TAA ou Tao Nom de 2 Rois
de Thèbes (Égypte). TAA I ou Senarkhtenrê Taa
Roi de Thèbes sous la
XVIIe dynastie de 1559 à 1558 av.J.C.
TAA II ou Seqenenrê Taa ou Skénenrê Taouaâ
Roi de Thèbes sous la XVIIe dynastie de 1558 à 1553
av.J.C. (Voir Égypte).
TABAKETAMON ou Tabakenamon Reine d’Égypte
de la XXVe dynastie et de Napata. En fonction des spécialistes elle fut soit l’épouse de son oncle,
le Pharaon et Roi de Napata Chabaka (716-707/6) à qui elle donna deux fils : Horemakhet qui devint Grand
Prêtre d’Amon et Tanoutamon (Roi, 664 à 656, filiation incertaine). Soit l’épouse du Pharaon et Roi
de Napata Taharqa (690-664), son frère (ou demi-frère). Nous ne lui connaissons pas
d’enfant de cette union. On lui connait les titres de :
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Fille du Roi (s3T-nswt) et
Épouse du Roi (hmt-nswt).
Elle est attestée d’une statue, aujourd’hui au musée du Caire (49157)
qui fut mise au jour à Karnak. Elle fut Prêtresse d’Hathor de Dendera,
Prêtresse de Neith et Maîtresse de Tepihu (Aphroditopolis).
Ces postes sacerdotaux peuvent confirmer qu’elle fut bien une fille de l’un
des Pharaons Libyens.
TABAL
Région constituée de principautés associées en une sorte de confédération, qui
naquit lors de la période néo-Hittite sur les ruines de l’Ancien Empire Hittite
et du Kizzuwatna, vers 1000 et qui fut peuplée majoritairement par des Louvites.
Elle fut située dans le Sud-est de l’Asie Mineure, dans la région de l’actuelle
Kayseri. Son histoire nous est surtout connue par ses luttes contre l’Empire
Assyrien, notamment, en 839, contre Salmanasar III (859-824) qui entreprit une
campagne victorieuse contre les Rois du Tabal. L’émergence du royaume de
l’Ourartou va apporter aux Rois du Tabal un allié face aux Assyriens, mais ils
seront finalement battu, en 743, par l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar III
(745-727). Malgré cette défaite, le Tabal continua de résister à l’Assyrie et
s’unifia sous un seul Roi au nom de Washu-Sharma. Cependant, Téglath-Phalasar
III les écrasa en 730. Washu-Sharma fut déporté en Assyrie et remplacer sur le
trône par Hulli, nommé par les Assyriens. Hulli s’allia au Roi de Phrygie Midas
III (738-695) et au Roi de Karkemish Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717)
et se révolta. L’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705), défit cette coalition
en 718 et remplaça Hulli par son fils et en 713 fit de la région une province Assyrienne.
TABEKTENASKET I Reine d’Égypte. Elle fut une des épouse du
Pharaon Takélot II (850-825). Cette union est donnée par Aidan Marc Dodson,
Dyan Hilton et David Al Aston, elle aurait eut une fille avec Takélot II : Isetoueret II
(ou Isetweret). Qui fut mariée avec le Vizir Thébain Nakhtefmout. Connu par les cercueils
de son fils et sa fille Ânkhpakhered et Tabektenasket II (Berlin 20132 et 20136).
TABIRA ou Tabiri Reine d’Égypte de la XXVe dynastie et
de Napata. Elle fut la fille d’Alara et elle fut une des épouses de son cousin
le Pharaon et Roi de Napata, Piânkhy (ou Piye, 747-716).
On lui connait les titres de :
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Fille du Roi (s3T-nswt) ;
Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Épouse favorite du Roi (HmT-nswt-a3t), la seule autre Reine
qui obtint ce titre fut Néfertiti et Grande du pays étranger (ta-aat-khswt).
Selon Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru)
KU53. Une stèle funéraire en granit sculptée fut mise au jour dans sa tombe. Elle mentionne qu’elle fut la fille
d’Alara et la femme de Piânkhy. La stèle est aujourd’hui au musée de Khartoum.
Elle indique quelques autres titres de la Reine. George Andrew Reisner
avait d’abord traduit l’un de ceux-ci comme "Chef de la grande tribu Tjéméhou (ou Temehu, Libyens du
Sud)", et avait conclu que la maison royale de Kouch était en quelque sorte liée aux Libyens. D’autres
spécialistes ont depuis démontré que son titre devrait être lu comme "Grande Chef des habitants du
désert", titre qui la relie là aux Nubiens. Une faïence bleue de Tabira est aujourd’hui au musée Petrie
à Londres (UC13220. Il faut noter que quelques spécialistes la donnent comme la mère du Roi Chabataka
(707/6-690). Nous ne lui connaissons pas d’enfant autrement.
TABNIT ou Tennès ou Tennessee ou Tönnes ou Tabrit en Phénicien
(En Grec : Τέννης) Nom de deux Rois de Sidon (Phénicie). TABNIT Roi de Sidon au Ve siècle av.J.C.
TABNIT Roi de Sido de 358 à 346/345 av.J.C. Il succéda à
Abdashtart I.
Après avoir trahit Sidon au profit du Roi Perse Artaxerxès III (342-338), contre lequel il s’était au début soulevé,
il fut mis à mort par ce dernier.
TABRIMMON ou HADAD IV ou Tabrimmôn ou Thabrimmon
(En Hébreu:
טַבְרִמֹּן) “Rimmon est bon”
Roi de Damas de ? à 890 ou ? à 885 av.J.C. Il fut le fils de Hezjon (ou Hadad III)
à qui il succéda. On sait très peu de chose de lui. Il fut un contemporain du Roi Asa (ou Abia, 911-870)
de Juda. Il fut le père de Ben-Hadad I (Premier Livre des Rois 15 : 18) qui lui succéda.
TACITE ou Tacitus ou
Publius [ou Caius ou Gaius] Cornelius Tacitus Il fut un sénateur, historien et
philosophe de l’Empire Romain. Ce qui à survécu au temps de ses deux ouvrages
majeurs "Annales" et "Histoires" sont
des interrogations sur les règnes des Empereurs Romains Tibère (14-37 ap.J.C),
Claude (41-54 ap.J.C), Néron (54-68 ap.J.C) et
ceux qui régnait pendant la période des quatre Empereurs. Ces deux ouvrages
couvrent l’histoire de l’Empire Romain de l’an 14, date de la mort d’Auguste
(27 av.J.C-14 ap.J.C) et probablement jusqu’au décès de l’Empereur
Domitien (81-96 ap.J.C) en l’an 96. Tandis que les œuvres de Tacite contiennent
beaucoup d’informations sur son monde, les détails concernant sa vie personnelle
sont rares. Ce qui est attesté vient d’indices disséminés dans toute son œuvre,
les lettres de son ami et admirateur Pline le Jeune (ou Caius Plinius
Caecilius Secundus, écrivain et homme politique Romain, 61-v.114 ap.J.C) et
une inscription trouvée à Mylasa (ou Milas) dans la province de
Muğla en Carie. Tacite est probablement né en 56 ou 57 en Gaule Narbonnaise,
certains spécialistes avancent comme lieu Vaison-la-Romaine. D’autres situent sont
origine en Hispanie (Nom donné par les Romains à l’ensemble de la péninsule
Ibérique et le Portugal). Il serait mort vers 120. (Voir
Dictionnaire,
Les Grands
Auteurs, Tacite).
TACITE MARCUS CLAUDIUS TACITUS
(né en 200 ap.J.C) Empereur Romain du 25-9-275 au 07-6-276, issu d’une
famille sénatoriale, il fut désigné par le sénat et assassiné par ses soldats.
Il fut enterré à Tarse.
TACHOS ou Djedhor ou Teos
Pharaon de la XXXe dynastie de 362 à 360
av.J.C. (Voir Égypte).
TADENITANBASTET Princesse d’Égypte sous la XXIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Grand Prêtre
d’Amon à Thèbes Iouwelot (894-884). Elle lui donna deux enfants: Khaemouese et Djedesânkh.
TADIBASTET ou Tjesbastperu
Non de 2 Reines d’Égypte. TADIBASTET I Reine d’Égypte
de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Sheshonq III (825-773). Il n’y a pas d’enfant connu
de cette union. Quelques spécialistes la donnent comme la mère de Sheshonq IV (793-787,
XXIIIe dynastie. Sources très incertaines). Elle est peut-être la même que Tjesbastperet la
fille du Pharaon Osorkon II et la mère de
Djedbastetânkh. TADIBASTET II
Reine de Tanis de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Roi de Tanis Sheshonq V (767-730).
Elle lui donna un enfant, Osorkon IV qui succéda à son père.
TADMOR Voir
PALMYRE.
TADUKHEPA ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa
ou Tanuhepa ou Tanu-Hepa ou Tanu-Ḫepa
Impératrice des Hittites, elle épousa l’Empereur des Hittites Tudhaliya II (v.1400 à ?).
Quelques spécialistes donnent aussi une Tadukhepa, Tawananna (épouse du Roi)
de Souppilouliouma I (1355-1322) au début de son règne qui serait la veuve
de son "père" Hattousili II. Idem pour Moursil II (1321-1295) et pour
Mouwatalli II (1295-1272).
TADUKHEPA ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa
ou Tanuhepa ou Tanu-Hepa ou Tanu-Ḫepa ou en Égyptien
: Ta-du-pa – TAdwpA,
"L’aimée de Khepa" en Hourrite : Tadu-Hepa (ou Tadukhipa)
et en Akkadien : Ta-du-he-pa-at. Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie.
Elle fut la fille de l’Empereur du Mitanni,
Tushratta (v.1380-v.1350) et de la Reine Yuni (ou Juni), une Princesse
Égyptienne. On sait peu de chose sur Tadukhepa. Quelques égyptologues, dont Hans
Wolfgang Helck, pensent qu’elle naquit pendant l’an 21 (ou 25) du règne
d’Amenhotep III (ou Aménophis, 1390-1353/52), soit vers 1369 (ou 1365). Elle
sera l’épouse de ce dernier en l’an 36, soit âgée de 12/15 ans. Le Roi mourut deux
ans après son mariage avec Tadukhepa et ce fut son fils Amenhotep IV (ou Aménophis ou
Akhénaton, 1353-1338), qui lui succéda. Comme ce fut la coutume à l’époque
en Égypte, celui-ci épousa Tadukhepa. Il n’y a pas d’enfant de cette union. (Voir
Égypte, les
Reines,
Tadukhepa).
TAHARQA ou Taharka Pharaon de la
XXVe dynastie et Roi de Napata de
690 à 664 av.J.C. (Voir
Égypte).
TAHENTDJEHOUTY Princesse d’Égypte sous la XXIe dynastie. Elle fut
selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton; une des épouses
du Grand Prêtre d’Amon Smendès II (992-990). On ne sait rien d’elle juste qu’elle lui donna une fille
Neskhons (ou Nesikhons ou Neskhonsou ou Nesikhonsou ou Nesjons –
Ns xnsw) qui fut l’épouse de son oncle
Pinedjem II.
TAHENUTWATI Voir HENOUATOU.
TAIMAN Voir TEMPT-HUMBAN-INSHUSHINAK.
TAKAHATAMANI ou Takahataon ou Tabekenamun
Reine d’Égypte de la XXVe dynastie et de Napata. Elle fut l’épouse du Pharaon et
Roi de Napata Taharka (690-664). On lui connait les titres de :
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Épouse du Roi (hmt-nswt).
Noble Dame (iryt pat) ;
Grande de louanges (wrt hzwt) et
Dame de toutes les femmes (hnwt hmwt nbwt).
Elle est montrée derrière Taharqa au temple du Gebel Barkal. George Andrew Reisner
propose qu’elle fut enterrée dans la pyramide 21 à Nuri, en face du Gebel Barkal.
Pourtant cette tombe est datée, de l’époque du Roi de Napata Senkamanisken (640-620),
ce qui signifie que la Reine serait morte septuagénaire, voire plus tard pour y être enterrée.
Elle donna deux enfants au Roi : Une fille, Aménardis II que le Roi installa
comme Divine Adoratrice d’Amon (670-640). Un fils, Atlanarsa qui succèdera à
Tanoutamon à Napata et qui sera le fondateur de Dynastie de Napata et qui épousa sa
sœur (ou demi-sœur) Ietourou (ou Ieturow). Pour d’autres spécialistes elle ne
fut pas la mère d’Atlanarsa qui serait une Reine qui a son nom qui n’est pas
intégralement préservé, finissant par …… Salka. Taharqa eut quatre autres
enfants dont nous ne savons pas qui sont la (ou les) mère (s), il est possible
que Takahatamani fut l’une d’entre elles.
TAKÉLOT ou Tiklat Nom de 2 Pharaons et 1 Roi de Léontopolis et d’1 Grand Prêtre
Thébain. TAKÉLOT I OUSERMAÂTRÊ Pharaon de la
XXIIe dynastie de 889 à 874 av.J.C.
TAKÉLOT II HEDJKHÉPERRÊ SETEPENRÊ
Pharaon de la XXIIe dynastie de
850 à 825 av.J.C. TAKÉLOT III OUSERMAÂTRÊ SETEPENAMON
Co-Roi de Léontopolis de 764 à 759 av.J.C, puis devint Roi de 759 à 757 sous la
XXIIIe dynastie.
TAKÉLOT
Grand Prêtre d’Amon sous la XXIIe
dynastie de 800 à 775 av.J.C. (Voir
Égypte).
TAKHAT ou Tachat ou Tahat
– ¦AHAt Nom d’une Princesse et
de deux Reines d’Égypte TAKHAT I
Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon
Mérenptah (1213-1203), son demi-frère et oncle, et/ou comme le proposent
l’égyptologue Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, celle du Pharaon Séthi II
(1203-1194), les sources sont incertaines. Cependant, traditionnellement on
présente Takhat I comme appartenant à la famille royale et une fille de Ramsès
II qu’il eut, selon certains égyptologues, avec sa fille Henoutimrê (la
demi-sœur de Mérenptah). Takhat I eut un ou deux fils : Un certain Séthi
Mérenptah, qui serait l’aîné, mais qui est aussi donné par quelques égyptologues
comme fils de la Reine Taousert Setepenmout et Amenmes (ou Amenemose), qu’elle a
soit avec Mérenptah, soit avec Sethi II. Il n’y a pas de trace qui pourrait
affirmer l’une ou l’autre des propositions. (Voir
Égypte,
Reines,
Takhat I).
TAKHAT II Une autre Takhat aurait été la Grande Épouse
royale d’Amenmes (ou Amenemose, 1203-1199). TAKHAT (B) Princesse d’Egypte.
Elle fut peut-être une épouse de Ramsès IX (1126-1108) bien que cette union soit très contestée. La grande majorité des
spécialistes la donnent comme l’épouse du Prince Montouherkhepshef (Le fils de Ramsès III) et la mère de Ramsès IX.
Elle fut Probablement enterrée dans le tombeau KV10 de la vallée des Rois. Son seul titre connu est:
Mère du Roi (mwt-nswt).
TAKHOUT ou Takhuit Reine d’Égypte de la XXVIe dynastie. Princesse d’Athribis
(ou Het-ta-hérieb ou Tell-Athrib, cité du Delta), elle fut l’épouse du Pharaon
Psammétique II (595-589), qu’il épousa vers 590. Athribis où elle fut d’ailleurs enterrée.
Son tombeau fut découvert en 1950. Un grand sarcophage et un scarabée de cœur
furent découverts dans sa tombe. Elle donna deux (ou trois) enfants à Psammétique II :
Deux filles : Mérinebty Menekhoubaste et Ânkhnesnéferibrê que le Roi nomma Divine
Adoratrice d’Amon et selon certaines sources elle serait la mère d’Apriès qui succéda au Roi.
TAKSHASHÎLÂ Ville du Gandhara, aujourd’hui Taxila,
तक्षशिला dans sa forme sanskrite, en Pâli :
Takkasîlî) située dans le district actuel de Râwalpindî, dans la province Pakistanaise du
Pendjab, à l’Ouest d’Islâmâbâd. La ville fut un important centre d’apprentissage du Bouddhisme
du Ve au IIe siècle av.J.C, reliée à travers le passage de Khunjerab à la route de la soie et
attirant ainsi des étudiants de l’ensemble du monde Bouddhiste. Darius I l’intégra à l’Empire
Achéménide en 518 av.J.C. Alexandre le Grand la prit en 326 av.J.C et y créa une garnison de
Macédoniens, mais les Grecs perdirent la ville en 317 av.J.C au bénéfice de Chandragupta Maurya,
qui s’empara du Pendjab, et de ses successeurs, dont son petit-fils Ashoka, qui y aurait fait
ses études.
TALENT (en Latin : talentum, en Grec : τάλαντο,
talanton “l’étalon”) C’était une unité de masse utilisée à l’époque de la Grèce
antique et jusqu’à sous l’Empire Romain. Sa valeur correspondait à la masse d’eau contenue
dans un pied cube et pouvait donc varier en fonction de la valeur du pied retenue.
À Athènes, le talent avait un poids légal de 60 mines, soit 25,86 kg d’argent.
En unité monétaire, le talent équivalait ainsi à 6.000 drachmes.
Aux temps des empires hellénistiques, un mercenaire était payé pendant son service
1 drachme par jour en moyenne.
TALIYA Impératrice d’Assyrie, elle épousa l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705).
TALZU ou Talzuš Roi du Kizzuwatna de vers 1440 à vers 1430.
Il fut le fils de Shunashshura I à qui il succéda. Dans la querre entre Hittite/Mitanni, il
choisit le camps du Mitanni en se soumettant à Shaushtatar I (v.1440-v.1410), mais son fils et
successeur, Shunashshura II rejoignit le camp des Hittites.
TAMASSOS ou Tamasos ou Ta-moi-si/su (En Grec :
Ταμασσός,
en Latin Tamassus ou Tamasus) fut une des principales ville de l’île de Chypre.
Elle était située dans la grande plaine centrale de l’île, au Sud-ouest de Soles
(ou Soloi), sur la route de cette dernière à Tremithus.
Elle fut l’un des dix royaumes de l’île énumérés sur le prisme du Roi d’Assyrie
d’Assarhaddon (ou Esarhaddon ou Asarhaddon, 681-669) en 673/2.(Voir
Grèce,
Chypre,
Tamassos).
TAMMARITU
Nom de 2 Rois de l’Élam. TAMMARITU I Roi d’Élam de 651 à 648 av.J.C,
fils d’Urtaki. Il gouverna un temps depuis Hidalu avec son frère Humban-Nikash II, puis il prit le
pouvoir avec l’aide des Assyriens de tout l’État Élamite. Son fils Tammaritu II lui succéda.
TAMMARITU II Roi d’Élam de 648 à 647 av.J.C. Fils de Tammaritu I, il fut
moins fidèle aux Assyriens que son père et apporta son soutien au Roi de
Babylone Shamash-Shuma-Ukin (668-648), le frère d’Assurbanipal, lorsque celui-ci
se souleva contre l’autorité de son frère. Tammaritu II ne put rester longtemps
au pouvoir, il fut évincé par son général Indabigash, il se réfugia alors à
Ninive où son ancien ennemi Assurbanipal l’accueillit. Indabigash eut aussi un
règne éphémère puisque Humban-Haltash III le détrôna en 647. Assurbanipal
envahit l’Élam afin de remettre sur le trône Tammaritu II, mais une révolution
de palais provoqua sa mort et le retour d’Humban-Haltash III. (Voir
Perse,
Néo-Elamite).
TANAGRA
Ville de Béotie à l’Est de Thèbes, elle doit sa célébrité aux ateliers qui
fabriquaient des figurines de terre cuite très répandues à l’époque
hellénistique. Ce fut dans cette ville que les Spartiates battirent les
Athéniens en 457 av.J.C.
TANAÏS En Grec :
Tánaïs
ou Τάναϊς
Tánaïs ou Tanáïdos
ou Τανάϊδος
Tanáïdos, en Russe : Азов Azov. Citée située sur
le Don à 7 km de son embouchure, dans la partie Nord-est de la mer d’Azov, que les Grecs appelaient le lac Palus.
La ville tire son nom de l’ancienne appellation de cette rivière, le fleuve Tanaïs.
Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) la considérait comme la limite entre l’Europe et
l’Asie. Le site de l’ancienne Tanaïs est à environ 30 km à l’Ouest de Rostov sur
le Don moderne. Le centre de celui-ci se trouve sur un plateau. Il est bordé par
une vallée naturelle à l’Est et un fossé artificiel à l’Ouest. La colonie
fut fondée par les colons Milésiens à la fin du VIIe siècle av.J.C. Elle prit le nom de
Tana au Moyen Âge et Azaq sous la domination Turque.(Voir
Asie Mineure,
Les colonies de Milet,
Tanaïs).
TANAQUIL Reine de Rome. Elle épousa le Roi de Rome Tarquin
l’Ancien (616-578).
TANCHERÈS Voir DJEDKARÊ I.
TANETSEPEH ou Tentsepeh Reine d’Héracléopolis sous la XXIIIe dynastie. Elle fut
l’épouse du Roi d’Héracléopolis Djedptahiefânkh (845- ?). Elle lui donna un enfant,
Hemptah I qui succéda à son père.
TANETKHETA ou Tentkhepa ou Takheta –
TA-nt-xtA Reine
d’Egypte de la XXVI dynastie. Elle fut l’épouse
du Pharaon Amasis (570-526). La grande majorité des spécialistes, comme Aidan Marc Dodson
et Dyan Hilton, la donne comme la mère de Psammétique III qui
succède à son père. Elle fut une fille d’un Prêtre de Ptah nommé Padineith. Selon Wolfram Grajetzki
elle fut aussi la mère d’un autre fils du Roi appelé Khnoumibrê. On lui connait les titres de :
Surveillante des équarrisseuses de la maison de l’acacia
(xrpt sSmtjw pr imAt)et
Épouse du Roi (hmt-nswt).
TANI Voir TANY.
TANIS Ville de
Basse-Égypte dans le Nord-est du Delta du Nil. Elle était fréquentée
seulement par des populations pauvres qui y enterrèrent leurs morts. Tanis entra
tardivement dans l’histoire. À l’extrême fin de la XXe dynastie, Smendès I (ou
Nesbanebdjed I, 1070/69-1043) s’y établit d’où il administra la Basse-Égypte
comme mandataire du Dieu Amon. Puis en 1070/1069 il fonda la XXIe dynastie, dite
Tanite. Après lui Psousennès I (1043-991), Siamon (ou Saïtes, 978-959), puis les
Rois de la XXIIe dynastie y aménagèrent de grands temples pour les Dieux
Thébains en utilisant pour les construire et les orner les pierres des monuments
et du mobiliers enlevés à la ville de Pi-Ramsès. Après Smendès I et jusqu’à
Sheshonq III (825-773, XXIIe dynastie) les Rois se firent inhumer dans le temple
d’Amon de Tanis. La cité perdit de sa supériorité d’abords avec l’arrivée des
Rois de Léontopolis en 818, puis à l’explosion du pays en 747 avec les royaumes
d’Héracléopolis, Hermopolis Magma et Lycopolis (Assiout) de la XXIIIe Dynastie. La
ville, qui fit doublon avec Thèbes, perdit aussi son rang de cité royale après
Pétoubastis II (680-665), mais ses temples
continueront à être embelli par les Pharaons suivants. (Voir
Égypte,
Tanis).
TANIT Déesse Carthaginoise d’origine Phénicienne voir à Astarté.
TANOUTAMON ou Tantamani
Pharaon de la XXVe dynastie et Roi de Napata de
664 à 656 av.J.C. (Voir
Égypte).
TANOUTAMON ou Tente-Amon
ou Tentamon Princesse Égyptienne de la XVIIIe
dynastie. Elle fut une des filles du Roi Thoutmôsis IV (1401/00-1390), mais on
ignore qui fut sa mère. Elle est enterrée avec son frère (ou demi-frère)
Amenemhat, dans la tombe de leur père (KV43) dans la vallée des Rois.
Un fragment d’un de ses vases canope a été trouvé dans la tombe et est aujourd’hui
au Musée égyptien du Caire.
TAN-RUHURATIR ou Tan-Rukhurater Roi d’Élam de la dynastie
de Simashki, vers 1960 à vers 1950 av.J.C. Il mena une politique extérieure ambitieuse,
par des guerres ou par des alliances.
TANTALE Voir
ATYS.
TAN-ULI Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de 1690 à vers 1655 av.J.C.
TANY ou Tani Reine d’Égypte et
des Hyksôs. Elle fut la sœur et l’épouse supposée du Roi
d’Égypte et des Hyksôs Apopi I (1581-1541).
Apopi eut deux enfants : Harit (ou Harta) et Aphophis (ou Apepi)
mais on ne sais pas si Tany fut la mère de l’un deux (ou des deux).
Elle est mentionnée sur une porte d’un sanctuaire à Avaris, sur
une table d’offrande et sur un fragment de stèle découvert aussi à Avaris.
On connait également le nom de sa sœur Tcharydjet (ou Tja’rudjet ou Ziwat selon
Marc Dodson et Dyan Hilton) qui est mentionnée sur un bol. Un seul titre lui est
attribué : Sœur du Roi (snt-nswt).
TANYTAMON Voir TENTAMON.
TAO Voir TAA.
TAOURET ou Ta-Ouret "La Grande" (ou Taweret ou Taurt ou Tuat ou
Tuart ou Tauereten, en Grec :
Θουέρις Thouéris ou Toéris ou Thoéris ou Toueris ou Taouris)
Taouret est, par son aspect placide, rassurante. La Déesse hippopotame est
rapidement devenue une divinité protectrice, familière des foyers et plus encore
des femmes et de leurs enfants. (Voir
Égypte,
Taouret).
TAOURETTEL ou Teouerettel ou Taweretenru
Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut l’épouse du Pharaon Ramsès V
(1147-1143). Cette Reine n’est mentionnée que dans le papyrus Wilbour qui date
du règne de Ramsès V. C’est sur la base de ce dernier que Taourettel est
proposée par Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton pour être une femme de ce Pharaon,
mais il est possible qu’elle remonte à une période antérieure. Cette union ne
fait donc pas l’unanimité des spécialistes. On ne lui connait que le titre
d’Épouse du Roi (htm-nswt).
Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. Comme Ramsès V n’eut pas d’héritier
direct, le trône passa à son oncle Ramsès VI.
TAOUSERT SETEPENMOUT SATRÊ MERITAMON Reine-Pharaon de la
XIXe dynastie de 1188 à 1186 av.J.C. Manéthon l’appelle Thuôris et lui compte sept ans de règne
(Africanus, Eusebius). Elle fut une des épouses du Pharaon Séthi II (1203-1194).
Certains égyptologues la donnent comme sa demi-sœur, fille du Roi Mérenptah par la Reine
Takhat I. Alors qu’il est sur qu’elle ne porta pas le titre de "Fille du Roi",
mais son influence fut telle qu’il est difficile de penser qu’elle ne fut
pas apparentée à la famille Royale. Elle a été identifiée comme la Reine de
Séthi II sur une boite à bijoux trouvée dans la Vallée des Rois.
Son nom signifie "La puissante" et elle sera la dernière
représentante de la dynastie. (Voir
Égypte, les
Reines,
Taousert).
TAREMOU Voir
LÉONTOPOLIS.
TARENTE Ville d’Italie, elle fut fondée, vers 708 av.J.C, par les exilés de la ville de
Sparte. Elle fut, après la ruine de Sybaris, la première cité de la "grande
Grèce". Elle devint une possession de Rome en 272, quelle trahit pendant la 2e
Guerre Punique. Elle eut une période de faste, vers 350, sous son Tyran Archytas.
TARHOUNDARADOU Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille du Roi d’Arzawa.
Elle fut une des épouse du Pharaon Amenhotep III (1390-1353), mais elle ne resta qu’une épouse secondaire.
On ne connaît pas d’enfant de cette union.
TARHUNTA-RADU ou Tarhundaradu ou
Tarhoudaradou ou Tarhuna-Radu ou
Tarḫuntaradu Roi de l’Arzawa de vers 1370 à vers 1345.
Il succéda à Madduwattas et vers 1350, il attaqua le bas pays Hittite au Sud d’Hattousa.
Sous son règne l’Arzawa atteignit son apogée. Il entra ensuite en contact avec le Pharaon
Amenhotep IV (1353/52-1338), à qui il écrivit deux lettres dans lesquelles il expliquait
qu’il allait éliminer l’Empire Hittite et étant le nouveau maître de la région, il voulait
une de ses filles en mariage. Selon Trevor Bryce, Tarhunta-Radu n’aura jamais de réponse du
Pharaon, qui aura sûrement jugé offensante la demande.
TÂRI ou Taar ou Tata
Roi de l’Élam de la dynastie d’Awan vers 2380.
TARQUIN Nom de 2 Rois et d’1 Consul Romains. TARQUIN l’Ancien
LUCIUS TARQUINIUS PRISCUS ou Lucumon 5e Roi de Rome de 616 à
579 av.J.C. Il semble qu’il fut Étrusque. Fils de Démarate
de Corinthe. Il fut assassiné. Il épousa Tanaquil et eut quatre enfants dont
Tarquinia qui épousa le Roi de Rome Servius Tullius (578-534) et Tarquin le
Superbe (Roi de Rome 534-509). Il introduisit à Rome les coutumes Étrusques et y
entreprit de grands travaux. TARQUIN le Superbe LUCIUS TARQUINIUS SUPERBUS 7e et dernier Roi de Rome de 535 à 509 av.J.C, il abdiqua et
mourut en 496. Fils de Tarquin l’Ancien. Il épousa Tullia, fille de Servius Tullius
et eut quatre enfants Titus, Arruns tué en 509, Sextus et Tarquinia qui épousa Octavius
Mamilius tué en 509. Il gouverna comme un Tyran, il fut chassé par la révolution qui éclata
quand son fils Sextus (mort en 509) outragea Lucrèce, femme de Tarquin Collatin.
TARQUIN Collatin LUCIUS TARQUINIUS COLLATINUS Consul de Rome en 509 av.J.C,
il abdiqua. Petit-neveu du Roi de Rome Tarquin l’Ancien. Il épousa Lucrèce, fille de Spurius Lucretius
Tricipitinus (morte en 509).
TARQUINIA Reine de Rome. Fille de Tarquin l’Ancien.
Elle épousa le Roi de Rome Servius Tullius (578-534).
TARSE ou Tarsa ou Tarsous Ville de l’Asie mineure en Cilicie sur le Cydnos.
Tarse était un port maritime important. Aujourd’hui, ce port se trouve à une quinzaine de kilomètres à
l’intérieur des terres, à cause d’un envasement important. La ville fut un haut
lieu de la philosophie Stoïcienne. Elle abrita l’une des premières églises
Chrétiennes d’Asie Mineure. Tarse est la ville natale de Saint Paul, un juif et
citoyen Romain du nom de Saül. Tarse est aussi connu pour être le lieu de la
première rencontre entre Cléopâtre et Antoine. Ce fut une ville prospère à
l’époque Romaine qui était réputée pour le tissage de la toile. Trois Conciles
ecclésiastiques se tinrent à Tarse. Elle est un ancien évêché. (Voir
Asie Mineure,
Cilicie,
Tarse).
TASHEDKHONSOU ou Tashedkhons Reine d’Égypte
de la XXIIe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon Osorkon I (924-890). L’origine de
Tashedkhonsou est connue grâce à la stèle de Pasenhor découverte au Sérapéum de Saqqarah. Elle
fut la fille du Grand Prêtre de Ptah Shedsunéfertoum (ou Chedsounéfertoum) et de la Princesse
Méhetenousékhet. L’existence de la Reine est aussi attestée par un oushebti à son nom, découvert
dans la tombe de son fils Takélot I mise au jour à la fin des années 1930 à Tanis. Elle lui donna
trois enfants : Iouwelot (894-884) et Smendès III (884-874), tous les deux Grands Prêtres d’Amon à
Thèbes Takélot I qui lui succéda à son père. La sépulture de Tashedkhonsou n’a pas été découverte
à ce jour.
TASMETU-SARRAT ou Tašmetu-Sarrat Impératrice d’Assyrie ?, elle fut
une épouse de l’Empereur d’Assyrie Sennachérib (705-681 av.J.C). Elle ne fut apparemment qu’une
épouse secondaire. Elle est surtout connue par sa stèle, dans le temple de Nabû à Nimrud (ou
Kalkhû – ND 4301 + 4305) qui fut découverte en 1955. Elle fut peut-être la mère d’un ou des
trois fils du souverain dont deux l’assassinèrent ?.
TATA Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1698 à vers 1690 av.J.C.
TATI Reine d’Égypte et des Hyksôs. Elle fut l’épouse du Roi d’Égypte et des Hyksôs Sheshi (1649- ?).
Elle lui donna deux enfants;: Ipqou et Néhésy.
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TATIAIA
Reine de Rome. Fille du Roi des Sabins Titus Tatius. Elle fut la 1ère épouse
du Roi de Rome Numa Pompilius (714-673).
TAWANANNA Titre donné pendant
le Nouvel Empire Hittite (1465-v.1200) à l’épouse du Roi (Empereur). La
Tawananna est un personnage important dans les rituels et les cérémonies
officielles en tant que Grande Prêtresse de l’Empire. Elle préside aux
cérémonies officielles en association avec l’Empereur ou quelques fois seule.
Son rôle lui permettait d’avoir une large influence sur les affaires de
l’Empire.
TAWERETENRO Voir TAOURETTEL.
TAZITTA Nom de 2 Rois de l’Élam. TAZITTA
I Roi de l’Élam de la dynastie de Simashki vers 2025 à 2020 av.J.C.
TAZITTA II Roi de l’Élam de la dynastie de Simashki vers 2015 à 2010 av.J.C.
TAZZIGURUMASH Voir OUR-ZIGURUMASH.
TCHAHAPIMOU ou Tjahepinou
Fils du Pharaon Tachôs (ou Djedhor), il gouverna en 360 av.J.C l’Égypte en son absence, il se
retourna contre lui et aidé du Roi de Sparte Agésilas I, il poussa sur le trône
son propre fils Nectanébo II. (360-342, XXXe dynastie).
TCHAN Voir TIIN.
TCHARYDJET ou Tja’rudjet Princesse d’Égypte et des Hyksôs.
Elle fut la sœur du Roi d’Égypte et des Hyksôs Apopi I (1581-1541).
Marc Dodson et Dyan Hilton la nomme Ziwat. Tcharydjet est mentionnée sur un bol. Un seul titre
lui est connu : Sœur du Roi (snt-nswt).
TCHOGA ZANBIL Voir
DÛR-UNTASH.
TEFNAKHT Nom de 2 souverains d’Égypte.
TEFNAKHT I Roi de Saïs sous la
XXIVe dynastie de 727 à 720
av.J.C. TEFNAKHT II Voir STEPHINATES.
(Voir Égypte).
TEFNOUT Divinité Égyptienne. Elle fait
partie de la grande Ennéade d’Héliopolis. Elle est la Déesse de l’humidité et est
associée aussi à la pluie, à la rosée et aux nuages. Elle est le symbole de
l’eau et de son pouvoir créateur. Elle est souvent représenté comme une femme
à la tête de lionne avec le disque solaire et l’uræus sur sa tête. (Voir
Égypte,
Tefnout).
TÉGÉE Cité-État d’Arcadie dans le
Péloponnèse fondée à l’époque Mycénienne. Elle fut longtemps l’adversaire de
Sparte. Son temple d’Athéna Aléa fut reconstruit par Scopas au IVe siècle av.J.C.
TÉGLATH-PHALASAR ou Tiglath-Pileser ou Tiglatpileser ou
Theglathphalasar ou Tukulti-Apil-Esharra ou Tukulti-apil-escharra
ou Tukulti-apil-esarra ou Tukulti-apil-Ešarra ou Tukulti-pal-Esarra
ou Tukultī-apal-ešarra “Ma confiance est dans le fils de l’Esharra” Nom de 3
Empereurs d’Assyrie. TÉGLATH-PHALASAR I Empereur
d’Assyrie de la Ve dynastie de 1116 à 1077 ou 1114 à 1076 av.J.C. Fils de Assur-Resa-Isi I. Il
fut un grand conquérant, il étendit ses possessions jusqu’à la Méditerranée et
les rives de la mer Noire. Il eut trois enfants : Asared-Apil-Ekur (Empereur
1075-1074) Assur-Bel-Kala I (Empereur 1074-1057) et Shamshi-Adad IV (Empereur
1054-1051). (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Téglath-Phalasar I).
TÉGLATH-PHALASAR II "Empereur" d’Assyrie de la VIe
dynastie de 968 à 935 ou 967 à 935 ou 966 à 935 av.J.C. Il fut le fils d’Assur-Resa-Isi II.
Malgré son long règne on sait très peu de chose sur lui. Pendant celui-ci, l’Assyrie fut harcelée
par ses voisins, Syriens et Babyloniens. De plus Téglath-Phalasar II dut faire la guerre contre les
Rois de Nihriya (ou Nairi ou Mahri ou Nari, région proche du lac de Van). Après sa mort son fils,
Assur Dan II (ou Aššurdān ou Assourdan) lui succéda. TÉGLATH-PHALASAR III
Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 745 à 727 ou 744 à 727 ou 744 à 726 et Roi de Babylone de 729 à 727
av.J.C. Frère ? et successeur d’Assur-Nirâri V. Il étendit l’empire jusqu’en
basse Mésopotamie et après plusieurs campagnes sur la Syrie (742). Il aida le
Roi de Juda Achaz (ou Ahaz, 742-726),
qui devint son vassal, à vaincre le Roi d’Israël Pékah (736-732) et celui de
Damas, la ville fut prise en 732. Il prit Babylone en 729 et s’en proclama Roi
(729-727), puis il s’attaqua à l’Ourartou. Il fit de l’Assyrie un empire
puissant, empire qu’il découpa en provinces dirigées par des gouverneurs. Tous
ces vassaux devaient payer un tribut qui enrichit économiquement l’empire. Ses
fils : Salmanasar V et Sargon II lui succédèrent. (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Téglath-Phalasar III).
TEIRANÈS Tibérius Julius ou Teirenes ou Traînes
ou Teinarès ou Tiranes ou Gaius Julius
Teiranes ou Caius Julius Teiranes (En Grec :
Τιβέριος ‘Iούλιος
Τειρανης) Co-Roi du Bosphore Cimmérien de
275 à 279 ou 275/276 à 278/279 ap.J.C. Fils de Rheskouporis V avec qui il gouverna.
Il remporta une victoire contre les Goth, mais en fin de règne il eut à faire face à un prétendant
son “frère” Sauromatès IV Tibérius Julius (275-276 et 280 à 311) et eut un règne conjoint avec lui.
Il faut noter que quelques historiens comptent ce dernier comme le fils d’une première épouse
(au nom inconnu) de Teiranès ?. Sous son règne les relations avec Rome se dégradèrent et
des accrochages eurent lieu entre les deux États. Il épousa Ælia (ou Aelia) qui lui donna un
fils, Thothorsès Tibérius Julius (ou Phophorès ou Theothorses)
qui fut le Roi suivant.
TEISHEBANI ou Teshebani ou Teishebaini ou Teišebai
“la ville de Teisheba” (En Arménien : Կարմիր
Բլուր) Ville d’Ourartou qui est une ancienne
forteresse. Elle est identifiée au site actuel de Karmir-Blur, près d’Erevan en Arménie. Elle fut
construite par le Roi Rousa II (ou Rusa, 680-645) pour pallier l’abandon d’Erebouni, située quelques
kilomètres au Sud-est. La ville fut la capitale de la province Nord de l’Ourartou, et servait
d’entrepôt pour les produits collectés à titre de redevances avant d’être redirigés vers le centre
du royaume.
TEISPÈS Roi
du Parsumash (ou Parsamash ou Parsumaš) et d’Anshan de 675 à 640 av.J.C.
Fils d’Achéménès. Au début du VIIe siècle les tribus Perses
installées dans le Fârs furent organisées en un petit Etat, sous la conduite de
son Père, après la ruine de Suse, il agrandit le royaume en s’emparant d’Anshan
qui n’était plus sous le contrôle de l’Élam. À sa mort, le royaume fut divisé
entre ses héritiers: Ariaramnès devint Roi de Parsumash et Cyrus I Roi d’Anshan.(Voir
Perse,
Perses d’Anshan,
Teispès).
TÉLÈCLE ou Téléclos ou Teleclus ou Teleklos
(En Grec : Τήλεκλοςv) Co-Roi de Sparte de la branche
des Agiades de 820 à 790 ou v.760 à 747 ou v.760 à v.740 av.J.C. Il fut le ils d’Archélaos à qui il
succéda. Comme son père, il régna étroitement avec Charilaos (v.780-v.750), puis avec Nicandre (ou
Nigander, v.750-v.720) des Eurypontides. Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), sous son règne
les Lacédémoniens s’emparèrent de nombreuses villes de Laconie dont, Amyclae (ou Amyklai ou Amiclas),
Pharis et Geranthrae (ou Geranthrai). À cette période éclata également la Première Guerre de Messénie
(fin du VIIIe siècle) à la suite de son assassina par les Messéniens dans le temple d’Artémis Limnatis
dans des circonstances controversées. Son fils
Alcamène (ou Alcmenes) lui succéda. (Voir
Grèce,
Sparte,
Télècle).
TELEMACHUS ou Télémaque Tyran d’Agrigente de 554 à 550 av.J.C.
TÉLESTÈS Roi de Corinthe de la dynastie des Bacchiades de 758 à 747 av.J.C.
Il succéda à Alexandra.
Il fut le dernier Roi de cette dynastie.
TÉLÉPINU ou Télépinou ou Telebinu ou Telepinu
ou Telibinu Roi des Hittites de 1574 à 1554 ou vers 1525 à vers 1500 ou 1525 à 1495 ou
1510 à 1490 ou 1478 ou 1458 ou 1460 av.J.C. Il épousa Ietapariya,
qui est donnée soit comme une fille d’Ammuna soit comme une fille de Zidanta I. Il arriva au pouvoir
en renversant Huzziya I, le fils (?) d’Ammuna, qu’il exila. Télépinu, remit un peu de d’ordre dans
le royaume. Il mit fin aux rivalités de palais en instaurant une loi de succession, l’Édit de Télépinu.
Il se fit aussi remarquer par des victoires militaires et signa un traité d’alliance avec
le Roi du Kizzuwatna, Ishputahshu (v.1530-1500) afin de faire face à
l’expansionnisme du Mitanni Hourrite. Son gendre, époux de la Princesse Harapšeki (ou fils ?),
Alluwamna, lui succéda.
TELL Colline artificielle (au Proche-Orient) formée par les ruines d’une ancienne cité.
Le nom entre dans la composition de plusieurs sites.
TELL BARRI Voir KAHAT.
TELL BRAK Voir NAGAR.
TELL EL AMARNA Ville de moyenne Égypte voir
Amarna.
TELL EL-YAHOUDIEH ou Tell el-Yahûdîya ou Tell el-Yahudiya ou
Tell el Yehudiye “Colline des Juifs“, en Grec :
Λεόντων πόλις, Léontopolis) est une localité du Sud de la
Basse-Égypte dans le Delta. Elle se nommait Nai-ta-hout (ou Ney-ta-hutte)
dans l’Antiquité et était rattachée au nome Héliopolite. Le site fut fouillé la première fois en 1886-1887
par une équipe dirigée par Edouard Naville pour le compte de l’Egyptian Exploration Fund, puis en 1905-1906 par
William Matthew Flinders Petrie. Dans les années 1950, ce fut Shehata Adam qui fouilla le site.
Il livra de nombreux vestiges qui couvrent une période d’occupation allant du Moyen Empire (2022-1650) à l’époque Romaine.
(Voir Égypte,
Léontopolis,
Tell el-Yahoudieh).
TELL RIMAH Site archéologique de la Mésopotamie, situé au Nord-est du Jebel Sinjar, à environ 60 km à
l’Ouest de Mossoul. Il s’agit probablement à la période paléo-Babylonienne de la ville de Qattara, mais il est aussi
possibilité que ce soit Karana, ces deux villes appartenant alors au même royaume. À l’époque néo-Assyrienne,
la ville se nommait Zamahe. Le site est repéré dès 1850 par Austen Henry Layard, archéologue qui avait notamment
effectué les fouilles de Ninive et de Kalkhu. Mais il faut attendre 1964 pour qu’il soit fouillé, d’abord par une
équipe anglo-américaine, puis après 1967 par une équipe anglaise seule, qui reste sur le site jusqu’en 1971.
Le tell est occupé dès la préhistoire, mais ses niveaux les plus anciens n’ont pas été fouillés. Le bâtiment le plus
ancien repéré sur le site date du début du IIe millénaire, il s’agit d’une bâtisse voûtée.
TELMESSOS ou Telmissos (En Lycien : Telebehi, en Grec :
Τελμησσός)
Ville de Lycie, Telmessos du nom du fils d’Apollon, fut appelée plus tard, Anastasiopolis. Elle est
identifiée aujourd’hui à la ville de Fethiye, située à la frontière de la Carie. La cité fut
mentionnée pour la première fois au Ve siècle comme membre de la Ligue de Délos qui naquit au
lendemain des victoires Athéniennes de Salamine et de Mycale. Au IVe siècle, après un long siège,
elle fut incluse dans le royaume de Lycie sous la souveraineté de Périclès de Limyra. (Voir
Asie Mineure,
Lycie,
Telmessos)
TEM Reine d’Égypte de la XIe dynastie. Elle fut l’une des épouses du Roi Montouhotep II (2061-2010).
Il semble qu’elle fut son épouse principale. Elle est connue principalement par sa tombe qui se trouve à Deir el-Bahari
dans le temple funéraire de son époux. Dans son sarcophage on a retrouvé ses titres :
Épouse du Roi (hmt-nswt) ;
Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ;
Mère du Roi (mwt-nswt);
Mère du Roi de Haute et Basse-Égypte (mwt-nswt-biti) ;
Grande (Dame) au sceptre Hetes des deux Seigneurs (wrt-Hts-nbwi).
Ces trois derniers titres n’avaient jusque là que très peu été utilisés. Selon Silke Roth, une inscription dans le même
sarcophage nous indique qu’elle mourut après son époux et que ce fut son fils qui organisa son enterrement.
La tombe fut découverte en 1859 et excavée par Lord Dufferin, puis, plus tard en 1968, une seconde fois
par la Deutsches Archäologisches Institut du Caire qui l’a étudiée à plusieurs reprises. Aujourd’hui,
la tombe est utilisée comme magasin. Tem donna deux enfants à Montouhotep II : Un dont le nom n’est pas
connu et Montouhotep III qui succéda à son père.
TEMPT-AGUM Voir TEMTI-AGUM.
TEMPT-HALKI Voir TEMTI-KHALKI.
TEMPT-RAPTASH Voir TEMTI-RAPTASH.
TEMTI-AGUM I ou Tempt-Agum Roi de l’Élam de la dynastie
d’Eparti de 1655 à 1650 av.J.C.
TEMTI-HALKI ou Tempt-Khalki Roi d’Élam de la dynastie d’Eparti
de vers 1580 av.J.C.
TEMTI-RAPTASH ou Tempt-Raptash Roi
d’Élam de la dynastie d’Eparti de vers 1625 à vers 1605 av.J.C
TENETNABEKHENOU ou Tentnabekhenu Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle fut
l’épouse du Grand Prêtre d’Amon et Pharaon Pinedjem I (1070-1032). Selon Aidan Marc Dodson et Dyan
Hilton elle est mentionnée sur le papyrus funéraires de sa fille, la Princesse Naouny (ou Nauny).
Celle-ci fut enterrée à Deir el-Bahari et porta le titre de "Fille du Roi de son corps
(sAT- nswt- Xt.f)
” et “Chanteuse d’Amon" (Smayt-nt-imn).
Selon les deux égyptologues, il est donc probable que Pinedjem I fut son père. Tenetnabekhenou ne fut
sûrement qu’une épouse secondaire. On ne lui connait pas de titre. Elle donna, à notre connaissance actuelle,
qu’un enfant à Pinedjem I.
TENETTEPIHOU
"Reine" d’Égypte, peut-être une épouse de Thoutmosis IV (1401/00-1390).
Elle fut originaire d’Atfieh et n’est connue que par une statue funéraire et un oushebti
datant du règne de ce Roi et conservés au
musée de la Vieille Charité à Marseille. Elle se vante d’avoir été aimée du Roi alors
qu’il n’était qu’Inepou, c’est à dire jeune adulte pas encore couronné.
Christian Leblanc pense qu’elle ne fut jamais Reine et que ces titres lui
furent attribués à posteriori. Elle portait les titres de :
Grande Épouse Royale (HmT-nswt wrT) ,
Princesse héréditaire (iryt-pat),
Grande de Louanges (wrt-hzwt) ,
Douceur d’amour (bnrt-mrwt) ,
Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt-meryt.f) ,
Douceur d’amour (bnrt-mrwt).
TENNÈS Voir TABNIT.
TENTAMENOPET Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Sheshonq III (825-773).
Elle lui donna une fille, Ânkhesensheshonq (ou Ânkhsen-Shoshenq) et trois (ou quatre) fils :
Pamy (ou Pimay) qui succéda à son père, Bakennefi, Pashedbast et peut-être Sheshonq IV
(793-787, XXIIIe dynastie).
TENTAMON ou Tentamun ou Tanytamon – &nt-imn "Celle d’Amon" Nom de 2 Reines d’Égypte.
TENTAMON I Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut
l’épouse de Ramsès XI (1099-1069). Aucun titre ne lui est connu. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle donna
deux filles à Ramsès XI : Henouttaoui I (ou Hénouittaoui ou Henouttaouy ou Duathathor-Henttaouy),
mais la filiation incertaine, qui épousa Pinedjem I (1054-1032) et Tentamon II qui épousa
Smendès I. Elle est mentionnée sur le papyrus funéraires de sa fille Henouttaoui I, son nom est
écrit dans un cartouche. Un Scribe et Prêtre nommé Nebseni est mentionné comme son père, c’est
probablement lui qui est enterré dans la tombe Thébaine de Deir el-Bahari DB320 (TT320).
TENTAMON II Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle fut la fille de Ramsès XI et de la précédente,
elle épousa le Pharaon Smendès I (1070-1043). Il n’y a pas d’enfant connu
de cette union. Certains spécialistes comptent Tentamon II comme la mère de Henouttaoui I,
autre fille de Ramsès XI, qui est aussi donnée comme une des épouses de Smendès I ?.
Elle est mentionnée avec son mari dans le Papyrus dit d’Ounamon,
"Les aventures d’Ounamon", un récit qui date de la fin de la XXe dynastie.
TENTIPET ou Tentopet Voir DOUÂTENTOPET.
TENTIRYS Voir DENDÉRAH.
TENTSAI Nom de 2 Reines et d’une Princesse de Léontopolis. TENTSAI
Reine de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie. Elle fut l’une des épouses d’Osorkon III (787-759).
Elle lui donna deux fils : Takélot III et Roudamon qui succédèrent à leur père
tous les deux, Roi de Léontopolis et elle fut peut-être la mère d’un troisième fils, Nimlot III.
TENTSAI Princesse de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie.
Elle fut la fille de Takélot III (759-757) et de la Reine Irtioubast (ou Irtiubast).
TENTSAI Reine de Léontopolis sous la XXIIIe dynastie. Elle fut l’épouse de Roudamon (757-754).
Cette union n’est pas attestée, il y a peut-être confusion avec la nièce du Roi du même nom (ci-dessus),
ou bien celle-ci fut son épouse ?. Elle lui donna deux enfants :
Ioupout II (ou Ioupout Mériamon – iwpwt mri-imn)
“Ioupout aimé d’Amon” qui succéda à son père de
754 à 715 et Irbastnoubnéfou (ou Irbastnubnefru) qui épousa le Roi d’Héracléopolis,
Payeftjaouembastet (754-720).
TENTSEPEH Voir TANETSEPEH.
TEOS Voir TACHOS.
TÉOS ou Teos Ville de l’Ionie en Asie Mineure au Sud-ouest de Smyrne
(Izmir), sur une presqu’île de la baie. Elle fut l’une des douze cités de la
confédération Ionienne. Lors de l’invasion par la Perse, une partie des
habitants émigrèrent à Abdère (ou Abdéra ou Ábdēra sur la mer Égée, près de
l’embouchure du fleuve Nestos, en face de l’île de Thassos) et à Phanagorie. La ville s’enrichie par ses
fabriques de lainages et fut très florissante à l’époque Romaine. Ce fut à
partir du IVe siècle le centre du culte et des confréries dionysiaques
d’artistes, acteurs, etc. On voit encore aujourd’hui les ruines du temple de
Dionysos. Anacréon était natif de Téos. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Téos).
TEOUERETTEL Voir TAOURETTEL.
TEPTI-AHAR Dernier Roi de l’Élam de
la dynastie Kidinuide de ? à vers 1400. Il est attesté par les fouilles qui ont
été faites dans ce que certains spécialistes pensent être sa capitale, Kabnak
(Aujourd’hui Haft-Tappeh dans la région du Khûzistân), située près de Suse où il
se construisit un complexe funéraire et d’importants monuments. Il semble que
son autorité n’ait pas été très étendue et qu’il n’ait pas régné sur tout
l’Élam, très divisé politiquement à cette époque. La chute de Tepti-Ahar serait
causée par une guerre avec le Roi de Babylone, Kurigalzu I (ou Karizalzu,
1401-1388), qui prit Kabnak et toute la Susiane, plaçant un nommé Ige-Halki
sur le trône Élamite, instaurant ainsi une nouvelle dynastie dans ce royaume.
(Voir Perse,
Élam,
Tepti-Ahar).
TEPT-HUMBAN-INSHUSHINAK ou Tempti-Khumma-In-Shushinak ou Tioumman ou Te-Umman
ou Taiman Roi d’Élam de 663 à 653 av.J.C. Quelques spécialistes pensent qu’il n’est
peut-être pas le même Roi que Te-Umman, d’autres attribuent ce nom à Urtaki. Il chassa Urtaki du trône qui se réfugia à la
cour de l’Empereur d’Assyrie, Assurbanipal. Tept-Humban-Inshushinak demanda son extradition, ce que refusa l’Empereur
d’Assyrie. Mécontent de ce refus, l’Élamite monta une grande rébellion. Assurbanipal intervint et mit la coalition de
rebelles en déroute jusqu’en Élam. En 653, Tept-Humban-Inshushinak fut tué à la bataille de la rivière Ulaya (ou Ulaï)
et Suse fut occupée par les Assyriens. Cet événement fut commémoré sur les bas-reliefs d’une salle du Palais Sud-ouest
de Ninive, qui offrent une représentation des armées Assyrienne et Élamite. Son fils Atta-Humban-Inshushinak (653-648)
lui succéda.
TERA’H ou Terah ou Térach (En Hébreu :
תֶּרַח ou
תָּרַח
“chèvre sauvage” ou “traînard“, dans le Coran, il est appelé Azar),
son fils, est mentionné dans la Bible Hébraïque et dans le Nouveau Testament. Il fut le
fils de Nahor à qui il succéda. La plupart de
ce qui est dit à son propos est enregistré dans la Genèse (11:26-28).
Sa famille entière, vivaient à Ur en Chaldée
(ou Ur Ḵaśdîm). Tera’h eut trois fils : Haran, Nahor II,
mais le plus connu fut Abraham qui lui succéda. Sa fille, Sarah (ou Saraï), par une seconde
épouse, fut également une épouse d’Abraham. Ce dernier eut une rencontre avec Dieu, qui lui
ordonna de prendre toute la famille et de quitter la ville pour gagner la terre de Canaan.
Tera’h coordonna le voyage avec l’intention d’aller dans cette nouvelle terre. Il rassembla
sa famille et quitta Ur, pour se rendre à Harran (ou Carrhae) dans le Haut-Euphrate,
qui était un grand centre caravanier et était l’un des deux principaux sanctuaires, avec
Ur dédié au Dieu-lune Sin (ou Sîn), vénéré par les Mésopotamiens, où il mourut à l’âge de
205 (Genèse 11: 20-32). Son personnage est enveloppé de mystère pour les chercheurs Juifs,
pourquoi commença-t-il ce voyage qui prit fin prématurément. Toujours est-il que de là,
toujours d’après la Bible, certains Hébreux migrèrent réellement vers le pays de
Canaan, promis par Dieu. Ils furent dirigés par un Patriarche. Les tablettes découvertes
dans la ville de Mariattestent de fréquentes migrations dans cette région.
TEREDON Ville de Characène qui fut également une grande ville portuaire, surtout pour le commerce avec la
Chine. Elle est aussi mentionnée plusieurs fois par les auteurs anciens. Elle aurait été fondée par Nabuchodonosor II 605-562),
qui y aurait construit un palais aux jardins suspendus. Elle se trouve sous Apologos, près du Golfe Persique.
TERÈS voir TIRÈS.
TERMESSOS ou Thermessos en
Grec : Θερμεσσός ou
Thermessos Ce fut une des
ville les plus anciennes de Pisidie. Elle fut construite dans la Sud de cette région, à une altitude
de plus de 1000 m, au Sud-ouest du mont Solymos (moderne Dagi Güllük) dans le
Taurus, aujourd’hui dans la province d’Antalya de Turquie. Elle se situait à près de 35 km au Nord-ouest
d’Attalia (aujourd’hui Antalya). Elle fut édifiée sur une plate-forme naturelle entre
deux sommets des monts Güllük. En raison de ses richesses naturelles et historiques, la ville a
été incluse dans un parc national portant son nom. Ses origines sont mal connues, selon
Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 ou 63 av.J.C-23 ap.J.C) les habitants de Termessos
s’appelaient eux-mêmes les Solymi (ou Slymi d’ou proviendra le mot Solymien) et étaient un peuple de
Pisidie. Aujourd’hui sont encore visible, les vestiges des murailles défensives, de l’agora,
les temples, le théâtre antique bien préservé, le tombeau d’Alcétas et l’odéon. (Voir
Asie Mineure,
Pisidie,
Termessos).
TERMEZ Ce fut l’une des capitales de la Bactriane-Tokharistan, elle se trouvent à
8 km au Nord et à l’Ouest de la ville actuelle de Termez (Province du Sourkhan Darya, Ouzbékistan).
Ses ruines s’étendent dans un coude de l’Amou Darya, sur une superficie d’environ 500 ha, ce qui en
fait le site archéologique le plus vaste de la région. L’ancienne Termez se compose d’ensembles
d’inégale importance. À l’Ouest, deux éminences distantes de 500 m dominent le cours de l’Amou Darya.
Au sud, la Citadelle (ou ville haute), forme un rectangle d’Est en Ouest d’environ 400 m x 200 m qui
est bordé de puissants remparts. (Voir Perse,
Bactriane,
Termez).
TERQA ou Tirqa Ville de Mésopotamie. Elle est identifiée aujourd’hui
avec le site de Tell Ashara. Il est situé sur la rive droite de l’Euphrate, à environ 80 km au Sud de
Deir Ez-Zor. Il a été identifié depuis la fin du siècle dernier comme le site de la ville ancienne de
Terqa. C’est de là que provient la première tablette cunéiforme d’origine Syrienne arrivée en Europe.
Il s’agissait du texte d’une transaction immobilière, mentionnant la ville de Terqa et le royaume de
Hana, dont elle était la capitale. Un premier sondage, effectué en 1923, par une équipe d’archéologues
Français dirigée par E.Dhorme et F.Thureau-Dangin avait déjà révélé l’importance de cette cité de la
Mésopotamie à l’âge du bronze. C’est seulement à partir de 1975 et jusqu’en 1986 que le tell d’Ashara
fera l’objet d’un vrai programme de fouilles et que va démarrer un programme d’excavations sous la
direction des professeurs G. et M.Buccellati de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).
(Mésopotamie,
Isin/Hana,
Terqa).
TERVINGE Voir WISIGOTH.
TÉTISHERY ou Tétisheri Reine de Thèbes (Égypte) sous la XVIIe dynastie.
Elle fut la fille de Tienna et de Nofrou. Elle épousa le Roi de Thèbes Sénakhtenrê
(ou Taâ I, 1559-1558). Ils eurent deux enfants, dont un fils
qui fut Roi Taâ II. Elle fut vénérée comme étant la grand-mère d’Ahmosis.
En effet, elle fut la première des trois figures féminines qui dominèrent les
débuts du Nouvel Empire. Elle vécut jusque sous le règne de son petit-fils
auquel elle fut associée sur une stèle. (Voir
Égypte, les Reines,
Tétishery).
TÉTI I ou Orthoes ou Horus
Seheteptaoui Pharaon de la
VIe dynastie de 2321 à 2291.
(Voir Égypte).
TÉTRADRACHME ou Statère ou Tetrachmon
(En Grec : τετράδραχμον)
Le tétradrachme argent ou or (rntre 14 et 17 g) fut le nom des monnaies
Grecques depuis l’antiquité et par extension du proche-orient antique. Chaque cité frappait
ses propres pièces, signe de son indépendance. Comme ces villes avaient leur propre symbole,
il existait de nombreuses pièces différentes. Le tétradrachme (ou statère) valait 4 drachmes
et on trouvait aussi à cette époque le didrachme valant 2 drachmes,
et le décadrachme valant 10 drachmes.
TÉTRAMNESTOS Roi de Sidon vers 480 av.J.C. Il fut le fils d’Anysos à qui il succéda.
Avec le Roi de Tyr, Mattan IV (vers 480) et le Roi d’Arwad (ou Aradus ou Arados ou Arvad ou Arpad), Merbaal
il fut l’un des trois Amiraux Phéniciens qui participèrent aux Guerres Médiques (499-479) sous
le Roi Perse Xerxès I (486-465).
TÉTRARCHIE – TÉTRARQUE Nom donné à
chacun des gouvernements d’un pays divisé en quatre parties. À l’époque Romaine,
c’était le nom donné au territoire qui était gouverné par un tétrarque, sans
qu’il soit nécessairement le quart d’un ensemble. ex. La Batanée, la Galilée, la Judée.
TETRICUS Nom de 2 Empereurs des
Gaules (Gaule, Espagne, Bretagne). TETRICUS I CAIUS PIUS ESUVIUS
Empereur des Gaules de 271 à 274 ap.J.C, il succéda à Victorinus, il se soumit
en 273 à Aurélien (269-275) et abdiqua. Il mourut en 276. Il eut un enfant
Tetricus II qui lui succéda. TETRICUS II CAIUS PESUVIUS
PIVESUS Empereur des Gaules de 273 à 274 ap.J.C, il régna avec son
père Tetricus I.
TE-UMMAN Voir TEPT-HUMBAN-INSHUSHINAK.
TEUTA Reine Ardiéenne d’Illyrie de 230 à ? av.J.C, elle fut la deuxième épouse du Roi Ardiéen
d’Illyrie Agron (v.250-231). À la mort de son époux ce fut elle qui, qui fut régente de son
beau-fils, Pinnes, âgé de 2 ans. Elle reforma l’armée Illyrienne et obtint en 230 que l’Épire
quitta l’alliance Achéenne et Étolienne. En 227 elle fut battue par Rome lors de
la Première Guerre Illyrienne et contrainte à une paix déshonorante pour son
royaume. (Voir
Grèce,
Illyrie,
Teuta).
TEUTANOS ou Teutamos Premier
Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXIIIe siècle. Nous ne savons rien de lui. Il
fut peut-être imaginaire.
TEUTON Peuple de Germanie qui s’établit au
IIe siècle av.J.C sur les bords de la mer Baltique. Les Teutons se joignirent en
113, aux Cimbres pour envahir la Gaule, mais il furent exterminés en 102 par
Marius à Aix. Leur nom "Teutsch ou Deutsch" à survécu pour désigner l’ensemble
des peuples Germaniques.
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THAÏS Reine d’Égypte de la dynastie
Ptolémaïque. Athénienne, elle fut l’une des
épouses du Roi Ptolémée I (305-285). Elle fut, parait-il, admirablement belle. À
Athènes elle séduisit Ménandre, le poète comique qui donna son nom à une de ses
pièces. Lorsqu’ Alexandre le Grand (336-323) s’empara de la ville, il emmena
Thaïs dont il s’éprit follement. Elle l’accompagna même dans ses conquêtes
Asiatiques. La tradition veut que ce fût elle qui, à l’issue d’une nuit
orgiaque, mit dans la main d’Alexandre la torche qui allait embraser Persépolis
(En 330). À la mort d’Alexandre le Grand, elle devint la première épouse de
Ptolémée I auquel elle donna trois enfants : Deux fils et une fille, Eirene qui épousa le Roi
de Chypre Eunoste. (Voir
Égypte, les
Reines,
Thaïs).
THALASSIA
Reine de Characène. Elle fut l’épouse du Roi de Characène
Hyspaosinès (209-124 av.J.C). Thalassia est un nom Grec assez rare. Elle nous est
connue à partir de textes cunéiformes trouvés à Babylone où elle
apparaît sous le nom de Talasi’asu. Dans ces textes, il est
rapporté qu’après la mort de son mari en 124 elle essaya
d’installer son fils sur le trône du royaume. Le fils n’est pas
nommé et donc il reste à savoir si elle était une Reine
légitime. Le Roi suivant de Characène fut Hyspaosinès Apodakos.
Il pourrait être son fils. Thalassia est également connue par
une inscription trouvée au Bahreïn où elle est mentionnée avec son mari.
Sur cette dernière la version Grecque de son nom est attesté.
THAMPHTHIS Voir PTAHDJEDEF.
THARYPS ou Tharybas ou Tharrhypas
ou Taripas ou Tharypus ou Tharypas
(En Grec : Θάρυψ ou Θαρύπας)
Roi Molosse d’Épire de vers 430 à 390 ou v.430 à 385 av.J.C. Il est
le premier dont on ait une trace. Il passa sa jeunesse à Athènes où il fit ses études et
devint familier avec la culture Grecque classique et fut honoré de la citoyenneté
Athénienne. De son père, Admète, seul le nom est connu. À peine au pouvoir il dut faire
face à une conspiration oligarchique et dut fuir l’Épire et se réfugier donc à Athènes. (Voir
Grèce,
Épire,
Tharyps).
THASOS Île Grecque au Nord de la mer Égée. On y a retrouvé des
habitats de l’Âge du Bronze, mais l’histoire de l’île nous est véritablement connue à
partir du moment où, vers 680 av.J.C, elle fut colonisée par des Grecs originaires de
Paros menés par Télésiclès, le père du poète Archiloque, suite à un oracle de
Delphes. Elle fut célèbre pour ses vignes, ses mines d’or et d’argent et ses
carrières de marbre. Vers 500 av.J.C., la cité était riche, puissante, possédait
une importante flotte de guerre et avait construit une enceinte. Lors des
Guerres Médiques, en 492, les Thasiens se soumirent au Roi Perse Darius I
(522-486), puis ils organisèrent, en 480, pour son fils Xerxès I (486-465) et
son armée un repas qui coûta à la cité, selon Hérodote (Historien Grec, v.484-v.425 av.J.C),
une somme supérieure aux revenus annuels de la cité. Après la défaite de la
Perse, Thassos, fit partie en 477, de la Ligue de Délos, mais elle refusa
après les Guerres Médiques de payer sa cotisation à la Ligue et elle se révolta
contre Athènes, en 463, elle fut châtiée par Cimon. Par la suite elle fut
anéantie et englobée à l’Empire Romain.
THEAGENES Tyran de Mégare v.630 à v.600 av.J.C. Il apporta à Mégare une grande prospérité. (Voir
Mégare)
THÉBAIDE Partie méridionale de l’Égypte qui eut pour capitale, Thèbes.
THÉBÉ Co-Tyran de Phères avec son frère Tisiphone de 358 à 355 ou 358 à 354 av.J.C.
Elle fut la fille du Tyran de Phères Jason (v.390-370).
Ils prirent le pouvoir après l’assassinat de son époux Alexandre dont elle fut sûrement l’auteur.
Dans la réalité Tisiphone n’eut que le titre de co-Tyran car ce fut sa sœur qui occupa le pouvoir
réel. Avec une armée de mercenaires ils décidèrent de suivre la politique de leurs prédécesseurs
pour établir une tyrannie sur l’ensemble de la Thessalie en récupérant les territoires qu’Alexandre
avait perdu. Cela provoqua la résistance de la vieille aristocratie Thessalienne, surtout parmi
les Aleuades de Larissa, qui décidèrent une alliance avec le Roi de Macédoine Philippe II (359-336)
En 357 ce dernier intervint pour la première fois en Thessalie et calma les ardeurs des dirigeants
de Phères. Tisiphone mourut au printemps 355 (ou 354) et on ne sait pas ce que devin Thébé,
était-elle déjà morte ?.
THÈBES Ville de Grèce en Béotie. Fondée selon la légende par Cadmos (>d’où
son autre nom de Cadmée). Dans les faits, la cité est d’origine Mycénienne.
Pourvue d’une forteresse, bien située au carrefour principal de la Béotie, elle
parvint à présider la Ligue Béotienne. Ce fut une oligarchique. Ennemie
d’Athènes, elle s’allia aux Perses lors des Guerres Médiques. En 382, les
Spartiates appuyèrent un coup d’Etat à Thèbes et y laissèrent une garnison pour
soutenir le nouveau Tyran. En 379/378, les exilés Thébains dirigés par Pélopidas
libérèrent leur cité. Les ambitions de Thèbes incitèrent Athènes et Sparte à
s’allier. Mais après sa brillante victoire sur Sparte, dirigée par Épaminondas
(418-362) à Leuctres le 06 juillet 371, Thèbes devint la nouvelle puissance de la Grèce.
Elle fut continuellement en lutte pour s’assurer le contrôle de la Ligue
Béotienne. En 362, Athènes et Sparte furent de nouveau vaincues par les Thébains
à Mantinée. Elle envoya des armées en Thessalie, arbitra les querelles de trône
en Macédoine. Mais cette hégémonie fut de courte durée. En 362, Athènes et
Sparte furent de nouveau battues par les Thébains à la bataille de Mantinée,
cependant, dans cette dernière, Épaminondas et deux de ses meilleurs généraux
furent tués. La supériorité militaire de Thèbes reposant essentiellement sur
Épaminondas, après sa mort, la ville fut stoppée dans son ascension. Alexandre
le Grand en 335, écrasera la ville. Sa victoire sanglante étouffa les idées de
révolte des autres cités Grecques qui lui firent allégeance. (Voir
Grèce,
Thèbes).
THÈBES Capitale du 4e nome de Haute-Égypte
sur la rive droite du Nil. Quoique son site fut déjà occupé pendant la période
pré dynastique, Thèbes demeura une bourgade pendant l’Ancien Empire. Elle acquit
son importance grâce aux hasards de l’histoire qui lui furent favorables. Le
premier fut l’avènement au trône de Princes locaux qui refirent l’unité
nationale, au Moyen Empire, lors de la XIe dynastie avec Montouhotep II. Le
deuxième fut l’avènement du nouvel Empire par Ahmès I (1549-1525). Le Dieu local,
Amon s’éleva au rang de Dieu dynastique. Au nouvel Empire Thèbes eut l’aspect
d’une grande et somptueuse capitale, la rive gauche du Nil formant une
nécropole. Toutefois, la ville, n’eut pas une situation très favorable dans son
rôle de capitale de l’Égypte et encore moins de l’Empire Égyptien, parce que
très au Sud du pays. Aussi les Pharaons, s’ils y construisirent des palais, ils
n’y résidèrent qu’à l’occasion des grandes fêtes. Le déclin commença lorsque les
Ramsès de la XIXe dynastie transférèrent leur capitale dans le Delta à Pi-Rames.
Lors de la Troisième Période Intermédiaire, Thèbes devint la capitale du
territoire de la Théocratie d’Amon, qui comprenait la Haute et la Moyenne Égypte
et qui fut une Principauté autonome. Les Grands Prêtres d’Amon à Thèbes eurent
beau se proclamer Roi d’Égypte lors de la XXIe dynastie, la
prospérité ne revint pas et Thèbes ne fut plus qu’une citée religieuse. (Voir
Égypte,
Thèbes).
THEFARIE VELINAS Roi de Cerveteri (Latium), vers 500 av.J.C.
THEIAS Roi des Ostrogoths et Roi d’Italie de 552 à 553 ap.J.C.
THEKKER ou Tjeker ou Tjekker ou Tyekker Une des tribus des
Peuples de la mer, qui semble t-il ont gardé la ville de Dor en Phénicie jusque vers 1000 av.J.C.
Les Thekker auraient attaqué l’Égypte et le Levant au cours des XIIIe et XIIe siècles. Ils sont documentés comme une
tribu vaincue par le Pharaon Ramsès III en l’an 5, 8 et 12 de son règne. Bien qu’il ait affirmé avoir "anéanti" les
Thekker, les documents suivants cette période les décrivent comme résidants dans
certaines villes du Nord de Canaan dont Dor. Soit le scribe a exagéré dans le
style habituel des inscriptions pharaoniques ou alors il voulait signifier que
le Pharaon avait fait campagne contre eux.
THÉMISTOCLE ou Themistokles Nom de 2 Archontes annuel
d’Athènes. THÉMISTOCLE (v.525- † Magnésie du Méandre v.460/459)
Archonte annuel d’Athènes en 493, Stratège en 490 et chef du parti populaire
des démocrates à partir de 483. Il prit part à la bataille de Marathon en
490. Partisan d’une politique d’expansion fondée sur la puissance navale. Au
lieu de distribuer à la population les revenus tirés des mines d’argent du
Laurion, Thémistocle le remit aux plus riches des Athéniens, à charge pour eux
de construire des trières. Grâce à ces navires (Athènes en comptera 200 en 480),
il remporta d’éclatantes victoires sur les Perses, notamment à Salamine en 480.
Il fit construire les remparts d’Athènes et fortifier le Pirée. Cependant il se
rendit odieux par son goût du faste. Banni par les Athéniens en 472, il se
réfugia auprès du Roi Perse Artaxerxès I qui lui octroya la direction de trois
cités. Artaxerxès I envisagea de lui confier le commandement d’un corps
expéditionnaire en Égypte contre les Athéniens, mais Thémistocle préféra se
suicider. (Voir
Grèce,
Athènes,
Thémistocle).
THÉMISTOCLE Archonte annuel en 347 av.J.C.
THÉODAT ou
Theodahat Roi des Ostrogoths et Roi d’Italie de 534 à 536 ap.J.C, il
fut assassiné. Fils d’Amalafrede (fille du Roi Théodomir) et neveu de Théodoric le Grand,
il épousa en 534 Amalasonte, la fille du Roi des Ostrogoths Théodoric avec qui il partagea
le pouvoir. Il se débarrassa d’elle en 535 en la faisant assassiner. Justinien prit le prétexte de
cet assassinat pour reconquérir l’Italie, Théodat réfugié dans Ravenne fut pris
et tué.
THEODEBALD Roi des Ostrogoths et Roi d’Italie de 540 à 541 ap.J.C.
THÉODOMIR ou Theudimir Roi
des Ostrogoths de 469 à 474 ap.J.C. Fils de Vandalarius, il eut deux enfants: Théodoric le Grand
(Roi 474-526) et Amalafrede qui épousa le Roi des Vandales Thrasamund.
THÉODOMIR Roi des Suèves de 559 à 570 ap.J.C. Il eut un
enfant Andeca (Roi 584-585).
THÉODORA Impératrice Byzantine (de Constantinople), elle épousa
l’Empereur Justinien I (527-565). Elle mourut en 548 ap.J.C.
THÉODORIC Nom de 2 Rois des Wisigoths.
THÉODORIC I Rois des Wisigoths de 418 à 451 ap.J.C. Fils de Willia.
Après avoir rompu le traité qui le liait à Rome, il tenta de s’emparer d’Arles
en 425, puis de Narbonne en 436, il mourut en combattant le Roi des Huns Attila,
à la bataille des Champs Catalauniques. Il eut six enfants dont : Thorismond,
Théodoric II et Euric qui lui succédèrent, ses deux fille épousèrent : l’une le
Roi des Vandales Huneric (477-484) et l’autre le Roi des Suèves Rechiaire
(448-456). THÉODORIC II Rois des Wisigoths de 453 à 466
ap.J.C. Fils du précédent, il s’empara du pouvoir après avoir assassiné son
frère Thorismond, il fut lui-même assassiné par son autre frère Euric. En 454,
avec l’assassinat du général Romain Aetius, le royaume de Toulouse devint indépendant.
THÉODORIC I l’Amale ou le Grand Roi des Ostrogoths de
474 à 526 ap.J.C et Roi d’Italie de 493 à 526. Il fut Consul en 484 et 485. Fils
de Théodomir. Il épousa en 491 Audolflede, la fille du Roi des Francs
Saliens Childéric I (morte en 534). Il eut trois enfants: Theudegothe qui épousa le Roi des
Wisigoths Alaric II, Ostrogothe qui épousa le Roi des Burgondes Sigismond I et Amalasonthe
Reine des Ostrogoths. Issu de la famille sacrée des Amales, otage à Constantinople de
461 à 471, il subit l’influence Gréco-romaine. Il succéda comme chef des
Ostrogoths à son père et reçu la protection de l’Empereur Zénon (474-491), qui
lui confia le soin d’arracher l’Italie à Odoacre. Théodoric battit Odoacre, puis
l’assiégea dans Ravenne en 490. Il fut maître de l’Italie, de la Dalmatie, de la
Pannonie, du Norique et de la Rhétie. Il se fit confirmer son pouvoir par
l’Empereur Anastase I (491-518) et fut proclamé Roi par son peuple. Il fit de
Ravenne une brillante capitale. Son royaume s’agrandit encore avec la conquête
de la Provence en 508. Il apparut comme le plus puissant des Rois Barbares d’Occident.
THÉODOSE Nom de 2 Empereurs d’Orient et 2 Empereurs
Byzantin (de Constantinople). THÉODOSE I le Grand FLAVIUS
THEODOSIUS (né en 347 ap.J.C) Empereur d’Orient du 19-1-379 au 19-1-383, puis
co-Empereur d’Orient jusqu’au 28-8-388 avec Arcadius, puis co-Empereur jusqu’ ‘au
15-5-392, puis Empereur d’Occident et co-Empereur d’Orient jusqu’à 01-393, puis
enfin co-Empereur jusqu’au 17-1-395. Il reçut le gouvernement de l’Orient en
379. Il combattit les Barbares et préféra les laisser s’installer comme fédérés
ou même s’enrôler dans l’armée. Il reconnut l’usurpateur Maximus qui avait pris
le trône de Gratien en 383, puis il le combattit et l’élimina. Il se débarrassa
ensuite de l’usurpateur Eugène en 394. Il mourut après avoir partagé l’Empire
entre ses deux fils. Il épousa en 376, Ælia Flacilla (morte en 386), puis en
387, Flavia Galla (morte en 394) fille de l’Empereur Valentinien I. Il eut trois
enfants du premier mariage : Honorius, Arcadius et Galla Placidia qui épousa en
1er le Roi des Wisigoths Athaulf. THÉODOSE II le Jeune
(né en 401 ap.J.C) Co-Empereur
d’Orient du 10-1-402 au 01-5-408 avec son père Arcadius, puis Empereur d’Orient
jusqu’au 15-8-423, puis Empereur jusqu’au 23-10-425, puis Empereur d’Orient
jusqu’au 28-7-450. Il fit construire les remparts de Constantinople. En 421, il
fit une campagne victorieuse contre les Perses, mais en 431 sa flotte fut battue
par le Vandale Geiséric et le Roi des Huns Attila le contraignit à lui payer
tribut. Il épousa en 421 Ælia Eudoxia, fille de Léontius (morte
en 460). Il eut un enfant Licinia Eudoxia qui épousa les Empereurs d’Occident
Valentinien III (425-455), puis Maxime Pétronius I (455). THÉODOSE Co-Empereur Byzantin (de Constantinople) de 590 à 602 ap.J.C avec son père
l’Empereur Maurice, il abdiqua. THÉODOSE III Empereur
Byzantin (de Constantinople) de 715 à 717. Il abdiqua.
THÉODOSIA Reine des Wisigoths, elle fut la 1ère épouse du
Roi des Wisigoths Léovigild (567-586), elle lui donna trois enfants.
THÉODOSIE (En Grec : Theodosia Théodosia ou
Θεοδοσία Feodosia, en Ukrainien :
Феодосія Feodossia ou Feodosiya,
en Russe : Феодосия Feodossia,
en Tatars de Crimée : Kefe) Ce fut une ville portuaire de Crimée, en Ukraine.
Théodosie s’est également appelée Caffa (ou Cafà ou Kaffa) lorsqu’elle fut une colonie
Génoise et Keve à l’époque Ottomane. Elle fut fondée au VIe siècle av.J.C. Selon une légende de cette époque,
Théodosie était alimentée en eau potable par un système capable de récupérer la rosée.
Ce système aurait été reconstitué au début du XIXe siècle par Friedrich Zibold. Cependant, récemment,
un chercheur Français, du nom de Daniel Beysens, à démontré l’impossibilité d’un
tel mécanisme. (Voir Asie Mineure,
Les colonies de Milet,
Théodosie).
THÉOPHRASTE ou Tyrtamos ou Tyrtame
(En Grec : Θεόφραστος Théophrastos) Philosophe et naturaliste (372-287), il
fut surnommé par les Grecs qu’il charmait, Théophrastos “Le divin parleur“.
Il naquit à Eresos (ou Eressos) et se nommait Tyrtamos de son véritable nom.
Il partit dès son jeune âge à Athènes pour étudier et il fut d’abords un
disciple de Platon (Philosophe Grec, 427-346). Il se lia d’amitié avec
Callisthène (Historien Grec) auquel il dédia, quelques années plus tard,
son Callisthène ou De la douleur. Après la mort de Platon, il s’attacha à
Aristote (Philosophe Grec, 384-322) qui lui légua ses écrits et en 322,
le choisit comme son successeur pour le remplacer lorsqu’il cessa
d’enseigner au Lycée. (Voir
Asie Mineure,
Lesbos,
Théophraste).
THÉOPOMPE ou Theopompus (En Grec :
Θεόπομπος) Co-Roi de Sparte de la branche des
Eurypontides de vers 720 à vers 675 ou de vers 720 à vers 665 av.J.C. Il fut le fils de Nicandre à qui il succéda.
Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180), sous le règne de son collègue Polydore (ou Polydoros,
v.700-v.665) des Agiades, les Lacédémoniens fondèrent deux colonies,
en Italie sur la côte Sud de la Calabre, à Locres et à Crotone. Toujours selon l’auteur, Polydore poursuivit la
Première Guerre de Messénie débutée sous son père. Il participa aux campagnes, même si Pausanias rapporte que ce fut
Théopompe qui mena l’essentiel des combats. Sa succession est encore aujourd’hui très confuse. (Voir
Grèce,
Sparte,
Théopompe).
THÉRA Voir SANTORIN.
THERAMÈNE Homme politique Athénien
(450-404). De caractère très versatile et sans scrupule, il fut l’un des
conspirateurs de 411 av.J.C et l’un des "Quatre Cents" puis des "Trente". Il fut
Accusé de trahison et fut condamné à boire la ciguë.
THERMANTIA la Jeune Impératrice
d’Occident, elle épousa en 408 ap.J.C, l’Empereur d’Occident Honorius (393-423)
dont elle divorça en 408. Fille du Vandale Stilicon, elle mourut en 415.
THERMOPYLES Importante bataille pendant le deuxième médique en 480.
Le Roi Perse Xerxès I avec une imposante armée voulait envahir la Grèce par la Thrace,
la Macédoine et la Thessalie, pendant que parallèlement, la flotte longeait les
côtes. Du côté Grecs, le Roi de Sparte, Léonidas I décida d’occuper le défilé des
Thermopyles, avec 7000 hommes. Pendant ce temps la flotte Grecque, dont Athènes
avec toute sa population en état de combattre, avait pris position dans le canal
d’Oréos, au Nord d’Eubée. Les Perses réussirent à prendre les Thermopyles.
Léonidas I et ses trois cents Hoplites, plus un certain nombre de troupes alliées,
se sacrifièrent. La défaite des Thermopyles rendit la position de la flotte
Grecque intenable. Elle recula, mais sans perdre de sa puissance jusqu’au golfe
Sardonique, au cœur même du pays. Cette retraite livra à l’ennemi pour un temps
toute la Grèce centrale. (Voir
Bataille des Thermopyles).
THERMUSA ou Musa ou Moussa
Reine des Parthes Arsacides avec son fils Phraatès V de 2 av.J.C à 4 ap.J.C. Elle n’est connue presque
exclusivement que par l’historiographie Romaine. Elle fut une concubine Romaine donnée par l’Empereur
Romain Auguste, au Roi Phraatès IV (38-2). Elle devint la favorite de Phraatès IV et il en fit son épouse
légitime sous le nom de "la Déesse Musa". Elle lui donna quatre enfants. Comme le précise
Emma Strugnell, le plan d’envoyer des enfants de Phraatès V à Rome avait été élaboré sur
ces conseils et en 2 av.J.C, elle n’hésita pas à empoisonner le vieux Roi pour installer au pouvoir son propre
fils Phraatès V (ou Phraates ou Fraate, ou Arsace XVI, 2 av.J.C-4 ap.J.C), communément appelé Phraatacès (ou
Fraataces, un diminutif), avec lequel elle régna conjointement. À cette période, une guerre menaça d’éclater
avec Rome pour la suprématie sur l’Arménie et la Médie. L’Empereur Romain Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) envoya
alors son propre fils adoptif, Caius César, dans l’Est afin d’envahir la Parthie. Phraatès V refusa le combat et
préféra conclure un traité en 1 ap.J.C. Peu de temps après Phraatès V épousa Thermusa. Vers
4 ap.J.C, le "sénat" Parthe leur reprocha cette alliance, contraire aux mœurs
Parthes et finit par les détrôner et les faire assassiner pendant leur fuite,
pour les remplacer par le frère de Phraatès V, Orodès III (ou Arsace XVII, v.4-8 ap.J.C).
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THERON Nom de 2 Tyrans d’Agrigente. THERON I Tyran
d’Agrigente en 550 av.J.C. THERON II Tyran d’Agrigente de 488 à 472. Il épousa
la fille du Tyran de Syracuse Gélon I (485-478).
THERSANDROS ou Thersandre Roi légendaire de
Thèbes (Grèce). Fils de Polynice, il fut mit sur le trône par les Epigones. Il
épousa Démonassa, fille d’Amphiaraos et eut un enfant, Tisamenos qui lui
succéda.
THERSIPPOS Archonte perpétuel d’Athènes de 993 à 952 av.J.C.
THÉSÉE ou Thêseús (En Grec :
Θησεύς) 10e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides,
de Trézène et de Mégare de 1234 à 1205 av.J.C. Il fut le fils d’Égée à qui il succéda et d’Æthra.
Thésée fut le héros fondateur des Ioniens et fut considéré par les Athéniens comme leur grand réformateur.
Son nom proviendrait de la même racine que θεσμός / thesmós,
en Grec “institution“.
Il aurait réalisé l’unification de l’Attique en délivrant les contrées avoisinantes des brigands
qui les ravageaient et en se libérant de la domination des Crétois. Il épousa Phèdre, fille du Roi
de Crête Minos. Il eut deux enfants, dont Démophon qui fut le 12e Roi d’Athènes.
THESPIEAS Archonte perpétuel d’Athènes de 824 à 797 av.J.C.
THESPRÔTES ou Thesprōtoi (En Grec :
Θεσπροτοί, en Latin :
Thesprōti ou Tesprōrum) Ils sont une des quatorze tribus d’Épire.
Ils peuplaient la Thesprôtie (ou Thesprotia ou Thesprotis), la zone
côtière Sud-ouest de l’Épire, depuis la Cestriné au Nord de la vallée de
la Thyamis (ou Thiamis, aujourd’hui Kâlâma), jusqu’à celle de l’Achéon,
entre les monts Pinde (ou Pindus) et la mer Ionienne. Sur leur frontière
Nord, ils avaient les Chaones (ou Chaoniens) et les Molosses. Les
Thesprôtes firent partie de la Ligue de l’Épire jusqu’à ce qu’ils
fussent annexés dans l’Empire Romain. Selon la légende, la nation
tira son nom d’un chef Pélasge, premier Gouverneur de Thesprôtes,
qui construisit Kichyros (ou Cichorus ou Kichyro), qui plus tard
fut appelée Éphyre (ou Ephyra), la capitale de Thesprôtie. Le poète
Homère mentionne souvent Thesprotia qui avait des relations amicales
avec l’Ithaque et et Céphalonie (ou Kéfallonia).
THESSALIE La Thessalie fut une région de la Grèce septentrionale sur la mer Égée
au Sud de la Macédoine. Selon certains spécialistes le nom de Thessalie vient de celui des
envahisseurs Doriens, les "Thessaloi", pour d’autres des Thesprôtes, habitants d’Épire.
Elle est formée de deux grandes plaines séparées par des collines. La région est limitée au Nord
par une chaîne de montagnes qui culmine à l’Est avec le mont Olympe et à l’Ouest avec le mont Pinde.
Durant l’antiquité cette région a, pour beaucoup de peuples, une importance stratégique, car elle
est située sur la route de la Macédoine et de l’Hellespont. Elle possédait un important port à
Pagasai. Grâce à l’étendue de ses plaines, le blé et le bétail sont les principales richesses de
la région et une ressource commerciale vitale. La Thessalie est aussi l’une des
rares régions de Grèce où l’on peut pratiquer l’élevage des chevaux, d’où
l’importante cavalerie dont disposaient les Thessaliens. Les villes principales
de Thessalie sont : Krannon, Larissa, Pharsale et Phères. Elles sont
d’importance presque équivalente et de ce fait, aucune d’entre-elle au cours de l’histoire ne
pourra prétendre à l’hégémonie. L’aristocratie était seule propriétaire de la terre et
possédait de vastes domaines où elle ne pratiquait que l’élevage des chevaux. L’agriculture était
confiée à des serfs, les Pénestes qui payaient au propriétaire un impôt et pouvaient garder le
surplus de la récolte. Ils avaient un rang intermédiaire entre les esclaves et les hommes libres.
Ils ne pouvaient ni être vendus, ni mis à mort. Ils étaient aussi employés dans l’armée, soit
dans la marine ou dans la cavalerie. (Voir
Grèce,
Thessalie).
THESSALONICE ou Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké
(En Grec : Θεσσαλονίκη) Reine de Macédoine,
puis d’Épire. Elle naquit en 351 et mourut en 295 av.J.C. Elle fut le fille de Nicesipolis (ou Nikesipolis) et du Roi de
Macédoine Philippe II (359-336). Elle épousa le Roi de Macédoine Cassandre (301-297), puis à la mort
de ce dernier, le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272). Elle donna trois fils à Cassandre : Philippe IV qui fut
Roi quelques mois de 297 à 296. Antipatros I (ou Antipater I) et Alexandre V qui furent Rois de 296 à 294.
THEUDIGISEL ou Theudgisele ou Theudegisdus Duc, puis devint Roi
des Wisigoths de 548 à 549 ap.J.C. Neveux du Roi Theudis, il fut assassiné.
THEUDEGOTHE Reine des Wisigoths, fille du Roi des Ostrogoths
Théodoric le Grand (474-526). Elle épousa le Roi des Wisigoths Alaric II (484-507).
THEUDIMIR Voir THÉODOMIR.
THEUDIS Rois des Wisigoths de 531 à 548 ap.J.C, il prit Barcelone
comme capitale. Il fut assassiné.
THEUDOMERES Roi des Francs Ripuaires, né en 390, de 413 à 455 ap.J.C. Il épousa Hatilde .
THINIS ou This En Grec : Θίνις ou
This Θίς ou Tinis ou Tis, en Égyptien : Tjeny ou Tjeni ou Tjenu “Le sublime (Lieu)“,
en Copte : Tin(e)), fut la capitale du 8e nome de Haute-Égypte,
le Nome de la Grande Terre (ou Reliquaire d’Osiris – tA-wr)
et traditionnellement le lieu d’origine des souverains des deux premières dynasties lors de la période dite
Thinite (v.3150-2647). L’emplacement exacte de la ville est toujours inconnu. La grande majorité des égyptologues
le situe sur la rive droite de la Nil à environ 20 km au Nord d’Abydos, près de
la ville de Girga (en arabe El-Birbeh ou Al-Birba) où un fragment de statue
inscrite mentionnant Thinis est dit avoir été trouvé. Les Rois des deux premières dynastie en
furent donc issu, voire peut-être même dès la dynastie 0 (v.3250/3200-v.3050/3040). (Voir
Égypte,
Thinis).
THOAS Tyran de Milet au VIe siècle av.J.C.
THOMYRIS Voir TOMYRIS.
THORISMOND Rois des Wisigoths de 451 à 453 ap.J.C. Fils et successeur de
Théodoric I, il fut assassiné par son frère Théodoric II.
THOT Dieu Égyptien. Thot (En Grec) ou Djehouti ou Thehuti (En Égyptien)
fut le Dieu de l’écriture et
du savoir, de la parole créatrice et des mathématiques. Il est considéré
comme le scribe des Dieux. À travers sa connaissance des hiéroglyphes, il
était le protecteur des scribes. Il contrôlait également la magie et les
magiciens et était aussi le Dieu lunaire de Khemenou (Hermopolis Magma)
où avec le temps, il est devenu le Dieu de sagesse. (Voir
Égypte,
Thot).
THOTEMHAT Voir DJEOUTIEMHAT.
THOTHORSÈS Tibérius Julius ou Theothorses ou
Totorses ou Phophorès ou Fophors
(En Grec : Τιβέριος
‘Iούλιος Θοθωρσης)
Roi du Bosphore Cimmérien de 278 à 309 ou 279 à 308 ou 285/286 à 308/309 ap.J.C.
Fils de Teiranès et Ælia. Pendant le règne de Thothorsès, un certain Sauromatès, fils de
Kriskoronos (ou Criscorones), leva une armée avec l’aide des Sarmates qui vivaient près
de la mer d’Azov. Il dévasta le pays des Lazes (ou Tchanes, peuple Caucasien
dans le Nord-est de la Turquie et dans l’Ouest de la Géorgie), puis attaqua le
royaume du Pont, en 291, puis le Bosphore et sa capitale. L’Empereur Romain
Dioclétien envoya pour le combattre le futur César Constance Chlore qui arrêta
sa progression sur le fleuve Halys et l’empêcha d’avancer plus loin en Asie
Mineure. Thothorsès le repoussa aussi de son côté et Sauromatès fut obligé, en
292, de signer la paix. Il faut noter l’hypothèse qui a été avancée et acceptée
par beaucoup de spécialistes aujourd’hui, que si l’on accepte d’identifier le
nom attribué à son père "Kriskoronos" avec une altération de celui de
"Rheskouporis V", ce Sauromatès serait le même que Sauromatès IV, concurrent de
Thothorsès, qui, après avoir été écarté du trône, aurait tenté de le reprendre
entre 280 et 311 ap.J.C. On ne connait pas le nom de l’épouse de Thothorsès,
mais il eut les enfants suivants : Rheskouporis VI, Rhadamsadès qui lui
succédèrent et Nana d’Ibérie, qui fut la la seconde épouse du Roi d’Ibérie,
Mirian III (284-361).
THOUTMÔSIS ou Djéhoutymosé Nom de 4 Pharaons.
THOUTMÔSIS I ÂAKHÉPERKARÊ
Pharaon de la XVIIIe
dynastie de 1504 à 1492 av.J.C. THOUTMÔSIS II AAKHÉPERENRÊ
Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1492 à 1479
av.J.C. THOUTMÔSIS III MENKHÉPERRÊ Pharaon de la
XVIIIe
dynastie de 1479 à 1425 av.J.C. THOUTMÔSIS IV MENKHÉPEROURÊ
Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1401/00 à 1390
av.J.C. (Voir Égypte).
THOUTMÔSIS ou Djéhoutymosé
Nom d’un Prince Égyptien de la XVIIIe dynastie. Il fut le fils du Roi Amenhotep
III (1390-1353/52) et de la Reine Tiyi I (ou Tiy ou Tiye ou Teje).
Il semble qu’il fut l’aîné, cependant pour certains spécialistes son existence
est incertaine. Selon Agnès Cabrol il meurt assez jeune.
Probablement dans le dernier tiers du règne de son père car il disparaît des
registres publics. Ce fut son frère Amenhotep IV (Akhénaton, 1353/52-1338)
qui prendra le pouvoir. On a retrouvé ses titres sur le sarcophage de son chat,
Ta-miou (le chat) qui est aujourd’hui au musée Égyptien du Caire. Il fut Prince
Héritier, Grand Prêtre de Sem, Surveillant des
Prêtres de la Haute et de la Basse-Égypte et Grand Prêtre de Ptah à Memphis.
Il apparaît avec son père sur un bas-relief du Sérapéum où il assiste à
l’enterrement d’un Taureau Apis. Thoutmôsis est également attestée
par un total de 7 paires de vases et de poterie en calcite aujourd’hui au musée
du Louvre.
THRACE Région d’Europe centrale (partagée
auj. entre la Grèce, la Turquie et la Bulgarie). Les Thraces installés depuis le
IIe millénaire demeurèrent longtemps peu évolués. Les Grecs furent très tôt
attirés par les richesses du pays (or,
argent). Ils y établirent des colonies côtières dès le VIIe siècle. La Thrace
fut occupée par les Perses à la fin du VIe siècle et au début du V siècle elle
passa sous la domination économique d’Athènes. A la fin du Ve siècle, la
dynastie des Odryses tenta d’unifier la Thrace à son profit. De 356 à vers 340,
elle fut vassalisée par la Macédoine. Le littoral fut attribué par Rome, à la
paix d’Apamée en 188, aux Attalides de Pergame. En 133, toute la Thrace dépendra
définitivement de Rome. En 46 ap.J.C, fut constituée la province Romaine de
Thrace que Dioclétien (284-305) plus tard incorporera à un plus vaste diocèse. (Voir
Grèce,
La Thrace).
THRASAMUND Roi des Vandales de 496 à 523 ap.J.C.
Frère de Gunthamond, il lui succéda. Il épousa Amalafrede, fille du
Roi des Ostrogoths Theudemir.
THRASUBULUS Voir THRASYBULE Tyran de Syracuse.
THRASYBULE Général et homme politique
Athénien (445-388 av.J.C). Proscrit par "les Trente" il revint à Athènes à la
tête des bannis et prit Le Pirée, puis entra à Athènes. Il restaura la
démocratie et proclama une amnistie. En 395 il parcourut les côtes d’Ionie pour
reconstituer la Ligue de Délos (Confédération Athénienne). Il fut tué par les
habitants d’Aspendos, qui ne voulaient pas payer le tribut à Athènes.
THRASYBULE
Tyran de Milet de la fin du VIIe au début du VIe siècle av.J.C. Ce fut sous son
règne que la ville connu son apogée. Il menna une longue guerre contre la Lydie.
Cette guerre s’achèvera sans victoire décisive et les deux parties concluront une alliance.
Thrasybule fut un allié de Périandre, le Tyran de Corinthe. (Voir
Asie Mineure,
Ionie,
Milet).
THRASYBULE ou Thrasubulus
Tyran de Syracuse de 466 à 465 av.J.C. Fils de Deinomenès, il abdiqua.
THRASYDAEOS Tyran d’Agrigente de 472 à 470 av.J.C.
THUCYDIDE ou Thucydides
ou Thoukudídês (En Grec : Θουκυδίδης)
Nom de deux hommes politiques Athéniens. THUCYDIDE
Il fut un homme politique et historien
Athénien. Il naquit vers 460 av.J.C dans le dème d’Halimunte (Attique) et
mourut, peut-être assassiné, entre 400 et 395 av.J.C. Il fut l’auteur de "l’Histoire
de la Guerre du Péloponnèse", qui raconta cette guerre de 431 à 404 entre
Sparte et Athènes. Thucydide a été surnommé le père de "l’histoire scientifique"
en raison de ses normes strictes de collecte de preuves et ses analyses en
termes de cause à effet, sans référence à l’intervention des Dieux, comme
indiqué dans son introduction à son œuvre. Il fut également été appelé le père
de l’école du réalisme politique. Son œuvre est toujours à l’étude dans les
collèges militaires dans le monde entier. Thucydide a montré un intérêt à
développer une compréhension de la nature humaine pour expliquer le comportement
lors de crises telles que la peste, le génocide et la guerre civile. (Voir
Dictionnaire,
Les Grands
Auteurs, Thucydide). THUCYDIDE Il fut un homme politique
Athénien, et le leader pendant un certain nombre d’années de la puissante
faction conservatrice. Il fut le fils de Mélésias,
petit-fils de Thucydide. Il naquit à Alopèce vers 500 av.J.C.
L’année exacte de sa naissance est inconnue, mais sa famille était noble et il était un
parent de Cimon, le Général charismatique et leader du parti conservateur.
Après la mort de Cimon, il lui succéda à la direction des conservateurs et décida
d’exercer une opposition véhémente contre Périclès, qui menait Athènes à l’époque.
Il fut frappé d’ostracisme en 443 av.J.C. par se dernier.
THURIMAS Voir THYRIMNAS.
THYMÉTÈS ou Thymoétès ou Thymoítês
ou Thymoetes (En Grec : Θυμοίτης)
15e et dernier Roi légendaire d’Athènes
de la dynastie des Érechthides de 1135 à 1127 av.J.C. Il fut un des fils d’Oyntes et
il succéda à son frère Aphéidas. Lors d’un conflit contre les Béotiens pour une question
de territoires, il dut se battre contre son homologue Xanthos et des deux Rois déciderait
l’issue de la guerre. Thymétès, annonça qu’il cédait son royaume à celui qui irait
combattre pour lui. Mélanthos (ou Mélanthus, en Grec : Μέλανθος, 1126 à 1089),
fils d’Andropompos, descendant de Nélée, Roi de Messénie, se porta volontaire. Il
remporta la victoire contre le souverain Béotien et devint Roi d’Athènes et fonda
la dynastie Mélanthides (ou Codrides).
THYMONDAS Général Grec au service des Perses Achéménides. Il fut le fils de
fils de Mentor de Rhodes (v.385-v.340). Il fut le Commandant des 30.000 mercenaires lors de la
Bataille d’Issos, en Novembre 333. Envoyé par le Roi Perse Darius III en Lycie en renfort
auprès de Pharnabaze afin de commander la flotte, il fut présent la même année à Issos. Il
occupa le centre de l’armée Perse à la tête de ses mercenaires et se fit remarquer par le Roi,
perçant un chemin à travers les montagnes après la bataille, de Tripolis à la Phénicie,
afin d’y retrouver les bateaux qui les avaient amenés par mer depuis Lesbos. Ils en
reprirent autant que nécessaire, brûlèrent le reste, et mirent les voiles vers Chypre,
puis vers l’Égypte.
THYRIMNAS ou Thurimas (En Grec :
Τυρίμμας) Roi “légendaire” de Macédoine de 750 à 729 ou 750 à 700 av.J.C.
Il succéda à Koinos (ou Coenus) que certains spécialistes donnent comme son père (sans preuve).
Selon les anciennes listes de Rois, il régna 38 ans. Selon Diodore de Sicile il régna 43 ans.
Comme pour ses prédécesseurs rien sur lui n’est connu et l’historicité de son règne est controversée
par la recherche moderne.
TIÂ I ou Tiya –
TjA
Princesse Égyptienne au cours de la XIXe dynastie. Elle fut la fille du Pharaon
Séthi I et la Reine Mouttouya (ou Touy ou Touya) et de la sœur aînée de Ramsès II. Elle est mentionnée
seulement sur les monuments datant du règne Ramsès II. Elle naquit sous le règne
d’Horemheb (1323-1295, XVIIIe dynastie) dans une famille non royale, juste avant
que son grand-père Pa-Ramassou (Plus tard, Ramsès I) ne monte sur le trône.
Comme elle n’est pas née Princesse, elle est une des rares filles de Roi au
cours de l’histoire de l’Égypte, qui se soit mariés à l’extérieur de la famille
royale. Son mari, Scribe royal Directeur du bétail, s’est également appelé Tiâ,
il était le fils d’un haut fonctionnaire,
Scribe de la table du Maître des Deux Terres, appelé Amonouahsou (ou Amonwahsu
ou Amenouah-sou). Tiâ, a eu d’importantes fonction plus tard sous le règne de son beau-frère
Ramsès II, il fut surveillant du trésor et le surveillant du bétail d’Amon. La Princesse Tiâ
I, de la même façon a vu son rang être élevé au niveau d’autres nobles dames.
Elle a tenu des titres autre que celui de Sœur du Roi (snt-nswt)
qui indiquent qu’elle prit part à des rituels religieux : "Chanteuse d’Hathor", "Chanteuse de Rê
d’Héliopolis", "Chanteuse d’Amon-grand-dans-sa-gloire".
Tiâ et Tiâ I furent représentés sur un bloc de pierre, de concert avec la Reine Mouttouya
(Qui se trouve aujourd’hui au musée de Toronto). Un autre bloc de pierre,
qui est lui au musée de Chicago, montre Tiâ avec son père Amonouahsou, Ramsès II
et le Prince Sethi (Un fils de Ramsès II). Le couple eut deux filles :
Moutmetjenéfer (ou Mutmetjennefer) et une autre, dont le nom n’est pas connu.
Ils furent représentés dans la tombe de leurs parents à Saqqarah. Le tombeau fut
construit à proximité de celui du Roi Horemheb. Il a été mis au jour et fouillé
en 1983 par Geoffrey Martin et Marten Raven.
TIÂA – TjAA
Nom de 2 Reines d’Égypte et d’une Princesse.
TIÂA I Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie.
Ses origines sont encore aujourd’hui inconnues car elle porte le titre de
"Mère du Roi", mais pas celui de "Fille du Roi".
Il a été spéculé qu’elle était la sœur d’Amenhotep II ou sa demi-sœur, mais ce n’est pas certain.
Elle sera la dernière Reine de la XVIIIe dynastie à porter le titre "d’Épouse du Dieu",
héritée par les femmes de la famille royale depuis sa création par Ahmès–Néfertari I.
La lignée ne reprendra qu’avec la Reine Satrê, épouse de Ramsès I (1295-1294, XIXe dynastie).
Elle bénéficia aussi de l’appellation de "Main du Dieu"
(Drt-nTr) et ne reçut
le titre de Grande Épouse Royale que sous le règne de son fils. Elle fut
semble t-il la seule épouses du Roi Amenhotep II (1428-1401). Elle lui donna un fils Thoutmôsis IV fut
Roi de 1401 à 1390. Sa tombe (KV32) se trouve
dans la vallée des Rois. (Voir
Égypte,
Reines,
Tiâa I).
TIÂA II ou Tiy ou Tiya
Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle épousa le Pharaon Séthi II (1203-1194)
ou Amenmes. Cette Reine est attestée par la majorité des spécialistes, dont
Thomas Schneider, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton
à Amenmes, mais cette filiation est réfutée par d’autres qui la
donnent comme épouse de Séthi II. Elle est supposée par certains comme étant
d’origine Syrienne. Suite à une proposition de Cyril Aldred, elle fut aussi longtemps
considérée comme la mère de Siptah qui succéda à Séthi II.
TIÂA ou Tyâa ou Tiya
Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille (source incertaine)
de la Reine Moutemouia et du Roi Thoutmôsis IV (1401/1400-1390). Il est
probable qu’elle fut la Princesse montrée dans le tombeau de Sobekhotep (TT63).
Des vases canopes, qui probablement lui appartiennent, ont été trouvés dans la
Vallée des Reines. Elle mourut sous le règne de son frère d’Amenhotep III
(Aménophis III, 1390-1353/52). Sa sépulture d’origine n’est pas connue. Sa momie fut
inhumés de nouveau au cours de la XXIe dynastie dans la nécropole de Sheikh Abd el-Gourna, avec les
momies de plusieurs autres Princesses royales : Imenemipet (ou Amenemopet) et
Phyihia (ou Petepihou), qui sont probablement ses demi-sœurs, ses nièces Nebetâh (ou Nebetia) et
Henouttaneb (ou Henutiunu) et des Princesses aux noms de : Tataou,
Méritptah, Sithori et Ouiay. Sa momie portait une identification avec le titre
de "Fille du Roi Menkhéperourê (Thoutmôsis IV)". Le tombeau a été
découvert en 1857. Elle est surtout connue par des "étiquettes funéraires"
découvertes par Alexander Henry Rhind dans la nécropole Thébaine.
Son nom est également attesté dans le Fayoum où sa nourrice, une dénommée
Dame Meryt, épouse de Sobekhotep, le Gouverneur de la région, exerçait une
importante fonction au sein du harem.
TI Voir
TIYI II.
TIBÈRE Nom d’1 Empereur Romain et de 4 Empereurs Byzantins (de
Constantinople). TIBÈRE I TIBERIUS JULIUS CAESAR
(né en 42 av.J.C) Empereur Romain du 19-08-14 au 16-03-37 ap.J.C. Il fut Consul en
13, 7 av.J.C, 18 ap.J.C où il abdiqua et 21 et 31. Fils du 1er mariage de Livia
Drusilla, 3e épouse de l’Empereur Auguste, il fut adopté par ce dernier en 4
ap.J.C. Sa mère, se remaria avec Auguste, qui devenu Empereur confia à Tibère
des missions diplomatiques et des commandements militaires. Il adopta Germanicus
I. Il dirigea une série de campagnes contre les Germains. Il élargit les
pouvoirs du sénat. L’opinion publique lui fut hostile, on l’accusa d’avoir fait
empoisonner Germanicus I en 19, méfiant l’Empereur se retira à Capri en 27 et
abandonna une grande part des affaires à Séjan, qui projeta de le renverser.
Séjan fut mis à mort en 31 et Tibère multiplia les déportations et les
exécutions dans le milieu sénatorial et dans la famille impériale. Il épousa en
16 av.J.C, Vipsania, fille de Julia I et Marcus Vipsanius Agrippa, il divorça en
11 av.J.C où il épousa Julia I fille d’Auguste, il divorça en 2 av.J.C. Il eut
un enfant du premier mariage, Drussus II. TIBÈRE II CONSTANTIN
Empereur Byzantin (de Constantinople) de 578 à 582 ap.J.C, il succéda à Justin II qui l’avait adopté.
Ses généraux remportèrent des victoires sur les Perses, mais les Avars et les
Slaves ravagèrent la péninsule Balkanique. Il épousa Ælia Anastasia, il eut
deux enfants, dont Constantina qui épousa l’Empereur Maurice. TIBÈRE
III APSIMEROS Empereur Byzantin (de
Constantinople) de 698 à 705 ap.J.C. Il fut assassiné. TIBÈRE Co-Empereur Byzantin (
de Constantinople) de 705 à 711 ap.J.C avec son père Justinien II.
TIGRAIOS Roi d’Élymaïs usurpateurs de 138/137 à 133/132 av.J.C. Il n’est connu que par ses
pièces de monnaie. La datation précise de son règne est incertaine, mais serait dans les années après le retrait des
Séleucides et la mise en place complète de la suprématie Parthe sur Élymaïs
TIGRANE Nom de 7 Rois d’Arménie.
TIGRANE I (En Arménien :
Տիգրան Առաջին)
Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de
149 à 128 ou 115 à 95 av.J.C.) Il prit le pouvoir à la mort de son frère Artavazde I, celui-ci n’ayant pas laissé
d’héritier, son fils étant en otage chez les Parthes. Selon Lucius Ampélius (Écrivain Latin du IIe s.), il aurait
procuré une aide militaire aux Romains lors de la Troisième Guerre Punique. Son règne est assez mal connu et sa
succession est sujette à discussion. Certains spécialistes, comme Vahan Kurkjian, Édouard Will et René Grousset,
pensent qu’il régna de 149 à 123 et qu’il fut suivi par un certain Artavazde (II) (ou Artavasdes ou Artavaside,
en Arménien :
Արտավազդ Բ, 123 à 95) qui serait son
fils et ce serait lui le père du futur Tigrane II. La version serait la suivante, vers la fin du règne
d’Artavazde II, les Parthes attaquèrent l’Arménie et furent vraisemblablement
victorieux car ils prirent comme otage le Prince héritier, le futur Tigrane II le Grand. D’autres historiens, comme
Nina Garsoïan, Marie-Louise Chaumont, Giusto Traina et Cyrille Toumanoff, contestent l’existence même de ce Roi
et font de Tigrane I le père et prédécesseur de Tigrane II, s’appuyant peut-être sur la proposition d’Appien (ou
Appien d’Alexandrie ou Appianus, historien Grec de l’époque Romaine, 90-v.160), et Édouard Will fait de
Tigrane I le frère de Tigrane II ?. Enfin il faut signaler que l’historien Arménien Krikor Jacob Basmadjian
adoptait déjà un point de vue similaire au début du XXe siècle en l’insérant comme quatrième Roi de la dynastie,
entre Tigrane I et Tigrane II, sans se prononcer sur les liens de parentés d’ailleurs, avec un règne de 123 à 94.
TIGRANE II le Grand (en Arménien:
Տիգրան Մեծ),
Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade de 95 à 54 av.J.C, né en
140. Sa paternité est très incertaine. De 86 à 83 il conquit la Syrie,
la Mésopotamie et une partie de l’Asie mineure. Les Romains envoyèrent contre
lui Licinius Lucullus en 69 et 68 et Pompée en 66, vaincu, il devint leur
vassal. Il épousa Cléopâtre, fille du Roi du Pont, Mithridate VI. Il eut six
enfants, dont deux furent exécuté en 70, son fils Artavazde III (ou II) lui succéda et sa
fille Ariazate-Automa fut Reine des Parthes en épousant en 88 le Roi Mithridate II le Grand. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Tigrane II).
TIGRANE III (En Arménien :
Տիգրան Գ), Roi d’Arménie de la
dynastie Artaxiade de 20 à 12 ou 20 à 8 ou 20 à 6 av.J.C. Deuxième fils d’Artavazde III
(ou II). En 20 av.J.C, les Arméniens envoyèrent des messagers à Auguste pour lui dire qu’ils
ne voulaient plus de son frère, Artaxias II, comme leur souverain et il demandèrent que Tigrane
(à l’époque sous la garde des Romains à Alexandrie) soit installé à sa place. Auguste accepta
sans problème et a envoya une grande armée sous le commandement de Tibère (Tiberius Julius
Caesar Augustus, 14-37) pour déposer Artaxias II. Toutefois, avant leur arrivée, ce dernier
fut assassiné par certains des autres membres de sa famille et les Romains mirent Tigrane III
sur le trône sans opposition. Comme le précise René Grousset, son règne fut marqué par la mise
en place d’un protectorat Romain pacifique en Arménie. À sa mort, le trône fut disputé entre
les membres de sa famille. Vont suivre sur le trône d’Arménie neuf "Roitelets" sans
grand pouvoir en une cinquantaine d’années, dont une Reine à trois reprises, Érato.
TIGRANE IV (En Arménien :
Տիգրան Դ) co-Roi d’Arménie de la
dynastie Artaxiade de 12 ou 6 av.J.C à 1 ap.J.C avec sa sœur Érato qu’il épousa. Il fut le fils de
Tigrane III. À la mort de son père l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C) avait envoyé Tibère
en Arménie pour mettre sur le trône Artavazde IV (ou III, 6 av.J.C-1 ap.J.C) qui était un cousin
de Tigrane IV et d’Érato (on trouve quelques fois un oncle ?). Ces derniers à l’instigation
d’une guerre civile avaient décidé de succéder à leur père sur le trône d’Arménie sans
l’assentiment d’Auguste, ce que Rome considéra comme un acte de rébellion. Les deux souverains,
ouvertement proparthe se firent aider dans cette action par le Roi Phraatès IV (38-2 av.J.C).
Ce fut là qu’Auguste eut l’idée de tirer profit de la division à la cour Arménienne entre
proparthes et proromains pour imposer son candidat, Artavazde IV (ou III). Cependant le Roi Parthe,
afin d’éviter une grande guerre avec Rome, abandonna son soutien qu’il portait aux frère et sœur.
Les Romains envoyèrent alors Caius César Vipsanio pour mettre fin à la guerre civile, mais avant
son arrivée Tigrane IV fut assassiné au cours d’une émeute (On trouve aussi tué au cours d’une
expédition contre les barbares ?) et le trône Arménien fut donné à Ariobarzane d’Atropatène.
TIGRANE V Hérode Roi d’Arménie de la dynastie d’Hérode
de 6 à 11/12 ap.J.C, arrière-petit-fils du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4
av.J.C), fils d’Alexandre de Judée et de Glaphyra de Cappadoce. Il fut mis sur le trône Arménien
par Auguste. En 6 ap.J.C, les nobles Arméniens, insatisfaits de Tigrane V, se rebellèrent et
restaurèrent la Reine Érato sur le trône. Celle-ci dans le but de coopérer avec Rome exigea de
régner avec Tigrane V. Nous avons des preuves de ce co règne par la numismatie. Certains spécialistes
avancent qu’elle épousa Tigrane V ?. Ils ne gardèrent trône que 5 ans puisqu’ils furent renversés
en 11/12 dans des circonstances inconnues, après quoi la dynastie Artaxiade disparut. Auguste décida
de maintenir l’Arménie comme un royaume vassal au lieu de l’annexer à l’Empire.
TIGRANE VI de
Cappadoce Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 59 à 62 ap.J.C.
Il fut de la descendance du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4
av.J.C) puisque le fils d’Alexandre, qui fut le frère de Tigrane V ci-dessus. Il détrôna Tiridate I,
mais celui-ci reprit le pouvoir en 62 et il abdiqua. Il eut un
enfant Alexandre qui fut Roi de Cilicie (Petite Arménie). TIGRANE VII
(en Arménien : Տիրան)
Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 339 à 350 ap.J.C. Il fut le fils
de Khosrô III le Petit à qui il succéda. Ce fut un Roi faible dont le règne fut
altéré par les conflits internes et externes. Tigrane VII fut souvent en
désaccord avec le Catholicos Saint Houssik I (ou Husik ou Yusik I Parthev ou Hésychius) à
tel point qu’il ordonna son exécution en 347. Le Roi Perse Châhpûhr II une
nouvelle fois envahit l’Arménie, Tigrane VII fut pris en otage, rendu aveugle
et emprisonné. Toutefois, l’armée et la noblesse, assistées par les Romains,
luttèrent contre les envahisseurs et réussirent à les battre. Les Perses, vaincus
signèrent un traité et acceptèrent de libérer Tigrane VII. Cependant, en 350, le Roi
déprimé et aveugle, abdiqua et remit la couronne à son fils Arsace II (ou Arshak II, 350-368). (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Tigrane VII).
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TIGRANOCERTA ou Tigranakert
ou Tigranocerte (en
Arménien :
Տիգրանակերտ, en
Arménien occidental : Dikranagerd, en Latin : Tigranocerta, en
Grec : Τιγρανόκερτα,
on lui trouve aussi quelques fois les noms de : Martyropolis ou Justinianopolis
à la période Byzantine) Ce fut une ville dont la situation exacte est toujours
débattue aujourd’hui. La tradition la situe près de l’actuel Silvan, à l’Est de
Diyarbakir (Turquie) dans la province d’Aghdznik, englobée par la région
d’Ararat. Elle fut une des 12 anciennes capitales au cours de l’histoire de
l’Arménie.
L’état de la ville à cette époque est connu grâce aux descriptions
faites par les historiens Grecs et Romains.
Selon ceux-ci, la ville comptait 100.000 habitants et était dotée
d’impressionnants remparts d’environ 25 m. de haut. Ils ont
d’ailleurs servi de dépôt, d’écurie, etc… (Voir
Asie Mineure,
Les capitales Arméniennes,
Tigranocerta).
TIIN ou Tjin ou Tjan ou Tchan
( T3N) Reine d’Égypte de la XIIIe dynastie. Elle fut l’épouse du
Roi Sobekhotep IV (1712-1701). Elle lui donna cinq (ou six) enfants,
quatre (ou cinq fils) : Sobekhotep Miou (Que certains spécialistes donnent comme le Roi Sobekhotep V suivant),
Sobekhotep Djadja, Haânkhef Iykhernofret, Sahathor et on trouve aussi quelque fois un Amenhotep, on a retrouvé
les fragments d’un coffre où Tiin est appelée la mère du Prince Amenhotep. Une fille : Nebetiouenet
attestée sur un vase. Tiin a laissé une inscription, probablement faite après la mort de son mari, où elle raconte
comment celui-ci est allé à Héliopolis pour étudier les textes anciens et a apporté une statue du Dieu
Osiris dans une procession qui se terminait dans la ville d’Abydos, dans ce
qu’on appelle le "Tombeau d’Osiris". On ne connait qu’un titre pour Néni :
Épouse du Roi (hmt-nswt).
TIKLAT Voir TAKÉLOT.
TIMAÉA ou Timéa Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides.
Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte Agis II (426-398).
Elle fut accusée par le demi-frère cadet d’Agis II d’avoir trompé son époux avec l’Athénien Alcibiade
réfugié à Sparte vers 415 ou 414, et que l’enfant qu’elle eut, Léotychidas (ou Léotychidês) fut de ce dernier.
En 398, à la mort d’Agis II, ce prétexte servit à Agésilas II pour écarter du trône Léotychidas
sous le soupçon de bâtardise.
TIMARQUE ou Timarchus Ce fut
un usurpateur d’une partie de l’Empire Séleucide entre 163 et 160 av.J.C.
Noble Grec, peut-être de Milet en Asie Mineure, Timarque était un ami du
Prince Séleucide Antiochos IV Épiphane (175-164) au cours de l’époque ou il fut en otage à Rome.
Il fut nommé Gouverneur des Mèdes (Dans l’Ouest de l’Iran actuel) lorsque qu’Antiochos IV en 175
devint Roi et son frère Héraclide devenait Ministre royal des finances. Cette partie de l’Empire
était menacée par les Partes et Timarque passa beaucoup de temps à renforcer ses défenses.
Dans la tourmente après la mort d’Antiochos IV au cours d’une campagne en Perse, Timarque devint
plus ou moins indépendant et régna sur toute la Médie. Il tint tête à Lysias, qui a agissait en
tant que Régent de l’enfant Roi Antiochos V Eupator, fils d’Antiochos IV. Le 29 Octobre 162,
Démétrios I Sôter (162-150), le vrai héritier du trône Séleucide, s’échappa de Rome
où il était en otage et devint Roi en tuant Lysias ainsi que le jeune Antiochos V, probablement
au cours de l’été 161. Timarque pensa que c’était une chance pour lui de conforter son indépendance
et se proclama Roi. Il réussit à étendre son royaume en se rendant maître de la Babylonie où son
règne fut inscrit dans le calendrier astronomique. Ses forces ne furent toutefois pas assez
importantes lorsque le Roi Démétrios I l’attaqua pour libérer la région. Timarque fut vaincu
et tué en 160 et l’Empire Séleucide fut temporairement uni à nouveau. Timarque fut l’un des
derniers Rois Hellénistiques en Iran, malheureusement on sait très peu de choses de son règne,
à l’exception de la courte, et stéréotypés, description que nous en fait Appien d’Alexandrie
(Historien Grec, 90-v.160) qui nous dit que Timarque fut un tyran. Sur sa monnaie, il a présenté
l’épithète "Grand Roi" (Basileus Mégas), qui fut le titre traditionnel des
Achéménides, ce qui reflète un effort pour recueillir le soutien des indigènes dans un moment
où l’Empire Séleucide perdait du terrain en Iran. Il a sûrement été inspiré dans sa politique
et sa volonté d’indépendance par le Roi de Bactriane Eucratide I (ou Eucratides, 171-v.145),
qui avait eut la même démarche quelques années plus tôt. Timarque après sa défaite fut vengé
par son frère Héraclide, qui soutint un autre usurpateur au trône Séleucide Alexandre I Balas
(150-145) qui se revendiquait fils naturel d’Antiochos IV Épiphane (175-164). Héraclide
convaincu le Sénat Romain d’aider le jeune prétendant contre Démétrios, qui fut défait et
tué en 150. Ainsi, la famille de Timarque contribua à la désintégration de l’Empire Séleucide.
TIMÉA Voir TIMAÉA.
TIMNA (En arabe : تمنة ) est une ancienne ville du royaume
d’Édom. Elle se situe aujourd’hui dans le parc national du Néguev en Israël, à 25 km d’Eilat.
Durant l’Antiquité, Elle fut une plaque tournante importante dans la célèbre Route de l’encens
pour les caravanes qui partaient vers les ports de la mer Méditerranée, plus particulièrement
ceux de la bande de Gaza en Palestine et Petra, en Jordanie. La cité était aussi célèbre
pour ses mines de cuivre.
TIMOCLEIDAS Co-Tyran de Sicyone de la
dynastie des Aristratos jusqu’en 264 av.J.C avec Euthididnos (jusqu’en 282). Ils furent tous deux
déposés par les citoyens de Sicyone et remplacés par Clinias (ou Klínías). Selon Plutarque (Philosophe,
biographe et moraliste Grec, 46-v.125), seulement Euthydème fut remplacé par Clinias qui fut le père
d’Aratos I de Sicyone, le Stratège de la Ligue Achéenne.
TIMOLÉON ou Timodemus (En Grec :
Τιμολέων)
Homme politique de Corinthe et de Syracuse (411/410-337). Il fut Tyran de
Syracuse de 344 à 336 et Tyran d’Agrigente de 338 à 337 av.J.C. Il fut envoyé au
secours de Syracuse, il obligea Denys II le Jeune à abdiquer en 344. Il fit la
guerre avec succès aux Carthaginois. Il organisa la démocratie et développa la
colonisation en Sicile. (Voir
Grèce,
Corinthe,
Timoléon).
TIMOPHANE ou Timophanes (En Grec :
Τιμοϕάνης)
Homme politique de Corinthe (v.411- † 366/365). Il fut le fils de Timodème et
de Demariste. On lui confia une troupe de cavalerie de 400 hommes pour défendre
la cité, il se servit de cette petite armée pour prendre le pouvoir. Après avoir éliminé
tous ses opposants dans un bain de sang, il décida d’occuper l’acropole de Corinthe
et d’imposer sa Tyrannie sur la cité. Son frère, Timoléon s’y opposa avec l’appui de
mercenaires et, dans la version de Diodore de Sicile (Historien Grec,
v.90-v.30), le tua de sa main. Selon la version de
Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125),
Timophane aurait été tué par deux proches ?.
TIMOTHÉE ou Timotheos (En Grec : Tιμoθεoς)
Tyran d’Héraclée du Pont de 353 à 338 av.J.C. Fils de Cléarque il régna conjointement avec son frère Denys,
d’abord donc sous la régence de leur oncle Satyros (ou Satyrus), frère de Cléarque. Il ne tenu le
gouvernement qu’à l’âge de 15 ans. On a des traces de lui dans des courriers échangés avec Isocrate
(Un des dix orateurs Attiques, 436–338), dans lequel le rhéteur le félicite pour ses bonnes qualités,
lui donne quelques conseils et recommande à son avis un de ses amis, nommé Autocrator, le porteur de l’épître.
TIMOTHÉE ou Timotheos (En Grec : Tιμoθεoς) Il fut un stratège et un homme politique
Athénien du IVe siècle av.J.C, fils de Conon. Timothée suivit les enseignements
d’Isocrate dans son école de rhétorique. En 394, il fut aux côtés de son père à
la bataille de Cnide. Il fut élu stratège pour la première fois en 378-377. Il
remporta la victoire d’Alyzeia en 375. Il fut alors l’homme le plus populaire
d’Athènes et reçut une statue sur l’Agora. En 373, il fut attaqué par Iphicrate
et Callistratos, pour avoir échoué dans la libération de Corcyre, l’alliée de
Athéniens. Il fut destitué et accusé de haute trahison. Avec l’aide du Roi
d’Épire Alcétas I (390-370) et du Tyran de Phères, Jason il fut acquitté, mais
Timothée préféra alors quitter Athènes. Il se constitua une fortune en
combattant en Égypte au service du Roi Perse Artaxerxès II (404-359). Il revint
à Athènes en 367/366, mais il perdit sa popularité qu’il ne retrouvera qu’ en
366 avec la victoire sur Samos. Il fut alors envoyé dans le Nord de la mer Égée
où il remporta des victoires à Sestos, puis à Potidée et enfin à Pydna. À son
retour, il donna sa fille en mariage à Ménestheus, le fils de son rival
politique Iphicrate. Malgré les renforts amenés par Timothée, les Athéniens
subirent une défaite décisive au large d’Embata, près d’Erythrée en 356.
Militairement responsable de l’échec dû à son imprudence, Charès (ou Chàrēs, en Grec :
Χάρης, 400-330) le fit
condamner à une lourde amende de 100 talents qu’il ne put payer. Timothée partit
alors en exil à Chalcis, en Eubée où il mourut.
TIPTAKZI
Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite de 1616 à 1598 ou vers 1590 ou 1585 av.J.C.
Il s’allia au Roi des Hittites, Moursil I (ou Mursili ou Mursilis, v.1620-v.1590) et prit
Babylone ce qui mit fin à la dynastie Amorrite de la ville. Il fut succédé par Agum II
qui prit aussi le titre de Roi de Babylone.
TIRANÈS Voir TEIRANÈS.
TIRDAT Voir TIRIDATE I de Géorgie.
TIRÈS ou Teres ou Térès ou Tyres (En
Grec : Τήρης) Nom de Plusieurs Rois de Thrace (le
nombre est très confus).
TIRÈS I Roi Odryse de Thrace
de 490 à 464 ou 490 à 450 ou v.480 à v.460 ou 475 à 445 ou 460 à 445 av.J.C). Ses dates de règnes sont
discutées, Ernest Babelon et Ian Mladjov font terminer son règne autour de 450, d’autres, comme
Giórgos Christópoulos le date du milieu du Ve siècle, Stavri Topalov de 490 à 464, enfin Christopher
Webber et Angus Mc Bride donnent 460 à 445 ?. Il fut le premier Roi de l’état Odryse de Thrace.
Il fut surtout connu pour ses aptitudes militaires et ses nombreuses campagnes durant son règne. Il
fut tué au combat et ses deux fils, Sparadocos et Sitalcès (ou Sitalkês) lui
succédèrent. (Voir Grèce,
Thrace,
Tirès I).
TIRÈS II Co-Roi Odryse de Thrace de 410 à 400 av.J.C avec son oncle Mæsadès,
Seuthès II, le fils de Mæsadès et Amadocos I fils de Sitalcès. Il fut le
petit-fils de Tirès I, peut-être le fils de Sparadocos. Toutes les sources ne
comptent pas ce Roi.
TIRÈS III (ou II) Co-Roi Odryse de Thrace de 351 à 342 ou
351 à 341 av.J.C. Successeur et peut-être fils d’Amadocos I. Il n’aurait régné
que le temps que le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) reprenne totalement
la région ?. Il est compté comme numéro II par certains spécialistes.
TIRÈS IV (ou III) Roi Astéen de Thrace de 149 à v.140 av.J.C. Il fut le fils d’Amadocos III.
Pour certains il régna conjointement avec Beithys.
TIRÈS IV Roi Astéen de Thrace de ? à 255 av.J.C. il n’est compté que par Ian Mladjov de
l’université du Michigan, fils de Seuthès IV. TIRES V Roi Astéen de
Thrace de 167 à 148 av.J.C. Il est seulement compté par Ian Mladjov de l’université du Michigan ?.
Il est sûrement à rapprocher du Tirès IV (149-v.140) des autres sources.
TIRES V (ou VI) Roi Astéen de
Thrace de v.100 à v.50 av.J.C. Il fut subordonné à Cotys V (ou I des Astéens) et à son fils Sadalès I.
Il est compté numéro VI par Ian Mladjov de l’université du Michigan ?.
TIRIDATE
Nom de 4 Rois d’Arménie. TIRIDATE I (En Arménien :
Տրդա տ Ա)
Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide en 53, puis 54 à 58 et de 62 à 73 ap.J.C. Fils du Roi Parthe
Gotarzès. Il fut un moment détrôné par Tigrane VI, mais reprit le pouvoir en 62,
restauré par Néron (54-68). (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Tiridate I).
TIRIDATE II le Grand (en Arménien :
Տրդատ Բ) Roi
d’Arménie de la dynastie Arsacide de 217 à 252 av.J.C. Fils de Khosrô I. Il
succéda donc à son père, selon certains spécialistes le 8 Avril 217. L’Empereur
Romain, Macrin (217-218), accepta de libérer la mère de Tiridate II
détenue en captivité par les Romains depuis onze mois. Selon Mark Chahin, en
partie en raison de son long règne, Tiridate II devint l’un des monarques les
plus puissants et les plus influents de la dynastie Arsacides. Sous son règne,
vers 224 selon certaines sources, la région tomba sous la domination d’Ardachêr I
(ou Ardeshir Babigan ou Artaxerxès I, 226-241), le fondateur de la dynastie Perse Sassanide,
la nouvelle puissance montante, qui mit fin à la dynastie Arsacide des Parthes. En 226-228,
Ardachêr I, après l’annexion de la Parthie, voulut étendre son Empire et entreprit la conquête de
l’Arménie. En deux ans de conflit, les armées Romaines, Scythes et
Kouchanes furent expulsées. Tiridate II mit en place une résistance opiniâtre contre le Perse,
et fut défait mais après pas moins de dix ans de lutte. L’Arménie ne fut toutefois pas soumise
et après douze années de combats, Ardachêr I se retira et son armée quitta le pays. Cette
résistance dans ce conflit avec les Sassanides souligne la force de l’Arménie à
l’époque de Tiridate II. Selon la tradition Arménienne et les anciens historiens,
Tiridate II fut tué en 252 par Anak, un seigneur Parthe de la Maison de Suren.
Ses enfants Tiridate III d’Arménie et Khosrô II d’Arménie se réfugièrent
auprès des Romains. TIRIDATE III (en Arménien :
Տրդատ Գ)
Roi d’Arménie de la dynastie Arsacide de 272 à 330 ou 287 à 298 ou 287 à 330) ap.J.C.
Fils de Tiridate II. Il régna après son frère Khosrô II dans l’Ouest de l’Arménie
puis en 293 sur toute l’Arménie réunifiée. En 301, Tiridate proclama le
Christianisme comme la seule religion en
Arménie, avec comme premier Évêque Saint Grégoire, dit "l’Illuminateur"
(D’où le nom de l’Église : Grégorienne, donné à l’Église
Arménienne). De ce fait, l’Arménie devint le premier État à adopter
officiellement le Christianisme bien avant l’édit de Milan de l’Empereur
Constantin (305-337) déclarant la tolérance envers les Chrétiens dans l’empire
Romain. (Voir
Asie Mineure,
Arménie,
Tiridate III).
TIRIDATE I ou Tirdat ou Trdat ou Tiridates
(En Géorgien :
თრდატი) Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide
de 394 à 406 ap.J.C. Il succéda à son gendre Varaz-Bakour II, les deux fils de ce derniers étant
trop jeune pour régner. Il fut le deuxième fils de Rev II et de Salomé
et le frère de Saurmag II. Selon Stephen H.Rapp, les Chroniques Médiévales Géorgiennes
louent sa piété et le créditent de la construction d’églises à
Roustavi (ou Rustavi, ville dans le Sud-est de la Géorgie) et Nekresi
(ou Nerkres, ville en Kakheti, aujourd’hui Kvareli).
Elles précisent aussi “qu’il sut calmer les Perses auxquels il payait tribut”. Pharasman IV lui succéda.
TIRIDATE Nom d’3 Roi et d’1 Prince des Parthes Arsacides. TIRIDATE I ou
Arsace II Roi des Parthes Arsacides de 247 à 217 av.J.C. Il eut
un enfant, Artaban I. Frère d’Arsace auquel il succéda. Il profita des luttes
entre Séleucides et Lagides pour s’emparer de l’Hyrcanie. Son alliance avec le
Roi de Bactriane Diodote II (238-220), lui permit de battre les Séleucides,
d’affermir son indépendance et de prendre le titre de Grand Roi. Il se fit
construire un palais nommé Dara, mais sa capitale resta Hécatompyle, au
Sud-ouest de la ville actuelle de Dâmeghân (Iran). A sa mort les Parthes furent
solidement installés entre le défilé des Portes Caspienne et la région de
Meshed. Ce fut à partir de son règne que date le commencement de l’ère des Parthes (14 avril 247). (Voir
Perse,
Les Parthes,
Tiridate I). TIRIDATE II Roi des Parthes Arsacides de
32 ou 30 à 25 av.J.C. Par ses nombreuses cruautés Phraatès IV avait suscité
l’indignation de ses sujets, qui se soulevèrent et mirent sur le trône, en 32 ou 30,
Tiridate II. Phraatès IV s’enfuit alors chez les Scythes, avec lesquels il
revint pour reprendre son trône en 26 et Tiridate II s’enfuit à son tour en Syrie où l’Empereur
Auguste lui permit de rester, mais refusa de le soutenir. Tiridate II tenta alors de monter
une contre-attaque. Il fut en mesure de prendre en otage le fils de Phraatès IV, qu’il remit aux
Romains. En 26, Tiridate II conquit brièvement quelques parties de la Mésopotamie, mais, en 25, il fut
définitivement expulsé de l’Empire Parthe. Il partit auprès d’Auguste, alors en Espagne.
Ce dernier refusa de livrer Tiridate II à Phraatès IV, mais il renvoya à Phraatès son fils sans rançon.
Quelques pièces de monnaie datées de Mars et Mai 26, avec le nom d’un Roi “Arsace Philoromaios” on
été mises au jour et pourraient appartenir à Tiridate II. TIRIDATE III Roi des
Parthes Arsacide de 35 à 36 ap.J.C. Il fut le petit-fils de Phraatès IV. Il fut envoyé à Rome comme
otage et fit ses études là-bas. Vers 36, lorsque la noblesse Parthe se rebella contre Artaban III, elle demanda à
l’Empereur Romain Tibère de nommer un Roi descendant de Phraatès IV. Tibère envoya Tiridate qui devint Roi grâce à l’appui du
Général Romain Lucius Vitellius (5-51), le père de l’Empereur Vitellius, qui rétablit l’autorité Romaine en Orient. Artaban
III abandonné par ses partisans fuit vers l’Est en Hyrcanie où il leva une grande armée composée en partie d’auxiliaires
Scythes (ou Dahan) et marcha sur la Parthie. Tiridate III prit à son tour la fuite et se réfugia en Syrie,
laissant le trône à Artaban III. Cependant, celui-ci n’était pas assez fort pour une guerre contre Rome, il signa donc un
traité avec Vitellius en 37, dans lequel il renonça à toute autre prétention. Malgré le traité Vitellius reprit la lutte,
Artaban III se réfugia alors chez un vassal, le Roi Izatès II d’Adiabène (Royaume en Assyrie avec pour capitale à Arbela,
Arbil aujourd’hui en Irak), pendant qu’un certain Cinnamus (ou Sinnaces) fut proclamé Roi des Parthes.
TIRIDATE Prince Parthe Arsacide. Fils de Vononès I, il eut un enfant qui régna sous
le nom de Gotarzès (Arsace XXI ).
TIRIGAN ou Tiriqan Dernier Roi des Goutis (Roi du Gutium) de 2120 à
2119 ou 2116 à ? ou 2110 à 2109 av.J.C. Il n’aurait régné que 40 jours selon certaines sources. Il fut défait par le Roi
d’Ourouk, Our-Hegal (ou Utu-Hegal, 2123-2113), qui commémora sa victoire dans un
récit faisant l’apologie de son règne.
TIRYNTHE (En Grec ancien : Τίρυνς, en
Grec moderne : Τίρυνθα, en Latin Tíryntha) Ce fut une ancienne cité
Mycénienne d’Argolide dans la péninsule du Péloponnèse, précisément au Sud
d’Argos, sur le golfe d’Argos à quelques kilomètres au Nord de Nauplie.
La cité se limitait à une colline calcaire de 30 m de hauteur, environ 300 m de
longueur et 40 à 100 mètres de largeur. Initialement, la côte était très proche
de la colline. Ses caractéristiques les plus notables sont ses
palais, ses tunnels cyclopéens et en particulier ses murs. Le lieu a été peuplé à partir
du Néolithique. Puis, à partir du IIIe millénaire, Tirynthe devint l’un des principaux
centres de l’Âge du bronze en Europe. D’après la légende, Héraclès naquit à Tirynthe et
la ville fut fondée par Proétos. On dit que le héros Grec Persée a régné sur la
ville. Héraclès est censé y avoir servi Eurysthée, Roi de Tirynthe pour qui il
accomplit ses douze Travaux. Les murs cyclopéens de la cité étaient considérés
dans l’Antiquité comme une merveille. Pausanias (Géographe Grec,
v.115-v.180) n’hésita pas à les comparer aux pyramides d’Égypte. On rapportait
que Proitos, Roi légendaire de Tirynthe, avait fait venir sept cyclopes pour les
construire. Tirynthe a été reconnu comme l’un des sites du patrimoine mondial en
1999. (Voir Grèce,
Mycéniens,
Tirynthe).
TISAMENOS Roi légendaire de Thèbes (Grèce). Il fut le fils de Thersandros, il eut un enfant Antésion.
TISIPHONE (En Grec : Τισιφόνη)
ou Teisiphonos ou Tisiphonos (En Grec :
Τισίφονος) Co-Tyran de Phères avec sa sœur
Thébé de 358 à 355 ou 358 à 354 av.J.C. Il fut le fils ainé du Tyran de Phères Jason (v.390-370).
Ils prirent le pouvoir après l’assassinat de l’époux de Thébé, Alexandre, dont elle fut sûrement l’auteur.
Dans la réalité Tisiphone n’eut que le titre de co-Tyran car ce fut sa sœur qui occupa le pouvoir
réel. Avec une armée de mercenaires ils décidèrent de suivre la politique de leurs prédécesseurs
pour établir une tyrannie sur l’ensemble de la Thessalie en récupérant les territoires qu’Alexandre
avait perdu. Cela provoqua la résistance de la vieille aristocratie Thessalienne, surtout parmi
les Aleuades de Larissa, qui décidèrent une alliance avec le Roi de Macédoine Philippe II (359-336).
En 357 ce dernier intervint pour la première fois en Thessalie et calma les ardeurs des dirigeants
de Phères. Tisiphone mourut au printemps 355 (ou 354) et on ne sait pas ce que devin Thébé,
était-elle déjà morte ?.
TISSAPHERNE (En Grec :
Τισσαφέρνης, en Perse : Čiθrafarnah)
Satrape Perse de Lydie et de Carie vers 413 à 395 av.J.C, puis juste de Carie,
et commandant en chef de l’armée Perse en Asie Mineure. Il fut le petit-fils d’Hydarnes.
Lorsque Darius II ordonna la collecte de l’hommage exceptionnel des villes Grecques, il conclut une alliance avec Sparte
contre Athènes, qui, en 412 conduisit à la conquête de la plus grande partie de l’Ionie.
Mais Tissapherne n’était pas disposé à prendre des mesures et essaya d’atteindre son but par des négociations habiles
et souvent perfide, Alcibiade était persuadé que la meilleure politique de la Perse était de maintenir l’équilibre entre
Athènes et Sparte. En 408, le Roi décida de soutenir énergiquement Sparte, Tissapherne fut retiré du commandement de l’armée
et se limita à gouverner sa satrapie de Carie, tandis que la Lydie et la conduite de la guerre
furent confiées à Cyrus le Jeune. Après la chute d’Athènes, Cyrus le jeune et Tissapherne rivalisèrent
pour obtenir le contrôle des cités Ioniennes, dont la plupart reconnurent Cyrus comme leur souverain,
mais Tissapherne prit possession de Milet, où il fut attaqué par Cyrus, qui rassembla une armée
sous ce prétexte mais en réalité dans le but de l’utiliser contre son frère
Artaxerxès II (404-359). Ce dernier fut averti par Tissapherne et en 401, il combattu a
la bataille de Counaxa et tua Cyrus le Jeune. Il fit arrêter les chefs de ses mercenaires Grecs qui
avaient aidé Cyrus. Des négociations s’engagèrent alors entre Tissapherne et
les mercenaires Grecs de Cyrus. Tissapherne promis de les mener vers le Pont-Euxin mais il fit
assassiner leur chef Cléarque lors d’un banquet. C’est après cet évènement que
Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355) dirigea la retraite de ces mercenaires qu’il va
décrire dans "l’Anabase"ot;. Tissapherne reçut d’Artaxerxès II en récompense de son aide les provinces que
gouvernait Cyrus. Il épousa une des filles d’Artaxerxès II et s’attaqua ensuite aux villes d’Ionie,
mais il fut battu par Agésilas II (Roi de Sparte, 398-360) à Sardes en 395.
C’est le prétexte qu’attendait la Reine Parysatis mère de Cyrus pour venger son
fils. Elle accusa Tissapherne de trahison et il fut exécuté à Colosses, en Phrygie, en 395.
TITI Voir
TYTI.
TITUS FLAVIUS JOSEPHUS Voir FLAVIUS JOSÈPHE.
TITUS ou Titus Flavius Vespasianus (né
en 39 ap.J.C) Empereur Romain du 24-6-79 au 13-9-81, il fut César de 69 à 79.
Fils de Vespasien (69-79), il s’empara de Jérusalem en 70. Il partagea le
pouvoir avec son père à partir de 71. Il pourchassa les délateurs et élargit le
sénat. Il fit de Grandes dépenses, travaux du Colisée, des Thermes. Sous son
règne Pompéi fut détruite par l’éruption du Vésuve en 79 et une peste s’abattit
sur l’Empire dont il mourut. Il épousa Arrecina Tertulla, puis Marcia Furnilla.
Il eut un enfant du premier mariage et un du deuxième.
TITUS TATIUS
Roi des Sabins, puis co-Roi de Rome de 753 à 748 av.J.C avec Romulus. Il eut deux
enfants dont Tatia qui fut Reine de Rome, elle épousa le Roi de Rome Numa Pompilius (714-673)
TIYA YA Voir TIÂ I.
TIYI ou Tiy ou Tii –
¦jj – Nom de 4 Reines
d’Égypte. TIYI I Reine d’Égypte de
la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille de Youya (Prophète
de Min) et Touya (ou Tyouyou). Elle fut la grande épouse du Pharaon Amenhotep
III (1390-1353) dès le début de son règne. Elle lui survécut et ne mourut
qu’après l’an 8 du règne de son fils Akhénaton. Sa position dans le royaume
fut très importante. Son époux l’associa à toutes les manifestations de son
règne et elle mena la diplomatie Égyptienne quand la maladie diminua son mari,
elle exerça une régence de fait sinon de droit. (Voir
Égypte,
Reines,
Tiyi I). TIYI II ou Ti ou Tey Reine
d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle épousa le Pharaon Aÿ II (1327-1323). Selon
certains égyptologues elle fut peut-être la mère de Néfertiti
et Moutnedjemet. Il est probable, cependant, que Tiyi a été la mère de seulement
Moutnedjemet et qu’elle fut la nourrice de Néfertiti. Aucune référence n’a été
trouvée prouvant que Tiyi II serait la mère naturelle de la Grande Épouse
Royale. Il est enregistré cependant sur des documents que Moutnedjemet et
Néfertiti sont sœurs et que Moutnedjemet est beaucoup plus jeune que Néfertiti,
à peut près de l’âge des enfants de Néfertiti. Cela pourrait indiquer qu’Aÿ II a
été le père des deux femmes, mais Néfertiti serait la fille d’une précédente épouse. (Voir
Égypte,
Reines,
Tiyi
II). TIYI–MERENASET ou Tiy-Merenese
ou Tiyi-Meryaset ou Tiyi-Meroutenaset ou Tiye-Meren-Iset
ou Tiy-Mereniset "Tiyi, Aimée d’Isis" Reine d’Égypte de
la XX dynastie. Elle fut la Grande Épouse Royale du Pharaon Sethnakht
(1186-1184). Elle lui donna un fils Ramsès III qui succéda à son père. Elle est
la seule épouse de Sethnakht attestée comme Grande Épouse Royale.
Certains spécialistes, comme Wolfram Grajetzki, réfutent ce fait et affirment
qu’elle n’avait aucun titre, alors que d’autres comme, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton listent :
Grande Épouse Royale (Hmt-nswtwrt) et
Mère du Roi (mwT-nswt).
Elle fut représentée sur deux stèles : Une où elle apparaît aux côtés de son époux à Abydos et sur
une autre auprès de son fils. TIYI ou Tiy ou Tiye Reine
d’Égypte de la XXe dynastie, Elle fut une des épouses de Ramsès III (1184-1153). Elle fut
impliquée dans la conspiration contre son époux, elle espérait porter au trône
son fils Penteouaret, demi-frère de Ramsès IV. Certains spécialistes la donnent
aussi comme la mère de Ramsès VIII (1128-1126). (Voir
Égypte,
Reines,
Tiyi).
TJAN Voir TIIN.
TJAROU ou Djarou ou Zaru ou Tharu ou Tjel
Ancienne forteresse Égyptienne sur la route côtière
appelée "Le chemin d’Horus". Elle était connue des Grecs sous le nom de Zele ou
Silé. Ce fut la route principale menant de l’Egypte en pays de Canaan. Il
a été suggéré que des vestiges serait encore visible, sous forme de Tell, à el Habua près de Kantara.
Tjarou, étant une ville frontalière dans une région désertique et inhospitalière, ce fut aussi un lieu
de bannissement pour les criminels.
TJEKER ou Tjekker Voir THEKKER.
TJESBASTPERET ou Tjesbastperu –
nsw.t sA.t Ts BAstt pr.t
"La fille du Roi, Tjesbastperet" Princesse d’Egypte sous la XXIIe dynastie.
Elle fut la fille du Pharaon Osorkon II (874-850) et d’une épouse secondaire Isetemkheb (ou
Isetemhekhbet). Il semble que la Princesse naquit à la fin du règne d’Osorkon II. Elle
épousa Takélot, Grand Prêtre de Ptah, fils de son demi-frère Sheshonq lui aussi Grand Prêtre de Ptah
(Fils de la Reine Karoma II Méritmout). Elle eut deux enfants : Djedbastetânkh et Padiiset.
TLASTLAS Voir OUADJENES.
TLOS (En Lycien : Tlawa) Cité de Lycie. Elle est située dans la province d’Antalya
en Turquie. La ville se trouve sur la rive Est de la vallée de la rivière Xanthos et est dominée par
une acropole, creusée dans la roche. Elle est connue pour être l’un des plus importants centres religieux
de Lycie. À l’époque Romaine, la ville fut appelée “la métropole brillante du peuple Lycien“.
Selon la mythologie Grecque la ville fut la demeure de Bellérophon et de son cheval volant Pégase.
Les fouilles sur le site datent les vestiges les plus anciens d’un peu avant le IIe siècle av.J.C
et en font la plus ancienne colonie de Lycie. Tlos fut un membre de la Confédération Lycienne,
où, du fait de son importance elle bénéficiait de trois votes. (Voir
Asie Mineure,
Lycie,
Cités Lyciennes,
Tlos).
TMOLOS Voir MANÈS (Lydie).
TMOUTARAKAN Voir HERMONASSA.
TOBIAS ou Tobias ou Tobie ou Toviyah (En Hebreu :
טוביה
“La bonté de Dieu”) Nom de 5 Rois d’Ammon. TOBIAS I Roi d’Ammon vers 575 à ? av.J.C
dont on ne sait rien. TOBIAS II Roi d’Ammon vers 520 av.J.C.
TOBIAS III Roi d’Ammon vers 400 av.J.C (Roi ou Gouverneur d’Ammon ?),
incita les Ammonites à entraver le travail (Néhémie. iii. 35).
TOBIAS IV Roi d’Ammon vers 270 av.J.C.
TOBIAS V Roi d’Ammon vers 200 av.J.C.
TOIMONIMON Roi de Syracuse en 280 av.J.C.
Il fut chassé du pouvoir par Sosistratos.
TOMIS (En Grec :
Τόμοι Tomoi ou
Konstantia Constanţa ou Constanza ou
Konstantia, en Latin : Constantiana, en Turc : Kustendji ou Kustendja,
en Bulgare : Кюстенджа). Ce
fut le plus ancien port de la Roumanie actuelle. La cité était située à l’Est du pays sur les rives occidentales
de la mer Noire dans la région de la Dobroudja. Elle fut fondée vers 600 av.J.C par les colons Milésiens.
(Voir Asie Mineure,
Les colonies de Milet,
Tomis).
TOMYRIS ou Thomyris Reine des
Massagètes au VIe siècle av.J.C. Elle aurait vengé la mort de son fils tué par
le Roi Perse Cyrus II (559-529) en plongeant dans du sang la tête de celui-ci.
TOPRAKKALE ou Rusahinili “ville de Rousa” (En Arménien :
Րւսահինիլի) Ville d’Ourartou qui est une
ancienne forteresse construite par Rousa II (ou Rusa, 680-645). Elle est située près de la ville
moderne de Van dans l’Est de la Turquie. Le site fut fouillé par des équipes archéologiques Allemandes,
du Royaume-Uni et d’autres pays. Elle était dotée d’un réseau d’irrigation particulièrement développé.
TORAMANA ou Tormâna Roi du Gandarie mort en 502
ap.J.C. Sous son règne le Gandarie fut ravagé par les Huns blancs qui s’y
installèrent.
TOSORTHROS Voir DJOSER.
TOTILAS ou Baduila
(L’immortel) Roi des Ostrogoths de 541 à 552 ap.J.C. Il reconquit l’Italie sur
les Byzantins, mais il fut battu par le général Narsès à Tadinae en 552 et il
fut blessé à mort.
TOUIA ou Touya Voir
MOUTTOUYA.
TOUKOULTI-NINOURTA ou Tukulti-Ninurta ou Tukultininurta
“Ma confiance repose sur Ninourta", Nom de 2 Empereurs d’Assyrie.
TOUKOULTI-NINOURTA I Empereur d’Assyrie de la IVe dynastie
de 1245 à 1208 ou 1244 à 1208 ou 1243 à 1207 ou 1242 à 1206 ou 1240 à 1205 ou
1233 à 1197 ou 1196 av.J.C et Roi de Babylone de 1235 à 1228. Fils de Salmanasar I. Il eut deux enfants,
Assur-Nadin-Apli qui lui succéda et Enlil-Kudurri-Usur (Empereur 1198-1193). Il
porta l’Empire Assyrien à son apogée, il envahit le Alzi en Anatolie centrale, il prit Babylone
et soumit toute la Basse Mésopotamie, il annexa un territoire jusqu’au lac de Van et se
fit édifier une ville (comme son père à Nimroud). Son règne se termina tragiquement, le royaume
Kassite de Babylone se reconstitua et un complot de ses fils l’assassina. (Voir
Mésopotamie,
Assyrie,
Toukoulti-Ninourta I).
TOUKOULTI-NINOURTA II "Empereur" d’Assyrie de la VIe
dynastie de 891 à 884 av.J.C. Il fut le fils d’Adad-Nirâri II à qui il succéda et comme lui il eut
un tempérament de conquérant. Il maintint les conquêtes et il reconstruisit la muraille d’Assur.
Il effectua une grande tournée dans les territoires récemment reconquis par son père, exigeant à
chaque ville le versement du tribut, afin de stabiliser ses acquis. Il fit une expédition vers le
pays de Nihriya (ou Nairi ou Mahri ou Nari, région proche du lac de Van) où il battit son Roi
Ammebali et celui des Mosques (Mushki, ou Moushkis) qu’il rançonna. Puis il attaqua la Syrie,
il prit les villes de Dûr Kurigalzu (ou Dour Kourigalzou près de l’actuelle Bagdad) et Sippar,
sans opposition du Roi Babylonien qui possédait ces territoires. Puis il annexa de l’État Araméen
de Harran (ou Carrahes). Il mourut avant d’avoir eu le temps d’agrandir significativement son royaume.
Son fils Assur-Nasirpal II lui succéda.
TOUKOULTIAPAL ESHARRA Voir TÉGLATH-PHALASAR.
TOUSHRATTA Voir TUSHRATTA.
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TOUTÂNKHAMON NEBKHÉPEROURÊ
Pharaon de la XVIIIe dynastie de
1336 à 1327 av.J.C. (Voir Égypte).
TOUTHALIJA Voir TUDHALIYA.
TOUY Voir
MOUTTOUYA.
TOUYA ou Tyouyou Supérieure du harem de Min.
Elle épousa le Prophète de Min Youya. Sa fille Tiyi I fut la l’épouse du Pharaon Amenhotep III
(1390-1353). Certains égyptologues la donne aussi comme la mère du Pharaon Aÿ II (1327–1323).
Elle fut aussi Prêtresse de la ville de Akhmîm. Sa momie
reposait près de son compagnon dans deux cercueils de bois. Son masque est en
cartonnage doré incrusté de pierres et revêtu d’une gaze noire en lin. Les yeux
sont en verre et le gorgerin est incrusté de pierres semi-précieuses.
TRACHONITIDE ou Trachon ou
Argob Ce fut le nom Grec d’une région de chaos rocheux basaltiques
appelé Argob dans la Bible. Elle est située au Sud de Damas, en Syrie. Son nom
actuel est le Al-Lejâh. Au Ier siècle cette région, difficile d’accès, fut
occupée par des tribus arabes qui razziaient le plateau agricole du Hauran à
l’Ouest (L’Auranitide). Cette région fut incorporée par le Romain Marc-Antoine
(83-30 av.J.C) au royaume du Roi de Judée et Roi d’Israël Hérode le Grand (41-4
av.J.C) qui y installa des colons militaires Juifs originaires de Babylonie, à
Bathyra, pour repousser les pillards. En 4 av.J.C, à la mort d’Hérode le Grand,
son royaume fut divisé entre ses fils. Hérode Archélaos reçut la Judée, Samarie
et l’Édom (ou Idumée) avec le titre d’Ethnarque, Hérode Antipas reçut la Galilée
et la Pérée et Hérode Philippe II les districts de : Gaulanitide (ou Gaulanitis
ou Golan), Batanée (ou Batanaea, maintenant Ard el-Bathanyeh), Trachonitide (ou
Trachonitis, en Hébreu : Argob) et Auranitide (ou Hauran). Plus tard la
Trachonitide fut incorporée à la province Romaine de Syrie. Des villages ou de
petites villes se développèrent sur tout le pourtour des chaos basaltiques,
ainsi qu’à l’intérieur, dans les dépressions cultivables. Au IIe siècle
ap.J.C un détachement de légionnaires fut stationné à Phaena (Mismiyyeh) sur la bordure
Nord de la région. Sous l’Empereur Romain Marc-Aurèle (161-180) une route bordée
de tours de guet fut construite, reliant Damas à Phaena, et Phaena à Aeritta
(Ariqa) et à Dionysias (Soueida) en traversant les chaos basaltiques. Cette
route est toujours aujourd’hui parfaitement conservée. Sous l’Empereur Septime
Sévère (193-211) le district de Trachonitide fut rattaché à la province Romaine
d’Arabie. C’est dans cette région qu’est né l’Empereur Philippe l’Arabe
(244-249).
TRAJAN Nom de 2 Empereurs Romains.
TRAJAN MARCUS ULPIUS TRAJANUS (né en 53 ap.J.C).
Empereur Romain du 25-1-98 au 09-8-117. Il fut César en 97. Né en
Espagne, il fut le premier Empereur à être issu d’une province Romaine. Nerva
l’adopta et l’associa à l’empire en 97. Il fit de grands travaux publics. La
conquête de la Dacie (101-102 et 105-106), riche en mines, lui permit de faire
face à ses lourdes dépenses. En Orient, il attaqua les Nabatéens en 106, puis
ils combattit les Parthes et donna à l’Empire de nouvelles provinces : l’Arabie,
l’Arménie en 114, la Mésopotamie et en 116, l’Assyrie. Des révoltes remirent en
question les conquêtes acquises sur l’Euphrate.Il épousa Pompeia Plotina.
En 117, il adopta un fils, Hadrien. TRAJAN Dèce Voir DECIUS.
TRAPÉZONTE ou Trapezunt En Turc :
Trabzon, en Grec :
Trapezous
ou Τραπεζοữς Trapezous,
en Grec Pontique : Trapezounta ou
Τραπεζούντα Trapezounta,
du mot trapeza "la table", ou
Τραπεζούντος
Trapezountos, en Latin : Trezibonde, en Arménien :
Տրապիզոն Trapizon, en Persan :
طربزون , en Kartvélien du Caucase: ტამტრა
Tamtra. Ce fut une ville des rives Sud-est de la mer Noire, anciennement
dans le royaume du Pont Polémoniaque (Turquie actuelle).
Trapézonte était située sur l’historique Route de la Soie et va devenir un creuset
de religions, de langues et de cultures et une porte d’entrée commerciale pour
l’Iran au Sud-est et le Caucase au Nord. Lors de la période de domination du Nouvel
Empire Hittite (1465-1200), ces derniers appelaient la région de Trapézonte,
Hayasa ou Azzi. Plus tard, les Assyriens installèrent un poste avancé
dans la cité. (Voir
Asie Mineure,
Les colonies de Milet,
Trapézonte).
TRDAT Voir TIRIDATE I de Géorgie.
TRI HOR ou Horus
Iry Pharaon de la
Période Pré-dynastique.
(Voir Égypte).
TRINACRIE Voir SICILE.
TRIPOLI du LIBAN
Ville sur le
littoral de la Tripolitaine, colonie Phénicienne, Carthaginoise, puis Romaine en
106 av.J.C et incorporée à la province d’Afrique. Christianisée, elle connut une
grande prospérité, favorisée par l’Empereur Septime Sévère (193-211). Tripoli
fut conquise par les Vandales au Ve siècle ap.J.C, puis par les Byzantins en
534, puis les arabes en 643. (Voir
Syrie/Palestine,
Tripoli).
TRITUETA Reine Ardiéenne d’Illyrie, elle fut la première
épouse du Roi Ardiéen d’Illyrie Agron (v.250-231) et
la mère de Pinnes qui succéda à son père. Mais ce dernier ne fut que co-Roi
pendant 13 ans, la seconde épouse d’Agron, la Reine Teuta, agissant comme
régente après la mort d’Agron.
TRIUMVIRAT Association de trois hommes
politiques pour accaparer le pouvoir ou l’autorité (Deux triumvirats furent
constitués à la fin de la république Romaine).
TROADE – TROIE
La Troade fut la partie du Nord-ouest de l’Asie Mineure,
Troie en fut la capitale. Elle fut située près de la côte en face de
l’Hellespont. Des fouilles ont mis au jour les restes de trois établissement dont
le plus ancien remonte à 3000 av.J.C. Elle s’enrichit par les péages qu’elle
prélevait au passage de l’Hellespont. Troie amena la convoitise des autres
citées Grecques. Selon la légende, elle fut prise par ruse (Vers 1190-1180 ?)
après un long siège (Cheval de Troie d’Ulysse) par le Roi de Mycènes Agamemnon,
aidé de son frère le Roi de Sparte Ménélas (ou Ménélaos) et d’Achille. Son Roi légendaire
Priam et son fils Hector y furent tués.
TROAS Nom d’1 Reine et d’1 Princesse d’Épire. TROAS
Reine d’Épire. Elle fut la fille de Néoptolème I. Elle épousa son oncle le Roi d’Épire Arymbas (370-342
et 323-322).
De cette union naquit un fils, Éacide, père de Pyrrhos I (307-302 et 297-272). TROAS
Princesse d’Épire. Elle fut la fille du Roi d’Épire Éacide (322-317).
TSIBIA ou Sibia ou Zibia ou Tsibya ou Tsivyah
(En Hébreu : צִבְיָה)
“Gazelle” Reine de Juda. Elle fut l’épouse du Roi de Juda Ochozias (843-841). Elle fut originaire de
Be’er Sheva (ou Beer-Sheva ou Bersabée ou Beersheba ou Biʼr as-Sabʻ, dans le Negev au Sud d’Israël).
Elle donna un fils à Ochozias, Joas qui sera Roi de 835 à 802 après avoir été sauvé par sa tante Josheba (ou Josabeth ou Jehoshéba ou Jehoshebeath ou Yehosheba ou Josaba) lors du massacre de toute sa famille à la mort de son père
orchestré par sa grand-mère Athalie.
épousa
TSIPPOR Roi du Moab vers 1270 av.J.C. Son fils Balak lui succéda. C’est
le premier dont le nom est connu pour ce royaume.
TSKHINVALI ou Ts’khinvali Ville de Colchide. Le nom est
dérivé de Krtskhinvali (En Géorgien : ქრცხინვალი),
qui signifie littéralement “la terre des charmes”.
La zone autour de l’actuelle Tskhinvali fut peuplée dès l’Âge du Bronze. Les
artefacts découverts de cette époque sont uniques en ce qu’ils reflètent les
influences à la fois ibérique (Est de la Géorgie) et de Colchide (Géorgie
occidentale) avec des éléments de culture Sarmate possibles.
TUBTI-YAMUTA Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
TUDHALIYA ou Tudhalia ou Touthalija ou Duhalijas
ou Tudhalijaš Nom d’un Roi du
Kussara et de 4 Empereurs des Hittites.
TUDHALIYA Roi de Kussara, mi XVIIIe siècle av.J.C. Il est non documenté,
ce qui fait que l’on ne sait pas ses liens avec Anitta à qui il semble succéder.
Certains spécialistes avancent qu’il fut l’arrière-grand-père d’Hattousili I ?. Son fils
Pusarrumas lui succéda. TUDHALIYA I Roi
de Hatta, puis devint Empereur des Hittites de vers 1460 à vers 1420 ou vers 1430 à
vers 1420 ou vers 1430 à vers 1400 ou vers 1420 à vers 1400
Il épousa Nikalmati (ou Nikal-mati) qui lui donna une fille, Asmunikal
(ou Ašmu-nikal ou Ašmunikal), qui épousera Arnouwanda I qui lui succéda.
Il fonda une nouvelle dynastie qui gouverna pendant huit générations.
Il s’empara du pouvoir avec l’aide de son père qui continua de commander les
armées au service de son fils. Profitant des expéditions Égyptiennes menées par
Thoutmôsis III contre le Mitanni, il lui reprit le Kizzuwatna, puis passa le
Taurus et détruisit Alep. (Voir
Asie Mineure,
Hittites Ancien Empire,
Tudhaliya I).
TUDHALIYA II Empereur des Hittites de vers 1400 à ? ou 1385 à
vers 1360 ou 1385 à 1358 ou vers 1360 à 1344 av.J.C. Il fut le fils d’Arnouwanda I
et il hérita d’un trône dans une situation difficile, avec même sa capitale prise
et incendiée. Tudhaliya II se réfugia dans la ville de Samuha (dont l’emplacement
exact inconnu) et, de là, par ses campagnes, il restaura les possessions territoriales
de l’Ancien Empire et il parvint même à les agrandir par plusieurs guerres victorieuses.
Il battit les tribus Gasgas (ou Kaska ou Kaškäer ou Kaschkäer ou Gaschgesch ou
Gašgeš ou Keschkesch ou Keske), qui avaient envahi le royaume sous son père et atteignit
les bords de la mer Noire. Il reprit le Kizzuwatna avec qui il renouvela une alliance,
puis il reprit Alep et défit de nouveau le Mitanni dirigé par Artatâma I (v.1410-v.1400).
Vers 1395, il entreprit aussi une campagne contre l’Arzawa et selon Gary M.Beckman, il
signa avec ce dernier un traité. Son règne permit la création d’un grand Empire, mais
qui ne lui survécut pas, les ennemis attaquèrent de tous les côtés. La Tawananna
(Épouse du Roi) de Tudhaliya II fut selon certains spécialistes,
Tadukhepa (ou Taduhepa). Son fils ? (Ce lignage est contesté), Hattousili II
(ou Hattusili, ? à v.1355) lui succéda pour un règne très court dont on ne sait pas grand chose.
TUDHALIYA III Empereur des Hittites vers 1375 ou 1358
ou vers 1355 ou vers 1345 ou 1344 av.J.C.
Pour beaucoup de spécialistes il fut un fils de Tudhaliya II. Il n’est jamais explicitement
mentionné comme souverain. Les textes Hittites se réfèrent à lui sous le nom “Tudhaliya l’enfant”
(ou le Jeune). Il fut tout de suite sollicité pour une alliance par le Roi d’Amourrou,
Abdi-Ashirta, qui voulait se libérer de la domination Égyptienne et menacer son voisin
le Mitanni. À Wassouganni, la capitale du Mitanni, Tushratta (v.1380-v.1350) prit le pouvoir.
Il maria alors sa fille, Tadukhepa (ou Taduhepa) au Roi d’Égypte, Amenhotep III (1390-1353/52),
pour s’assurer son alliance. Le conflit reprit entre l’Empereur du Mitanni, Tushratta et les Hittites,
chez qui se réfugia Artatâma II, un rival pour la succession au trône du Mitanni (frère de Tushratta).
Tudhaliya III fut détrôné (Certains avancent même assassiné ?) par son “frère” Souppilouliouma I.
TUDHALIYA IV Empereur des Hittites de 1234 à 1220 ou 1234 à
1215 av.J.C. Fils d’Hattousili III. Il dut au début de son règne lutter pour
maintenir l’unité de son l’Empire, contre les royaumes d’Arzawa et d’Ahhiyawa.
Il signa la paix avec l’Assyrie, mais celle-ci rompit le traité et attaqua la
rive Ouest de l’Euphrate, qui appartenait aux Hittites. En 1230, Tudhaliya IV
contre-attaqua, mais il fut écrasé à la bataille de Nihiriya. Il changea alors
de tactique, avec l’aide de ses vassaux, les royaumes Syriens (l’Amourrou,
Karkemish etc.), il imposa aux Assyriens un blocus maritime. Celui-ci s’avéra
très payant car les l’Assyriens signèrent un traité de paix et redonnèrent aux
Hittites les territoires conquis. Tudhaliya IV ne fut pas seulement un grand
guerriers et un habile diplomate, il fut aussi un véritable réformateur
religieux, il réorganisa le culte, modifia les fêtes et agrandit le sanctuaire
de Yazilikaya. Il eut deux enfants Arnouwanda III et Souppilouliouma II qui lui succédèrent. (Voir
Asie Mineure,
Hittites
Nouvel Empire,
Tudhaliya IV).
TUDIYA ou Ṭudija ou Tudia 2e Roi d’Assur de la Ière dynastie.
Il fut un contemporain du Roi Ebrium (ou Ibrium, v.2300) d’Ebla, avec qui il conclut un traité pour l’utilisation d’un
poste militaire dans le Levant qui était contrôlée officiellement par Ebla. Outre cette référence à cette activité de
négociation, rien d’autre n’a été découvert sur ce souverain. Selon Georges Roux il aurait vécu dans le XXIIIe siècle,
on trouve en datation courte 2236, voire même v.2150 ?.
TUDO Reine de Lydie. Elle épousa le Roi de Lydie Candaule (mort en 687 av.J.C).
TULDILA Roi des Huns vers 457 ap.J.C, fils d’Attila.
TULLIA Nom de 2 Reines de Rome. TULLIA
Reine de Rome. Fille de Servius Tullius, elle épousa le Roi de Rome Tarquin le Superbe (534-509).
Elle mourut assassinée. TULLIA Reine de Rome. Fille de
Servius Tullius, elle épousa Arruns Tarquinius, 2e fils de Tarquin
l’Ancien, puis à la mort de sa sœur le frère de ce dernier, le Roi de Rome
Tarquin le Superbe (534-509).
TULLUS HOSTILIUS 3e Roi de Rome de 672 à 640 av.J.C.
Petit-fils de la première épouse du Roi de Rome Romulus
(753-748), d’origine Romaine. Il réorganisa l’armée Romaine, prit Albe et
commença l’expansion Romaine. Il mourut foudroyé.
TUPPI-TESHUB ou Tuppi-Teshup ou Tuppi-Teššup ou Duppi-Teššup Roi
d’Amourrou de 1313 à 1280 av.J.C. Pour certains spécialistes il fut peut-être un frère d’Azirou.
Il n’est connu qu’à partir des sources Hittites datant de la fin du XIVe et début du XIIIe siècle et aujourd’hui
on le considère plutôt comme le fils d’Ari Teshub à qui il succéda. On sait qu’il renouvela son
allégeance aux Hittites.
Sa sœur Aḫat-milki fut l’épouse du Roi Niqmepa (1313-1251) d’Ougarit. Son fils
Benteshina lui succéda.
TUQULTI NINURTA Voir TOUKOULTI-NINOURTA.
TUSHPA ou Van Kalesi (En Arménien :
Տոսպ :
Tosp, en Assyrien : Turuspa, en Turc : Tuspa)
Capitale de l’Ourartou, elle
correspond à l’actuel site de Van Kalesi, sur les bords du lac de Van (Turquie
orientale). La cité fut la capitale du royaume sous le Roi Sarduri I (ou Sapur,
833-825). La citadelle avait 1050 m de longueur et entre 125 et 50 m de
largeur. Elle fut bâtie au-dessus de la ville, qui s’étendait sur une surface d’environ
30 hectares, sur les escarpements bordant le lac de Van. Le site de Van Kalesi
est le précurseur des forteresses Ourartéennes. Son monument principal est le
"château de Sarduri". On y a aussi retrouvé des monuments taillés
dans la roche, dont des mausolées. (Voir
Asie Mineure,
Ourartou,
Tushpa).
TUSHRATTA ou Tušratta ou Toushratta ou Touchratta ,
en Akkadien : lugal KurḪa-ni-gal-ba-at Tu-uš-e-rat-ta
Empereur du Mitanni vers 1380 à vers 1350 ou vers 1370 à vers 1350 ou 1354 à 1340 av.J.C.
Il fut le fils de Shuttarna II et il
succéda à son frère Artashumara après que ce dernier est été assassiné par un certain Ud-Hi
(ou Oud-Hi ou Uthi) qui le porta au pouvoir. Il épousa une Princesse Égyptienne,
Yuni. Il eut une fille Tadukhepa (ou Taduhepa) qui épousa les Pharaons Amenhotep III (1390-1353)
et Amenhotep IV (1353-1338). Il fut vaincu et contraint à la fuite par le Roi
Hittite Souppilouliouma I (1382-1342). Il fut assassiné par un de ses fils,
son autre fils, Shattiwaza, l’héritier légitime du trône, prit lui aussi la fuite. (Voir
Asie Mineure,
Mitanni,
Tushratta).
TUTUB La ville est identifiée aujourd’hui au site archéologique de Khafadje (ou Khafajeh ou Khafajé ou
Ḫafāǧī,
en arabe : خفاجة
Chafadscha ou Chafadschi) dans la province de Diyala en Irak. Khafadje se trouve sur la rivière Diyala
(Un affluent du Tigre). Cette ville fut l’une des plus importantes de la vallée de la Diyala à l’époque des dynasties
archaïques (IIIe millénaire). Elle était sous contrôle de la cité-État d’Eshnunna. On pense que la ville fut
occupée au cours de la période dynastique précoce, lors du règne du Roi d’Akkad Sargon (2334-2279), puis
elle passa sous le contrôle de la ville d’Eshnunna après la chute de l’Empire d’Ur III. Elle présente à
ce moment une brève dynastie indépendante (Autour de 1895). (Voir
Mésopotamie,
Akkad – Sumer,
Tutub)
TUWANAWA Voir TYANA.
TYANA ou Tyane ou Tuwanuwa ou Thoana
(En Grec : Τύανα) Ce fut une cité d’Anatolie
(Turquie actuelle). Elle fut d’abord la capitale d’un royaume Hittite au IIe millénaire, puis ensuite
une cité-État Grecque. Elle abrita une importante communauté paléo-chrétienne. Ses ruines sont situées
à Kemerhisar (tr), au Sud de Niğde, dans la préfecture du même nom. On y trouve les vestiges d’un aqueduc
Romain en ville, des catacombes et des grottes sépulcrales. Bien qu’aujourd’hui en ruines, elle est
toujours le siège titulaire de deux archevêchés, l’un orthodoxe, l’autre catholique. Tyana est
probablement la cité désignée dans les archives Hittites sous le nom de Tuwanuwa. D’après la mythologie
Grecque, elle aurait été fondée par un Roi Thrace, Thoas, d’où son nom de Thoana. Xénophon quant à
lui la mentionne3 sous le nom de Dana. Durant l’Antiquité, la ville occupait une position stratégique
sur la route de Syrie qui passait par les portes de Cilicie. La ville fut renommée Antoniana
Colonia Tyana
par l’Empereur Caracalla (198-217). Alliée à la Reine Zénobie (267-272/3) de Palmyre, elle fut prise par
l’Empereur Aurélien (269-275) en 272, qui ne permit pas que ses soldats la pillent. La légende dit
qu’Apollonius lui serait apparu et l’aurait supplié de l’épargner. En 371, l’Empereur Valens (364-378) créa
une seconde province en Cappadoce, la Cappadocia Secunda, et érigea Tyana en métropole de la nouvelle province.
Cette érection provoqua une violente dispute entre l’Évêque de Tyana, Anthyme, et Saint Basile de Césarée,
chacun voulant avoir le plus grand nombre possible d’évêchés suffragants. Parmi les personnages célèbres de
la cité on compte : Apollonius de Tyana (16-97 ou 98), philosophe néopythagoricien, prédicateur et thaumaturge et
Saint Oreste de Tyana, martyr du IVe siècle.
TYEKKER Voir THEKKER.
TYOUYOU Voir TOUYA.
TYR
Port phénicien fondé au IIIe millénaire, situé sur la côte libanaise actuelle.
La ville fut bâtie sur un îlot rocheux distant de la côte de 600 mètres. Face à
la ville de Tyr, une deuxième bourgade Uzzu, ce fut dans cette bourgade que les
habitants allèrent puiser l’eau potable transportée à Tyr par bateau. La ville
posséda une extraordinaire puissance maritime où se croisaient toutes les
marchandises connues dans l’Antiquité. Occupée par les Égyptiens, ravagée par
les Peuples de la mer, la ville fut reconstruite par les habitants de Sidon.
Jusqu’au XIVe siècle, elle assura l’hégémonie sur les ports de la Phénicie
méridionale. Point d’arrivée des caravanes d’Orient, ce fut le foyer de
l’expansion Phénicienne en Méditerranée. Dès le IXe siècle, Tyr fonda des
comptoirs sur le littoral proche, comme Botrys (Batroun au Liban), ou plus
lointain comme Carthage, qui aurait été fondée par la Princesse Didon. Tyr
possédait un immense Empire colonial : La Méditerranée Orientale, au Sud de
l’île de Rhodes, la mer Ionienne et l’ensemble de la Méditerranée Occidentale
jusqu’au-delà des Colonnes d’Hercule. Dans l’Atlantique, les Tyriens
s’installèrent sur la côte du Maroc. Tyr fabriqua en abondance des tissus et de
la verrerie. Au IXe siècle av.J.C, Tyr imposa son autorité à Sidon, en revanche,
elle ne put échapper au tribut imposé en 839, par l’Empereur Assyrien Salmanasar
III (859-824). Pour agrandir la ville, le Roi Hiram III (551-539) fit partiellement
combler l’espace séparant l’îlot de Tyr du continent, mais Tyr conserva une
position défensive très forte. Les sièges qu’elle soutint contre le Roi de
Babylone Nabuchodonosor II en 573 (13 ans) sous le règne d’Ithobaal III
(590-573) et celui d’Alexandre le Grand en 332, demeurent célèbres. Elle fit
partie du royaume Séleucide de 200 à 84, puis fut incorporée, en 64 à l’Empire Romain.
Elle tomba sous l’occupation arabe en 638 ap.J.C. (Voir
Syrie/Palestine,
Tyr).
TYRAN Homme qui dans la Grèce antique avait le pouvoir absolu. Les
Tyrans se distinguaient des Rois par l’illégalité originelle de leur pouvoir et
par leur origine populaire dans bien des cas. Représentants des classes
laborieuses et commerçantes, ils ont bien souvent favorisé l’activité économique
et manifesté leur hostilité à l’aristocratie. Les principaux Tyrans furent,
Cypselos (657-627) à Corinthe, Phalaris (573-554) à Agrigente, Pisistrate (560-527)
à Athènes, Polycrate (538-522) à Samos et Denys I (405-367) à Syracuse.
TYRAS En Grec :
Tyras, aujourd’hui Bilhorod-Dnistrowskyj en Ukrainien :
Дністровський
Білгород-, en Russe :
Белгород
Днестровский
Belgorod-Dnestrovskij. Ce fut une ville dans le Sud-ouest de l’Ukraine. Elle était
située à une quinzaine de kilomètres de l’embouchure du Tyras (le Dniestr). Elle fut fondée
par les colons Milésiens vers 600 av.J.C. La région était peuplée par des tribus : Gète
(la tribu Tyragetae) et Dace de Thrace, Scythe et Sarmate.
Sans grande importance à ses débuts, elle tombe au IIe siècle av.J.C sous la
coupe de Rois indigènes dont les noms apparaissent sur ses pièces de monnaie.
(Voir Asie Mineure,
Les colonies de Milet,
Tyras).
TYREIS & Voir DJOSER-TÉTI.
TYRES Voir TIRÈS.
TYRIMMAS Roi Légendaire de Macédoine au
VIIIe siècle av.J.C.
TYTI ou Titi –
&y.tj Reine d’Égypte
de la XXe dynastie. Jusque très récemment la grande majorité des égyptologues,
dont Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, pensait unanimement
qu’elle fut la fille et l’une des épouses du Pharaon Ramsès X
(1108-1099). Sur la base de nouveaux éléments de preuve publiés
dans le numéro 96 (2010) du JEA (Journal of Egyptian Archaeology) cette union est
remise en cause. Il semblerait selon cet article que Tyti fut
une épouse de Ramsès III (1184-1153). Dans sa tombe QV52 de la vallée des Reines,
Tyti est désigné avec les titres :
Fille du Roi (s3T-nswt) ;
Épouse du Roi (Hmt-nswt) ;
Mère du Roi (mwt-nswt) ;
Sœur du Roi (snt-nswt) ;
Épouse du Dieu (HmT-nTr) ;
Dame des Deux Terres (nbt tAwy).
Voir Égypte,
Reines,
Tyti).
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