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JAAH   Voir IÂH.
 
JABIN  Roi de Canaan au XIIIe siècle av.J.C qui fut battu et tué par les Hébreux lors de leur l’implantation.
 
JACOB  ou  Israël  Patriarche des Hébreux, fils d’Isaac et de Rébecca, son frère se désista de son droit d’aînesse en sa faveur. Il vécut longtemps en Mésopotamie, il épousa Lia (ou Léa) et Rachel, filles de Laban. La légende raconte que de retour en Canaan, il lutta une nuit contre un ange du seigneur, ce qui lui valut le nom d’Israël "Celui qui lutte contre Dieu". Il mourut en Égypte où Joseph  l’avait appelé. Il eut douze fils, ancêtres des douze tribus d’Israël. (Voir Syrie-Palestine, Hébreux, Jacob).
 
JADDUS  Grand Prêtre des Juifs de 411 à 398 av.J.C, fils de Jonathan à qui il succéda, sous le règne du Roi des Perses Darius II (423-404).
 
JAFFA  ou  Japho  ou  Joppa  (En Hébreu : יָפוֹ, Yafo ou Yaffa, en arabe Aviv : يافا Yāfā) C’est une ancienne ville portuaire qui fait partie des plus anciennes villes du monde. Elle est située au Sud de Tel-Aviv (Israël) sur la côte Méditerranéenne. Aujourd’hui, elle fait partie la municipalité de Tel-Aviv. Tel-Aviv (Jaffa Hill) s’élève à une hauteur de 40 m et offre la vue sur le littoral. L’accumulation de débris et la mise en décharge au cours des siècles a fait la colline encore plus élevée. D’où son importance stratégique dans l’histoire militaire. Le port Jaffa, fut très important dans l’antiquité et au Moyen-âge, il était une étape obligatoire des routes vers l’Orient des Européens. Une partie du port est encore visible aujourd’hui. (Voir Syrie/Palestine, Jaffa).
 
JAHEL  Héroïne d’Israël, qui selon le livre des Juges, assassina le général Cananéen, Sisara.
 
JAHVE  Voir YAHVE.
 
JAMBLIQUE  ou  Imblichus  Nom de 2 Rois d’Émèse.  JAMBLIQUE  I  Roi d’Émèse de 43 à 31 av.J.C. Fils de Sampsigeram I. Il eut le titre de Phylarque (En Grec : φύλαρχος, en Latin : Phylarchus, signifiant “Chef de tribu“). Il est mentionné par Cicéron (ou Marcus Tullius Cicero, 106-43, homme d’État et auteur Romain) dans une dépêche, qu’il envoya de Cilicie au Sénat à Rome, en 51, dans laquelle il affirmait que Jamblique I lui avait envoyé des renseignements sur les mouvements des troupes Parthes qui avaient traversé l’Euphrate et se déplaçaient en Syrie, et il dit de lui “que c’est un homme aux vues honnêtes et un ami de la république”. En 48, avec Antipater I (ou Antipater l’Iduméen, 47-43), Gouverneur, puis procurateur de Judée, le Roi d’Iturée et d’autres alliés des Romains, il rejoignit la campagne du Roi Mithridate de Pergame (47-45) en Égypte qui portait secours à Jules César (100-44), assiégé dans Alexandrie et il participa à la victoire finale sur Ptolémée XIII Philopator (Co-Roi d’Égypte, 51-47). Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), au milieu des années 40 il changea de camps et soutint la rébellion de Quintus Caecilius Bassus († après 43), l’organisateur de la révolte contre César pendant la guerre civile de 49 à 45. On ne connait pas la position de Jamblique I pendant l’occupation Parthe de la Syrie de 40 à 38. Il est supposé qu’il fut volontaire pour faire défection à ces derniers ?. Ceci est indirectement confirmé par le fait que, comme d’autres dirigeants de l’Est, il fut un allié de Marc Antoine (83-30), dans la guerre civile entre ce dernier et Octave (Empereur Auguste, 27 av.J.C-14 ap.J.C) en 31. Il devint toutefois suspect aux yeux d’Antoine après la trahison de Cnaeus Domitius Ahenobarbus (Consul en 32) qui rejoignit Octave. Il fut victime d’une dénonciation de son frère Alexandre, il fut arrêté et mourut sous la torture et Antoine donna ses biens à son frère considéré par beaucoup comme un escroc. Après l’occupation de la Syrie par les troupes d’Octave, Alexandre fut arrêté, en 29 il fut dépouillé de ses biens et envoyé prisonnier à Rome, où il participa au un triomphe d’Octave, puis fut exécuté. De 29 à 20 av.J.C, Émèse sous administration Romaine, devenue une principauté, fut restaurée, ainsi que d’autres États tampons Clients de Rome, et donnée au fils de Jamblique I, Jamblique II. JAMBLIQUE  II   Roi d’Émèse de 20 av.J.C à 11 ap.J.C. Il fut le fils de Jamblique I. Sous son règne stable émergea une nouvelle ère de paix, connue sous le nom “d’Âge d’or d’Émèse“. Son fils Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus ou Sampsigeramos ou Shams’alkeram, 11 à 42) lui succéda.
 
JASON  (En Grec : Ιάσων) Tyran de Phères (Thessalie) de vers 390 à 370 ou 384 à 370 ou 380 à 371 av.J.C. Il succéda à son père Lycophron et devint le chef de la Ligue Thessalienne (ou Confédération Thessalienne). Il se constitua une puissante armée et s’allia avec le Roi de Macédoine Amyntas III (393-370/369). Il allait devenir le maître de la Grèce, lorsqu’il fut assassiné. (Voir Grèce, Phères, Jason).
 
JASON  Grand Prêtre des Juifs de 175 à 172 av.J.C, il fut imposé par le Roi Séleucide, Antiochos IV Épiphane (175-164), il s’efforça d’helléniser Jérusalem. Il fut renversé par son oncle Ménélas (ou Ménélaos) et exilé.
 
JEAN  (Né en 380 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur d’Occident de 12-423 à 05-425 ap.J.C, il fut exécuté.
 
JEAN  HYRCAN  I  ou  Yokhanan Hyrkanos  ou  Hyrcanus  ou  Yohanan Girhan  (En Hébreu : יוחנן הורקנוס, en Grec : Ιωάννης Υρκανός) Grand-Prêtre et Ethnarque de Juda
(Judée) de 134 à 104 av.J.C. Il naquit en 164 (on trouve aussi 175) et fut le deuxième fils et successeur de Simon Maccabée (142-135), Jean n’était pas présent au banquet à Jéricho au cours duquel son père et ses deux frères furent assassinés, par son beau-frère Ptolémée. Apparemment, il prit le nom de "Hyrcan" lors de son accession au pouvoir. Son règne va avoir une grande importance politique et culturelle, car après avoir accédé à l’indépendance, l’État Juif va devoir maintenir sa position au sein d’un milieu de grands et de petits États qui partagent tous la culture Hellénistique. Comme lui tous les dirigeants Hasmonéens vont adopter des noms Grec. Jean Hyrcan a apparemment combiné énergie et capacité de leadership avec le zèle de certains de ses ancêtres. Sous son règne, la Judée va retrouver son indépendance et s’agrandir. Il est connu comme un brillant et courageux chef militaire. Son règne est souvent donné comme l’apogée de la dynastie, en termes de richesses mais aussi d’occupation de territoires. (Voir Syrie/Palestine, les Hasmonéens, Jean Hyrcan I).
 
JÉBU  ou  Jébuséen  Les Jébuséens étaient installés en Canaan avant l’arrivé des Hébreux. Selon la Bible, les Jébuséens (en Hébreu : יְבוּסִי, Yevusi) furent une des sept tribus du pays de Canaan. Ils furent les premiers habitants et le peuple fondateur de Jérusalem (Qui porte le nom de Jebu dans la Bible) avant sa prise, vers 1004/1003, par le Roi David (1010-970). Le livre des Rois indique que Jérusalem était précédemment connue sous le nom de Jébus. Les Jébuséens sont évoqués dans le Deutéronome (Chapitre 7 Dt 7,1.) "Lorsque le Seigneur votre Dieu vous aura fait entrer dans cette terre que vous allez posséder et qu’il aura exterminé devant vous de nombreuses nations, les Héthéens, les Gergézéens, les Amorrhéens (Amorrites), les Chananéens, les Phérézéens, les Hévéens et les Jébuséens, qui sont sept peuples beaucoup plus nombreux et plus puissants que vous…".
 
JECOLIA  ou  Yekodyahu  ou  Yekolyah  ou  Yekolyahuw  “l’Éternel a prévalu” ou “JHVH a été capable”  Reine de Juda. Elle épousa le Roi de Juda Amasias (ou Amaziah, 802-776). Elle lui donna un fils, Azarias, qui lui succéda (Deuxième Livre des Rois 15 : 2, Deuxième Livre des Chroniques 26 : 3).
 
JEDIDAH  ou  Yedida  ou  Jedidiah  Reine de Juda. Elle fut la fille d’Adaïa (ou Adaiah) de Botskath (ou Bozkath). Elle épousa le Roi de Juda Amon (642-640). Elle lui donna un fils Josias qui lui succéda.
 
JEHOASH   Voir JOAS.
  
JEHOIAKIM  Voir JOACHIM.
 
JEHOIACHIN  Voir JOACHIM.
 
JEHORAM  Voir JORAM.
 
JEHOSHAPHAT  Voir JOSAPHAT.
 
JEHOSHÉBA  Voir JOSHEBA.
 
JEHOSHUAH  Voir JOSUÉ.
 
JEHOYADA  ou  Jehoyada  ou  Joïada  ou  Jehoiada  ou  Joad  Grand Prêtre des Juifs au IXe siècle. Pour le faire échapper au massacre de sa grand-mère, la Reine Athalie (841-835), avec son épouse Josheba (ou Josabeth ou Jehoshéba ou Josabeth), la sœur d’Ochozias, Jehoyada éleva le jeune Joas (Futur Roi de Juda) en secret dans le Temple et le fit proclamer Roi à l’âge de sept ans. Athalie eut hâte de mettre fin à cette rébellion, mais elle fut capturée et massacrée par le peuple.
 
JÉHU  ou  Yehu  ou  Hieu  ou  Yehu ben Nimshi  (En Hébreu : יהוא בן-נמשי מלך ישראל"Le Seigneur est Celui"  10e Roi d’Israël de 842 à 815 ou idem pour William Foxwell Albright ou 841 à 814 Edwin Richard Thiele. Selon les spécialistes il fut soit le fils de Jsaphat (ou Jehoshaphat) soit celui de Nimshi ou petit-fils de ce dernier. Après avoir mit à mort Joram et prit le pouvoir, il lutta contre le culte de Baal. Il fit défenestrer par ses eunuques Jézabel, l’épouse d’Achab, qui fut à l’origine de l’introduction de ce Dieu Phénicien. Ces passages sont racontés dans le Livre des Rois : Avec un groupe Jéhu choisit de rejoindre à grande vitesse Jezraël (ou Jezréel ou Jezrahel ou Jizreel ou Yizréel) où il tua Joram de sa propre main en lui tirant une flèche dans le cœur (9,24). Le Roi de Juda, Ochozias, qui venu rendre visite à son oncle, prit alors la fuite, cependant il fut rattrapé par les soldats de Jéhu au col de Gur, il fut mortellement blessé et eut seulement la force pour parvenir à Megiddo où il mourut (Deuxième Livre des  Rois 9 : 22-28). L’auteur du Livre des Rois décrit comment Jéhu entra ensuite dans la ville sans aucune résistance. Il fut le vassal de l’Empereur d’Assyrie Salmanasar III (859-824). Il eut un enfant Joachaz qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Israël, Jéhu).
 
JEKONIAS  Voir JOACHIM  II.
 
JEOUEFNI  Voir IOUFNI.
 
JEOUHETIBEOU  ou  Jouhetibou  ou  Iuhebutu   Nom de 3 Princesses d’Égypte.  JEOUHETIBEOU  I   Princesse d’Égypte, belle-fille du Roi Seth I (1733). Elle épousa Montouhotep et fut la mère de Sobekhotep III (1730-1724). Quelques spécialistes ne prennent pas en compte cette filiation et avancent que Sobekhotep III n’était pas de souche royale et que ses parents étaient des roturiers, comme cela serait mentionné dans une inscription du temple de Montou à Médamoud (Ville à 8 km de Louxor). On ne lui connait qu’un titre : Mère du Roi (mwt-nswt). JEOUHETIBEOU  II  Princesse d’Égypte, fille du Roi Sobekhotep III (1730-1724) et de la Reine Méni. Son nom a retrouvé dans un cartouche, un honneur donné a une Princesse une seule fois auparavant dans l’histoire égyptienne.  JEOUHETIBEOU  III  Princesse d’Égypte, Nièce du Roi Sobekhotep III (1730-1724). Elle fut la fille de ses frère et sœur, Seneb (ou Sonb) et Nebtit.

JERASH  ou  Gérase  ou  Gerasa  (En Latin : Gerasa ou Gérase, en Grec : Γέρασα, en arabe : جرش Jaraš ou Jerash) est située dans le Nord de la Jordanie à 48 km au Nord d’Amman. Elle est nichée dans une vallée entre les montagnes de Galaad (ou Gilead). Jerash fut membre de la Décapole, fédération des villes bénéficiant d’une autonomie à l’intérieur de la Palestine Romaine et refléta la grandeur de la Rome Impériale. Elle est l’un des sites d’architecture Romaine le plus grand et le mieux préservé dans le monde en dehors de l’Italie. Elle est parfois dénommée la "Pompéi du Moyen-Orient ou d’Asie". L’histoire de Jerash est un mélange du monde Gréco-romain du bassin méditerranéen et des traditions anciennes de l’Orient arabe. Le nom de la ville lui-même reflète cette interaction. Les premiers habitants Sémitiques du site avaient nommé leur village Garshu. Les Romains ont plus tard Hellénisé l’ancien nom en Gerasa, ce nom a été une nouvelle fois transformé en arabe, en Jerash. Ce n’est qu’à partir de l’époque d’Alexandre le Grand (336-323) que Jerash va véritablement commencer à devenir une grande ville. Mais c’est au cours de la période de domination Romaine que la cité, alors connu sous le nom de Gerasa, va connaître son âge d’or. Jerash abrita Nicomaque de Gerasa (v.150, d’autres sources donnent 60-120) qui était l’un des plus grands mathématiciens de l’histoire humaine et un philosophe néo-pythagoricien. Nicomaque de Gerasa est connu pour ses œuvres Introduction à l’arithmétique (Arithmetike eisagoge).  (Voir Syrie/Palestine, la Décapole, Jerash).

  

JÉRÉMIE  Un des quatre grands prophètes d’Israël de la tribu de Benjamin (v. 650-v.580  av.J.C). Il conseilla à ses concitoyens la soumission envers les Rois de Babylone.

 

JÉRICHO  (En Hébreu : יְרִיחוֹ Yériho, en Grec : Iεριχώ, en arabe : أريحا Arīhā) est une ville de Cisjordanie, située sur la rive Ouest du Jourdain. Son nom est dérivé du mot Hébreu qui signifie "lune" et indique que la ville fut l’un des premiers centres de culte des divinités lunaires. Jéricho fut mentionnée pour la première fois dans le Livre des Nombres. Elle est considérée comme une des plus anciennes villes habitées dans le monde et les archéologues ont mis au jour les restes de plus de 20 établissements successifs, qui remontent à 9000 ans. La cité à aujourd’hui une population d’environ 25 000 habitants. Jéricho a été décrite comme la "ville des palmiers" où d’abondantes sources d’eau tiède et d’eau froide jaillissent et donnent lieu à la culture de citrons, d’oranges, de bananes, de plantes oléagineuses, de melons, de figues et de raisins. La culture de la canne à sucre a été amenée par les croisés. Jéricho est la ville la plus basse du monde avec une altitude proche de -240 m. Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ guérit deux aveugles à Jéricho. (Voir Syrie/Palestine, Jéricho).
 
JÉROBOAM  ou  Yarobh`h  ou  yarobh`am  ou  Hieroboam (dans la Septante) Nom de 2 Rois d’Israël.   JÉROBOAM  I 
ou  Yerav’am ben Nevat  (En Hébreu : ירבעם בן-נבט מלך ישראל) Premier Roi d’Israël de 931 à 909 av.J.C  ou 928 à 910 ou 926 à 907 ou 931 à 910 Edwin R.Thiele ou 922 à 901 William Foxwell Albright. Il fut le fils de Nebot (ou Nabat ou Nebath) de Zereda (ou Tseréda), de la tribu d’Ephraim et de Zéruah (ou Serua, qui devint plus tard veuve et pourrait avoir été lépreuse comme indique son nom traduit) et encore tout jeune il fut promu par le Roi Salomon (970-931) surintendant en chef de la “burnden”, c’est-à-dire les groupes de travailleurs forcés. Influencé par les paroles du Prophète Ahijah, il commença à former des complots en vue de devenir Roi des dix tribus, mais ceux-ci ayant été découvert, il fuit en Égypte sous la protection du Pharaon Sheshonq I (945-924). À la mort de Salomon, après l’avènement de Roboam (ou Rehoboam, 931-914), il profita du mécontentement pour se faire reconnaître Roi par les dix tribus du Nord, provoquant le schisme politique des Hébreux. (Voir Syrie-Palestine, Israël, Jéroboam I).   JÉROBOAM   II  ou  Yerav’am ben Yeho’ash  (En Hébreu : ירבעם בן-יואש מלך ישראל, en Grec : Ιεροβοάμ) Il fut le 13e Roi d’Israël de 790 à 750 ou 782 à 753 Edwin Richard Thiele ou 786 à 746 William Foxwell Albright). Il fut le fils de Joas à qui il succéda. Son règne fut une période de prospérité et d’expansion territorial. Les provinces perdues d’Ammon et de Moab furent reprises au royaume de Damas. Le Roi renouvela l’alliance avec les Phéniciens, en particulier celle avec le Roi de Tyr. Pendant ce temps, le royaume de Juda toujours sous la domination de Samarie, connut la paix et l’expansion démographique. En 1910, George Andew Reisner a trouvé 63tessons de poterie inscrits lors des travaux d’excavation du palais royal à Samarie, qui ont été plus tard datés du règne de Jéroboam II. Il eut un fils, Zacharie qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Israël, Jéroboam II).
 
JÉRUSALEM  Ville entre la Palestine et Israël d’auj. Elle fut occupée au deuxième millénaire par les Jébuséens, David (1010-970) s’en empara et en fit sa capitale. Salomon (970-931) entreprit en 931, la première construction du temple de Yahvé qui fut complètement détruit lors de l’invasion du pays en 597 et 587 (2e prise de la ville) par le Roi Babylonien, Nabuchodonosor II (605-562). Au retour des habitants déportés de 587 à 538 le temple fut reconstruit mais moins luxueusement. Il fut de nouveau pillé par le Roi Séleucide Antiochos IV Épiphane (175-164), puis en 63, les Romains s’emparèrent à leur tour de Jérusalem. Hérode le Grand (41-4 av.J.C) entreprit de grands travaux sur le temple en édifiant de volumineux murs de soulèvement. Le temple fut de nouveau détruit en 70 ap.J.C, par l’Empereur Romain Titus (79-81), lors de la révolte contre les Romains. Les juifs durent alors venir se lamenter sur les ruines du temple et plus tard au mur des lamentations, reste de l’enceinte d’Hérode. Après l’échec de la révolte dirigée par Bar-Kokheba de 132-135, l’Empereur Romain Hadrien (117-138) rasa le temple et fit de la ville une colonie qui fut interdite aux Juifs. Avec l’empire Romain Chrétien, Jérusalem devint une ville de pèlerinage. (Voir Syrie-Palestine, Jérusalem).
 
JERUSHA  ou  Yerushah  “Possession”  Reine de Juda. Elle fut la fille du Grand Prêtre Zadok (ou Tsadok ou Tsadoq) et l’épouse du Roi de Juda Azarias (ou Ozias, 776-746). Elle lui donna un fils Joatham (ou Yotam ou Jotham), qui lui succéda.
 
JERWANDASCHAT  Voir  ERVANDACHAT.
 
JÉZABEL ou  Izével  ou  Izável  ou  ʾÎzéel  ou  ʾÎzāel  ou  Jézabel de Sidon (En Hébreu : איזבל ou איזבל "pas élevé") Dans le Tanakh et l’Ancien Testament, Jézabel fut Reine d’Israël. Elle fut la fille du Roi Prêtre de Tyr Ithobaal I (896-863). Son histoire est racontée dans les deux Livres des Rois. Elle épousa le Roi d’Israël Achab (873-852). La Bible lui reproche de détourner Achab du vrai Dieu. Elle introduisit le culte du Dieu Phénicien Baal et persécuta celui de Yahvé. Achab et de Jézabel vont aider les temples de Baal en Israël pour leur fonctionnement et la religion païenne reçoit le patronage royal. Elle est accusée de tuer les prophètes du Seigneur et Élie la maudit. Après la mort d’Achab, elle continua à régner avec ses fils. Quand ceux-ci furent tués, Jézabel fut elle aussi tuée par le Roi Jéhu (842-815) qui la fit défenestrer par ses eunuques et son corps fut mangé par des chiens, réalisant ainsi la prophétie d’Élie. Il ne resta seulement que le crâne, les pieds et les mains (1Rois 21:22-26). Il y a aussi une Jézabel dans l’Apocalypse, dans le passage des "lettres aux églises qui sont en Asie". C’est une pseudo-prophétesse liée aux Nicolaïtes. Il existe un sceau d’une Jézabel à cette époque, cité par l’égyptologue Kenneth Anderson Kitchen dans son livre On the Reliability of the Old Testament, qui pourrait être celui du personnage de la Bible.
 
JIROFT ou  Dschiroft  ou Sabzāwārān  ou  Sabzewaran  ou  Sabzevārān ou  Sabzevārān-e Jiroft  ou  Sabzvārān  En Perse : جيرفت, Romanisé Jiroft, est une ville de la province de Kerman, à 230 Km de cette dernière, au Sud-est de l’Iran. Elle est située dans la vallée du Halil Roud à la périphérie Sud de la chaîne de montagne, Barez Jebal. Elle est entourée de deux rivières. C’est aujourd’hui l’un des endroits les plus chauds de l’Iran et du monde. Le nom “Jiroft” est récemment devenu célèbre dans le milieu de l’archéologie, pour les découvertes qui ont été faites dans la région, depuis 2001–2002, de vestiges d’une ancienne cité-royaume enterrée près de la ville actuelle de Jiroft. Ces découvertes ont amené à la théorie qui propose que les ruines appartiennent à une culture propre à cette région que les spécialistes nomment : “la civilisation de Jiroft” et qui serait un lien entre la civilisation de l’Indus et les anciens Sumériens au IIIe Millénaire av.J.C. (Voir Perse, Jiroft).
 
JOACHAZ  ou  Jehoahaz  ou  Iōakhaz  ou  Yəhô’āāz ou  Yeho’ahaz ben Yehu  (En Hébreu : יהואחז בן-יהוא מלך ישראל) Il fut le 11e Roi d’Israël de 814 à 804 ou 814 à 798 Edwin Richard Thiele ou 815 à 801 William Foxwell Albright. Son nom veut dire : "Le Seigneur [l’Éternel] a occupé". Un sceau datant de la fin du VIIe siècle a été trouvé avec l’inscription "[appartenant] à Joachaz, le fils du Roi". Le second Livre des Rois déclare qu’il resta fidèle à Yahvé, mais que son peuple suivit les pratiques religieuses de la maison de Jéroboam I, qui comprenait l’adoration cultuelle d’un pôle à Samarie dédié à Astarté. Sous son règne, Israël fut envahi une nouvelle fois par le Roi de Damas, Hazaël (842-796). L’Araméen fut vainqueur, il laissa dans le pays une armée de 500 cavaliers, 100 chars et 10.000 fantassins et Joachaz devint son vassal. (Deuxième Livre des Rois 13 : 1-9). Joachaz supplia le Seigneur pour qu’un libérateur soulager Israël de l’oppression Araméenne. Le moment où ce Sauveur apparut n’est pas déterminée, mais dans le Deuxième Livre des Rois (13. 25 et 14. 27) ses successeurs s’en débarrassèrent. Son fils Joas lui succéda.
 
JOACHAZ  ou  Shallum  ou  Schallum  ou  Jehoahaz  ou  Yoachaz  ou  Ahaz  ou  A’haz  ou  Iōakhaz  ou  Yəhô’āāz  ou  Yeho’aaz ben Yo’shiyahu  (En Hébreu :יהואחז בן-יאשיהו מלך יהודה, en Grec : Ιωαχαζ)  Il fut le 17e Roi de Juda en 609 av.J.C (unanimité sur la date de son règne). Son nom veut dire : “Le Seigneur [l’Éternel] a occupé". Il fut le fils de Josias et de la Reine Hamutal (ou Hamital) et le quatrième et le plus jeune fils du Roi. Il naquit en 632 et son nom de naissance était Shallum (Premier Livre des Chroniques 3 : 15). Bien qu’il fut deux ans plus jeune que son frère, Joachim I, il fut élu à la succession de son père sur le trône à l’âge de 23 ans, par l’assemblée du peuple, sous le nom de Joachaz. Il ne régna que pendant seulement trois mois, avant d’être déposé par le Pharaon Néchao II (610-595) qui l’emmena en captivité en Égypte où il finit ses jours. (Deuxième Livre des Rois 23 : 31-34). Néchao II imposa également un tribut au royaume de Juda de 100 talents d’argent et un talent d’or. Le peu de temps où il fut au pouvoir il ignora les réformes religieuse de son père (Deuxième Livre des Rois 23 : 32; Jérémie 22 : 15-16).
 
JOACHIM  Nom de 2 Rois de Juda.  JOACHIM I  ou  Joakim  ou  Jehoiakim  ou  Jehoikim  ou  Yehôyaqîm  ou  Eliakim  ou  Elyaqîm  ou  Yehoyaqim ben Yo’shiyahu (En Hébreu : יהויקים בן-יאשיהו מלך יהודה, en Grec : Ελιακιμ)  Il fut le 18e Roi de Juda de 609 à 598 av.J.C [unanimité sur la date de son règne]). Son nom veut dire : "Que Jehova [que l’Éternel] a établi". Il fut le fils de Josiah et de la Reine Zebudda (ou Zebidah ou Zébida ou Zebiydah). Il est également appelé Joiaqim dans la Bible de Jérusalem. Son nom de naissance était Eliakim (ou Elyaqîm). Il fut placé sur le trône à l’âge de 25 ans (Deuxième Livre des Rois 23 : 36) par le pharaon Néchao II (610-595) après que ce dernier eut emmené son frère en captivité. Eliakim prit alors le nom de Joachim I, reconnut la suzeraineté de l’Égypte et paya le tribut en levant un impôt spécial. Il persécuta les Prophètes et est connu pour avoir brûlé le manuscrit de l’une des prophétie de Jérémie. Il fut ensuite vassal du Roi de Babylone Nabuchodonosor II (605-562) pendant trois ans. Joachim I mourut, peut-être assassiné et il fut remplacé par son jeune fils Joachim II (ou Joaquin) que lui donna son épouse Neshushta (ou Nehusta). (Voir Syrie-Palestine, Juda, Joachim I).  JOACHIM II  ou Joaquin  ou  Jeconiah  ou  Jéchonias  ou Jehoiachin  ou  Yehoyaqim  ou  Yekhonyahu  ou  Yehôyakhîn  ou  Yehoyakhin ben Yehoyaqim  (En Hébreu : יהויכין בן-יהויקים מלך יהודה, en Grec : Ιεχονιας) Il fut le 19e Roi de Juda de 598 à 597 [unanimité sur la date de son règne]). Son nom signifie : “Dieu fortifiera (son peuple)". Il arriva au pouvoir en Décembre 598 et de suite il dut faire face à l’attaque de son royaume par le Roi de Babylone Nabuchodonosor II (605-562) qui, en 597, fit le siège de Jérusalem. Joachim II se rendit le 16 Mars 597 après trois mois et dix jours de règne et fut déporté avec le Prophète Jérémie, la noblesse Juive et 3.000 habitants, en majorité des artisans, à Babylone où il va y vivre 37 ans. Il fut libéré par le Roi suivant de Babylone, Amel-Marduk (ou Awêl-Marduk ou Evil-Mérodach dans la Bible, 562-560) en 562. Nabuchodonosor II pilla les trésors du Temple et du palais royal et institua comme Gouverneur "Roi" de la ville un oncle de Joachim II, Mattanya, qui prit le nom de Sédécias. Joachim II eut plusieurs enfants dont cinq fils qui ne règneront pas. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Joachim II).
 
JOAD  Voir JEHOYADA.
 
JOADDAN  ou  Yeboaddan  ou  Yehow`addiyn  ou  Yehowaddan  “l’Éternel fait ses délices” Reine de Juda, elle épousa le Roi de Juda Joas (ou Jehoash, 835-802). Elle lui donna un fils, Amasias, qui lui succéda.

 

JOAS  ou  Yô’āš  ou  Jehoash  ou  Joash  ou  Yehôʾāsh  ou  Yəhô’āš  ou  Yôʾāsh  ou  Yehoash  ou  Yehoash ben ‘Ahazyahu  ou  Ioas  (En Grec : Ιωας, en Hébreu : יהואש בן-אחזיהו מלך יהודה) Il fut le 8e Roi de Juda de [842] 835 à 802 ou 841 à 796 Kenneth Anderson Kitchen ou 837 à 800 William Foxwell Albright ou 835 à 796 Edwin Richard Thiele. Son nom veut dire “Donné par le Seigneur“. Il fut le fils d’Ochozias (843-841) et Tsibia (ou Sibia ou Tsibya ou ZIbia ou Tsivyah). Il échappa au massacre ordonné par sa grand-mère Athalie (841-835), grâce à sa tante Josheba (ou Josabeth ou Jehoshéba ou Jehoshebeath ou Yehosheba ou Josaba) qui l’éleva en secret dans le Temple. Il fut placé sur le trône à l’âge de sept ans par le Grand Prêtre Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad) époux de Josheba. Il se débarrassa de la tutelle de celui-ci et fit assassiné le Grand Prêtre Zacharie, fils et successeur de Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad). Il dut payer un tribut au Roi de Damas Hazaël (842-796). Il mourut assassiné. Il épousa Joaddan (ou Yeboaddan ou Yehow`addiyn ou Yehowaddan), qui lui donna un fils, Amasias, qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Joas).
 
JOAS  ou  Joash  ou  Jehoash  ou  Yo’ash  ou  Yeho’ash ben Yeho’ahaz  (En Hébreu : יואש בן-יואחז מלך ישראל) Il fut le 12e Roi d’Israël de 804 à 790 ou 798 à 782 Edwin Richard Thiele ou 801 à 786 William Foxwell Albright). Lorsqu’il monta sur le trône le royaume que lui laissa son père Joachaz fut au plus bas, il dut subir la tutelle du Roi de Damas. Dans un premier temps il employa ses efforts pour se débarrasser de cette tutelle. Puis il s’attaqua au royaume de Juda et déclara la guerre à son Roi Amasias (ou Amaziah ou Ahaziah, 802-776). Il le repoussa jusqu’à Beth-Shémesh (ou Bet Shemesh ou Beït Shemesh ou Beth Shemesh) ville à environ 30 km. à l’Ouest de Jérusalem, à la frontière de Dan et de la Philistie et progressa sur Jérusalem. Joas s’empara de la ville. Juda devint alors vassal d’Israël. Cependant il décéda peu de temps après et fut enterré à Samarie (2 Rois 13:13).  Son fils Jéroboam II lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Israël, Joas)
 
JOATHAM  ou Jotham ou Yotam ben ‘Uziyah  (En Hébreu : יותם בן-עזיה מלך יהודה, en Grec : Ιωαθαμ) 11e Roi de Juda de [758] 746 à 742 ou 750 à 735/30 Kenneth Anderson Kitchen ou 742 à 735 William Foxwell Albright ou 740 à 732 Edwin Richard Thiele) en fonction des dates de règne, soit succéda à son père, soit régna en même temps que lui pendant une certaine période. Son nom veut dire : "Dieu est parfait ou complet". Selon le Second Livre des Chroniques il prit le trône à l’âge de 25 ans (27 : 1). Il fut l’un des Rois mentionnés dans la généalogie de Jésus dans l’Evangile de Matthieu. Il soumit les Ammonites mais subit la pression du royaume d’Israël. Il eut un fils Achaz qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Joatham).
 
JOBAB BEN ZERAHJobab fils de Zérah” (En Hébreu : יובב) Roi d’Édom. Comme pour ses prédécesseurs et successeurs on ignore ces dates de règne. Il fut issu de Bosra (ou Botsra). Bien qu’Adam Clarke maintienne une position différente, de nombreux érudits notables de la Bible identifient Jobab avec le personnage Biblique Job. David J.Gibson offre une défense détaillée de cette théorie, basée sur de nombreux écrits du Livre de Job, les noms personnels, la géographie, les professions et ses contemporains. Il fut succédé (Genèse 36:34 31-43) par Huscham
 
JOCASTE  Reine de Thèbes (Grèce), fille de Ménoecée. Elle épousa le Roi légendaire de Thèbes Laïos (Laius), puis son fils Œdipe. Après l’exil de ce dernier, elle se pendit de désespoir.
 
JOËL  ou  Yoel  (En hébreu : יואל). Il fut un prophète de l’antique Israël, dont les prophéties sont enregistrées dans le livre biblique qui porte son nom (Le Livre de Joël) qui fait partie du Tanakh de la tradition juive et de l’Ancien Testament Chrétien. Son nom se produit seulement une fois dans l’Ancien Testament et selon le Nouveau Testament, juste après sa prophétie de l’effusion de l’Esprit de Dieu sur toute chair qui est citée par l’apôtre Pierre dans les Actes chapitre 2. Il vécut, d’après les textes, sous le Roi d’Israël Jéroboam II (790-750) les dates ne sont pas connues. Joël est le deuxième des douze petits prophètes. Il fut le fils de Pethuel. Son histoire personnelle est connue seulement à partir de son livre. Le nom Joël signifie "Jéhovah est le (Dieu)". Dans le calendrier liturgique orthodoxe de l’Est, son jour de fête est Octobre 19. Il est commémoré avec les autres prophètes mineurs dans le calendrier des Saints de l’Eglise apostolique Arménienne en le 31 Juillet. Les biblistes attribuent diverses dates pour le livre de Joël allant d’avant 800 à environ 400 av.J.C. Il est centré sur une prophétie faite par Joël lorsque le pays de Juda eut été affligé par une grande famine et par les sauterelles (Joël 1:4–20). Il assure au peuple que par le repentir il recevra de nouveau les bénédictions de Dieu (Joël 2:12–14). Une horde d’insectes ravage le pays. Le feu les précède et achève la dévastation. Partout sévit la famine. Le soleil se change en ténèbres et la lune en sang, car le jour de jugement de Dieu est proche. Dieu ordonne de faire passer la faucille et de rassembler les nations pour la destruction. Il conclut en annonçant que certains "s’en tireront sains et saufs". L’apôtre Pierre cite la prophétie de Joël concernant le déversement de l’Esprit le jour de la Pentecôte (Joël 3:1–5 ; Ac 2:16–21). L’apôtre Paul cita la même prophétie et l’appliqua tant au peuple Juif qu’aux non-Juifs (Joël 2:28-32; Actes 2:16-21; Rom. 10:13).
 
JOIAKIM   Voir JOACHIM  II.
 
JOIAQUIM   Voir JOACHIM  I.
 
JONATHAN  ALEXANDRE  II  ou Alexandre II l’Hasmonéen  ou Jonathas  Prince de Juda (ou Judée). Il fut le fils d’Aristobule II et il mourut en 48 av.J.C. Il épousa sa cousine Alexandra l’Hasmonéenne, la fille d’Hyrcan II. Ils eurent une fille Mariamne I, qui fut l’épouse du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et un fils Aristobule III, qui fut Grand Prêtre, Hérode les fit tuer tous les deux.
 
JONATHAN  MACCABÉE  ou  Jonathas  (En Hébreu : יְהוֹנָתָן ou יוֹנָתָן “celui que Dieu a donné”, en Grec : ‘Iωνάθαν ‘Aπφος) Grand Prêtre des Juifs de 160 à 143 av.J.C. Surnommé Aphous "le rusé" ou "Le diplomate". Il fut un fils de Mattathias et la à mort de son frère Judas Macchabée il devint le chef des Juifs révoltés. Le Gouverneur Séleucide Bacchidès contrôlait la Judée et fort de sa victoire d’Elasa, il pourchassa les derniers partisans des Maccabées et il rétablit les notables pro-hellénistes à la tête du pays. Il fortifia la plupart des villes comme Bethsour, Gezer
(ou Guézer ou Tel Guezer ou Tell el-Jezer), Akra la citadelle de Jérusalem. Cependant, les révoltés se réorganisèrent et se rassemblèrent autour Jonathan, puis se réfugièrent dans le désert de Juda, à l’Est de Tékoé et du Jourdain. Mais Bacchidès les suivit et les attaqua pendant un jour de Sabbat. Jonathan mit alors tous ce qu’il possédait entre les mains de son frère Jean (ou Yohannan), surnommé Gaddi "Fourrageur", qui prit une petite force et se dirigea vers des Nabatéens alliés. Le plan fut d’obtenir leur aide, mais le "fils de Jambri de Madaba", une tribu apparemment hostile, tendit une embuscade à Jean au cours de son voyage. Lui et ses compagnons furent tués et leur cargaison fut pillée. Jonathan allait plus tard se venger de la mort de son frère. Jonathan et ses condisciples furent contraints de s’engager dans la bataille avec Bacchidès. Les Juifs furent vaincus et s’enfuirent à la nage par le Jourdain, sur la rive occidentale. Au cours de cette première rencontre Bacchidès perdit environ 1.000 hommes. Puis, celui-ci pensant le pays pacifié, retourna à Antioche. (Voir Syrie/Palestine, les Hasmonéens, Jonathan Maccabée).
 
JORAM  ou  Jehoram  ou   Yehoram ben ’Ah’av  (En Hébreu : יורם בן-אחאב מלך ישראל)o9e Roi d’Israël de 851 à 842 ou 852 à 841 Edwin Richard Thiele ou 849 à 842 William Foxwell Albright). Il fut le 2e fils d’Achab et il succéda à son frère Achazia. L’auteur du Livre des Rois parle dans le même passage de Joram d’Israël et de Joram de Juda ce qui provoqua quelques confusions. Le dernier acte de son règne qui est indiqué, fut lorsqu’avec l’aide de son neveu le Roi de Juda Ochozias (ou Ahaziah, 843-841), il lutta contre le Roi Araméens de Damas Hazaël (842-796). Mais ils furent battus et Joram fut blessé dans la bataille de Ramoth en Galaad (ou Ramoth Gilʿad). Tandis qu’il récupérait à Jezraël (ou Jezréel ou Jezrahel ou Jizreel ou Yizréel), son Général Jéhu (842-815) incita à la révolte, le renversa et le tua. (Voir Syrie/Palestine, Royaume d’Israël, Joram).
 
JORAM  ou Jehoram ou Yehoram ben Yehoshafat  (En Hébreu : יהורם בן-יהושפט מלך יהודה, en Grec : Ιωραμ) 5e Roi de Juda de 851 à 843 ou 849 à 842 William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen ou 848 à 841 av.J.C Edwin Richard Thiele). Il prit, selon le Second Livre des Chroniques, le trône à l’âge de 32 ans (21:5). Malgré son alliance avec le royaume d’Israël par son mariage avec Athalie (ou Athaliah), fille de Jézabel et du Roi Achab (873-852), le royaume de Juda fut fragile. Les Édomites se révoltèrent et lorsque Joram marcha contre eux, son armée refusa le combat et s’enfuit et il fut obligé de reconnaître leur indépendance. Athalie lui fit pratiquer une politique religieuse contraire au Yahvisme, le culte de Baal. Selon le Deuxième Livre des Chroniques (21 : 16), une coalition composée de Philistins, d’arabes et d’Éthiopiens pillèrent le palais du Roi et kidnappèrent toute de sa famille, sauf son plus jeune fils Ochozias (ou Ahaziah). Après cela Joram aurait souffert d’une inflammation de l’abdomen et il serait mort deux ans plus tard (21 : 18). Ochozias (ou Ahaziah) lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Joram).
 
JOSABETH  Voir JOSHEBA.
 
JOSAPHAT  ou  Iôsaphat  ou  Jehoshaphat  ou  Jehosaphat  ou  Yohošafat  ou  Yehôshāphāt ben ‘Asa  (En Hébreu : יהושפט בן-אסא מלך יהודה, en Grec : ᾿Ιωσαφτ) 4e Roi de Juda de 870 à 845 ou 873 à 849 William Foxwell Albright ou 871 à 849 Kenneth Anderson Kitchen ou 870 à 848av.J.C Edwin Richard Thiele) Il fut le fils de Asa (ou Abia) à qui il succéda. Ce Roi n’est pas lié à la vallée de Josaphat où, selon le Prophète Joël (3 : 2), le Dieu d’Israël réunira toutes les nations pour le jugement. Josaphat arriva sur le trône à l’âge de 35 ans (Premier Livre des Rois 22 : 42). Selon le Second Livre des Chroniques (17 : 1, 2) il passa les premières années de son règne à fortifier son royaume en prévision de guerres contre Israël. La Bible fait l’éloge du Roi pour la répression de l’activité sodomitique (Premier Livre des Rois 22 : 46) et pour avoir détruit le culte des images ou des "idoles" de Baal dans le pays (Premier Livre des Rois 22 : 43). Son règne fut marqué par un retour à l’enseignement de la loi de Moïse auprès du peuple. Il vainquit les Moab (ou Moabites) et battit les Ammonites et les Édomites (ou Iduméens) dans la vallée qui porte son nom. Il eut un enfant, Joram qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Josaphat).
 
JOSEPH  Patriarche Hébreu vers 1700 av.J.C, 11e fils de Jacob et fils aîné de Rachel, il fut vendu comme esclave à l’intendant du Pharaon, il fit la connaissance de l’échanson royal qui par la suite l’introduisit à la cour. Interprétant des songes, qu’il avait eu pour le Pharaon, il obtint de hautes fonctions administratives. Il épousa Asnath. Ses deux fils, Ephraim et Manassé, devinrent les chefs de deux des tribus d’Israël. (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Joseph).
 
JOSHEBA  ou Josabeth  ou  Jehoshéba  ou  Yehosheba  ou  Josaba  (En Hébreu : יְהוֹשֶׁ֫בַע) “l’Éternel est un serment” Elle fut la fille du Roi de Juda, Joram (851-843), mais pas nécessairement celle d’Athalie son épouse. C’est une figure dans la Bible Hébraïque et fut la sœur du Roi Ochozias (843-841) et l’épouse du Grand Prêtre Jehoyada (ou Joïada ou Jehoiada ou Joad). Après la mort d’Ochozias, sa mère (ou belle-mère ?) se nomma Reine de Juda et ordonna l’exécution de tous les membres de la famille royale qui pourraient prétendre au trône. Toutefois, selon le Deuxième Livre des Rois (11 : 2), Josheba sauva du massacre son neveu encore enfant Joas (Roi 835-802), fils d’Ochozias et petit-fils de Athalie. Elle le déroba dans la chambre à coucher d’Athalie en se faisant passé pour sa nourrice et le cacha de sorte qu’il ne fut pas tué. Joas, qui n’avait alors qu’un an, fut le seul survivant du massacre. Josheba et Jehoyada le cachèrent dans le temple pendant six ans. Dans sa septième année, Jehoyada et les autres Prêtres conçurent un plan pour rétablir la lignée de David dans Juda à travers le couronnement de l’enfant. Lorsque le plan fut mis en œuvre, Athalie entendit le bruit du peuple scandant “Vive le Roi“. Quand elle entra dans le Temple elle trouva son petit-fils couronné assis sur un pilier royal entouré par une foule de partisans. Elle déchira ses vêtements et cria “Trahison, trahison!” Jehoyada ordonna qu’elle soit tuée, mais pas à l’intérieur du Temple. Athalie fut capturée et mise à mort sur la passerelle menant des écuries au palais royal, mettant ainsi fin à son règne et commençant celui de Joas. Selon Deuxième Livre des Rois (11 : 20), la ville était calme, maintenant qu’Athalie était morte. Le Midrash répertorie Josheba comme l’une des 23 grandes femmes vertueuses d’Israël.
 
JOSHUA  Voir JOSUÉ.
 
JOSIAS  ou  Josiah  ou  Yoshiyahu  ou  Yôšiyyāhû  ou  Yo’shiyahu ben ‘Amon  (En Hébreu : אשיהו בן-אמון מלך יהודה, en Grec: Ιωσιας) Il fut le 16e Roi de Juda de 640 à 609 av.J.C selon Gershon Galil, William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen ou de 641 à 609 selon Edwin Richard Thiele. Il fut le fils d’Amon. Il fut placé sur le trône de Juda par le "peuple de la Terre". Les principales sources de son règne sont le Second Livre des Rois (22-23) et le Second Livre des Chroniques (34-35) et quelques preuves archéologiques, des documents retraçant les conditions de Juda au cours de son règne. Lors de sa prise de pouvoir la situation internationale était en pleine mutation : À l’Est, l’Empire allait débuter sa désintégration, les Néo-Babyloniens ne les avaient pas encore remplacer mais étaient entrain de poser les bases de leur futur Empire et l’Égypte à l’Ouest était encore entrain de récupérer de son occupation Assyrienne. Dans ce vide de pouvoir, le royaume de Juda fut en mesure de gouverner seul sans intervention étrangère. Josias fit détruire les idoles et réformer la religion. Rallié aux Babyloniens, lors d’un combat à Megiddo, il fut tué par le Pharaon Néchao II (610-595). Il épousa : Hamutal (ou Hamital) et Zebudda (ou Zebidah ou Zébida ou Zebiydah “donné”) et eut trois fils qui lui succédèrent : Joachaz (Roi 609), Joachim II (ou Jehoiachin, Roi 598-597), Sédécias (ou Zedecias, 597-586).(Voir Syrie-Palestine, Juda, Josias).
 
JOSUÉ  ou  Joshua  ou  Jehoshuah  ou  Yehoshua  (En Hébreu : יְהוֹשֻׁעַ  Yehoshúa) Fils de Nun, né en Égypte, de la tribu d’Ephraim et successeur de Moïse à la tête du peuple Hébreu, qu’il conduisit et établit en pays de Canaan. Son histoire fut racontée dans le Tanakh (ou Bible Hébraïque), principalement dans les livres de l’Exode, des chiffres et de Josué. Il fut l’un des douze espions envoyé par Moïse pour explorer la terre de Canaan qui allait plus tard mener la conquête de cette terre Terre promise. Il divisa les terres conquises entre les douze tribus d’Israël, comme lui avait dicté Dieu, la 13e, celle de Lévi recevant seulement des biens et revenus. (Voir Syrie-Palestine, Hébreux, Josué).
 
JOTAPÉ ou  Iotape  ou  Iotapa   Nom porté par diverses Reines et Princesse à l’époque Hellénistique.  JOTAPÉ (43-? av.J.C) Elle fut une Princesse Mèdes et une fille du Roi Artavazde III (ou II, 54-34) d’Arménie. Le nom de sa mère est inconnu. En 33 av.J.C, elle épousa le jeune (7 ans) Prince Ptolémaïque Alexandre Hélios, fils de la Reine Cléopâtre VII d’Égypte et Marc Antoine. En 30 av.J.C Jotapé fuit Alexandrie, après que l’Égypte fut envahit par Octave (Futur Empereur Romain Auguste) et son armée. Jotapé retourna auprès de son père et la même année, elle épousa le Roi Mithridate III de Commagène (20-12 av.J.C). Grâce à ce mariage, elle devint une Reine de Commagène. Elle lui donna un fils, Antiochos III, qui succéda à son père et une fille du même nom qu’elle, qui épousa le Roi d’Émèse, Sampsigeram II Caius Julius (11-42).  JOTAPÉ  Elle fut la fille du Roi Antiochos III (12-17) de Commagène, nous ignorons le nom de sa mère. Jotapé (Née vers 17, morte en 52) fut une Princesse et Reine de Commagène sœur et épouse du Roi Antiochos IV (38-72) de Commagène.  Jotapé avait été nommée ainsi en l’honneur de sa défunte grand-mère paternelle Jotapé, Princesse de Médie et Reine de Commagène. Jotapé et son frère semble être très jeune, lorsque leur père meurt en 17. L’Empereur Romain Tibère (14-37) avait convenu avec les citoyens de Commagène de faire de leur royaume une province Romaine de Syrie. De 17 jusqu’à 38, Jotapé semble avoir acquit la citoyenneté Romaine. Jotapé aurait ajouté le nom latin Julia au sien. Elle vécu et grandit à Rome, avec son frère. Ils étaient de plus en plus appréciés à Rome, ils devinrent les invités de marque de la cour d’Antonia Minor. Antonia Minor était une nièce du premier Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C et d’une fille de Marc Antoine (83-30 av.J.C) Elle était une femme très influente et supervisait son cercle de divers Princes et Princesses. En 38, l’Empereur Romain Caligula (37-41) ami de son frère lui redonna le trône de Commagène. Jotapé donna trois enfants à Antiochos IV : Deux fils, Archélaos Antiochos Caius Julius Épiphane (ou Gaius Julius), qui en 43 est fiancé à Drusilla, une fille d’Hérode Agrippa I et le deuxième Kallinikos (ou Callinicus). Une fille, Jotapé qui épousera Alexandre le fils du Roi d’Arménie Tigrane VI de Cappadoce (59-62). Parmi les petits-enfants d’Antiochos IV et Jotapé, un l’éminent citoyen Athénien Philopappos vivra en Grèce entre le Ier siècle et IIe siècle. Quand elle mourut, Antiochos IV en son honneur fonda une ville appelée Jotapé (ou Iotape ou Aytap moderne, Turquie). Sur la frappe de monnaie son titre royal est "Reine Iotape Philadelphe" ou "ΒΑΣΙΛΙΣΣΑ ΙΩΤΑΠΗ ΦΙΛΑΔΕΛΦΟΣ". Le titre Philadelphus nous révèle qu’elle est la sœur et épouse d’Antiochos IV.  JOTAPÉ  ou  Julia  Iotapa  II  (En Grec : Ιούλια ‘Iωτάπη β). Elle fut la fille du Roi Antiochos IV (38-72) de Commagène et de la Reine Jotapé. Elle naquit en 45. Elle épousa Alexandre le fils du Roi d’Arménie Tigrane VI (59-62) qui était un descendant de Cappadoce et de la Princesse de Judée Glaphyra, fille d’Hérode le Grand. Son mari fut fait Roi de Cilicie et elle en devint Reine. On sait peu de choses sur sa vie. Le couple eut trois enfants : Caius Julius Agrippa (ou Gaius Julius Agrippa), Caius Julius Alexander (ou Gaius Julius Alexander) et Julia Bereniciano. Nous savons qu’en 72 Jotapé était encore en vie, mais après cette date elle disparaît.   JOTAPÉ  Reine d’Émèse. Elle fut la fille de Mithridate III Antiochos Épiphane de Commagène (20-12 av.J.C) et l’épouse du Roi d’Emèse Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus ou Sampsigeramos ou Shams’alkeram, 11 à 42). Elle lui donna une fille Jotapé I et un fils Aziz (ou Caius Julius Azizus) qui succéda à son père.  JOTAPÉ  I  Elle fut aussi connue sous le nom de Julia Jotapé, fut une Princesse d’Emèse (Homs moderne, en Syrie) qui vécut au Ier siècle ap.J.C. Jotapé fut la fille de Jotapé et du Roi d’Emèse Sampsigeram II Caius Julius (ou Sampsiceramus ou Sampsigeramos ou Shams’alkeram, 11 à 42). Son frère Aziz (ou Caius Julius Azizus) fut le futur Roi d’Emèse. On sait peu de choses sur sa vie. Elle épousa Aristobule le Jeune (ou Aristobulus II, petit-fils d’Hérode le Grand, 41-4 av.J.C).
 
JOTHAM  Voir JOATHAM.
 
JOUHETIBOU  Voir JEOUHETIBEOU.
 
JOUPOUT   Voir IOUPOUT.
 
JOVIEN  FLAVIUS  CLAUDIUS  JOVIANUS  (Né en 331 ap.J.C) Empereur Romain du 27-6-363 au 16-2-364, proclamé par les légions d’Illyrie à la mort de Julien l’Apostolat, il fit la paix avec les Perses. Il épousa, Chariton, fille de Lucilien et eut un enfant qui fut consul en 364.
 
JUBA  Nom de 2 Rois de Numidie et Maurétanie.  JUBA  I   Roi de Numidie et Maurétanie de 43 à 42 av.J.C, fils de Hiempsal. Partisan de Pompée, il fut battu par César et se donna la mort. Il eut un fils Juba II qui ne fut Roi qu’en 25.  JUBA II   Roi de Numidie et Maurétanie de 25 av.J.C à 24 ap.J.C, fils de Juba I. Il fut élevé à Rome et se fit attribuer par l’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C à 14 ap.J.C), la Numidie, puis la Maurétanie. Il resta un fidèle vassal de Rome. Il épousa Cléopâtre VIII Sélène II, fille de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII et de Marc Antoine qui décéda en 5 ap.J.C. Elle lui donna deux enfants : Ptolémée qui lui succéda et Drusilla, qui selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) répondrait au nom de Cléopâtre, mais qui peut être identifiée avec Drusilla, décrite par Tacitus (Histoires 5.9) en tant que petite-fille d’Antoine et de Cléopâtre VII. Entre 2 av.J.C et 2 ap.J.C il rencontra Glaphyra, la fille du Roi de Cappadoce Archélaos (36 av.J.C-17 ap.J.C), veuve du Prince de Judée Alexandre. Il l’épousa entre l’an 5 et 7 ap.J.C, mais cette union ne dura pas. Glaphyra le quitta et épousa Hérode Archélaos, l’Ethnarque de Judée, de Samarie et de l’Édom (ou Idumée, 4 av.J.C-6 ap.J.C). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
JUDA  4e fils de Jacob et Lia, lorsque ses frères voulurent tuer Joseph, il conseilla de le vendre à des marchants. Il fut l’ancêtre de la plus nombreuse des tribus d’Israël, qui s’établit dans la région de Jérusalem. Il épousa Bat-Shua puis Tamar et eut cinq enfants.
 
JUDA  Un des deux royaumes qui se formèrent à la suite du schisme dans le peuple Hébreu, à la mort de Salomon en 931av.J.C. Il eut vingt Rois et fut constitué des tribus de Juda et de Benjamin. La capitale fut Jérusalem, le royaume fut détruit en 586 par les Babyloniens qui déportèrent ses habitants à Babylone. (Voir Syrie-Palestine, Juda).
 
JUDAS MACCABÉE ou Judas Machabée  ou  Macchabée  ou  Judas Maccabaeus  ou  Yéhouda Makkabi  ou  Yeouda HaMakabi  ou  Y’hudhah HaMakabi (En Hébreu : יהודה המכבי "Le marteau") Grand Prêtre des Juifs de 165 à 160 av.J.C. Il fut le troisième fils de Mattathias Il reprit en 166 le commandement de la révolte des Juifs comme l’avait souhaité son père. Le Premier Livre de Macchabées fit l’éloge de Judas et de sa valeur militaire. Il fut reconnu comme un des plus grand guerriers de l’histoire Juive avec Josué (v.1200) et David (1010-970). Dans les premiers jours de la rébellion, Judas reçut un nom de famille : Maccabée. Plusieurs explications ont été avancées pour ce nom de famille. Une première suggestion est que le nom dérive de l’Araméen maqqaba ("makebet" en Hébreu moderne) qui veut dire "marteau" ou "masse", en reconnaissance à sa férocité au combat. Une autre hypothèse possible est que le nom Maccabée est l’acronyme de la Torah verset Mi kamokha ba’elim YHWH, "Qui est comme toi parmi les puissants, ô Éternel!" (Exode 15:11). Il reprit en 164 Jérusalem, puis fut battu, mais il obtint la liberté religieuse pour les Juifs en 162. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Judas Maccabée).
 
JUDÉE  Région et royaume de la Palestine qui fut le cœur du pays des Juifs. Le nom fut appliqué après la captivité de Babylone (586-538) à la région correspondant approximativement à l’ancien royaume de Juda. Elle fut à l’époque d’Hérode le Grand (41-4av.J.C) un état vassal de Rome et l’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C à 14 ap.J.C) en fit une province Romaine en 6 ap.J.C, qui fut agitée par des révoltes jusqu’en 70, date de la destruction de Jérusalem et des institutions juives. En 133, elle prit le nom de Syrie Palestine.(Voir Syrie-Palestine, Juda et Judée).
 
JUGURTHA  Co-Roi de Numidie de 118 à 112 av.J.C avec ses frères d’adoptions et cousins Adherbal et Hiempsal I, puis Roi de Numidie de 112 à 105. Fils de Mastanabal, il fut adopté par son oncle Micipsa. Il fit tuer ses cousins pour s’emparer de leur territoire, massacrant à cette occasion des marchands Romains. En 112, Rome lui déclara la guerre et la remporta suite à deux batailles en 109 et 107. En 105 il abdiqua, son beau-père le Roi de Maurétanie Bocchus I, le livra pour trahison aux Romains, il mourut en prison en 104.
 
JUIF  Personne qui appartient au peuple ou la communauté juive. Les juifs ne constituent pas une race mais une ethnie culturelle et historique. Sous la domination Romaine il y eut des Rois des Juifs. (Voir Syrie-Palestine, Hébreux).
 
JULES  CONSTANCE Flavius Julius Constancius  Consul Romain en 335 ap.J.C. Fils de l’Empereur Constance I Chlore (305-306). Il fut assassiné en 337. Il épousa Galla, puis Basiline fille de Julius Julianus (Morte en 332). Il eut deux enfants du premier mariage et deux enfants du deuxième, dont Julien l’Apostat Empereur (360-363) et Constantia qui épousa l’Empereur d’Orient Constance II (337-361).
 
JULIA  ou  Julie  Nom de plusieurs Impératrices et Princesses Romaines.  JULIA  Princesse Romaine (82-54 av.J.C). Fille du premier mariage de Jules César, elle épousa Pompée en 59 et elle mourut en couche, en 54.  JULIA  (17-42 ap.J.C) Princesse Romaine. Fille de Germanicus et d’Agrippine. Elle fut exilée par l’Empereur Caligula (37-41) et mise à mort par l’Empereur Claude I (41-54).  JULIA  Aquilia Sévera  Impératrice Romaine, elle fut la deuxième épouse de l’Empereur Elagabal (218-222 ap.J.C).  JULIA  Claudia Princesse  Romaine. Elle fut la première épouse en 33 ap.J.C du futur Empereur Caligula (37-41), fille de Marcus Junius Silanus. Elle mourut en 36 ap.J.C.  JULIA Cornelia Paula  Impératrice Romaine, elle fut la première épouse de l’Empereur Elagabal (218-222 ap.J.C) dont il divorça.  JULIA  Domna  (158-217 ap.J.C) Impératrice Romaine, elle fut l’épouse en 180 de l’Empereur Septime Sévère I (193-211). D’origine Syrienne, fille de Julius Bassianus, Prêtre du soleil à Émèse. Elle eut une grande influence politique et s’entoura de philosophes. Elle eut deux enfants, dont Caracalla, Empereur (211-217).  JULIA Flavia  (65-90 ap.J.C) Princesse Romaine. Fille de l’Empereur Titus (79-81), elle épousa Flavius Sabinus, petit-fils de l’Empereur Vespasien (69-79) Elle fut aimée de l’Empereur Domitien (91-96) et divinisée après sa mort.  JULIA Maesa  (m>orte en 226 ap.J.C) Princesse Romaine. D’origine Syrienne, elle fut très influente.  JULIA  I  (39 av.J.C-14 ap.J.C). Princesse Romaine. Fille de l’Empereur Auguste. Elle se signala par son inconduite. Elle épousa en 25 av.J.C, Marcus Claudius Marcellus (mort en 23 av.J.C), puis en 21, le général Marcus Vipsanius Agrippa (Mort en 12), puis enfin en 11 av.J.C, le futur Empereur Tibère I (14-37), dont elle divorça en 2 av.J.C. Elle eut six enfants du deuxième mariage dont : Caius (né en 20 av.J.C) Consul, qui épousa Livia Julia, Agrippa Postumus (12 av.J.C-14 ap.J.C), Julia II morte en 28, Agrippine I (14 av.J.C-33 ap.J.C). Ils furent adoptés par Auguste.  JULIA II  (19 av.J.C-28 ap.J.C)   Princesse Romaine, fille de Julia I et Marcus Vipsanius Agrippa et sœur du César et Consul Caius. Elle fut exilée pour son inconduite en 8 ap.J.C.  JULIA  III  Princesse Romaine. Fille du César et Consul Drusus II. Elle épousa Néro (Mort en 35 ap.J.C) le fils du César et Consul Germanicus I.

 

JULIE   Voir JULIA.

 

JULIEN  I  Voir  DIDIUS  JULIANUS. 

 

JULIEN  l’Apostat  FLAVIUS  CLAUDIUS  JULIANUS  (né en 331 ap.J.C) co-Empereur Romain de 02-360 au 03-11-361, puis devint Empereur jusqu’au 26-6-363, petit-fils de l’Empereur Constance I Chlore (305-306). Il abjura le Christianisme. Il étudia à Constantinople, Milan et Athènes. Il fit d’heureuses campagnes en Gaule contre les Germains. Il mourut lors d’une autre campagne contre les Perses. Il épousa en 355, Flavia Hélèna (morte en 360), fille de l’Empereur Constantin I. Il fut enterré à Tarse.

 

JULIUS  CLASSICUS  Chef Gaulois au 1er siècle ap.J.C, il fut un des chefs de l’insurrection de Civilis contre Rome en 70 ap.J.C.
 
JULIUS  NEPOS  Voir NEPOS.
 
JUSHUR  ou  Jucur  ou  Gushur  ou  Ngushur  ou  Gishur  ou  Gaur  ou  Ga Our  Roi de Kish vers 2900. Il aurait fondé la Ière dynastie de Kish. La Liste Royale Sumérienne, prétend qu’il régna en Sumer 1200 ans comme premier Roi après le déluge.
 
JUSTIN  Nom de 2 Empereurs Byzantins (de Constantinople).  JUSTIN  I  Empereur Byzantin (de Constantinople) de 518 à 527 ap.J.C. Proclamé Empereur à la suite d’une intrigue, il fut secondé par son neveu Justinien I qu’il associa au pouvoir en 527, puis qu’il adopta. Il épousa Euphémie. JUSTIN II Thrax le Jeune  FLAVIUS ANICIUS JUSTINUS  Empereur Byzantin (de Constantinople) de 565 à 578 ap.J.C. Son règne fut une période de recul de l’empire devant les Barbares : Lombards, Avars et Perses. Il épousa Sophie et eut deux enfants et un fils adopté, Tibère II (Empereur 578-582).
 
JUSTINA  ou  Justine  Impératrice Romaine, elle fut la deuxième épouse de l’Empereur Valentinien I (364-375). Elle mourut en 388 ap.J.C. Elle eut quatre enfants, dont l’Empereur Valentinien II et Flavia Galla qui épousa l’Empereur Théodose I. Elle fut Régente de fait sous le règne de son fils Valentinien II et elle favorisa les Ariens.
 
JUSTINIEN  Nom de 2 Empereurs Byzantins (de Constantinople).  JUSTINIEN I  le Grand  FLAVIUS  PETRUS  SABBATIUS  JUSTINIANUS  Co-Empereur Byzantin (de Constantinople) en 527 ap.J.C, puis seul jusqu’à 565. Neveu de Justin I qui l’adopta. En 532, il conclut "La paix éternelle" avec les Perses. Il épousa Théodora (morte en 548).  JUSTINIEN  II  RHINOTMETE  Empereur Byzantin (de Constantinople) de 685 à 695 et de 705 à 711 ap.J.C. fils de Constantin IV (654-685).

 

K

KAASHALTA  Roi de Moab vers 640 av.J.C. Il succéda à Mutzuri mais la relation entre les deux reste inconnue. Il est attesté par les annales de l’Empereur d’Assyrie Assurbanipal (ou Assur-Banapliou, 669-631 ou 669-626).
 
KABNAK  Ville de l’Élam identifiée au site d’Haft Tappeh (ou Haft Tepe), qui fut l’une de ses capitale. Elle prospéra sous la dynastie des Kidinuides. (Voir Perse, Élam, Kabnak).
 
KACHTA  Roi de Napata de 760 à 747 av.J.C. Il se fit reconnaître comme Roi à Éléphantine (Égypte). Les prêtres revendiquant l’autorité suprême, le poussèrent à s’emparer de la Thébaïde. Il eut deux épouses dont sa sœur Pabatma. Il eut cinq enfants dont : Piânkhy et Chabaka qui lui succèdent et Aménardis I Divine Adoratrice d’Amon. (Voir Égypte, XXVe dynastie).
 
KADASHMAN-ENLIL   Nom de 2 Rois de Babylone et de Mari.   KADASHMAN-ENLIL  I   Roi de Babylone, Roi de Mari et Roi d’Hana de la dynastie Kassite de 1388 à 1369 ou 1388 à 1375, fils de Kurigalzu I. Ce Roi est connu comme contemporain du Roi Amenhotep III(1390-1353/52), sa tante (ou sœur ?) étant une des épouses du souverain, et pour sa correspondance entretenu avec lui (Lettres d’Amarna). Dans une de celles-ci, il réagit au refus d’Amenhotep III de lui envoyer une de ses filles en mariage. Ce refus du Roi Égyptien était très courant, voire une règle de conduite. En effet, Amenhotep III voulait bien épouser des Princesses étrangères, mais, à l’inverse, il ne souhaitait pas donner une de ses filles, dont le mariage pourrait fournir une revendication au trône des Deux Terres de la part de Rois étrangers. C’était aussi une tentative habile de sa part de renforcer le prestige de l’Égypte par rapport à celui de ses voisins dans le monde international, on s’offrait à l’Égypte pas l’inverse. L’hostilité de Babylone envers l’Assyrie se manifesta aussi très nettement dans ses lettres. À partir de Kadashman commença une lutte entre le Nord et le Sud de la Mésopotamie. Babylone dut accepter la suzeraineté de l’Assyrie.  KADASHMAN-ENLIL  II  Roi de Babylone, Roi de Mari et Roi d’Hana de la dynastie Kassite de 1280 à 1265 av.J.C. Sous son règne le Roi d’Élam Napirisha-Untash (v.1275-v.1245) fit une incursion en Babylonie et lui infligea une sévère défaite en ravageant la région d’Eshnunna. Il passa alliance avec l’Empereurs des Hittites Hatousili III.
 
KADASHMAN-HARBE   Nom de 2 Rois de Babylone et de Mari.  KADASHMAN-HARBE  I  Roi de Mari, d’Hana et de Babylone de la dynastie Kassite en 1415 av.J.C. Il eut un enfant Kurigalzu I et une de ses filles épousa le Pharaon Amenhotep III (1390-1353). KADASHMAN-HARBE  II  Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1228 à 1225 av.J.C.
 
KADASHMAN-TURGU   Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1298 à 1280 av.J.C.
 
KADESH  ou  Qadesh  Ville de Syrie au confluant de l’Oronte et du Tannour, elle fut fréquemment disputée entre les Égyptiens et les Hittites, surtout aux XVIIe, XVe et XIIIe siècles. L’Empereur des Hittites Mouwatalli II (1295-1272) y fut battu par les Égyptiens de Ramsès II en 1274. (Voir Syrie-Palestine, Kadesh).
 
KAGEMNI  Vizir Égyptien, qui commença comme administrateur sous le Roi Ounas (2356-2323) et qui atteint l’apogée de sa carrière sous Téti I (2321-2291).
 
KAHAT  Ville du Mitanni qui est identifiée au site de Tell Barri sur le Ouâdi Djaghdjagh, un affluent du fleuve Khābūr, dans le Nord-est de la Syrie. Le site de Tell Barri fut habité depuis le IVe millénaire av.J.C. Vers le milieu du IIIe il a subi une influence culturelle Akkadienne. Le grand centre urbain à Nagar (ou Tell Brak) était très proche de la cité. Au XVIIIe siècle av.J.C., la ville est attestée par des archives du Palais de Mari. Kahat semble avoir été gouvernée par des Rois semi-indépendants. La cité fit ensuite parti d’un petit royaume, Ekallāté (Ekallatum), en Mésopotamie supérieure, dont la capitale, Shubat-Enlil, était située au Nord-est de Kahat. Lorsque le Royaume s’effondra, le harem de son Roi Shamshi-Adad I (1814-1775) chercha refuge à Kahat. Lors de la période des royaumes Amorrites elle tomba sous la domination de la ville de Mari. Pendant cette occupation on sait que d’importantes révoltes eurent lieues, comme celle menées avec Ashlakka dans le haut pays contre le Roi de Mari Zimri-Lim (1775-1761/60). Après plusieurs campagnes, les Rois de ces cités, bien qu’alliés aussi à la ville de Nahur (Identifiée au site de Tell Fekheriyeh, près de Tell Halaf), acceptèrent de reconnaître Yarim-Lim le Roi d’Alep (1780-1765), beau-père de Zimri-Lim, comme leur souverain. Celui-ci pratiqua une politique matrimoniale en mariant ses nombreuses filles. Plusieurs siècles plus tard, la ville apparait comme un centre religieux, lorsque le Royaume Hourrite du Mitanni prit possession de la région au XVe siècle av.J.C. Le temple au Dieu Teshub à Kahat est expressément mentionné dans le traité de l’Empereur du Mitanni Shattiwaza (v.1350-v.1320). Peu de temps après la ville tomba aux mains des Assyriens. Dans la période de néo-Assyrienne (912-609, ou second Empire), un palais y fut construit par l’Empereur Toukoulti-Ninourta II (891-884). La ville survécu après la fin de l’Empire Assyrien. Babyloniens, les Perses Achéménides, les Séleucides, les Romains puis les Parthes Arsacides y ont laissé leurs traces. Le site sera aussi habité lors de la période arabe. La hauteur du tell de la ville est de 32 mètres et sa superficie de 37 hectares. Les fouilles ont commencé en 1980 par une équipe d’archéologues Italiens de l’Université de Florence, dirigée par Paolo Emilio Pecorella et Mirjo Salvini. Depuis 2005, la fouille est exploité par une équipe de l’Université de Naples Federico II, dirigée par Raffaella Benoit. La ville possédait une Acropole en son centre. Des tombes ont été également mise au jour sur le site, ainsi qu’un grand nombre de céramique qui ont aidé les archéologues à déterminer les différentes strates de l’occupation de la butte. Les artefacts de Kahat, y compris un certain nombre de tablettes cunéiformes, sont aujourd’hui au musée d’Alep. Parmi les autres découvertes importantes il faut signaler un complexe sacré dans la zone G (III millénaire), les restes du Palais royal de Toukoulti-Ninourta II (Période de néo-Assyrienne) et la grande muraille qui entourait la ville et remonte à la période Parthe (141 av.J.C-224 ap.J.C). Peu de traces de l’occupation Romaine ont été mises au jour. Récemment, l’occupation islamique (quartier de maisons) a été attestée sur le versant Nord du Tell.
 
KAKAOU  Voir NEBRÊ.
 
KAKARÊ   Voir IBI  I.
 
KAKEMETRÊ  ou  Kakemrê   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie.  (Voir Égypte).
 
KAKEMOURÊ   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie.  (Voir Égypte).
 
KELAINAI   Voir CELAENAE.
 
KALHAT  Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle épousa son oncle le Pharaon et Roi de Napata Chabaka (716-707/6), puis le Pharaon Chabataka (707/6-690). Elle portait les titres de : Sœur du Roi (snt-nswt) et Mère du Roi (mwT-nswt). Elle épousera également Chabataka. Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée à El-Kourrou, pyramide KU15. Son tombeau contient des textes qui nous informent qu’elle fut la Mère du Roi, donnant une preuve de ses relations familiales. Elle est connue également à partir de la stèle du rêve du Roi Tanoutamon dont elle est aussi donnée par quelques spécialistes comme la mère.
 
KALEB   Roi Éthiopien de 524 à 575 ap.J.C. Il soumit le royaume de Saba en 525.
 
KALKHÛ  Voir NIMRUD.
 
KAMASARYE  Reine du Bosphore Cimmérien. Elle fut l’épouse du Roi du Bosphore Cimmérien Pairisadès I (348-311). Elle fut une fille de Gorgippos (ou Gorgippus). Elle est connue par une dédicace aux Dieux Sanergès et Astara retrouvée à Phanagoria. Elle lui donna plusieurs enfants, dont au moins quatre fils : Satyros II, Gorgippos, Prytanis et Eumélos (ou Eumèle) qui se disputèrent la succession au trône.
 
KAMASARYE Philoteknos  (En Grec : Καμασαρύη Φιλότεκνος) Co-Reine du Bosphore Cimmérien de vers 180 à vers 160 av.J.C avec son premier époux, un certain Pairisadès III (ou Parisades, v.180-v.170). Kamasarye devint Reine après la mort de son père Spartokos V, elle épousa alors Pairisadès III, qui selon les spécialistes peut-être son frère ou demi-frère, où encore un fils de Leucon II. Elle eut un règne très actif et son nom est mentionné dans de nombreuses inscriptions, notamment en 178/177 lorsqu’elle dédicaça au temple d’Apollon Didymaios de Milet un objet en or. À partir de cette période, les spécialistes ont émis plusieurs hypothèses, parfois contradictoires concernant les derniers souverains du royaume. Pour les Premiers, et ils sont la minorité, Kamasarye décéda vers 160 et son époux garda le trône jusque vers 150 où il fut succédé par son fils Pairisadès IV Philométor. Pour d’autres, comme Michael Ivanovitch Rostovtzeff, et ils sont la majorité aujourd’hui, après la mort de Pairisadès III, vers 170, Kamasarye régna conjointement avec leur fils Pairisadès IV jusque vers 160. Ce serait à ce moment que la Reine et son fils adoptent respectivement les noms de Philoteknos “Qui aime ses enfants” et Philométor “Qui aime sa mère“, copiés sur le Roi Ptolémée VI (176-145) contemporain, avec lequel, selon Gary Reger, ils entretinrent des rapports diplomatiques et commerciaux. À cette date, la Reine laissa le trône à son fils et se remaria avec un certain Argoats, considéré parfois comme un Prince Scythe et qui figure à ses côtes avec son fils dans une inscription.
 
KAMA  TARKHAN   Roi des Huns jusqu’à 376 ap.J.C.
 
KAMBOUZIYA  ou  Kambuzia  Autre nom de Cambyse en Perse.
 
KAMES   Voir KAMOSÉ.
 
KAMNASKIRÈS  Nom de 5 Rois d’Élymaïs.  KAMNASKIRÈS  I Sôter  Roi d’Élymaïs vers 147 av.J.C Son nom semble être Élamite et on ne sait rien de lui, était-il seulement Roi ?   KAMNASKIRÈS  II Nicéphore  Roi d’Élymaïs de 145 à 139 av.J.C. On ne connait pas son lien de parenté avec le précédent. Les frontières exactes du territoire sur lequel régna Kamnaskirès II Nicéphore sont inconnues, mais on suppose qu’il contrôlait aussi la Médie puisque des pièces de sa monnaie furent mises au jour à Ecbatane et semble t-il aussi frappées dans la ville. (Voir Perse, Élymaïs, Kamnaskirès II Nicéphore).   KAMNASKIRÈS  III  Roi d’Élymaïs de 82/81 à vers 75 av.J.C.   KAMNASKIRÈS  IV  Roi d’Élymaïs de 62 à 61 ou 59 à 58 et 56 à 55 av.J.C.   KAMNASKIRÈS  V  Roi d’Élymaïs en 36/35 av.J.C.
 
KAMMUSU-NADBI  Voir KEMOCH-NADAB.
 
KAMOSÉ  ou  Kames  ou  Kamosis  Ouadjkhéperrê  Pharaon de la XVIIe dynastie de 1553 à 1550 av.J.C. (Voir Égypte, Kamosé).
 
KAMOSHYAT  ou  Kamoschjat  Roi du Moab de vers 880 à vers 850 ou vers 870 à vers 850. Il fut succédé par son fils Mesa (ou Mesha).
 
KANDAHAR  ou  Qandahar   Ville du Sud de l’Afghanistan, ancienne capitale impériale, capitale de la province de Kandahar. Elle est située à proximité de l’Arghandab qui lui fournit l’eau, c’est la seconde ville en importance après Kaboul et un lieu important de commerce, essentiellement de produits agricoles. Selon une hypothèse, Kandahar tira son nom de Gandhara, un royaume de l’Inde antique. Gandhara est mentionné dans le Mahâbhârata (ou Mahābhārata). Le nom peut aussi provenir de celui de son fondateur Alexandre le Grand, al-Iskandar en arabe. La ville de Kandahar fut fondée au IVe siècle par Alexandre le Grand, près de l’emplacement de la ville antique de Mundigak (Établie aux environs de 3000)La ville fut souvent un objectif de conquête à cause de sa position stratégique en Asie centrale. Elle fut contrôlée par les Empereurs indiens Ashoka et Kanishka I. On l’a également connu sous le nom de Ville d’Alexandre ou Alexandropolis, du nom de son fondateur ou Alexandrie d’Arachosie, d’après le nom de la province antique. Plus tard, Kandahar fut conquise par les envahisseurs islamiques et resta sous leur contrôle. La ville fut prise par les arabes au VIIe siècle ap.J.C.
 
KANDALANU  ou  Kandalãnu  Roi de Babylone de la IXe dynastie de 648 à 627 av.J.C. Il fut placé sur le trône par l’Empereur Assurbanipal. On ne sait rien de son règne, sauf que le royaume fut réduit aux villes de Babylone, Borsippa, Sippar et Ourouk, le reste des anciennes possessions Babyloniennes étaient désormais sous le contrôle des garnisons Assyriennes.
 
KANDAULES  Voir CANDAULE.
 
KANÉFEROU  ou  Kaneferu  Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut l’une des épouses du Roi Amenemhat II (1928-1895). Ce Roi ayant eu 9 ou 10 enfants, il est évident que Kanéferou fut la mère de certain d’entre eux mais nous ignorons lesquels. Elle n’est connue que par un sceau où elle est nommée avec le Roi. On ne lui connait qu’un titre : Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt).
 
KANÉFERTOUMRÊ  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
KANESH  ou  Kanish  ou  Kaniš  ou  Neša   Ville de Cappadoce au Nord de Kayseri, identifiée aujourd’hui au site de Kültepe. On y a découvert d’importantes archives de marchands Assyriens (tablettes cappadociennes). Sous le Roi Erishum I (1906-1867) les Assyriens commercèrent directement avec l’Anatolie, l’étain fut importé, ce qui permit la confection du bronze. L’or et l’argent affluaient à Assur, mais Kanesh fut détruite vers 1810 et le commerce fut interrompu entre l’Assyrie et le Cappadoce. ‘Voir Asie Mineure, Hittites, Kanesh).
 
KANISHKA  I   Roi du Gandhara de 128 à 152 ou 127 à 147 ap.J.C selon les sources, il s’empara de toute l’Inde septentrionale et y laissa pénétrer les influences intellectuelle et religieuse Gréco-romaines. (Voir Perse, Gandhâra). 
 
KAOUÂB  ou  Keouâb  Prince Égyptien, fils de Khéops (2551-2528), il épousa sa sœur Hetephérès II et eut un enfant, Mersankh III qui épousa Khéphren(2520 à 2494). Il mourut presque en même temps que son père, peut-être, selon quelques spécialistes, assassiné par son demi-frère Djédefrê (2528-2518).
 
KAOUIT  ou  Kawit – kAwj.t "Reine" d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut une des épouses secondaires, voire une concubine, du Roi Montouhotep II (2061-2010/09). Elle est connue principalement par sa tombe à Deir el-Bahari qui se trouve sur la terrasse du temple funéraire de son époux où l’on a retrouvé son sarcophage richement décoré. Dans le temple funéraire de Montouhotep II, il y avait six sépultures de Reine, qui étaient alignées et dans chaque cas une chapelle décorée. Les chapelles ont été trouvées en ruine, mais elles possédaient des bas-relief décorés montrant les épouses avec le Roi. Le statut de ces femmes, et en particulier celui de Kaouit, est très controversé. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Embellissement royal (khkrt-nswt) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr). Le titre Épouse du Roi se trouve uniquement sur sa chapelle, mais pas sur son sarcophage, où elle est surtout indiquée comme Prêtresse d’Hathor. On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
KAPES  ou  Kapou  – kAps ou kApw   Reine d’Egypte de la XXIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Takélot I (889-874). Sa place et son rang sont connus grâce à la stèle de Pasenhor découverte au Sérapéum de Saqqarah. Ses origines ne sont pas déterminées, même s’il est probable qu’elle appartenait à l’un des clans Libyens qui se partageaient le pays à cette époque. À l’occasion de l’ensevelissement de son royal époux, elle laissa une inscription dédicatoire dans la tombe de son fils de la nécropole royale de Tanis. Mise au jour à la fin des années 1930, cette inscription se trouve sur le mur de l’antichambre de la tombe, à proximité de l’accès au caveau dans lequel le sarcophage de Takélot I fut placé. L’inscription précise que c’est la Reine qui fit construire le tombeau pour son fils. Elle nous démontre donc que la Reine survécut à son époux et à son fils. Le lieu de sépulture de la Reine n’a toujours pas été découvert, comme pour presque toutes les sépultures des Reines de cette dynastie. Elle eut un ou deux enfants avec Takélot I, en fonction des spécialistes : Osorkon II qui succéda à son père de 874 à 850 et Karoma II Méritmout (ou Karomama), qui n’est donnée que par quelques spécialistes, comme Joyce Anne Tyldesley. Elle épousa son frère Osorkon II.
 
KAPICA  Royaume entre le Nord de Kaboul et le versant Sud de l’Hindū Kûsh.
 
KAPISHÏ  ou  Alexandrie du Caucase  ou  Kapiçi  “ville de Kapiça”  Ville du Gandhara, aujourd’hui Begrâm, qui était un centre culturel important. Un important sanctuaire Bouddhiste a contribué à rendre la ville comme un centre de pèlerinage jusqu’au VIIe siècle. La cité fut détruite par le Roi Achéménide, Cyrus II (559-529), puis fut restaurée par Darius I (522-486). Elle fut rebaptisée Alexandrie du Caucase après sa prise par Alexandre le Grand (336-323), puis finalement Begrâm (ou Bagram). Alexandre en la reconstruisant y établit des fortifications, des remparts renforcés de tours sur les angles. Voir BEGRÂM.
 
KAR  Voir QOUR.
 
KARAHARDASH  Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et Roi de Mari et du Hana en 1347 av.J.C. Fils de Burnaburiash II et d’une Princesse Assyrienne, fille d’Assur-Uballit I (1366-1330). À son arrivé au pouvoir une révolte éclata qui montre l’impopularité des Assyriens et Karahardash fut tué dans la rébellion. Assur-Uballit I ne permettant pas que son petit-fils fut écarté, envahit la Babylonie. Il obligea le nouveau Roi Nazilbugash (1347-1345) à abdiquer. Il plaça alors sur le trône de Babylone son arrière-petit-fils, un certain Kurigalzu II (ou III, 1345-1324)
 
KARAINDASH  ou  Caraindash  ou  Kara-Indash-Uruk  Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et Roi de Mari et du Hana de ? à v.1401 ou ? v.1390 av.J.C.
 
KARAOTET  ou  Karoadjetet  Reine de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie. Elle épousa le Roi de Léontopolis Osorkon III (787-759) . Selon l’égyptologue Kenneth Anderson Kitchen elle eut une fille de cette union : Chépénoupet I (ou Shapeneoupet I) qui fut Divine Adoratrice d’Amon en 754, mais fut chassée en 714 par le Roi de Napata Piânkhy qui s’empara de la Thébaïde.
 
KARANUS  ou  Káranos  Voir KÉRANOS.
 
KARDAMYLI  ou  Kardamyle  ou  Cardamyle  ou  Kardhamíli  ou  Kardamili  ou  Skardamoula  (En Grec : Καρδαμύλη)  Ville de Messénie située en bord de mer à 35 km. au Sud-est de Kalamata (ou Dentheliatis). Elle fut le siège de la municipalité de Lefktro dans la région de Messénie sur la péninsule de Mani. Dans l’Iliade (Livre 9), Homère (Poète Grec, fin du VIIIe siècle) cite Kardamyli comme l’une des sept villes offertes par Agamemnon à Achille comme condition pour rejoindre la lutte au cours de la guerre de Troie. Le village conserve son ancien nom.
 
KAREH   Voir KHAOUSERRÊ.
 
KARKEMISH  Ville d’Asie Mineure, aujourd’hui Djerablus, Karkemish fut l’une des plus importantes cités de l’Empire Hittite. Elle était située à l’extrême Nord de la Syrie au croisement de la route des caravanes et de l’Euphrate. C’est cette position charnière qui lui a permis de toujours avoir le contrôle sur le commerce entre l’Asie Mineure et la Mésopotamie. Malheureusement cet avantage territorial lui a aussi valu d’être une des cités du monde antique la plus convoitée, la plus bataillée et une de celle qui changea le plus souvent de mains, Hourrites, Égyptiens, Hittites, Assyriens, Babyloniens etc… Le site fut occupé dès le Néolithique. Des poteries datant de vers 3000 et des tombes de vers 2300 ont été retrouvées. La ville est mentionnée dans des documents trouvés dans les archives d’Ebla, datant du XXVIIe siècle, puis, dans des lettres retrouvées à Mari datées de 1800. À cette époque, la cité fut très prospère grâce au commerce de l’étain et du bois, elle fut la capitale d’un Royaume où régna le Roi Aplahanda. Au cours de ses expéditions militaires en Syrie, le Pharaon Thoutmôsis I (1504-1492) se heurta pour la première fois à l’empire du Mitanni à Karkemish où il y remporta une victoire importante. Il y fit ériger une stèle pour commémorer cette campagne. Quelques temps après le Mitanni et l’Égypte ne furent plus les puissances fortes de la région et sous le Pharaon Amenhotep IV (1355-1338), la ville qui était possession Égyptienne, tomba aux mains de l’Empereur des Hittites, Souppilouliouma I (1355-1322), qui la rattacha à son empire et y établit même son fils Piyassilis comme Roi. Après la chute de l’empire Hittite, Karkemish devint la capitale d’un important royaume néo-Hittite et un grand carrefour commercial, mais la cité fut de nouveau prise. Elle tomba entre les mains de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar I (1116- 1077), mais sembla conserver une certaine autonomie. En 718 / 717, le Roi de Karkemish Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717), eut la mauvaise idée de s’allier avec le Roi de Tabal, Hulli et le Roi de Phrygie Midas contre les Assyriens. Cette rébellion fut matée par l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705), qui ravagea la ville. Après la chute de l’Assyrie, la région fut plus ou moins bien contrôlée par l’Égypte qui tenta de contrecarrer à Karkemish, en 605, l’avance du nouvel envahisseur que furent les Babyloniens. La bataille fut racontée dans la Bible (Jérémie 46:2). Le Pharaon Néchao II (610-595) fut attaqué par surprise par le Roi de Babylone Nabuchodonosor II (605-562). Les Égyptiens furent écrasé et furent repoussés hors de Syrie, le Roi Babylonien détruisit la ville qui fut réoccupée qu’à l’époque Romaine. (Voir Asie Mineure, Hittites, Karkemish).
 
KARKISA  Voir la CARIE.
 
KAROMA  ou  Karoma Meritmout  ou  Karomama   Nom de 3 Reines d’Égypte.  KAROMA  I  Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Sheshonq I (945-924). Comme le précisent Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle n’est connue que par la stèle de Pasenhor. Sur celle-ci la Reine porte le titre de Mère du Roi (mwt-nswt) et il y est dit qu’elle fut la femme de Sheshonq I et la mère d’Osorkon I qui succéda à son père. Elle est quelques fois donnée comme la mère de Ioupout et Tashepenbastet.   KAROMA  II   Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Osorkon II (874-850) qui est donné par quelques spécialistes, comme Joyce Anne Tyldesley, comme son frère. Karoma II est principalement connue de scènes du temple de Bastet à Bubastis que son époux fit construire. Elle est généralement représentée derrière Osorkon II et y porte notamment les titres de “Princesse héréditaire" et "Epouse du Roi".  Elle lui donna cinq ou six enfants. Trois filles : Karoma, [Ta]lirmer et Tashakhéper (ou Taschacheper). Deux fils : Hornakht qui fut fait Grand Prêtre d’Amon à Tanis (Voir Hornakht pour les détail de sa tombe), mais qui selon Nicolas Grimal mourut avant l’âge de 10 ans, elle est mentionnée à plusieurs reprises dans sa tombe inviolée; Sheshonq qui fut fait Grand Prêtre de Ptah à Memphis. Karoma II serait, selon certains spécialistes, la mère de Sheshonq III, Pharaon de 825 à 773.  KAROMA  III   Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa son oncle le Pharaon Takélot II (850-825). Le règne de ce dernier vit à ce moment l’éclatement d’une guerre civile qui marqua le début de la dislocation du régime Libyen. Il épousa alors Karoma III, qui fut selon certain égyptologues la fille de son demi-frère Nimlot II (855-845) et il réunit ainsi sous son autorité Héracléopolis et Thèbes. Les relations entre Thèbes et Tanis, de ce fait, vont être pacifiques durant cette période grâce à ce mariage. Karoma III est surtout connue par la Chronique du Prince Osorkon et les textes du niveau du Nil datant du règne de ce dernier. Karoma III lui donna deux enfants (Filiation incertaine), Sheshonq III qui lui succéda et le Prince Osorkon, (845-835) qui fut nommé Grand Prêtre d’Amon à Thèbes. Quelques égyptologues (Dont Kenneth Anderson Kitchen) ne sont pas d’accord avec cette théorie et ne considèrent pas le Prince Osorkon, Grands Prêtres d’Amon, comme le fils de Takélot II. Selon Kenneth Anderson Kitchen elle fut l’épouse de Sheshonq IV (793-787 – XXIIIe dynastie) avec qui il aurait eu Osorkon III.  KAROMA Divine adoratrice d’Amon sous la XXIIe dynastie. Elle eut les titres : D’épouse de Dieu d’Amon, Dame des Deux Terres, Adoratrice. Elle fut la quatrième Divine Adoratrice d’Amon. Elle fut la fille de Nimlot et de Tentsepeh (ou Tanetsepeh) et la petite-fille d’Osorkon I (924-890, XXIIe dynastie). (Voir Égypte, Divine Adoratrice d’Amon, Karoma).
 
KARTHLIE  ou   Karthli   Autre nom de la Géorgie. (Voir Asie Mineure, Ibérie).
 
KASAQA  ou  Kasaka  Reine de Napata, elle épousa le Roi de Napata Alara (775-760). Elle lui donna une ou deux filles : Tabira (Tabiri ou Tabiry) qui épouse son cousin Piânkhy (Roi en 747), qui selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru) et Abar (ou Abalo), cette filiation est très incertaine.
 
KA-SEHEN  ou  Ka-Sekhen   Pharaon de la Période Pré-dynastique. (Voir Égypte).
 
KASHTILIASH  ou  Kaštiliaš   Non de 4 Rois de Mari et du Hana.  KASHTILIASH  I  Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite en 1715 à ? ou 1700 à 1680 av.J.C, fils de Agum I. Il eut deux enfants : Ushi et Abitialiash qui lui succédèrent.  KASHTILIASH  II  Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite au XVIIe siècle av.J.C on ignore ses dates de règne il succéda à Ushi semble t-il pour peu de temps.  KASHTILIASH   III  Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite de 1502 à 1483 av.J.C. Fils de Burnaburiash I, mais les preuves soutenant la royauté de ce fils sont plutôt circonstancielles. Il eut un enfant Agum III qui succéda à son frère Ulamburiash (ou Ulam-buriaš).  KASHTILIASH  IV  Roi de Babylone, de Mari et du Hana de la dynastie Kassite de 1243 à 1235 av.J.C. L’Empereur d’Assyrie Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) fit prisonnier Kashtiliash IV et se proclama Roi de Babylone.
 
KASKA   Voir GASGAS.
 
KASSITE  Royaume sur la rive gauche du Tigre et dans le Zagros méridional, issu d’un clan indo-européen qui prit son nom vers 1900. La capitale fut Dour Kourigalzou, près de l’actuelle Bagdad. Après la chute de la dynastie Amorrite de Babylone, puis des Hittites, les Kassites envahirent toute la basse Mésopotamie et s’installèrent à Mari en 1730, puis à Babylone en 1570. La dynastie Kassite de Babylone (IIIe dynastie) fut renversée par les Rois d’Élam en 1153.  (voir Mésopotamie, Kassites)
 
KASSU-NADIN-AHHE  ou  Kashu-nadin-akhe  ou  Kashshu-nadin-ahi   Roi du Pays de la Mer et Roi de Babylone de la Ve dynastie de 1008 à 1006 ou 1007 à 1004 ou 1006 à 1003 av.J.C.
 
KASTELLORIZO  ou  Kastelórizo  ou  Meis  ou  Castelrosso  ou  Kastelorizo  (En Grec : Καστελλόριζο) C’est une petite île Grecque faisant partie de l’archipel du Dodécanèse, dans la mer Égée, dont elle est l’une des douze îles principales. Elle est située à 5 kilomètres de la côte Sud de la Turquie et à environ 110 kilomètres à l’Est de Rhodes. L’île a porté différents noms à travers l’histoire, son nom Grec actuel de Meyísti ou Megísti (Qui signifie la plus grande), alors que l’île avec ses 9 km carrés de superficie, elle est la plus petite île par la taille du Dodécanèse. (Voir Grèce, Kastellórizo).
 
KATMUHU  ou  Katmui  Ville et petit État à la fois situé dans la région à l’Est du Tigre, qui est maintenant appelé la plaine de Silopi (Province de Şırnak de la Turquie actuelle). La ville de Utku proche en était la forteresse. La cité fit plus tard parti de l’Empire du Mitanni. Vers 1200, elle fut une des dernières cités du Mitanni avec Paphu à résister à l’invasion des Mosques (Mushki ou Moushkis ou Mushku) et d’autres tribus, dont les Kaska. Le souverain de Katmuhu fut capturé lors de l’invasion Assyrienne par l’Empereur Assur Dan I (1179-1133). 
 
KATTUSHASH  Voir HATTOUSA.
 
KAUS-GABRI  ou  Kaus Geber  ou  Qôsgabar  Roi (ou Duke ou Chef) d’Édom vers 680 av.J.C. Son nom signifie “[le Dieu] Kaus est puissant“. Il est mentionné dans les annales de l’Ampereur d’Assyrie Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669) vers 673-672, en même temps que le Roi de Juda, Manassé (ou Manassès ou Menasheh, 697-642). Il est également mentionné lors de la première campagne d’Assurbanipal (669-631 ou 626) contre l’Égypte en 667. Il est aussi connu par des sceaux trouvés à Umm el-Biyara et à Babylone.
 
KAUS-MALAKA  ou  Qôsmalka  Roi (ou Duke ou Chef) d’Édom. Il fut contemporain de l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III à qui il versa un tribut en même temps que le Roi de Juda, Achaz (742-726). Son nom signifie “[le Dieu] Kaus est Roi” ou “Kaus règne“.
 
KAVADH  ou  Kavad  ou  Kobad  ou  Cabades  Nom de 2 Rois des Perses Sassanides.  KAVADH  I  Roi des Perses Sassanides de 488 à 496 et 498 à 531 ap.J.C. Fils de Pérôz I, il favorisa la prédication de Mazdek, ce qui incita la noblesse et les Prêtres à le déposer au profit de son frère, Zamasp en 496. Il reconquit le pouvoir avec l’aide des Huns Hephthalites en 498. Kavadh I mourut en septembre 531 à l’âge de 82 ans. Au cours de ses dernières années de règne, son fils Khosrô I qui eut une grande influence sur lui, fut proclamé son successeur. (Voir Perse, Sassanides, Kavadh I).   KAVADH  II  Schirôyé  ou  Siroes  Roi des Perses Sassanides en 628 ap.J.C. Fils de Khosrô II, il fut proclamé Roi par les grands de l’Empire le 25 février 628. Il fit mettre à mort quatre jours plus tard (29 février 628) son père dans son palais et ses 18 frères ou demi-frères qu’il considérait comme des rivaux potentiels et demanda la paix aux Byzantins. Il entama des négociations avec l’Empereur Héraclius I, mais il décéda après un règne de quelques mois. De terribles catastrophes marquèrent cette période, inondations et épidémie de peste dont le Roi mourut le 6 septembre 628 après un règne de sept mois. Pendant son court règne, les Nestoriens eurent le droit de se choisir un nouveau Catholicos du nom de Ichoyahb II.
 
KAWIT  Voir Kaouit.

 

KAY   Pharaon de la XIIIe dynastie de 1750 à 1749 av.J.C. (Voir Égypte).
 
KAYEN   Reine des Perses Sassanides. Elle fut la fille de Mokan Khan souverain des Huns Hephthalites. Elle épousa le Roi des Perses Sassanides Khosrô I (531-579). Elle lui donna un fils, Hormazd IV qui lui succéda.
 
KAZAKH  Population de nomade qui se fixa au Nord de la mer Noire.
 
KÉDÉMÉROUT  princesse d’Egypte. Elle fut Divine Adoratrice d’Amon sous la XXIIIe dynastie. (Voir Égypte, Divine Adoratrice d’Amon, Kédémérout).
 
KEIS  Voir KISH.
 
KEMAOU  Pharaon de la XIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
KEMINEBOU  ou  Khnemet  ou  Keminub   Reine d’Égypte de la XIIe dynastie ou XIIIe dynastie. Selon certains égyptologues, elle fut l’une des épouses du Roi Amenemhat II (1928-1895). Elle fut enterrée dans la pyramide blanche de Dahshour. Ce Roi ayant eu 9 ou 10 enfants, il était évident que Keminebou fut la mère de certain d’entre eux, cependant, de récentes découvertes affirmeraient que cette Reine vivait lors de la XIIIe dynastie et, de ce fait, ne serait donc pas une des épouses d’Amenemhat II ?. On ne lui connait qu’un titre : Épouse du Roi (hmt-nswt).
 
KEMOCH-NADAB  ou  Chemosh-Nadab  ou  Kammusu-Nadni  (En Assyrien) Nom de 3 Rois du Moab.  KEMOCH-NADAB  I  Roi de Moab vers 800 av.J.C. Nous ne savons rien de lui.  KEMOCH-NADAB  II  Roi de Moab vers 720 av.J.C, sous le règne de l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705). Il succéda à Salmanu. Il est décrit sur le Prism Taylor comme rendant hommage a l’Empereur Assyrien lorsque celui-ci conquit la Palestine.
 
KEMOUR  "le Grand noir" Ce fut une divinité taureau du panthéon Égyptienne lié à la fertilité et souvent assimilé à une manifestation du Dieu Osiris. Il fut le Dieu tutélaire du Xe nome de Basse-Égypte, dont il fut le symbole et à qui il donna son nom, le nome du Taureau noir (kA km). Son centre de culte se trouvait dans la cité d’Athribis, qu’il partageait avec le Dieu crocodile Khentykhety. La couleur noire de sa robe, symbole de fertilité et de renaissance pour les Égyptiens de l’Antiquité, confirme ses fonctions à la fois de fertilisation de la végétation liées au Dieu-fleuve et à ses inondations et d’autre part ses fonctions funéraires liées à la renaissance à l’instar d’Osiris.
 
KEMSIT  "Reine" d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut une des épouses secondaires, voire une concubine, du Roi Montouhotep II (2061-2010/09). Elle fut enterrée dans le vaste complexe funéraire de Montouhotep II, dans un puits funéraire situé sous la terrasse du temple du Roi. Elle portait les titres : Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ; Embellissement royal (khkrt-nswt) ; Unique embellissement royal (khkrt-nswt-watit) ; Prêtresse d’Hathor (hmt-ntr-hwt-hr). On ne connait pas d’enfant de cette union.
 
KENSA  ou  Khewa  Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon et Roi de Napata Piânkhy (ou Piye, 747-716). Elle portait les titres de : Fille du Roi (s3T-nswt) ; Épouse du Roi (hmt-nswt). Elle est associée à ce Roi uniquement par le fait qu’elle fut mentionnée sur une statue avec lui. Elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru). Elle est attestée à la fois en Nubie et en Égypte sur des pierres d’offrandes en granit et en albâtre ainsi que sur divers vases en albâtre, le tout avec des cartouches doubles et des titres divers. Nous ne lui connaissons pas d’enfant de cette union.
 
KÉRANOS  ou  Káranos  ou  Karanus  ou  Caranos  ou  Caraunus  (En Grec : Κάρανος)  Roi “légendaire” de Macédoine de 813 à 768 ou 808 à 780 ou 808 à 778 ou 796-768av.J.C., que la tradition donne comme le fondateur du royaume. Cependant, son historicité est très controversée par la recherche. Il serait le fils, selon la tradition, d’Aristodamidas, Roi d’Argos. Selon une légende il serait le fils du Roi Téménos (ou Temenus) ?. Il aurait quitté Corinthe, d’où il fut originaire, à la tête d’une colonie et fondé, vers 796, le royaume de Macédoine. Les spécilaistes lui comptent 28 ans de règne et lui attribuent aussi la fondation de la cité d’Édesse. Kéranos mena des guerres contre ses voisins et il serait le premier qui unit tous les peuples de Macédoine en un seul domaine. Une légende raconte qu’il avait construit après sa victoire sur Kisseus, un Roi voisin, un monument à sa victoire, comme il était de coutume dans le royaume de son père. Mais ensuite, un lion de l’Olympe descendit et le détruisit. On ne connait pas le nom de son épouse mais son fils lui succéda.
 
KERKINITIS  En Grec : Kerkinitis ou Κερκινίτης ou Eupatoria Eupatoria, en Ukrainien : Євпаторія Evpatoria, en Russe : Евпатория Evpatoria, en Arménien : Եվպատորիա Yevpatoria, en Criméen Tatar : Kezlev, en Turc : Gözleve. Ce fut une ville de Crimée, Ukraine. C’est lors de sa création, vers 500 av.J.C, qu’elle fut appelée Kerkinitis. Avec le reste de la Crimée, Kerkinitis fit partie des dominations du Roi du Pont Mithridate VI (120-63) dont le surnom, Eupator, donnera le nom à la ville moderne.
 
KERKURA  Voir CORCYRE (Corfou aujourd’hui)
 
KERMA   Ville de Nubie (Soudan). Avec le moyen empire (XXIe au XVIIIe siècle), les Pharaons Égyptiens mirent en œuvre une politique de reprise en main de la Nubie. Au pied d’une des forteresses de la frontière, celle de Mirgissa, fut fondé un comptoir commercial où s’opérèrent d’intenses échanges avec la partie de la Nubie plus au Sud et restée indépendante, dont Kerma fut la capitale. Erigée en  Principauté Nubienne, Kerma réalisa un mélange entre les cultures locales et l’influence Égyptienne. Profitant du retrait Égyptien de la XVIIe dynastie, cette principauté s’étendit en Basse Nubie et passa alliance avec le royaume Hyksôs contre les dynastes de Thèbes. Les premiers Pharaons de la XVIIIe dynastie (Dont Thoutmôsis I, 1504-1492) détruisirent cet état. Durant le Nouvel Empire Égyptien, la totalité du pays jusqu’à la 4e cataracte, fut administré par un vice-Roi portant le titre de "Fils royal de Kouch".  (Voir Nubie, Kouch, Napata, Méroé).
 
KERSOBLEPTES  I  Voir CERSOBLEPTÈS  I.
 
KERTCH  Voir PANTICAPÉE.
 
KESCHLESCH  ou  Keske  Voir GASGAS.
 
KESDUT  Reine d’Ebla. Elle fut l’épouse du Roi d’Ebla Igrish-Halam (v.2370). Elle lui donna un fils, Irkab-Damu, qui succéda à son père.
 
KETRIPORIS  ou  Cétriporis  (En Grec : Κετρίπορις)  Co-Roi Odryse de Thrace de 357 à 352 ou 356 à 347 ou 352 à 347 av.J.C. Son père Berisadès (ou Berisades, 359-356), à la mort de son grand-père Cotys I, hérita de l’Ouest du royaume, tandis que ses deux autres frères avaient aussi une part de ce dernier. Pour beaucoup de spécialistes Berisadès aurait en plus régné conjointement avec Ketriporis. La partie sous la domination de Berisadès et son fils incluait les zones côtières, y compris la région du lac Prasias, la ville d’Amphipolis et les mines d’argent d’Achladochori. Ketriporis, en 356, conclut une alliance avec Athènes, le Roi Illyrien Grabos (ou Grabus, 358-356) et le Roi Péonien Lyppeius. Cette coalition, à la demande des Athéniens, fut constituée afin de résister à la montée en puissance de Philippe II (359-3336) de Macédoine. Cependant Philippe II prit ses ennemis par surprise et son Général, Parménion, fut en mesure de bloquer la coalition avant qu’elle n’ait eu une chance de converger. Au cours de l’été 356, Grabos fut défait par Parménion dans une grande bataille et il fut forcé de s’allier avec la Macédoine. En 353, Philippe II vaincu complètement la coalition. Le règne de Berisadès fut court, et, à sa mort, son frère Cersobleptès I déclara la guerre à Ketriporis.
 
KHABA  NÉFERKARÊ  Pharaon de la IIIe dynastie de 2603 à 2599 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
KHABABACH  ou  Senensetepenptah  Pharaon de la XXXIe dynastie de 333 à 332 av.J.C. (Voir Égypte).
 
KHÂEMOUASET  ou  Khaemwaset  ou  Khaemwase  ou  Khaemwaset  ou  Chaemwaset  ou Cha em Wasetest  – #A m WAst  "Apparaît radieux [Intronisé] à Thèbes") Nom de deux Princes d’Égypte.  KHÂEMOUASET  Prince d’Égypte, il fut le 4e fils du Pharaon Ramsès II, second né de la Grande Epouse Iset-Nofret I. Il fut nommé Grand Prêtre de Ptah à Memphis par son père. Durant son long pontificat il fit creuser la galerie de Serapeum où sa propre tombe allait prendre place. Il fit restaurer les pyramides de l’Ancien Empire. (Voir Égypte, Fils de Ramsès II, Khâemouaset).   KHÂEMOUASET  Prince d’Égypte, il fut un des fils du Pharaon Ramsès III. Comme beaucoup de ses frères, il a été nommé ainsi d’après le nom d’un des fils de Ramsès II. Selon certains égyptologues, dont Christian Leblanc, il serait l’ainé (mais pour ce dernier par la Reine Tyti ?). Il fut Prêtre de Ptah à Memphis. Il fut représenté dans le temple de son père à Médinet Habou. Lui et son frère Parcherouenemef (ou Pareherwenemef) sont cités comme "Fils aîné du Roi", ce qui signifie probablement qu’ils sont les premiers-nés mais peut-être de mères différentes. Sa tombe QV44, dans la vallée des Reines, est bien préservée. Elle a été fouillée par des archéologues Italiens en 1903-1904. Un de ses vases canope est maintenant au musée Égyptien au Caire. Son sarcophage et sa momie sont probablement ceux exposés au Museo Egizio de Turin. Il serait mort sous le règne de son frère Ramsès IV, puisque le texte sur son sarcophage mentionne le nom de ce Pharaon. Il portait également les titres de Seigneur de la vie des Deux-Teres et Porte-éventail à la droite du Roi.
 
KHAESNUB  ou  Khaesnebu  Nom de 2 Reines d’Égypte.  KHAESNUB  Reines d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut la fille du Vizir de Haute-Égypte Dedousobek et de Dame Douanofret. Elle épousa le Roi Sobekhotep V (1700-1695) et/ou sûrement son successeur le Pharaon Iaib. Elle est aussi donnée par d’autres comme l’épouse de Sobekhotep VI. Elle fut la mère de trois enfants : Douanéferet, Bebires et Khonskhoufsi, mais on ignore qui sont le (ou les) père(s). Elle portait les titres: Princesse héréditaire (iryt-pat) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt) ; Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande de grace (wrt-im3t) ; Maîtresse [Souveraine] de toutes les femmes (Hnwt hmwt nbwt).   KHAESNUB  Reine de Thèbes de la XVIIe dynastie. Elle épousa le Roi Sobekemsaf II(1572-1570). Elle fut sûrement la mère de deux ou trois enfants : Antef VI, Antef VII et Antef VIII (?) qui succédèrent à leur père.
 
KHAFRÊ  ou  Khéphren   ou  Chéphren   ou  Souphis  II  ou  Horus  Ouserib  Pharaon de la IVe dynastie de 2518 à 2492 av.J.C. (Voir Égypte).
 
KHAKARÊ   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie.  (Voir Égypte).
 
KHAKHEROURÊ  Voir KHÂTIRÊ.
 
KHALLUTUSH-INSHUSHINAK  ou  Hallutush-Inshushinak  ou  Hallutuš-Inšušinak  Nom de 2 Rois d’Élam.  KHALLUTUSH-INSHUSHINAK  I Roi d’Élam de la dynastie des Shutrukides de vers 1215 à vers 1185 av.J.C. L’Assyrie étant considérablement affaiblie, tout comme la Babylonie kassite, il put ainsi réaffirmer son pouvoir en créant la dynastie.  KHALLUTUSH-INSHUSHINAK  II  Roi d’Élam de 699 à 693 av.J.C. Il envahit le Nord de la Babylonie et semble avoir contrôlé des cités de la région quelque temps. Le fils Sennachérib qui contrôlait la région ne tint pas longtemps. Il fut renversé en 693 par les Babyloniens qui le livrèrent au Roi d’Élam. Khallutush-Inshushinak II l’emmena dans son pays et le fit exécuter. Sennachérib contre-attaqua violement. Juste après, Khallutush fut assassiné par Kutir-Nahhunté IV (ou Kudur-Nahhunte, 693-692) qui lui succéda sur le trône.
 
KHÂMERERNEBTY  ou  Khâmernebti  ou  Chamerernebti    kha mrrnb.tj  “Apparition de l’Aimée des Deux Dames” Nom de 2 Reines et 2 Princesses d’Égypte.  KHÂMERERNEBTY   I  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle serait la fille de Khoufou (ou Khéops 2551-2528) et de la Reine Noubet (Source incertaine pour le nom). Elle fut l’une des épouses et la demi-sœur du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Selon certains égyptologues elle serait la troisième femme de Khoufou, puis la première de Khafrê. Le mariage avec ce dernier fut censé renforcer la position sur le trône de Khafrê. Mais si cette affirmation de certains spécialistes est juste pourquoi n’épouse t-il pas plutôt Hetephérès II, la veuve de son autre demi-frère et prédécesseur Djédefrê (2528-2518) ?. Elle fut enterrée dans une grande tombe à l’Est de celle de Khafrê à Guizèh. Khâmerernebty I eut trois enfants avec Khafrê : Une fille, Khâmerernebty II qui va épouser son frère Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472) et un autre fils, Hemetrê (Sources incertaines). Ses titres étaient : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt-meryt.f) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Mère du Roi de haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ; Fille du Dieu (sAT-ntr) ; Prêtresse de Thot (Hmt-nTr DHwty) ; Prêtresse de Tjasep [Tjazepef] (Hmt-nTr TA-sp).  Les unions de Khâmerernebty I, ainsi que deux autres épouses de ce Roi, Hedjhekenou et Persenet, ont été déduites d’une inscription trouvée dans leur propre tombe ou celle de leurs enfants. Une tête de statue fut mise au jour près de la pyramide de Khafrê et qui fut datée de son règne. Les spécialistes pensent qu’elle représente sûrement une de ses trois femmes. La tête montre pour la première fois, une Reine portant une coiffure royale, la couronne de Vautour. D’autres fragment de ce type de coiffure furent mis au jour dans les complexes funéraires de Khoufou et de Menkaourê, mais ils sont trop endommagés pour que l’on puisse les attribuer à une personne en particulier.  KHÂMERERNEBTY II  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille de Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492) et de la Reine Khâmerernebty I. Elle fut l’une des épouses, sûrement la première, de son frère, le Roi Menkaourê (2492-2472). Elle fut probablement la Grande Épouse Royal car elle est représentée aux côtés de Khafrê sur une statue de 1,42 m de hauteur, qui est maintenant au Museum of Fine Arts de Boston. Elle est montrée mettant affectueusement son bras autour de la taille de Menkaourê. (Voir Égypte, les Reines, Khâmerernebty II).   KHÂMERERNEBTY III  Princesse d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut la fille du Roi Niouserrê Ini (2430-2399) et de la Reine Repout-Neb (ou Repouet Nebeou ou Rêpoutnoub). Elle épousa Ptahchepsès. Son époux eut une carrière extraordinaire car il ne fut au départ qu’un simple scribe, absolument pas apparenté à la famille royale. D’échelon en échelon, il finit par occuper le poste de Vizir de Niouserrê Ini et la charge d’administrateur de la Haute-Égypte. Grâce à ses fonctions il put se faire construire une grande tombe dans la nécropole royale d’Abousir. Khâmerernebty II y fut aussi inhumée, dans un sarcophage imposant aux côtés de celui de son époux qui est encore plus grandiose. Khâmerernebty III eut trois enfants avec Ptahchepsès: Deux fils, Khâfini qui semble être tombé en disgrâce puisque son nom et ses représentations ont été effacés et Ptahchepsès le Jeune qui fut représenté en compagnie de son père sur les parois du grand mastaba de ce dernier et une fille au nom de Méritâtès, qui, selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, eut exceptionnellement le titre de : Fille du Roi (s3T-nswt) alors qu’elle n’était que la petite-fille d’un Roi.
 
KHÂMERERNEBTY  IV  Voir  KHEKERETNEBTY.
 
KHAMOUDY   Pharaon de la XVe dynastie de 1541 à 1530 av.J.C. (Voir Égypte).
 
KHANÉFERRÊ  Voir NÉFEREFRÊ.
 
KHAN  Titre prit par les Princes du Khârezm (Chorasmie).
 
KHAOUSERRÊ  ou  Kareh  ou  Ammou  ou  Kour   Pharaon de la XIVe ou XVIe dynastie. (Voir Égypte).
 
KHARBASHIKHU    Voir HARBASHIHU.
 
KHAREZM   Voir CHORASMIE.
 
KHÂSEKHEMOUI   Pharaon de la IIe dynastie de 2674 à 2647. (Voir Égypte).
 
KHÂTIRÊ  ou  Khakherourê  Roi d’Avaris sous la XIVe Dynastie en 1704 av.J.C. (Voir Égypte).
 
KHAYTABAD  Site de Bactriane qui se situe à 7 km au Nord de la ville contemporaine de Djarkutan, sur la rive droite du Surkhan Darya. La taille du site est de plus de 11 hectares et il a une forme vaguement circulaire. La citadelle carrée de 90 m de côté se trouve dans l’angle Sud-ouest de la ville. Elle est séparée du reste de la ville par un profond fossé. La hauteur de la citadelle est de plus de 17 m. La citadelle et la ville étaient fortifiées par un puissant mur flanqué de tours. Autour de la ville il y avait un fossé profond rempli d’eau. Des fouilles ont été commencées en 1976. Des travaux sur la citadelle ont été entrepris, ils sont principalement consacrés à l’exploration de la pente orientale de laquelle une tranchée avait été ouverte en 1995.
 
KHAZAR  Peuple d’origine Turc descendant des Huns occidentaux qui conquirent les plaines de la mer Noire à l’Oural et formèrent un royaume au VIIe siècle ap.J.C sur la basse Volga.
 
KHEDEBNEITHIRBINET  ou  Chedebnetjebbone   Nom de 3 Reines d’Égypte.  KHEDEBNEITHIRBINET  I   Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Néchao II (610-595). Son identification en tant qu’épouse de Néchao II est uniquement basée sur le fait que son sarcophage remonte à la XXVIe dynastie, sur ses titres qui étaient : Épouse du Roi (hmt-nswt) et Mère du Roi (mwT-nswt), et qu’aucune autre femme n’est attestée pour ce Roi. Son couvercle de sarcophage (AS3) est exposé aujourd’hui au Kunsthistorisches Museum de Vienne. Il fut découvert en 1807 et indique, comme le proposent Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton que la Reine fut probablement enterrée à Sébennytos en Basse-Égypte, si la provenance donnée pour cet objet est correcte. Elle donne trois (ou quatre) fils à Néchao II : Istemebet, Mérineithist, Psammétique II et Apriès (Sources incertaines) qui succèdent à leur père.   KHEDEBNEITHIRBINET  II   Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie. Fille du Pharaon Apriès, mais on ne connait pas le nom de sa mère, elle fut une des épouses du Pharaon Amasis (570-526). Selon quelques spécialistes (mais ils ne sont pas majorité) elle lui donna un fils, Psammétique III qui succéda à son père.  KHEDEBNEITH  ou KHEDEBNEITHIRBINET   Reine d’Égypte de la XXXe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon Nectanébo I (380-362). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
KHEKERETNEBTY  ou  Khekeretnebti  ou  Khâmerernebty  IV  Princesse d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut la fille de Djedkarê Isési (2389-2357) et de la Reine Meresânkh IV. On ignore le nom de son époux mais elle eut une fille du nom de Tisethor. Khekeretnebty est surtout connue par sa sépulture, un mastaba édifié dans la nécropole royale d’Abousir au Sud-est du temple funéraire de Niouserrê Ini. Il fut construit en pierre calcaire et en briques crues et à des dimensions de 19m x 15m. On y pénètre par un seul accès placé comme pour tous les mastabas sur sa face Est. Cette entrée donne accès à un ensemble de salles disposées en enfilade. (Voir Égypte, les Reines, Khekeretnebty).
 
KHEMENOU  voir HERMOPOLIS MAGMA.
 
KHENDJER   OUSERKARÊ  ou  Nymaâtrê  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1743 à 1738 av.J.C. (Voir Égypte).
 
KHENEMET   Voir KHNOUMIT.
 
KHENEMETNÉFERHEDJET  ou  Knemetnéferhedjet  ou  Chnumneferhedjet  ou  Chenmetneferhedjet I   – Xnmt nfr-HDjt"Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite]"   Nom de 3 Reines d’Égypte.  KHENEMETNÉFERHEDJET OURET  (L’Ancienne)  ou  OUERET  I   Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut très sûrement une fille d’Amenemhat II (1928-1895). Elle épousa son frère (ou demi-frère) le Roi Sésostris II (1895-1878). Elle est susceptible d’être la même personne qui est mentionnée comme la fille de Amenemhat II (1928-1895) sur un sceau, aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union, mais ce Roi ayant six enfants attestés dont on ignore les mères, cette Reine pourrait très être la mère de certains. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan, elle serait la mère de Sésostris III. Son nom signifie "Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite]". Son nom supplémentaires Ouret signifie "l’aînée" ou "l’ancienne" et servait sans doute à la différencier des autres femmes portant ce même nom. Elle est mentionnée aussi sur le papyrus de Kahoun, aujourd’hui à l’Ägyptisches Museum de Berlin, une statue, aujourd’hui au British Museum et dans le complexe pyramidal de "son fils". Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan pensent qu’elle fut probablement enterrée dans une des pyramides à El-Lahun (En arabe اللاهون al-Lāhūn, souvent écrit Illahoun), village dans le Fayoum où se trouve le complexe funéraire de Sésostris II. Elle portait les titres : Princesse héréditaire (iryt-pat) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Mère du Roi (mwt-nswt) ; Maîtresse [Souveraine] des Deux Terres (Hnwt tAwy) ; Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt meryt.f) ; Enfant de Ouadjet (sdjtit-wAdjt), Prêtresse de Sobek, Seigneur de Soumenou (HmT-ntr-Sbk-nb -swmnw; Fille de Geb (S3T-fr).    KHENEMETNÉFERHEDJET  II  KHERED  (ou  OUERET La Jeune) Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Sésostris III (1878-1843). Elle est mentionnée sur deux des statues de son mari, aujourd’hui situées au British Museum et au Musée Égyptien du Caire. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union, mais ce Roi ayant eu six enfants attestés, dont cinq enfants dont on ignore les mères, cette Reine pourrait très bien être la mère de certains. Elle possède une pyramide dans le complexe de son époux à Dahshour où ses bijoux ont été retrouvés en 1994. Sa pyramide a la particularité de posséder une infrastructure accessible par un puits dont l’accès se trouve près de celle de son époux. Le puits débouche sur deux galeries. Un appartement funéraire se trouve sous la grande pyramide du Roi tandis que l’autre se trouve sous la pyramide de la Reine. Il est évident que sa tombe devait être achevée au début du règne de Sésostris III avant la pose des premières assises de briques de la pyramide du souverain. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan, ses titres étaient : Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Épouse du Roi (hmt-nswt). KHENEMETNÉFERHEDJET  III   Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Amenemhat III (1843-1797), probablement dans les débuts de son règne. Il est possible que ce soit elle qui lui donna trois enfants : Hotepi (Hotep-Hator), Néferou-Ptah (ou Ptahnéferou ou Nefruptah) et Nebouhotepikheres. Toutefois il faut souligner que ces filiations sont incertaines. Ce Roi ayant également deux autres épouses : Âat et sa fille, Néferou-Ptah et ayant deux autres enfants, les spécialistes ont des idées qui varient sur la question. Ces trois Reines sont données comme la mère d’Amenemhat IV (1797-1787) et de Sobeknéferourê (Reine d’Égypte seule de 1787-1783). Faute de plus amples preuves, la filiation reste incertaine. Le nom de cette Reine n’est connu que d’un vase rituel qui à servi lors de son enterrement dans sa pyramide de Dahshour. Dieter Arnold qui a effectué des fouilles dans sa pyramide soupçonne que le nom sur ce vase "Khenemetnéferhedjet", qui veut dire "Celle qui est unie à la couronne blanche", n’est pas le nom d’une Reine mais plutôt un de ses titres. Cependant, comme le précise Silke Roth, il n’est pas commun d’indiquer le titre d’un individu, et non son nom propre, sur des objets rituels où dans une chambre funéraire, de ce fait des études récentes supposent qu’il s’agirait bien du nom de la Reine. Peut-être du fait de cette incertitude sur le nom, elle est souvent notée comme ne faisant qu’une avec la Reine Âat : Khenemetnéferhedjet Âat. Dans sa sépulture pillée a aussi été mis au jour un tombeau non marqué et non décoré. Il fut trouvé avec, à l’intérieur, le squelette d’une femme de 25 ans. Peut-être celui de la Reine ?. Elle portait les titres : Épouse du Roi (hmt-nswt) ; Grande des éloges (wr.t-hzw.t) et Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt Smaw mHw).
 
KHENOUT  ou  Khenut  ou  Chenut   #nwt  Reine d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Ounas (2356-2323). Elle portait les titres : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy) ; Intime d’Horus (tist @r) ; Compagne d’Horus sa bien aimée (Smrt @r meryt-f). Elle fut enterrée dans un mastaba à côté de la pyramide de son époux à Saqqarah. Il fut fouillé par Peter Munro. Elle lui donna deux enfants : Seshseshat I et Ipout I qui épousera le Roi Téti I (VIe dynastie).
 
KHENT  ou  Khentkaous  III  ou  Khentkau  ou  Chentkaus  #nt [kAw=s]    Reine d’Égypte. Elle fut une des épouse du Roi Téti I (2321-2291). Elle est connue par un bas-relief trouvé dans le temple funéraire de Téti I à Saqqarah. On ignore si il y eut des enfants de cette union. Selon Miroslav Verner, elle peut avoir été enterrée dans un mastaba à proximité de la pyramide du Roi. Elle portait le tire de : Mère du Roi (mwt-nswt).
 
KHENTETENKA  ou  Khenten-En-Ka  ou  Khentetka  £nt-HtnkA  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Djédefrê (2528-2518). dont on a retrouvé à Abou Rawash (ou Abou Roach), dans une fosse à barques, diverses statues où elle est avec le Roi, dont la mieux conservée qui la montre docilement agenouillée contre la jambe de son époux. Ses enfants avec Djédefrê sont attestés par des fragments de statues trouvés dans le temple funéraire de la pyramide en ruine voisine de celle de son mari. Plusieurs statues fragmentaires de la Reine ont été également trouvées dans ce temple funéraire. Ses titres étaient : Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Servante d’Horus (kht-@r) ; Prêtresse de Neith (HmT-ntr-nt). Il est possible qu’elle soit la mère des cinq enfants suivants, voire six, car quelques égyptologues la donnent aussi pour la mère de Néferhétepès : Quatre garçons : Baka, qui sera peut-être Roi, 2492-2490 (Sujet très débattu). On connait cette filiation par la base d’une statue trouvée dans le temple funéraire de Djédefrê. Elle le montrait avec sa femme Hetephérès ; Hernet (ou Hornit) qui nous est connu par une statue le représentant avec sa femme ; Setka (ou Sethka), il n’est connu que par une statue trouvée dans le complexe funéraire de son père à Abou Rawash (ou Abou Roach). Aidan Marc Dodson propose qu’il est pu régner un court moment après la mort de son père et celle de son oncle Khafrê (ou Khéphren). Cependant sa proposition ne rencontre guère l’approbation de ses collègues ; Nikaoudjédefrê (ou Nikaudjedefre) qui a été rajouté récemment, suite aux fouilles réalisées par l’équipe Française de Michel Valloggia. Il a été enterré dans la tombe F15 à Abu Rawash. Selon quelques spécialistes, il est possible qu’il ne fut pas un fils de Djédefrê, mais vécu plus tard, et son titre "fils du Roi de son corps" lui aurait été seulement attribué à titre honorifique. Une fille : Hetephérès qui a également été rajoutée récemment suite aux fouilles réalisées par l’équipe Française de Michel Valloggia. Elle a été mentionnée sur un fragment de statue. Ses titres étaient : Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Servante d’Horus (kht-@r) ; Prêtresse de Neith (HmT-ntr-nt).
 
KHENTHEPOU  ou  Khenthap  ou  Khenedhapi   £nt-@p“Musicienne de Hâpy”  Reine d’Égypte de la Ière dynastie. Elle fut une des épouses du Roi Horus Aha (v.2995-2974). On ne sait pas grand chose d’elle. Aucune trace archéologique ou impressions sur des sceaux dans des tombeaux de la Ière dynastie ne mentionne son nom. Elle apparait seulement sur les annales royales du Caire de l’Ancien Empire où elle est mentionnée en tant que mère d’Horus Djer. En outre, l’inscription n’enregistre pas de ses titres. Elle n’est donc donnée que par quelques spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton comme épouse d’Horus Aha. Silke Roth pense elle que cette Reine fut plutôt une femme du Roi Téti, un souverain non identifié mentionné dans la tablette de Saqqarah et dans le canon royal de Turin et décrit comme ayant gouverné seulement 1 an et 45 jours. Le nom de Khenthepou signifie "Musicienne d’Hâpy", il peut faire supposer qu’elle eut à une époque de sa vie un rôle sectaire et religieux. Elle donne un enfant à Horus Aha : Horus Djer qui succède à son père.
 
KHENTKAOUS  ou  Kheneth-Kaous  ou  Khentkawes  ou  Khentykaous  ou Chentkaus  #nt kAw=s  Nom de 2 Reines d’Égypte et d’1 Princesse.   KHENTKAOUS   Princesse Egyptienne de la Ve dynastie. Elle fut la fille du Roi Ounas (2356-2323) et de la Reine Khenout. Elle fut la sœur de la Princesse Ipout I qui épousera le Roi Téti I successeur d’Ounas. On a retrouvé une inscription portant la trace d’une Princesse royale au nom que Khentkaous qui épousa Senedjemib Méni, le Vizir d’Ounas et qui portait les titres de "Fille royale de sa chair" et "Prêtresse d’Hathor" et "Dame du Sycomore". Il est très possible que cette Princesse soit la fille d’Ounas.  KHENTKAOUS  I  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille de Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472). Il y a plusieurs idées avancées par les spécialistes sur son histoire, soit : Elle épousa son demi-frère le Roi Shepseskaf (2472-2467). Soit elle épousa le Roi Ouserkaf (2465-2458, qui est aussi parfois donné comme son fils) et eut deux autres fils : Sahourê (Roi, 2458-2446) et Néferirkarê (Roi, 2446-2438), ce qui amena des querelles de succession à la fin de la IVe et au début de la Ve dynastie. (Voir Égypte, les Reines, Khentkaous I).   KHENTKAOUS  II   Reine d’Égypte de la Ve dynastie. Elle épousa le Roi Néferirkarê I Kakaï (2446-2438). Elle fut la mère des deux Rois suivant Néferefrê et Niouserrê Ini. Khentkaous II assura la régence pendant la minorité de ses deux fils. Elle eut la même titulature que la Reine Khentkaous I, c’est une des raisons qui ont fait que pendant très longtemps Khentkaous II fut assimilée à Khentkaous I. (Voir Égypte, les Reines, Khentkaous II).   KHENTKAOUS  III  Voir KHENT.

 

KHÉOPS  Voir KHOUFOU.
 
KHÉPHREN   Voir  KHAFRÊ.
 
KHERHEMOUETCHEPSOUT   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).
 
KHÉTY  Nom de Naissance de 7 Pharaons.  KHÉTY  I  ACHTOI   Pharaon de la IXe dynastieKHÉTY  II  NEBKAOURÊ   Pharaon de la IXe dynastie.   KHÉTY  III   NÉFERKARÊ  Pharaon de la IXe dynastieKHÉTY  IV   MERI…RÊ  KHÉTY  Pharaon de la IXe dynastie.   KHÉTY  V  OUAHKARÊ   Pharaon de la Xe dynastieKHÉTY  VI  NEBKAOURÊ  Pharaon de la Xe dynastie.   KHÉTY  VII  MÉRIBRÊ  ACHTOI   Pharaon de la Xe dynastie. (Voir Égypte). 

 

KHEWA  Voir KENSA 

 

KHITA  ou  Hita  Roi d’Élam de la dynastie d’Awan, vers 2280 à vers 2250 av.J.C.

 

khnemet  Voir  KEMINEBOU.
 
KHNOUM  Divinité Égyptienne. Knoum "le maître de l’eau fraîche" fut le Dieu à Éléphantine de la première cataracte et gardien des sources du Nil. Il contrôle la crue du Nil en ouvrant, à Éléphantine, la "caverne d’Hapy" dans laquelle se trouvait l’Inondation et préservant ainsi le peuple de la famine. Il est représenté comme un bélier ou en homme à tête de bélier aux cornes horizontales, parfois surmontée d’une cruche.   (Voir Égypte, Khnoum).
 
KHNOUMIT  ou  Khenemet  ou  Khumet  ou  Khnemet   Princesse et /ou Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut la fille d’Amenemhat II (1895-1878), mais on ignore qui fut sa mère et elle est aussi donnée comme une des épouses possible de Sésostris II (1895-1878), donc son frère ou demi-frère. Khnoumit fut enterrée dans le complexe funéraire d’Amenemhat II, mais on connait aussi une sépulture, à El-Lahun (En arabe اللاهون al-Lāhūn, souvent écrit Illahoun), village dans le Fayoum où se trouve le complexe funéraire de Sésostris II, datant de cette période, où une Khnoumit fut enterrée avec Sithathor-Iounet (ou Sithathor Younet) qui fut peut-être sa fille et sa sœur Ita-Oueret (ou Itaweret). On ne lui connait qu’un titre : Fille du Roi, Unie à la couronne blanche (S3T-nswt Xnmt-nfr-HDjt). On a mis au jour dans sa tombe un véritable trésor : Des bracelets, des colliers, des diadèmes, des bagues etc…

KHONSOU  Dieu Égyptien de la lune, autre nom Chonsou "le voyageur". Il lutte contre les forces des ténèbres aux côtés du Pharaon. Plus tard il est aussi Dieu de la guérison sous le nom de "Khonsou le Conseiller". Il est représenté soit comme un homme à la tête de faucon coiffé du globe lunaire ou d’un croissant de lune. Soit sous l’aspect d’un enfant, le crâne rasé, portant la mèche latérale des enfants royaux ou divins. Il a le corps enveloppé dans une gaine moulante comme une momie et il tient dans les mains les emblèmes de la royauté. (Voir Égypte, Khonsou)
 
KHORASMIE  ou  Kharezm   Voir CHORASMIE.
 
KHORSABAD  ou  Khorshabad  Voir DUR-SHARRUKIN.
 
KHOSRÔ  ou  Khosrov  ou  Chosroês  ou  Chosroes  Nom de 4 Rois d’Arménie.  KHOSRÔ  I   le Grand  ou  le Vaillant  (En Arménien : Խոսրով Ա) Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 191 à 216/217 ou 190 à 214/16 ou 198 à 217). Il fut le fils de Vologèse II à qui ill succéda sur le trône d’aménie son père devenant Roi des Parthes sous le nom de Vologèse V. On sait peu de chose sur sa vie avant qu’il ne devienne Roi d’Arménie. Les auteurs classiques le présentent comme un monarque neutre envers Rome. Il eut deux enfants Artavazde VI et Tiridate II qui lui succédèrent. (Voir Asie Mineure, Arménie, Khosrô I).  KHOSRÔ  II   le Petit  ou  le Jeune  Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 279/280 à 287 ap.J.C. Il fut le fils aîné du Roi Tiridate II d’Arménie et à la mort de ce dernier, il se réfugia avec son frère Tiridate III d’Arménie chez les Romains. En 279/280, Narses, Roi d’Arménie pour le compte de son frère le Roi Sassanide Bahrâm II (ou Vahram, 276-293), dut céder l’Arménie occidentale à l’Empereur Romain Probus (276-282), qui donna le trône à Khosrô II. Ce dernier épousa Olympias qui lui donna deux enfants. En 287, Khosrô II fut assassiné et remplacé par son propre frère Tiridate III d’Arménie. Son fils (Le futur Tiridate IV d’Arménie pour certains spécialistes) s’enfuit à Césarée de Cappadoce et commença une carrière dans l’armée Romaine.   KHOSRÔ  III  le  Petit  Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 330 à 339 ap.J.C. Il fut le fils de Tiridate III et lui succéda. Il était un homme de petite taille, d’où son nom. Il fonda la ville de Dvin qui devint plus tard la capitale Arménienne. Au cours de son règne, un sentiment pro-Sassanide et anti-Mamikonian (ou Mamikoneans, en Arménien: Մամիկոնյան, une famille noble qui domina la vie politique Arménienne du IVe au VIII siècles) et anti-Romain grandit dans le pays. Les groupes pro-sassanides gagnèrent en popularité à tel point qu’ils réussirent à assassiner le Catholicos (ou Patriarche) Saint-Aristaces I, fils de Grégoire l’Illuminateur. Khosrô III eut à faire face à deux invasions du Roi Perse Sassanide Châhpûhr II (ou Shapur, 309-379) qui lui prit quelques territoires. À la mort de Khosrô III, son fils Tigrane VII (ou Diran, 339-350) lui succéda. (Voir Asie Mineure, Arménie, Khosrô III).  KHOSRÔ  IV  Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 387 à 392 et de 414 à 415 ap.J.C. Il fut nommé sur le trône d’Arménie par le Roi Perse, Châhpûhr III (ou Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 383-388). Le Perse lui donna en outre pour épouse sa sœur Zérouantoukhd et un certain Zig pour Régent, ainsi que pour assurer son autorité une importante armée. Les origines exactes de Khosrô IV sont inconnues. Les historiens Arméniens, Faustus de Byzance et Moïse de Khorène (ou Movsès Khorenatsi ou Movsēs Xorenac‘i, 410-v.490), le présentent comme un Prince de la dynastie Arsacides, sans donner sa filiation. Les spécialistes modernes, comme Cyrille Toumanoff, le mentionnent comme l’un des fils de Varazdat (ou Varasdates). On en sait donc très peu sur sa vie, avant sa royauté. Il fut détrôné par son frère Vram Shâhpouh (ou Bahrâm I) de 392 à 414.(Voir Asie Mineure, Arménie, Khosrô IV)
 
KHOSRÔ  ou  Khosroès  ou  Khosrow  ou  Osroe  ou  Chosroès  Nom de 2 Roi des Parthes Arsacides.   KHOSRÔ I  Roi des Parthes Arsacides de 109 à 128 ou 129 ap.J.C. Il fut le frère de Pacorus II après la prise de pouvoir dans l’Est de Vologèse III il va se déclarer Roi et tenter de reprendre le trône entier de Parthie. Il envahit l’Arménie et plaça sur le trône dans un premier temps Axidarès (73-113 ou 110- ?), son neveu, avec le consentement de Rome. Puis, peut-être en 113, le remplaça par son frère Parthamasieris (ou Parthamasiris, v.113-114). Cette encoche dans la sphère d’influence traditionnelle de l’Empire Romain, alors que ceux-ci avaient l’hégémonie sur l’Arménie depuis l’époque de Néron conduisit à une guerre avec l’Empereur Romain Trajan (98-117). (Voir Perse, Parthes, Khosrô I).   KHOSRÔ  II  Roi  Arsacide des Mèdes 190 à 191 ap.J.C. Il semble avoir pris le titre de Roi de Médie dans l’espoir de renverser Vologèse IV, mais fut battu par le fils de celui-ci, Vologèse V (191-207/8).
 
KHOSRÔ  ou  Khosroès  ou  Chosroès  Non de 5 Rois des Perses Sassanides.  KHOSRÔ  I  Anushiravan  ou  Khusrau  ou  Khosroes  Roi des Perses Sassanides de 531 à 579 ap.J.C, fils cadet de Kavadh I. En Perse : انوشيروان "À l’âme immortelle", il fut également connu sous le nom de Anushiravan le Juste (انوشیروان عادل, Anushiravān-e-ādel ou انوشيروان دادگر, Anushiravān – e-dādgar). Il monta sur le trône malgré l’opposition de son frère aîné Kawûs, au moment de l’épreuve de force entre les nobles et le peuple. Selon un compte, il fut le fils de Kavadh I et d’une fille de paysan et fut à l’origine considéré indigne d’hériter du trône de son père. Vers 532 Khosrô I sortit vainqueur du conflit en assassinant ses frères. Il combattit l’Empereur Justinien I (527-565), il battit les Huns Hephthalites et en 570 il s’empara du Royaume de Saba (Yémen auj.). En 575, il avança jusqu’en Cappadoce, il avait une réputation de sagesse et de justice. (Voir Perse, Sassanides, Khosrô I).  KHOSRÔ  II  Purveez   Roi des Perses Sassanides de 589 à 590 et 591 à 628 ap.J.C. Fils de Hormizd IV, il eut cinq enfants. Les sources le présentent comme inférieur à son grand-père Khosrô I en termes de bonne éducation et de discipline. Elles le montrent arrogant, cruel et vivant dans le luxe. Il ne serait ni un bon administrateur, ni un bon guerrier malgré sa brillante victoire, car il n’a pas personnellement commandé une armée sur le terrain. Il se fondait plutôt sur la stratégie et la fidélité de ses généraux.  En 616 et 626, il attaqua l’Asie Mineure, il conquit presque tout l’Orient Byzantin et prit Jérusalem en 614, il fut assassiné à l’instigation de son fils. (Voir Perse, Sassanides, Khosrô IIKHOSRÔ  III Schiroueth  Roi des Perses Sassanides en 630 ap.J.C, fils du Prince Kavadh, un frère du Roi Khosrô II. Il fut couronné Roi dans le Khorassan avant d’être assassiné par le gouverneur de cette province début novembre 630. Son frère Gushnasp Bandeh tenta ensuite, en vain, d’occuper le trône de début novembre à mi-décembre.   KHOSRÔ  I  Roi des Perses Sassanides en 631 ap.J.C. Petit-fils de Khosrô I, il tenta de régner pendant 9 semaines sur l’Empire Sassanide en décomposition, les dates de règne les plus courantes sont de janvier à mars 631.  FERROKHZAD  KHOSRÔ  V  ou  Feroukhzad  Roi des Perses Sassanides en 631 ap.J.C. Fils de Khosrô II, il s’était réfugié chez les Byzantins pour échapper au massacre des Princes royaux ordonné par Kavadh II Schirôyé (ou Siroes, 628). Il voulut prendre le pouvoir après la mort de Khosrô IV. Sa proclamation comme Roi aurait levée une grande espérance de justice et de bonté. Malheureusement il meurt empoisonné par un esclave après un règne d’un mois de mars à avril 631.
 
KHOUENRÊ  Prince d’Égypte de la IVe dynastie. Il fut le fils du Roi Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472) et de la Reine Khâmerernebty II. Il est enterré près de la pyramide de son père. Sa tombe fut découverte par George Andrew Reisner. Dans celle-ci, Peter Jánosi a découvert que le Prince héritier était mort jeune. Une chambre de la tombe est ornée de reliefs le représentant avec sa mère. En outre, dans cette salle, une statue le représentant en scribe à été découverte. Elle est aujourd’hui au Museum Fine Art de Boston. Dans un puits on a retrouvé son sarcophage en granit rose.
 
KHOUFOU  ou  Khéops  ou   Chéops  ou  Souphis  I  ou  Horus  Medjedou  Pharaon de la IVe dynastie de 2551 à 2528 av.J.C.  (Voir Égypte). 
 
KHOUFOUKHAF  Prince Égyptien sous la IVe dynastie. Il fut l’un des fils du Roi  Khoufou (ou Khéops, 2551-2528) et de la Reine Henoutsen. Il commença sa carrière en tant que Grand Prêtre et selon certains égyptologues, il exerça la charge de Vizir sous le règne de son père et peut être également sous celui de son demi-frère Djédefrê (2528-2518). Il fut quelques fois identifié, à tort, par certains spécialistes (Dont Rainer Stadelmann), avec son frère Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Selon cette hypothèse, il aurait épousé en seconde noce, Khâmerernebty I (ou Khâmernebti I), alors veuve de Khoufou et changea son nom en "Khâef Rê" lorsqu’il monta sur le trône à la suite de Djédefrê. Sous le règne de son père, Khoufoukhaf se fit édifier un mastaba à l’Est de la pyramide de celui-ci à Gizeh non loin de la pyramide de sa mère. Il fut découvert en 1924 par George Andrew Reisner. Il est composé à l’intérieur de plusieurs salles décorées de reliefs donnant notamment la généalogie de Khoufoukhaf ainsi que sa descendance. La chambre funéraire est couverte par un dispositif de dalle monolithe en calcaire disposée en chevrons, preuve de l’importance du Prince à son époque et au sein de la famille royale. Ce mastaba nous permet d’avoir plus de précision concernant la chronologie de la IVe dynastie, car un bloc de cet édifice porte au dos une marque de carrière. Ces inscriptions comportaient en général une date et le règne sous lequel le monument avait été construit. L’inscription de celui de Khoufoukhaf est daté de l’an 23 de Khoufou. Le mastaba porte également une grande inscription sur sa face Ouest donnant le nom et les titres de Khoufoukhaf. Reisner y a découvert le sarcophage externe en granite rouge d’Assouan. Il est décoré d’un motif de façade de palais ainsi que d’une inscription en hiéroglyphes gravés donnant les titres et le nom de son propriétaire. Khoufoukhaf épousa Néfertkaou.

 

KHOUIHEMOUET  ou  Khouhemouetchepsout  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).

 

KHOUIIKER  ou  Khoujker  Pharaon de la XIIIe dynastie(Voir Égypte).

 

KHOUIT ou  Khuit  ou  Kaouit  ou  Chuit   #wj.t   Nom de 2 Reines d’Égypte.   KHOUIT  I   Reine d’Égypte de la Ve dynastie. Elle est parfois donnée pour être l’épouse du Roi Menkaouhor (2398-2389). Cette liaison est donnée par certains spécialistes, comme Wolfram Grajetzki. Elle fut enterrée dans le mastaba D 14 à Saqqarah. Ce dernier fut identifié pour la première fois par Auguste Edouard Mariette à la fin du XIXe siècle. Bien qu’elle soit également qualifiée de : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Première Grande Servante (kht-wr) Fille du Roi (sAt nswt), sur le tambour de la porte d’accès de sa chapelle funéraire, ce qui fait d’elle une Princesse de sang royal, les inscriptions de son tombeau ne révèlent pas les noms des souverains de la dynastie auxquels elle était liée. Elle est donnée pour être l’épouse du Roi Menkaouhor sans vraiment de preuve. Son tombeau a livré une stèle fausse porte qui était recouverte de stuc qui s’est désagrégé peu de temps après sa mise au jour détruisant l’inscription dédicatoire et peut être les noms de ses parents ou tout du moins de son époux. Cependant d’autres parties décorées du mastaba ont subsisté et donné les titres de la Reine. Cela ne nous renseigne pas sur l’importance de cette souveraine, pourquoi a t’elle été inhumée dans un mastaba et non dans une pyramide de Reine ?.    KHOUIT  II    Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle épousa le Roi Téti I (2321-2291).  Téti I va construire pour la Reine une pyramide au Nord de son complexe funéraire à Saqqarah. Khouit II donna un fils à Téti I, Tétiânkh Khen qui portait le titre de Prince héritier et certains spécialistes, dont Peter Jánosi, la donnent aussi comme la mère d’Ouserkarê. On lui connait les titres de : grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Compagne d’Horus (Smrt @r). (Voir Égypte, Reines, Khouit II).

 

KHSHATHRITA   Voir PHRAORTES.

 

KHUMBAN-HALTASH   Voir HUMBAN-HALTASH.

 

KHUMBAN-NIGASH   Voir HUMBAN-NIKASH.

 

KHUMBAN-TAHRA  Voir HUMBAN-TAHRA.

 

KHUMBAN-UMENA   Voir HUMBAN-UMENA.  

 

KHUMMA-KHALDASH   Voir HUMBAN-HALTASH.  

 

KHUNÉFERTEMRE   Pharaon de la XXVe dynastie en 664 av.J.C. (Voir Égypte).

 

KHUTELUTUSH–INSHUSHINAK  ou  Hutelutush-Inshushinak  Roi d’Élam de la dynastie des Shutrukides de 1120 à vers 1110 av.J.C. Le Roi de Babylone Nabuchodonosor I (1125-1103) lui infligea une cuisante défaite et le mit en déroute sur le fleuve Karun. Profitant de la trahison d’un chef Élamite, Nabuchodonosor écrasa son armée et Khutelutush dut s’enfuir, son pays fut ravagé par le Babylonien, ce qui mit un terme à la gloire de l’Élam. (Voir Perse, Élam).

 

KHUTRAN-TEMTI   Voir HUTIAN-TEMTI.

 

KHYAN  ou  Sousenenrê  ou  Chajan   Pharaon de la XVe dynastie de 1621 à 1581 av.J.C. (Voir Égypte).

 

KIDINUIDE  Dynastie qui régna sur l’Élam de vers 1450 à vers 1400. Elle inaugura la période dite médio-Élamite et fut fondée par Kidunû (v.1455-v.1430) et les cinq Rois qui la composèrent ne furent sans doute pas les membres d’une même famille royale. Le souverain le mieux connu de cette période fut le dernier, Tepti-Ahar, qui se construisit un complexe funéraire à Kabnak (Haft-Tappeh), en Susiane. (Voir Perse, Élam, Dynastie des Kidinuides).
 
KIDDIN-HUTRAN  ou  Kiten-Hutran  ou  Kiddin-Khutran  Nom de 3 Rois de l’Élam.  KIDDIN-KHUTRAN  I Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1360 à 1355 av.J.C.  KIDDIN-KHUTRAN  II  Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1305 à 1275 av.J.C.   KIDDIN-KHUTRAN  III  Dernier Roi d’Élam de la dynastie des Igehalkides de 1245 à 1215 av.J.C. Sous son règne l’Assyrien Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) mena un raid dévastateur dans le Nord de l’Élam. Il se vengea et dévasta la Babylonie.
 
KIDUNÛ  Roi de l’Élam de la dynastie des Kidinuides de vers 1455 à vers 1445. Il fut le fondateur de cette dynastie.
 
KIKKIYA  ou  Kikkia  Roi d’Assur de la IIIe dynastie 2058 à 2042 ou 1994 à 1978 ou vers 2000 à vers 1985 av.J.C. Il est mentionné dans deux inscriptions, L’une du Roi Assur-Rim-Nishesu (1398-1390) et la seconde de Salmanazar III (859-824), qui dit qu’il fut le premier constructeur des murs de la ville d’Assur, affirmant ainsi son indépendance face à la IIIe dynastie d’Ur mourante. Ce fait est également confirmé dans une inscription sur une partie de ce mur. Après l’effondrement de cette IIIe dynastie d’Ur, tombée sous les coups des Amorrites de la Ière dynastie de Babylone qui se rendit maître de la région vers 1985, Assur fut gouvernée par des “Vicaires” indépendants.
 
KI-KU-ID  Prince de la IIe dynastie de Lagash de vers 2260 à vers 2245 av.J.C. Il est peut-être le fondateur de cette dynastie, qui n’en sera pas une à proprement parler puisque les souverains qui vont se succéder n’auront que très rarement un lien de parenté.
 
KILUHEPA  ou  Kiluchepa  Voir GILOUKHEPA.
 
KIMMERIKON  ou  Cimmericum  ou  Kimbrique (en Grec : Κιμμερικόν) Ce fut une cité Grecque du Bosphore Cimmérien (l’actuelle Crimée), sur la rive méridionale de la péninsule de Kertch et sur le versant occidental du mont Opuk. La ville moderne de Kertch est distante de 50 km, au Nord-est. La ville fut fondée au Ve siècle av.J.C. par des colons de Milet. Son nom fait probablement référence à un établissement antérieur Scythe. Elle fut un maillon important du système de défense du royaume du Bosphore contre les Scythes, située sur un lieu stratégiquement très favorable, elle était dotée de murs dont l’épaisseur varie de 2,50 m. à 3,50 m. Florissante au début de l’ère Chrétienne, elle fut mise à sac par les Goths vers la moitié du IIIe siècle. Un établissement urbain survit néanmoins jusqu’à la fin de l’Empire Romain. Des fouilles y furent menées par des archéologues soviétiques en 1927, 1947-49 et 1950-51.
 
KINDA  Royaume au centre de l’Arabie qui fit partit du royaume de Saba vers 300 ap.J.C. Le Kinda fut morcelé en plusieurs tribus, la principale fut celle d’Hedjaz, capitale La Mecque.
 
KINDATTU  Roi d’Élam de la dynastie de Simashki, vers 2007 à vers 1980 av.J.C. Il libéra l’Élam de la domination d’Ur. Il attaqua Isin et sema le trouble dans le Sud. Il fut repoussé un temps en 2007-2006, par le Roi d’Isin Isbi-Erra (2017-1985), mais allié à Suse, il revint à l’offensive et rien n’arrêta ses troupes. En 2004, la ville d’Ur fut prise et ravagée. Ses trésors enrichirent l’Élam et son Roi Ibbi-Sin (ou Ibbi-Sîn, 2028-2004) fut capturé et exilé en Anshan. Ce fut la fin de la IIIe Dynastie d’Ur. Kindattu profita de ses victoires pour s’emparer de tout l’Élam. Il ré instaura l’ordre et redonna un certain dynamisme au commerce. (Voir Perse, Élam, Kindattu).
 
KIDIN-NINUA   ou  Shu-Ninua  ou  Šu-Ninua  “Empereur” d’Assyrie de la Ière dynastie de 1618 à 1602 ou 1615 à 1602 ou 1596 à 1583 ou 1567 à 1554 av.J.C. Il fut le fils de Bazia. La Chronique Royale Assyrienne lui attribue 14 ans de règne. Nous avons pas de connaissance d’autres faits de son règne. Il eut trois enfants dont Sarma-Adad II et Erishum III qui lui succédèrent.
 
KIOS  Voir CHIOS.
 
KIOS  ou  Keios  (En Grec : Kίος ou Kείος, en Latin : Cius  ou  Prusa en Grec : Προυσιάς ou Prusias ou Prusias ad Mare ou Prusias ad Hypium, aujourd’hui Konuralp ou Üskübü) Ville de Bithynie qui se situait bord de la Propontide (aujourd’hui la mer de Marmara) sur le golfe de Mudanya. La cité fut détruite par le Roi de Macédoine, Philippe V (221-179). Prusias I Cholus (“le Boiteux“, 229-182) la reconstruisit et lui donna son nom. (Voir Asie Mineure, Bithynie, Kios).
 
KIRGIPA  Voir GILOUKHEPA.
 
KIRIKIRI  Roi d’Eshnunna au XXe siècle av.J.C.
 
KIRTA  Premier Empereur (ou Roi) Hourrite du Mitanni connu, vers 1550 à vers 1530 ou vers 1500 à vers 1490 av.J.C. Il est mentionné aujourd’hui par la grande majorité des spécialistes pour avoir fondé la dynastie de souverains qui régnera sur le Mitanni, mais aucune inscription contemporaine de son époque n’a été trouvée. Seule une histoire épique sur une tablette “L’épopée de Keret” ou “Légende de Keret“, mise au jour à Ougarit, sous forme romancée et qui met en scène le Dieu Baal et la Déesse mère Astarté, raconte l’histoire de sa vie. On ne sait donc rien de son existence (Voire même pour certains si il a vraiment existé). Il eut deux enfants, Shuttarna I (ou Šuttarna, v.1490-v.1480) et Parattarna (ou Barattarna ou P/Barat(t)ama, v.1480-v.1450 ou v.1500-v.1470) qui lui succédèrent.
 
KIS  Voir CUSAE.
 
KISH  ou  Quish  ou  Qish  ou  Kis  ou  Keis  (En Hébreu : קיש  "pouvoir")  Chef Hébreux de ? à 1030 ou 1104 à 1029 av.J.C. Il fut le fils d’Abiel, petit-fils de Tseror et arrière-petit-fils de Becorath de la tribu de Benjamin et du clan de Matri (Premier Livre de Samuel Samuel 9:1, 14:51; Actes 13:21). Il semble que Kish, résidait à Gibeah (ou Guibea, généralement identifié avec une colline à 5/5 km. de Jérusalem). Il s’était distingué par un coup de main audacieux contre Nahash (v.1030-v.1000), le Roi des Ammonites. Selon la Bible Kish possédait un très grand troupeau d’ânesses. Il envoya son fils Saül chercher des ânesses égarées, mais Kish ne les récupèrera jamais, car en chemin, Saül rencontra le Prophète Samuel qui le fit Roi (Premier Livre des Chroniques 12:1). (Voir Syrie/Palestine, Hébreux, Kish).
 
KISH  Ville de moyenne Mésopotamie à l’Est de Babylone, elle fut créée au début du IIIe millénaire, on y trouve aujourd’hui les vestiges de tombes et de palais Sumériens. Quelques-unes des plus anciennes inscriptions parvenues jusqu’à nous concernent Kish. La cité a longtemps exercé sa domination sur les autres états de basse Mésopotamie. D’après la Liste royale Sumérienne, Kish a exercé la royauté sur la Mésopotamie juste après le Déluge. C’est dans cette cité que la royauté serait descendue du ciel et vingt-trois Rois se seraient succédés dans cette première dynastie. On trouve le même type de légende pour Éridou. (Voir Mésopotamie, Kish).
 
KITEN-HUTRAN  Voir KIDIN-HUTRAN.
 
KITION   Voir CITION.
 
KIYA   Reine d’Égypte elle épousa le Pharaon  Amenhotep IV (1353-1338). D’origine du Mitanni, selon certains égyptologues, elle pourrait être la même que Tadukhepa (ou Taduhepa), une autre épouse d’Amenhotep IV qui était la fille de l’Empereur du Mitanni Tushratta (v.1380-v.1350)Kiya disparaît en l’an 11/12 (on trouve aussi 15/16) d’Amenhotep IV et pour des raisons inconnues sa mémoire a été persécutée. (Voir Égypte, les Reines, Kiya).
 
KIZZUWATNA   Nom donné à la région située au pied du mont Taurus (Turquie auj.) voisine de la Pamphylie à l’Ouest. Elle correspond presque à la Cilicie Romaine, la capitale était Kummanni (ou Kummeni, "Le sanctuaire"), un haut lieu du culte du Dieu Teshub. Au IIe millénaire, sous le nom de Kizzuwatna, la région fut occupée par une dynastie d’origine Hittite, mais sa population fut composée majoritairement de Hourrites. Le Kizzuwatna fut pendant la période de l’Ancien Empire Hittite vassal de ces derniers, mais reprit son indépendance lorsque s’écroula leur empire vers 1500. Le premier Roi dont on a connaissance est Ishputahshu (v.1530-1500) (Voir Asie Mineure, Kizzuwatna).
 
KLEITOS  Voir CLITOS.
 
KLINIAS  Voir CLINIAS.
 
KLÉO  Co-Reine de Sparte de la branche des Agiades. Elle fut une des épouses du Co-Roi de Sparte Anaxandre (v.640-v.615). Elle fut Prêtresse de Thétis. On ne sait pas si il y eut des enfants de cette union.
 
KNEMETNÉFERHEDJET   Voir KHENEMETNÉFERHEDJET.
 
KNIDOS  Voir CNIDE.
 
KOBAD  Voir KAVADH.
 
KODROS  Voir CODROS.
 
KOS  Voir COS.
 
KOSMARTYDÈNE  Voir ESTHER.
 
KOINOS  ou  Coenus   (En Grec : Κο
νος)  Roi “légendaire” de Macédoine de 780 à 750 ou 778 à 750 ou 768 à ? av.J.C. Il arriva sur le trône en succédant à son père Kéranos. Son règne est complètement inconnu. Selon les anciennes listes des Rois, il régna 12 ans. Selon Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) il régna 28 ans. On ne connait pas le lien de parenté avec son successeur Thyrimnas (ou Thurimas). Certains spécialistes avancent (sans preuve) qu’il fut son fils ainé ?. L’historicité de Koinos est, comme son père, controversée par la recherche moderne.

 

KOLKHA   ou   Colchide  Voir  IBERIE.
 
KÔM OMBO  ou  Noubet  ou Nubt  (En Égyptien : Noubet ou Nubt, كوم أمبو en arabe, ou Embo en Copte, ou Omboi en Grec :Omboi ou Ambo en Latin) Ville de Haute-Égypte située à 165 kilomètres au Sud de Louxor et à 40 kilomètres au Nord d’Assouan. Elle avait à l’origine le nom Nubt, ce qui signifie la ville de l’or. Sous la dynastie des Ptolémée elle fut la capitale du 1er nome de Haute-Égypte "le Nome du Pays de l’arc (ou du Pays de Nubie) (tA-sty)". Il ne faut pas la confondre avec la ville au Nord de Nagada (ou Ombos) qui a été également appelée Nubt/ Ombos. Elle est devenu une colonie Grecque au cours de la période Gréco-romaine. Sa situation géographique lui a donné un certain contrôle sur les routes commerciales de la Nubie à la vallée du Nil. Cependant elle est surtout connue pour abriter les temples Égyptiens les mieux conservé à nos jours. Dans l’antiquité, la ville a été aussi une ville de garnison sous chaque dynastie et sous les Macédoniens et Romains. Il existe deux temples à Kôm Ombo, construit en pierre provenant des carrières voisines de Hadjar-selseleh. Le plus magnifique des deux se dresse sur le sommet d’une colline de sable et semble avoir été une espèce de Panthéon, puisque, selon les inscriptions existantes, il a été consacré à deux divinités, le Dieu-faucon Haroëris (ou Arœrès ou Apollon ou Horus l’ancien) et le Dieu crocodile Sobek. À l’avant se trouve une chapelle dédiée à la Déesse Hathor où sont entreposées les momies des crocodiles provenant de la sépulture voisine. On a retrouvé sur le mur d’enceinte une scène très rare montrant une liste d’instruments de chirurgie. Le plus petit temple au Nord-ouest était dédié à la Déesse Isis. Les deux, en effet, sont d’une architecture imposante et ont gardé l’éclat des couleurs qui ornaient leurs fresques. Ils datent de la période Ptolémaïque, au cours du IIe siècle av.J.C, avec des ajouts fait sous le règne de plusieurs Empereurs Romains, à l’exception d’une porte de grès, construite dans un mur de brique. Cela faisait partie d’un temple érigé par Thoutmôsis III (1479-1425) en l’honneur du Dieu Sobek. Le plus grand temple présente une exception à une règle quasi universelle dans l’architecture Égyptienne, il n’a pas de propylon ou dromos en face de lui et le portique a un nombre impair de colonnes, quinze, disposées dans un triple rangée. Treize de ces colonnes sont encore debout. Sur une corniche au-dessus de la porte de l’une des Adyta se trouve une inscription en Grec, l’enregistrement de la construction ou selon d’autres spécialistes de la restauration par Ptolémée VI Philométor (176-170 et 168-145) et sa sœur-épouse Cléopâtre II. 
 
KONYA  Voir ICONIUM.
 
KOPTOS  Voir  COPTOS.
 
KORAKESION  Ville de Pamphylie identifiée aujourd’hui à Alanya (ou Alaiye) à 166 km d’Antalya. En raison de sa position stratégique naturelle sur une petite péninsule dans la mer Méditerranée à proximité des monts Taurus, Korakesion fut un bastion local pour de nombreux Empires méditerranéens : Ptolémaïque, Séleucide, Romain, Byzantin etc…
 
KORONI  ou  Coron  ou  Corone  (En Grec : Κορώνη) Ville de Messénie au Sud du Péloponnèse. Elle appartint longtemps aux Vénitiens. La ville fut fondée au VIe et VIIe siècles av.J.C et plus tard une forteresse qui occupait le promontoire à l’Est de la ville moderne fut érigée sur les ruines de l’ancienne cité. Cette forteresse fut occupée sans interruption jusqu’à aujourd’hui.
 
KOTYORA  ou  Cotyora   En Grec : Kotyoraa Kotyora, en Turc : Ordou “Armée”)  Ce fut un port sur la côte Sud de la Mer Noire. Aujourd’hui en Turquie, elle est la capitale de la province du même nom : Ordou (ou Ordu). Des artefacts datant de 15 000 av.J.C y ont été découverts. On pense que la cit luié fut créée au VIIIe siècle av.J.C par des Milésiens de Sinope qu’ils venaient de fonder. Il faut préciser que l’association de Kotyora et Ordou est incertaine car cette dernière ne fut créée qu’au XVe siècle ap.J.C pour servir de centre militaire ottoman (d’où le nom Ordou "armée"). Ordu est aussi le nom de la tente en Mongolie et dans les tribus turques. Selon la légende, les Argonautes débarquèrent à Kotyora lors de leur recherche de la Toison d’or. (Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Kotyora).
 
KOTYS  Voir COTYS.  
 
KOUBAN  Peuple de nomades qui se fixa à l’Est de la mer d’Azov, le long de l’Hypanis qui prendra ensuite le nom de Kouban.  
 
KOUCH  ou  Pays  de  Coush  ou  Koush  (Soudan) À l’origine ce fut le nom d’une toute petite région, au Sud de la 2e cataracte du Nil (Nubie). Elle est attesté pour la première fois sous la XIIe dynastie Égyptienne, mais le nom fut donné ensuite à l’ensemble des territoires méridionaux. Durant l’anarchie de la Deuxième Période Intermédiaire de l’Égypte, vers 1650, des Rois Kouch, régnant en basse Nubie, profitèrent de cette confusion et annexèrent des provinces de Haute-Égypte. Ils constituèrent un puissant royaume, avec Kerma comme capitale, qui s’étendit du Dongola à la 2e cataracte. Les premiers Pharaons de la XVIIIe dynastie (Dont Thoutmôsis I, 1504-1492) détruisirent cet état et étendirent même la puissance de l’Égypte encore plus au Sud. Pendant le Nouvel Empire, le pays de Kouch dans sa totalité, jusqu’à la 4e cataracte, fut administré par un vice-Roi nommé par le Pharaon, portant le titre de “Fils royal de Kouchch“. Après les Ramsès, l’Égypte connu de nouveau des difficultés intérieures et garda un contrôle de moins en moins constant sur les ressources de la Basse Nubie. L’administration Égyptienne ayant quitté la région, vers 1070 (Fin de la XXe dynastie), la contrée de Napata devint le siège d’une Principauté indigène où furent inhumés à la Soudanaise, treize chefs. Sous la XXIe dynastie Égyptienne, le titre de “Fils royal de Kouch” fut encore attribué à l’épouse du Grand Prêtre Pinedjem II (990 -969) et il fut porté sous la XXIIe dynastie, par un petit-fils d’Osorkon II. Au VIIIe siècle, le pays de Kouch redevint un état indépendant et, dès lors, son histoire suivit celle des dynasties successives qui régnèrent sur la région, celle de Napata et à partir de 270 celle de Méroé. Les Grecs appelleront ce royaume “Ethiopie”. Il fut détruit par les Nouba et les Aksoumites au IVe siècle ap.J.C. (Voir NAPATA, MÉROE).

KOUR  Voir KHAOUSERRÊ.  
 
KOUCHANA  ou Kouchan  ou  Kushan  ou  Kusana  Royaume créé par une dynastie Tokhare au Sud de la Bactriane. Les Kouchans furent un peuple indo-européen, qui ont développé un Empire centré autour du Pakistan, de l’Afghanistan et de l’Inde du Nord. Le Kushana favorisa l’art Gréco-bouddhique. Il profita au Ier siècle de l’affaiblissement des Parthes pour se constituer en tant que force et prospéra jusqu’au IIIe siècle ap.J.C. Il fut envahit par le Roi des Perses Sassanides, Chahpuhr I (241-272). La capitale fut Kaboul. Il disparut à l’invasion des Huns Hephthalites au Ve siècle ap.J.C. Le nom de Kouchan dérive du Chinois Guishuang (貴霜) qui décrivait l’une des cinq tribus des Yuezhi (月氏), qui parlait probablement des versions de la langue Tokharienne. Le souverain kouchan le plus connu est Kanishka I (128-152 ou 127-147) qui favorisa l’expansion du Bouddhisme. Les talibans ont détruit en 2000 sa statue, une pièce unique du musée de Kaboul.
 
KOURAÏSSI  ou  Aea  ou  Aia  ou  Kutatisi  (En Géorgien : ქუთაისი ) Ville de Colchide de la province de l’Ouest d’Iméréthie, en Géorgie. Les preuves archéologiques font remonter sa fondation à il y a plus de 3.500 ans, durant la même période que le début du développement de la civilisation Colche. Les auteurs Grecs de l’Antiquité citent la ville comme la capitale d’un pays riche.
 
KOURION  ou  Curias  ou  Ku-ri-i  ou  Kurion  ou  Kaloriziki  (En Grec : Κούριον, en Latin : Curium) fut une riche cité antique de Chypre. Elle fut peuplée de l’Antiquité jusqu’au début du Moyen Âge. Elle était située sur la côte Sud de l’île à l’Ouest de la rivière Lycus (aujourd’hui Kouris), non loin d’Amathonte. Elle est répertoriée par de nombreux auteurs antiques dont Ptolémée, Étienne de Byzance, Hiéroclès et Pline l’Ancien. (Voir Grèce, Chypre, Kourion).
 
KRATEA  ou  Cratea  Elle fut l’épouse du Tyran de Corinthe, Cypsélos (ou Kupselos ou Kypsélos, 657-627). Elle lui donna trois (ou quatre en fonction des sources) enfants, dont Périandre qui succéda à son père et qui compta parmi les “Sept Sages” de la Grèce. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) mentionne un autre fils du nom de Gorgos qui fut le Tyran de la ville d’Ambracie (ou Arta, en Épire, sur la côte Nord du golfe Ambracique), une colonie de Corinthe.
 
KREMNA  (En Grec : Κρμνα) Ville de Pamphylie à 2 km. au Sud-est de Girme aujourd’hui et à 68 km au Nord d’Antalya. Le nom de la ville signifie littéralement “falaise”. Il se trouve sur le haut d’une arête rocheuse. Dans le IIe et IIIe siècle ap.J.C, la ville connue une forte prospérité. De nombreux bâtiments publics furent construits, comme une basilique, deux théâtres, une maison de bain public et un aqueduc.
 
KRESPHONTÈS  ou  Kresphóntês   Voir CRESPHONTÈS.
 
KUBATUM  Reine d’Ur de la IIIe dynastie, elle fut l’épouse du Roi d’Ur Shu-Sin (ou Shu-Su’en, 2037 à 2029).  
 
KU-BAWA  la  Cabaretière  ou  Kubaba  ou  Kug-Baba  Reine de Kish de 2410 à 2400 av.J.C. Elle fonda la IIIe dynastie de Kish. Ku-Bawa “Û-Kurun-Na” veut dire la “femme-vin”, c’est-à-dire une cabaretière ou une taverne. Il est dit à son propos dans la Liste Royale que c’est “celle qui consolida les fondations de Kish” et qu’elle régna 100 ans. Elle eut un enfant Puzur-Su’en (ou Puzzur-Su’en ou Puzur-Sîn, v.2400 à v.2370) qui lui succéda et serait le fondateur de la IVe dynastie. Toujours selon la Liste Royale, elle aurait été renversée par un Seigneur d’Akshak (ou Aksak ou Akashak, Mésopotamie du Nord), mais Puzur-Su’en, reprit le trône de Kish et le transmit à son fils Our-Zababa (ou Ur-Zababa, v.2370 à 2334) qui fonda la Ve dynastie. (Voir Mésopotamie, Kish, Ku-Bawa). 
 
KUCHAN  Voir KUSHANA.  
 
KUDADA  Roi d’Akkad, d’Ourouk, d’Oumma, de Kish et d’Ur en 2141 av.J.C.
 
KUDUR-ENLIL  Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1265 à 1256 av.J.C.   KUDURRU  ou  Kuduru  Stèle réalisée sous l’époque des kassites qui contenait un texte (Une donation foncière). La stèle était mise sous protection des Dieux dont les symboles s’y trouvaient aussi gravés.  
 
KUDUZULUSH  ou  Kudu-Zulush  Nom de 2 Rois de l’Élam de la dynastie d’Eparti.  KUDUZULUSH  I  Roi d’Élam de 1745 à 1730 av.J.C, fils de Siwe-Palar-Khuppak, il réorganisera le royaume après la défaite de son père face au Roi de Babylone Hammourabi (1792-1750).  KUDUZULUSH  II  Roi d’Élam de vers 1600 à vers 1580 av.J.C.  
 
KUK-KIRWESH  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1545 à vers 1510 av.J.C.  
 
KUKKU-SIME-TEMTI  ou  Kiku-Siwe-Temti Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan au XXIVe siècle av.J.C.
 
KUK-NAHHUNTÉ  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1510 à vers 1505 av.J.C.  
 
KUK-NASHUR  Nom de 3 Rois de l’Élam de la dynastie d’Eparti.  KUK-NASHUR  II  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1635 à vers 1625 av.J.C.  KUK-NASHUR  III  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1580 à vers 1570 av.J.C  
 
KULLASSINA-BEL  2e Roi de Kish vers 2900 av.J.C selon la Liste Royale Sumérienne. Il succéda à Jushur.  
 
KÜLTEPE  Voir KANESH.
 
KUMIDI  Cité de Palestine. Elle est identifiée aujourd’hui au site de Kamed El-Loz, dans la Bekaa-Ouest, au Liban. Le nom de Kumidi est celui qui lui est donné par les Égyptiens dans les lettres d’Amarna. On sait qu’à la période Mitannienne (v.1600-v.1270) la cité fut gérée par des Gouverneurs, le plus connu est Biria Waza, un des fils de l’Empereur du Mitanni Shuttarna II (ou Šuttarna II, v.1400-v.1380). Cette ville fut le site des grandes fouilles archéologiques Allemandes entre 1963 et 1981. C’est un des sites les plus importants au Liban, datant du chalcolithique période (4000). Les archéologues ont trouvé et enregistré de nombreux bâtiments qui sont très importants pour l’histoire de la région. De nombreuses structures urbaines telles que des systèmes de défense, des temples, un palais, des logements privés, des ateliers et des cimetières ont été mis au jour. Les archéologues ont également trouvé des objets du quotidien tels que de la poterie, ainsi que des bijoux et d’autres articles de luxe. On a découvert également que le village de Kamed el-Loz fut construit par dessus celui de colonies datant des périodes : Perse Achéménide, Hellénistique et même Romaine. Au Sud du village on trouve une nécropole et des sépultures qui datent également de ces époques. Juste à l’extérieur du village se situe une carrière visible de la route datant de la période omeyyade. Des tombes y avaient été creusées dans la roche qui comportent des inscriptions en Araméen.  
 
KUMMANNI ou Kummeni ou Kummiya (en Hittite) Ville d’Asie Mineure qui fut au milieu du IIe millénaire la capitale du royaume du Kizzuwatna. Sa situation géographique est aujourd’hui encore incertaine, mais on pense qu’elle devait être près de la colonie de Comana en Cappadoce. Kummanni fut le centre de culte principal des divinités Hourrites Teshub (ou Teššup) et son fils Sharruma (ou Sarma ou Šarruma ou Sar-ru-um-ma ou LUGAL-ma, tsama). Son nom Hourrite Kummeni est simplement traduit par “Le Sanctuaire”. On pense que la ville est restée une cité importante de cette partie de l’Anatolie jusqu’au début de l’âge de fer et même un peu au delà (vers 1200) car elle apparaît, sous le nom de Kummanni dans les annales Assyriennes. Elle était située sur le bord de l’influence Assyrienne dans le coin le plus éloigné du Nord de la Mésopotamie. Kummanni était cependant encore considérée comme une ville sainte à l’époque Assyrienne, à la fois en Assyrie et en Ourartou. L’Empereur d’Assyrie, Adad-Nirâri II (912-891) après la reconquête de la ville, y fit des sacrifices pour le Dieu Adad de Kumme.  
 
KUMMUHU  Voir COMMAGÈNE.
 
KUN-DAMU  Roi d’Ebla vers 2410 ou vers 2405 ou vers 2400. Son règne marqua la fin d’une longue guerre avec la cité de Mari qui fut prise par Ebla. Il eut un enfant Igrish-Halamqui lui succéda.
 
KUPANTA-KURUNTA  ou  Kubantakurunta  Roi de l’Arzawa de vers 1430 à vers 1400 av.J.C. Un nommé Madduwattas (ou Madduwatta, v.1400-v.1370), suite à des problèmes avec les Lukka (La Lycie), se réfugia chez l’EMpereur Hittite Tudhaliya I (v.1430-v.1420) qui lui donna l’asile et l’installa souverain du royaume de Zippasla dans les Monts Taurus, mais à la condition que son royaume servit de base pour envahir l’Arzawa. Kupanta-Kurunta fut avisé de l’imminence d’une invasion et prit les devants. Il attaqua alors le Roi de Zippasla, détruisit son armée et occupa le royaume. Après quelques batailles, Madduwattas signa une a liance avec le Roi d’Arzawa et se libéra de l’emprise Hittite. L’accord fut consolidé par le mariage de la fille de Kupanta-Kurunta avec Madduwattas qui par la suite succéda à son beau-père sur le trône d’Arzawa, mêlant ainsi les deux royaumes. L’Arzawa apparut alors comme un État dont les Hittites devaient se méfier.
 
KURIGALZU  ou  Kurizalzu  Nom de 2 Rois de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et Roi de Mari et du Hana.  KURIGALZU  I  Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et Roi de Mari et du Hana de 1401 à 1388  ou 1390 à 1388 av.J.C. Fils de Kadashman-Harbes I. Il eut deux enfants, Kadashman-Enlil I qui lui succéda et une de ses filles épousa le Pharaon Amenhotep III (1390-1353).  KURIGALZU  II  Roi de la IIIe dynastie Kassite de Babylone et Roi de Mari et du Hana de 1345 à 1324 av.J.C. Babylone du accepter la suzeraineté de l’Assyrien Assur-Uballit I (1366-1330), puis elle se ressaisit et Kurigalzu II envahit l’Élam, mais ce pays échappa à la domination Babylonienne, ce fut le début d’un conflit chronique, qui opposa Assur, Babylone et l’Élam. 
 
KURUM  ou  Kurrum  Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2151 à 2150 ou 2148 à 2147 av.J.C.
 
KURUNTA  Prince Hittite. Il fut le fils cadet de l’Empereur Hittite Mouwatalli II (1295-1272). De récentes découvertes à Hattousa fournissent de nouvelles informations sur lui. C’est une plaque de bronze qui est le traité qu’il passa avec son cousin Tudhaliya IV (ou Tudhalia ou Touthalija, 1234-1215). Ce dernier lui donna plein pouvoir sur la région de Tarhuntassa (ou Tarhundassa, dont localisation exacte est encore indéterminée) dans le Sud Anatolien (En Cilicie ou Pamphylie. Il semble que Tudhaliya IV voulait apaiser son rival de cette façon. Kurunta apparemment ne fut pas satisfait, car, selon quelques chercheurs, quelques temps plus tard, il prit brièvement par la force le titre d’Empereur à Hattousa. Par contre, il n’est pas clair si ces faits se déroulèrent sous le règne de Tudhaliya IV ou pendant le court règne de son fils aîné Arnouwanda III (1215-1214).
 
KUSHANA  ou  Kuchann  voir KOUCHAN.
 
KUSSARA  ou  Kussar  ou  Kushshar  ou  Kuššara  Ville Hittites d’où furent issu les premiers Rois qui fondèrent l’Empire des Hittites. Cette ville de Kussara, dont le site n’a pas encore été retrouvé, est située par certains spécialistes au Sud de la rivière Kizil Irmak (ou Kızılırmak “Rivière rouge en Turc”, appelée Halys). D’autres la situent plus à l’Est, dans la région de l’actuelle Dıvrığı. Massimo Forlanini, l’expert de la géographie de l’ancienne Anatolie a déclaré que Kussara était probablement situé au Sud-est de Kanesh, (ou Kaniš ou Neša ou Kültepe, en Cappadoce), probablement au Nord de Luhuzzadia, entre Hurama et Tegarama (aujourd’hui Gürün, province de Sivas en Turquie). (Voir Asie Mineure, Hatti, Kussara).
 
KUTIK-INSHUSHINAK   Voir PUZUR-INSHUSHINAK.
 
KUTIR-NAHHUNTÉ  ou   Kudur-Nahhunte  ou  Kutir-Nakhkhunte Nom de 4 Rois de l’Élam.   KUTIR-NAHHUNTÉ   I   Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de 1730 à 1700 av.J.C. Il profita des suites d’une émeute de la ville d’Ourouk, pour s’emparer de la riche cité lors d’une offensive éclair et la ville fut pillée. Kutir-Nahhunté I infligea au Roi de Babylone Samsu-Iluna (ou Samsou-Ilouna, 1750-1712), une cuisante défaite, mais après ce dernier coup d’éclat, l’Élam retomba dans l’obscurité.  (Voir Perse, Élam, Eparti).  KUTIR-NAHHUNTÉ   II   Roi d’Élam de la dynastie d’Éparti vers 1505 à vers 1500 av.J.C. Sous son règne la Dynastie d’Eparti s’effondra. L’Élam subit alors une grave crise, conjuguée aux incursions des Amorrites venus de Mésopotamie qui l’affaiblirent considérablement. (Voir Perse, Élam, Eparti).  KUTIR-NAHHUNTÉ  III  Roi d’Élam de la dynastie des Shutrukides de 1153 à 1150 av.J.C, fil aîné de Shutruk-Nahhunté I. Son père le nomma gouverneur de Babylonie et lorsque le Roi de Babylone Enlil-Nadin-Ahhe (1160-1153) réussit malgré tout à reprendre le trône, Shutruk-Nahhunté I revint en 1153 et le tua. Kutir-Nahhunté quitta alors la Babylonie pour diriger l’Élam. Il mourut en 1150 et ce fut son frère Shilhak-Inshushinak I (1150-1120) qui lui succéda. (Voir Perse, Élam, Kutir-Nahhunté III).  KUTIR-NAHHUNTÉ  IV  Roi d’Élam de 693 à 692 av.J.C. Il arriva sur le trône après avoir assassiné son prédécesseur. Les Assyriens lancèrent une campagne contre des régions Élamites et prirent Madaktu, ville qui semble alors être la capitale Élamite, avant de se replier. Kutir-Nahhunté IV eut un tout petit règne, il abdiqua en faveur de Humban-Umena III (ou Khumban-Umena ou Khumban-Imena, 692-689). (Voir Perse, Néo-Élamite).
 
KUTIR-SILHAHA  I   ou   Kutir-Shilkhakha  Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti vers 1650 à vers 1635 av.J.C.
 
KUZI-TESHUB  ou  Kuzi-Teššup  Roi de Karkemish vers 1200 av.J.C. Après la chute des Hittites, il prit le titre de “Grand Roi”. Il fut la fils de Talmi-Teshub. Il aurait été un contemporain du dernier souverain Hittite, Souppilouliouma II (1213-v.1190). Lui et ses successeurs régnèrent sur un petit royaume qui s’étendait du Sud-est de l’Asie Mineure à la Syrie du Nord et à la rive Ouest de l’Euphrate. Le fait de prendre le titre de “Grand Roi” suggère que Kuzi-Teshub se considérait comme le véritable héritier de la lignée de Souppilouliouma I et que la dynastie centrale à Hattousa n’existait plus.
 
KYPARISSIA  Voir CYPARISSIE.
 
KYROS  Voir CYRUS.
 
KYTOROS  ou  Cytorus  ou  Kytorus  En Grec : Kytoros ou Κύτωρος Kytoros, ou Κύτωρον Kytoron, en Latin : Cytorum. Cette cité se situait sur la côte Nord de l’Asie Mineure, dans l’ancienne région de Paphlagonie, à l’Ouest de la ville actuelle de Cide (12 km). Certains spécialistes pensent qu’il s’agit de la ville de Cide elle même. Elle est mentionnée par Homère en liaison avec Amastris (ou Amasra). (Voir Asie Mineure, Colonies de Milet, Kytoros).

 

 

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