Quelques  grandes  villes :
Thèbes
 

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Sommaire
 

Noms et localisation
L’histoire de la cité
Sites, monuments et nécropoles
Bibliographie


 
Thèbes – Médinet Habou

 

ou  Ouaset   ou   Niout-reset 
Ouaset    W3st

Niout-reset   Njwt-rst

 

Noms  et  localisation

 
   Thèbes fut une des cités d’Égypte qui eut le plus de noms au cours de son histoire, on trouve : Thēbai – Θῆβαι, ou Diospolis – Διόσπολις "la cité de Zeus", ou Diospolis Megale – Διόσπολις μεγάλη "Diospolis la Grande" en Grec, ou Diospolis Magna "Diospolis la Grande" en Latin, ou Ouaset – wAst "Le sceptre" ou "La Puissante", ou Niout-reset – njwt-rst "Ville du Sud", ou Niout-Amon – niwt-imn "la cité d’Amon" en Égyptien, ou Tape ou Thaba en Copte, ou nō ̉ ̉āmôn – נא אמון "la cité d’Amon" en Hébreu (Dans le livre de Nahum 3:8), ou Tībah – طيبة en arabe). Selon Homère (Poète Grec fin du VIIIe siècle), le nom de Thèbes "la ville aux cent portes", vient du mot Grec Thēbai.


 

Thèbes – Temple de Louxor

 
   Le nom désignait, à l’origine, aussi bien la zone urbaine, avec sa résidence royale, ses temples, que la nécropole qui lui faisait face. Ce ne sera qu’à l’époque Ramesside que l’on fera, pour la première fois, une distinction administrative entre les deux rives. Dans son acception moderne, les temples funéraires et nécropoles sur la rive Ouest du Nil sont généralement considérés comme faisant partie de Thèbes. On distingue deux autres sites importants dans la banlieue de la ville qui sont aujourd’hui appelés appelés Louxor (ou Al-Uqsur : الأقصر "Le palais" en arabe) et d’al-Karnak (الكرنك en arabe).
 
   Thèbes se situe sur la rive droite du Nil. Elle fut la capitale du 4e nome de Haute-Égypte, "le nome du sceptre" wAst. Grâce à sa longue l’histoire, Thèbes offre aujourd’hui une accumulation étonnante de vestiges de sépultures et de monuments toujours en place, comme le temple de Louxor (ou Louqsor) qui sera successivement au fil des siècles : Un sanctuaire de l’Égypte antique, le centre d’un camp Romain où une garnison s’établit, une basilique Copte et enfin une mosquée. Le très grand territoire que forment Thèbes et sa nécropole à été divisé par les égyptologues en districts dont les noms arabes, sont pour la plupart ceux de villages ou de champs qui s’y trouvent.
 

L’histoire…….

 


 

Thèbes – Temple de Karnak

   Les premières traces de la cité remontent à 3200 et quoique son site fut déjà bien occupé pendant cette Période Pré-dynastique (v.3500-v.3150), elle demeura une bourgade pendant l’Ancien Empire (2647-2150) et les monuments antérieurs à cette époque sont rares. On ne connait donc pas la date de la création de la cité. Thèbes acquiert son importance grâce aux hasards de l’histoire qui lui furent favorables. Elle fut la ville d’origine des dynastes de la famille des Antef et le premier évènement fut l’avènement au trône d’un de ces Princes locaux, Montouhotep II (2061-2010) qui refit l’unité nationale, au Moyen Empire (2022-1650) lors de la XIe dynastie (2134-1991).
 
   La cité devint alors la capitale administrative du Sud de la Haute-Égypte, Memphis étant à ce moment capitale du Nord. Des fouilles ont permis de découvrir qu’à cette époque la ville fut reconstruite sur un plan en damier et couvrait une superficie de 2Km². Au cours de la XIIIe dynastie (v.1783-v.1625) la cité gagna en importance car la cour semble y avoir résidé plus fréquemment. Il y a de nombreuses fondations de statues dans le temple d’Amon datant de cette époque. Lors des troubles de la Deuxième Période Intermédiaire (v.1650-1550/49) Thèbes retrouva son rôle de capitale au Sud du pays, le Nord et la Moyenne-Égypte étant tenus par les Hyksôs qui avaient établi leur capitale à Tanis.
 
   La ville fut le berceau de la XVIIe dynastie (1625-1549) dont les Rois Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et ses successeurs vont s’illustrer en libérant l’Égypte des Hyksôs. Cette dynastie porte d’ailleurs le nom de dynastie Thébaine. Le deuxième évènement important pour la métropole fut l’avènement du Nouvel Empire (1549-1080) par un de ces Princes/Rois Thébains, Ahmès I (ou Ahmosis 1549-1525, XVIIIe dynastie). La ville connut alors, sous cette dynastie, son apogée après la victoire totale contre les Hyksôs, surtout sous le règne de la Reine Hatchepsout (1479-1457).
 
   Elle devint la capitale de l’Empire Égyptien et le resta pendant plus de deux cent cinquante ans, jusqu’ay règne du Pharaon Ramsès II (1279-1213, XIXe dynastie, qui déplaça la capitale dans le Delta, dans la nouvelle ville qu’il fit construire, Pi-Ramsès. Vers la fin de la XVIIIe dynastie Thèbes partagea la renommée et la direction du pays, d’abord avec Amarna sous le règne d’Amenhotep IV (ou Akhénaton, 13553/52-1338), puis sous celui de Toutânkhamon (1336/35-1327) avec Memphis, que le Roi remit au premier rang en y déplaçant sa cour et les principaux ministères.


 

  Thèbes – Karnak – Temple de Ramsès III


   Durant toutes ces périodes le Dieu local, Amon fut élevé au rang de Dieu dynastique. On vénérait aussi dans la cité la Déesse Mout et le Dieu Khonsou, regroupés avec Amon dans la "triade Thébaine". Lors du Nouvel Empire la cité prit le nom de Niout-Amonniwt-imn "la cité d’Amon". Le Dieu, Montou avait aussi son temple non loin de Thèbes. Certains spécialistes pensent qu’il est possible qu’il fut à l’origine la divinité principale de la Thébaïde car, outre son sanctuaire de Karnak, on lui dédia des temples à Hermonthis, à Tod et à Médamoud, des cités aux abords de Thèbes. Plusieurs des Rois de la XIe dynastie (2134-1991), dite Thébaine, prirent le nom de Montouhotep, ce qui semblent confirmer cette hypothèse.
 
   Les vestiges archéologiques de Thèbes offrent un témoignage frappant de la civilisation Égyptienne à son apogée. Le poète Grec Homère, au VIIIe siècle av.J.C, vanta les richesses de la ville dans son Iliade (Livre 9). Ce fut aussi au Nouvel Empire que se produisit le grand développement monumental du site de Karnak. À cette époque Thèbes prit donc un essor extraordinaire et eut l’aspect d’une grande et somptueuse cité. La ville avec ses maisons en briques crues se situait entièrement sur la rive droite (Est) du Nil, entre et autour des grands temples de Karnak et de Louxor (ou Louqsor).
 
   La rive gauche (Ouest) du Nil accueillait ses nécropoles : La vallée des Rois, la vallée des Reines, la nécropole des nobles, les temples funéraires, le village des artisans de Deir el-Médineh, les ateliers de momifications, etc… Toutefois, la ville, n’eut pas une situation géographique très favorable dans son rôle de capitale de l’Égypte et encore moins de l’Empire Égyptien, parce que très au Sud du pays. C’est pourquoi les Rois et Pharaons, s’ils y construisirent des palais, ils n’y résidèrent qu’à l’occasion des grandes fêtes.
 
   Le déclin politique de la cité commença lorsque Ramsès II transféra sa capitale à Pi-Ramsès. Cependant il faut quand même noter que les souverains continuèrent à être enterrés dans la vallée des Rois et à doter richement les temples. Lors de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656) et la scission du pays, Thèbes perdit son statut de capitale nationale au profit des cités du Delta, elle devint la capitale du territoire de la Théocratie d’Amon, qui comprenait la Haute et la Moyenne-Égypte (Jusqu’à El Hiba). Ce territoire devint une principauté autonome créant ainsi un contre pouvoir parallèle à celui des souverains des XXIe (1070/69-1045) et XXIIe dynasties (945-715) régnant à Tanis et Bubastis. La ville, du Dieu Amon, possédait les temples les plus grands et les plus riches de toute l’Égypte.
 
   Les Grands Prêtres d’Amon à Thèbes se proclamèrent même pour certains, Roi d’Égypte, lors de la XXIe dynastie. Malgré cela, la prospérité et le faste du Nouvel Empire ne revint pas et Thèbes fut petit à petit délaissée et ne fut plus qu’une citée religieuse. Avec la XXVe dynastie (747-656) Kouchite la cité reprit de l’importance, le culte d’Amon-Rê fut jumelé avec celui d’Amon de Napata, le Dieu dynastique de ses Rois. Le Roi Taharqa (690-664) fut un grand bâtisseur dans la cité et lui redonna un aspect digne d’une capitale, développant notamment les sanctuaires et à Karnak en agrandissant le lac sacré.
 


 

Thèbes – Ruines du village de Deir el-Médineh

   À partir de cette époque, l’administration de la Thébaïde fut gérée par les Divines Adoratrices d’Amon et la cité perdit son importance politique. En 664, lors de la conquête Assyrienne, Assurbanipal (669-631 ou 626) mit fin au règne des "Pharaons Noirs" et détruisit la ville. Celui-ci emporta à Ninive les trésors accumulés et dépouilla les sanctuaires des statues divines. La cité ne s’en releva jamais, bien qu’elle fut restaurée par les Pharaons des dernières dynasties, dont les Ptolémée (305-30) furent les plus grands entrepreneurs. Cependant avec l’expansion d’Alexandrie la ville fut privée de toutes force vitale.
 
   Pendant les règnes de Ptolémée IV Philopator (222-204) et Ptolémée V Épiphane (204-180) Thèbes fut le centre d’une rébellion contre l’Empire Lagide avec deux Princes locaux qui se proclamèrent Rois : Horouennéfer (ou Harmakhis, 205-199) et Ânkhouennéfer (ou Ânkhmakhis, 199-186). En 84, une nouvelle révolte éclata contre Ptolémée IX Sôter II Lathiros (116-107 et 89-81) qui conduisit à sa destruction, la cité étant brulée. Strabon (Géographe, historien et philosophe Grec, 64 av.J.C-23 ap.J.C) dira plus tard que seuls quelques pauvres petits villages subsistaient regroupés dans les quatre principaux temples.
 
   Lors de la période Romaine qui suivit, les temples furent peu à peu abandonnés. Une garnison s’établit à Louxor dont le temple fut, sous le règne de l’Empereur Dioclétien (284-305), transformé en forteresse. Plusieurs églises furent construites après la conversion de l’Empire Romain au Christianisme. Enfin lorsque le pays fut envahit par les musulmans, une mosquée y fut érigée, la ville gardant ainsi un rôle religieux. Thèbes aura vu passer plusieurs religions au cours de son histoire et est de ce fait parmi les plus anciens lieux de culte au monde.
 

Sites, monuments et nécropoles de Thèbes

 
          Sur la rive Est :
 
Karnak : Les temples d’Amon-Rê, de Khonsou, de Montou, de Mout, de Ptah et les chapelles et catacombes d’Osiris. Des fouilles sont en cours dans la zone Sud et un musée à ciel ouvert a été installé.
 
Louxor ou Louqsor : Le temple d’Amon-Min et un musée.
 
 
          Sur la rive Ouest :  Voir la liste de toutes les tombes
 
Bibân el-Harim : La vallée des Reines, la nécropole des Princes, Princesses et des Reines à partir de la XIXe dynastie. On connaît aujourd’hui près de 80 tombeaux dont celui de la Reine Néfertari.
 
Bibân el-Moulouk "Les portes des Rois" : La vallée des Rois, la nécropole des Pharaons des XVIIIe à XXe dynasties. Les 64 tombeaux que l’on y trouve sont répertoriées sous les noms de KV1 à KV64 (KV = Kings’ valley), mais certains sont répertoriés WV (West Valley). Seulement 25 tombeaux ont été identifiés comme étant des sépultures royales, les autres appartiennent à des hauts dignitaires ou n’ont pas pu encore être identifiés.
 
Deir el-Bahari : Les temples funéraires de Montouhotep II (2061-2010, XIe dynastie) et d’Hatchepsout (1479-1457, XVIIIe dynastie) ; la tombe de Sénènmout (ou Senmout) ; la cachette de la tombe DB320, découverte en 1881 dans laquelle furent retrouvés plusieurs momies de Rois et Reines qui se trouvent aujourd’hui au musée du Caire ; le temple de la vallée d’Hatchepsout ; celui du Roi Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe dynastie) ; les vestiges d’un sanctuaire du culte d’Amon (Djoser-akhet, découvert en 1964) ; un kiosque (Djoser-ménou) dans l’avant-cour du temple de Montouhotep II ; une chapelle dédiée à la Déesse Hathor.
 
Deir el-Chelouit : Le temple d’Isis et Montou, Isis était la dame des lieux et Montou lui était associé en raison de la proximité d’Ermant où se trouvait un culte.
 
Deir el-Médineh ou Monastère de la ville : Le temple d’Hathor ; le village des artisans créé sous le règne d’Amenhotep I (1525/24-1504, XVIIIe dynastie), ce village de 130 m x 50 m est nommé "La place de vérité" ; la nécropole des artisans creusée dans la falaise qui borde le village ; une chapelle dédiée à Ptah dans une grotte, la tombe de Senedjem (TT1) XIXe dynastie. TT= Theban Tomb.
 
Dra Abou el-Naga : La nécropole du Moyen Empire (2022-1650) avec les tombes des Rois, des Reines et leurs familles de la XVIIe dynastie ; les tombes des Prêtres et des employés de l’administration des XVIIIe, XIXe et XXe dynastie sur le versant de la montagne. La position approximative des sépultures royales et le nom de leurs propriétaires nous sont connus d’après un papyrus (Le papyrus Abbott).
 
El-Assasif ou El-Asasif : Les Tombeaux des hauts fonctionnaires principalement des XIXe et XXe dynasties, dont le tombeau d’Aba (TT36) Administrateur des domaines de la Divine Adoratrice d’Amon, Nitocris I (640-586) ; le tombeau de Khérouef (ou Senaa, XVIIIe dynastie) Majordome de la Reine Tiyi I.
 
El-Khokha : Principalement des tombes des XVIIIe et XIXe dynasties, dont la tombe (TT39) de Pouyemrê, XVIIIe dynastie, Deuxième Prophète d’Amon ; la tombe (TT49) de Néferhotep XVIIIe dynastie, Chef des scribes et Inspecteur du bétail d’Amon ; la tombe (TT181) de Nebamon et Ipouky XVIIIe dynastie, Sculpteur de la cour ; la tombe (TT188) de Parennéfer XVIIIe dynastie, Majordome d’Amenhotep IV (Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338) ; la tombe (TT178) de Néferenpet Scribe du trésor d’Amon sous le règne de Ramsès II (1279-1213, XIXe dynastie). TT = Theban tomb
 
El-Tarif ou nécropole des Antef : Principalement des tombes du début de la XIe dynastie dont : El-Daouabah : Antef I (2130-2118), El-Kisasiyah : Antef II (2118-2069), El-Bagar : Antef III (2069-2061) et d’autres tombes du Moyen Empire.
 
Gournah ou Hefthernebès : "La ville face à son maître" : Les temples funéraires de Séthi I (1294-1279, XIXe dynastie) et de Sennéfer, Maire de Thèbes sous le règne d’Amenhotep II (1428/27-1401, XVIIIe dynastie).
 
Gournet Mourraï ou Qurnet Murrai ou Gournet Mar’eï : Dans la montagne Thébaine la tombe (TT40) d’Amenhotep, dit Houy Vice-Roi de Kouch sous le règne de Toutânkhamon (1336/1335-1327, XVIIIe dynastie) et les tombes des Prêtres et des fonctionnaires de la XIXe dynastie.
 
Malkatta ou Malqatta : Le palais d’Amenhotep III (1390-1353/52, XVIIIe dynastie) qui comprenait son temple des millions d’années, quatre palais dont un pour la Reine Tiyi I, un temple d’Amon, des dépendances et un lac artificiel.
 
Kom el-Hettan (ou Kôm el-Heittan) : Le temple funéraire, les colosses de Memnon et la stèle du temple (l’Amenophium) d’Amenhotep III (1390-1353/52, XVIIIe dynastie).
 
Médinet Habou ou Djémé ou Djemi en Copte : Un kiosque reposoir d’Amon érigé par la Reine Hatchepsout (1479-1457, XVIIIe dynastie) ; le temple funéraire de Ramsès III (1184-1153, XXe dynastie) avec une enceinte de briques crues de 310 m x 210 m sur 18 m de hauteur et 10,50 m d’épaisseur ; le temple d’Amon de la XVIIIe dynastie ; le palais royal, les chapelles funéraires et les tombes des Divines Adoratrices d’Amon des XXVe et XXVIe dynasties etc…
 
Sheikh Abd el-Gourna : 150 tombeaux privés, principalement des hauts fonctionnaires de la XVIIIe dynastie dont : La tombe de Rekhmirê (TT100), Vizir et Gouverneur de Thèbes sous le règne de Thoutmôsis III (1479-1425, XVIIIe dynastie) ; les tombes de Nakht (TT52), Scribe et astronome d’Amon ; de Sennéfer (TT96, La tombe aux vignes), Maire de Thèbes ; de Khâemhat (TT57), Scribe royal et Inspecteur des greniers de Haute et Basse-Égypte, tous les trois sous le règne d’Amenhotep II (1428/27-1401, XVIIIe dynastie) ; la tombe de Ramosé (TT55) Gouverneur de Thèbes et Vizir ; la tombe de Menna (TT69), Haut fonctionnaire du cadastre (Scribe des domaines Royaux), tous les deux sous le règne de Thoutmôsis IV (1401/1400-1390, XVIIIe dynastie).
 
La vallée des nobles : La nécropole des courtisans du Moyen Empire à la Basse Époque, située à coté de la vallée des Rois et de la vallée des Reines. Elle comprend 415 tombes listées et répertoriées sous le nom de TT = Theban tomb.
 
La vallée des singes : La nécropole des singes sacrés et la tombe de trois Princesses ayant vécu sous le règne de Thoutmôsis II (1492-1479, XVIIIe dynastie).
 
Autres monuments : Le temple d’Amenhotep I (1525/24-1504, XVIIIe dynastie) et de sa mère la Reine Ahmès-Néfertari I ; le temple de Thoutmôsis II (1492-1479, XVIIIe dynastie) ; les vestiges du temple de Thoutmôsis III (1479-1425,XVIIIe dynastie) ; les murs de fondation du temple d’Amenhotep II (1428/27-1401, XVIIIe dynastie) ; les vestiges du temple de Thoutmôsis IV (1401/1400-1390, XVIIIe dynastie) ; un édifice aux noms des Pharaons Aÿ II (1327-1323) et Horemheb (1323-1295, XVIIIe dynastie) ; le temple (le Ramesseum) de Ramsès II (1279-1213, XIXe dynastie) ; la chapelle de Nébouenénef, Prince de la XIXe dynastie ; les vestiges du temple de Mérenptah (1213-1203, XIXe dynastie) ; un édifice au nom de Siptah (1194-1188, XIXe dynastie) ; la chapelle de la Reine Taousert (1188-1186, XIXe dynastie) ; les vestiges du temple de Ramsès IV (1153-1147, XXe dynastie).
 

Bibliographie

 
   Pour d’autres détails sur la cité et ses monuments voir les ouvrages de :
 
François Joseph Chabas :
Recherches sur le nom égyptien de Thèbes, avec des observations sur l’alphabet sémitico-égyptien et sur les singularités orthographiques, Imprimerie J. Dejussieu, Paris, Chalon sur Saône, 1863.
Jean Capart et Marcelle Werbrouck :
Thèbes la gloire d’un grand passé, Vromant & Co, Bruxelles, 1925 et traduit : The Glory of a Great Past, G. Allen & Unwin ltd, London, 1926.
Sergio Donadoni :
Tebe, Electa, Milan, Décembre 1999 – En Français, Thèbes, Arthaud, Paris, Avril 2000 – En Allemand, Theben, heilige stadt der pharaonen, Hirmer, München, Janvier et Juin 2000 – Theben. Sonderausgabe, Hirmer Verlag GmbH, Avril 2004.
Detlef Franke :
Theben und Memphis : Metropolen im alten Ägypten, University Heidelberg Forschungsprojekt / Arbeitsgemeinschaft. Einzelpersonen, Ägyptologie (Sondersammelgebiet) 2000 – Metropolen in Ägypten, 2003.
Francis Fèvre :
La Pharaonne de Thèbes, Hatchepsout fille du soleil, Collection : L’Égypte des grands Pharaons, GLM / Presses de la Renaissance, Paris, 1986 et Décembre 1994 – France loisirs, Paris, Janvier 1987.
Claire Lalouette :
Histoire de la civilisation pharaonique. Tome 2 : Thèbes, ou la naissance d’un empire, Fayard, Paris, Mai 1986 – Flammarion, Paris, 1995 et Collection Champs, Janvier 1999.
Bill Manley :
Atlas historique de l’Égypte ancienne, de Thèbes à Alexandrie, la tumultueuse épopée des Pharaons, Éditions Autrement, Paris, Janvier 1988, 1998 – En Anglais, The Penguin historical atlas of ancient Egypt, Penguin books Ltd, London, Septembre 1996 et Mars 2006.
Elena Pischikova, Julia Budka et Kenneth Griffin :
Thebes in the first millennium BC, South Asasif Conservation Project, Cambridge Scholars Publishing, Newcastle upon Tyne, 2014.
Daniel C.Polz :
Thebes, pp. 384–388, The Oxford Encyclopedia of ancient Egypt, edited by Donald Bruce Redford. Vol. 3 of 3 vols. Oxford, New York, Le Caire, 2001 – Oxford University Press and The American University in Cairo Press, 2001.
Donald Bruce Redford :
Thebes, pp. 442–443, The Anchor Bible Dictionary, Vol. 6 of 6 vols, edited by David Noel Freedman, New York, 1992.
Nigel C.Strudwick et Helen Strudwick :
Thebes in Egypt, A Guide to the Tombs and Temples of Ancient Luxor, Cornelll University Press, Ithaca, New York, 1999 – British Museum, London, 1999.
Kent Reid Weeks et Marie-Odile Kastner-Uomini :
Les trésors de Louxor et de la vallée des Rois, Collection : Les guides de l’art, National Geographic, Paris, Janvier 2005 – En Espagnol, Los tesoros de Luxor, Editorial Libsa Sa, Madrid, Février 2006 – Océano, México, 2006 – En Anglais, The treasures of Luxor and the Valley of the Kings, White Star, Vercelli, Mars 2005 – Art Guides and Trips, Février 2006.
 
Il existe énormément d’autres ouvrages sur la ville, par nécropoles ou sites (Louxor, Karnak etc…)

 

 

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