent d’or.
Le peu de temps où il fut au pouvoir il ignora les réformes religieuse de son père
(Deuxième Livre des Rois 23 : 32; Jérémie 22 : 15-16).
JOACHIM Nom de 2 Rois de Juda.
JOACHIM I ou Joakim ou Jehoiakim ou Jehoikim ou
Yehôyaqîm ou Eliakim ou Elyaqîm ou Yehoyaqim ben
Yo’shiyahu (En Hébreu : יהויקים
בן-יאשיהו מלך יהודה, en
Grec : Ελιακιμ) Il fut le 18e Roi de Juda de 609 à 598 av.J.C
[unanimité sur la date de son règne]). Son nom veut dire : "Que Jehova [que l’Éternel] a établi".
Il fut le fils de Josiah et de la Reine Zebudda (ou Zebidah ou Zébida ou Zebiydah). Il est également appelé
Joiaqim dans la Bible de Jérusalem. Son nom de naissance était Eliakim (ou Elyaqîm). Il fut placé sur le trône à
l’âge de 25 ans (Deuxième Livre des Rois 23 : 36) par le pharaon Néchao II (610-595) après que ce
dernier eut emmené son frère en captivité. Eliakim prit alors le nom de Joachim I, reconnut la suzeraineté de
l’Égypte et paya le tribut en levant un impôt spécial. Il persécuta les Prophètes et est connu pour avoir brûlé
le manuscrit de l’une des prophétie de Jérémie. Il fut ensuite vassal du Roi de Babylone
Nabuchodonosor II (605-562) pendant trois ans. Joachim I mourut, peut-être
assassiné et il fut remplacé par son jeune fils Joachim II (ou Joaquin)
que lui donna son épouse Neshushta (ou Nehusta). (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Joachim I). JOACHIM II ou Joaquin ou Jeconiah ou Jéchonias ou Jehoiachin ou Yehoyaqim ou
Yekhonyahu ou Yehôyakhîn ou Yehoyakhin ben Yehoyaqim (En Hébreu :
יהויכין בן-יהויקים
מלך יהודה, en Grec : Ιεχονιας)
Il fut le 19e Roi de Juda de 598 à 597 [unanimité sur la date de son règne]). Son nom signifie :
“Dieu fortifiera (son peuple)". Il arriva au pouvoir en Décembre 598 et de suite il dut faire face
à l’attaque de son royaume par le Roi de Babylone Nabuchodonosor II (605-562) qui, en 597, fit le siège de Jérusalem.
Joachim II se rendit le 16 Mars 597 après trois mois et dix jours de règne et fut déporté avec le
Prophète Jérémie, la noblesse Juive et 3.000 habitants, en majorité des artisans, à
Babylone où il va y vivre 37 ans. Il fut libéré par le Roi suivant de Babylone,
Amel-Marduk (ou Awêl-Marduk ou Evil-Mérodach dans la Bible, 562-560) en 562.
Nabuchodonosor II pilla les trésors du Temple et du palais royal et institua comme Gouverneur
"Roi" de la ville un oncle de Joachim II, Mattanya, qui prit le nom de
Sédécias. Joachim II eut plusieurs enfants dont cinq fils qui ne règneront pas. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Joachim II).
JOAD Voir JEHOYADA.
JOADDAN ou Yeboaddan ou Yehow`addiyn ou Yehowaddan
“l’Éternel fait ses délices” Reine de Juda, elle épousa le Roi de Juda Joas (ou Jehoash, 835-802).
Elle lui donna un fils, Amasias, qui lui succéda.
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JOAS ou Yô’āš ou Jehoash
ou Joash ou Yehôʾāsh
ou Yəhô’āš ou Yôʾāsh ou Yehoash
ou Yehoash ben ‘Ahazyahu ou Ioas
(En Grec : Ιωας, en Hébreu :
יהואש בן-אחזיהו
מלך יהודה) Il fut le 8e Roi de Juda de [842] 835 à 802 ou
841 à 796 Kenneth Anderson Kitchen ou 837 à 800 William Foxwell Albright ou 835 à 796 Edwin Richard Thiele.
Son nom veut dire “Donné par le Seigneur“. Il fut le fils d’Ochozias (843-841) et
Tsibia (ou Sibia ou Tsibya ou ZIbia ou Tsivyah). Il échappa au massacre ordonné par sa grand-mère Athalie (841-835),
grâce à sa tante Josheba (ou Josabeth ou Jehoshéba ou Jehoshebeath ou Yehosheba ou Josaba) qui l’éleva en secret
dans le Temple. Il fut placé sur le trône à l’âge de sept ans par le Grand Prêtre Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad)
époux de Josheba. Il se débarrassa de la tutelle de celui-ci et fit assassiné le Grand Prêtre Zacharie, fils et successeur
de Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad). Il dut payer un tribut au Roi de
Damas Hazaël (842-796). Il mourut assassiné. Il épousa Joaddan (ou Yeboaddan ou Yehow`addiyn ou Yehowaddan),
qui lui donna un fils, Amasias, qui lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Joas).
JOAS ou Joash ou Jehoash ou Yo’ash ou Yeho’ash ben Yeho’ahaz (En Hébreu :
יואש בן-יואחז מלך ישראל)
Il fut le 12e Roi d’Israël de 804 à 790 ou 798 à 782 Edwin Richard Thiele ou 801 à 786 William Foxwell Albright).
Lorsqu’il monta sur le trône le royaume que lui laissa son père Joachaz fut au
plus bas, il dut subir la tutelle du Roi de Damas. Dans un premier temps il
employa ses efforts pour se débarrasser de cette tutelle. Puis il s’attaqua au
royaume de Juda et déclara la guerre à son Roi Amasias (ou
Amaziah ou Ahaziah, 802-776). Il le repoussa jusqu’à Beth-Shémesh
(ou Bet Shemesh ou Beït Shemesh ou Beth Shemesh) ville à environ 30 km. à l’Ouest de Jérusalem, à la
frontière de Dan et de la Philistie et progressa sur Jérusalem. Joas s’empara de la ville.
Juda devint alors vassal d’Israël. Cependant il décéda peu de
temps après et fut enterré à Samarie (2 Rois 13:13). Son fils Jéroboam II lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Israël,
Joas)
JOATHAM ou Jotham ou Yotam ben ‘Uziyah (En Hébreu :
יותם
בן-עזיה מלך
יהודה, en Grec : Ιωαθαμ)
11e Roi de Juda de [758] 746 à 742 ou 750 à 735/30 Kenneth Anderson Kitchen ou 742 à 735 William
Foxwell Albright ou 740 à 732 Edwin Richard Thiele) en fonction des dates de règne, soit succéda
à son père, soit régna en même temps que lui pendant une certaine période. Son nom veut dire :
"Dieu est parfait ou complet". Selon le Second Livre des Chroniques il prit le
trône à l’âge de 25 ans (27 : 1). Il fut l’un des Rois mentionnés dans la généalogie de Jésus
dans l’Evangile de Matthieu. Il soumit les Ammonites mais subit la pression du royaume d’Israël.
Il eut un fils Achaz qui lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Joatham).
JOBAB BEN ZERAH “Jobab fils de Zérah” (En Hébreu :
יובב)
Roi d’Édom. Comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ignore ces dates de règne.
Il fut issu de Bosra (ou Botsra). Bien qu’Adam Clarke maintienne une position
différente, de nombreux érudits notables de la Bible identifient Jobab avec le personnage
Biblique Job. David J.Gibson offre une défense détaillée de cette théorie, basée sur de
nombreux écrits du Livre de Job, les noms personnels, la géographie, les professions et
ses contemporains. Il fut succédé (Genèse 36:34 31-43) par Huscham
JOCASTE Reine de Thèbes (Grèce), fille de Ménoecée.
Elle épousa le Roi légendaire de Thèbes Laïos (Laius),
puis son fils Œdipe. Après l’exil de ce dernier, elle se pendit de désespoir.
JOËL ou Yoel
(En hébreu : יואל).
Il fut un prophète de l’antique Israël, dont les prophéties sont enregistrées dans le
livre biblique qui porte son nom (Le Livre de Joël) qui fait partie du Tanakh de la tradition
juive et de l’Ancien Testament Chrétien. Son nom se produit seulement une fois
dans l’Ancien Testament et selon le Nouveau Testament, juste après sa prophétie
de l’effusion de l’Esprit de Dieu sur toute chair qui est citée par l’apôtre
Pierre dans les Actes chapitre 2. Il vécut, d’après les textes, sous le Roi
d’Israël Jéroboam II (790-750) les dates ne sont pas connues. Joël est le deuxième
des douze petits prophètes. Il fut le fils de Pethuel. Son histoire personnelle est
connue seulement à partir de son livre. Le nom Joël signifie "Jéhovah est le (Dieu)".
Dans le calendrier liturgique orthodoxe de l’Est, son jour de fête est Octobre 19. Il
est commémoré avec les autres prophètes mineurs dans le calendrier des Saints de
l’Eglise apostolique Arménienne en le 31 Juillet. Les biblistes attribuent
diverses dates pour le livre de Joël allant d’avant 800 à environ 400 av.J.C. Il
est centré sur une prophétie faite par Joël lorsque le pays de Juda eut été
affligé par une grande famine et par les sauterelles (Joël 1:4–20). Il assure au
peuple que par le repentir il recevra de nouveau les bénédictions de Dieu (Joël
2:12–14). Une horde d’insectes ravage le pays. Le feu les précède et achève la
dévastation. Partout sévit la famine. Le soleil se change en ténèbres et la lune
en sang, car le jour de jugement de Dieu est proche. Dieu ordonne de faire
passer la faucille et de rassembler les nations pour la destruction. Il conclut
en annonçant que certains "s’en tireront sains et saufs". L’apôtre Pierre cite
la prophétie de Joël concernant le déversement de l’Esprit le jour de la
Pentecôte (Joël 3:1–5 ; Ac 2:16–21). L’apôtre Paul cita la même prophétie et
l’appliqua tant au peuple Juif qu’aux non-Juifs (Joël 2:28-32; Actes 2:16-21;
Rom. 10:13).
JOIAKIM Voir JOACHIM II.
JOIAQUIM Voir JOACHIM I.
JONATHAN ALEXANDRE II ou Alexandre II l’Hasmonéen
ou Jonathas
Prince de Juda (ou Judée). Il fut le fils d’Aristobule II et il mourut en 48 av.J.C.
Il épousa sa cousine Alexandra l’Hasmonéenne, la fille d’Hyrcan II. Ils eurent une fille Mariamne I,
qui fut l’épouse du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et un fils Aristobule III,
qui fut Grand Prêtre, Hérode les fit tuer tous les deux.
JONATHAN MACCABÉE ou Jonathas (En Hébreu :
יְהוֹנָתָן ou
יוֹנָתָן “celui que Dieu a donné”, en
Grec : ‘Iωνάθαν ‘Aπφοῦς)
Grand Prêtre des Juifs de 160 à 143 av.J.C. Surnommé Aphous "le rusé" ou "Le diplomate". Il
fut un fils de Mattathias et la à mort de son frère Judas Macchabée
il devint le chef des Juifs révoltés. Le Gouverneur
Séleucide Bacchidès contrôlait la Judée et fort de
sa victoire d’Elasa, il pourchassa les derniers partisans des Maccabées et il
rétablit les notables pro-hellénistes à la tête du pays. Il fortifia la plupart
des villes comme Bethsour, Gezer
(ou Guézer ou Tel Guezer ou Tell el-Jezer),
Akra la citadelle de Jérusalem. Cependant, les révoltés
se réorganisèrent et se rassemblèrent autour Jonathan,
puis se réfugièrent dans le désert de Juda, à l’Est de Tékoé et du Jourdain.
Mais Bacchidès les suivit et les attaqua pendant un jour de Sabbat. Jonathan
mit alors tous ce qu’il possédait entre les mains de son frère Jean
(ou Yohannan), surnommé Gaddi "Fourrageur", qui prit une
petite force et se dirigea vers des
Nabatéens alliés. Le plan fut d’obtenir leur aide, mais le "fils de Jambri
de Madaba", une tribu apparemment hostile, tendit une embuscade à Jean au cours
de son voyage. Lui et ses compagnons furent tués et leur cargaison fut pillée. Jonathan
allait plus tard se venger de la mort de son frère. Jonathan et ses condisciples
furent contraints de s’engager dans la bataille avec Bacchidès. Les Juifs furent
vaincus et s’enfuirent à la nage par le Jourdain, sur la rive occidentale. Au
cours de cette première rencontre Bacchidès perdit environ 1.000 hommes. Puis,
celui-ci pensant le pays pacifié, retourna à Antioche. (Voir
Syrie/Palestine, les
Hasmonéens,
Jonathan Maccabée).
JORAM ou Jehoram ou Yehoram ben ’Ah’av (En Hébreu :
יורם בן-אחאב מלך
ישראל)o9e Roi d’Israël de 851 à 842 ou 852
à 841 Edwin Richard Thiele ou 849 à 842 William Foxwell Albright). Il fut le
2e fils d’Achab et il succéda à son frère Achazia. L’auteur
du Livre des Rois parle dans le même passage de Joram d’Israël et de Joram
de Juda ce qui provoqua quelques confusions. Le dernier acte de son règne qui
est indiqué, fut lorsqu’avec l’aide de son neveu le Roi de Juda Ochozias
(ou Ahaziah, 843-841), il lutta contre le Roi Araméens de Damas Hazaël (842-796).
Mais ils furent battus et Joram fut blessé dans la bataille de
Ramoth en Galaad (ou Ramoth Gilʿad).
Tandis qu’il récupérait à Jezraël (ou Jezréel ou Jezrahel ou Jizreel ou Yizréel),
son Général Jéhu (842-815) incita à la révolte, le renversa et le tua. (Voir
Syrie/Palestine,
Royaume d’Israël,
Joram).
JORAM ou Jehoram ou Yehoram ben Yehoshafat (En Hébreu :
יהורם בן-יהושפט מלך
יהודה, en Grec : Ιωραμ)
5e Roi de Juda de 851 à 843 ou 849 à 842 William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen
ou 848 à 841 av.J.C Edwin Richard Thiele). Il prit, selon le Second Livre
des Chroniques, le trône à l’âge de 32 ans (21:5). Malgré son alliance avec le
royaume d’Israël par son mariage avec Athalie (ou Athaliah), fille de Jézabel et
du Roi Achab (873-852), le royaume de Juda fut fragile. Les Édomites se
révoltèrent et lorsque Joram marcha contre eux, son armée refusa le combat et
s’enfuit et il fut obligé de reconnaître leur indépendance. Athalie lui fit
pratiquer une politique religieuse contraire au Yahvisme, le culte de Baal. Selon le Deuxième Livre
des Chroniques (21 : 16), une coalition composée de Philistins, d’arabes et
d’Éthiopiens pillèrent le palais du Roi et kidnappèrent toute de sa famille,
sauf son plus jeune fils Ochozias (ou Ahaziah). Après cela Joram aurait souffert
d’une inflammation de l’abdomen et il serait mort deux ans plus
tard (21 : 18). Ochozias (ou Ahaziah) lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Joram).
JOSABETH Voir JOSHEBA.
JOSAPHAT ou Iôsaphat ou Jehoshaphat ou
Jehosaphat ou Yohošafat ou Yehôshāphāt ben ‘Asa (En Hébreu :
יהושפט בן-אסא
מלך יהודה,
en Grec : ᾿Ιωσαφὰτ) 4e Roi de Juda de
870 à 845 ou 873 à 849 William Foxwell Albright
ou 871 à 849 Kenneth Anderson Kitchen ou 870 à 848av.J.C Edwin Richard Thiele)
Il fut le fils de Asa (ou Abia) à qui il succéda. Ce
Roi n’est pas lié à la vallée de Josaphat où, selon le Prophète Joël (3 : 2), le Dieu
d’Israël réunira toutes les nations pour le jugement. Josaphat arriva sur le
trône à l’âge de 35 ans (Premier Livre des Rois 22 : 42). Selon le
Second Livre des Chroniques (17 : 1, 2) il passa les premières
années de son règne à fortifier son royaume en prévision de guerres contre
Israël. La Bible fait l’éloge du Roi pour la répression de l’activité
sodomitique (Premier Livre des Rois 22 : 46) et pour avoir détruit le culte des images ou des
"idoles" de Baal dans le pays (Premier Livre des Rois 22 : 43). Son règne fut
marqué par un retour à l’enseignement de la loi de Moïse auprès du peuple.
Il vainquit les Moab (ou Moabites) et battit les Ammonites et les
Édomites (ou Iduméens) dans la vallée qui porte son nom. Il eut un enfant, Joram qui lui succéda. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Josaphat).
JOSEPH Patriarche Hébreu vers 1700
av.J.C, 11e fils de Jacob et fils aîné de Rachel, il fut vendu comme esclave à l’intendant
du Pharaon, il fit la connaissance de l’échanson royal qui par la suite
l’introduisit à la cour. Interprétant des songes, qu’il avait eu pour le
Pharaon, il obtint de hautes fonctions administratives. Il épousa Asnath. Ses
deux fils, Ephraim et Manassé, devinrent les chefs de deux des tribus d’Israël. (Voir
Syrie/Palestine,
Hébreux,
Joseph).
JOSHEBA ou Josabeth ou Jehoshéba ou
Yehosheba ou Josaba (En Hébreu :
יְהוֹשֶׁ֫בַע) “l’Éternel
est un serment” Elle fut la fille du Roi de Juda, Joram (851-843), mais pas
nécessairement celle d’Athalie son épouse. C’est une figure dans la Bible
Hébraïque et fut la sœur du Roi Ochozias (843-841)
et l’épouse du Grand Prêtre Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad). Après la mort d’Ochozias, sa mère
(ou belle-mère ?) se nomma Reine de Juda et ordonna l’exécution de tous les membres de la famille
royale qui pourraient prétendre au trône. Toutefois, selon le Deuxième Livre des Rois (11 : 2), Josheba
sauva du massacre son neveu encore enfant Joas (Roi 835-802), fils d’Ochozias et petit-fils de Athalie.
Elle le déroba dans la chambre à coucher d’Athalie en se faisant passé pour sa nourrice et le cacha de
sorte qu’il ne fut pas tué. Joas, qui n’avait alors qu’un an, fut le seul survivant du massacre. Josheba
et Jehoyada le cachèrent dans le temple pendant six ans. Dans sa septième année, Jehoyada et les autres
Prêtres conçurent un plan pour rétablir la lignée de David dans Juda à travers le couronnement
de l’enfant. Lorsque le plan fut mis en œuvre, Athalie entendit le bruit du peuple scandant
“Vive le Roi“. Quand elle entra dans le Temple elle trouva
son petit-fils couronné assis sur un pilier royal entouré par une foule de partisans.
Elle déchira ses vêtements et cria “Trahison, trahison!” Jehoyada ordonna qu’elle
soit tuée, mais pas à l’intérieur du Temple. Athalie fut capturée et mise à mort sur la
passerelle menant des écuries au palais royal, mettant ainsi fin à son règne et commençant
celui de Joas. Selon Deuxième Livre des Rois (11 : 20), la ville était calme, maintenant
qu’Athalie était morte. Le Midrash répertorie Josheba comme l’une des 23 grandes femmes
vertueuses d’Israël.
JOSHUA Voir JOSUÉ.
JOSIAS ou Josiah ou Yoshiyahu ou Yôšiyyāhû
ou Yo’shiyahu ben ‘Amon (En Hébreu :
אשיהו בן-אמון מלך
יהודה, en Grec: Ιωσιας) Il fut le 16e Roi de
Juda de 640 à 609 av.J.C selon Gershon Galil, William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen
ou de 641 à 609 selon Edwin Richard Thiele. Il fut le fils d’Amon.
Il fut placé sur le trône de Juda par le "peuple de la Terre".
Les principales sources de son règne sont le Second Livre des Rois (22-23) et le Second
Livre des Chroniques (34-35) et quelques preuves archéologiques, des documents retraçant les conditions de
Juda au cours de son règne. Lors de sa prise de pouvoir la situation
internationale était en pleine mutation : À l’Est, l’Empire
allait débuter sa désintégration, les Néo-Babyloniens ne les avaient pas encore
remplacer mais étaient entrain de poser les bases de leur futur Empire et
l’Égypte à l’Ouest était encore entrain de récupérer de son occupation Assyrienne.
Dans ce vide de pouvoir, le royaume de Juda fut en mesure de gouverner seul sans
intervention étrangère. Josias fit détruire les idoles et réformer la religion. Rallié
aux Babyloniens, lors d’un combat à Megiddo, il fut tué par le Pharaon Néchao II
(610-595). Il épousa : Hamutal (ou Hamital) et Zebudda (ou Zebidah ou Zébida ou Zebiydah “donné”)
et eut trois fils qui lui succédèrent : Joachaz (Roi
609), Joachim II (ou Jehoiachin, Roi 598-597), Sédécias (ou Zedecias, 597-586).(Voir
Syrie-Palestine,
Juda,
Josias).
JOSUÉ ou Joshua ou
Jehoshuah ou Yehoshua (En
Hébreu : יְהוֹשֻׁעַ
Yehoshúa) Fils de Nun, né en Égypte, de la tribu
d’Ephraim et successeur de Moïse à la tête du peuple Hébreu, qu’il conduisit et
établit en pays de Canaan. Son histoire fut racontée dans le Tanakh (ou Bible
Hébraïque), principalement dans les livres de l’Exode, des chiffres et de Josué.
Il fut l’un des douze espions envoyé par Moïse pour explorer la terre de Canaan
qui allait plus tard mener la conquête de cette terre Terre promise. Il divisa
les terres conquises entre les douze tribus d’Israël, comme lui avait dicté Dieu, la 13e,
celle de Lévi recevant seulement des biens et revenus. (Voir
Syrie-Palestine,
Hébreux,
Josué).
JOTAPÉ ou Iotape ou Iotapa
Nom porté par diverses Reines et Princesse à l’époque Hellénistique.
JOTAPÉ (43-? av.J.C) Elle fut une Princesse Mèdes et une fille du Roi Artavazde III (ou
II, 54-34) d’Arménie. Le nom de sa
mère est inconnu. En 33 av.J.C, elle épousa le jeune (7 ans) Prince Ptolémaïque
Alexandre Hélios, fils de la Reine Cléopâtre VII d’Égypte et Marc Antoine. En 30
av.J.C Jotapé fuit Alexandrie, après que l’Égypte fut envahit par Octave (Futur Empereur
Romain Auguste) et son armée. Jotapé retourna auprès de son père et la même année,
elle épousa le Roi Mithridate III de Commagène (20-12 av.J.C). Grâce à ce mariage,
elle devint une Reine de Commagène. Elle lui
donna un fils, Antiochos III, qui succéda à son père et une fille du même nom
qu’elle, qui épousa le Roi d’Émèse, Sampsigeram II Caius Julius (11-42).
JOTAPÉ Elle fut la fille du Roi
Antiochos III (12-17) de Commagène, nous ignorons le nom de sa mère. Jotapé (Née vers 17, morte en 52)
fut une Princesse et Reine de Commagène sœur et épouse du Roi Antiochos IV
(38-72) de Commagène. Jotapé avait été nommée ainsi en l’honneur de sa
défunte grand-mère paternelle Jotapé, Princesse de Médie et Reine de Commagène.
Jotapé et son frère semble être très jeune, lorsque leur père meurt en 17. L’Empereur Romain Tibère
(14-37) avait convenu avec les citoyens de Commagène de faire de leur royaume une province Romaine de Syrie.
De 17 jusqu’à 38, Jotapé semble avoir acquit la citoyenneté Romaine. Jotapé aurait ajouté le nom latin
Julia au sien. Elle vécu et grandit à Rome, avec son frère. Ils étaient de plus en plus appréciés à Rome,
ils devinrent les invités de marque de la cour d’Antonia Minor. Antonia Minor était une nièce du premier Empereur
Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C et d’une fille de Marc Antoine (83-30 av.J.C) Elle était une femme très
influente et supervisait son cercle de divers Princes et Princesses. En 38, l’Empereur Romain Caligula (37-41) ami de son
frère lui redonna le trône de Commagène. Jotapé donna trois enfants à Antiochos IV : Deux fils, Archélaos Antiochos
Caius Julius Épiphane (ou Gaius Julius), qui en 43 est fiancé à Drusilla, une fille d’Hérode Agrippa I et le deuxième
Kallinikos (ou Callinicus).
Une fille, Jotapé qui épousera Alexandre le fils du Roi d’Arménie Tigrane VI de Cappadoce (59-62).
Parmi les petits-enfants d’Antiochos IV et Jotapé, un l’éminent citoyen Athénien Philopappos vivra en
Grèce entre le Ier siècle et IIe siècle. Quand elle mourut, Antiochos IV en son honneur
fonda une ville appelée Jotapé (ou Iotape ou Aytap moderne, Turquie). Sur la frappe de
monnaie son titre royal est "Reine Iotape Philadelphe" ou
"ΒΑΣΙΛΙΣΣΑ
ΙΩΤΑΠΗ ΦΙΛΑΔΕΛΦΟΣ".
Le titre Philadelphus nous révèle qu’elle est la sœur et épouse d’Antiochos IV.
JOTAPÉ ou Julia Iotapa II (En Grec : Ιούλια
‘Iωτάπη β). Elle fut la fille du Roi Antiochos IV (38-72) de Commagène et
de la Reine Jotapé. Elle naquit en 45. Elle épousa Alexandre le fils du Roi d’Arménie Tigrane VI (59-62)
qui était un descendant de Cappadoce et de la Princesse de Judée Glaphyra, fille d’Hérode le Grand.
Son mari fut fait Roi de Cilicie et elle en devint Reine. On sait peu de choses sur sa vie. Le couple eut
trois enfants : Caius Julius Agrippa (ou Gaius Julius Agrippa), Caius Julius Alexander
(ou Gaius Julius Alexander) et Julia Bereniciano. Nous savons qu’en 72
Jotapé était encore en vie, mais après cette date elle disparaît. JOTAPÉ
Reine d’Émèse. Elle fut la fille de Mithridate III Antiochos Épiphane de Commagène (20-12 av.J.C)
et l’épouse du Roi d’Emèse Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus ou Sampsigeramos ou Shams’alkeram, 11 à 42).
Elle lui donna une fille Jotapé I et un fils Aziz (ou Caius Julius Azizus) qui succéda à son père.
JOTAPÉ I Elle fut aussi connue sous le nom de Julia Jotapé, fut une Princesse d’Emèse
(Homs moderne, en Syrie) qui vécut au Ier siècle ap.J.C. Jotapé fut la fille de Jotapé et du Roi d’Emèse
Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus ou Sampsigeramos ou Shams’alkeram, 11 à 42). Son frère
Aziz (ou Caius Julius Azizus) fut le futur Roi d’Emèse. On sait peu de choses sur sa vie. Elle épousa
Aristobule le Jeune (ou Aristobulus II, petit-fils d’Hérode le Grand, 41-4 av.J.C).
JOTHAM Voir JOATHAM.
JOUHETIBOU Voir JEOUHETIBEOU.
JOUPOUT Voir IOUPOUT.
JOVIEN FLAVIUS CLAUDIUS JOVIANUS
(Né en 331 ap.J.C) Empereur Romain du 27-6-363 au 16-2-364,
proclamé par les légions d’Illyrie à la mort de Julien l’Apostolat, il fit la
paix avec les Perses. Il épousa, Chariton, fille de Lucilien et eut un enfant
qui fut consul en 364.
JUBA Nom de 2 Rois de Numidie et
Maurétanie. JUBA I Roi de Numidie et Maurétanie de 43 à 42 av.J.C,
fils de Hiempsal. Partisan de Pompée, il fut battu par César et se donna la
mort. Il eut un fils Juba II qui ne fut Roi qu’en 25. JUBA II
Roi de Numidie et Maurétanie de 25 av.J.C à 24 ap.J.C, fils de Juba I. Il fut
élevé à Rome et se fit attribuer par l’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C à 14
ap.J.C), la Numidie, puis la Maurétanie. Il resta un fidèle vassal de Rome. Il
épousa Cléopâtre VIII Sélène II, fille de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII et de
Marc Antoine qui décéda en 5 ap.J.C. Elle lui donna deux enfants : Ptolémée qui
lui succéda et Drusilla, qui selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) répondrait au nom
de Cléopâtre, mais qui peut être identifiée avec Drusilla, décrite par Tacitus
(Histoires 5.9) en tant que petite-fille d’Antoine et de Cléopâtre VII.
Entre 2 av.J.C et 2 ap.J.C il rencontra Glaphyra, la
fille du Roi de Cappadoce Archélaos (36 av.J.C-17 ap.J.C), veuve du Prince de Judée Alexandre.
Il l’épousa entre l’an 5 et 7 ap.J.C, mais cette union ne dura pas. Glaphyra le
quitta et épousa Hérode Archélaos, l’Ethnarque de Judée, de Samarie et de l’Édom
(ou Idumée, 4 av.J.C-6 ap.J.C). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
JUDA 4e fils de Jacob
et Lia, lorsque ses frères voulurent tuer Joseph, il conseilla de le vendre à
des marchants. Il fut l’ancêtre de la plus nombreuse des tribus d’Israël, qui
s’établit dans la région de Jérusalem. Il épousa Bat-Shua puis Tamar et eut cinq
enfants.
JUDA Un des deux royaumes qui se formèrent à la suite du schisme
dans le peuple Hébreu, à la mort de Salomon en 931av.J.C.
Il eut vingt Rois et fut constitué des tribus de Juda et de Benjamin. La
capitale fut Jérusalem, le royaume fut détruit en 586 par les Babyloniens qui
déportèrent ses habitants à Babylone. (Voir
Syrie-Palestine,
Juda).
JUDAS MACCABÉE ou Judas Machabée ou Macchabée ou
Judas Maccabaeus ou Yéhouda Makkabi
ou Yeouda HaMakabi ou Y’hudhah HaMakabi (En Hébreu :
יהודה
המכבי "Le marteau") Grand Prêtre des Juifs de
165 à 160 av.J.C. Il fut le troisième fils de Mattathias Il reprit en 166 le
commandement de la révolte des Juifs comme l’avait souhaité son père. Le Premier
Livre de Macchabées fit l’éloge de Judas et de sa valeur militaire. Il fut
reconnu comme un des plus grand guerriers de l’histoire Juive avec Josué
(v.1200) et David (1010-970). Dans les premiers jours de la rébellion, Judas reçut un nom de famille :
Maccabée. Plusieurs explications ont été avancées pour ce nom de famille. Une
première suggestion est que le nom dérive de l’Araméen maqqaba ("makebet"
en Hébreu moderne) qui veut dire "marteau" ou "masse", en
reconnaissance à sa férocité au combat. Une autre hypothèse possible est que le
nom Maccabée est l’acronyme de la Torah verset Mi kamokha ba’elim YHWH, "Qui
est comme toi parmi les puissants, ô Éternel!" (Exode 15:11). Il reprit en
164 Jérusalem, puis fut battu, mais il obtint la liberté religieuse pour les Juifs en 162. (Voir
Syrie-Palestine,
les Hasmonéens,
Judas Maccabée).
JUDÉE Région et royaume de la Palestine qui fut le cœur du pays
des Juifs. Le nom fut appliqué après la captivité de Babylone (586-538) à la
région correspondant approximativement à l’ancien royaume de Juda. Elle fut à
l’époque d’Hérode le Grand (41-4av.J.C) un état vassal de Rome et l’Empereur Romain Auguste
(27 av.J.C à 14 ap.J.C) en fit une province Romaine en 6 ap.J.C, qui fut agitée
par des révoltes jusqu’en 70, date de la destruction de Jérusalem et des
institutions juives. En 133, elle prit le nom de Syrie Palestine.(Voir
Syrie-Palestine,
Juda et
Judée).
JUGURTHA Co-Roi de Numidie de 118 à
112 av.J.C avec ses frères d’adoptions et cousins Adherbal et Hiempsal I, puis
Roi de Numidie de 112 à 105. Fils de Mastanabal, il fut adopté par son oncle
Micipsa. Il fit tuer ses cousins pour s’emparer de leur territoire, massacrant à
cette occasion des marchands Romains. En 112, Rome lui déclara la guerre et la
remporta suite à deux batailles en 109 et 107. En 105 il abdiqua, son beau-père
le Roi de Maurétanie Bocchus I, le livra pour trahison aux Romains, il mourut en
prison en 104.
JUIF
Personne qui appartient au peuple ou la communauté juive. Les juifs ne
constituent pas une race mais une ethnie culturelle et historique. Sous la
domination Romaine il y eut des Rois des Juifs. (Voir
Syrie-Palestine,
Hébreux).
JULES CONSTANCE Flavius Julius Constancius Consul Romain en 335 ap.J.C.
Fils de l’Empereur Constance I Chlore
(305-306). Il fut assassiné en 337. Il épousa Galla, puis Basiline fille de Julius
Julianus (Morte en 332). Il eut deux enfants du premier mariage et deux enfants
du deuxième, dont Julien l’Apostat Empereur (360-363) et Constantia qui
épousa l’Empereur d’Orient Constance II (337-361).
JULIA ou Julie
Nom de
plusieurs Impératrices et Princesses Romaines. JULIA
Princesse Romaine (82-54 av.J.C). Fille du premier mariage de Jules César, elle
épousa Pompée en 59 et elle mourut en couche, en 54. JULIA (17-42
ap.J.C) Princesse Romaine. Fille de Germanicus et d’Agrippine. Elle fut exilée
par l’Empereur Caligula (37-41) et mise à mort par l’Empereur Claude I (41-54).
JULIA Aquilia Sévera Impératrice Romaine, elle fut la deuxième épouse
de l’Empereur Elagabal (218-222 ap.J.C). JULIA Claudia Princesse
Romaine. Elle fut la première épouse en 33 ap.J.C du futur Empereur Caligula
(37-41), fille de Marcus Junius Silanus. Elle mourut en 36 ap.J.C. JULIA
Cornelia Paula Impératrice Romaine, elle fut la première épouse de
l’Empereur Elagabal (218-222 ap.J.C) dont il divorça. JULIA Domna
(158-217 ap.J.C) Impératrice Romaine, elle fut l’épouse en 180 de l’Empereur
Septime Sévère I (193-211). D’origine Syrienne, fille de Julius
Bassianus, Prêtre du soleil à Émèse. Elle eut une grande influence politique et
s’entoura de philosophes. Elle eut deux enfants, dont Caracalla, Empereur
(211-217). JULIA Flavia (65-90 ap.J.C) Princesse Romaine.
Fille de l’Empereur Titus (79-81), elle épousa Flavius Sabinus, petit-fils de l’Empereur Vespasien (69-79) Elle fut
aimée de l’Empereur Domitien (91-96) et divinisée après sa mort. JULIA
Maesa (m>orte en 226
ap.J.C) Princesse Romaine. D’origine Syrienne, elle fut très influente.
JULIA I (39 av.J.C-14 ap.J.C). Princesse Romaine. Fille
de l’Empereur Auguste. Elle se signala par son inconduite. Elle épousa en 25
av.J.C, Marcus Claudius Marcellus (mort
en 23 av.J.C), puis en 21, le général Marcus Vipsanius Agrippa (Mort en 12),
puis enfin en 11 av.J.C, le futur Empereur Tibère I (14-37), dont elle divorça
en 2 av.J.C. Elle eut six enfants du deuxième mariage dont : Caius
(né en 20 av.J.C) Consul, qui
épousa Livia Julia, Agrippa Postumus (12 av.J.C-14 ap.J.C), Julia II morte en
28, Agrippine I (14 av.J.C-33 ap.J.C). Ils furent adoptés par Auguste. JULIA
II (19 av.J.C-28 ap.J.C) Princesse
Romaine, fille de Julia I et Marcus Vipsanius Agrippa et sœur du César et Consul
Caius. Elle fut exilée pour son inconduite en 8 ap.J.C. JULIA III
Princesse Romaine. Fille du César et Consul Drusus II. Elle
épousa Néro (Mort en 35 ap.J.C) le fils du César et Consul Germanicus I.
|
JULIE
Voir JULIA.
JULIEN I Voir DIDIUS
JULIANUS.
JULIEN l’Apostat FLAVIUS CLAUDIUS
JULIANUS (né en 331
ap.J.C) co-Empereur Romain de 02-360 au 03-11-361, puis devint
Empereur jusqu’au 26-6-363, petit-fils de l’Empereur Constance I Chlore
(305-306). Il abjura le Christianisme. Il étudia à Constantinople, Milan et
Athènes. Il fit d’heureuses campagnes en Gaule contre les Germains. Il mourut
lors d’une autre campagne contre les Perses. Il épousa en 355, Flavia Hélèna (morte
en 360), fille de l’Empereur Constantin I. Il fut enterré à Tarse.
JULIUS CLASSICUS Chef Gaulois au 1er
siècle ap.J.C, il fut un des chefs de l’insurrection de Civilis contre Rome en
70 ap.J.C.
JULIUS NEPOS Voir NEPOS.
JUSHUR ou Jucur ou Gushur ou Ngushur
ou Gishur ou Gaur ou Ga Our Roi de
Kish vers 2900. Il aurait fondé la Ière dynastie de Kish. La Liste Royale Sumérienne,
prétend qu’il régna en Sumer 1200 ans comme premier Roi après le déluge.
JUSTIN Nom de 2 Empereurs Byzantins (de
Constantinople). JUSTIN I Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 518 à 527 ap.J.C. Proclamé Empereur à la suite d’une
intrigue, il fut secondé par son neveu Justinien I qu’il associa au pouvoir en
527, puis qu’il adopta. Il épousa Euphémie. JUSTIN II Thrax le
Jeune FLAVIUS ANICIUS JUSTINUS Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 565 à 578 ap.J.C. Son règne fut une période de recul de
l’empire devant les Barbares : Lombards, Avars et Perses. Il épousa Sophie et
eut deux enfants et un fils adopté, Tibère II (Empereur 578-582).
JUSTINA ou Justine Impératrice
Romaine, elle fut la deuxième épouse de l’Empereur Valentinien I (364-375).
Elle mourut en 388 ap.J.C. Elle eut quatre enfants, dont l’Empereur
Valentinien II et Flavia Galla qui épousa l’Empereur Théodose I. Elle fut
Régente de fait sous le règne de son fils Valentinien II et elle favorisa les
Ariens.
JUSTINIEN Nom de 2 Empereurs Byzantins (de Constantinople).
JUSTINIEN I le Grand FLAVIUS
PETRUS SABBATIUS JUSTINIANUS Co-Empereur Byzantin (de
Constantinople) en 527 ap.J.C, puis seul jusqu’à 565. Neveu de Justin I qui
l’adopta. En 532, il conclut "La paix éternelle" avec les Perses. Il épousa
Théodora (morte en 548). JUSTINIEN II RHINOTMETE
Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 685 à 695 et de 705 à 711 ap.J.C. fils de Constantin IV
(654-685). |
|
K
KAASHALTA Roi de Moab vers 640 av.J.C. Il succéda à Mutzuri
mais la relation entre les deux reste inconnue.
Il est attesté par les annales de l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal
(ou Assur-Banapliou, 669-631 ou 669-626).
KABNAK Ville de l’Élam identifiée au site
d’Haft Tappeh (ou Haft Tepe), qui fut l’une de ses capitale. Elle prospéra sous
la dynastie des Kidinuides. (Voir
Perse,
Élam,
Kabnak).
KACHTA
Roi de Napata de 760 à 747 av.J.C. Il se fit reconnaître comme Roi à Éléphantine
(Égypte). Les prêtres revendiquant l’autorité suprême, le poussèrent à s’emparer
de la Thébaïde. Il eut deux épouses dont sa sœur Pabatma. Il eut cinq
enfants dont : Piânkhy et Chabaka qui lui succèdent et Aménardis I Divine
Adoratrice d’Amon. (Voir Égypte,
XXVe dynastie).
KADASHMAN-ENLIL Nom de 2 Rois de
Babylone et de Mari. KADASHMAN-ENLIL I Roi
de Babylone, Roi de Mari et Roi d’Hana de la dynastie Kassite
de 1388 à 1369 ou 1388 à 1375, fils de Kurigalzu I. Ce
Roi est connu comme contemporain du Roi Amenhotep III(1390-1353/52), sa
tante (ou sœur ?) étant une des épouses du souverain, et pour sa correspondance
entretenu avec lui (Lettres d’Amarna). Dans une de celles-ci, il réagit au refus
d’Amenhotep III de lui envoyer une de ses filles en mariage. Ce refus du Roi
Égyptien était très courant, voire une
règle de conduite. En effet, Amenhotep III voulait bien épouser des Princesses
étrangères, mais, à l’inverse, il ne souhaitait pas donner une de ses filles,
dont le mariage pourrait fournir une revendication au
trône des Deux Terres de la part de Rois étrangers. C’était aussi une tentative
habile de sa part de renforcer le prestige de l’Égypte par rapport à celui de
ses voisins dans le monde international, on s’offrait à l’Égypte pas l’inverse.
L’hostilité de Babylone envers l’Assyrie se manifesta aussi très nettement dans ses
lettres. À partir de Kadashman commença une lutte entre le Nord
et le Sud de la Mésopotamie. Babylone dut accepter la suzeraineté de l’Assyrie.
KADASHMAN-ENLIL II Roi de Babylone, Roi de Mari et Roi d’Hana de
la dynastie Kassite de 1280 à 1265 av.J.C. Sous son règne le Roi d’Élam Napirisha-Untash
(v.1275-v.1245) fit une incursion en Babylonie et lui infligea une sévère défaite
en ravageant la région d’Eshnunna. Il passa alliance avec l’Empereurs des Hittites
Hatousili III.
KADASHMAN-HARBE Nom de 2 Rois de
Babylone et de Mari. KADASHMAN-HARBE I Roi de Mari, d’Hana et de
Babylone de la dynastie Kassite en 1415 av.J.C. Il eut un enfant Kurigalzu I et
une de ses filles épousa le Pharaon Amenhotep III (1390-1353).
KADASHMAN-HARBE II Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la
dynastie Kassite de 1228 à 1225 av.J.C.
KADASHMAN-TURGU
Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1298 à 1280 av.J.C.
KADESH ou Qadesh
Ville de Syrie au confluant de l’Oronte et du Tannour, elle fut fréquemment
disputée entre les Égyptiens et les Hittites, surtout aux XVIIe, XVe et XIIIe
siècles. L’Empereur des Hittites Mouwatalli II (1295-1272) y fut battu par les
Égyptiens de Ramsès II en 1274. (Voir
Syrie-Palestine,
Kadesh).
KAGEMNI Vizir Égyptien, qui commença comme administrateur sous le Roi Ounas
(2356-2323) et qui atteint l’apogée de sa carrière sous Téti I (2321-2291).
KAHAT
Ville du Mitanni qui est identifiée au site de Tell Barri sur le Ouâdi
Djaghdjagh, un affluent du fleuve Khābūr, dans le Nord-est de la Syrie.
Le site de Tell Barri fut habité depuis le IVe millénaire av.J.C. Vers le milieu du IIIe il a subi une
influence culturelle Akkadienne. Le grand centre urbain à Nagar
(ou Tell Brak) était très proche de la cité. Au XVIIIe siècle av.J.C.,
la ville est attestée par des archives du Palais de Mari. Kahat semble avoir été
gouvernée par des Rois semi-indépendants. La cité fit ensuite parti d’un petit royaume,
Ekallāté
(Ekallatum), en Mésopotamie supérieure, dont la capitale, Shubat-Enlil, était située au Nord-est de Kahat.
Lorsque le Royaume s’effondra, le harem de son Roi Shamshi-Adad I (1814-1775) chercha refuge à Kahat.
Lors de la période des royaumes Amorrites elle tomba sous la domination de la
ville de Mari. Pendant cette occupation on sait que d’importantes révoltes
eurent lieues, comme celle menées avec Ashlakka dans le haut pays contre le Roi
de Mari Zimri-Lim (1775-1761/60). Après plusieurs campagnes, les Rois de ces cités,
bien qu’alliés aussi à la ville de Nahur (Identifiée au site de Tell Fekheriyeh,
près de Tell Halaf), acceptèrent de reconnaître Yarim-Lim
le Roi d’Alep (1780-1765), beau-père de Zimri-Lim, comme leur souverain.
Celui-ci pratiqua une politique matrimoniale en mariant ses nombreuses filles.
Plusieurs siècles plus tard, la ville apparait comme un centre
religieux, lorsque le Royaume Hourrite du Mitanni prit possession de la
région au XVe siècle av.J.C. Le temple au Dieu Teshub à Kahat est
expressément mentionné dans le traité de l’Empereur du Mitanni
Shattiwaza (v.1350-v.1320). Peu de temps après la ville tomba aux mains
des Assyriens. Dans la période de néo-Assyrienne (912-609, ou second Empire), un palais y fut
construit par l’Empereur Toukoulti-Ninourta II (891-884). La ville
survécu après la fin de l’Empire Assyrien. Babyloniens, les Perses
Achéménides, les Séleucides, les Romains puis les Parthes Arsacides y
ont laissé leurs traces. Le site sera aussi habité lors de la période
arabe. La hauteur du tell de la ville est de 32 mètres et sa superficie
de 37 hectares. Les fouilles ont commencé en 1980 par une équipe
d’archéologues Italiens de l’Université de Florence, dirigée par Paolo
Emilio Pecorella et Mirjo Salvini. Depuis 2005, la fouille est exploité
par une équipe de l’Université de Naples Federico II, dirigée par
Raffaella Benoit. La ville possédait une Acropole en son centre. Des
tombes ont été également mise au jour sur le site, ainsi qu’un grand
nombre de céramique qui ont aidé les archéologues à déterminer les
différentes strates de l’occupation de la butte. Les artefacts de Kahat,
y compris un certain nombre de tablettes cunéiformes, sont aujourd’hui
au musée d’Alep. Parmi les autres découvertes importantes il faut
signaler un complexe sacré dans la zone G (III millénaire), les restes
du Palais royal de Toukoulti-Ninourta II (Période de néo-Assyrienne) et
la grande muraille qui entourait la ville et remonte à la période Parthe
(141 av.J.C-224 ap.J.C). Peu de traces de l’occupation Romaine ont été
mises au jour. Récemment, l’occupation islamique (quartier de maisons) a
été attestée sur le versant Nord du Tell.
KAKAOU Voir NEBRÊ.
KAKARÊ Voir IBI I.
KAKEMETRÊ ou Kakemrê Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie.
(Voir Égypte).
KAKEMOURÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie.
(Voir Égypte).
KELAINAI Voir CELAENAE.
KALHAT
Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle épousa son oncle le Pharaon
et Roi de Napata Chabaka (716-707/6), puis le Pharaon Chabataka
(707/6-690). Elle portait les titres de :
Sœur du Roi (snt-nswt) et
Mère du Roi (mwT-nswt).
Elle épousera également Chabataka.
Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à
El-Kourrou, pyramide KU15. Son tombeau contient des textes qui nous informent qu’elle fut
la Mère du Roi, donnant une preuve de ses relations familiales.
Elle est connue également à partir de la stèle du rêve du Roi
Tanoutamon dont elle est aussi donnée par quelques spécialistes comme la mère.
KALEB Roi Éthiopien de 524 à 575 ap.J.C. Il soumit le royaume
de Saba en 525.
KALKHÛ Voir NIMRUD.
KAMASARYE Reine du Bosphore Cimmérien. Elle fut l’épouse du Roi du Bosphore
Cimmérien Pairisadès I (348-311). Elle fut une fille de Gorgippos (ou Gorgippus). Elle est
connue par une dédicace aux Dieux Sanergès et Astara retrouvée à Phanagoria. Elle lui donna
plusieurs enfants, dont au moins quatre fils : Satyros II, Gorgippos, Prytanis et Eumélos
(ou Eumèle) qui se disputèrent la succession au trône.
KAMASARYE Philoteknos (En Grec : Καμασαρύη
Φιλότεκνος)
Co-Reine du Bosphore Cimmérien de vers 180 à vers 160 av.J.C avec son premier époux, un
certain Pairisadès III (ou Parisades, v.180-v.170). Kamasarye devint Reine après la mort de son
père Spartokos V, elle épousa alors Pairisadès III, qui selon les spécialistes peut-être
son frère ou demi-frère, où encore un fils de Leucon II. Elle eut un règne très actif et
son nom est mentionné dans de nombreuses inscriptions, notamment en 178/177 lorsqu’elle
dédicaça au temple d’Apollon Didymaios de Milet un objet en or. À partir de cette période,
les spécialistes ont émis plusieurs hypothèses, parfois contradictoires concernant les
derniers souverains du royaume. Pour les Premiers, et ils sont la minorité, Kamasarye
décéda vers 160 et son époux garda le trône jusque vers 150 où il fut succédé par son
fils Pairisadès IV Philométor. Pour d’autres, comme Michael Ivanovitch Rostovtzeff,
et ils sont la majorité aujourd’hui, après la mort de Pairisadès III, vers 170,
Kamasarye régna conjointement avec leur fils Pairisadès IV jusque vers 160.
Ce serait à ce moment que la Reine et son fils adoptent respectivement les noms de
Philoteknos “Qui aime ses enfants” et Philométor “Qui aime sa mère“,
copiés sur le Roi Ptolémée VI (176-145) contemporain, avec lequel, selon Gary Reger,
ils entretinrent des rapports diplomatiques et commerciaux. À cette date, la Reine
laissa le trône à son fils et se remaria
avec un certain Argoats, considéré parfois comme un Prince Scythe et qui figure à
ses côtes avec son fils dans une inscription.
KAMA TARKHAN Roi des Huns jusqu’à 376 ap.J.C.
KAMBOUZIYA ou Kambuzia Autre nom de Cambyse en Perse.
KAMES Voir KAMOSÉ.
KAMNASKIRÈS Nom de 5 Rois d’Élymaïs. KAMNASKIRÈS I Sôter Roi d’Élymaïs vers 147 av.J.C
Son nom semble être Élamite et on ne sait rien de lui, était-il seulement Roi ? KAMNASKIRÈS II
Nicéphore Roi d’Élymaïs de 145 à 139 av.J.C. On ne connait pas son lien de parenté avec le précédent. Les frontières
exactes du territoire sur lequel régna Kamnaskirès II Nicéphore sont inconnues, mais on suppose qu’il contrôlait aussi la
Médie puisque des pièces de sa monnaie furent mises au jour à Ecbatane et semble t-il aussi frappées dans la ville.
(Voir Perse,
Élymaïs,
Kamnaskirès II Nicéphore).
KAMNASKIRÈS III Roi d’Élymaïs de 82/81 à vers 75 av.J.C.
KAMNASKIRÈS IV Roi d’Élymaïs de 62 à 61 ou 59 à 58 et 56 à 55 av.J.C.
KAMNASKIRÈS V Roi d’Élymaïs en 36/35 av.J.C.
KAMMUSU-NADBI Voir KEMOCH-NADAB.
KAMOSÉ ou Kames ou Kamosis Ouadjkhéperrê Pharaon de la
XVIIe dynastie de 1553 à 1550 av.J.C.
(Voir Égypte,
Kamosé).
KAMOSHYAT ou Kamoschjat Roi du Moab de vers 880 à vers 850 ou vers 870 à vers 850. Il fut
succédé par son fils Mesa (ou Mesha).
KANDAHAR ou Qandahar Ville du Sud de l’Afghanistan, ancienne capitale impériale, capitale
de la province de Kandahar. Elle est située à proximité de l’Arghandab qui lui fournit l’eau, c’est la seconde ville
en importance après Kaboul et un lieu important de commerce, essentiellement de produits agricoles. Selon une
hypothèse, Kandahar tira son nom de Gandhara, un royaume de l’Inde antique. Gandhara est mentionné dans le
Mahâbhârata (ou Mahābhārata).
Le nom peut aussi provenir de celui de son fondateur Alexandre le Grand, al-Iskandar en arabe. La ville de Kandahar
fut fondée au IVe siècle par Alexandre le Grand, près de l’emplacement de la ville antique de Mundigak (Établie aux
environs de 3000)La ville fut souvent un objectif de conquête à cause de sa position stratégique en Asie centrale.
Elle fut contrôlée par les Empereurs indiens Ashoka et Kanishka I. On l’a également connu sous le nom de Ville d’Alexandre
ou Alexandropolis, du nom de son fondateur ou Alexandrie d’Arachosie, d’après le nom de la province antique.
Plus tard, Kandahar fut conquise par les envahisseurs islamiques et resta sous leur contrôle. La ville fut prise par les
arabes au VIIe siècle ap.J.C.
KANDALANU ou Kandalãnu Roi de Babylone de la IXe dynastie de 648 à 627 av.J.C. Il fut placé
sur le trône par l’Empereur Assurbanipal. On ne sait rien de son règne, sauf que le royaume fut réduit aux villes de Babylone,
Borsippa, Sippar et Ourouk, le reste des anciennes possessions Babyloniennes étaient désormais sous le contrôle des garnisons
Assyriennes.
KANDAULES Voir CANDAULE.
KANÉFEROU ou Kaneferu Reine d’Égypte de la XIIe dynastie.
Elle fut l’une des épouses du Roi Amenemhat II (1928-1895). Ce Roi ayant eu 9 ou 10
enfants, il est évident que Kanéferou fut la mère de certain d’entre eux mais nous ignorons
lesquels. Elle n’est connue que par un sceau où elle est nommée avec le Roi. On
ne lui connait qu’un titre :
Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt).
KANÉFERTOUMRÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie.
(Voir Égypte).
KANESH ou Kanish ou Kaniš ou Neša Ville de Cappadoce au Nord de
Kayseri, identifiée aujourd’hui au site de Kültepe. On y a découvert d’importantes archives
de marchands Assyriens (tablettes cappadociennes). Sous le Roi Erishum I
(1906-1867) les Assyriens commercèrent directement avec l’Anatolie, l’étain fut
importé, ce qui permit la confection du bronze. L’or et l’argent affluaient à
Assur, mais Kanesh fut détruite vers 1810 et le commerce fut interrompu entre
l’Assyrie et le Cappadoce.
‘Voir
Asie Mineure,
Hittites,
Kanesh).
KANISHKA I Roi du Gandhara de 128 à 152
ou 127 à 147 ap.J.C selon les sources, il s’empara de toute l’Inde septentrionale et y
laissa pénétrer les influences intellectuelle et religieuse Gréco-romaines.
(Voir Perse,
Gandhâra).
KAOUÂB ou Keouâb Prince Égyptien, fils de Khéops (2551-2528), il épousa sa sœur
Hetephérès II et eut un enfant, Mersankh III qui épousa Khéphren(2520 à 2494). Il mourut presque en même temps que son père,
peut-être, selon quelques spécialistes, assassiné par son demi-frère Djédefrê (2528-2518).
KAOUIT ou Kawit – kAwj.t
"Reine" d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut une des épouses secondaires,
voire une concubine, du Roi Montouhotep II (2061-2010/09). Elle est connue principalement par sa tombe à Deir el-Bahari qui
se trouve sur la terrasse du temple funéraire de son époux où l’on a retrouvé son sarcophage richement décoré.
Dans le temple funéraire de Montouhotep II, il y avait six sépultures de Reine, qui étaient alignées et dans chaque cas une
chapelle décorée. Les chapelles ont été trouvées en ruine, mais elles possédaient des bas-relief décorés montrant les
épouses avec le Roi. Le statut de ces femmes, et en particulier celui de Kaouit, est très controversé. Elle portait les titres :
Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ;
Embellissement royal (khkrt-nswt) ;
Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit)
Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr).
Le titre Épouse du Roi se trouve uniquement sur sa chapelle, mais pas sur son sarcophage,
où elle est surtout indiquée comme Prêtresse d’Hathor. On ne connait pas d’enfant de cette union.
KAPES ou Kapou – kAps ou
kApw Reine d’Egypte de la XXIIe dynastie. Elle fut l’épouse du
Pharaon Takélot I (889-874). Sa place et son rang sont connus grâce à la stèle de Pasenhor découverte au Sérapéum de
Saqqarah. Ses origines ne sont pas déterminées, même s’il est probable qu’elle appartenait à l’un des clans Libyens
qui se partageaient le pays à cette époque. À l’occasion de l’ensevelissement de son royal époux, elle laissa une
inscription dédicatoire dans la tombe de son fils de la nécropole royale de Tanis. Mise au jour à la fin des années
1930, cette inscription se trouve sur le mur de l’antichambre de la tombe, à proximité de l’accès au caveau dans lequel
le sarcophage de Takélot I fut placé. L’inscription précise que c’est la Reine qui fit construire le tombeau pour son
fils. Elle nous démontre donc que la Reine survécut à son époux et à son fils. Le lieu de sépulture de la Reine n’a
toujours pas été découvert, comme pour presque toutes les sépultures des Reines de cette dynastie. Elle eut un ou deux
enfants avec Takélot I, en fonction des spécialistes : Osorkon II qui succéda à son père de 874 à 850 et Karoma II
Méritmout (ou Karomama), qui n’est donnée que par quelques spécialistes, comme Joyce Anne Tyldesley. Elle épousa son
frère Osorkon II.
KAPICA Royaume entre le Nord de Kaboul et le versant Sud de l’Hindū Kûsh.
KAPISHÏ ou Alexandrie du Caucase ou Kapiçi
“ville de Kapiça” Ville du Gandhara, aujourd’hui Begrâm, qui était un centre
culturel important. Un important sanctuaire Bouddhiste a contribué à rendre la ville comme un
centre de pèlerinage jusqu’au VIIe siècle. La cité fut détruite par le Roi Achéménide, Cyrus II
(559-529), puis fut restaurée par Darius I (522-486). Elle fut rebaptisée Alexandrie du Caucase
après sa prise par Alexandre le Grand (336-323), puis finalement Begrâm (ou Bagram). Alexandre
en la reconstruisant y établit des fortifications, des remparts renforcés de tours sur les angles.
Voir BEGRÂM.
KAR Voir QOUR.
KARAHARDASH Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et
Roi de Mari et du Hana en 1347 av.J.C. Fils de Burnaburiash II et d’une Princesse Assyrienne,
fille d’Assur-Uballit I (1366-1330). À son arrivé au pouvoir une révolte éclata qui montre
l’impopularité des Assyriens et Karahardash fut tué dans la rébellion.
Assur-Uballit I ne permettant pas que son petit-fils fut écarté, envahit la
Babylonie. Il obligea le nouveau Roi Nazilbugash (1347-1345) à abdiquer. Il plaça alors
sur le trône de Babylone son arrière-petit-fils, un certain Kurigalzu II (ou III, 1345-1324)
KARAINDASH ou Caraindash ou Kara-Indash-Uruk
Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et Roi de Mari et du Hana de ? à
v.1401 ou ? v.1390 av.J.C.
KARAOTET ou Karoadjetet Reine de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie.
Elle épousa le Roi de Léontopolis Osorkon III (787-759) . Selon l’égyptologue Kenneth Anderson
Kitchen elle eut une fille de cette union : Chépénoupet I (ou Shapeneoupet I) qui fut Divine
Adoratrice d’Amon en 754, mais fut chassée en 714 par le Roi de Napata Piânkhy qui s’empara de
la Thébaïde.
KARANUS ou Káranos Voir KÉRANOS.
KARDAMYLI ou Kardamyle ou Cardamyle ou Kardhamíli
ou Kardamili ou Skardamoula (En Grec :
Καρδαμύλη) Ville de Messénie située en bord de mer à 35 km.
au Sud-est de Kalamata (ou Dentheliatis). Elle fut le siège de la municipalité de Lefktro
dans la région de Messénie sur la péninsule de Mani. Dans l’Iliade (Livre 9), Homère (Poète
Grec, fin du VIIIe siècle) cite Kardamyli comme l’une des sept villes offertes par Agamemnon
à Achille comme condition pour rejoindre la lutte au cours de la guerre de Troie. Le village
conserve son ancien nom.
KAREH Voir KHAOUSERRÊ.
KARKEMISH Ville d’Asie Mineure, aujourd’hui Djerablus, Karkemish fut l’une des plus
importantes cités de l’Empire Hittite. Elle était située à l’extrême Nord de la
Syrie au croisement de la route des caravanes et de l’Euphrate. C’est cette
position charnière qui lui a permis de toujours avoir le contrôle sur le
commerce entre l’Asie Mineure et la Mésopotamie. Malheureusement cet avantage
territorial lui a aussi valu d’être une des cités du monde antique la plus
convoitée, la plus bataillée et une de celle qui changea le plus souvent de
mains, Hourrites, Égyptiens, Hittites, Assyriens, Babyloniens etc… Le site fut occupé
dès le Néolithique. Des poteries datant de vers 3000 et des tombes de vers 2300 ont été
retrouvées. La ville est mentionnée dans des documents trouvés dans les archives d’Ebla,
datant du XXVIIe siècle, puis, dans des lettres retrouvées à Mari datées de 1800. À cette
époque, la cité fut très prospère grâce au commerce de l’étain et du bois, elle fut la
capitale d’un Royaume où régna le Roi Aplahanda. Au cours de ses expéditions militaires
en Syrie, le Pharaon Thoutmôsis I (1504-1492) se heurta pour la première fois à l’empire du
Mitanni à Karkemish où il y remporta une victoire importante. Il y fit ériger
une stèle pour commémorer cette campagne. Quelques temps après le Mitanni et l’Égypte
ne furent plus les puissances fortes de la région et sous le Pharaon Amenhotep
IV (1355-1338), la ville qui était possession Égyptienne, tomba aux mains de l’Empereur des
Hittites, Souppilouliouma I (1355-1322), qui la rattacha à son empire et y établit même
son fils Piyassilis comme Roi. Après la chute de l’empire Hittite,
Karkemish devint la capitale d’un important royaume néo-Hittite et un grand
carrefour commercial, mais la cité fut de nouveau prise. Elle tomba entre les
mains de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar I (1116- 1077), mais sembla
conserver une certaine autonomie. En 718 / 717, le Roi de Karkemish
Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717), eut la mauvaise idée de s’allier avec le Roi de Tabal,
Hulli et le Roi de Phrygie Midas contre les Assyriens. Cette rébellion fut matée par l’Empereur
d’Assyrie Sargon II (722-705), qui ravagea la ville. Après la chute de l’Assyrie, la
région fut plus ou moins bien contrôlée par l’Égypte qui tenta de contrecarrer à
Karkemish, en 605, l’avance du nouvel envahisseur que furent les Babyloniens. La
bataille fut racontée dans la Bible (Jérémie 46:2). Le Pharaon Néchao II
(610-595) fut attaqué par surprise par le Roi de Babylone Nabuchodonosor II
(605-562). Les Égyptiens furent écrasé et furent repoussés hors de Syrie, le Roi
Babylonien détruisit la ville qui fut réoccupée qu’à l’époque Romaine. (Voir
Asie Mineure,
Hittites,
Karkemish).
KARKISA Voir la CARIE.
KAROMA ou Karoma Meritmout ou Karomama
Nom de 3 Reines d’Égypte. KAROMA I Reine d’Égypte de la XXIIe
dynastie. Elle épousa le Pharaon Sheshonq I (945-924). Comme le précisent Aidan Marc Dodson
et Dyan Hilton, elle n’est connue que par la stèle de Pasenhor. Sur celle-ci la
Reine porte le titre de Mère du Roi (mwt-nswt)
et il y est dit qu’elle fut la femme de Sheshonq I et la mère d’Osorkon I qui succéda à son père.
Elle est quelques fois donnée comme la mère de Ioupout et Tashepenbastet. KAROMA II
Reine d’Égypte
de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Osorkon II (874-850) qui est donné par quelques spécialistes, comme
Joyce Anne Tyldesley, comme son frère.
Karoma II est principalement connue de scènes du temple de Bastet à Bubastis que son époux fit construire.
Elle est généralement représentée derrière Osorkon II et y porte notamment les titres
de “Princesse héréditaire" et "Epouse du Roi". Elle lui
donna cinq ou six enfants. Trois filles : Karoma, [Ta]lirmer et Tashakhéper (ou Taschacheper).
Deux fils : Hornakht qui fut fait Grand Prêtre
d’Amon à Tanis (Voir Hornakht
pour les détail de sa tombe), mais qui selon Nicolas Grimal mourut avant l’âge
de 10 ans, elle est mentionnée à plusieurs reprises dans sa tombe inviolée;
Sheshonq qui fut fait Grand Prêtre de Ptah à Memphis. Karoma II serait, selon
certains spécialistes, la mère de Sheshonq III, Pharaon de 825 à 773.
KAROMA III Reine d’Égypte
de la XXIIe dynastie. Elle épousa son oncle le Pharaon Takélot II (850-825).
Le règne de ce dernier vit à ce moment l’éclatement d’une guerre civile qui marqua
le début de la dislocation du régime Libyen. Il épousa
alors Karoma III, qui fut selon certain égyptologues la fille de son demi-frère
Nimlot II (855-845) et il réunit ainsi sous son autorité Héracléopolis
et Thèbes. Les relations entre Thèbes et Tanis,
de ce fait, vont être pacifiques durant cette période grâce à ce mariage.
Karoma III est surtout connue par la Chronique du Prince Osorkon et les textes du niveau du Nil datant
du règne de ce dernier. Karoma III lui donna deux enfants (Filiation incertaine),
Sheshonq III qui lui succéda et le Prince Osorkon, (845-835) qui fut nommé Grand Prêtre d’Amon à Thèbes.
Quelques égyptologues (Dont Kenneth Anderson Kitchen)
ne sont pas d’accord avec cette théorie et ne considèrent pas le Prince Osorkon,
Grands Prêtres d’Amon, comme le fils de Takélot II. Selon
Kenneth Anderson Kitchen elle fut l’épouse de Sheshonq IV (793-787 – XXIIIe dynastie)
avec qui il aurait eu Osorkon III. KAROMA Divine adoratrice d’Amon
sous la XXIIe dynastie. Elle eut les titres : D’épouse de Dieu d’Amon, Dame des Deux Terres,
Adoratrice. Elle fut la quatrième Divine Adoratrice d’Amon. Elle fut la fille de Nimlot et
de Tentsepeh (ou Tanetsepeh) et la petite-fille d’Osorkon I (924-890, XXIIe dynastie).
(Voir Égypte,
Divine Adoratrice d’Amon,
Karoma).
KARTHLIE ou Karthli Autre nom de la
Géorgie. (Voir
Asie Mineure,
Ibérie).
KASAQA ou Kasaka Reine de Napata,
elle épousa le Roi de Napata Alara (775-760). Elle lui donna
une ou deux filles : Tabira (Tabiri ou Tabiry) qui épouse son cousin
Piânkhy (Roi en 747), qui selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton
et Wolfram Grajetzki, fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru)
et Abar (ou Abalo), cette filiation est très incertaine.
KA-SEHEN ou Ka-Sekhen Pharaon de la
Période Pré-dynastique. (Voir
Égypte).
KASHTILIASH ou Kaštiliaš Non de 4 Rois de
Mari et du Hana. KASHTILIASH I Roi de Mari et du Hana de la dynastie
Kassite en 1715 à ? ou 1700 à 1680 av.J.C, fils de Agum I. Il eut deux enfants :
Ushi et Abitialiash qui lui succédèrent. KASHTILIASH II
Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite au XVIIe siècle av.J.C on ignore
ses dates de règne il succéda à Ushi semble t-il pour peu de temps.
KASHTILIASH III Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite
de 1502 à 1483 av.J.C. Fils de Burnaburiash I, mais les preuves soutenant
la royauté de ce fils sont plutôt circonstancielles. Il eut un enfant Agum III
qui succéda à son frère Ulamburiash (ou Ulam-buriaš). KASHTILIASH IV Roi de Babylone, de Mari et
du Hana de la dynastie Kassite de 1243 à 1235 av.J.C. L’Empereur d’Assyrie
Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) fit prisonnier Kashtiliash IV et se proclama Roi de Babylone.
KASKA Voir GASGAS.
KASSITE Royaume sur la rive gauche du
Tigre et dans le Zagros méridional, issu d’un clan indo-européen qui prit son
nom vers 1900. La capitale fut Dour Kourigalzou, près de l’actuelle Bagdad.
Après la chute de la dynastie Amorrite de Babylone, puis des Hittites, les
Kassites envahirent toute la basse Mésopotamie et s’installèrent à Mari en 1730,
puis à Babylone en 1570. La dynastie Kassite de Babylone (IIIe dynastie) fut
renversée par les Rois d’Élam en 1153. (voir
Mésopotamie,
Kassites)
KASSU-NADIN-AHHE ou Kashu-nadin-akhe ou Kashshu-nadin-ahi Roi du Pays de
la Mer et Roi de Babylone de la Ve dynastie de 1008 à 1006 ou 1007 à 1004 ou 1006 à 1003 av.J.C.
KASTELLORIZO ou Kastelórizo ou Meis ou Castelrosso ou Kastelorizo
(En Grec : Καστελλόριζο)
C’est une petite île Grecque faisant partie
de l’archipel du Dodécanèse, dans la mer Égée, dont elle est l’une des douze
îles principales. Elle est située à 5 kilomètres de la côte Sud de la Turquie et
à environ 110 kilomètres à l’Est de Rhodes. L’île a porté différents
noms à travers l’histoire, son nom Grec actuel de Meyísti ou Megísti (Qui
signifie la plus grande), alors que l’île avec ses 9 km carrés de superficie,
elle est la plus petite île par la taille du Dodécanèse. (Voir
Grèce,
Kastellórizo).
KATMUHU ou Katmuḫi Ville et petit État à la
fois situé dans la région à l’Est du Tigre, qui est maintenant appelé la plaine
de Silopi (Province de Şırnak de la Turquie actuelle). La ville de Utku proche
en était la forteresse. La cité fit plus tard parti de l’Empire du Mitanni.
Vers 1200, elle fut une des dernières cités du Mitanni avec Paphu à résister à l’invasion
des Mosques (Mushki ou Moushkis ou Mushku) et d’autres tribus, dont les Kaska.
Le souverain de Katmuhu fut capturé lors de l’invasion Assyrienne
par l’Empereur Assur Dan I (1179-1133).
KATTUSHASH Voir HATTOUSA.
KAUS-GABRI ou Kaus Geber ou Qôsgabar Roi (ou Duke ou Chef)
d’Édom vers 680 av.J.C. Son nom signifie “[le Dieu] Kaus est puissant“. Il est mentionné
dans les annales de l’Ampereur d’Assyrie Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669) vers 673-672, en même
temps que le Roi de Juda, Manassé (ou Manassès ou Menasheh, 697-642). Il est également mentionné lors
de la première campagne d’Assurbanipal (669-631 ou 626) contre l’Égypte en 667. Il est aussi
connu par des sceaux trouvés à Umm el-Biyara et à Babylone.
KAUS-MALAKA ou Qôsmalka Roi (ou Duke ou Chef) d’Édom. Il fut contemporain de l’Empereur
d’Assyrie Téglath-Phalasar III à qui il versa un tribut en même temps que le Roi de Juda, Achaz
(742-726). Son nom signifie “[le Dieu] Kaus est Roi” ou “Kaus règne“.
KAVADH ou Kavad ou Kobad ou Cabades Nom de 2 Rois des Perses
Sassanides. KAVADH I Roi des Perses Sassanides de 488 à
496 et 498 à 531 ap.J.C. Fils de Pérôz I, il favorisa la prédication de Mazdek, ce qui incita
la noblesse et les Prêtres à le déposer au profit de son frère, Zamasp en 496. Il
reconquit le pouvoir avec l’aide des Huns Hephthalites en 498. Kavadh I mourut en septembre 531 à l’âge de 82
ans. Au cours de ses dernières années de règne, son fils Khosrô I qui eut une grande influence sur
lui, fut proclamé son successeur. (Voir
Perse,
Sassanides,
Kavadh I).
KAVADH II
Schirôyé ou Siroes Roi des Perses Sassanides
en 628 ap.J.C. Fils de Khosrô II, il fut proclamé Roi par les grands de l’Empire le 25
février 628. Il fit mettre à mort quatre jours plus tard (29 février 628) son
père dans son palais et ses 18 frères ou demi-frères qu’il considérait comme des
rivaux potentiels et demanda la paix aux Byzantins. Il entama des négociations
avec l’Empereur Héraclius I, mais il décéda après un règne de quelques mois. De
terribles catastrophes marquèrent cette période, inondations et épidémie de
peste dont le Roi mourut le 6 septembre 628 après un règne de sept mois.
Pendant son court règne, les Nestoriens eurent le droit de se choisir un nouveau
Catholicos du nom de Ichoyahb II.
KAWIT Voir Kaouit.
|
KAY
Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1750 à 1749 av.J.C. (Voir
Égypte).
KAYEN Reine des Perses Sassanides. Elle fut la fille de Mokan Khan souverain des Huns Hephthalites.
Elle épousa le Roi des Perses Sassanides Khosrô I (531-579). Elle lui donna un fils,
Hormazd IV qui lui succéda.
KAZAKH Population de nomade qui se fixa au Nord de la mer Noire.
KÉDÉMÉROUT princesse d’Egypte. Elle fut Divine Adoratrice
d’Amon sous la XXIIIe dynastie. (Voir
Égypte,
Divine Adoratrice d’Amon,
Kédémérout).
KEIS Voir KISH.
KEMAOU Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir Égypte).
KEMINEBOU ou Khnemet ou Keminub Reine d’Égypte de la
XIIe dynastie ou XIIIe dynastie. Selon certains égyptologues, elle fut l’une des épouses du Roi
Amenemhat II (1928-1895). Elle fut enterrée dans la pyramide blanche de Dahshour. Ce Roi ayant eu 9 ou 10 enfants,
il était évident que Keminebou fut la mère de certain d’entre eux, cependant, de récentes découvertes affirmeraient
que cette Reine vivait lors de la XIIIe dynastie et, de ce fait, ne serait donc pas une des épouses d’Amenemhat II ?.
On ne lui connait qu’un titre : Épouse du Roi (hmt-nswt).
KEMOCH-NADAB ou Chemosh-Nadab ou Kammusu-Nadni (En Assyrien) Nom de 3 Rois du Moab.
KEMOCH-NADAB I Roi de Moab vers 800 av.J.C. Nous ne savons rien de lui.
KEMOCH-NADAB II Roi de Moab vers 720 av.J.C, sous le règne de l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705).
Il succéda à Salmanu. Il est décrit sur le Prism Taylor comme rendant hommage a l’Empereur Assyrien
lorsque celui-ci conquit la Palestine.
KEMOUR "le Grand noir" Ce fut une divinité taureau du panthéon Égyptienne lié à
la fertilité et souvent assimilé à une manifestation du Dieu Osiris. Il fut le Dieu tutélaire du Xe nome de Basse-Égypte,
dont il fut le symbole et à qui il donna son nom, le nome du Taureau noir
(kA km). Son centre de culte se trouvait dans la cité d’Athribis, qu’il
partageait avec le Dieu crocodile Khentykhety. La couleur noire de sa robe, symbole de fertilité
et de renaissance pour les Égyptiens de l’Antiquité, confirme ses fonctions à la fois de fertilisation de la végétation
liées au Dieu-fleuve et à ses inondations et d’autre part ses fonctions funéraires liées à la renaissance à l’instar
d’Osiris.
KEMSIT "Reine" d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut une des épouses secondaires, voire une concubine,
du Roi Montouhotep II (2061-2010/09). Elle fut enterrée dans le vaste complexe
funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Elle portait les titres :
Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ;
Embellissement royal (khkrt-nswt) ;
Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ;
Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr).
On ne connait pas d’enfant de cette union.
KENSA ou Khewa
Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon et Roi de
Napata Piânkhy (ou Piye, 747-716). Elle portait les titres de :
Fille du Roi (s3T-nswt) ;
Épouse du Roi (hmt-nswt). Elle
est associée à ce Roi uniquement par le fait qu’elle fut mentionnée sur une
statue avec lui. Elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou
(ou Kurru). Elle est attestée à la fois en Nubie et en Égypte sur des pierres
d’offrandes en granit et en albâtre ainsi que sur divers vases en albâtre, le
tout avec des cartouches doubles et des titres divers. Nous ne
lui connaissons pas d’enfant de cette union.
KÉRANOS ou Káranos ou Karanus ou
Caranos ou Caraunus (En Grec :
Κάρανος) Roi “légendaire” de Macédoine
de 813 à 768 ou 808 à 780 ou 808 à 778
ou 796-768av.J.C., que la tradition donne comme le fondateur du royaume.
Cependant, son historicité est très controversée par la recherche. Il serait le fils,
selon la tradition, d’Aristodamidas, Roi d’Argos. Selon une légende il serait le fils
du Roi Téménos (ou Temenus) ?. Il aurait quitté Corinthe, d’où il fut originaire, à
la tête d’une colonie et fondé, vers 796, le royaume de Macédoine. Les spécilaistes
lui comptent 28 ans de règne et lui attribuent aussi la fondation de la cité d’Édesse.
Kéranos mena des guerres contre ses voisins et il serait le premier qui unit tous les
peuples de Macédoine en un seul domaine. Une légende raconte qu’il avait construit
après sa victoire sur Kisseus, un Roi voisin, un monument à sa victoire, comme il
était de coutume dans le royaume de son père. Mais ensuite, un lion de l’Olympe
descendit et le détruisit. On ne connait pas le nom de son épouse mais son fils
lui succéda.
KERKINITIS En Grec :
Kerkinitis ou Κερκινίτης
ou Eupatoria Eupatoria,
en Ukrainien : Євпаторія Evpatoria,
en Russe : Евпатория Evpatoria,
en Arménien :
Եվպատորիա Yevpatoria,
en Criméen Tatar : Kezlev, en Turc : Gözleve. Ce fut une ville de Crimée, Ukraine.
C’est lors de sa création, vers 500 av.J.C, qu’elle fut appelée Kerkinitis.
Avec le reste de la Crimée, Kerkinitis fit partie des dominations du Roi du Pont
Mithridate VI (120-63) dont le surnom, Eupator, donnera le nom à la ville moderne.
KERKURA Voir CORCYRE (Corfou aujourd’hui)
KERMA Ville de Nubie (Soudan). Avec le moyen empire
(XXIe au XVIIIe siècle), les Pharaons Égyptiens mirent en œuvre une politique de
reprise en main de la Nubie. Au pied d’une des forteresses de la frontière,
celle de Mirgissa, fut fondé un comptoir commercial où s’opérèrent d’intenses
échanges avec la partie de la Nubie plus au Sud et restée indépendante, dont
Kerma fut la capitale. Erigée en Principauté Nubienne, Kerma réalisa un mélange
entre les cultures locales et l’influence Égyptienne. Profitant du retrait
Égyptien de la XVIIe dynastie, cette principauté s’étendit en Basse Nubie et
passa alliance avec le royaume Hyksôs contre les dynastes de Thèbes. Les
premiers Pharaons de la XVIIIe dynastie (Dont Thoutmôsis I, 1504-1492)
détruisirent cet état. Durant le Nouvel Empire Égyptien, la totalité du pays
jusqu’à la 4e cataracte, fut administré par un vice-Roi portant le
titre de "Fils royal de Kouch". (Voir Nubie, Kouch, Napata, Méroé).
KERSOBLEPTES I Voir CERSOBLEPTÈS I.
KERTCH Voir
PANTICAPÉE.
KESCHLESCH ou Keske Voir GASGAS.
KESDUT Reine d’Ebla. Elle fut l’épouse du Roi d’Ebla Igrish-Halam (v.2370).
Elle lui donna un fils, Irkab-Damu, qui succéda à son père.
KETRIPORIS ou Cétriporis (En Grec :
Κετρίπορις) Co-Roi Odryse de Thrace de 357 à 352
ou 356 à 347 ou 352 à 347 av.J.C. Son père Berisadès (ou Berisades, 359-356), à la mort de son grand-père
Cotys I, hérita de l’Ouest du royaume, tandis que ses deux autres frères avaient aussi une part de ce dernier.
Pour beaucoup de spécialistes Berisadès aurait en plus régné conjointement avec Ketriporis.
La partie sous la domination de Berisadès et son fils incluait les zones côtières, y compris la région du
lac Prasias, la ville d’Amphipolis et les mines d’argent d’Achladochori. Ketriporis, en 356, conclut une
alliance avec Athènes, le Roi Illyrien Grabos (ou Grabus, 358-356) et le Roi Péonien Lyppeius. Cette
coalition, à la demande des Athéniens, fut constituée afin de résister à la montée en puissance de
Philippe II (359-3336) de Macédoine. Cependant Philippe II prit ses ennemis par surprise et son Général,
Parménion, fut en mesure de bloquer la coalition avant qu’elle n’ait eu une chance de converger. Au
cours de l’été 356, Grabos fut défait par Parménion dans une grande bataille et il fut forcé de s’allier
avec la Macédoine. En 353, Philippe II vaincu complètement la coalition. Le règne de Berisadès fut court,
et, à sa mort, son frère Cersobleptès I déclara la guerre à Ketriporis.
KHABA NÉFERKARÊ Pharaon de la
IIIe dynastie de 2603 à 2599 av.J.C. (Voir
Égypte).
KHABABACH ou Senensetepenptah Pharaon de la
XXXIe dynastie
de 333 à 332 av.J.C. (Voir
Égypte).
KHÂEMOUASET ou Khaemwaset ou Khaemwase
ou Khaemwaset ou Chaemwaset ou Cha em Wasetest –
#A m WAst
"Apparaît radieux [Intronisé] à Thèbes") Nom de deux Princes d’Égypte.
KHÂEMOUASET Prince d’Égypte, il fut le 4e fils du Pharaon Ramsès II, second né de la Grande
Epouse Iset-Nofret I. Il fut nommé Grand Prêtre de Ptah à Memphis par son père. Durant son long pontificat il fit creuser
la galerie de Serapeum où sa propre tombe allait prendre place. Il fit restaurer les pyramides de l’Ancien Empire.
(Voir Égypte,
Fils de Ramsès II,
Khâemouaset).
KHÂEMOUASET Prince d’Égypte, il fut un des fils du Pharaon Ramsès III. Comme beaucoup
de ses frères, il a été nommé ainsi d’après le nom d’un des fils de Ramsès II.
Selon certains égyptologues, dont Christian Leblanc, il serait l’ainé (mais pour
ce dernier par la Reine Tyti ?). Il fut Prêtre de Ptah à Memphis.
Il fut représenté dans le temple de son père à Médinet Habou. Lui et son frère Parcherouenemef
(ou Pareherwenemef) sont cités comme "Fils aîné du Roi", ce qui signifie
probablement qu’ils sont les premiers-nés mais peut-être de mères différentes. Sa tombe QV44,
dans la vallée des Reines, est bien préservée. Elle a été fouillée par des archéologues
Italiens en 1903-1904. Un de ses vases canope est maintenant au musée Égyptien au Caire.
Son sarcophage et sa momie sont probablement ceux exposés au Museo Egizio de Turin. Il serait
mort sous le règne de son frère Ramsès IV, puisque le texte sur son sarcophage mentionne le nom
de ce Pharaon. Il portait également les titres de Seigneur de la vie des
Deux-Teres et Porte-éventail à la droite du Roi.
KHAESNUB ou Khaesnebu Nom de 2 Reines d’Égypte. KHAESNUB
Reines d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut la fille du Vizir de Haute-Égypte Dedousobek et de Dame Douanofret.
Elle épousa le Roi Sobekhotep V (1700-1695) et/ou sûrement son successeur le Pharaon
Iaib. Elle est aussi donnée par d’autres comme l’épouse de Sobekhotep VI. Elle fut la mère de trois enfants :
Douanéferet, Bebires et Khonskhoufsi, mais on ignore qui sont le (ou les) père(s).
Elle portait les titres:
Princesse héréditaire (iryt-pat) ;
Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ;
Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande de grace (wrt-im3t) ;
Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt).
KHAESNUB Reine de Thèbes de la XVIIe dynastie. Elle épousa le Roi
Sobekemsaf II(1572-1570). Elle fut sûrement la mère de deux ou trois enfants :
Antef VI, Antef VII et Antef VIII (?) qui succédèrent à leur père.
KHAFRÊ ou Khéphren ou Chéphren ou Souphis II
ou Horus Ouserib Pharaon de la
IVe dynastie de 2518 à 2492 av.J.C.
(Voir Égypte).
KHAKARÊ Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
KHAKHEROURÊ Voir KHÂTIRÊ.
KHALLUTUSH-INSHUSHINAK ou Hallutush-Inshushinak ou
Hallutuš-Inšušinak Nom de 2 Rois d’Élam. KHALLUTUSH-INSHUSHINAK I
Roi d’Élam de la dynastie des Shutrukides de vers 1215 à vers 1185 av.J.C. L’Assyrie étant
considérablement affaiblie, tout comme la Babylonie kassite, il put ainsi
réaffirmer son pouvoir en créant la dynastie. KHALLUTUSH-INSHUSHINAK II
Roi d’Élam de 699 à 693 av.J.C. Il envahit le Nord de la Babylonie et semble avoir contrôlé des
cités de la région quelque temps. Le fils Sennachérib qui contrôlait la région ne tint pas longtemps.
Il fut renversé en 693 par les Babyloniens qui le livrèrent au Roi d’Élam. Khallutush-Inshushinak II
l’emmena dans son pays et le fit exécuter. Sennachérib contre-attaqua violement. Juste après, Khallutush
fut assassiné par Kutir-Nahhunté IV (ou Kudur-Nahhunte, 693-692) qui lui succéda sur le trône.
KHÂMERERNEBTY ou Khâmernebti ou Chamerernebti
kha mrrnb.tj
“Apparition de l’Aimée des Deux Dames”
Nom de 2 Reines et 2 Princesses d’Égypte.
KHÂMERERNEBTY I Reine d’Égypte de la IVe dynastie.
Elle serait la fille de Khoufou (ou Khéops 2551-2528) et de la Reine Noubet (Source incertaine pour le
nom). Elle fut l’une des épouses et la demi-sœur du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Selon certains
égyptologues elle serait la troisième femme de Khoufou, puis la première de Khafrê.
Le mariage avec ce dernier fut censé renforcer la position sur le trône de Khafrê.
Mais si cette affirmation de certains spécialistes est juste pourquoi n’épouse
t-il pas plutôt Hetephérès II, la veuve de son autre demi-frère et prédécesseur Djédefrê (2528-2518) ?.
Elle fut enterrée dans une grande tombe à l’Est de celle de Khafrê à Guizèh.
Khâmerernebty I eut trois enfants avec Khafrê : Une fille, Khâmerernebty II qui va épouser son frère Menkaourê
(ou Mykérinos, 2492-2472) et un autre fils, Hemetrê (Sources incertaines). Ses titres étaient :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ;
Fille du Dieu (sAT-ntr) ;
Prêtresse de Thot (Hmt-nTr DHwty) ;
Prêtresse de Tjasep [Tjazepef] (Hmt-nTr TA-sp).
Les unions de Khâmerernebty I, ainsi que deux autres épouses de ce Roi, Hedjhekenou
et Persenet, ont été déduites d’une inscription trouvée dans leur propre tombe
ou celle de leurs enfants. Une tête de statue fut mise au jour près de la
pyramide de Khafrê et qui fut datée de son règne. Les spécialistes pensent
qu’elle représente sûrement une de ses trois femmes. La tête montre pour la
première fois, une Reine portant une coiffure royale, la couronne de Vautour.
D’autres fragment de ce type de coiffure furent mis au jour dans les complexes
funéraires de Khoufou et de Menkaourê, mais ils sont trop endommagés pour que
l’on puisse les attribuer à une personne en particulier.
KHÂMERERNEBTY II Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille de
Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492) et de la Reine Khâmerernebty I. Elle
fut l’une des épouses, sûrement la première, de son frère, le Roi Menkaourê (2492-2472).
Elle fut probablement la Grande Épouse Royal car elle est représentée aux côtés de Khafrê sur
une statue de 1,42 m de hauteur, qui est maintenant au Museum of Fine Arts de
Boston. Elle est montrée mettant affectueusement son bras autour de la taille de Menkaourê.
(Voir Égypte, les
Reines,
Khâmerernebty II).
KHÂMERERNEBTY III Princesse d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut la fille du Roi
Niouserrê Ini (2430-2399) et de la Reine Repout-Neb (ou Repouet Nebeou ou Rêpoutnoub).
Elle épousa Ptahchepsès. Son époux eut une carrière extraordinaire car il ne fut au départ qu’un simple
scribe, absolument pas apparenté à la famille royale. D’échelon en échelon, il finit par occuper le poste de Vizir de
Niouserrê Ini et la charge d’administrateur de la Haute-Égypte. Grâce à ses fonctions il put
se faire construire une grande tombe dans la nécropole royale d’Abousir. Khâmerernebty II y fut aussi inhumée,
dans un sarcophage imposant aux côtés de celui de son époux qui est encore plus grandiose.
Khâmerernebty III eut trois enfants avec Ptahchepsès: Deux fils, Khâfini qui semble être tombé en disgrâce
puisque son nom et ses représentations ont été effacés et Ptahchepsès le Jeune qui fut représenté en compagnie
de son père sur les parois du grand mastaba de ce dernier et une fille au nom de Méritâtès, qui, selon Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton, eut exceptionnellement le titre de :
Fille du Roi (s3T-nswt)
alors qu’elle n’était que la petite-fille d’un Roi.
KHÂMERERNEBTY IV Voir
KHEKERETNEBTY.
KHAMOUDY Pharaon de la
XVe dynastie de 1541 à 1530 av.J.C. (Voir
Égypte).
KHANÉFERRÊ Voir NÉFEREFRÊ.
KHAN Titre prit par les Princes du Khârezm (Chorasmie).
KHAOUSERRÊ ou Kareh ou
Ammou ou Kour Pharaon de la
XIVe
ou XVIe dynastie.
(Voir Égypte).
KHARBASHIKHU Voir HARBASHIHU.
KHAREZM Voir CHORASMIE.
KHÂSEKHEMOUI Pharaon de la
IIe dynastie de 2674 à 2647. (Voir
Égypte).
KHÂTIRÊ ou Khakherourê Roi d’Avaris sous la
XIVe Dynastie en 1704 av.J.C.
(Voir Égypte).
KHAYTABAD Site de Bactriane qui se situe à 7 km au Nord de la ville contemporaine
de Djarkutan, sur la rive droite du Surkhan Darya. La taille du site est de plus de 11 hectares et
il a une forme vaguement circulaire. La citadelle carrée de 90 m de côté se trouve dans l’angle Sud-ouest
de la ville. Elle est séparée du reste de la ville par un profond fossé. La hauteur de la citadelle
est de plus de 17 m. La citadelle et la ville étaient fortifiées par un puissant mur flanqué de tours.
Autour de la ville il y avait un fossé profond rempli d’eau. Des fouilles ont été commencées en 1976.
Des travaux sur la citadelle ont été entrepris, ils sont principalement consacrés à l’exploration de
la pente orientale de laquelle une tranchée avait été ouverte en 1995.
KHAZAR Peuple d’origine Turc descendant des Huns occidentaux qui conquirent les plaines
de la mer Noire à l’Oural et formèrent un royaume au VIIe siècle ap.J.C sur la basse Volga.
KHEDEBNEITHIRBINET ou Chedebnetjebbone
Nom de 3 Reines d’Égypte. KHEDEBNEITHIRBINET I
Reine d’Égypte de la XXVIe
dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Néchao II (610-595). Son identification
en tant qu’épouse de Néchao II est uniquement basée sur le fait que son
sarcophage remonte à la XXVIe dynastie, sur ses titres qui étaient : Épouse du
Roi (hmt-nswt) et
Mère du Roi (mwT-nswt),
et qu’aucune autre femme n’est attestée pour ce Roi. Son couvercle de sarcophage (AS3)
est exposé aujourd’hui au Kunsthistorisches Museum de Vienne.
Il fut découvert en 1807 et indique, comme le proposent Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton que la Reine fut probablement enterrée à Sébennytos en Basse-Égypte,
si la provenance donnée pour cet objet est correcte. Elle donne trois (ou quatre)
fils à Néchao II : Istemebet, Mérineithist, Psammétique II et Apriès
(Sources incertaines) qui succèdent à leur père.
KHEDEBNEITHIRBINET II Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie.
Fille du Pharaon Apriès, mais on ne connait
pas le nom de sa mère, elle fut une des épouses du Pharaon Amasis (570-526).
Selon quelques spécialistes (mais ils ne sont pas majorité) elle lui donna un fils,
Psammétique III qui succéda à son père.
KHEDEBNEITH ou KHEDEBNEITHIRBINET
Reine d’Égypte de la XXXe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon Nectanébo I (380-362).
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
KHEKERETNEBTY ou Khekeretnebti
ou Khâmerernebty IV Princesse d’Égypte de la
Ve dynastie. Elle fut la fille de Djedkarê Isési (2389-2357) et de la Reine Meresânkh IV.
On ignore le nom de son époux mais elle eut une fille du nom de Tisethor. Khekeretnebty
est surtout connue par sa sépulture, un mastaba édifié dans la nécropole
royale d’Abousir au Sud-est du temple funéraire de Niouserrê Ini. Il fut
construit en pierre calcaire et en briques crues et à des dimensions de 19m x
15m. On y pénètre par un seul accès placé comme pour tous les mastabas sur sa
face Est. Cette entrée donne accès à un ensemble de salles disposées en enfilade. (Voir
Égypte, les
Reines,
Khekeretnebty).
KHEMENOU voir
HERMOPOLIS MAGMA.
KHENDJER OUSERKARÊ ou Nymaâtrê Pharaon de la
XIIIe dynastie de 1743 à 1738
av.J.C. (Voir Égypte).
KHENEMET Voir KHNOUMIT.
KHENEMETNÉFERHEDJET ou Knemetnéferhedjet
ou Chnumneferhedjet ou Chenmetneferhedjet I
– Xnmt nfr-HDjt –"Celle qui est unie à la couronne
blanche [à la Parfaite]"
Nom de 3 Reines d’Égypte. KHENEMETNÉFERHEDJET OURET (L’Ancienne) ou OUERET I
Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut très sûrement une fille d’Amenemhat II (1928-1895). Elle épousa son frère
(ou demi-frère) le Roi Sésostris II (1895-1878). Elle est susceptible d’être la même personne qui est mentionnée comme
la fille de Amenemhat II (1928-1895) sur un sceau, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art. Il n’y a pas d’enfant
connu de cette union, mais ce Roi ayant six enfants attestés dont on ignore les mères, cette Reine pourrait très être
la mère de certains. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan, elle serait la mère de Sésostris III.
Son nom signifie "Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite]".
Son nom supplémentaires Ouret signifie
"l’aînée" ou "l’ancienne" et servait sans doute à la différencier des autres femmes
portant ce même nom. Elle est mentionnée aussi sur le papyrus de Kahoun, aujourd’hui à l’Ägyptisches Museum de Berlin,
une statue, aujourd’hui au British Museum et dans le complexe pyramidal de "son fils". Aidan Marc Dodson
et Hilton Dyan pensent qu’elle fut probablement enterrée dans une des pyramides à El-Lahun
(En arabe اللاهون al-Lāhūn, souvent écrit Illahoun),
village dans le Fayoum où se trouve le complexe funéraire de Sésostris II. Elle portait les titres :
Princesse héréditaire (iryt-pat) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Mère du Roi (mwt-nswt) ;
Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres (Hnwt tAwy) ;
Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt meryt.f) ;
Enfant de Ouadjet (sdjtit-wAdjt),
Prêtresse de Sobek, Seigneur de Soumenou (HmT-ntr-Sbk-nb -swmnw;
Fille de Geb (S3T-fr).
KHENEMETNÉFERHEDJET II KHERED (ou OUERET La Jeune)
Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Sésostris III (1878-1843).
Elle est mentionnée sur deux des statues de son mari, aujourd’hui situées au British Museum et au
Musée Égyptien du Caire. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union, mais ce Roi ayant
eu six enfants attestés, dont cinq enfants dont on ignore les mères, cette Reine pourrait très
bien être la mère de certains. Elle possède une pyramide dans le complexe de son époux à Dahshour
où ses bijoux ont été retrouvés en 1994. Sa pyramide a la particularité de posséder une infrastructure
accessible par un puits dont l’accès se trouve près de celle de son époux. Le puits débouche sur deux
galeries. Un appartement funéraire se trouve sous la grande pyramide du Roi
tandis que l’autre se trouve sous la pyramide de la Reine. Il est évident que sa
tombe devait être achevée au début du règne de Sésostris III avant la pose des premières assises de
briques de la pyramide du souverain. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan, ses titres étaient :
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Épouse du Roi (hmt-nswt).
KHENEMETNÉFERHEDJET III Reine
d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Amenemhat III (1843-1797), probablement
dans les débuts de son règne. Il est possible que ce soit elle qui lui donna trois enfants :
Hotepi (Hotep-Hator), Néferou-Ptah (ou Ptahnéferou ou Nefruptah) et Nebouhotepikheres. Toutefois
il faut souligner que ces filiations sont incertaines. Ce Roi ayant également deux autres épouses :
Âat et sa fille, Néferou-Ptah et ayant deux autres enfants, les spécialistes ont des idées qui
varient sur la question. Ces trois Reines sont données comme la mère d’Amenemhat IV (1797-1787) et
de Sobeknéferourê (Reine d’Égypte seule de 1787-1783). Faute de plus amples preuves, la filiation
reste incertaine. Le nom de cette Reine n’est connu que d’un vase rituel qui à servi lors de son
enterrement dans sa pyramide de Dahshour. Dieter Arnold qui a effectué des fouilles dans sa pyramide
soupçonne que le nom sur ce vase "Khenemetnéferhedjet", qui veut dire "Celle
qui est unie à la couronne blanche", n’est pas le nom d’une Reine mais plutôt un de
ses titres. Cependant, comme le précise Silke Roth, il n’est pas commun
d’indiquer le titre d’un individu, et non son nom propre, sur des objets rituels
où dans une chambre funéraire, de ce fait des études récentes supposent qu’il
s’agirait bien du nom de la Reine. Peut-être du fait de cette incertitude sur le
nom, elle est souvent notée comme ne faisant qu’une avec la Reine Âat :
Khenemetnéferhedjet Âat. Dans sa sépulture pillée a aussi été mis au jour un
tombeau non marqué et non décoré. Il fut trouvé avec, à l’intérieur, le
squelette d’une femme de 25 ans. Peut-être celui de la Reine ?. Elle portait les titres :
Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Grande des éloges (wr.t-hzw.t) et
Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt Smaw mHw).
KHENOUT ou Khenut ou Chenut
#nwt Reine d’Égypte de la Ve dynastie.
Elle fut une des épouses du Roi Ounas (2356-2323). Elle portait les titres :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy) ;
Intime d’Horus (tist @r) ;
Compagne d’Horus sa bien aimée (Smrt @r meryt-f).
Elle fut enterrée dans un mastaba à côté de la pyramide de son époux à Saqqarah.
Il fut fouillé par Peter Munro. Elle lui donna deux enfants : Seshseshat I et Ipout I
qui épousera le Roi Téti I (VIe dynastie).
KHENT ou Khentkaous III ou Khentkau ou
Chentkaus #nt [kAw=s]
Reine d’Égypte.
Elle fut une des épouse du Roi Téti I (2321-2291). Elle est
connue par un bas-relief trouvé dans le temple funéraire de Téti I à Saqqarah.
On ignore si il y eut des enfants de cette union. Selon Miroslav Verner, elle
peut avoir été enterrée dans un mastaba à proximité de la pyramide du Roi. Elle
portait le tire de :
Mère du Roi (mwt-nswt).
KHENTETENKA ou Khenten-En-Ka ou Khentetka
£nt-HtnkA
Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Djédefrê (2528-2518).
dont on a retrouvé à Abou Rawash (ou Abou Roach), dans une fosse à barques,
diverses statues où elle est avec le Roi, dont la mieux conservée qui la montre
docilement agenouillée contre la jambe de son époux. Ses enfants avec Djédefrê
sont attestés par des fragments de statues trouvés dans le temple funéraire de
la pyramide en ruine voisine de celle de son
mari. Plusieurs statues fragmentaires de la Reine ont été également trouvées dans ce
temple funéraire. Ses titres étaient :
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Servante d’Horus (kht-@r) ;
Prêtresse de Neith (HmT-ntr-nt).
Il est possible qu’elle soit la mère des cinq enfants suivants,
voire six, car quelques égyptologues la donnent aussi pour la mère de
Néferhétepès : Quatre garçons : Baka, qui sera peut-être Roi, 2492-2490 (Sujet très débattu).
On connait cette filiation par la base d’une statue trouvée dans le temple
funéraire de Djédefrê. Elle le montrait avec sa femme Hetephérès ; Hernet (ou Hornit) qui
nous est connu par une statue le représentant avec sa femme ; Setka (ou Sethka), il n’est
connu que par une statue trouvée dans le complexe funéraire de son père à Abou Rawash
(ou Abou Roach). Aidan Marc Dodson propose qu’il est pu régner un court moment après la
mort de son père et celle de son oncle Khafrê (ou Khéphren). Cependant sa proposition
ne rencontre guère l’approbation de ses collègues ; Nikaoudjédefrê (ou Nikaudjedefre)
qui a été rajouté récemment, suite aux fouilles réalisées par l’équipe Française de Michel
Valloggia. Il a été enterré dans la tombe F15 à Abu Rawash. Selon quelques spécialistes,
il est possible qu’il ne fut pas un fils de Djédefrê, mais vécu plus tard, et son titre
"fils du Roi de son corps" lui aurait été seulement attribué à titre honorifique.
Une fille : Hetephérès qui a également été rajoutée récemment suite aux fouilles réalisées par
l’équipe Française de Michel Valloggia. Elle a été mentionnée sur un fragment de statue.
Ses titres étaient :
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Servante d’Horus (kht-@r) ;
Prêtresse de Neith (HmT-ntr-nt).
KHENTHEPOU ou Khenthap ou Khenedhapi
£nt-@p – “Musicienne de
Hâpy” Reine d’Égypte de la Ière
dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Horus Aha (v.2995-2974). On ne sait pas grand
chose d’elle. Aucune trace archéologique ou impressions sur des sceaux dans des tombeaux de la Ière dynastie
ne mentionne son nom. Elle apparait seulement sur les annales royales du Caire de l’Ancien Empire
où elle est mentionnée en tant que mère d’Horus Djer. En outre, l’inscription n’enregistre pas de ses titres.
Elle n’est donc donnée que par quelques spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, Aidan Marc Dodson et
Dyan Hilton comme épouse d’Horus Aha. Silke Roth pense elle que cette Reine fut plutôt une femme du Roi Téti, un
souverain non identifié mentionné dans la tablette de Saqqarah et dans le
canon royal de Turin et décrit comme ayant gouverné seulement 1 an et 45 jours. Le nom de Khenthepou signifie
"Musicienne d’Hâpy", il peut faire supposer qu’elle eut à une époque de sa vie un rôle sectaire
et religieux. Elle donne un enfant à Horus Aha : Horus Djer qui succède à son père.
KHENTKAOUS ou Kheneth-Kaous ou Khentkawes ou
Khentykaous ou Chentkaus #nt kAw=s Nom
de 2 Reines d’Égypte et d’1 Princesse. KHENTKAOUS Princesse
Egyptienne de la Ve dynastie. Elle fut la fille du Roi Ounas (2356-2323) et de la Reine Khenout. Elle fut la
sœur de la Princesse Ipout I qui épousera le Roi Téti I successeur d’Ounas. On a
retrouvé une inscription portant la trace d’une Princesse royale au nom que
Khentkaous qui épousa Senedjemib Méni, le Vizir d’Ounas et qui portait les
titres de "Fille royale de sa chair" et "Prêtresse d’Hathor" et
"Dame du Sycomore". Il est très possible que cette Princesse soit
la fille d’Ounas. KHENTKAOUS I Reine
d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille de Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472).
Il y a plusieurs idées avancées par les spécialistes sur son histoire, soit : Elle
épousa son demi-frère le Roi Shepseskaf (2472-2467). Soit elle épousa le Roi Ouserkaf
(2465-2458, qui est aussi parfois donné comme son fils) et eut deux autres fils :
Sahourê (Roi, 2458-2446) et Néferirkarê (Roi, 2446-2438), ce qui amena des querelles de
succession à la fin de la IVe et au début de la Ve dynastie. (Voir
Égypte, les
Reines,
Khentkaous I).
KHENTKAOUS II Reine
d’Égypte de la Ve dynastie. Elle épousa le Roi Néferirkarê I
Kakaï (2446-2438). Elle fut la mère des deux Rois suivant Néferefrê et Niouserrê Ini.
Khentkaous II assura la régence pendant la minorité de ses deux fils. Elle
eut la même titulature que la Reine Khentkaous I,
c’est une des raisons qui ont fait que pendant très longtemps Khentkaous II fut
assimilée à Khentkaous I. (Voir
Égypte, les
Reines,
Khentkaous II).
KHENTKAOUS III Voir KHENT.
|
KHÉOPS Voir KHOUFOU.
KHÉPHREN Voir KHAFRÊ.
KHERHEMOUETCHEPSOUT
Roi d’Avaris sous la
XIVe dynastie. (Voir
Égypte).
KHÉTY Nom
de Naissance de 7 Pharaons. KHÉTY I ACHTOI
Pharaon de la IXe
dynastie. KHÉTY II NEBKAOURÊ Pharaon de la
IXe
dynastie. KHÉTY III NÉFERKARÊ Pharaon de la
IXe
dynastie. KHÉTY IV MERI…RÊ KHÉTY Pharaon
de la IXe
dynastie. KHÉTY V OUAHKARÊ Pharaon de la
Xe
dynastie. KHÉTY VI NEBKAOURÊ Pharaon de la
Xe
dynastie. KHÉTY VII MÉRIBRÊ ACHTOI
Pharaon de la
Xe dynastie. (Voir
Égypte).
KHEWA Voir KENSA
KHITA
ou Hita
Roi d’Élam de la dynastie d’Awan, vers 2280 à vers 2250 av.J.C.
khnemet
Voir KEMINEBOU.
KHNOUM
Divinité Égyptienne. Knoum "le maître de l’eau fraîche" fut le Dieu
à Éléphantine de la première cataracte et gardien des sources du Nil. Il
contrôle la crue du Nil en ouvrant, à Éléphantine, la "caverne d’Hapy"
dans laquelle se trouvait l’Inondation et préservant ainsi le peuple de la famine. Il est
représenté comme un bélier ou en homme à tête de bélier aux cornes
horizontales, parfois surmontée d’une cruche.
(Voir Égypte,
Khnoum).
KHNOUMIT ou Khenemet ou
Khumet ou Khnemet
Princesse et /ou Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut la fille
d’Amenemhat II (1895-1878), mais on ignore qui fut sa mère et elle est aussi
donnée comme une des épouses possible de Sésostris II (1895-1878), donc son
frère ou demi-frère. Khnoumit fut enterrée dans le complexe funéraire d’Amenemhat
II, mais on connait aussi une sépulture, à El-Lahun (En arabe اللاهون
al-Lāhūn, souvent écrit Illahoun), village dans le Fayoum
où se trouve le complexe funéraire de Sésostris II, datant de cette période, où une
Khnoumit fut enterrée avec Sithathor-Iounet (ou Sithathor Younet) qui fut
peut-être sa fille et sa sœur Ita-Oueret (ou Itaweret).
On ne lui connait qu’un titre :
Fille du Roi, Unie à la couronne blanche (S3T-nswt Xnmt-nfr-HDjt).
On a mis au jour dans sa tombe un véritable trésor : Des bracelets, des
colliers, des diadèmes, des bagues etc…
KHONSOU Dieu Égyptien
de la lune, autre nom Chonsou "le voyageur". Il
lutte contre les forces des ténèbres aux côtés du Pharaon. Plus tard il est aussi Dieu de la guérison sous
le nom de "Khonsou le Conseiller".
Il est représenté soit comme un homme à la tête de faucon coiffé du globe
lunaire ou d’un croissant de lune. Soit sous l’aspect d’un enfant, le crâne rasé, portant la mèche
latérale des enfants royaux ou divins. Il a le corps enveloppé dans une gaine moulante
comme une momie et il tient dans les mains les emblèmes de la royauté.
(Voir Égypte,
Khonsou)
KHORASMIE ou Kharezm Voir CHORASMIE.
KHORSABAD ou Khorshabad Voir
DUR-SHARRUKIN.
KHOSRÔ ou Khosrov ou Chosroês ou Chosroes
Nom de 4 Rois d’Arménie. KHOSRÔ I le
Grand ou le Vaillant (En Arménien :
Խոսրով Ա) Roi
d’Arménie de la dynastie Arsacide de 191 à 216/217 ou 190 à 214/16 ou 198 à 217).
Il fut le fils de Vologèse II à qui ill succéda sur le trône d’aménie son père
devenant Roi des Parthes sous le nom de Vologèse V. On sait peu de chose sur sa
vie avant qu’il ne devienne Roi d’Arménie. Les auteurs classiques le présentent
comme un monarque neutre envers Rome. Il eut deux enfants Artavazde
VI et Tiridate II qui lui succédèrent. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Khosrô I).
KHOSRÔ II le Petit ou le
Jeune Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 279/280 à 287 ap.J.C.
Il fut le fils aîné du Roi Tiridate II d’Arménie et à la mort de ce dernier, il
se réfugia avec son frère Tiridate III d’Arménie chez les Romains. En 279/280, Narses,
Roi d’Arménie pour le compte de son frère le Roi
Sassanide Bahrâm II (ou Vahram, 276-293), dut céder l’Arménie occidentale à
l’Empereur Romain Probus (276-282), qui donna le trône à Khosrô II. Ce dernier épousa
Olympias qui lui donna deux enfants. En 287, Khosrô II fut assassiné et remplacé
par son propre frère Tiridate III d’Arménie. Son fils (Le futur Tiridate IV d’Arménie
pour certains spécialistes) s’enfuit à Césarée de Cappadoce et commença une carrière
dans l’armée Romaine. KHOSRÔ III
le Petit Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide
de 330 à 339 ap.J.C. Il fut le fils de Tiridate III et lui succéda. Il était un homme de petite taille,
d’où son nom. Il fonda la ville de Dvin qui devint plus tard la capitale Arménienne. Au cours
de son règne, un sentiment pro-Sassanide et
anti-Mamikonian (ou Mamikoneans, en Arménien:
Մամիկոնյան, une famille noble
qui domina la vie politique Arménienne du IVe au VIII siècles) et anti-Romain
grandit dans le pays. Les groupes pro-sassanides gagnèrent en popularité à tel
point qu’ils réussirent à assassiner le Catholicos (ou Patriarche) Saint-Aristaces I, fils de
Grégoire l’Illuminateur. Khosrô III eut à faire face à deux invasions du Roi Perse Sassanide
Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) qui lui prit quelques territoires. À la mort de Khosrô III,
son fils Tigrane VII (ou Diran, 339-350) lui succéda. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Khosrô
III). KHOSRÔ IV Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 387 à 392 et
de 414 à 415 ap.J.C. Il fut nommé sur le trône d’Arménie par le Roi Perse, Châhpûhr III
(ou Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 383-388). Le Perse lui donna en outre pour épouse sa sœur
Zérouantoukhd et un certain Zig pour Régent, ainsi que pour assurer son autorité une
importante armée. Les origines exactes de Khosrô IV sont inconnues. Les historiens Arméniens,
Faustus de Byzance et Moïse de Khorène (ou Movsès Khorenatsi ou Movsēs Xorenac‘i, 410-v.490),
le présentent comme un Prince de la dynastie Arsacides, sans donner sa filiation.
Les spécialistes modernes, comme Cyrille Toumanoff, le mentionnent comme l’un des fils
de Varazdat (ou Varasdates). On en sait donc très peu sur sa vie, avant sa royauté.
Il fut détrôné par son frère Vram Shâhpouh (ou Bahrâm I) de 392 à 414.(Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Khosrô IV)
KHOSRÔ ou Khosroès ou Khosrow ou Osroe
ou Chosroès Nom de 2 Roi des Parthes Arsacides.
KHOSRÔ I Roi des Parthes Arsacides de 109 à 128 ou 129 ap.J.C. Il fut le
frère de Pacorus II après la prise de pouvoir dans l’Est de Vologèse III il va se
déclarer Roi et tenter de reprendre le trône entier de Parthie. Il envahit
l’Arménie et plaça sur le trône dans un premier temps Axidarès (73-113 ou 110- ?),
son neveu, avec le consentement de Rome. Puis, peut-être en 113, le remplaça par
son frère Parthamasieris (ou Parthamasiris, v.113-114).
Cette encoche dans la sphère d’influence traditionnelle de l’Empire Romain,
alors que ceux-ci avaient l’hégémonie sur l’Arménie depuis l’époque de Néron conduisit
à une guerre avec l’Empereur Romain Trajan (98-117). (Voir
Perse,
Parthes,
Khosrô I). KHOSRÔ II Roi Arsacide des Mèdes 190 à 191 ap.J.C.
Il semble avoir pris le titre de Roi de Médie dans l’espoir de renverser Vologèse IV, mais fut battu
par le fils de celui-ci, Vologèse V (191-207/8).
KHOSRÔ ou Khosroès ou Chosroès
Non de 5 Rois des Perses Sassanides. KHOSRÔ I Anushiravan ou Khusrau
ou Khosroes
Roi des Perses Sassanides de 531 à 579 ap.J.C, fils cadet de Kavadh I. En Perse :
انوشيروان
"À l’âme immortelle",
il fut également connu sous le nom de Anushiravan le Juste
(انوشیروان عادل,
Anushiravān-e-ādel ou انوشيروان
دادگر, Anushiravān – e-dādgar).
Il monta sur le trône malgré l’opposition de son frère aîné Kawûs, au moment de
l’épreuve de force entre les nobles et le peuple. Selon un compte, il fut le
fils de Kavadh I et d’une fille de paysan et fut à l’origine considéré indigne
d’hériter du trône de son père. Vers 532 Khosrô I sortit vainqueur du conflit en
assassinant ses frères. Il combattit l’Empereur Justinien I (527-565), il battit les Huns Hephthalites et en
570 il s’empara du Royaume de Saba (Yémen auj.). En 575, il avança jusqu’en
Cappadoce, il avait une réputation de sagesse et de justice. (Voir
Perse,
Sassanides,
Khosrô I).
KHOSRÔ II Purveez Roi des Perses Sassanides de 589 à 590 et 591 à 628 ap.J.C.
Fils de Hormizd IV, il eut cinq enfants. Les sources le présentent comme
inférieur à son grand-père Khosrô I en termes de bonne éducation et de discipline. Elles le montrent
arrogant, cruel et vivant dans le luxe. Il ne serait ni un bon administrateur, ni un bon guerrier
malgré sa brillante victoire, car il n’a pas personnellement commandé une armée
sur le terrain. Il se fondait plutôt sur la stratégie et la fidélité de ses
généraux. En 616 et 626, il attaqua l’Asie Mineure, il conquit presque tout l’Orient
Byzantin et prit Jérusalem en 614, il fut assassiné à l’instigation de son fils. (Voir
Perse,
Sassanides,
Khosrô II) KHOSRÔ III Schiroueth
Roi des Perses Sassanides en 630 ap.J.C, fils du Prince Kavadh, un frère du Roi Khosrô II.
Il fut couronné Roi dans le Khorassan avant d’être assassiné par le gouverneur de
cette province début novembre 630. Son frère Gushnasp Bandeh tenta ensuite, en
vain, d’occuper le trône de début novembre à mi-décembre. KHOSRÔ I
Roi des Perses Sassanides en 631 ap.J.C. Petit-fils de Khosrô I, il
tenta de régner pendant 9 semaines sur l’Empire Sassanide en décomposition, les
dates de règne les plus courantes sont de janvier à mars 631. FERROKHZAD
KHOSRÔ V ou Feroukhzad Roi des Perses Sassanides en
631 ap.J.C. Fils de Khosrô II, il s’était réfugié chez les Byzantins pour
échapper au massacre des Princes royaux ordonné par Kavadh II Schirôyé (ou
Siroes, 628). Il voulut prendre le pouvoir après la mort de Khosrô IV. Sa
proclamation comme Roi aurait levée une grande espérance de justice et de bonté.
Malheureusement il meurt empoisonné par un esclave après un règne d’un mois de
mars à avril 631.
KHOUENRÊ Prince d’Égypte de la IVe
dynastie. Il fut le fils du Roi Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472) et de la
Reine Khâmerernebty II. Il est enterré près de la pyramide de son père.
Sa tombe fut découverte par George Andrew Reisner.
Dans celle-ci, Peter Jánosi a découvert que le Prince héritier était mort jeune.
Une chambre de la tombe est ornée de reliefs le représentant avec sa mère. En
outre, dans cette salle, une statue le représentant en scribe à été découverte.
Elle est aujourd’hui au Museum Fine Art de Boston. Dans un puits on a retrouvé
son sarcophage en granit rose.
KHOUFOU ou Khéops ou
Chéops ou Souphis I ou Horus Medjedou
Pharaon de la
IVe dynastie de 2551 à 2528
av.J.C. (Voir
Égypte).
KHOUFOUKHAF Prince Égyptien sous la IVe dynastie.
Il fut l’un des fils du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528) et de la Reine
Henoutsen. Il commença sa carrière en tant que Grand Prêtre et selon certains égyptologues,
il exerça la charge de Vizir sous le règne de son père et peut être également
sous celui de son demi-frère Djédefrê (2528-2518). Il fut quelques fois
identifié, à tort, par certains spécialistes (Dont Rainer Stadelmann), avec son
frère Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Selon cette hypothèse, il aurait épousé
en seconde noce, Khâmerernebty I (ou Khâmernebti I),
alors veuve de Khoufou et changea son nom en "Khâef Rê" lorsqu’il monta sur le
trône à la suite de Djédefrê. Sous le règne de son père, Khoufoukhaf se fit
édifier un mastaba à l’Est de la pyramide de celui-ci à Gizeh non loin de la
pyramide de sa mère. Il fut découvert en 1924 par George Andrew Reisner. Il est
composé à l’intérieur de plusieurs salles décorées de reliefs donnant notamment
la généalogie de Khoufoukhaf ainsi que sa descendance. La chambre funéraire est
couverte par un dispositif de dalle monolithe en calcaire disposée en chevrons,
preuve de l’importance du Prince à son époque et au sein de la famille royale.
Ce mastaba nous permet d’avoir plus de précision concernant la chronologie de la
IVe dynastie, car un bloc de cet édifice porte au dos une marque de carrière.
Ces inscriptions comportaient en général une date et le règne sous lequel le
monument avait été construit. L’inscription de celui de Khoufoukhaf est daté de
l’an 23 de Khoufou. Le mastaba porte également une grande inscription sur sa
face Ouest donnant le nom et les titres de Khoufoukhaf. Reisner y a découvert le
sarcophage externe en granite rouge d’Assouan. Il est décoré d’un motif de
façade de palais ainsi que d’une inscription en hiéroglyphes gravés donnant les
titres et le nom de son propriétaire. Khoufoukhaf épousa Néfertkaou.
KHOUIHEMOUET
ou Khouhemouetchepsout Roi
d’Avaris sous la
XIVe
dynastie. (Voir
Égypte).
KHOUIIKER ou Khoujker
Pharaon de la
XIIIe dynastie. (Voir
Égypte).
KHOUIT ou Khuit ou Kaouit ou Chuit #wj.t Nom de 2
Reines d’Égypte. KHOUIT I Reine
d’Égypte de la Ve dynastie. Elle est parfois donnée pour être l’épouse du Roi Menkaouhor (2398-2389).
Cette liaison est donnée par certains spécialistes, comme Wolfram Grajetzki. Elle fut enterrée dans le mastaba D 14 à Saqqarah.
Ce dernier fut identifié pour la première fois par Auguste
Edouard Mariette à la fin du XIXe siècle. Bien qu’elle soit également qualifiée de :
Grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Première Grande Servante (kht-wr)
Fille du Roi (sAt nswt), sur le
tambour de la porte d’accès de sa chapelle funéraire, ce qui fait d’elle une
Princesse de sang royal, les inscriptions de son tombeau ne révèlent pas les
noms des souverains de la dynastie auxquels elle était liée. Elle est donnée
pour être l’épouse du Roi Menkaouhor sans vraiment de preuve. Son tombeau a
livré une stèle fausse porte qui était recouverte de stuc qui s’est désagrégé
peu de temps après sa mise au jour détruisant l’inscription dédicatoire et peut
être les noms de ses parents ou tout du moins de son époux. Cependant d’autres
parties décorées du mastaba ont subsisté et donné les titres de la Reine.
Cela ne nous renseigne pas sur l’importance de cette souveraine, pourquoi a t’elle été inhumée
dans un mastaba et non dans une pyramide de Reine ?.
KHOUIT II Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle épousa le
Roi Téti I (2321-2291). Téti I va construire pour la Reine une pyramide au
Nord de son complexe funéraire à Saqqarah. Khouit II donna un fils à Téti I, Tétiânkh Khen qui portait le titre de Prince
héritier et certains spécialistes, dont Peter Jánosi, la donnent aussi comme la mère d’Ouserkarê.
On lui connait les titres de :
grande de louanges (wrt-hzwt) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Compagne d’Horus (Smrt @r).
(Voir Égypte,
Reines,
Khouit II).
KHSHATHRITA Voir PHRAORTES.
KHUMBAN-HALTASH
Voir HUMBAN-HALTASH.
KHUMBAN-NIGASH
Voir HUMBAN-NIKASH.
KHUMBAN-TAHRA Voir HUMBAN-TAHRA.
KHUMBAN-UMENA Voir HUMBAN-UMENA.
KHUMMA-KHALDASH
Voir HUMBAN-HALTASH.
KHUNÉFERTEMRE
Pharaon de la
XXVe dynastie en 664 av.J.C. (Voir
Égypte).
KHUTELUTUSH–INSHUSHINAK ou
Hutelutush-Inshushinak Roi d’Élam
de la dynastie des Shutrukides de 1120 à vers 1110 av.J.C. Le Roi de Babylone
Nabuchodonosor I (1125-1103) lui infligea une cuisante défaite et le mit en
déroute sur le fleuve Karun. Profitant de la trahison d’un chef Élamite,
Nabuchodonosor écrasa son armée et Khutelutush dut s’enfuir, son pays fut ravagé
par le Babylonien, ce qui mit un terme à la gloire de l’Élam. (Voir
Perse,
Élam).
KHUTRAN-TEMTI
Voir HUTIAN-TEMTI.
KHYAN ou Sousenenrê ou Chajan
Pharaon de la
XVe dynastie de 1621 à 1581
av.J.C. (Voir
Égypte).
KIDINUIDE Dynastie qui régna sur
l’Élam de vers 1450 à vers 1400. Elle inaugura la période dite médio-Élamite et
fut fondée par Kidunû (v.1455-v.1430) et les cinq Rois qui la composèrent ne
furent sans doute pas les membres d’une même famille royale. Le souverain le
mieux connu de cette période fut le dernier, Tepti-Ahar, qui se construisit un
complexe funéraire à Kabnak (Haft-Tappeh), en Susiane. (Voir
Perse,
Élam,
Dynastie des Kidinuides).
KIDDIN-HUTRAN ou Kiten-Hutran ou Kiddin-Khutran Nom de 3 Rois de
l’Élam. KIDDIN-KHUTRAN I Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1360 à
1355 av.J.C. KIDDIN-KHUTRAN II Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1305 à
1275 av.J.C. KIDDIN-KHUTRAN III Dernier Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de
1245 à 1215 av.J.C. Sous son règne l’Assyrien Toukoulti-Ninourta I (1245-1208)
mena un raid dévastateur dans le Nord de l’Élam. Il se vengea et dévasta la Babylonie.
KIDUNÛ Roi de l’Élam de la dynastie
des Kidinuides de vers 1455 à vers 1445. Il fut le fondateur de cette dynastie.
KIKKIYA ou Kikkia Roi d’Assur de la IIIe dynastie
2058 à 2042 ou 1994 à 1978 ou vers 2000 à vers 1985 av.J.C.
Il est mentionné dans deux inscriptions, L’une du Roi Assur-Rim-Nishesu (1398-1390) et la seconde de Salmanazar III
(859-824), qui dit qu’il fut le premier constructeur des murs de la ville d’Assur, affirmant ainsi son indépendance
face à la IIIe dynastie d’Ur mourante. Ce fait est également confirmé dans une inscription sur une partie de ce mur.
Après l’effondrement de cette IIIe dynastie d’Ur, tombée sous les coups des Amorrites de la Ière dynastie de Babylone
qui se rendit maître de la région vers 1985, Assur fut gouvernée par des “Vicaires” indépendants.
KI-KU-ID Prince de la IIe dynastie de Lagash
de vers 2260 à vers 2245 av.J.C. Il est peut-être le fondateur de cette
dynastie, qui n’en sera pas une à proprement parler puisque les souverains qui
vont se succéder n’auront que très rarement un lien de parenté.
KILUHEPA ou Kiluchepa Voir
GILOUKHEPA.
KIMMERIKON ou Cimmericum ou Kimbrique (en Grec :
Κιμμερικόν) Ce fut une cité
Grecque du Bosphore Cimmérien (l’actuelle Crimée), sur la rive méridionale de la péninsule de Kertch
et sur le versant occidental du mont Opuk. La ville moderne de Kertch est distante de 50 km, au Nord-est.
La ville fut fondée au Ve siècle av.J.C. par des colons de Milet. Son nom fait probablement référence
à un établissement antérieur Scythe. Elle fut un maillon important du système de défense du royaume
du Bosphore contre les Scythes, située sur un lieu stratégiquement très favorable, elle était dotée
de murs dont l’épaisseur varie de 2,50 m. à 3,50 m. Florissante au début de l’ère Chrétienne, elle fut
mise à sac par les Goths vers la moitié du IIIe siècle. Un établissement urbain survit néanmoins
jusqu’à la fin de l’Empire Romain. Des fouilles y furent menées par des archéologues soviétiques en
1927, 1947-49 et 1950-51.
KINDA Royaume au centre de l’Arabie qui fit partit du royaume de Saba vers 300 ap.J.C.
Le Kinda fut morcelé en plusieurs tribus, la principale fut celle d’Hedjaz, capitale La Mecque.
KINDATTU Roi d’Élam de la dynastie de Simashki, vers 2007 à vers 1980 av.J.C. Il libéra
l’Élam de la domination d’Ur. Il attaqua Isin et sema le trouble dans le Sud. Il fut repoussé un temps en 2007-2006, par le
Roi d’Isin Isbi-Erra (2017-1985), mais allié à Suse, il revint à l’offensive et rien n’arrêta ses troupes. En 2004, la
ville d’Ur fut prise et ravagée. Ses trésors enrichirent l’Élam et son Roi Ibbi-Sin (ou
Ibbi-Sîn, 2028-2004) fut capturé et exilé en Anshan.
Ce fut la fin de la IIIe Dynastie d’Ur. Kindattu profita de ses victoires pour s’emparer de tout l’Élam.
Il ré instaura l’ordre et redonna un certain dynamisme au commerce. (Voir
Perse,
Élam,
Kindattu).
KIDIN-NINUA ou Shu-Ninua ou Šu-Ninua
“Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1618 à 1602 ou 1615 à 1602 ou 1596 à 1583
ou 1567 à 1554 av.J.C. Il fut le fils de Bazia.
La Chronique Royale Assyrienne lui attribue 14 ans de règne. Nous avons pas de connaissance d’autres faits
de son règne. Il eut trois enfants dont Sarma-Adad II et Erishum III qui lui succédèrent.
KIOS Voir CHIOS.
KIOS ou Keios (En Grec : Kίος ou Kείος, en Latin :
Cius ou Prusa en Grec : Προυσιάς ou Prusias ou Prusias ad Mare ou Prusias ad Hypium, aujourd’hui Konuralp ou Üskübü)
Ville de Bithynie qui se situait bord de la
Propontide (aujourd’hui la mer de Marmara) sur le golfe de Mudanya. La cité fut détruite par le Roi de Macédoine,
Philippe V (221-179). Prusias I Cholus (“le Boiteux“, 229-182) la reconstruisit et lui donna son nom. (Voir
Asie Mineure,
Bithynie,
Kios).
KIRGIPA Voir
GILOUKHEPA.
KIRIKIRI Roi d’Eshnunna au XXe siècle av.J.C.
KIRTA Premier Empereur (ou Roi) Hourrite du Mitanni connu, vers 1550 à
vers 1530 ou vers 1500 à vers 1490 av.J.C. Il est mentionné aujourd’hui par
la grande majorité des spécialistes pour avoir fondé la dynastie de souverains qui régnera
sur le Mitanni, mais aucune inscription contemporaine de son époque n’a été trouvée.
Seule une histoire épique sur une tablette “L’épopée de Keret” ou “Légende de Keret“,
mise au jour à Ougarit, sous forme romancée et qui met en scène le Dieu Baal et la Déesse mère Astarté,
raconte l’histoire de sa vie. On ne sait donc rien de son existence (Voire même
pour certains si il a vraiment existé). Il eut deux enfants, Shuttarna I (ou Šuttarna, v.1490-v.1480)
et Parattarna (ou Barattarna ou P/Barat(t)ama, v.1480-v.1450 ou v.1500-v.1470) qui lui succédèrent.
KIS Voir CUSAE.
KISH ou Quish ou Qish ou Kis ou Keis
(En Hébreu : קיש "pouvoir")
Chef Hébreux de ? à 1030 ou 1104 à 1029 av.J.C. Il fut le fils d’Abiel, petit-fils de Tseror et arrière-petit-fils de Becorath de la
tribu de Benjamin et du clan de Matri (Premier Livre de Samuel Samuel 9:1, 14:51; Actes 13:21). Il semble que Kish, résidait à
Gibeah (ou Guibea, généralement identifié avec une colline à 5/5 km. de Jérusalem). Il s’était distingué par un coup de main audacieux
contre Nahash (v.1030-v.1000), le Roi des Ammonites. Selon la Bible
Kish possédait un très grand troupeau d’ânesses. Il envoya son fils Saül chercher des ânesses
égarées, mais Kish ne les récupèrera jamais, car en chemin, Saül rencontra le
Prophète Samuel qui le fit Roi (Premier Livre des Chroniques 12:1).
(Voir Syrie/Palestine,
Hébreux,
Kish).
KISH Ville de moyenne Mésopotamie à l’Est de Babylone, elle fut créée au début du IIIe millénaire, on y
trouve aujourd’hui les vestiges de tombes et de palais Sumériens. Quelques-unes des plus anciennes inscriptions parvenues
jusqu’à nous concernent Kish. La cité a longtemps exercé sa domination sur les autres états de basse Mésopotamie.
D’après la Liste royale Sumérienne, Kish a exercé la royauté sur la Mésopotamie juste après le Déluge. C’est dans
cette cité que la royauté serait descendue du ciel et vingt-trois Rois se seraient succédés dans cette première dynastie.
On trouve le même type de légende pour Éridou. (Voir
Mésopotamie,
Kish).
KITEN-HUTRAN Voir KIDIN-HUTRAN.
KITION Voir
CITION.
KIYA
Reine d’Égypte elle épousa le Pharaon Amenhotep IV (1353-1338). D’origine du
Mitanni, selon certains égyptologues, elle pourrait être la même que Tadukhepa
(ou Taduhepa), une autre épouse d’Amenhotep IV qui était la fille de l’Empereur
du Mitanni Tushratta (v.1380-v.1350)Kiya disparaît en l’an 11/12 (on trouve
aussi 15/16) d’Amenhotep IV et pour des raisons inconnues sa mémoire a été
persécutée. (Voir
Égypte, les
Reines,
Kiya).
KIZZUWATNA Nom donné à la région située au pied du mont Taurus (Turquie auj.) voisine de la Pamphylie
à l’Ouest. Elle correspond presque à la Cilicie Romaine, la capitale était Kummanni (ou Kummeni, "Le sanctuaire"),
un haut lieu du culte du Dieu Teshub. Au IIe millénaire, sous le nom de Kizzuwatna, la région fut occupée par une dynastie
d’origine Hittite, mais sa population fut composée majoritairement de Hourrites. Le Kizzuwatna fut pendant la période de
l’Ancien Empire Hittite vassal de ces derniers, mais reprit son indépendance lorsque s’écroula leur empire vers 1500. Le
premier Roi dont on a connaissance est Ishputahshu (v.1530-1500) (Voir
Asie Mineure,
Kizzuwatna).
KLEITOS Voir CLITOS.
KLINIAS Voir CLINIAS.
KLÉO Co-Reine de Sparte de la branche des Agiades. Elle fut une
des épouses du Co-Roi de Sparte
Anaxandre (v.640-v.615). Elle fut Prêtresse de Thétis. On ne sait pas si il y
eut des enfants de cette union.
KNEMETNÉFERHEDJET Voir KHENEMETNÉFERHEDJET.
KNIDOS Voir CNIDE.
KOBAD Voir KAVADH.
KODROS Voir CODROS.
KOS Voir COS.
KOSMARTYDÈNE Voir
ESTHER.
KOINOS ou Coenus (En Grec :
Κοῖνος) Roi “légendaire”
de Macédoine de 780 à 750 ou 778 à 750 ou 768 à ? av.J.C.
Il arriva sur le trône en succédant à son père Kéranos. Son règne est complètement inconnu.
Selon les anciennes listes des Rois, il régna 12 ans. Selon Diodore de Sicile (Historien
Grec, v.90-v.30) il régna 28 ans. On ne connait pas le lien de parenté avec son successeur
Thyrimnas (ou Thurimas). Certains spécialistes avancent (sans preuve) qu’il fut son fils
ainé ?. L’historicité de Koinos est, comme son père, controversée par la recherche moderne.
|
KOLKHA ou Colchide Voir IBERIE.
KÔM OMBO ou Noubet ou Nubt
(En Égyptien : Noubet ou Nubt, كوم أمبو en arabe,
ou Embo en Copte, ou Omboi en Grec :Omboi ou Ambo en Latin) Ville de Haute-Égypte située
à 165 kilomètres au Sud de Louxor et à 40 kilomètres au Nord d’Assouan. Elle avait à
l’origine le nom Nubt, ce qui signifie la ville de l’or.
Sous la dynastie des Ptolémée elle fut la capitale du 1er nome de Haute-Égypte "le Nome du Pays de l’arc (ou
du Pays de Nubie) (tA-sty)". Il ne faut pas la confondre avec la ville au
Nord de Nagada (ou Ombos) qui a été également appelée Nubt/ Ombos. Elle est devenu une colonie Grecque au
cours de la période Gréco-romaine. Sa situation géographique lui a donné un certain contrôle sur
les routes commerciales de la Nubie à la vallée du Nil. Cependant elle est surtout connue pour
abriter les temples Égyptiens les mieux conservé à nos jours. Dans l’antiquité, la ville a été
aussi une ville de garnison sous chaque dynastie et sous les Macédoniens et Romains. Il existe
deux temples à Kôm Ombo, construit en pierre provenant des carrières voisines de
Hadjar-selseleh. Le plus magnifique des deux se dresse sur le sommet d’une colline de sable et
semble avoir été une espèce de Panthéon, puisque, selon les inscriptions existantes, il a
été consacré à deux divinités, le Dieu-faucon Haroëris (ou Arœrès ou Apollon ou Horus
l’ancien) et le Dieu crocodile Sobek. À l’avant se trouve une chapelle dédiée à la Déesse Hathor où sont
entreposées les momies des crocodiles provenant de la sépulture voisine. On a retrouvé sur le
mur d’enceinte une scène très rare montrant une liste d’instruments de chirurgie. Le plus petit
temple au Nord-ouest était dédié à la Déesse Isis. Les deux, en effet, sont d’une
architecture imposante et ont gardé l’éclat des couleurs qui ornaient leurs fresques. Ils datent
de la période Ptolémaïque, au cours du IIe siècle av.J.C, avec des ajouts fait sous le
règne de plusieurs Empereurs Romains, à l’exception d’une porte de grès, construite dans
un mur de brique. Cela faisait partie d’un temple érigé par Thoutmôsis III (1479-1425) en l’honneur du
Dieu Sobek. Le plus grand temple présente une exception à une règle quasi universelle dans
l’architecture Égyptienne, il n’a pas de propylon ou dromos en face de lui et le portique a un
nombre impair de colonnes, quinze, disposées dans un triple rangée. Treize de ces colonnes
sont encore debout. Sur une corniche au-dessus de la porte de l’une des Adyta se trouve une
inscription en Grec, l’enregistrement de la construction ou selon d’autres spécialistes de
la restauration par Ptolémée VI Philométor (176-170 et 168-145) et sa sœur-épouse Cléopâtre II.
KONYA Voir ICONIUM.
KOPTOS Voir
COPTOS.
KORAKESION Ville de Pamphylie identifiée aujourd’hui à Alanya (ou Alaiye) à 166 km d’Antalya.
En raison de sa position stratégique naturelle sur une petite péninsule dans la mer Méditerranée
à proximité des monts Taurus, Korakesion fut un bastion local pour de nombreux Empires
méditerranéens : Ptolémaïque, Séleucide, Romain, Byzantin etc…
KORONI ou Coron ou Corone (En Grec : Κορώνη) Ville
de Messénie au Sud du Péloponnèse. Elle appartint longtemps aux Vénitiens. La ville
fut fondée au VIe et VIIe siècles av.J.C et plus tard une forteresse qui occupait le
promontoire à l’Est de la ville moderne fut érigée sur les ruines de l’ancienne cité.
Cette forteresse fut occupée sans interruption jusqu’à aujourd’hui.
KOTYORA ou Cotyora
En Grec : Kotyoraa Kotyora, en Turc : Ordou “Armée”)
Ce fut un port sur la côte Sud de la Mer Noire. Aujourd’hui en Turquie, elle est la capitale de la province du
même nom : Ordou (ou Ordu). Des artefacts datant de 15 000 av.J.C y ont été découverts. On pense que la cit
luié fut
créée au VIIIe siècle av.J.C par des Milésiens de Sinope qu’ils venaient de fonder.
Il faut préciser que l’association de Kotyora et Ordou est incertaine car cette dernière ne fut
créée qu’au XVe siècle ap.J.C pour servir de centre militaire ottoman (d’où le nom Ordou "armée").
Ordu est aussi le nom de la tente en Mongolie et dans les tribus turques. Selon la légende,
les Argonautes débarquèrent à Kotyora lors de leur recherche de la Toison d’or.
(Voir Asie Mineure,
Colonies de Milet,
Kotyora).
KOTYS Voir COTYS.
KOUBAN Peuple de nomades qui se fixa à l’Est de la mer d’Azov, le long de l’Hypanis qui prendra ensuite
le nom de Kouban.
KOUCH ou Pays de Coush ou Koush (Soudan) À l’origine ce fut le nom d’une toute petite région,
au Sud de la 2e cataracte du Nil (Nubie). Elle est attesté pour la première fois sous la XIIe dynastie
Égyptienne, mais le nom fut donné ensuite à l’ensemble des territoires méridionaux. Durant l’anarchie
de la Deuxième Période Intermédiaire de l’Égypte, vers 1650, des Rois Kouch, régnant en basse Nubie,
profitèrent de cette confusion et annexèrent des provinces de Haute-Égypte. Ils constituèrent un
puissant royaume, avec Kerma comme capitale, qui s’étendit du Dongola à la 2e cataracte. Les premiers
Pharaons de la XVIIIe dynastie (Dont Thoutmôsis I, 1504-1492) détruisirent cet état et étendirent
même la puissance de l’Égypte encore plus au Sud. Pendant le Nouvel Empire, le pays de Kouch dans sa
totalité, jusqu’à la 4e cataracte, fut administré par un vice-Roi nommé par le Pharaon, portant le titre
de “Fils royal de Kouchch“. Après les Ramsès, l’Égypte connu de nouveau des difficultés intérieures
et garda un contrôle de moins en moins constant sur les ressources de la Basse Nubie. L’administration
Égyptienne ayant quitté la région, vers 1070 (Fin de la XXe dynastie), la contrée de Napata devint le
siège d’une Principauté indigène où furent inhumés à la Soudanaise, treize chefs. Sous la XXIe dynastie
Égyptienne, le titre de “Fils royal de Kouch” fut encore attribué à l’épouse du Grand Prêtre Pinedjem II
(990 -969) et il fut porté sous la XXIIe dynastie, par un petit-fils d’Osorkon II. Au VIIIe siècle, le
pays de Kouch redevint un état indépendant et, dès lors, son histoire suivit celle des dynasties successives
qui régnèrent sur la région, celle de Napata et à partir de 270 celle de Méroé. Les Grecs appelleront ce
royaume “Ethiopie”. Il fut détruit par les Nouba et les Aksoumites au IVe siècle ap.J.C. (Voir NAPATA, MÉROE).
KOUR Voir KHAOUSERRÊ.
KOUCHANA ou Kouchan ou Kushan ou Kusana
Royaume créé par une dynastie Tokhare au Sud de la Bactriane.
Les Kouchans furent un peuple indo-européen, qui ont développé un Empire centré autour du Pakistan,
de l’Afghanistan et de l’Inde du Nord. Le Kushana favorisa l’art Gréco-bouddhique. Il profita au Ier
siècle de l’affaiblissement des Parthes pour se constituer en tant que force et prospéra jusqu’au IIIe
siècle ap.J.C. Il fut envahit par le Roi des Perses Sassanides, Chahpuhr I (241-272). La capitale fut
Kaboul. Il disparut à l’invasion des Huns Hephthalites au Ve siècle ap.J.C. Le nom de Kouchan dérive
du Chinois Guishuang (貴霜) qui décrivait l’une des cinq tribus des Yuezhi (月氏),
qui parlait probablement des versions de la langue Tokharienne. Le souverain kouchan le plus connu est
Kanishka I (128-152 ou 127-147) qui favorisa l’expansion du Bouddhisme. Les talibans ont détruit en 2000
sa statue, une pièce unique du musée de Kaboul.
KOURAÏSSI ou Aea ou Aia ou Kutatisi
(En Géorgien : ქუთაისი ) Ville de Colchide
de la province de l’Ouest d’Iméréthie, en Géorgie. Les preuves archéologiques
font remonter sa fondation à il y a plus de 3.500 ans, durant la même période que le début du
développement de la civilisation Colche. Les auteurs Grecs de l’Antiquité citent la ville
comme la capitale d’un pays riche.
KOURION ou Curias ou Ku-ri-i ou Kurion
ou Kaloriziki (En Grec : Κούριον,
en Latin : Curium) fut une riche cité antique de Chypre. Elle fut peuplée de l’Antiquité
jusqu’au début du Moyen Âge. Elle était située sur la côte
Sud de l’île à l’Ouest de la rivière Lycus (aujourd’hui Kouris), non loin d’Amathonte. Elle
est répertoriée par de nombreux auteurs antiques dont
Ptolémée, Étienne de Byzance, Hiéroclès et Pline l’Ancien. (Voir
Grèce,
Chypre,
Kourion).
KRATEA ou Cratea Elle fut l’épouse du Tyran de Corinthe,
Cypsélos (ou Kupselos ou Kypsélos, 657-627). Elle lui donna trois (ou quatre en fonction
des sources) enfants, dont Périandre qui succéda à son père et
qui compta parmi les “Sept Sages” de la Grèce.
Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) mentionne un autre fils du nom de Gorgos
qui fut le Tyran de la ville d’Ambracie (ou Arta, en Épire, sur la côte Nord du golfe Ambracique),
une colonie de Corinthe.
KREMNA (En Grec : Κρῆμνα)
Ville de Pamphylie à 2 km. au Sud-est de Girme aujourd’hui et à 68 km au Nord d’Antalya.
Le nom de la ville signifie littéralement “falaise”. Il se trouve sur le haut d’une arête
rocheuse. Dans le IIe et IIIe siècle ap.J.C, la ville connue une forte prospérité. De
nombreux bâtiments publics furent construits, comme une basilique, deux théâtres, une
maison de bain public et un aqueduc.
KRESPHONTÈS ou Kresphóntês Voir CRESPHONTÈS.
KUBATUM Reine d’Ur de la IIIe dynastie, elle fut l’épouse du Roi d’Ur Shu-Sin
(ou Shu-Su’en, 2037 à 2029).
KU-BAWA la Cabaretière ou Kubaba ou Kug-Baba
Reine de Kish de 2410 à 2400 av.J.C. Elle
fonda la IIIe dynastie de Kish. Ku-Bawa “Û-Kurun-Na” veut dire la “femme-vin”, c’est-à-dire une cabaretière
ou une taverne. Il est dit à son propos dans la Liste Royale que c’est “celle qui consolida les
fondations de Kish” et qu’elle régna 100 ans. Elle eut un enfant Puzur-Su’en (ou Puzzur-Su’en ou
Puzur-Sîn, v.2400 à v.2370) qui lui succéda et serait le fondateur de la IVe dynastie. Toujours selon la
Liste Royale, elle aurait été renversée par un Seigneur d’Akshak (ou
Aksak ou Akashak, Mésopotamie du Nord), mais Puzur-Su’en,
reprit le trône de Kish et le transmit à son fils Our-Zababa (ou Ur-Zababa, v.2370 à 2334) qui fonda
la Ve dynastie. (Voir Mésopotamie,
Kish,
Ku-Bawa).
KUCHAN Voir KUSHANA.
KUDADA Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur en 2141 av.J.C.
KUDUR-ENLIL Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1265 à 1256 av.J.C.
KUDURRU ou Kuduru Stèle réalisée sous l’époque des kassites qui contenait
un texte (Une donation foncière). La stèle était mise sous protection des Dieux dont les symboles s’y
trouvaient aussi gravés.
KUDUZULUSH ou Kudu-Zulush Nom de 2 Rois de l’Élam de la dynastie d’Eparti.
KUDUZULUSH I Roi d’Élam de 1745 à 1730 av.J.C, fils de Siwe-Palar-Khuppak, il réorganisera le royaume
après la défaite de son père face au Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750).
KUDUZULUSH II Roi d’Élam de vers 1600 à vers 1580 av.J.C.
KUK-KIRWESH Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1545 à vers 1510 av.J.C.
KUKKU-SIME-TEMTI ou Kiku-Siwe-Temti Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan au XXIVe siècle av.J.C.
KUK-NAHHUNTÉ Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1510 à vers 1505 av.J.C.
KUK-NASHUR Nom de 3 Rois de l’Élam de la dynastie d’Eparti.
KUK-NASHUR II Roi d’Élam de la
dynastie d’Eparti de vers 1635 à vers 1625 av.J.C. KUK-NASHUR III Roi d’Élam de la dynastie
d’Eparti de vers 1580 à vers 1570 av.J.C
KULLASSINA-BEL 2e Roi de Kish vers 2900 av.J.C selon la
Liste Royale Sumérienne. Il succéda à Jushur.
KÜLTEPE Voir
KANESH.
KUMIDI Cité de Palestine. Elle est identifiée aujourd’hui au site de Kamed El-Loz, dans la Bekaa-Ouest,
au Liban. Le nom de Kumidi est celui qui lui est donné par les Égyptiens dans les lettres d’Amarna.
On sait qu’à la période Mitannienne (v.1600-v.1270) la cité fut gérée par des Gouverneurs, le plus connu
est Biria Waza, un des fils de l’Empereur du Mitanni Shuttarna II (ou Šuttarna II, v.1400-v.1380). Cette
ville fut le site des grandes fouilles archéologiques Allemandes entre 1963 et 1981. C’est un des sites
les plus importants au Liban, datant du chalcolithique période (4000). Les archéologues ont trouvé et
enregistré de nombreux bâtiments qui sont très importants pour l’histoire de la région. De nombreuses
structures urbaines telles que des systèmes de défense, des temples, un palais, des logements privés,
des ateliers et des cimetières ont été mis au jour. Les archéologues ont également trouvé des objets du
quotidien tels que de la poterie, ainsi que des bijoux et d’autres articles de luxe. On a découvert
également que le village de Kamed el-Loz fut construit par dessus celui de colonies datant des périodes :
Perse Achéménide, Hellénistique et même Romaine. Au Sud du village on trouve une nécropole et des
sépultures qui datent également de ces époques. Juste à l’extérieur du village se situe une carrière
visible de la route datant de la période omeyyade. Des tombes y avaient été creusées dans la roche qui
comportent des inscriptions en Araméen.
KUMMANNI ou Kummeni ou Kummiya (en Hittite) Ville d’Asie Mineure qui fut au milieu du IIe millénaire
la capitale du royaume du Kizzuwatna. Sa situation géographique est aujourd’hui encore incertaine, mais on
pense qu’elle devait être près de la colonie de Comana en Cappadoce. Kummanni fut le centre de culte principal
des divinités Hourrites Teshub (ou Teššup) et son fils Sharruma (ou Sarma ou Šarruma ou Sar-ru-um-ma ou LUGAL-ma,
tsama). Son nom Hourrite Kummeni est simplement traduit par “Le Sanctuaire”. On pense que la ville est restée
une cité importante de cette partie de l’Anatolie jusqu’au début de l’âge de fer et même un peu au delà (vers 1200)
car elle apparaît, sous le nom de Kummanni dans les annales Assyriennes. Elle était située sur le bord de l’influence
Assyrienne dans le coin le plus éloigné du Nord de la Mésopotamie. Kummanni était cependant encore considérée comme
une ville sainte à l’époque Assyrienne, à la fois en Assyrie et en Ourartou. L’Empereur d’Assyrie, Adad-Nirâri II
(912-891) après la reconquête de la ville, y fit des sacrifices pour le Dieu Adad de Kumme.
KUMMUHU Voir COMMAGÈNE.
KUN-DAMU Roi d’Ebla vers 2410 ou vers 2405 ou vers 2400. Son règne marqua la fin d’une longue
guerre avec la cité de Mari qui fut prise par Ebla. Il eut un enfant Igrish-Halamqui lui succéda.
KUPANTA-KURUNTA ou Kubantakurunta Roi de l’Arzawa de vers 1430 à vers 1400
av.J.C.
Un nommé Madduwattas (ou Madduwatta, v.1400-v.1370), suite à des problèmes avec les Lukka (La Lycie),
se réfugia chez l’EMpereur Hittite Tudhaliya I (v.1430-v.1420) qui lui donna l’asile et l’installa souverain
du royaume de Zippasla dans les Monts Taurus, mais à la condition que son royaume servit de base pour envahir
l’Arzawa. Kupanta-Kurunta fut avisé de l’imminence d’une invasion et prit les devants. Il attaqua alors le Roi
de Zippasla, détruisit son armée et occupa le royaume. Après quelques batailles, Madduwattas signa une a
liance avec le Roi d’Arzawa et se libéra de l’emprise Hittite. L’accord fut consolidé par le mariage
de la fille de Kupanta-Kurunta avec Madduwattas qui par la suite succéda à son beau-père sur le trône
d’Arzawa, mêlant ainsi les deux royaumes. L’Arzawa apparut alors comme un État dont les Hittites devaient
se méfier.
KURIGALZU ou Kurizalzu Nom de 2 Rois de la IIIe dynastie Kassite de Babylone
et Roi de Mari et du Hana. KURIGALZU I Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone
et Roi de Mari et du Hana de 1401 à 1388 ou 1390 à 1388 av.J.C. Fils de Kadashman-Harbes I. Il eut deux
enfants, Kadashman-Enlil I qui lui succéda et une de ses filles épousa le Pharaon Amenhotep III (1390-1353).
KURIGALZU II Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone
et Roi de Mari et du Hana de 1345 à 1324 av.J.C. Babylone du accepter la suzeraineté de l’Assyrien
Assur-Uballit I (1366-1330), puis elle se ressaisit et Kurigalzu II envahit l’Élam, mais ce pays échappa à la
domination Babylonienne, ce fut le début d’un conflit chronique, qui opposa Assur, Babylone et l’Élam.
KURUM ou Kurrum Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2151 à 2150
ou 2148 à 2147 av.J.C.
KURUNTA Prince Hittite. Il fut le fils cadet de l’Empereur Hittite Mouwatalli II
(1295-1272). De récentes découvertes à Hattousa fournissent de nouvelles informations sur lui.
C’est une plaque de bronze qui est le traité qu’il passa avec son cousin Tudhaliya IV (ou Tudhalia
ou Touthalija, 1234-1215). Ce dernier lui donna plein pouvoir sur la région de Tarhuntassa
(ou Tarhundassa, dont localisation exacte est encore indéterminée) dans le Sud Anatolien
(En Cilicie ou Pamphylie. Il semble que Tudhaliya IV
voulait apaiser son rival de cette façon. Kurunta apparemment ne fut pas satisfait, car, selon
quelques chercheurs, quelques temps plus tard, il prit brièvement par la force le titre d’Empereur
à Hattousa. Par contre, il n’est pas clair si ces faits se déroulèrent sous le règne de Tudhaliya IV
ou pendant le court règne de son fils aîné Arnouwanda III (1215-1214).
KUSHANA ou Kuchann voir KOUCHAN.
KUSSARA ou Kussar ou Kushshar ou Kuššara Ville Hittites d’où furent
issu les premiers Rois qui fondèrent l’Empire des Hittites. Cette ville de Kussara, dont le site n’a pas encore été retrouvé,
est située par certains spécialistes au Sud de la rivière Kizil Irmak (ou Kızılırmak “Rivière rouge en Turc”,
appelée Halys). D’autres la situent plus à l’Est, dans la région de l’actuelle Dıvrığı. Massimo Forlanini,
l’expert de la géographie de l’ancienne Anatolie a déclaré que Kussara était probablement situé au Sud-est de Kanesh,
(ou Kaniš ou Neša ou Kültepe, en Cappadoce), probablement au Nord de Luhuzzadia, entre Hurama et Tegarama (aujourd’hui Gürün,
province de Sivas en Turquie).
(Voir Asie Mineure,
Hatti, Kussara).
KUTIK-INSHUSHINAK Voir PUZUR-INSHUSHINAK.
KUTIR-NAHHUNTÉ ou Kudur-Nahhunte ou Kutir-Nakhkhunte
Nom de 4 Rois de l’Élam. KUTIR-NAHHUNTÉ I Roi d’Élam
de la dynastie d’Eparti de 1730 à 1700 av.J.C. Il profita des suites d’une
émeute de la ville d’Ourouk, pour s’emparer de la riche cité lors d’une
offensive éclair et la ville fut pillée. Kutir-Nahhunté I infligea au Roi de
Babylone Samsu-Iluna (ou Samsou-Ilouna, 1750-1712), une cuisante défaite, mais après ce dernier
coup d’éclat, l’Élam retomba dans l’obscurité. (Voir
Perse,
Élam,
Eparti). KUTIR-NAHHUNTÉ II
Roi d’Élam de la dynastie d’Éparti vers 1505 à vers 1500 av.J.C. Sous
son règne la Dynastie d’Eparti s’effondra. L’Élam subit alors une grave crise,
conjuguée aux incursions des Amorrites venus de Mésopotamie qui l’affaiblirent
considérablement. (Voir Perse,
Élam,
Eparti). KUTIR-NAHHUNTÉ III Roi d’Élam de la
dynastie des Shutrukides de 1153 à 1150 av.J.C, fil aîné de Shutruk-Nahhunté
I. Son père le nomma gouverneur de Babylonie et lorsque le Roi de Babylone
Enlil-Nadin-Ahhe (1160-1153) réussit malgré tout à reprendre le trône,
Shutruk-Nahhunté I revint en 1153 et le tua. Kutir-Nahhunté quitta alors la
Babylonie pour diriger l’Élam. Il mourut en 1150 et ce fut son frère
Shilhak-Inshushinak I (1150-1120) qui lui succéda. (Voir
Perse,
Élam,
Kutir-Nahhunté III). KUTIR-NAHHUNTÉ IV
Roi d’Élam de 693 à 692 av.J.C. Il arriva sur le trône après avoir assassiné son
prédécesseur. Les Assyriens lancèrent une campagne contre des régions Élamites et prirent Madaktu, ville
qui semble alors être la capitale Élamite, avant de se replier. Kutir-Nahhunté IV eut un tout petit règne,
il abdiqua en faveur de Humban-Umena III (ou Khumban-Umena ou Khumban-Imena, 692-689). (Voir
Perse,
Néo-Élamite).
KUTIR-SILHAHA I ou Kutir-Shilkhakha Roi d’Élam de la dynastie
d’Eparti vers 1650 à vers 1635 av.J.C.
KUZI-TESHUB ou Kuzi-Teššup Roi de Karkemish vers 1200 av.J.C. Après la
chute des Hittites, il prit le titre de “Grand Roi”. Il fut la fils de Talmi-Teshub. Il aurait été
un contemporain du dernier souverain Hittite, Souppilouliouma II (1213-v.1190). Lui et ses successeurs
régnèrent sur un petit royaume qui s’étendait du Sud-est de l’Asie Mineure à la Syrie du Nord et
à la rive Ouest de l’Euphrate. Le fait de prendre le titre de “Grand Roi” suggère que Kuzi-Teshub
se considérait comme le véritable héritier de la lignée de Souppilouliouma I et que la dynastie
centrale à Hattousa n’existait plus.
KYPARISSIA Voir CYPARISSIE.
KYROS Voir CYRUS.
KYTOROS ou Cytorus ou Kytorus En Grec :
Kytoros ou Κύτωρος Kytoros, ou
Κύτωρον Kytoron, en Latin : Cytorum. Cette cité
se situait sur la côte Nord de l’Asie Mineure, dans l’ancienne région de Paphlagonie, à l’Ouest de la ville actuelle
de Cide (12 km). Certains spécialistes pensent qu’il s’agit de la ville de Cide elle même. Elle est mentionnée par
Homère en liaison avec Amastris (ou Amasra). (Voir Asie Mineure,
Colonies de Milet,
Kytoros).
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