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L’Amourrou (ou Amurru, Liban aujourd’hui) fut
au départ une région dans le centre de la Syrie, qui devint une petite entité politique et un royaume reconnu sous le nom
d’Amourrou (ou Amurru). Cette étendue géographique se situait exactement dans le Nord de la Palestine. Elle avait pour capitale
Hazor (ou Hatzor ou Tell Hazor ou Tell el-Qedah)
et elle comprenait aussi le désert voisin Syrien. Une des principales autres villes était
Ebla, qui suivit sa propre destiné au sein de la région et devint un royaume.
L’Amourrou se développa beaucoup au cours de la période
Amarnienne de l’Égypte
sur le territoire qui s’étendait entre
Tripoli, sur la côte Libanaise et du Moyen-Oronte, à la région de l’Ouest de la Syrie.
Des découvertes récentes suggèrent que la capitale de la vie politique changea souvent au fil du temps. Les
premiers membres de la nation d’Amourrou (ou Amurru) étaient une tribu Sémitique en Syrie, même si elle est probablement venue
d’Arabie. Les peuples de l’Amourrou furent intégrés avec les
Hourrites. À la suite des rares
fouilles et recherches très peu de sources écrites primaires ont été récupérés de la région de l’Amourrou.
Contrairement à d’autres
centres politiques de Syrie du Nord comme
Ougarit, par exemple, l’histoire
de l’Amourrou a dû être reconstruite à partir d’un large éventail d’indications de documents d’autres États, principalement de
l’Égypte de la période
Amarnienne, le
Hatti (les Hittites) et
Ougarit.
En effet, les seules sources primaires qui ont survécues sont les lettres envoyé par les souverains du royaume au Pharaon
Égyptien à
Amarna (Lettres de
Tell el-Amarna).
Parmi ces lettres il y a un certain nombre de textes sur des traités avec l’Empire
Hittite. Il est à espérer que,
l’expansion progressive des fouilles sur des sites à l’intérieur de l’ancienne Amourrou, tels que Tell Kazel, permettra lorsque cette région
aura retrouvée la paix, de mettre rapidement à jour d’autres sources historiques.
Lettre d’Azirou auPharaon Égyptien |
Les premières lettres d’Amourrou sont écrites au temps d’Abdi-Ashirta (ou Abdi-Aširta, v.1385-1344) et dans les
premiers jours du règne de son fils Azirou (ou Aziru, v.1344-v.1315).
Elles proviennent de deux sites géographiquement proches de la zone montagneuse, à l’Est de
Tripoli du Liban et de la ville
d’Ardata. Les lettres EA 60 et EA 157 originaires de cette dernière, sont composées de divers fragments de schiste et
d’argile ferrugineux. Cela semble valider la notion que, dans les débuts de son histoire l’Amourrou fut un petit pays montagneux
situé sur les deux rives de Nahr el-Kebir, sur les pentes du Mont Liban et fut habité par des agriculteurs
et des groupes pastoraux. À ce jour, aucun site de la fin de l’Âge du Bronze a été enregistré dans la région.
Selon Raphaël Giveon, à son apogée l’Amourrou était connu économiquement, notamment pour l’exportation du bois,
des boissons et de baume.
L’histoire…….
Les Rois d’Amourrou ne sont connus qu’à partir de la fin du XIVe siècle, pendant la
période Égyptienne que l’on nomme : Période
Amarnienne
(XVIIIe dynastie),
qui va jusqu’à la disparition du
royaume d’Amourrou. Le premier dirigeant dont nous avons des traces est Abdi-Ashirta (ou Abdi-Aschirta ou Abdi-Aširta ou
Abdi-Ašratu, v.1380 à 1340 ou v.1385 à v.1344). Beaucoup de spécialistes pensent qu’il n’était qu’un Prince dans la plaine côtière de Syrie.
Il fut un ennemi juré du Roi de Byblos,
Rib-Addi (ou Rib Hadda ou Ribaddi ou
Rib-Addu, v.1375-v.1335) qui était allié et vassal de
l’Égypte.
L’Amourrou était alors un nouveau royaume dans le Sud de la Syrie sous contrôle nominale
Égyptien.
Afin de se libérer de ce joug Abdi-Ashirta prit contact avec l’Empereur
Hittite Tudhaliya III (ou Tudhalia ou Touthalija ou
Duhalijas ou Tudhalijaš, v.1355) et sollicita une alliance.
Wolfgang Helck nous apprend qu’Abdi-Ashirta fut enlevé et assassiné par les troupes
Égyptiennes sur l’ordre du Pharaon
Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338)
dont les avertissements n’avaient pas réussi à arrêter ses complots.
Amenhotep IV avait répondu favorablement à son allié
de Byblos,
Rib-Addi qui sollicitait son aide
suite aux attaques incessantes d’Abdi-Ashirta afin de se tailler un royaume plus grand.
Celui-ci avait notamment prit les villes dans le Nord du Liban d’Ambia, Sigata,
Arqata (ou Irqata ou Arqa ou Archas) et Batruna
(ou Batroun) et avait tenté de faire assassiner
Rib-Addi (Lettre EA 81).
La mort d’Abdi-Ashirta est mentionnée dans les Lettres de
Tell el-Amarna (EA 101), de Rib-Addi à
Amenhotep IV.
Il est possible que la capitale de l’Amourrou au cours des dernières années du règne d’Abdi-Ashirta et les premières années d’Azirou
ait été Ardata.
Guerrier Hittites |
Azirou (ou Aziru, 1370 à 1336 ou v.1344
à v.1315 ou 1340 à 1315) le fils aîné
d’Abdi-Ashirta lui succéda. Il va s’avérer tout aussi peu scrupuleux que son prédécesseur. Il est mentionné dans
les Lettres de Tell el-Amarna.
Il fut certainement à son époque le plus important souverain de la région. À peine au pouvoir, avec ses frères,
Pubaḫla et Niqmepa, il commença une campagne visant à rétablir l’autorité de leur père sur la
région d’Amourrou. Tout en étant un vassal de
l’Égypte,
il essaya d’étendre son royaume vers la côte méditerranéenne.
Il occupa de nouveau les villes d’Ammia, Ardata (Dont il fit sûrement sa
capitale), Arqata (ou Irqata ou Arqa ou Archas) et Wahlia (ou
Tripoli du Liban), au Nord de Byblos.
Il prit les villes de Qatna, Tunip (ou Tounip),
Nija et Sumur (ou Simyrra). Il prit ensuite
le contrôle des ports Phéniciens et de la
région de Damas.
Il passa un traité avec le Roi
Niqmaddou II (ou Niqmadu, v.1360-v.1340 ou 1353-1318)
d’Ougarit, dans lequel celui-ci lui demandait
sa protection militaire, en lui versant une contribution. Il passa aussi alliance avec le Roi de
Kadesh, Etakkama
(ou Aitakama, v.1355-1312) qui toutefois le trahit et rejoignit le camps des
Hittites.
Ses conquêtes inquiétèrent ses proches voisins, en particulier le Roi de
Byblos,
Rib-Addi
(ou Rib Hadda ou Ribaddi ou Rib-Addu, v.1375-v.1335) à l’origine de la mort de son père.
Rib-Addi avait quitté sa ville de
Byblos pour quatre mois pour conclure un traité
avec le Roi de Berytos (ou Béryte ou
Beyrouth), Ammunira, mais quand il voulut rentrer chez lui, il apprit que son frère, Ilirabih, l’avait détrôné.
Il chercha temporairement refuge auprès d’Ammunira, sans succès, et lança un appel au secours au
Pharaon Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton,
1353/52-1338) pour qu’il le rétablisse sur le trône (Lettres EA 136-138, 141 EA et EA 142). Ce fut Azirou qui fut chargé de
cette mission par le Pharaon, mais il trahit
l’expédition et livra
Rib-Addi aux mains des dirigeants de Sidon,
où il trouva presque certainement la mort.
Quelques sources disent qu’Azirou aurait massacré
Rib-Addi ?. Azirou
étendit de ce fait encore son royaume en se proclamant Roi de
Damas et de
Byblos (vers 1335).
Les faits de sa trahison sont mentionnés dans la lettre de
Tell el-Amarna (Lettre EA 162)
d’Amenhotep IV
à Azirou, dans laquelle le Pharaon exige qu’Azirou vienne en
Égypte pour expliquer ses actes.
Azirou une fois dans le pays fut arrêté pendant au moins un an avant d’être libéré pour faire face à l’avancée des
Hittites,
qui avaient déjà conquis la ville d’Amki, ce qui constituait une menace pour l’Amourrou (Lettre EA 170). Une fois dans son
royaume Azirou prit contacts avec l’Empereur
Hittite,
Souppilouliouma I (ou
Suppiluliuma, 1355-1322). Il changea alors son allégeance et resta fidèle aux
Hittites jusqu’à sa mort,
dont on ignore la date exacte (v.1315). À partir de cette époque l’Amourrou resta fermement
Hittite
jusqu’au règne des Pharaons Seti I (1294-1279) et
Ramsès II (1279-1213,
XIXe dynastie).
Suivirent deux Rois dont on ne sait presque rien :
Ari-Teshub (ou Ari-Teššup ou Ari-Teshup ou Idin-Teshup, 1338 à 1336 ou v.1315 à 1313) et
Tuppi-Teshub (ou Tuppi-Teššup ou Tuppi-Teshup ou Duppi-Teššup, 13336 à ? ou 1313 à 1280).
Pour certains spécialistes ils furent peut-être des frères d’Azirou ?. Pour Ari-Teshub, on ne sait pas si c’est à la fin du
règne de son père ou au début du sien, mais il mena des opérations sur le terrain à l’appui de renforts
Hittite
pour réprimer la rébellion du Roi Tette du Nuhashshe (ou Nukhashshe ou Nuhasse ou Nuhašša ou Nuhašše,
petit royaume au Sud d’Alep) et
d’Etakkama (ou Aitakama, v.1355-1312) de
Kadesh.
Tuppi-Teshub n’est connu qu’à partir des sources
Hittites datant de la fin
du XIVe et début du XIIIe siècle et aujourd’hui on le considère plutôt comme le fils d’Ari Teshub.
On sait qu’il renouvela son allégeance aux
Hittites.
Sa sœur Ahatmilki (ou Aḫat-milki) fut l’épouse du Roi Niqmepa (1313-1251)
d’Ougarit.
Ramsès II à la bataille de Kadesh |
On
a par contre une bonne connaissance du souverain suivant, Benteshina
(ou Bentešina ou Pendishena, en
Sumérien : IZAG.ŠEŠ, 1290 à 1280 ou 1280 à 1275 ou 1280 à 1274, puis de 1260 à v.1230).
Il fut le fils de Tuppi-Teshub. Beaucoup de spécialistes pensent que son nom est
Hourrite et signifie “Le frère est juste“.
À son arrivée au pouvoir il fut pris entre les zones d’influences
Hittites et
Égyptiennes, dont les royaumes
étaient alors dirigés respectivement par
Mouwatalli II (ou
Muwatallish ou Moutallou, 1295-1272) et Ramsès II
(1279-1213, XIXe dynastie). Il choisit finalement de se
rallier au second, alors que depuis Azirou l’Amourrou était vassal
des Hittites. Il
rompit de ce fait le traité passé par son prédécesseur avec les
Hittites. Benteshina
apporta un soutien décisif à Ramsès II
lors de la
bataille de Kadesh (ou Qadesh)
fin Mai 1274. Ses renforts permirent à ce dernier de se dégager de l’armée
Hittite qui était en train de
l’écraser et de le faire battre en retraite.
Cependant du fait de ce recul des
Égyptiens, Benteshina se retrouva
isolé et abandonné aux Hittites.
Ils le capturèrent sans problème et donnèrent son royaume à un homme de leur confiance, Shapili
(ou Šapili, 1275 à 1260 ou 1274 à 1260) qui fut nommé Roi d’Amourrou. En dehors de sa nomination par
Mouwatalli II on ne sait
rien à propos de cet individu, ni quoi que ce soit au sujet de sa possible relation avec la maison royale d’Amourrou.
Le récit de la nomination de Shapili est brièvement décrit dans le traité de
Shaushga-Muwa et dans des textes parallèles.
Shapili disparut probablement de la scène politique Amourrite avec la désignation de Benteshina au
trône d’Amourrou par son nouveau protecteur le nouvel Empereur des
Hittites,
Hattousili III
(ou Hattushili, 1264-1234). Benteshina à la suite de son éviction avait trahit les
Égyptiens
et était rentré dans l’entourage de ce dernier, le frère de
Mouwatalli II qui l’avait détrôné,
et il le suivait dans ses campagnes.
Lorsqu’Hattousili III
renversa son neveu
Ourhitechoud (ou Urhi-Teshub ou Urhi-Teššup ou Moursil III ou Mursili, 1272-1265) et monta sur le trône
Hittite,
Hattousili III
récompensa Benteshina pour sa fidélité en lui restituant la couronne d’Amourrou. Celui-ci restant
un vassal obéissant. L’accord fut scellé par un traité et un accord réciproque de mariage entre les maisons royales
du Hatti et d’Amourrou.
Dans une lettre
d’Hattousili III à
Kadashman-Enlil II (1280-1265) de
Babylone, Benteshina est mentionné en tant
que dirigeant d’Amourrou. Le Babylonien y
déplore le fait que des émissaires à lui d’Ougarit
furent tués en Amourrou et maudit Benteshina. Benteshina donna une de ses filles en mariage à un autre vassal des
Hittites, le Roi
d’Ougarit,
Ammistamrou III (1250-1210).
Cependant celui-ci divorça de la fille de Benteshina. Elle aurait apparemment effectué une "faute" à son encontre,
dont la nature exacte nous est inconnue. Il la répudia et la renvoya chez elle, avant d’exiger son retour, sans doute pour
l’exécuter. Benteshina épousa, Gussuliyawiya (ou Gashulyawiya ou Gaššulijawija), Princesse Hittite, fille
d’Hattousili III
et Poudoukhépa (ou Poudouhepot ou Puduheba ou Puduhepa)
qui lui donna un fils qui lui succéda.
Shaushga-Muwa (ou Šaušgamuwa ou Shaushgamuwa, v.1230-v.1210) arriva
donc au pouvoir. Il refusa dans un premier temps de livrer sa sœur au Roi
d’Ougarit. Intervinrent alors le souverain de
Karkemish,
Ini-Teshub et celui des Hittites,
Tudhaliya IV
(ou Touthalija ou Duhalijas, 1234-1215), dont il était à la fois le neveu et le beau-frère, qui le forcèrent à livrer la jeune
femme. Celle-ci fut probablement exécutée plus tard par
Ammistamrou
III. Quelques spécialistes
avancent que
Tudhaliya IV força Shaushga-Muwa à changer d’avis vis à vis de sa sœur en échange d’un paiement important d’or
?.
Dès son arrivée au pouvoir, les relations entre Shaushga-Muwa et sa famille du
Hatti furent régies par un traité. À la
même époque
Tudhaliya IV signa la paix avec
l’Assyrie,
mais celle-ci rompit le traité et attaqua la rive Ouest de l’Euphrate, qui appartenait aux
Hittites.
Dans les conditions du traité, Shaushga-Muwa fut contraint de lever une armée et
une unité de chars pour aider
Tudhaliya IV
dans la guerre contre la montée en puissance de
l’Assyrie et contre la révolte de
l’Arzawa
et de l’Ahhiyawa.
En 1230, avec son aide,
Tudhaliya IV contre-attaqua, mais ils furent écrasés à la bataille de Nihriya.
Le Hittite
changea alors de tactique, avec l’aide de ses vassaux : l’Amourrou,
Karkemish,
Ougarit etc… il imposa aux
Assyriens
un blocus économique maritime. Shaushga-Muwa fut chargé d’empêcher les marchands
Amorrites de se rendre en
Assyrie et à l’inverse d’arrêter
les marchands Assyriens avant et de les
envoyer à Tudhaliya IV.
Il existe aussi des indications que Shaushga-Muwa devait empêcher les navires
d’Ahhiyawa de prendre contact avec le
souverain d’Assyrie.
Le blocus s’avéra très payant car les
Assyriens se virent obligés de signer un traité de paix et redonnèrent aux
Hittites
les territoires conquis. Shaushga-Muwa fut le dernier Roi d’Amourrou dont nous ayons une trace. Le royaume
a sans aucun
doute suivit l’histoire de la région après la chute des
Hittites
vers 1200 et l’invasion des
Peuples de la mer.
Les spécialistes ont des avis opposés. Pour certains il fut le dernier Roi pour d’autres il y avait encore un Roi
lors de l’invasion des Peuples de la
mer et du règne du Pharaon
Ramsès III (1184-1153). Des enregistrements pour ce
soupçon d’années jusqu’à la destruction massive nous informent que des gens d’Amourrou furent “capturés, dispersés et soumis”.
Ces événements auraient eu lieu en l’an 5 du Pharaon,
lorsque le Roi d’Amourrou “devint cendres” (entendez qu’il fut tué) ?. Ainsi, il semblerait qu’après une première attaque qui laissa
l’Amourrou dans le chaos, les envahisseurs retournèrent s’y installer. En tout cas, le pays ne fut plus jamais indépendant, bien que
Ramsès III semble
y avoir rétabli l’ordre. Le terme "Amourrou” a commencé alors à être utilisé dans un contexte plus large pour désigner la
zone située entre Palmyre et la côte. Ce fut dans ce contexte que le
mot Amourrou fut utilisé dans les annales de l’Empereur
Assyrien,
Téglath-Phalasar I
(ou Tiglath-Pileser ou Tiglatpileser, 1116 à 1077) qui marcha sur la région à la recherche de bois de cèdre pour ses temples d’Anu
et Adad à Assur.
Assur-Nasirpal II (ou Asurnasirpal ou Assur-Nâsi-Apli, 884 à 859) y fit également campagne.
Bibliographie
Pour
d’autres détails sur le Royaume voir les ouvrages de :
Trevor Bryce :
– The Routledge handbook of the peoples and places of ancient western Asia, Routledge, London, New York, 2009.
– Ancient Syria : A three thousand year history, Oxford University Press, New York, 2014.
Jean-Marie Durand et Dominique Charpin :
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Editions Recherche sur les civilisations, Paris, 2001.
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– Amurru, pp : 99–101, Erich Ebeling (Hrsg.): Reallexikon der Assyriologie und Vorderasiatischen Archäologie (RLA). 1,
Nachdruck, de Gruyter, Berlin, 1993.
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Yuval Goren, Israel Finkelstein et Nadav Nabaman :
– The expansion of the kingdom of Amurru according to the petrographic investigation of the Amarna
tablets, pp : 1-11, BASOR 329,
Baltimore, Février 2003.
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– Abdi-Aširta, Lexikon der Ägyptologie (LÄ). Band I, Otto Harrassowitz, Wiesbaden, 1975.
Shlomo Izre’el et Itamar Singer :
– Amurru Akkadian : A linguistic study, Scholars Press, Atlanta, 1991.
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– Aziru von Amurru und seine rolle in der geschichte der Amarnazeit, pp : 57-83, MIO 10, 1964.
– Syria 3000 to 300 B.C.: A handbook of political history, Akademie Verlag, Berlin, 1992.
William Lambert Moran :
– The Amarna Letters, Johns Hopkins University Press, Baltimore, London, 1987 – 1992.
Christophe Nicolle :
– Amurru 3 : Nomades et sédentaires dans le Proche-Orient ancien, Compte rendu de la XLVIe rencontre
Assyriologique internationale ( Paris, Juillet 2000), Editions Recherche sur les Civilisations Association pour
la diffusion de la pensée française (ADPF) – CULTURESFRANCE, 2004.
Itamar Singer :
– The “Land of Amurru” and the “Lands of Amurru” in the Šaušgamuwa treaty, pp : 69-74,
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Robert R.Stieglitz :
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– Benteshina and the Norn Division, pp : 141-142,
JSSEA 8, Tonroto, 1977/1978.
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