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ÂAHOTEPRÊ  Pharaon de la XVIe dynastie. (Voir Égypte).
 
A-ANE-PADA  ou  Aanepadda  ou  A’-anepada  Roi d’Ur de la Ière Dynastie et Roi de Kish de vers 2525 à vers 2485 av.J.C. Il fut le fils de Mesh-Ane-Pada à qui il succéda. Il va essayer de poursuivre l’œuvre de son père. Il est connu principalement par des inscriptions sur des ex-voto. Il aurait construit un temple au Dieu Ninhursag, à Tell el-Obed (Localité éponyme de la culture d’Obeïd) et un enclos pour le Dieu Enlil, à Nippur. Il ne semble pas avoir été inhumé dans le cimetière Royal. Après sa mort la puissance d’Ur va s’effriter peu à peu, sous les règnes de ses successeurs qui vont perdre le contrôle de beaucoup de territoires, dont son frère Mes-Ki’Ag-Nuna qui lui succède.
 
AANETJERIRÊ  Pharaon de la XVIe dynastie. (Voir Égypte).
 
ÂAQEN   ou   Âakeni  Pharaon de la XIIIe dynastie en 1732 av.J.C (Voir Égypte).
 
AARON  (Vers 1575) Frère de Moise, il fut le premier Grand prêtre des Juifs, issu de la tribu de Lévi. Il épousa Elishéba et eut quatre enfants: Nadab, Abiku, Eléazar et Itama.
 
ÂAT  ou  Ath   "La Grande"  Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Amenemhat III (1843-1797). Il est possible que ce soit elle qui lui donna trois enfants : Hotepi (Hotep-Hator), Néferou-Ptah (ou Ptahnéferou ou Nefruptah) et Nebouhotepikheres. Toutefois il faut souligner que ces filiations sont incertaines. (Voir Égypte, Les Reines, Âat).
 
ABALGAMASH  Roi de Warahshe de vers 2275 à vers 2250 av.J.C. Il devra combattre le Roi d’Akkad Naram-Sin (2255-2218). pour se faire il passera une alliance avec le Roi d’Awan Khita (ou Hita, v.2280-v.2250), mais ils seront écrasés par Naram-Sin. Quelques spécialistes avancent que le Roi d’Awan qui aurait fait cette alliance serai Hishep-Ratep (v.2315).
 
ABANTIDAS  ou  Avandídas  (En Grec : ‘Aϐαντίδας)  Tyran de Sicyone de la dynastie des Aristratos de 264 à 252 av.J.C. Il fut le successeur de Clinias qu’il fit assassiner en 264 et devint à la mort de Timocleidas (co-Tyran) le seul Tyran de la ville. Il fut le fils de Paséas. Abantidas élimina par l’assassinat ou l’exil les partisans de ces prédécesseurs. Aratos I, fils de Clinias, à l’époque âgé de sept ans, fut sauvé par la propre sœur d’Abantidas qui l’aida à fuir la cité. Abantidas fut lui-même assassiné peu après par des Sicyoniens, alors qu’il débâtait avec des philosophes sur l’agora. Son père Paséas (ou Paséos) lui succéda.
 
ABAR  ou  Abara  ou  Abale  ou  Abaru  ou  Ibaru   Reine  d’Égypte et de Napata, elle fut la sœur et une des épouses du Pharaon et Roi de Napata Piânkhy (ou Piye, 747-716). Quelques spécialistes la nomment Abale (ou Abal, elle n’est peut-être pas la même dans ce cas que sa sœur ?). On lui connait les titres de : Mère du Roi (mwT-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) ; Maîtresse [Souveraine] des terres étrangères (Hnwt khswt tAwy) ; Maîtresse [Souveraine] de Haute et de Basse-Égypte (Hnwt Smaw mHw); Grande Dame des Deux-Terre (wrt nbt tAwy); Noble Dame (iryt pat) ; Grand de louanges (wrt Hzwt) et Douceur d’amour (bnrt mrwt). George Andrew Reisner a proposé qu’Abar fut enterrée dans le tombeau 35 à Nuri (ou Nouri) en Nubie. Cependant Aidan Marc Dodson, Dyan Hilton et Wolfram Grajetzki, avancent qu’elle fut enterrée dans une pyramide à El-Kourrou (ou Kurru), pyramide 53. Toujours selon ces égyptologues, Abar est connue par une stèle (Stèle V) à Kawa où elle fut consacrée au temple par son père. Elle est également connue à partir d’une scène au Gebel Barkal où elle apparaît derrière son fils Taharqa et enfin d’une stèle mise au jour à Tanis. Elle donna un fils au Pharaon, Taharqa qui fut Pharaon (690-664).
 
ABAS  Roi d’Argos, petit-fils de Damos. Il épousa Aglæa, fille de Mantinée et eut deux enfants.
 
ABAZU  14e Roi d’Assur vers 2280 av.J.C. de la Ière dynastie.
 
ABBA-EL  II  Roi d’Alep (ou d’Halab) au XVIe siècle. Il fut le fils et successeur de Sarra-El mais la date exacte n’est pas connue. Il est confirmé dans cette fonction par son sceau royal, réutilisé plus tard par Niqmepa (ou Niqmepuh, v.1430- ?), Roi d’Alalah, comme sceau dynastique, comme gouvernant Alep, Ama’u, Niya et Mukis, dans la région d’Alalah, au Nord de la Syrie. Selon Trevor Bryce Alep fut restaurée par son père Sarra El, mais d’autres historiens comme Michael C.Astour considèrent que ce fut Abba-El II qui restaura le royaume, son père n’en étant pas le Roi ?. Lors de cette période, Alep récupéra de l’invasion Hittite et élargit son territoire à certaines de ses anciennes terres, y compris Alalah, Niya et Ama’u. Le successeur d’Abba-El II, à la fois sur le trône d’Halab et celui d’Alalah, fut son fils probable, Ilim-Ilimma I (v.1530-v.1490), qui est donné par beaucoup de spécialistes comme le père d’Idrimi (v.1490-v.1450), qui constitua une dynastie à Alalah après qu’Alep fut tombée aux mains des Mitanniens vers 1525. Dès lors, la cité n’occupera plus une place importante avant longtemps.
 
ABBÂN  ou  Abba’el  ou  Abba  Roi du Yamkhad et d’Alep vers 1755 à vers 1720 ou vers 1750 à vers 1720. Il fut le fils et successeur d’Hammourabi I. Abbân a un nom en écriture cunéiforme qui a longtemps posé un problème d’interprétation aux historiens. Les spécialistes ont depuis opté pour une lecture phonétique de son nom. Ce Roi Abbân apparaît dans les archives de Mari, parmi les personnes participant au voyage du Roi Zimri-Lim (1775-1761/60) à Ougarit. On sait qu’il est monté sur le trône d’Alep et du Yamkhad, par un texte retrouvé à Alalah, dans lequel il dit avoir donné en apanage le royaume d’Alalah à son frère Yarim-Lim II. On sait également que son royaume s’étendait à l’Est au-delà de l’Euphrate, dans l’ancien royaume de Mari. Lors de son règne apparait aussi un autre fis d’Hammourabi I nommé Nakkusse, dont le nom fut retrouvé sur un sceau à Alalah, qui détenait une position élevée à la cour. Le règne d’Abbân fut relativement pacifique et selon William James Hamblin, il maintint de bonnes relations commerciales avec Babylone. L’événement principal de cette période fut la rébellion de Zitraddu, le Gouverneur de la ville d’Irridu, qui appartenait à son frère Yarim-Lim II. Une tablette découverte à Alalah explique les circonstances qui conduisirent à la réorganisation du royaume d’Alalah. Elle révèle qu’Abbân détruisit Irridu et pour compenser son frère lui donna la ville en apanage, mais qu’elle serait confisquée si Yarim-Lim II ou ses descendants trahissaient le Yamkhad. Selon Nadav Na’aman, en contrepartie, Abbân prêta serment de ne pas confisquer le nouveau royaume de son frère et qu’il pourrait être maudit si jamais il le faisait. À sa mort il fut remplacé par Yarim-Lim II. Il faut noter que certains spécialistes, comme Moshe Weinfeld, avancent que ce dernier était son fils et différent donc de Yarim-Lim Roi d’Alalah..
 
ABBAR  ou  Abba-el  Suffète de Tyr de 563 à 562 av.J.C. Après la chute de Baal II face aux Babyloniens, la monarchie fut abolie et un gouvernement oligarchique fut établi. Nabuchodonosor II nomma des Juges ou Suffètes (ou Shoftim, nom des premiers magistrats. Leur pouvoir ne durait normalement qu’un an) pour gouverner la ville. Le troisième qui suivit Chelbes fut Abbar. Il ne régna que 3 mois.
 
ABDOLONYMOS  ou  Abdolonyme  ou  Abdalonymus  ou  Abdalonimus  ou  Abdolonymus  ou  Ballonymos  ou  Ballonymus  ou  Abd-olunim  (En Grec : ‘Aβδαλώνυμος)  Roi de Tyr de 332 à ? av.J.C. Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) rapporte qu’Alexandre le Grand (336-323), qui appelait le Roi de Tyr Azemilcos, Straton, lorsqu’il prit la ville le déposa et le remplaça par un certain Abdolonymos. Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125) le nomme Alonymos (ou Alonymus). En fait la légende raconte que ce fut Héphestion (ou Héphaestion ou Héphaistion ou Hêphaistíôn, 356-324) qu’Alexandre chargea de nommer un Roi. Ce dernier offrit le trône à deux frères avec lesquels il avait combattu, mais Abdolonymos refusa, alléguant que, selon leurs lois, il ne pouvait régner car bien que noble il n’avait pas de sang royal. Souhaitant mettre en avant une telle personne, Héphestion (ou Héphaestion) nomma Abdolonymos, qui était tombé dans une telle pauvreté, qu’il cultivait lui-même un jardin potager pour se nourrir.
 
ABDASHTART  ou  ‘Abd’aštart  Nom de 2 Rois de Sidon.  ABDASHTART  I   Roi de Sidon de 365 à 358 av.J.C. Il fut succéda par Tabnit.   ABDASHTART  II   Roi de Sidon de 342 à 333 av.J.C. Il fut succédé par Abdalonym.
 
ABDASHTART  ou  ‘Abd’aštart  ou  Straton  Roi de Tyr de vers 359 à 349 av.J.C. Selon Justin (ou Marcus Junianus Justinus ou Justinus Frontinus, historien Romain du IIIe siècle), les esclaves Tyriens se révoltèrent contre le Roi Perse Artaxerxès II (404-359). Ils s’emparèrent du pouvoir et nommèrent comme “Roi” un certain Straton (en Phénicien, Abdashtart).
 
ABDASHTART  ou  ‘Abd’aštart  ou  Straton  ou  Strato  (En Grec)  Dernier Roi d’Arwad vers 330 av.J.C. Lors de la période Perse son père Gerashtart (ou en Grec : Gérostratos) soutint avec sa flotte le Roi Perse Darius III (336-330). Lorsqu’Alexandre le Grand (336-323) envahit la Syrie en 332, Abdashtart (ou Straton) changea de camp et offrit l’île et tout son territoire continental au Macédonien qu’il aida de plus avec sa flotte à la prise de Tyr.
 
ABDASTRATOS  ou  Abdastarte  ou  Abdastartus  ou  ‘Abd-‘Ashtart  Nom de 2 Rois de Tyr.  ABDASTRATOS  I  Roi de Tyr de 927 à 918 av.J.C. Il fut le fils de Baal-Ezer I à qui il succéda. La seule information disponible à son sujet provient de la citation de l’auteur Ménandre d’Éphèse, dans Contra Apion 18: de Flavius Josèphe. Sa succession est toujours très confuse et change en fonction des spécialistes. Il aurait été tué par l’ainé des quatre fils de sa nourrice, qui prit le pouvoir, mais on ne connait pas son nom. Certains spécialistes avancent Methusastartos (ou Methusastartus, 918 à 906).  ABDASTRATOS  II  Roi de Tyr de 640 à 590 ou 640 à 597 av.J.C. Il succéda à Yahimelek (ou Yehawmelek ou Yahimilki), mais pour beaucoup de spécialistes ils ne furent pas Rois, mais plutôt des Gouverneurs, la cité étant à leur époque sous contrôle des Assyriens.
 
ABDÉMON (En Grec : Αδήμων) Roi de Tyr et de Salamine de Chypre de vers 420 à 411 av.J.C. Il était d’origine Phénicienne et serait né à Tyr (on trouve aussi Cition (ou Kition) ?). En 415 il déposa le souverain Phénicien de Salamine Nicoclès (? à 415). Il fut détrôné à son tour en 411 par le fils de ce dernier, Évagoras I (410-374), qui s’empara également de Tyr. Certaines pièces de monnaie d’Abdémon ont été trouvées.
 
ABDI-ASHIRTA  ou  Abdi-Aschirta  ou  Abdi-Aširta  ou  Abdi-Ašratu  Roi d’Amourrou de vers 1385 à vers 1344 av.J.C. Beaucoup de spécialistes pensent qu’il n’était qu’un Prince dans la plaine côtière de la Syrie. Il fut un ennemi juré du Roi de Byblos, Rib-Addi (ou Rib Hadda ou Ribaddi ou Rib-Addu, v.1375-v.1335) qui était allié et vassal de l’Égypte. L’Amourrou était alors un nouveau royaume dans le Sud de la Syrie sous contrôle nominale Égyptien. Wolfgang Helck nous apprend qu’Abdi-Ashirta fut enlevé et assassiné par les troupes Égyptiennes sur l’ordre du Pharaon Amenhotep IV (ou Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-1338) dont les avertissements n’avaient pas réussi à arrêter ses complots. Amenhotep IV avait répondu favorablement à son allié de Byblos, Rib-Addi qui sollicitait son aide suite aux attaques incessantes d’Abdi-Ashirta afin de se tailler un royaume plus grand. Celui-ci avait notamment prit les villes dans le Nord du Liban d’Ambia, Sigata, Arqata (ou Irqata ou Arqa ou Archas) et Batruna (ou Batroun) et avait tenté de faire assassiner Rib-Addi. La mort d’Abdi-Ashirta est mentionnée dans les Lettres de Tell el-Amarna (EA 101), de Rib-Addi à Amenhotep IV. Il est possible que la capitale de l’Amourrou au cours des dernières années du règne d’Abdi-Ashirta et les premières années d’Azirou ait été Ardata. Son fils Azirou (ou Aziru) lui succéda.
 
ABDILIATI  ou  Abdilti  ou  Abdile’ti  ou  Abd-ilihit  Roi d’Arwad vers 700 av.J.C. Il dut payer un tribut à l’Empereur Assyrien Sennachérib (705-681) qui s’était emparé d’Arwad.
 
ABDI-MILKUTTI  ou  Abdi-Milki  ou  Abdi-Milkuti,  Roi de Sidon vers 680 à 677 av.J.C. Il fut un grand Roi qui passa son règne en lutte contre l’Assyrie. Il fomenta une rébellion contre ces derniers, mais l’empereur Assyrien Assarhaddon assiégea la ville, qui après trois ans, en 677, fut finalement prise, détruite et reconstruite sous le nom de Kar-Assur-Aha-Iddina, "Le port d’Assarhaddon". Le Roi Sidonien fut décapité. Une partie du butin récupéré fut donné par Assarhaddon à la ville de Tyr pour sa loyauté envers les Assyriens. (Voir Syrie/Palestine, Sidon, Abdi-Milkutti).
 
ABDISARES  Roi d’Arménie de la dynastie des Orontides en 212. On ne connais pas les dates exacte de son règne.
 
ABD-MELQART  Roi de Tyr de 694 à vers 680 av.J.C. Il fut placé sur le trône par l’Empereur d’Assyrie Sennachérib (705-681) après que ce dernier est prit la ville de Sidon dont son Roi Lulle gouvernait aussi Tyr. Abd-Medqart élargit la puissance de la ville. Il semble avoir été en guerre contre les Israélites. Il détruisit leur flotte et fut en mesure de garder une certaine prépondérance sur les villes de la région. Selon la légende, il fut empoisonné par sa fille Numila, qui à son tour fut assassinée par son frère. Selon une autre légende Abd-Melqart fut tué par une population de montagnard du Liban lors d’un voyage vers les Assyriens.
 
ABDU  bar  Maz’Ur  Roi d’Osroène et d’Édesse de 127 à 120 av.J.C.
 
ABESHURA  ou  Abechoura  Reine d’Ibérie de la dynastie Sassanide. Elle fut la fille du Roi Aspagour (265-284). Elle fut la première épouse du Roi d’Ibérie Mirian III (284-361). Elle mourut alors que son époux n’avait que 15 ans.
 
ABGAR  Nom de 11 Rois d’Édesse et d’Osroène.  ABGAR  I  Figo  ou  Piqa  Co-Roi d’Osroène et d’Édesse de 94 à 92 av.J.C avec Bakru II et Ma’Nu I, puis devint Roi de 92 à 68 av.J.C.  ABGAR  II  bar Abgar  Roi d’Osroène et d’Édesse de 68 à 53 av.J.C.  À l’époque du premier triumvirat (Crassus, César, Pompée) Édesse fut l’alliée des Romains. Mais, en Avril 54, le Proconsul Marcus Licinius Crassus (115-53) à la tête d’une armée de 42.000 hommes, sur les conseils du Prince / Roi Abgar II et l’aide du Roi d’Arménie, Artavazde III (ou II ou Artavasdes, 54-34), débuta une campagne contre les Parthes. Artavazde III proposa à Crassus de faire passer son armée par l’Arménie, pour frapper les Parthes, mais le Romain préféra écouter les conseils d’Abgar II. Crassus opta pour une attaque par le Nord de la Mésopotamie. Il franchit alors l’Euphrate dans le but de prendre Séleucie du Tigre, mais il fut trahit par Abgar II qui se rangea du coté du Roi Parthe, Orodès II (57 ou 54-38). En 53, Crassus fut battu à la bataille d’Harran (ou Carrhes ou Carrhae) et, selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), il dut fuir en Arménie. La trahison d’Abgar II ne sauva pas son trône, il fut bientôt déposé par Orodès II afin qui renforça son contrôle direct sur les parties de la région. ABGAR  III  Roi d’Osroène et d’Édesse de 29 à 26 av.J.C.  ABGAR  IV  Sumoqo  ou  Sumaka  Roi d’Osroène et d’Édesse de 26 à 23.  ABGAR  V  Ukomo  ou  Ukkama  ou  Oukhamale Noir” (En Syriaque : Abgarəmīšāyā Ukkāmā  ܐ ܒ ܓ ܪ ܚ ܡ ܝ ܫ ܝ ܐ ܐ ܘ ܟ ܡ ܐ, en Arménien : Abgar E  Աբգար Ե, en Grec : Abgaros ‘Aβγαρος) Roi d’Osroène et d’Édesse de 4 av.J.C à 7 ap.J.C et 13 à 50 ap.J.C. Il fut le fils et successeur de Ma’Nu III Saphul (23-4 av.J.C). Il fut un moment remplacé sur le trône par son frère Ma’Nu IV bar Ma’Nu de 7 à 13, mais on en ignore les raisons. (Voir Asie Mineure, Édesse, Abgar V).   ABGAR  VI  bar Ma’Nu  Roi d’Osroène et d’Édesse de 71 à 91 ap.J.C. Après lui, le royaume repassa sous domination de l’Arménie, puisque le Roi Sanadroug I (75-110) prit également le titre de Roi d’Osroène et d’Édesse de 91 à 109.  ABGAR  VII  bar  Ezad  ou  bar Izât  Roi d’Osroène et d’Édesse de 109 à 116 ap.J.C. Il eut un règne relativement cour puisqu’il fut détrôné par l’Empereur Romain Trajan (98-117) qui garda la ville sous sa tutelle deux ans.  ABGAR  VIII  Philoromaios  Roi d’Osroène et d’Édesse de 167 à 177 ap.J.C. Il a longtemps été confondu par certains avec son fils et successeur Abgar IX. Cette idée n’est plus retenue par beaucoup de spécialistes, comme Alfred R.Bellinger et Charles Bradford Welles. Il faut noter que certains spécialistes comptent pour même Roi Abgar VIII et IX, décalant ainsi les numéros (Pour eux c’est Abgar VII qui est Abgar le Grand, etc..).   ABGAR  IX  “le Grand” ou  Lucius Ælius Septime Abgar  Roi d’Osroène et d’Édesse de 177 à 212 ap.J.C. Il succéda à son père Abgar VIII. Il reprit en 191/192 en l’honneur de l’Empereur Romain Commode (177-192) le nom Lucius Ælius. Après l’assassina de Commode, il soutint Pescennius Niger mais qui fut vaincu en 194 par Septime Sévère (193-211). Afin de montrer sa soumission il prit en l’honneur de ce dernier le nom de Septime et donna son fils en otage. À partir de cette époque il fut fidèle à l’Empereur Romain et renia les Parthes. Septime Sévère le reconnu en 198 en tant que client Roi et il fut reçu à Rome. Bardesane, L’ami d’enfance Abgar IX appartenait à la Syrie Chrétienne. C’est peut-être ce qui fit que le Roi se convertit au Christianisme et suite à cet acte, autour d’Édesse le Christianisme Syriaque se développa et de nombreux monastères furent construits en particulier celui de la colline, le Torâ-dOurhoï. On ne connait pas le nom de son épouse mais il eut deux fils : Abgar X et Ma’Nu IX qui lui succéderont.  Abgar  X (IX) Severus bar Abgar  Rabo "Roi" d’Osroène et d’Édesse de 214 à 216 ap.J.C.  Abgar XI (X) Farhat bar Ma’Nu IX  "Roi" d’Osroène et d’Édesse de 242 à 244 ap.J.C.
 
ABI  voir ABIY.
 
ABIA  ou Avia  (En Grec : Αβία)  Ville de Messénie correspondant aujourd’hui à West Mani dont Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) mentionna dans sa Description de la Grèce que la ville fut rebaptisée Abia par Cresphontès, le Roi de Messène, d’après Abia, la nourrice de son grand-père Hyllos, fils d’Héraclès. Abia fut âprement disputée entre les Messéniens et les Spartiates. Elle devint un membre de la Ligue Achéenne en 181 av.J.C.
 
ABIA   Roi de Juda, voir ASA.
 
ABIBAAL  ou  Abi-Baal  ou  Abībà‛al   Roi de Tyr de 990 à 978 av.J.C dont nous ne savons rien. La seule information connue de lui est dérivée de deux passages dans Josèphe Contre Apion. Tout ce qui est dit dans ces passages est qu’il précéda sur le trône son fils Hiram I de Tyr. Ni la durée de son règne, ni ses prédécesseurs immédiats sont connus. La datation d’Abibaal dépend donc les dates attribuées à son fils.
 
ABIBAAL  Roi de Byblos de vers 940 à vers 920 av.J.C. Son nom d’est connu que d’une statue Égyptienne retrouvée à Byblos.
 
ABI-DITAN  Roi de Babylone de la Ière dynastie v.1950.
 
ABI-ESHUH  ou  Ebisum  ou  Ebišum  ou  Abi-ēšu  ou  Abiši  8e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1711 à 1684 ou 1648 à 1620 av.J.C, fils de Samsu-Iluna. On ne sait presque rien de son règne. Au cours de son an IV, il contrecarra une attaque d’une armée Kassite. La Chronique des anciens Rois rappelle sa tentative de bloquer le cours du Tigre avec un barrage dans une vaine tentative pour capturer Iluna-Ilum (ou Ilima-Ilum, 1732-v.1670), le fondateur de la dynastie Perse dite du "Pays de la Mer". Un fragment de poterie de sceau cylindrique de Kish est attribué à ce Roi il commémore les événements coïncidant avec ses trois premières années de règne. Il mentionne l’interception sur le Tigre, des travaux sur le fleuve et le creusement du canal Zubi. il eut un enfant Ammi-Ditana qui lui succéda.
 
ABIGAÏL  de Carmel  ou  Abigail  ou  Abigayil  ou  Abigaël  (En Hébreu : אֲבִיגָיִלLa joie de son père“) Princesse Juive, précédemment épouse de Nabal, un riche marchand, elle fut une des épouses du Roi David (1010-970). Elle lui donna un fils, Daniel (ou Kileab ou kĭl’ĕăb, en Hébreu : כִּלְאָ֔ב), qui naquit à Hébron. Il est seulement nommé dans la liste des fils de David et aucune autre mention n’est faite de lui, bien qu’étant le deuxième fils. Il est connu comme Daluyah dans la Septante.
 
ABIHAIL  ou  Abichaïl  ou  Abiyhayil (“Père de la force“) Reine de Juda. Elle fut une des épouses du Roi de Juda Roboam (931-914). Elle fut la fille d’Éliab, un frère de David, fils de Jessé (ou Yishai). Elle donna trois fils à Roboam : Jéusch, Shemarya et Zaham.
 
ABIJAM  ou  Abiyyam  ou  Abia  ou  Abiou  ou  Abijah  ou  Abiam  ou  ʾAbiyyām  ou  ‘Aviyam ben Rehav’am  (En Hébreu : אבים בן-רחבעם מלך יהודה, en Grec : ᾿Αβιο ) 2e Roi de Juda de 914 à 911 ou 915 à 913 William Foxwell Albright ou 915 à 912 Kenneth Anderson Kitchen ou 913 à 911 Edwin Richard Thiele) dont le nom veut dire "père de la mer" ou "mon père est de la mer" ou "mon père est le Dieu Yah" ou encore "mon père est le Seigneur". Le Tanakh (ou Bible Hébraïque) lui attribue trois ans de règne. Il fut le fils de Roboam et de la Reine Maaka (ou Maachah ou Maaca ou Maacha. Son fils Asa (ou Abia) lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Juda, Abijam).
 
ABIMELECH  Il fut un Juge d’Israël de 1236 à 1233, fils naturel de Gédéon (ou Gideon). Il massacra 70 de ses frères et se fit nommer chef ou juge des Hébreux. Il résidait à Sichem, mais il fut chassé par les Sichémites à cause de ses cruautés, il réussit à reprendre la ville et la détruisit. Il fut blessé mortellement au siège de Thèbes (en Palestine).
 
ABIRATTASH   Voir ABITIALIASH.
 
ABIROU  ou  Abiru  Voir APIROU.
 
ABISARE  ou  Abi-Ssarê  ou  Abi-Ssare  ou  A-bi-sa-re-e  Roi de Larsa et Roi d’Ur de la IIIe Dynastie de 1906 à 1896 ou 1906 ou 1905 à 1895 ou 1905 à 1894 ou 1841 à 1830. On ne connait pas son lien avec le Roi précédent Gungunum, quelques spécialistes pensent qu’il fut son fils. Il va guerroyer contre le Roi d’Isin Bur-Sin (1896-1876) qui tentait de reprendre Ur, mais ce dernier après une courte victoire, en 1896 fut vaincu près de la ville d’Adab (Nord du Sumer, aujourd’hui site archéologique de Bismaya, près de la ville de Diwaniyah). Abisare lança de nombreux travaux, dont plusieurs chantiers hydrauliques destinés à détourner les eaux irriguant Isin. Son fils Sumu-El (ou Sumuel) lui succéda et suivit la politique guerrière de son père.
 
ABISHEMOU  ou  Abischemu  ou  Ipshemou  (En Égyptien : jbSmw)   Nom de 2 Rois de Byblos.   ABISHEMOU  I   Roi de Byblos de vers 1820 à vers 1795 av.J.C. Il nous est surtout connu par la découverte de sa tombe (N°1) dans la nécropole de Byblos. (Voir Syrie/Palestine, Byblos, Abishemou I).    ABISHEMOU  II   Roi de Byblos de vers 1735 à vers 1700 av.J.C. Il semble que ce soit lui qui fut représenté sur un relief à Byblos avec le Roi d’Égypte Néferhotep I (1724-1713). On est certain par contre qu’un souverain de la ville prêta allégeance à Néferhotep I. Abishemou II est connu aussi de différents objets où son nom est écrit en Égyptien.
 
ABI-SIMTI   Reine d’Ur, elle épousa le Roi d’Ur, Amar-Sin (2046-2038).
 
ABITAL  ou  Abithal  ou  Avital  (En Hébreu : אֲבִיטַלPère de la rosée” ou “Fraiche“)  Reine des Hébreux. Elle fut une des épouses du Roi des Hébreux David (1010-970). Elle lui donna un fils : Shephatiah (ou Schephathia, en Hébreu : שפטיה Dieu est mon juge“), qui naquit à Hébron. Dont on ne sait rien.
 
ABITIALIASH  ou  Abirattash   Roi de Mari et du Hana de la dynastie Kassite de 1672 à 1654 ou vers 1640 av.J.C. Il fut le 2e fils de Kashtiliash I et succéda à son frère Ushi.
 
ABI-YAMUTA  Roi de Babylone de la Ière dynastie vers 1970 av.J.C.
 
ABIY  ou  Abi  “Mon père” ou “l’Éternel est père”  Reine de Juda. Selon le second Livre des Chroniques, elle fut la fille d’un homme (Qui n’était pas le Prophète) nommé Zacharie (29 : 1). Elle épousa le Roi de Juda (ou Ahaz, 742-726). Elle lui donna un fils Ézéchias qui lui succéda. Elle est également connu sous le nom de Abi dans le Deuxième Livre des Rois (18 : 1-2).
 
ABIYYAM  Voir ABIJAM.
 
ABOU  Voir ÉLÉPHANTINE.
 
ABOU SIMBEL  Temple de Basse Nubie où quatre colosses de vingt mètres de haut y représentent le Pharaon Ramsès II (1279-1213).
 
ABOUSIR   Ville d’Égypte au Sud-ouest de la nécropole de Guizèh, Basse-Égypte. Abousir est le nom arabe pour le terme Grec Busiris, lequel est déjà une transcription du nom Égyptien antique Per-Ousir (ou Par-Usir), qui signifie "La Chambre d’Osiris". Osiris étant le Dieu des morts et de la résurrection, cela n’étonne pas de ce fait qu’Abousir soit une partie de la nécropole de Memphite. Abousir est situé à environ deux kilomètres au Nord de Saqqarah (25 km au Sud-ouest du Caire) et à une petite distance au Sud de Guizèh. Ses trois pyramides principales peuvent facilement être vues du complexe funéraire de Djoser (2628-2609). L’intérêt des Rois pour Abousir a commencé sous le règne d’Ouserkaf (2465–2458), le fondateur de la Ve dynastie, quand il a choisi cet emplacement pour construire un monument remarquable et jusque-là unique : Le temple solaire.  (Voir Égypte, Pyramides, Abousir).

 

ABRAHAM  ou  Abram  (En Hébreu : אַבְרָהָם Avraham ou ‘Abrāhām "Père d’une multitude" ou Avrohom ou Avruhom, en arabe : ابراهيم, Ibrāhīm ou إبراهيم الخليل Ibrāhīm al-khālil "L’ami privilégié (de Dieu)", v.1850 av.J.C) Patriarche Hébreu, il est considéré dans la bible comme l’ancêtre des Juifs et le père du monothéisme. Il figure dans le Livre de la Genèse (chapitres 11 à 25), ainsi que dans certaines parties du coran. Il naquit à Ur (Ur-Kasdim dans la Bible) et eut deux frères nommés Nahor II et Haran. Selon la Bible, il partit pour aller à l’endroit que lui désignera Dieu, tandis que Tera’h resta à Harran et que son frère Nahor II resta lui en Mésopotamie. Accompagné par Loth il traversa alors l’Euphrate à Karkemish, puis il entra en pays de Canaan. Il s’installa à Sichem (Aujourd’hui Naplouse), Be’er Sheva (ou Beer Sheva) et Hébron. À Sichem Dieu lui apparut à nouveau et lui promit "De donner cette terre à sa descendance". (Voir Syrie-Palestine, Hébreux, Abraham).
 
ABYDOS  Ville d’Égypte. Abydos (ou Abdjou ou Abidjou ou Abdou ou Ebot ou Abot en Copte) se trouvait dans le 8e nome de Haute-Égypte, à 70 km au Nord-ouest de Thèbes et 170 km de Louxor, son chef-lieu de district est Sohag. Aujourd’hui sur le territoire de l’ancienne Abydos se trouve la ville de Madfounek (ou Araba el-Madfounah – Araba l’enterrée). Abydos était la ville sainte vouée au culte du Dieu Osiris et la nécropole de This, la première capitale de l’Égypte unifiée. Le site d’Abydos comprend plusieurs monuments, répartis sur une vaste étendue : Le temple de Séthi I (1294-1279) et son cénotaphe connu sous le nom d’Osireion, la chapelle de la Reine Tétishery (ou Tetisheri) l’épouse de Sénakhtenrê (ou Taâ I, 1559-1558), le temple de Ramsès II(1279-1213). (Voir Égypte, Abydos).
 
ABYDOS  Ville d’Asie Mineure, sur l’Hellespont, en face de Sestos. Le Roi des Perses Xerxès I (486-465) y jeta un pont de bateaux lors de la Seconde Guerre Médique en 480 av.J.C.
 
ABYSSINIE  Nom donné à la région entre la mer Rouge et l’Égypte et arrosé par l’Atbara (Voir Éthiopie). L’Abyssinie fut un royaume prospère et la possession du royaume de Saba au IIIe siècle av.J.C.
 
ACARCANIE  Région de la Grèce occidentale les Acarcaniens se constituèrent en confédération (Voir Ligue Éolienne). Ils furent soumis par les Macédoniens en 225 av.J.C, en 146 l’Acarcanie fit partie de la province Romaine d’Achaïe.
 
ACASTE  Archonte perpétuel d’Athènes de 1048 à 1012.
 
ACASTE  Roi légendaire de Thessalie, il fut détrôné par Pelée, Roi légendaire d’Iolcos.
 
ACHAB  ou  Ahab  ou  Ach’av  ou  A‘av  ou  Ah’av ben ’Omri  ou  ‘Aḥ’āḇ  (En Hébreu : אחאב בן-עמרי מלך ישראל, en Grec : Αχααβ)  7e Roi d’Israël de 873 à 852 ou 874 à 853 Edwin Richard Thiele ou 869 à 850 William Foxwell Albright. Son nom signifie "Frère du père". Il fut le fils d’Omri. Au cours de son règne il fut tout à tour l’allier et l’ennemi du Roi de Juda Josaphat (ou Jehoshaphat, 870-845). Le royaume de Moab, qu’avait conquis son père, resta tributaire. Il renforça les contacts diplomatiques avec le Roi de Tyr Ithobaal I (ou Ethbaal, 896-863) dont il épousa la fille, Jézabel. Dans les affaires étrangères, cette période de paix fut troublée par l’expansion du Royaume d’Aram (Damas), Israël se retrouva bientôt confrontée à la guerre dans le Nord-est. Plus menaçante, toutefois, fut l’ascension de l’Assyrie, qui commença à s’étendre vers l’Ouest de la Mésopotamie. Jézabel lui donna trois enfants : Athalie qui fut Reine de Juda (841-835), Achazia (ou Ochozias ou Ahaziah ou Achosias) et Joram qui lui succédèrent. (Voir Syrie-Palestine, Israël, Achab).
 
ACHAÏE  Région de Grèce au Nord du Péloponnèse divisée en douze cités qui constituèrent vers 280 av.J.C le noyau de la ligue Achéenne. En 146 elle devint province Romaine. (Voir les ACHÉENS).
 
ACHAÏOS  ou  Achaeus   (En Grec : Αχαιός) Nom d’1 Prince et d’un Roi Séleucide.  ACHAÏOS  I  Prince Séleucide, il fut un des fils du Roi Séleucide Séleucos I Nikatôr (305-280) et de la Reine Apama I.Il fut le père d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos), prétendant au trône et de Laodice I épouse d’Antiochos II. On lui attribue parfois une autre fille, Antiochis I, qui est aussi donnée comme la fille d’Antiochos I (le frère d’Achaïos I). Elle épousa Attalos le père d’Attalos I le Roi de Pergame (ou Attale, 241-197). Par ce mariage la dynastie de Pergame se rattacha aux Séleucides.  ACHAÏOS  II  Roi Séleucide de 219 à 215. Fils d’Andromaque (ou Andromachus ou Andromakhos) et petit fils d’Achaïos I, un fils de Séleucos I. Il commanda les armées Séleucides en Asie Mineure et refoula le Roi de Pergame Attale I. Vainqueur d’Antiochos Hiérax, sous le Roi Séleucide Séleucos II, il gouverna à partir de 221, les satrapies d’Asie Mineure détenues antérieurement par ce Prince. Puis, en 219, il usurpa le pouvoir royal. Dans un premier temps il fut toléré par le Roi en titre, Antiochos III puis il fut attaqué dans Sardes, en Lydie, vaincu et tué par lui en 215/4 av.J.C. Il épousa Laodice (ou Laodice A ou Laodiké ou Laodicée), fille du Roi du Pont Mithridate II (250-220) et de la Reine Laodice II (ou Laodice A ou Laodiké ou Laodicée).
 
ACHAZ  ou  Ahaz  ou  Akhaz ou  ʼāāz  ou  ‘Achaz ben Yotam  (En Hébreu : אחז בן-יותם מלך יהודה, en Grec : ‘Aχαζ) Il fut le 12e Roi de Juda de 742 à 726 ou 735 à 715 William Foxwell Albright ou 735/31 à 715 Kenneth Anderson Kitchen ou 732 à 716 Edwin Richard Thiele). Il monta sur le trône à l’âge de vingt ans (Deuxième Livre des Rois 16:2). Son nom veut dire : "A eu lieu" ou “Yahvé tient". Il fut le fils de Joatham. Il fut l’un des Rois mentionnés dans la généalogie de Jésus dans l’Evangile de Matthieu. Il fut surtout réputé pour son impiété. Il va battre le Roi de Damas Razin (766-733/2), mais, d’après le récit biblique (Ésaïe 8 : 19, Deuxième Livre des Rois 23 : 12), ayant élevé des autels aux faux Dieux et leur ayant même consacré son fils, Dieu permit qu’il fut vaincu à son tour par Razin et par le Roi d’Israël Pékah (ou Pegah ou Phacée, 736-732). Ayant appelé à son aide l’Empereur d’Assyrie, Téglath-Phalasar III (745-727), il en devint le vassal. Il épousa Abiy (ou Abi) et il eut un enfant Ézéchias qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda, Achaz).
 
ACHAZIA  ou  Ochozias  ou  Ahaziah  ou  Achosias  ou  ’Ahazyahu ben ‘Ah’av  (En Hébreu : אחזיהו בן-אחאב מלך ישראל)o8e Roi d’Israël de 852 à 851 ou 853 à 852 Edwin Richard Thiele ou 850 à 849 William Foxwell Albright). Il fut le premier des deux fils d’Achab (873-852) à monter sur le trône. Il suivit la politique de son père, notamment en ce qui concerne la persécution du prophète, Élie. En politique extérieure il s’allia au Roi de Juda Josaphat (ou Jehoshaphat, 870-845) dans une tentative de relance du commerce maritime de la mer Rouge, surtout afin d’assurer son commerce avec le port d’Ophir, mais la flotte de Juda sera détruite à Ezion-Geber (ou Asiongaber sur l’extrémité Nord du golfe d’Aqaba). Elle sera reconstituée avec la coopération d’Achazia et l’expédition qui sera de nouveau montée sera couronnée de succès. (Voir Syrie-Palestine, Israël, Achazia).
 
ACHÉENS  ou  Akawasha  ou   Akaouacha  Habitants de l’Achaïe. La plus ancienne des familles ethniques Grecques d’origine indo-européenne. Leur invasion dans la péninsule date du 2e millénaire av.J.C, son apogée se situa entre 1400 et 1200 av.J.C. Leur ville la plus importante fut Mycènes, elle disparue avec l’arrivée des Doriens. Ils font parti des tribus des "Peuples de la mer". (Voir Grèce, Achéens).
 
ACHÉMÉNÈS  ou  Achaemenes  ou Aquemenes (En Persan : Haхāmaniš ou Achaemenes هخامنشAmical dans l’âme“, en Grec : Αχαιμένης Akhaimenês, en Latin : Achéménès, en Élamite : Hakamanuisch, en Akkadien : Amanischa, en Araméen : Ahamenesch.  Roi du Parsumash (ou Parsamash ou Parsumaš), de vers 705/700 à 675 av.J.C. Son fils Teispès lui succéda et ses descendants : Cyrus I et Cambyse I firent la dynastie dite : Achéménides. (Voir Perse, Perse d’Anshan, Achéménès).
 
ACHÉMÉNÈS  ou  Achaemenes  ou  Aquemenes   (En Persan : Haхāmaniš ou Achaemenes هخامنشAmical dans l’âme“, en Grec : Αχαιμένης Akhaimenês, en Latin : Achéménès) Fils de Darius I (522-486) que le Roi nomma Satrape d’Égypte en 481. Il combattu les Grecs à la bataille de Salamine à la tête d’environ 200 navires. Il mourut en 462 en Papremi (ou Pampremi, nom d’une zone de Égypte citée par diverses sources historiques, mais qui n’a pas encore été identifiée avec certitude, elle était située à l’Ouest du Delta du Nil, peut-être pas loin de Xoïs) dans une tentative pour réprimer une révolte des Égyptiens dirigée par le Roi de Cyrène Inaros (ou Inarôs) et son fils Ithanyras.

 

ACHÉMÉNIDE  Dynastie Perse fondée vers 550 av.J.C par Cyrus II (559-529), descendant d’Achéménès (Ancêtre mythique des Achéménides. Cette dynastie soumit les Mèdes et réalisa l’unité de l’Asie Mineure, mais les successeurs de Cyrus II, Darius et Xerxès ne purent soumettre la Grèce (Voir Guerres Médiques). La pierre angulaire de cette dynastie reposait sur le sentiment de loyauté des sujets envers elle. Le Roi fut vénéré comme une divinité. Tous les sujets jusqu’aux plus hautes charges furent considérés comme des bandaka du Roi, c’est à dire des personnes liées par un lien de fidélité absolue. Les populations soumises lors des campagnes furent constituées en Satrapies, elles conservaient leur organisation propre, leur religion, et leurs dirigeants. Le déclin et la chute de l’empire Achéménide qui intervient est du à : L’affaiblissement du pouvoir central (intrigues de harem, vie des dirigeants trop fastueuse, décadence des mœurs), aux rebellions nationales de l’Égypte, de la Grèce qui furent renforcées par les défaites Perses durant les Guerres Médiques et la décomposition générale du système (affaiblissement de l’armée, soulèvement des satrapies,). L’écroulement de l’empire fut quasi immédiat lorsqu’ arriva le Roi de Macédoine Alexandre le Grand (336-323). La dynastie Achéménide s’éteignit en 330 avec l’assassinat de Darius III à Arbèles (Voir Perse, Achéménides).
 
ACHÈS   Voir HOUNI.
 
ACHILLAS  Ministre du Roi d’Égypte Ptolémée XIV Philopator II (47-44), il participa au meurtre de Pompée et fut exécuté sur l’ordre de César en 48 av.J.C.
 
ACHILLEUS  AURELIUS  Empereur Romain usurpateur en Égypte de 297 à 298 ap.J.C.
 
ACHINOAM  ou  Ahinoam  (En Hébreu : אחינועם)  “Frère de grâce” Princesse Juive de Jezreel. Elle fut une des épouses du Roi de Juda et d’Israël, David (1010-970). Elle lui donna un fils Amnon (en Hébreu : אַמְנוֹן Fidèle“), qui naquit à Hébron. Il est décrit comme “le Jizreélite”. Bien qu’il fut l’héritier présomptif au trône, il est surtout connu pour le viol de sa demi-sœur Tamar (ou Thamar).
 
ACHINOAM  ou  Ahinoam  (En Hébreu : אחינועם)  “Frère de grâce” Reine des hébreux. Elle fut l’épouse du Roi Saül (1030-1010). Elle fut la fille d’Achimaats. Elle lui donna six enfants (Premier Livre de Samuel 14:49) : Quatre fils : Jonathan (ou Yehonatan ou Yonatan, en Hébreu : יְהוֹנָתָן  Celui que Dieu a donné") qui périt avec son père et ses frères à la bataille de Guilboa (ou Gilboa) (Premier Livre de Samuel 31: 2 ; Premier Livre des Chroniques 10: 2) ; Abinadab (En Hébreu : אֲבִינָדָב  “Mon père donne volontiers") dont on ne sait rien et qui périt également à Guilboa ; Malkishua (ou Malki-Shua ou Malkischua) dont on ne sait rien et qui périt également à Guilboa ; Ishboshet (ou Ishbaal ou Ish-Bosheth ou Ish-boshet ou Eshba’al ou Ashba’al, en Hébreu : אִֽישְׁבֹּ֫שֶׁת ou אֶשְׁבַּ֫עַל "l’homme de Baal") qui fut Roi d’Israël, à l’âge de 40 ans, de 1010 à 1008 succédant à son père. Certains spécialistes avancent qu’il naquit en 1047. Deux filles : Merab, qui fut offerte à David après sa victoire sur Goliath, mais il semble qu’il refusa cette offre (Premier Livre de Samuel 18: 17-19). Elle épousa Adriel d’Abel-Mehola (Premier Livre de Samuel 18:17-19), une ville située dans la vallée du Jourdain au Sud de Scythopolis (ou Beït Shéan ou Bethshan ou Beth-Shan ou Beth-Shéan). Elle eut cinq fils, qui furent tous mis à mort à Gibeon (ou Gabaa ou Gabaon) après qu’ils eurent été donnés par David à ses habitants (Deuxième Livre de Samuel 21: 8-9) ; Mikhal (ou Michal ou Michol ou Mical ou Mikal, en Hébreu : מִיכַל), qui fut la première épouse du Roi David (Premier Livre de Samuel 18: 20-27). Il est difficile de savoir si Mikhal mourut stérile et sans enfants, comme indiqué dans le deuxième Livre de Samuel (06:23), ou eut des enfants, tel que décrit dans la plupart des traductions de ce Deuxième Livre de Samuel du 21: 8.
 
ACHIULF  Roi des Ostrogoths vers 360 ap.J.C. Fils d’Athal, il eut quatre enfants : Ansila, Hermanaric, Ediulf et Vultulf.
 
ACHÔRIS  ou  Hakoris  Khenem  Maâtrê  Pharaon de la XXIXe dynastie de 393 à 380 av.J.C. (Voir Égypte).
 
ACHOSIAS  Voir ACHAZIA.
 
ACHTOI   Voir KHÉTY I.
 
ACRE  ou  Akko  ou  Ptolémaïs  (En Hébreu : עַכּוֹ, Akko, en arabe : عكّا, Akka)  Est aussi connu dans le monde Chrétien sous le nom de Saint-Jean-D’acre). C’est aujourd’hui une ville d’Israël, située au Nord de la baie de Haïfa à 152 km de Jérusalem, sur un promontoire et dotée d’un port en eaux profondes. Cette ville côtière donne son nom à la plaine d’Acre qui comporte plusieurs villages. Son ancien port de commerce florissant dans l’antiquité, est devenu une zone de pêche et de plaisance de moindre importance. Cette ville de Galilée est attestée d’une occupation continue depuis 1500 av.J.C. Sur le plan historique, elle fut mentionnée pour la première fois sous le règne du Pharaon Thoutmôsis III (1479-1425) et son nom apparaît également plus tard dans le Tanakh (ou Bible Hébraïque) sous le nom de Akko (Livre des Juges 1, 31), ainsi que dans le Nouveau Testament dans les Actes des Apôtres (21, 7a – Voyage de Saint Paul vers Jérusalem). En l’an 700, elle est dominée par Assyriens avant d’être intégrée, trois siècles plus tard, aux territoires conquis par Alexandre le Grand (336-323), puis au IIIe siècle av.J.C. par le Roi d’Égypte Ptolémée II Philadelphe (282-246), qui la débaptise Ptolémaïs. Ce nom sera conservé jusqu’au Moyen Âge. Elle fut restaurée et embellie par le Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (44-4 av.J.C). En raison notamment du prestige de l’héritage historique légué par les différentes civilisations qui se sont succédé dans cette cité, Acre est membre de l’Organisation des villes du patrimoine mondial (UNESCO). Notamment, il est possible d’y observer : Des vestiges datant de l’époque des Templiers dont un tunnel conduisant à une forteresse du XIIIe siècle, les fortification successives de la ville, la citadelle, certains lieux saints du Bahaïsme etc… 
 
ACROTATOS  I  ou  Akrotatus  ou  Akrótatos  (En Grec : ‘Aκρότατος Α’)  Co-Roi de Sparte de 265 à 262 av.J.C de la famille des Agiades de 265 à 262 av.J.C. Il fur le fils d’Areus I à qui il succéda. Chilonis, la jeune épouse de son grand-oncle Cléonyme (ou Kleonymos), quitta pour lui son vieux mari. Acrotatos I mourut dans une bataille qui l’opposa à Aristodème (ou Aristodemos) de Mégalopolis et dont la date exacte n’est pas connue avec précision. Elle se situe soit en 262, à la fin de la Guerre Chrémonidéenne (Idée retenue), soit quelques années plus tard. Des deux côtés, il y eut de grandes pertes et elle fut finalement remportée largement par Aristodème (ou Aristodemos). Areus I et Acrotatos I sont accusés par Phylarque (ou Phylarchos ou Phúlarkhos, historien Grec, v.210 av.J.C.), d’avoir corrompu la simplicité des mœurs de Sparte. Son fils posthume Areus II (ou Areos ou Áreus ou Aréus) lui succéda.
 
ACTAIOS  Roi légendaire de l’Attique.
 
ADA  Reine de Carie Halicarnasse de 343 à 340 et 334 à 326 av.J.C. Fille d’Hécatomnos (ou Hécatomnus) et sœur de Mausole et d’Artémise II. Elle accéda au pouvoir en 343 à la mort de son frère Idrieos, mais son autre frère Pixodaros la renversa en 340 avec l’aide du mercenaire Grec Mentor de Rhodes et l’envoya en exil à Alinda. Fidèle allié des Perses, il fut à son tour chassé d’Halicarnasse en 334 par Alexandre le Grand (336-323) qui rétablit Ada sur le trône. (Voir Grèce, Halicarnasse, Ada).
 
ADAB  ou  Udab  ou  Ud-Nun Ce fut est une très ancienne ville Sumérienne, elle se situait au Nord de la région entre Girsou et Nippur. La cité est aujourd’hui identifiée au site archéologique de Bismaya (ou Bismya), près de la ville de Diwaniyah dans la province de Wasit en Irak.(Voir Mésopotamie, Sumer/Akkad, Adad).
 
ADAD-APLA-IDDINA  Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1068-1047 ou 1068 à 1046 ou 1069 à 1048 av.J.C. Fils de Marduk-Nadin-Ahhe. Après que son père fut fait prisonnier par l’Empereur d’Assyrie Téglath-Phalasar I (1116-1077) il dut continuer la lutte contre les Assyriens et il dut résister aux assauts de tribus barbares. Sa fille épousa néanmoins le 2e fils de Téglath-Phalasar I, Assur-Bel-Kala I (1074-1056).
 
ADAD-EZER  voir HADAD I EZER.
 
ADAD-NIRÂRI  ou  Adad-Nerari  ou  Ir-Addu  ou  Ituri Addu  (En Akkadien : Adad-Nirari)  Roi d’Alalah de vers 1450 à vers 1430 av.J.C. Il fut le fils d’Idrimi à qui il succéda. On ne sait rien de son règne si ce n’est qu’il fut succédé par son frère Niqmepa où pour lui de nombreux textes ont survécu. Vers cette époque, les Égyptiens dirigés par Thoutmosis III (1479-1425), menèrent plusieurs campagnes dans le Nord de la Syrie, afin de restreindre l’influence Mitanni. Mais il n’y eut apparemment pas de conquêtes permanentes d’Alalah qui resta sous le contrôle Mitannien.
 
ADAD-NIRÂRI  ou  Adad-nirari  ou  Adad-Nerari  ou  Adad-nārārī  “Adad est mon secours”  Nom de 3 Empereurs d’Assyrie.  ADAD-NIRÂRI  I  Empereur d’Assyrie de la IVe dynastie de 1308 à 1275 ou 1307 à 1275 ou 1305 à 1274 ou 1300 à 1270 ou 1295 à 1264 av.J.C. Fils de Arik-Den-Ili. Il poursuivit les conquêtes territoriales et il enleva au Mitanni les pays du Tigre et du Khābūr (ou Habur, actuelle Haut Djézireh) en se proclamant "Roi de l’univers". Il agrandit l’Empire au Nord, jusqu’à Mardin, conquit une partie de la Babylonie et surtout repoussa les invasions Kassites et les hordes Goutis (ou Gutis). Il eut un enfant Salmanasar I qui lui succéda.(Voir Mésopotamie, Assyrie, Adad-Nirâri I).  ADAD-NIRÂRI  II  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie de 912 à 891 ou 911 à 891 av.J.C. Fils de Assur-Dan II. Il voulut restaurer l’Empire de son père. Il soumit les cités Araméennes du Tigre et conquit une grande partie de l’Ourartou. Il lança ensuite une offensive en Babylonie où régnait Shamash-Mudammiq (Shamash-Moudammiq, 942-900) qui venait de subir une attaque des Élamites. Le Roi de Babylone suivant, Nabu-Shuma-Ukin I (ou Nabû-Shumi-Ukin, 900-888) contre-attaqua, mais il fut vaincu aussi par Adad-Nirâri II. Ce dernier se réconcilia ensuite avec Nabu-Shuma-Ukin I et inaugura un protectorat Assyrien sur la Babylonie qui dura deux siècles. Il construisit ou restaura plusieurs portes et palais à Assur. Son fils Toukoulti-Ninourta II lui succéda. (Voir Mésopotamie, Assyrie, Adad-Nirâri II).  ADAD-NIRÂRI  III  Empereur d’Assyrie de la VIe dynastie et Roi de Babylone de 811 à 783 ou 810 à 783 ou 810 à 782 ou 810 à 781 av.J.C. Il fut le fils de Shamshi-Adad V, sa mère Samiramis (ou Sammuramat, ou Sémiramis) fut Régente cinq ans jusqu’à ce qu’il eut l’âge de régner. Il conquit les Royaumes Araméens de l’Ouest et eut à lutter contre la montée en puissance des Mèdes en Perse, mais maintenu les Babyloniens sous son autorité. Il eut quatre enfants : Salmanasar IV, Assur-Dan III, Assur-Nirâri V et Téglath-Phalasar III lui succédèrent.(Voir Mésopotamie, Assyrie, Adad-Nirâri III
).
 
ADAD-SALULU  "Empereur" d’Assyrie usurpateur de la Ière dynastie. Il fut un des sept usurpateurs du trône pendant la période 1706 à 1700 av.J.C.
 
ADAD-SHUMA-IDDINA  Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1224 à 1219 av.J.C.
 
ADAD-SHUMA-USUR  Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1219 à 1189 av.J.C. Il se débarrassa définitivement des envahisseurs Assyriens en 1203 et fit un moment de l’Assyrie son vassal.
 
ADAM   Voir RHADAMISTE I.
 
ADAMU  3e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
ADARAKALAMMA   Roi d’Isin et du Pays de la Mer vers 1525 av.J.C.
 
ADASI  "Empereur" d’Assyrie usurpateur de la Ière dynastie de 1725 à 1701 ou de ? à 1700 ou ? à 1681. Il fut le dernier des sept usurpateurs du trône pendant la période 1706 à 1700 av.J.C. Selon George Roux, malgré l’anarchie il réussit à stabiliser le pays en le libérant de la guerre civile et de l’influence des Amorrites. Il imposa sa lignée et établit une dynastie qui règnera en Assyrie pendant des siècles. Son fils Belu-Bani (1700 à 1691) lui succéda.
 
ADDU-NIRARI  Roi de Nuhashshe (ou Nukhashshe ou Nuhasse ou Nuhašša, région au Sud d’Alep) vers 1350 av.J.C. Son nom est mentionné dans les lettres d’Amarna, lettre EA 51, (EA pour "el Amarna").
 
ADÉA-EURYDICE Reine de Macédoine. En 321, elle épousa Philippe III Arrhidée (323-317), son oncle alors qu’elle était âgée de quinze ans. (Voir Grèce, Macédoine, Reines de Macédoine, Adéa-Eurydice).
 
ADERK  ou  Adreki  ou  Pharasman I  ou  Parsman  I  ou  Pharzman  ou  Pharasmane  Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 2 av.J.C à 55 ap.J.C ou 1 ap.J.C. à 58 ap.J.C), fils de Kartam d’Egrissi, le gendre, fils adoptif et héritier présomptif du Pharnavaz II, décida de récupérer le trône de son père. Il avait été élevé en Arménie et s’était illustré dans la guerre entre l’Arménie et la Syrie. À la tête des troupes Arméniennes, il attaqua Artaxias II dans le pays de Treghk (ou T’reghk). Celui-ci choisit de se défendre et réunit toutes les troupes du royaume, auxquelles il ajouta des renforts Parthes. Selon Marie-Félicité Brosset, les deux Généraux des armées décidèrent de s’affronter dans un combat singulier sans voir pourtant de vainqueur. Mais le lendemain, Artaxias II fut battu et tué dans un combat à l’arc. Aderk se proclama alors Roi d’Ibérie, vassal du royaume d’Arménie et de Rome. Léonti Mroveli rapporte également comment le nouveau monarque parvint à se faire accepter auprès de l’armée Géorgienne grâce à ses ancêtres. (Voir Asie Mineure, Colchide, Ibérie, Aderk).
 
ADHERBAL  Co-Roi de Numidie de 118 à 112 av.J.C avec ses frères Hiempsal I et Jugurtha, fils de Micipsa (148-118), il fut mis à mort par Jugurtha (112-104) qui avait assiégé la capitale, Cirta.
 
ADJIB  ou  Anedjib  ou  Merbiapen  ou  Miebaïs  Pharaon de la Ière dynastie vers 2867 à 2861 av.J.C. (Voir Égypte).
 
ADOGAGINIS  ou  Adobogiona  ou  Abodogimai  (vers 80 – vers 50)  Ce fut une des concubines du Roi du pont Mithridate VI (120-63). Ce fut une Princesse Galate, fille du Roi de Galatie, Déiotaros (ou Déjotarus ou Deiotaros I Philoromaios, 105-42) et la sœur de Brogitarus (63-50) de la tribu Tolistobogii. Adogaginis épousa un riche Patricien citoyen de Pergame appelé Ménodote. Elle fut honorée dans une inscription découverte sur l’île de Lesbos et un buste d’elle qui a été mis au jour à Pergame. Adogaginis donna deux enfants à Mithridate VI : Un fils : Mithridate de Pergame (ou Mithridate I du Bosphore), qui fut de 47 à 45 av.J.C : Tétrarque du Pont, Roi de Pergame, Roi du Bosphore Cimmérien sous le nom de Mithridate II et Roi de Colchide. Une fille : Adogaginis (ou Adobogiona ou Abodogimai) dont nous ne savons rien.
 
ADONIAS  4e fils de David, il disputa le trône à Salomon (970-931) qui le fit mettre à mort.
 
ADRAMELEK  Roi de Byblos vers 340 av.J.C. Il n’est attesté que sur des monnaies.
 
ADRASTE Fils du Roi de Phrygie Midas II. Il se suicida sur le tombeau d’Atys (Fils du Roi de Lydie Crésus) qu’il avait tué involontairement à la chasse.
 
ADRASTE  ou  Adrastos (En Grec : Άδραστος) Roi d’Argos, il recueillit Polynice chassé de Thèbes (Grèce) par son frère Étéocle et entreprit pour le remettre sur le trône, la guerre dite : "Des sept chefs". Sa fille Argia I (ou Argie) épousa Polynice. Son petit-fils Diomède lui succéda sur le trône. (Voir Grèce, Argos, Adraste).
 
ADRAZAR  ou  HADAD I EZER  ou  Adar-Ezer  ou  Hadadezer  “Hadad est mon sauveur”  Roi de Damas de vers vers 1000 av.J.C. Il fut le  fils de Rohob à qui il succéda. Il fut suivi par Rezon (ou Reson ou Hadad II).
 

ADREKI  Voir ADERC.
 
AECHMIS  ou  Æchmis  ou  Échmis  Roi d’Orchomène et d’Arcadie vers 740 av.J.C. On ne sait rien de lui, son fils Aristocrate I lui succéda.
 
ÆCÈS  ou  Aeaces  ou  Aécès  (En Grec : Αιάκης)   Nom de 2 Tyrans de Samos.  ÆCÈS  I  Tyran de Samos de 560 à 538 av.J.C. Il eut trois enfants qui furent co-Tyran après lui, dont Polycrate et Syloson II.  ÆCÈS  II  Tyran de Samos de 509 à 479 av.J.C. Il fut le fils de Syloson II. En 499, il fut privé de sa Tyrannie sur Samos lorsque les cités Ioniennes, à l’instigation des Tyrans de Milet, Histiée (499-494) et son frère Aristagoras (494- ?), se révoltèrent contre les Perses. Il fuit à Suse auprès de Darius I (522-486). En 494, il essaya de convaincre les Samiens d’abandonner les autres Ioniens dans la bataille navale de Ladé qui s’engage contre les Perses. Après cette bataille, dans laquelle les Ioniens furent vaincus, il fut restauré à la Tyrannie de Samos par Darius I et il garda le pouvoir, vassal des Achéménides jusqu’en 479.  (Voir Asie Mineure, Ionie, Samos, Æcès II).
 
ÆGIDIUS  AFRANIUS  Roi des Gallo-romains de 454 à 464 ap.J.C. Il eut un enfant, Syagrius qui lui succéda (464-486).  
 
ÆLIA CAPITOLINA  Nom donné à la ville de Jérusalem par l’Empereur Romain Hadrien (117-138).  
 
ÆLIA Non de plusieurs Impératrices et Princesses Romaines et Byzantines. ÆLIA  Anastasia Impératrice Byzantine (de Constantinople). Elle épousa l’Empereur Byzantin Tibère II (578-582). Elle eut deux enfants dont Constantina qui épousa l’Empereur Maurice.  ÆLIA  Ariadna Impératrice Byzantine (de Constantinople), fille de l’Empereur Léon I (457-474). Elle épousa en 467 ap.J.C, Tarasicodissa puis les Empereurs : Zénon (474-491) en 467 et Anastase I en 491. Elle eut un enfant du premier mariage, Léon II co-Empereur (473-474).   ÆLIA  Eudoxia Impératrice d’Orient. Fille de Bauto, elle fut l’épouse en 395 ap.J.C de l’Empereur d’Orient Arcadius (383-408). Elle mourut en 404.  ÆLIA Eudoxia   Impératrice d’Orient, fille de Léontius. Elle fut l’épouse en 421 ap.J.C, de l’Empereur d’Orient Théodose II le Jeune (402-450). Elle mourut en 460.  ÆLIA  Flacilla Impératrice d’Orient, elle fut la 1e épouse de l’Empereur Théodose I (379-395) et lui donna trois enfants dont les Empereurs, Honorius et Arcadius. Elle mourut en 386.  ÆLIA  Marcia  Euphemia Impératrice d’Occident. Fille de l’Empereur d’Orient Marcien. Elle épousa l’Empereur d’Occident Anthemius (467-472).  ÆLIA  Paetina Princesse Romaine, elle fut la 2e épouse du futur Empereur Claude I (41-54) dont il divorça en 38 ap.J.C. Elle eut un enfant avec lui.  ÆLIA  Pulchérie  ou  Sainte  Pulchérie  (399-453 ap.J.C). Impératrice d’Orient, elle épousa en 450 l’Empereur Marcien (450-457).  ÆLIA  Verina Impératrice d’Orient. Elle épousa l’Empereur Byzantin d’Orient Léon I (457-474).  ÆLIA  Zénonide Impératrice d’Orient. Elle épousa l’Empereur Byzantin d’Orient Basilics (475-476). Elle mourut en 477 ap.J.C.
 
ÆMILIA  Lepida  Impératrice Romaine, elle fut l’épouse de l’Empereur Galba (68-69 ap.J.C).
 
ÆMILIANUS  ou  Æmilien  ou  Émilien  Marcus  Æmilius  Æmilianus  (né en 207 ap.J.C). Empereur Romain usurpateur en Mésie, en 07 et 08-253, puis devint Empereur de 08 à 10-253. Il fut exécuté. Il épousa Cala Cornella Supera.  
 
ÆMILIUS  Nom de divers dirigeants à l’époque Romaine.  ÆMILIUS  LÆTUS Empereur Romain en 03-193 ap.J.C. Il fit tuer Commode pour le remplacer par Pertinax, qu’il détrôna trois mois après. Didius Julianus le fit périr et prit le pouvoir.  ÆMILIUS  LEPIDUS Consul Romain mort en 77 av.J.C, il tenta de s’emparer du pouvoir, mais fut battu au Champ de Mars.  ÆMILIUS  MARCUS  LEPIDUS Consul Romain. Collègue de Jules César au consulat en 46, il fut membre avec Octave et Antoine du second triumvirat, il mourut en 13 av.J.C.  ÆMILIUS  SCAURUS  MARCUS (162-89 av.J.C) Consul Romain en 115, il fit réaliser de grands travaux dans Rome.  
 
ÆPYTOS  ou  Épytos  ou  Aepytus  ou  Aipytos  (En Grec : Απυτος) Roi Mythologique Héraclide de Messénie. Il fut plus jeune fils de Cresphontès (ou Cresphonte ou Kresphontès ou Kresphóntês) et Mérope. Cresphontès et ses autres fils furent assassinés au cours d’une insurrection, seul Æpytos, qui faisait ses études dans la maison de son grand-père Cypsélos, échappa au massacre. On trouve aussi, selon d’autres sources, que le trône de Cresphontès fut dans l’intervalle occupé par l’Héraclide, Polyphontès (ou Polyphonte ou Polyphóntês), qui força Mérope à l’épouser. Quand Æpytos arriva à l’âge adulte, avec l’aide de son beau-père, il retourna dans son royaume, punit les meurtriers de son père et mit Polyphontès à mort. Il laissa un fils, Glaucos (ou Glaucus) qui lui succéda. Il donna son nom à la lignée royale de Messénie.
 
A-ERABUM Voir LA-ERABUM.
 
AÉROPOS  ou  Érope  (En Grec : ‘Aεροπός)  Nom de 2 Rois de Macédoine. AÉROPOS  I  Roi de Macédoine de 602 à 576 ou 590 à 570 ou 588 à 568 av.J.C. Il fut le fils de Philippe I à qui il succéda très jeune. Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340), il aurait régné 20 ans et selon les anciennes listes de Roi, 25 ans. Une légende raconte qu’au début de son règne, alors qu’il était nourrisson, les Thraces et les Illyriens ravageaient la Macédoine et avaient remporté de nombreuses victoires face aux Macédoniens. Finalement, désespérant de réussir à vaincre leurs ennemis et croyant qu’ils ne pourraient le faire qu’en présence de leur Roi, les soldats amenèrent Aéropos I bébé dans son berceau derrière la ligne de front. Néanmoins, ils furent encore repoussés par l’ennemi. Ce fut seulement lorsqu’ils réalisèrent que le bébé pourrait bientôt tomber entre les mains du Roi Illyrien, qu’ils retrouvèrent l’énergie pour attaquer et vaincre l’ennemi qui fut mis en fuite. À part cette histoire, aucune autre information sur son règne ne nous est parvenue. On ne connait pas non plus le nom de son épouse, mais il fut le le père d’Alcétas I qui lui succéda.  AÉROPOS  II  Roi de Macédoine de 397 à 395/4 av.J.C. Il fut le tuteur d’Oreste. Il fut le fils d’Arribaios (Fils d’Amyntas) Gouverneur de la Lynkestis (ou Lyncestie “Pays du lynx”), région (Dans les premiers temps royaume de la haute-Macédoine) située à la frontière de l’Illyrie. Lorsqu’Oreste fut nommé Roi, il en fut probablement le plus proche parent majeur, ce fut pour cette raison qu’il fut nommé son tuteur. Il exerça la régence jusqu’en 397, lorsqu’il fit assassiner Oreste et se fit élire Roi par le Koînon. Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30) rapporte qu’Aéropos II eut quatre années de gouvernement commun avec Oreste avant de l’assassiner. Puis il régna seul sous son nouveau nom d’Archélaos II (En Grec: Αρχέλαος Β’) jusqu’en 394/393. Cependant quelques spécialistes donnent ce Roi comme une personne différente d’Aéropos II qui aurait régné de 396 à 394/393 ?. On ne connait pas le nom de son épouse mais après sa mort, son fils Pausanias II lui succéda.
 
AESCHYNUS  Voir ESCHINE.
 
AESHAK  Voir ARTAXIAS.
 
ÆTHRA  Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de Trézène Pitthée, elle fut une des épouses d’ Égée le 9e Roi d’Athènes.
 
AETIUS  Général Romain mort en 454 ap.J.C. A la mort de l’Empereur Honorius, en 423, il instaura une dictature militaire. Il garda le pouvoir même sous Valentinien III (425-455) qui jaloux de sa gloire l’assassina.
  
AFINIA Germinia Baebiana  Impératrice Romaine, elle épousa l’Empereur Gallus (251-253).  
 
AFRIQUE (du Nord)  Au 12e siècle les Phéniciens y installèrent des comptoirs. À la suite des Guerres Puniques (146 av.J.C) Rome laissa sous son autorité, son autonomie à l’Afrique, dont la vie fut troublée par les Berbères et les conflits religieux.  
 
AGADE  Voir AKKAD.  
 
AGAMEMNON   Roi légendaire de Mycènes. Il fut l’un des héros de la guerre de Troie. Il fut le fils d’Atrée Roi de Mycènes et d’Argos et d’Anaxibie (Famille des Atrides). D’autres sources en font le fils de Pléisthénès (Le fils ou père d’Atrée) et de la Reine d’Érope (ou Ærope) qui fut la fille de Catrée. (Voir Grèce, Achéens-Mycéniens, Agamemnon).
 
AGAR  Voir HAGAR.  
 
AGARISTÈ  ou  Agaristes  ou  Agarista  Fille du Tyran de Sicyone Clisthène (601-v.570), elle épousa Mégaclès I d’Athènes après que son père eut organisé un concours pour donner sa main, ouvert à tous les Grecs. Elle eut deux enfants de cette union : Hippocrate et Clisthène. Celui-ci, à Athènes, dirigea la grande réforme de la ville.  
 
AGASICLÈS  ou  Agasicle  ou  Agesicles  ou  Agasikles   ou  Hegesicles  (En Grec : ‘Aγασικλς ou ‘Aγησικλς ou ‘Hγησικλς) Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de vers 575 à vers 550 av.J.C. Il fut le fils d’Archidamos I à qui il succéda. Il fut contemporain du Roi Léon (v.590-v.560) chez les Agides. Au cours de son règne, Sparte subit des échecs, notamment contre Tégée. Toutefois avec l’aide de Léon, il remporta une bataille. Il fut succédé par son fils Ariston (En Grec : ‘Aρίστων).
 
AGATHOCLÈS  Co-Roi Gréco-bactrien de vers 180 à vers 170. Ce fut un frère possible de Démétrios I qui régna sur les Paropamisades. Les Paropamisades sont une région de l’Hindū-Kūsh centrée sur Kaboul et Bagram. Il fut contemporain ou un successeur du Roi Pantaléon. Il semble avoir été attaqué et tué par l’usurpateur Eucratide I, qui prit le contrôle des territoires Gréco-bactriens. On sait peu de choses sur lui, à l’exception de sa monnaie très abondante. Certains spécialistes, à l’étude de celle-ci, avancent l’idée qu’il aurait pu être un usurpateur ou plus probablement un membre d’une branche mineure de la dynastie. Toutefois, les similitudes entre sa monnaie et celle de Pantaléon rendent probable qu’Agathoclès est effectivement un rapport avec ce dernier, qui dans ce cas aurait pu être aussi un usurpateur.  
 
AGATHOCLÈS  Tyran de Syracuse de 317 à 306, puis Roi de 306 à 289 av.J.C. Ayant chassé le Tyran Sosistratos (336-317), il s’empara du pouvoir et lutta contre les Carthaginois, puis il passa un traité avec eux et se proclama Roi en 306. Il eut un enfant, Lanassa qui fut Reine d’Épire et Reine de Macédoine, elle fut la 2e épouse du Roi d’Épire Pyrrhos I (307-272).  
 
AGATHOCLÈS  ou  Agatocles (En Grec : ‘Aγαθοκλής),  Prince de Thrace, fils de Lysimaque (322-281) et de la Reine Nicée (ou Nicæa ou Nikaia). En 287, il combattit pour son père avec succès Démétrios I (294-287) en Asie Mineure  l’obligeant à passer en Phrygie dans l’espoir de soulever l’Arménie et la Médie. Malgré ses forces, Agathoclès ne parvint toutefois pas à vaincre Démétrios I sur le champ de bataille, il décida alors d’affamer son armée et beaucoup de soldats moururent, la peste s’étant de plus invitée dans les troupes. Avec ses hommes restant, étant donné qu’Agathoclès bloquait les passages des monts Taurus, Démétrios I fuit à Tarse en Cilicie. Agathoclès épousa en 292 Lysandra I la fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282) et sœur de sa belle-mère Arsinoé II Philadelphe. Cette dernière voulant écarter Agathoclès de la succession au trône au profit de son propre fils, obtint de Lysimaque son l’exécution en 284. Lysandra et tout son entourage allèrent se réfugier auprès de Séleucos I qui entra en guerre contre Lysimaque à la bataille de Couropédion (Février 281), Lysimaque fut vaincu et tué.

 

AGÉLAS  II  Roi de Corinthe de la dynastie Bacchiades de 889 à 859 av.J.C, il succéda à Bacchis.
 
AGÉSILAS  ou  Agésilaos  ou  Agésilée  (En Grec : ‘Aγησίλαυς, en Ionien : ‘Hγησίλεως) Nom de 2 co-Rois de Sparte.  AGÉSILAS  I  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de vers 820 à vers 790 av.J.C. Il fut le fils de Doryssos à qui il succéda. Il y a une controverse au sujet de ses dates de règne puisque certains auteurs situent sa mort en 886 ?. Selon Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) il eut un règne très bref. Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) il régna 44 ans et d’après l’auteur ce fut sous son règne que Lycurgue apporta ses réformes. Selon les Excerpta Latina Barbari (ou Extraits Latins d’un barbare, chronique universelle en Latin) il régna 30 ans et Jérôme de Stridon Jérôme de Stridon (ou Saint Jérôme ou Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, moine, traducteur de la Bible, docteur de l’Église, v.347-420) et Apollodore d’Athènes (ou Apollódôros, grammairien Grec du IIe siècle av.J.C) lui en donnent 44 ?. On ne sais rien de son règne. On ne connait pas non plus le nom de son épouse et ce fut son fils Archélaos (ou Archelaus) qui lui succéda.  AGÉSILAS  II  Co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 398 à 360 av.J.C. Il fut le fils d’Archidamos II mais il succéda à son demi-frère Agis II. Il eut un enfant Archidamos III qui lui succéda. Il mena une expédition victorieuse à Sardes contre le Satrape Perse de Lydie, Tissapherne, en 395. En 394, les Grecs se soulevèrent contre Sparte avec la coalition d’Athènes, Thèbes, Argos et Corinthe. Ce fut le début de la Guerre de Corinthe (Qui durera jusqu’en 386). À la bataille de Coronée (pour certains fin Août) en 394, où il fut vainqueur des forces confédérées. Il passa au service de Tchahapimou, Roi des Égyptiens insurgés contre le Pharaon Tachos (362-360), qu’ils détrônèrent et le remplacèrent par Nectanébo II le fils de Tchahapimou. Il périt dans un naufrage à son retour en Grèce. (Voir Grèce, Sparte, Agésilas II).
 
AGÉSIPOLIS  ou  Agêsípolis  (En Grec : ‘Aγησίπολις)  Nom de 2 co-Rois et d’1 Roi de Sparte.  AGÉSIPOLIS  I  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 395 à 380 ou 394 à 380 av.J.C. Il fut le fils de Pausanias I à qui il succéda. Pour certains spécialistes il naquit en 410 ?Pendant son règne et celui de ses trois successeurs leur collègue Agésilas II (398-360) des Eurypontides alla de victoire en victoire. Sparte qui avait triomphé d’Athènes dans la Guerre du Péloponnèse (431-404) décida d’imposer le même impérialisme. En 394, les Grecs se soulevèrent contre elle avec la coalition d’Athènes, Thèbes, Argos et Corinthe. Ce fut le début de la Guerre de Corinthe (Qui dura jusqu’en 386). Agésipolis I ne laissant pas de fils ce fut son frère qui monta sur le trône. (Voir Grèce, Sparte, Agésipolis I).   AGÉSIPOLIS  II  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 371 à 370 av.J.C. Il fut le fils ainé Cléombrotos I, à qui il succéda à une période très difficile pour Sparte. Il mourut après une année de règne apparemment sans enfant parce que son frère cadet, Cléomène II (ou Cléomènes ou Kleoménês, 370 à 309) lui succéda pour, au contraire, le plus long règne d’un Roi de Sparte.    AGÉSIPOLIS   III  Roi de Sparte de 219 à 215 av.J.C de la branche des Agiades. Il naquit vers 230 et fut le petit-fils de Cléombrotos III, fils d’un autre Agésipolis et neveu de Cléomène III et il lui succéda sur le trône unique de Sparte. Il fut le dernier Roi Agiade. Après la mort de ce dernier, il fut élu Roi alors qu’il était encore mineur, et placé sous la tutelle d’un oncle douteux nommé Cléomène et de Lycurgue (ou Lykoúrgos, 215 à 212). Ce dernier, un Eurypontide, le détrôna et se fit reconnaître comme Roi de 215 à 212. Agésipolis essaya à plusieurs reprises de reprendre son trône. En 195, il fut à la tête des Lacédémoniens exilés, et il rejoignit le Général Romain Titus Quinctius Flamininus dans son attaque contre Nabis (207-192). Agésipolis III fut un membre d’une ambassade envoyée vers 183 à Rome par les exilés de Lacédémoniens, mais avec ses compagnons, il fut intercepté par des pirates et tué.
 
AGESISTRATA  (En Grec : ‘Aγησιστράτα)  Co-Reine de Sparte de la branche des Eurypontides. Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte, son neveu, Eudamidas II (275-245). Elle fut la fille d’Eudamidas I et de la Reine Arachidamia. Elle donna deux fils à Eudamidas II : Agis IV et Archidamos V qui furent Roi. Elle mourut en 241.
 
AGGA  ou  Aga  ou  Aka  Roi de Kish de la Ière dynastie de 2601 à 2581 ou de v.2585 à v.2570 av.J.C. Il fut le fils d’En-Mer-Barage-Si. Il fut le dernier Roi de cette dynastie et devint le héros d’une épopée, appelé "Gilgamesh et Agga". (Voir Mésopotamie, Kish, Agga).
 
AGILA  Nom de 2 Rois des Wisigoths.  AGILA  I  Roi des Wisigoths de 549 à 554 ap.J.C, battu par les Byzantins près de Séville, il fut tué par ses soldats.  AGILA II  Roi des Wisigoths usurpateur de 710 à 713.
 
AGIADE  Branche royale de Sparte qui gouverna conjointement avec la branche des Eurypontides. (Voir Grèce, Sparte, les Agiades).
 
AGIATIS  Co-Reine de Sparte des Eurypontides puis des Agiades. Elle fut l’épouse du Co-Roi de Sparte Agis IV (245-241). Elle lui donna un fils Eudamidas III qui succéda à son père. Pui après la mort de ce dernier elle épousa le Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades, Cléomène III (235 à 219). On ne sait pas si il eut des enfants de cette union.
 
AGIS  (En Grec : ‘Aγις)  Nom de 4 co-Rois de Sparte.  AGIS  I  co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 1032 à 1031/1001 ou de vers 930 à vers 900 av.J.C. Il fut le fils d’Eurystène et d’Anaxandra (Fille du Roi de Cléonoe Thersandros) et succéda à son père pour les Agiades. Il fut le véritable fondateur de cette dynastie royale. Beaucoup de spécialistes pensent qu’il appartient plus à la mythologie qu’à de l’histoire. La tradition lui attribue la capture de la ville maritime d’Hélos. Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) il régna seulement un an et selon Apollodore d’Athènes (ou Apollódôros, grammairien Grec du IIe siècle av.J.C), environ 31 ans ?. Il eut deux fils, Échestratos (ou Échestrate ou Echestratus ou Ekhéstratos) et Amphiclès. Ce fut le premier qui lui succéda.   AGIS  II  co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 426 à 398 av.J.C. Il fut le fils d’Archidamos II à qui il succéda. Il régna conjointement avec le Roi Pleistoanax de 426 à 408, puis avec le fils de celui-ci Pausanias I de 408 à 398. En 425, il échoua dans une tentative d’invasion de l’Attique, puis eut des difficultés en secourant Épidaure qui était sous la menace d’Argos. Une trêve fut signée avec les Argiens. Agis II remporta alors sur Argos la bataille de Mantinée en Août 418. Cette victoire entraîna une réaction d’Argos, qui devint alliée de Sparte. Alcibiade, réfugié à Sparte vers 415, séduit sa femme, se prétexte servit à Agésilas II pour écarter du trône le fils d’Agis II, sous le soupçon de bâtardise. (Voir Grèce, Sparte, Agis II).  AGIS  III  co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 338 à 331 av.J.C. Il régna conjointement avec Cléomène II, de la famille des Agiades. Il fut le fils d’Archidamos III et il succéda à son père en 338 lorsque celui-ci fut tué en Italie. Il tenta d’établir une alliance avec les Perses pour libérer la Grèce de la tutelle Macédonienne, mais cette action se solda par un échec. Il s’allia avec le mercenaire Memnon de Rhodes et lutta seul contre la Macédoine. Il fut battu et tué par un Général d’Alexandre le Grand, Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319) à Mégapolis. Sans postérité son frère Eudamidas I lui succéda. (Voir Grèce, Sparte, Agis II).  AGIS  IV  co-Roi de Sparte de la branche des Eurypontides de 245 à 241 av.J.C. Il fut le fils d’Eudamidas II à qui il succéda. Il épousa Agiatis qui lui donna un fils, Eudamidas III qui lui succéda. Grand réformateur, il se heurta à l’opposition des notables et de Léonidas II des Agiades, il fut étranglé dans sa prison sur l’ordre des Éphores. (Voir Grèce, Sparte, Agis IV).
 
AGLAUROS  Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de l’Attique Actaios (ou Actaeos), elle épousa le premier Roi d’Athènes, Cécrops I.
 
AGÔGÊ  L’éducation Spartiate ou agôgê (ou Agōgē, en Grec : γωγή) était accessible aux hommes citoyens de Sparte. Elle présente les particularités d’être obligatoire, collective et organisée par la cité. Les garçons jugés robustes, après avoir été élevés par des nourrices commençaient leur formation militaire à l’âge de sept ans, âge où ils étaient enlevé à leur famille et entraient dans le système agôgê. L’agôgê était conçue pour encourager la discipline et la résistance physique et souligner l’importance de l’État Spartiate. Cette forme d’éducation est établie par Lycurgue et ne prendra fin qu’à l’époque Romaine. Cependant elle reste encore mal connue. La plupart des sources en notre possession sont tardives. Nous savons que l’agôgê a connu au moins une interruption, imposée par la Ligue Achéenne au IIe siècle av.J.C. (Voir Grèce, Sparte, Agôgê).

 

AGRIGENTE  Ville de Sicile, fondée entre 583 et 579 av.J.C par les Rhodiens de Gela, elle subit la Tyrannie de Phalaris (573-554) et connut sa période de prospérité au Ve siècle. Elle fut dévastée par les Carthaginois en 406, puis soumise par les Romains en 262 et 210.

 

AGRIPPA  HÉRODE  Voir HÉRODE  Agrippa.

 

AGRIPPA  Nom de plusieurs dirigeants Romains.  AGRIPPA  MARCUS  VIPSANIUS  (63-12 av.J.C) Général et homme politique Romain. Vainqueur à la bataille d’Actium en 31, il épousa en 21, Julia la fille de l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C). Il fut le conseillé préféré de l’Empereur et fut associé au pouvoir. Il fit construire, des thermes, des théâtres et des temples dont le Panthéon.  AGRIPPA  MENENIUS  Consul Romain en 502 av.J.C.

 

AGRIPPINE  Nom d’1 Impératrice et d’1 Princesse Romaines.  AGRIPPINE  I  (14 av.J.C-33 ap.J.C) Princesse Romaine, fille de Julia I et  Marcus Vipsanius Agrippa. Elle épousa le Consul et César Romain Germanicus  I avec qui elle eut neuf enfants dont : Néro qui épousa Julia III, fille du César et Consul Drusus II, Agrippine II qui épousa l’Empereur Claude I et enfin Caligula Empereur (37-41).   AGRIPPINE  II  Impératrice Romaine, assassinée en 59 ap.J.C. Fille du César et Consul Germanicus I et d’Agrippine I. Elle épousa Cneius Domitius Ahenobarbus (mort en 40) puis Passienus Crispus (assassiné en 48) et enfin en 49 l’Empereur Claude I (41-54) qu’elle empoisonna en 54 et plaça alors sur le trône son fils d’un premier lit, qui avait été adopté par Claude. Elle eut un enfant du 1er mariage Néron, Empereur (54-68)
 
AGRON  Roi de Lydie de 1292 à 1219 ou 1221 à ? ou 1216 à ? ou 1100 à ? av.J.C. Il fut le premier souverain et le fondateur de la dynastie des héraclides. Son ascendance serait la suivante : Il serait le fils de Ninos (ou Ninus), fils de Bélus, fils de Alcée (ou Alcaios ou Alkaĩos, en Grec : ‘Aλκαος, en Latin : Alcaeus), fils d’Héraclès et Omphale.
 
AGRON  ou  Agron  d’Illyrie  (En Grec : ‘Aγρων)   Roi Ardiéen d’Illyrie de vers 250 à 231 av.J.C. Il épousa Tritueta puis Teuta et il eut un fils de Tritueta, Pinnes qui lui succéda. En 231, les Étoliens attaquèrent l’Acarnanie
(Région occidentale de la Grèce, délimitée au Nord par le golfe Ambracique et à l’Ouest et au Sud-ouest par la mer Ionienne)qui appela à son secours le Roi de Macédoine Démétrios II (239-229). Ce dernier paya alors le Agron pour lui venir en aide. Les armées d’Agron repoussèrent les Étoliens, ravagèrent l’Élide et la Messénie et envahirent l’Épire. Attaquée par ceux qui devaient la protéger, l’Épire se tourna alors vers les Étoliens et les Achéens qui acceptèrent de lui porter secours. Agron décéda et ce fut son épouse Teuta qui dirigeant le royaume comme régente de son beau-fils reforma l’armée Illyrienne et obtint en 230 que l’Épire quitte l’alliance Achéenne et Étolienne. (Voir Grèce, Illyrie, Agron).

 

AGUM ou  Agum Kakrime  ou  Ag-gu-um  ou  A-gu-um ŠI  ou Agum Marû  ou  ša A-gu-um ra-bi-i  ou Agum râbi, Nom de 3 Rois de Mari.  AGUM  I  Roi de Mari et Roi du Hana de la dynastie Kassite de 1726 à 1715 av.J.C, fils de Gandash, son fils Kashtiliash I lui succéda. AGUM  II   Roi de Mari, Roi d’Hana et Roi de Babylone de la dynastie Kassite de 1598 à 1578 ou 1592 à 1565 ou 1570 à 1521 ou 1535 à 1510 av.J.C. La date et les conditions exactes de sa prise de pouvoir nous sont inconnues. Il faut noter que certains spécialistes avancent qu’il fut le 8e ou 9e Roi de cette dynastie. Il fut le fils d’Our-Zigurumash (ou Urzigurumash ou UR-ši-gu-ru-maš ou Urzigurumaš ou Tazzigurumash).  Il eut un enfant Burnaburiash I (ou Burna-Buriash ou Bournabouriash, 1521-1502) qui lui succéda. (Voir Mésopotamie, Kassites, Agum II).  AGUM  III  Roi de Mari, d’Hana et de Babylone de la dynastie Kassite vers 1425 av.J.C, fils de Kashtiliash III.
 
AHA  ou  Horus Aha  ou   Athothis  Pharaon de la Ière dynastie de vers 2995 à 2974 av.J.C. (Voir Égypte).
 
AHANKH   Voir ANTEF.

 

AHAZ  Voir ACHAZ.

 

AHAZIAH  Voir ACHAZIA.  

 

Ahhiyawa  ou  Ahhiya  C’est un royaume qui apparaît uniquement dans les archives Hittites, à partir de 1350 av.J.C. Sa localisation n’est pas encore établie car le débat est centré sur le fait que l’on pourrait y voir une mention des Achéens. Cette approche est axée sur la traduction, dans un texte Hittite du mot Ahhiyawa, désignant un royaume situé vers l’Anatolie occidentale ou la mer Égée. De nombreux spécialistes rapprochent ce mot de ceux d’Achaiwia et d’Achaia, désignant les Achéens. L’hypothèse Ahhiyawa = Achéens est cependant contestée par  d’autres qui situent le royaume en Thrace, à Rhodes ou à Chypre, arguant sur le fait que rien ne montre aujourd’hui que la civilisation Mycénienne ait été en contact avec celles des Hittites. Il n’en reste pas moins que si les Ahhiyawa ne sont pas les Achéens, il faut imaginer l’existence dans une région identique de deux peuples portant un nom sensiblement différent, l’un attesté uniquement par l’archéologie et la tradition homérique et l’autre attesté uniquement par les textes de l’époque. La première mention de ce royaume remonte au règne du Roi hittite Tudhaliya I (v.1430-v.1420). Plus tard, ce fut Moursil II (1321-1295) qui combattit contre un "Roi" d’Ahhiyawa qui s’allia à l’Arzawa contre lui. La coalition fut défaite, mais le pays d’Ahhiyawa ne fut pas mentionné dans les territoire soumis, contrairement à son allié. Le royaume d’Ahhiyawa connut son apogée durant le règne d’Hattousili III (1264-1234). L’Empereur Hittite Tudhaliya IV (1234-1215) réussira à mettre de son côté le royaume d’Ahhiyawa. Après cette dernière relation entre l’Ahhiyawa et les Hittites, plus rien dans les sources de ce pays ne mentionna ce peuple et son royaume, les royaume hittite s’effondrant quelques années plus tard.

 

AHHOTEP  ou  Ahotep   Voir IÂh-Hotep.

 

AHIRAM  Roi de Byblos vers 1020 av.J.C. Il eut un enfant Ithobaal qui lui succéda. Il est surtout connu par son sarcophage. C’est l’un des plus anciens et des plus célèbres sarcophages Phéniciens. La boîte rectangulaire avec son couvercle en forme de dôme est soutenue par quatre lions rampants prêts à bondir. Les parois latérales sont décorées de scènes différentes. Sur les deux côtés, des longs cortèges sont présentés, dont l’un avec un sphinx ailé. Les faces avant et arrière portent des personnages féminins dans le deuil. Le tout devait être richement peint car des traces de peinture originale de grande facture sont encore partiellement visibles. Le site nous donne un aperçu des différentes influences que va connaître la cité. Le style Phénicien de cette période se caractérise par la fusion des styles Égyptien et Syrien. La forme du sarcophage est de modèle Égyptien. Sur le sarcophage figure également un texte de 38 mots qui est la plus ancienne inscription Phénicienne trouvée à ce jour.
 
AHMÈS  – JaH ms – "Le Dieu lune (Iâh) l’a engendré"  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille d’Amenhotep I (1525-1504), ce dernier n’eut pas de fils légitime, les droits dynastiques passèrent alors à sa fille, Ahmès qui épousa Thoutmôsis I (1504-1492) et lui légua les prérogatives du pouvoir. Elle eut deux filles dont la Reine Hatchepsout (1479-1457). (Voir Égypte, les Reines, Ahmès).
 
AHMÈS I   ou  Ahmosé   ou   Ahmosis  Nebpehtyrê  Pharaon de la XVIIIe dynastie. De 1549 à 1525 av.J.C. (Voir Égypte).
 
AHMOSÉ-ÂNKH  ou  Ahmosé-Ânkh JaH ms anx –  Prince des débuts de la XVIIIe dynastie. Il fut le fils du Roi Ahmès I (ou Ahmôsis I, 1549-1525) et probablement de la Reine Ahmès-Néfertari. On ignore tout de lui. Il n’est représenté que sur un des blocs de Karnak, actuellement au musée de Louxor, en tant qu’aîné des fils et Prince héritier, au côté de ses parents, sur la stèle de la donation. Il mourut semble t-il jeune avant son père. Selon certains spécialistes, il ne serait qu’un seul et même personnage avec Ahmès-Sipair (ou Ahmosé-Sipair ou Ahmosé Sapaïr), probablement le fils du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I), dont une statue se trouve aujourd’hui conservée au Musée du Louvre.
 
AHMÈS-HÉNOUTEMIPET  ou  Ahmosé-Henutemipet  ou  Ahmes HenutempetJaH ms Hnw.tmipt  – Princesse de la fin du XVIIe dynastie. Elle fut une fille du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine, selon les spécialistes, soit : Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I), soit Satdjéhouti (ou Sathedjhotep). Elle fut la sœur (ou la demi-sœur) d’Ahmès I (ou Ahmosé ou Ahmosis, 1549-1525), premier Roi de la XVIIIe dynastie. Elle portait les titres : Fille du Roi (s3T-nswt) et Sœur du Roi (snt-nswt). Sa momie a été retrouvée dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari découverte en 1881 et est maintenant au Musée Égyptien au Caire. Elle a été examiné par Grafton Elliot Smith en Juin 1909. Hénoutemipet est morte sûrement âgée car elle avait les cheveux gris et les dents usées. Sa momie est très endommagée, probablement du fait des pilleurs de tombe. Il est probable que la momie a été déplacée à DB320 après l’an 11 du Pharaon Sheshonq I.

 

AHMÈS-HÉNOUTTAMEHOU  ou  Ahmès-Hénouttimehou  ou Ahmosé-Henuttamehu  – JaH ms Hnw.t-tA-mHw –  "Le Dieu lune (Iâh) l’a engendré, Maîtresse [Souveraine] de la Basse-Égypte"  Princesse de la fin du XVIIe dynastie. Elle fut une fille du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Ahmès-Inhâpy (ou Ahmose-Inhapi). Sa momie se trouvait dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari découverte en 1881 dans son propre cercueil. Elle est aujourd’hui au musée Égyptien au Caire. Elle fut examinée par Gaston Maspero en Décembre 1882. Hénouttamehou était une femme âgée lorsqu’elle est morte, avec les dents usées. Elle portait les titres : Fille du Roi (s3T-nswt; Sœur du Roi (snt-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt), ce qui laisse penser certains spécialistes, dont Aidan Marc Dodson qu’elle fut une des épouses de son demi-frère, Ahmès I (ou Ahmosé ou Ahmosis, 1549-1525), premier Roi de la XVIIIe dynastie. (Voir Égypte, les Reines, Ahmès-Hénouttamehou).
 
AHMÈS-INHÂPY  ou  Ahmosé-Inhapi  – JaH ms JnHapj  Reine de Thèbes sous la XVIIe dynastie. Elle fut la fille de Sénakhtenrê (ou Taâ I, 1559-1558) et très probablement de la Reine Tétishery. Elle fut donc la demi-sœur et l’épouse du Roi de Thèbes Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554). Elle est mentionnée dans une copie du Livre des Morts possédée par sa fille et dans le tombeau d’Amenemhat (TT53), Intendant du Temple d’Amon. Sa tombe (QV47) se trouve dans la vallée des Reines, mais sa momie fut retrouvée dans la cachette de la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari, découverte en 1881 et se trouve aujourd’hui exposée au musée Égyptien du Caire. Beaucoup de scientifiques partagent l’hypothèse d’Herbert Eustis Winlock et lui attribuent aussi la tombe DB320. Ahmès-Inhâpy portait les titres : Fille du Roi (s3T-nswt) et Épouse du Roi (hmt-nswt). (Voir Égypte, les Reines, Ahmès-Inhâpy).
  
AHMÈS-MÉRITAMON   ou  Ahmosé-Meritamon  – JaH ms Mrjt Jmn – "Le Dieu lune (Iâh) l’a engendré, bien-aimée d’Amon"  Nom d’1 Reine et d’une Princesse d’Égypte.  AHMÈS-MÉRITAMON  Elle fut une Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille de Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24) et de la Reine Ahmès-Néfertari I. Elle fut l’une des épouses de son frère Amenhotep I (ou Aménophis I, 1525/24-1504) dont elle sera la Grande Épouse Royale.  (Voir Égypte, les Reines, Ahmès-Méritamon).   AHMÈS-MÉRITAMON   Princesse de la fin du XVIIe dynastie. Elle fut probablement une fille du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) mais on ne connait pas sa mère. Elle fut la demi-sœur (ou sœur) d’Ahmès I (ou Ahmosis I ou Ahmose I). Ses titres furent: Fille du Roi (sAT-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt). Elle ne doit pas être confondue avec sa nièce Ahmès-Méritamon, qui devint l’épouse d’Amenhotep I (ou Aménophis I, 1525/24-1504). Sa momie se trouvait dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari découverte en 1881. La momie est très endommagée et il manque les bras. Elle était âgée à l’heure de sa mort.
  
AHMÈS-NEBATTA  ou  Ahmosé-Nebetta  ou  Ahmes-NebtaJaH ms Nbta – "Le Dieu lune (Iâh) l’a engendré, Dame de la Terre". Princesse de la fin du XVIIe dynastie. Elle fut probablement une fille du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I). Elle fut la sœur d’Ahmès I (ou Ahmosé ou Ahmosis, 1549-1525) premier Roi de la XVIIIe dynastie. Joyce Anne Tyldesley pense qu’elle put être une épouse secondaire d’Ahmès I. Elle est nommée sur une statue du Prince Ahmosé-Sipair aujourd’hui au Musée du Louvre (E 15682). Les filles de Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I) eurent toutes des noms commençant par Ahmès, d’où une confusion pendant un certain temps. Quelques spécialistes, dont Michel Gitton, pensent qu’une statue d’une Princesse au musée du Louvre (N 496) identifiée en tant que fille du Roi, sœur du Roi et fille de la Reine Iâh-Hotep I peut semble t-il lui être attribuée. Ahmès-Nebetta est représentée dans le tombeau à Deir el-Médineh d’Inherkhâou (TT359), Contremaître du Seigneur des Deux Terres de la Place de Vérité, qui date de la XXe dynastie. Elle est indiquée dans la rangée du haut derrière Ahmès-Toumerisi (ou Ahmosé-Tumerisy), sa sœur et en face de son frère, Ahmès-Sipair (ou Ahmosé-Sipair ou Ahmosis Sapair). Elle porta les titres de : Fille du Roi (sAT-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt).
  
AHMÈS-NÉFERTARI  I   ou  Ahmosé-Nefertari  – JaHms Nfr trj“Le Dieu lune (Iâh) l’a engendré, La plus belle de toutes”  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la demi-sœur et l’épouse du Roi Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24) premier Roi de la XVIIIe dynastie, elle lui survécut et passa aussi tout le règne de son fils Amenhotep I. Certains spécialistes pensent qu’elle exerça une sorte de "corégence" tant son implication et association au pouvoir avec son époux fut importante. Elle fut la première Reine à exercer la fonction sacerdotale "d’Épouse du Dieu". Son tombeau se trouve au Nord de Deir el-Bahari. Elle serait décédée à l’âge de cinquante ans, sa momie se trouvait dans la cachette (Tombe DB320) de Deir el-Bahari découverte en 1881. (Voir Égypte, les Reines, Ahmès-Néfertari I).
 
AHMÈS PENNEKHBET  ou  Ahmosé Pen-Nekhbet   Ce fut un haut fonctionnaire Égyptien qui débuta sa carrière sous le Roi Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24) et servi tous les Rois jusqu’à Thoutmôsis III (1479-1425). Ses inscriptions autobiographique sont très importantes pour la compréhension de l’histoire du début du Nouvel Empire, bien que moins détaillées que celles de son contemporain Ahmosé, fils de Ebana. Il a combattu dans le Nord de Canaan avec le Roi Ahmès I (ou Ahmôsis, 1549-1525/24), il suivit Amenhotep I (ou Aménophis, 1525/24-1504) en Nubie, accompagna Thoutmôsis I (1504-1492) à Naharin et fit campagne avec Thoutmôsis II (1492-1479) dans le Sinaï. Il occupa de nombreux postes tels que le porteur du sceau royal, trésorier. Son autobiographie se termine par l’affirmation selon laquelle il aurait été le tuteur de Néferourê, fla fille de la Reine Hatchepsout (1479-1457).
 
AHMÈS-SAT-AMON  Voir SITAMON.
 
AHMÈS-SATKAMOSÉ  ou  Sitkamose  ou  Satkamès  ou  Ahmose-Satkamose  – JaH ms sAt kA ms“Le Dieu Lune (Iâh) l’a engendré, Fille de Kamose”  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Il y a toujours controverses entre les historiens sur cette Reine. Il est généralement admis aujourd’hui qu’elle fut une des épouses du Roi Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24), premier Roi de la XVIIIe dynastie, qui serait son oncle, ou son cousin, car comme le précise Michel Gitton, sur la base de ses titres, elle est susceptible d’avoir été la fille du Roi Kamosé (ou Kamosis, 1553-1549). Cet position est partagée par de nombreux spécialistes, comme Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union. (Voir Égypte, Les Reines, Ahmès-Satkamosé).
 
AHMÈS-SIPAIR  ou  Ahmosé-Sipair  ou  Ahmose-Sapair JaHms SApAr – Nom de deux (ou un) Prince d’Égypte.  AHMÈS-SIPAIR   Prince de la XVIIe dynastie. Il fut probablement le fils du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I). Une statue de ce Prince est conservée au Musée du Louvre. Les inscriptions qui y figurent forment une demande de la part de sa famille, pour une aide dans l’au-delà. Ce type de coutume privée (les lettres aux morts) est rare dans la statuaire royale et atteste d’un culte populaire du Prince Ahmès, bientôt surnommé Sipaïr, dans la région Thébaine. Il mourut avant son père, auquel succéda le Roi Kamosé. La localisation de sa tombe est inconnue, mais elle était toujours connue durant l’inspection des tombes, sous la XXe dynastie mentionnée sur le papyrus Abbott. Son corps fut ultérieurement déplacé dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari. Selon certains spécialistes, il ne serait qu’un seul et même personnage avec un autre Prince, Ahmosé-Ânkh, ayant vécu à la génération suivante et représenté enfant sur un bloc de Karnak, en tant que Prince héritier, au côté de sa mère Ahmès-Néfertari, qui y reçoit la fonction d’Épouse du Dieu. Ahmosé-Sipair est représenté dans le tombeau à Deir el-Médineh d’Inherkhâou (TT359), “Contremaître du Seigneur des Deux Terres de la Place de Vérité”, qui date de la XXe dynastie. Il est indiquée dans la rangée du haut en face de ses sœurs Ahmès-Nebetta (ou Ahmosé-Nebetta) et Ahmès-Toumerisi (ou Ahmosé-Tumerisi).   AHMÈS-SIPAIR  Prince de la XVIIe dynastie. Il fut probablement le fils du Roi Ahmès I (1549-1525/24) et peut-être de la Reine Ahmès-Néfertari I. Cependant il y a peut-être confusion avec le Ahmès ci dessus. Ce prince est aussi souvent confondu avec un autre enfant d’Ahmès I, Ahmès-Ânkh.
 
AHMÈS-SITAMON  Voir SITAMON.
 
AHMÈS-TOUMERISI  ou  Ahmosé-Tumerisy  – JaHms Twmrisj – Princesse de la fin du XVIIe dynastie. Elle fut probablement une fille du Roi Séqénenrê (ou Taâ II, 1558-1554) et de la Reine Iâh-Hotep I (ou Ahhotep I). Elle fut la sœur d’Ahmès I (ou Ahmosis I ou Ahmose I). Elle porta les titres de : Fille du Roi (s3T-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt). Son nom est connu de son cercueil, qui est maintenant dans le musée de l’Ermitage. Sa momie a été retrouvée dans la fosse MMA 1019 à Sheikh Abd el-Gourna (ou Cheikh Abd el-Gurna). Ahmès-Toumerisi est représentée dans le tombeau à Deir el-Médineh d’Inherkhâou (TT359), "Contremaître du Seigneur des Deux Terres de la Place de Vérité", sous les règnes de Ramsès III (1184-1153) et Ramsès IV (1153-1147). Elle est indiquée dans la rangée du haut devant Ahmès-Nebetta (ou Ahmosé-Nebetta), sa sœur et en face de son frère, Ahmès-Sipair (ou Ahmosé-Sipair ou Ahmosis Sapair).
 
AHMOSÉ-ÂNKH   Voir AHMES-ÂNKH.
 
AHMOSÉ  PEN-NEKHBET  Voir AHMÈS PENNEKHBET.
 
AHMOSÉ-SIPAIR   Voir AHMÈS-SIPAIR.
 
AHMOSÉ-SITAMON   Voir SITAMON.
 
AÏGAÏ   Une des deux capitales de Macédoine. (Voir Grèce, Aïgaï).
 
AÏ KHANOUM  Ancienne vile de Bactriane qui est située au Nord de l’Afghanistan, au confluent des rivières Kokcha et de l’Amou-Daria. Elle a été édifiée entre la fin du IVe siècle et le milieu du IIe siècle. Le site a été fouillé, entre 1965 et 1978, par une mission Française menée par Paul Bernard. Les fouilles ont permis de mettre à jour : Un ensemble palatial  monumental de 250 m x 350 m. (Voir Perse, Bactriane, Aï Khanoum).
 
AITAKAMA  Voir ETAKKAMA.
 
AISKHINÊS  voir ESCHINE.
 
AKA  Voir AGGA.
 
A-KALAM-DUG  ou  Akalamdug  Roi d’Ur de vers 2590 à vers 2570 ou vers 2600 à vers 2580 av.J.C. Son nom, en Sumérien, signifie “Le Père du bon Pays”. Quelques spécialistes le donnent comme le fils de Mesh-Kalam-Dug, son successeur. Il ne figure pas sur la Liste Royale Sumérienne, mais il porte le titre de Lougal, comme son père. Il épousa Ashusikidingira (ou Ašusikildigira) comme nous le précise un sceau retrouvé dans sa tombe. Comme nous le précisent Jean-Robert Kupper et Edmond Sollberger, son tombeaux (1054), celui de son épouse et de Mesh-Kalam-Dug, son successeur, ainsi que de sa cour qui l’avait accompagné dans sa mort, ont été retrouvés dans la nécropole royal entouré d’un trésor. Il contenait de nombreux objets façonnés en or.
 
AKAMANISH  ou  Hakhamanich   Nom du clan Perse d’où est issue la famille des Achéménides.
 
AKAY  Roi de Byblos de vers 1670 à vers 1650 av.J.C. Son nom n’est connu que par une stèle dans la cité.
 
AKERY   Roi de Byblos de vers 1690 à vers 1670 av.J.C. Il est est appelé sur une stèle, fils de Abishemou II.
 
AKHÉNATON  Voir AMENHOTEP IV.
 
AKHÉTATON  Voir AMARNA.
 
AKHET  ou  Akhit  Dans l’Égypte antique, ce fut le nom qui désignait la première saison du calendrier nilotique (Basé sur la crue du Nil). Cette saison correspondait à la période des crues (l’Automne). Elle était composée des mois : Thot, Phaôphi, Athyr et Khoiak.
 
AKHMÎM  (en arabe اخميم) C’est une ville de Haute-Égypte, située sur la rive droite du Nil en face de Sohag, à 130 kilomètres au Sud d’Assiout. L’antique cité d’Akhmîm, connue sous le nom d’Ipou ou Khent-Menou sur les listes géographiques Égyptiennes, était le chef-lieu du IXe nome de Haute-Égypte, le nome de Min (ou le foudre de Min – mnw). À l’époque Gréco-romaine, son nom était Panopolis, la cité de Pan, car on y vénérait le Dieu Min sous sa forme ithyphallique, que les Grecs assimilaient à leur Dieu Pan. Avec Coptos, Akhmîm était l’un des points de départ des expéditions minières vers le désert oriental. Outre le Dieu de la fertilité Min, patron des caravaniers, une Déesse locale, Aprit-Isis ou Triphis, y était adorée en tant que souveraine de Panopolis et mère d’Horus l’enfant. Ce fut la ville de naissance du Pharaon Aÿ II (1327-1323). Les archéologues ont découvert récemment à la périphérie d’Akhmîm une statue colossale de 11 m. représentant Méritamon (Appelée aussi la Reine blanche), fille et Grande Épouse Royale de Ramsès II (1379-1213) après la mort de Néfertari. Il se peut qu’elle fut Prêtresse au sanctuaire rupestre de Min construit par Thoutmôsis III (1479-1425) et remanié par Aÿ II.
 
AKINEAM  Voir ACHINOAM.
 
AKIYA  ou  Akkia  ou Akaia  3e Roi d’Assur de la IIIe dynastie de 2041 à 2021 ou vers 1985 à vers 1970 ou 1977 à 1957 av.J.C. Il fut sûrement le fils de Kikkiya.
 
AKKAD  ou  Agade  Empire sémitique vers 2330 à 2150, qui borde le Sumer en Mésopotamie centrale, entre le Tigre et l’Euphrate. Sargon le Grand d’Akkad conquit la Mésopotamie, les Sumers, une grande partie de la Syrie, et l’Élam. Il fonda une nouvelle ville, Agade, qui devint la capitale. Les habitants d’Akkad parlaient une langue sémitique appelée aujourd’hui Akkadien, les signes cunéiformes Sumériens furent adaptés à l’Akkadien. L’empire fut soumit à des tensions internes et vers 2150, il passa aux mains des Goutis. (Voir Mésopotamie, Akkad).
 
AKKAD  ou  Agade  Cité-état de Basse Mésopotamie. Elle fut fondé par Sargon l’Ancien (2334-2279), mais la ville existait déjà avant que Sargon n’en fasse la capitale de l’Empire d’Akkad. Son site n’a toujours pas été retrouvée et sa localisation exacte reste inconnue. Certains spécialistes la situe près de Kish. Sargon y construisit un port fluvial, un palais royal et de nombreux temples. Le principal, accompagné d’un ziggourat, fut consacré à la Déesse protectrice de la dynastie, Ishtar. La ville restera la capitale jusqu’à son effondrement au début du XIIe siècle où elle fut prise et pillée par les Goutis. Elle trouvera une certaine renaissance sous la IIIe dynastie d’Ur, un gouverneur y résidant. Elle fut ensuite incorporée au royaume de Babylone ou un des Rois Kurigalzu II (1345-1324) entreprit de grand travaux. Au XIIe siècle, elle fut pillée par les Élamites. Plus tard elle fut de nouveau embellit par l’Empereur d’Assyrie Assarhaddon (681-669). (voir Mésopotamie, Akkad).
 
AKKO  ou  Akka  Voir ACRE.
 
AKSOUM  Ville d’Éthiopie sur le Tigré qui prit son indépendance entre 54 et 68 ap.J.C, les légions Romaines furent envoyées contre le royaume d’Aksoum (Éthiopie). Elle devint un royaume fleurissant de fin du Ier et au IIe siècle ap.J.C. Au IVe siècle, sous le Roi Ezana (329-330), les Aksoumites détruisirent le royaume de Méroé (Kouch) et se convertirent au Christianisme.
 
AKURGAL ou Aja-kurgal ou Ajakurgal  Roi de Lagash de vers 2490 ou vers 2465 à vers 2455 ou vers 2450 av.J.C. Il fut le fils d’Our-Nanshe, ses fils E-Anna-Tum et En-Anna-Tum I lui succédèrent.
 
ALABANDA  ou  Antioche des Chrysaoriens  ou  hê Alabanda  ou  ta Alabanda  ou  Alabandeus  ou  Alabandensis  ou  Alabandenus  (En Grec : ‘Aλάβανδα) Cité Grecque de Carie dont le site est situé à environ 8 km à l’Ouest de la ville actuelle de Çine, dans la province de Aydın, à proximité de l’actuelle Doğanyurt (ou Araphisar), en Turquie. La ville, au Nord-ouest de Milet près du méandre, fut de par sa position, riche et commerçante. Elle fut construite sur un épaulement rocheux entre deux collines. La zone était connue pour son marbre noir et ses pierres ressemblant au grenat. (Voir Asie Mineure, La Carie, Alabanda).
 
ALAINS  Peuple de barbares d’origine Iranienne, établit entre la mer d’Azov et le Caucase. Poussés par les Huns ils pénétrèrent dans l’empire Romain, puis envahirent la Gaule en 406 ap.J.C, où un groupe s’installa dans la région de la Loire, un autre groupe entré en Espagne fut anéanti par les Wisigoths.
 
ALALAH  ou  Alalakh  ou  Alakhtum  ou  Mukish  ou  Tell Açana  Ancienne ville Amorrite près de Tell Atchana Antakya, dans le Sandjak d’Alexandrette (L’antique Antioche, Turquie aujourd’hui). Elle fut la capitale du petit royaume de Mukish (ou Mukesh). Elle était située dans la plaine de la rivière Amuq, au Nord du coude formé par l’Oronte. Elle n’est aujourd’hui plus qu’un vaste monticule. À partir du Roi Ilim-Ilimma I (v.1530-v.1490 av.J.C), fut vassale de la ville d’Alep. (Voir Syrie-Palestine, Alalah).
 
ALARA  Roi de Napata de 775 à 760 av.J.C. Il épousa Kasaqa. Sa fille Tabiri épousa son cousin le Roi Piânkhy (ou Piye, 747-716).  (Voir Égypte).
 
ALARIC  Roi des Suèves jusqu’à 409 ap.J.C. Fils de Hunimond à qui il succéda.
 
ALARIC  Nom de 2 Rois des Wisigoths.   ALARIC  I  Roi des Wisigoths de 396 à 410 ap.J.C. Fils d’Athanaric, il ravagea la Thrace, la Grèce, l’Italie et pilla Rome en 410. Il épousa la fille d’Athaulf qui lui succéda et eut un enfant, Wallia (Roi 415-418).  ALARIC  II Roi des Wisigoths de 484 à 507 ap.J.C, il succéda à son père Euric, il fut tué à la bataille de Vouillé contre le Roi des Francs Clovis I. Il épousa Theudigothe, fille du Roi des Ostrogoths Théodoric et eut trois enfants : Geisalic et Amalric qui lui succédèrent et Eustère qui fut Reine d’Austrasie.
 
ALASIA  ou  Alasiya  ou  Alashiya   Autre nom de Chypre.
 
ALBIA  Domnica  Impératrice Romaine. Elle épousa l’Empereur Valens Flavius (364-378). Fille de Petronius. Elle eut un enfant, Flavius Galatus mort en 372.
 
ALCAMÈNE  ou  Alcmene  ou  Alkamenes  (En Grec : ‘Aλκαμένης)  Co-Roi de Sparte de la branche des Agiades de 747 à v.700 ou de v.740 à v.700 av.J.C. Il fut le fils de Télècle (ou Téléclos) à qui il succéda. Sous son règne, Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180) rapporte qu’un émissaire Spartiate fut envoyé en Crète pour apaiser leurs querelles et leur conseilla de se concentrer sur la bande côtière. Il semble qu’Alcamène fut un Roi particulièrement guerrier. Toujours selon Pausanias, il dirigea une expédition contre la ville d’Amphéia (ou Ampheia) qui se rendit sans grande résistance et il détruisit la ville d’Hélos, située près à l’embouchure de l’Eurotas, pendant la Première Guerre de Messénie (fin du VIIIe siècle) qui débutait et il serait mort au bout de la 4e année de son règne ?. La prise d’Hélos était importante car c’était la dernière ville indépendante en Laconie peuplée d’Achéens. Ce serait de cette prise et de l’asservissement de sa population que viendrait le terme hilote, idée largement contestée. Jérôme de Stridon (ou Saint Jérôme ou Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, moine, traducteur de la Bible, docteur de l’Église, v.347-420) lui donne un règne de 37 ans et les Excerpta Latina Barbari (ou Extraits Latins d’un barbare, chronique universelle en Latin), 27 ans. Beaucoup de spécialistes penchent aujourd’hui pour une durée totale de 46 années. Son fils Polydore lui succéda.
 
ALCANDRE  Roi des Molosses (Peuple d’Épire) au Ve siècle av.J.C. Fils de Mounichos.
 
ALCÉE  (En Grec : ‘Aλκαος Alkaïos, en Latin : Alcaeus) Ce fut un poète lyrique (v. 640 ou 630-v.580) qui naquit à Mytilène. Il fut inclus dans la liste du Canon Alexandrin comme un des neuf poètes lyriques par les savants Hellénistiques d’Alexandrie. Il appartint à une famille noble, les Archéanactides. Il fut contemporain de la poétesse Sappho, pour laquelle il éprouvait un grand amour. (Voir Asie Mineure, Lesbos, Alcée).
 
ALCÉTAS  (En Grec : ‘Aλκέτας)  Nom de 2 Rois d’Épire.  ALCÉTAS  I  Roi d’Épire de 390 à 370 ou 385 à 370 av.J.C. Il naquit vers 410 et fut le fils et successeur de Tharyps. Le début de son règne fut éclipsé par des guerres civiles dévastatrices pour les tribus d’Épire dont certaines ne reconnaissaient pas sa légitimité. Selon Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30), pour une raison que l’on ignore, il fut expulsé de son royaume par ses sujets. Il trouva alors refuge auprès du Tyran de Syracuse, Denys I l’Ancien (ou Dionysos, 405-367). Il eut deux enfants, Néoptolème I et Amyntas I qui lui succédèrent. (Voir Grèce, Épire, Alcétas I).  ALCÉTAS  II Roi d’Épire de 313 à 307 av.J.C. Fils d’Arymbas (En qui avait été exilé par leur père Arymbas et qui s’était toujours montré hostile à Cassandre de Macédoine. Lyciscos, nommé par Cassandre au commandement militaire de l’Acarnanie, entra avec son armée en Épire, afin de détrôner Alcétas II dont l’autorité n’était pas encore bien affermie. Le Roi, de son côté, envoya ses deux fils, Alexandre (ou Alexandros) et Teucros, dans tout le royaume afin de lever une grande armée. Quant à lui, il partit à la tête de son armée et arrivé à peu de distance de l’ennemi, il attendit le retour de ses fils. Mais, il fut attaqué par Lyciscos qui avait des forces bien supérieures. (Voir Grèce, Épire, Alcétas II).
 
ALCÉTAS  (En Grec : ‘Aλκέτας) Nom de 2 Rois de Macédoine.  ALCÉTAS  I  Roi de Macédoine de 576 à 567 ou 576 à 547 ou 570 à 540 ou 568 à 540 av.J.C. Il fut le fils d’Aéropos I à qui il succéda. Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) il n’aurait régné que 18 ans à l’époque où Cyrus II (559-529) était Roi des Perses. Selon les anciennes listes des Rois il eut un règne de 22 ans. Le peu d’écrit que nous avons sur Alcétas I nous le décrit comme un dirigeant calme et stable, qui chercha à préserver son royaume par des moyens pacifiques. Contrairement à ses prédécesseurs, il ne s’engagea apparemment pas dans une guerre inutile en vue d’étendre les frontières de son royaume. Son épouse est inconnue et son fils lui succéda.  ALCÉTAS  II  Roi de Macédoine en 413 av.J.C. Fils d’Alexandre I, il ne succéda que très peu de temps a son frère Perdiccas II. Le fils de ce dernier Archélaos I monta sur le trône en le faisant assassiner.
 
ALCIBIADE  ou  Alcibiades  Nom de 2 Hommes d’État Athéniens.   ALCIBIADE  l’Ancien  Oncle de Périclès et grand-père d’Alcibiade, il fut partisan de la paix avec les Perses.  ALCIBIADE  ou  Alkibiadês Kleiniou Scambônides (En Grec : ‘Aλκιβιάδης Κλεινίου Σκαμβωνίδης, 450-404) Homme d’État Athénien, chef du parti démocrate vers 420 av.J.C. Ses ambitions politiques le conduisirent à trahir successivement Athènes et Sparte durant la guerre du Péloponnèse. Il poussa à la reprise des hostilités alors qu’Athènes et Sparte venaient de signer la paix de Nicias. Il commanda avec Nicias l’expédition de Sicile en 415. Mis en cause dans le scandale des Hermès mutilés, Athènes dépêcha un vaisseau pour le ramener dans la cité. Alcibiade s’enfuit alors à Sparte où il convainc les Spartiates de la nécessité d’envoyer des secours à Syracuse contre les Athéniens. Puis il se réfugia auprès du Satrape Perse de Lydie Tissapherne. Il mourut en exil, assassiné sur l’ordre du satrape Perse de Bithynie Pharnabaze. (Voir Grèce, Athènes, Alcibiade).
 
ALCMÉON  Nom de 2 Archontes d’Athènes. ALCMÉON Archonte perpétuel d’Athènes de 754 à 753 av.J.C. ALCMÉON  Archonte annuel d’Athènes en 507 av.J.C.
 
ALCMÉONIDE  Famille noble d’origine Messénienne établie à Athènes descendante de Mégaclès I et de son fils Alcméon. Clisthène, Périclès, Alcibiade, furent les plus illustres Alcméonides. Elle joua un rôle très important dans l’histoire d’Athènes à la fin du VIIe siècle et au VIe. Le premier des Alcméonides connu fut Mégaclès I, Archonte au moment où Cylon tenta de s’emparer de l’Acropole grâce à l’aide du Tyran de Mégare. Mégaclès I appela alors le peuple à prendre les armes et fit échouer la tentative. Cylon, se réfugia dans un temple, lieu considéré comme sacré par les Grecs, mais il fut mis à mort par les soldats de Mégaclès I, ce qui entraînera l’exil de la famille des Alcméonides pour sacrilège. Alcméon revient à Athènes et se battit à la tête de l’armée Athénienne au cours de la Première Guerre Sacrée. Le fils d’Alcméon, nommé lui aussi Mégaclès fut l’adversaire de Pisistrate.

 

ALEP  Ville de Syrie, vers 1800 av.J.C, la Syrie et la Palestine comptèrent plusieurs royaumes Amorrites, dont Byblos et Ougarit, le plus étendu le Yam-Khad (Alep) allait du Taurus à l’Euphrate Ses Rois, Yarim-Lim I à III, Niqmepa etc… gouvernaient par l’intermédiaire de vassaux tel que les Rois d’Alalah. Elle fut conquise par les Hittites en 1619 et elle passa successivement sous le contrôle des Mitanniens, des Hourrites, aux mains des Assyriens en 738, des Perses, des Romains en 65, des Byzantins, puis des arabes. (Voir Syrie/Palestine, Alep et le Yamkhad).
 
ALEXANDRA  Nom d’1 Reine et d’1 Princesse de Juda (Judée).   ALEXANDRA SALOMÉ  Voir SALOMÉ ALEXANDRA.  ALEXANDRA  l’Hasmonéenne (63-28) Fille d’Hyrcan II (67-40), elle épousa son cousin Jonathan Alexandre II, un fils d’Aristobule II (66-63). Ils eurent une fille, Mariamne I qui fut l’épouse du Roi d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et un fils Aristobule III qui fut Grand Prêtre. Son fils fut le dernier descendant de la maison royale Hasmonéenne (ou Asmonéenne). Il fut très apprécié par la population en raison de son ascendance noble et sa belle présence. De ce fait il devint un objet de crainte pour Hérode le Grand, qui chercha d’abord à l’ignorer tout à fait, puis par lui interdire le haut sacerdoce. Mais sa mère Alexandra, par l’intercession de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30 av.J.C) et du Romain Marc Antoine (83-30 av.J.C), contraint Hérode le Grand à retirer Hérode Hananel de la fonction de Grand Prêtre et de nommer Aristobule III à sa place. Pour s’assurer contre le danger que pouvait représenter Aristobule III, Hérode le Grand mit en place un réseau d’espionnage contre Aristobule III et sa mère. Cette surveillance fut si lourde que la mère et le fils cherchèrent à obtenir leur liberté en se réfugiant près Cléopâtre. Leur plan fut déjoué et sa divulgation eut pour effet d’accroître les soupçons d’Hérode contre son beau-frère. Comme il n’osa pas recourir directement à la violence, Hérode le Grand fit noyer Aristobule III lors d’une baignade à Jéricho. Puis Hérode calomnia sa femme Mariamne I, la fille d’Alexandra et lui fit un procès pour adultère. Alexandra ayant peur pour sa vie témoigna contre son enfant et Mariamne I fut accusée et exécutée. Puis elle se déclara elle-même Reine, indiquant qu’Hérode était mentalement inapte à servir, ce fut une erreur stratégique car en 28 av.J.C, Hérode la fit assassiner sans jugement.
 
ALEXANDRE  Roi de Cilicie vers 65 ap.J.C, fils du Roi d’Arménie Tigrane VI (58-62).
 
ALEXANDRE  (En Grec : Αλέξανδρος) Nom d’1 Roi et d’1 Tyran de Corinthe. ALEXANDRE Roi de Corinthe de la dynastie des Bacchiades de 783 à 758 av.J.C. Il succéda à Agemon.   ALEXANDRE  Tyran de Corinthe; † 247 av.J.C. Il fut le fils de Cratère de Corinthe (ou Kraterós) à qui il succéda. Sa position, qui allait bien au-delà d’un simple Gouverneur commandant de garnison Macédonienne, ressemblait plus à une régence dynastique. Depuis plusieurs années, Alexandre était resté fidèle au Roi de Macédoine, Antigonos II Gonatas (277-239), mais en 253, il accepta des subventions du Roi d’Égypte, Ptolémée II Philadelphe (282-246) et fut résolu à contester la suprématie Macédonienne et prendre son indépendance comme Tyran. Il épousa Nicée (ou Nicæa ou Nikaia). (Voir Grèce, Corinthe, Alexandre).
 
ALEXANDRE   Roi d’Émèse de 31 à 29 av.J.C. 2e fils de Sampsigeram I, il succéda à son frère Jamblique I (ou Imblichus, 43-31 av.J.C). Ce dernier fut un allié de Marc Antoine (83-30), dans la guerre civile entre celui-ci et Octave (Empereur Auguste, 27 av.J.C-14 ap.J.C) en 31. Il dénonça à Marc Antoine son frère comme traitre. Le Romain le fit arrêter et exécuter et Antoine donna ses biens Alexandre, considéré par beaucoup comme un escroc. Après l’occupation de la Syrie par les troupes d’Octave, Alexandre fut arrêté, en 29 il fut dépouillé de ses biens et envoyé prisonnier à Rome, où il participa au un triomphe d’Octave, puis fut exécuté. Après lui Émèse tomba sous administration Romaine.
 
ALEXANDRE  (En Grec : Αλέξανδρος)  Nom de 2 Rois d’Épire.  ALEXANDRE  I ou Alexandre le Molosse  Roi d’Épire de 342 à 331 av.J.C. (En Grec : ‘Aλέξανδρος ο Μολοσσός. Il naquit en 362 (on trouve aussi 370 ?) et fut le fils de Néoptolème I et le frère de la Reine de Macédoine, Olympias. Il fut installé sur le trône d’Épire, à l’âge d’environ 20 ans, soit pour des raisons politiques, soit pour des intérêts privés familiaux, par son beau-frère et ami le Roi de Macédoine, Philippe II (359-336) qui avait pris possession du pays et renversé Arymbas. La montée d’Alexandre I comme Roi d’Épire se produisit donc dans un contexte d’un royaume vassal de la Macédoine. Les victoires militaires successives de Philippe II l’avaient amené à établir l’hégémonie politique, administrative et militaire sur les grandes villes qui faisaient la Grèce de l’époque. Il épousa Cléopâtre, fille de Philippe II (359-336). Ce dernier fut assassiné par Pausanias le jour du mariage d’Alexandre I. Il eut deux enfant Néoptolème II qui lui succéda et une fille Cadméa. (Voir Grèce, Épire, Alexandre I).  ALEXANDRE  II  Roi d’Épire de 272 à 240 av.J.C. Fils de Pyrrhos I (307-272). En 264, Alexandre II, désireux de venger la mort de son père, ravagea les territoires de la Macédoine, alors qu’Antigonos II Gonatas (277-239), qui était revenu de Grèce, était abandonné par ses soldats et perdait le royaume de Macédoine. Son fils Démétrios II l’Étolique, futur Roi (239-229), encore adolescent, reforma une armée en l’absence de son père. Il battit Alexandre II à Dedeia et reprit la Macédoine. Il épousa sa demi-sœur Olympias II. Il eut trois enfants, Pyrrhos II et Ptolémée qui lui succédèrent et Phthia qui fut une des épouses du Roi de Macédoine Démétrios II l’Étolique (239-229). (Voir Grèce, Épire, Alexandre II).
 
ALEXANDRE  Nom d’1 Roi et d’1 Prince de Juda (Judée).   ALEXANDRE I  Jannée  ou  Alexander  Jannaeus  ou  Jannæus  ou  Alexander  Jannai  ou Yannaï  (En Hébreu : אלכסנדר ינאי)  Roi et Grand Prêtre de Juda (Judée) de 103 à 76 av.J.C. Il fut un des fils de Jean Hyrcan I. À la mort d’Aristobule I, sa femme Salomé Alexandra libéra ses trois beaux-frères emprisonnés et se remaria avec le plus âgé selon la loi biblique de Yibum (ou Lévirat, type particulier de mariage où une veuve épouse le frère du défunt, afin de poursuivre la lignée de ce dernier), Alexandre I Jannée. Ce dernier supprima d’abord un de ses frères qui revendiquait la royauté. Puis il prit le titre de Grand Prêtre Roi de Judée, ce qui provoqua l’hostilité des Pharisiens, qu’il fit massacrer en grand nombre. Alexandre I Jannée dirigea le pays avec une poigne de fer. Il réprima des révoltes intérieures soutenues par le mouvement Pharisien, en particulier la révolte des paysans contre le poids des taxes royales. Sous son nom de Roi Yannaï, il apparaît comme un méchant tyran dans le Talmud, ce qui reflète en fait son conflit avec le parti Pharisien. (Voir Syrie-Palestine, les Hasmonéens, Alexandre I Jannée).  ALEXANDRE  Voir JONATHAN ALEXANDRE II.   ALEXANDRE  Prince de Juda (Judée). Fils du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C) et de Mariamne I. Alexandre vécu la plus grande partie de sa vie en dehors de Judée, ayant été envoyé, en 20 av.J.C, avec son frère Aristobule IV à Rome pour être éduqués à la cour Impériale, dans la maison même de l’Empereur Auguste. À partir de 13, il fut un temps avec son frère Aristobule IV mieux placé dans le testament de leur père derrière leur demi-frère Antipater III héritier du royaume. Lorsque les jeunes frères retournèrent à Jérusalem en 12 av.J.C, la population les reçus avec enthousiasme. Leurs manières impérieuses et le fait d’avoir vécu une grande partie de leur vie au cœur même de la puissance impériale Romaine avaient souvent offensé Hérode. Ils ont également attiré la jalousie de leur demi-frère plus âgé, Antipater III, qui a habilement incité le Roi, avec des rumeurs défavorables à ses fils. À partir de 13, il fut un temps avec son frère Aristobule IV mieux placé dans le testament de leur père derrière leur demi-frère Antipater III héritier du royaume. Après de nombreuses tentatives infructueuses de réconciliation entre le Roi et ses héritiers et surtout après avoir conspirés contre Hérode, ils furent jugés et exécutés en 7 av.J.C. Il épousa Glaphyra, la fille du Roi de Cappadoce Archélaos (36 av.J.C-17 ap.J.C), qui lui donna trois enfants, deux fils : Alexandre qui fut le père du Roi d’Arménie Tigrane VI de Cappadoce (ou Aristobule, 59-62) et Tigrane V Hérode qui fut Roi d’Arménie (6-11/12) et un enfant dont le nom est inconnu.
 
ALEXANDRE  (En Grec : Αλέξανδρος)  Nom de 5 (ou 6) Rois de Macédoine.  ALEXANDRE  I  Philhellène  Roi de Macédoine de 500 à 454 ou 498 à 454. Il fut le fils d’Amyntas I à qui il succéda. Ce fut à partir de son règne que commença l’expansion Macédonienne, il annexa la Piérie et la Bottiaea jusqu’à Pella. Pendant la Première Guerre Médique, il fut obligé d’aider les Perses à traverser la Thessalie. Après la défaite des Perses, il annexa des territoires qui appartenaient jusque là à la satrapie de Thrace. Bien qu’obligé de s’allié aux Perses, il se montra toujours favorable à la culture Grecque, il participa même au Jeux Olympique. À sa mort, le royaume connut une certaine instabilité. On ne connaît pas le nom de son (ou ses) épouse(s) mais il eut six enfants : Stratonice qui épousa le Roi de Thrace Seuthès I, Amyntas, Philippe, Perdiccas II et Alcétas II qui lui succédèrent et Ménélas (ou Ménélaos) père du Roi Amyntas II (394). (Voir Grèce, Macédoine, Alexandre I).   ALEXANDRE  II Roi de Macédoine de 370/369 à 368 av.J.C. Fils d’Amyntas III et de la Reine Eurydice, bien qu’il eut déjà atteint sa majorité, Alexandre était jeune lorsqu’il il monta sur le trône. Ce qui posa des problèmes immédiats pour le nouveau Roi qui était contre la reprise de la guerre. Alexandre II fut simultanément confronté, à une nouvelle invasion Illyrienne au Nord-ouest et à une attaque à partir de l’Est par un prétendant Pausanias. Alexandre II finit par défaire ses ennemis avec l’aide du Général Athénien Iphicrate. Alexandre II fut assassiné pendant une fête à l’instigation de Ptolémée I. Perdiccas III, le frère d’Alexandre II fut le prochain Roi légitime, mais il était très jeune et Ptolémée I fut nommé Régent. (Voir Grèce, Macédoine, Alexandre II).   ALEXANDRE  III  le Grand  Roi de Macédoine de 336 à 323, Pharaon d’Égypte de 331 à 323 et Roi de Babylone de 331 à 323 av.J.C. Fils de Philippe II. (Voir Égypte, Alexandre le Grand).  ALEXANDRE  IV Aigos  Fils posthume d’Alexandre le Grand et de Roxane. Roi de Macédoine et Pharaon d’Égypte de 317 à 305 et Roi de Babylone de 316 à 307 av.J.C, il fut souverain nominal de l’Égypte, car il fut assassiné en 310 ainsi que sa mère Roxane par Cassandre (Roi de 301-297), l’Égypte fut dirigée par Ptolémée à partir de 311. (Voir Grèce, Macédoine, Alexandre IV Aigos).  ALEXANDRE  V  Roi Macédoine de 296 à 294 av.J.C. il fut le 3e fils de Cassandre et de la Reine Thessalonice (ou Thessalonica ou Thessalonike ou Thessaloniké). Après la mort de son frère Philippe IV, il arriva sur le trône avec son autre frère Antipatros I. Il reçut la partie Ouest du royaume (À l’ouest du fleuve Axios, actuel Vardar). Dès sa prise de pouvoir il dut lutter contre les ambitions de celui-ci. Alexandre V épousa Lysandra I, la fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter (305-282). L’entente entre les deux frères ne dure pas. Antipatros I fit assassiner leur mère sous prétexte qu’elle favorisa Alexandre V dans le partage du royaume et en 294 désireux de régner seul, il le destitua. Celui-ci face aux visées de son frère appela alors à l’aide le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-302 et 297-272) et Démétrios I Poliorcète (Roi en 294). Pyrrhos I intervint le premier. Il rétablit la situation au profit d’Alexandre V avec le partage initial et il fit payer son intervention par d’importantes provinces frontalières de son royaume qui lui furent cédées (Ambracie, Acarnanie et Amphilochie), puis il quitta la Macédoine. À ce moment arriva Démétrios I, mais Alexandre V, n’ayant plus besoin de lui, décida de le faire assassiner lors d’un banquet. Démétrios I eut vent du projet, qu’il anticipa en faisant tuer Alexandre V à Larissa en Thessalie en 294. Il renversa Antipatros I et il devint Roi de Macédoine à leur place. Antipatros I fuit alors avec son épouse chez son beau-père Lysimaque. Mais ce dernier mit à mort son beau-fils, parce qu’il se plaignait d’avoir été privé du trône de Macédoine par la trahison de son beau-père. ALEXANDRE  VI  Un Alexandre VI aurait été Roi de Macédoine : Soit pendant la période de trouble vers 277 av.J.C, soit après Persée (168).
 
ALEXANDRE  Tyran de Phères (Thessalie) de 369 à 358 av.J.C. Il fut assassiné sur l’ordre de Thébé, une de ses épouses. (Voir Grèce, Phères, Thessalie).
 
ALEXANDRE  Nom de 2 Rois de Syrie Séleucide.  ALEXANDRE  I  Balas  (En Grec : ‘Aλέξανδρoς A’ Bάλας, en Persan : الکساندر بالاس Alexander Balas, en Hébreu : אלכסנדר באלאס) Usurpateur du trône de Syrie de 150 à 145 av.J.C. Il a ses origines encore aujourd’hui très discutées. Pour certains (La majorité des sources antiques), il fut un aventurier originaire de Rhodes qui se fit passer pour le fils illégitime d’Antiochos IV Épiphane et de Laodice IV et un cousin germain de Démétrios I. Diodore de Sicile (Historien et chroniqueur Grec, v.90-v.30) le donne originaire de Smyrne et de souche plutôt modeste. Selon d’autres (Les sources Juives et Strabon, Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), il pourrait être effectivement un bâtard d’Antiochos IV, celui-ci ayant eu notoirement plusieurs concubines ?. Dès 157/156, il fut aidé par le Roi de Pergame, Attalos II Philadelphe (159-138), qui soutient ses prétentions au trône Séleucide, contre Démétrios I. Il épousa Cléopâtre Théa, la fille du Roi d’Égypte Ptolémée VI Philométor (176-145) qui lui donna un fils Antiochos VI Épiphane Dionysos. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Alexandre I BalasALEXANDRE  II  Zabinas  "l’Acheté" ou "Le vendu" (En Grec: Αλέξανδρος Β΄Ζαβίνας),Usurpateur du trône Syrie à la mort de Démétrios II Nikâtor de 126 à 123/122 av.J.C. Il profita du chao à la mort de Démétrios II Nikatôr pour se proclamer Roi. Alexandre II Zabinas n’était pas un Séleucide, il semble qu’il fut le fils d’un marchand fripier Égyptien d’Alexandrie, nommé Protarcos (ou Protarchus). Antioche, Séleucie de Piérie, Apamée et plusieurs autres villes, dégoûtées par la tyrannie de Démétrios II Nikatôr, reconnurent l’autorité d’Alexandre II. Il fut utilisé comme un pion par le Roi d’Égypte Ptolémée VIII Evergète II Tryphon (144-116) qui le soutint, mais qui en fait se servit de Zabinas comme un moyen de se venger du Roi légitime Démétrios II, qui avait soutenu sa sœur Cléopâtre II contre lui dans la complexité des querelles dynastiques de son pays. Zabinas avec l’aide de l’Égypte ne "règnait" que sur une petite partie de la Syrie. Cependant, très vite, une fois Démétrios II abattu, il manqua de soutien de la part des Égyptiens. Il fut mis à mort par Antiochos VIII Gryphos (125-96) en 122. (Voir Syrie-Palestine, Séleucides, Alexandre II Zabinas).
 
ALEXANDRE  I  HÉLIOSLe Soleil” Il naquit le 25 décembre 40 av.J.C., fils de la Reine d’Égypte Cléopâtre VII (51-30) et de Marc Antoine et frère jumeau de Cléopâtre Sélène (La Lune), Reine de Cyrène. En 33, il épousa Jotapé (ou Iotapa ou Iotape) de Médie, fille du Roi d’Arménie d’Artavazde III (ou II, 54-34). Il fut nommé Roi d’Arménie après l’exécution d’Artavazde III (ou II) par sa mère, ce dernier étant la cause du désastre de l’expédition d’Antoine contre les Parthes. Il ne régna que nominalement sur ce pays de 34 à 30. Il est probablement mort entre 29 et 25. Aucun enfant ne lui est connu.
 
ALEXANDRE  SÉVÈRE  Voir SÉVÈRE ALEXANDRE.
 
ALEXANDRIE  Ville d’Égypte (En Copte : Rakotə) qui fut fondée en 331 par Alexandre le Grand (336-323) qui choisit comme emplacement le seul point rocheux du Delta occidental. Se site ce trouve tout près du lac Mariout (Maréotis) et de l’île de Pharos, sur lequel devait plus tard s’élever le phare qui prit son nom. La cité est rattachée à l’îlot par l’Heptastade, qui est une sorte de digue aqueduc. Alexandrie devint le premier port d’Égypte et sa capitale à partir de Ptolémée I Sôter (305-282). Tous les Rois et Reines de la dynastie des Ptolémée ne cesseront d’agrandir et d’embellir la cité. L’université d’Alexandrie fut crée par Ptolémée I Sôter. Sous Ptolémée II Philadelphe (282-246) et Ptolémée III Évergète I (246-222) Alexandrie sera déjà une très riche cité commerçante et un grand centre culturel, sa fameuse Bibliothèque construite par Ptolémée II était renommée dans tout le monde antique. Euclide (v.325-v.265, mathématicien Grec) y fonda son École de Mathématiques où les plus grands vinrent s’installer : Archimède (287-212), Ératosthène (v.276-v.194), Ptolémée (90-168) etc…. Octavien en fit la capitale de la province Romaine d’Égypte en 30 av.J.C. Elle fut conquise par les Arabes en 642 ap.J.C. (Voir Égypte, Alexandrie).
 
ALEXANDRIE  du  CAUCASE  Voir Begram.
 
ALEXIO  Caius  Julius  ou  Gaius Julius  ou  Alexio II  (En Grec : Γάϊος ‘Iούλιος Άλεξινος)  Roi d’Emèse de 73 à 78 ap.J.C. Il fut le fils de Sohaemius I Caius Julius (54-73). Il monta sur le trône, mais malgré le fait que la dynastie Émèsani était une alliée fidèle de Rome, pour des raisons inconnues l’État Romain lui supprima son autonomie. Alexio et ses successeurs n’eurent plus qu’une autorité cérémonielle. Le peu que l’on sait sur lui provient d’une inscriptions sépulcrale notée sur un monument de la ville et datée de 78/79. Elle est dédiée par son fils à sa famille. Il épousa une femme de la noblesse, dont on ne connait pas le nom, qui lui donna un fils qui lui succéda. Après la mort d’Alexio, les générations après lui ne sont pas enregistrées suffisamment pour présenter précisément leur règne.
 
ALINDA  (En Grec :’Aλινδα)  Ville de l’intérieur de la Carie. Elle était située à environ 25 km. Sud-ouest de Çine, dans la province d’Aydın, dans l’Ouest de la Turquie. Erigée sur une colline, qui domine la ville moderne de Karpuzlu, elle surplombait une plaine fertile. Dans la ville basse, le plus frappant est un ancien bâtiment de trois étages, dont les deux étages inférieurs et le mur extérieur sont toujours intacte. Il fait 90 m. de long et possède une ligne de stockage et de chargement de 30 m. de large. Beaucoup pensent que ce fut une sorte d’Agora ?. Les sous-sols sont divisés et accessible sur le côté. La structure du bâtiment nous rappelle les grands caravansérails avec cave de stockage. Une écurie de plain-pied et des habitations à l’étage ont aussi été identifiées. (Voir Asie Mineure, Carie, Alinda).
 
ALLUWAMNA  ou  Alluanna  Roi de Hatta vers 1500 av.J.C. Il fut le gendre de Télépinu, époux de la Princesse Harapšek. On ne sait rien de son existence. Lui succéda sur le trône, Tarhurwaili dont la succession n’est pas sûre.
 
ALOGYNE  ou  Alogine  ou  Alogune (En Persan : آلگون Elgon)  Concubine du Roi des Perses Achéménide Artaxerxès I (465-424). Elle lui donna un fils, Sogdianos (ou Sekyndianos) qui fut Roi en 424 que quelques mois, car il fut assassiné par son demi-frère Darius II (423-404).
 
ALSHE  Voir ALZI.
 
ALTINTEPE Ville d’Ourartou qui est identifiée au site d’Üzümlü dans le district de la province d’Erzincan dans l’Est de la Turquie actuelle. Les vestiges sont situés sur une colline volcanique haute de 60 mètres. Au cours des fouilles entre 1959-1968, réalisées par le professeur Tahsin Özgüç, une forteresse de la période Ourartéenne fut mise au jour. Sur son domaine ont également été dégagés, un temple (ou palais), une grande salle, un entrepôt, les murs de la ville, trois salles souterraines. Après une pause dans les fouilles elles reprirent en 2003, sous la direction du Professeur Mehmet Karaosmanoğlu.
 
ALU-USHARSID  Voir RIMUSH.
 
ALYATTE  ou  Alyattès  ou  Aliatte   Nom de 2 Rois de Lydie    ALYATTE  I  Roi de Lydie de la dynastie des Héraclides de 761 à 747 ou 759 à 745 ou 754 à 740 av.J.C, dont on ne sait rien.   ALYATTE  II  Roi de Lydie de la dynastie des Mermnades de 621 à 560 ou 619 à 560 ou 618 à 562 ou 617 à 560 ou 613 à 556 ou 611 à 556 ou 610 à 561 ou 609 à 619 ou 605 à 561 ou 600 à 560 av.J.C, fils de Sadyatte. À son arrivé au pouvoir il hérita de la guerre que menaient ses prédécesseurs contre la cité de Milet. Il y mit fin, en 604, par un traité d’alliance avec l’aide de l’oracle de Delphes et du Tyran de Corinthe, Périandre (627-587). Il chercha alors à étendre son royaume vers l’Est mais se heurta à ses puissants voisins les Mèdes. Le Roi des Mèdes Cyaxare (633-585) qui avec l’aide du Général Chaldéen Nabopolassar (626-605) venaient d’écraser l’Assyrie (voir Perse) et qui avait hérité des terres d’Asie centrale, s’inquiétait de la monté en puissance de la Lydie et en 590, il entra en conflit avec elle. A l’issue de cinq ans de guerre sporadique (Selon Hérodote, historien Grec, v.484-v.425), en 585 Cyaxare conclut un traité de paix avec Alyatte II. Le traité fut scellé par le mariage d’Aryenis, la fille d’Alyatte II avec le Roi des Mèdes Astyage (585-550/49) et le Halys fut choisi comme frontière entre la Lydie et la Médie. Son fils Crésus lui succéda. (Voir Asie Mineure, Lydie, Alyatte II).
 
ALYPIA  Princesse Romaine, fille de l’Empereur d’Occident Anthemius (467-472), elle épousa le Général Romain Ricimer.
 
ALZI  ou  Alshe   Ce fut une région de l’Anatolie orientale, située dans la haute vallée de l’Euphrate, autour du fleuve Arzani, entre le haut Tigre et l’Euphrate, où émergea un royaume du même nom qui fut important entre 1100 et 800 av.J.C. Selon Sevin Veli, à cette époque il était fortement peuplé. Alzi nous est connu uniquement par les annales Assyriennes et de l’Ourartou. C’était un passage important pour traverser les monts Taurus, par exemple, l’Empereur d’Assyrie Salmanazar III, le traversa lors de sa campagne contre l’Ourartou en 856. Selon L.Watermann, sous l’Empereur d’Assyrie Sargon I (1860-1850) l’Alzi était nommé Ourartou Siplia. Veli pense qu’à cette époque l’Euphrate servait de frontière entre l’Assyrie et l’Ourartou. On sait que l’Empereur d’Assyrie Toukoulti-Ninourta I (1245-1208) y mena une campagne très dure. Après la chute de l’Assyrie, il sera conquis par le Roi de l’Ourartou Menoua (ou Menua ou Menuas ou Meinua ou Menona, 810-785).
 
AMADOCOS  ou  Amadoc  ou  Medocos  (En Grec : ‘Aμάδοκος) Nom de 2 Rois de Thrace.  AMADOCOS  I  Roi Odryse de Thrace de 415 à 405 ou 410 à 405 ou 410 à 380, puis de Co-Roi de 405 à 390 ou 391 à 390 av.J.C. Il succéda à Seuthès I. Il fut un ami de l’État Athénien d’Alcibiade (450-404), et il est mentionné au moment de la bataille d’Aigos Potamos (ou Aegospotami) en 405. Pendant son règne il dut lutter contre les attaques des Triballes et il perdit plusieurs de ses territoires. En 405 il fit de Seuthès II le souverain des terres le long des côtes méridionales Égéennes. On ignore leur lien de parenté, peut-être père fils ?. Lui et Seuthès II étaient les Rois les plus puissants de Thrace lorsque Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355) visita le pays vers 400. Ils étaient cependant souvent en contradiction, mais ils se réconcilièrent grâce à Thrasybule (Général et homme politique Athénien, 445-388). Amadocos I mourut probablement de mort naturelle, selon certains spécialistes autour de 390.  AMADOCOS  II  Co-Roi Odryse de Thrace de 359 à 351 av.J.C avec ses frères Cersobleptès I et Berisadès. Il fut le fils de Cotys I et à la mort de ce dernier, il hérita du centre du pays à l’Ouest de l’Hèbre. Lorsque son frère Cersobleptès I était en négociation avec le Roi de Macédoine Philippe II (359-3336) pour une attaque combinée sur la Chersonèse contre Berisadès, Amadocos II refusa le passage au Roi Macédonien sur sa partie de territoire. La conséquence de son acte rendit caduc l’accord entre les deux acolytes. Amadocos II et Cersobleptès I semblent avoir été soumis par Philippe II entre 352/351 et 347, peu de temps après Ketriporis, le fils et successeur de Berisadès, subit le même sort. Les deux dirigeants, après avoir fait appel au Roi Macédonien pour arbitrer le différend entre eux, furent ensuite forcés de reconnaître sa suzeraineté lorsqu’il se présenta avec son armée. Amadocos II aurait eu un fils du même nom, mais son successeur, cependant, semble avoir été Tirès III (ou II, ou Teres ou Térès ou Tyres, 351-342).  
 
AMALAFREDE  Reine des Vandales, fille du Roi des Ostrogoths Théodomir, elle épousa le Roi des Vandales Thrasamund (496-523). Elle eut deux enfants d’un premier mariage, dont Théodat qui fut Roi des Ostrogoths (534-536).  
 
AMALASONTHE  Reine des Ostrogoths et Reine d’Italie, fille du Roi des Ostrogoths Théodoric, elle épousa en 523 ap.J.C, le Duc Eutharic et en 534 le Roi des Ostrogoths et Roi d’Italie Théodat qui la fit étrangler en 535. Elle eut deux enfants du premier mariage : Athalaric (Roi 526-534) et Matasonthe qui épousa le Roi des Ostrogoths Vitigès.

 

AMALRIC  (né en 502 ap.J.C) Roi des Wisigoths de 511 à 531, il fut assassiné. Fils d’Alaric II, il épousa en 511, Clotilde la fille du Roi des Francs Clovis I (481-511).  
 
AMAN  Ministre du Roi Perse Xerxès I (486-465). Il voulut perdre les Juifs, mais la Reine Esther avec l’aide de Mardochée les sauva et Aman, disgracié, fut pendu.  
 
AMANITERE  ou  Amanitare  Reine de Napata et Méroé au Ier siècle ap.J.C, avec elle et son époux Netakamani, la ville de Méroé connut son apogée. Elle succéda à son époux.  
 
AMARNA  Ville de Haute-Égypte (Tell el-Amarna) fondée par le Pharaon Amenhotep IV Akhénaton (1353-1338) cinq ans après son avènement, pour remplacer Thèbes. L’adjectif “amarnien ” qualifie la religion dont Akhénaton fut l’instaurateur. Elle fut la nouvelle capitale et le centre religieux et politique de l’empire. Les principaux ministres et services du gouvernement s’y installèrent. Elle fut abandonnée sous Toutânkhamon (1336-1327) en même temps que la religion qui s’y rattachait. La cour partie, la ville déclina vite, les temples furent démantelés et les matériaux renvoyés à Hermopolis Magma et à Assiout sous le règne de Ramsès II. (Voir Égypte, Amarna).
 
AMAR-SIN  ou  Amar-Su’en  ou  Amar-Sîn  ou  Amar-Sina  ou  Amar-Suena  ou  Amarsuen  ou  Amarsuena  ou  Bur-Sin  Roi d’Ur de la IIIe dynastie, Roi d’Akkad, Roi d’Ourouk, Roi d’Oumma, Roi de Kish de 2047 à 2038 ou 2046 à 2038 ou 1982 à 197 ou 1981 à 1973 av.J.C. Son nom signifie "Taurillon de Sîn". Il fut le fils aîné de Shulgi et il continua l’œuvre de son père. Sous son règne le Sumer atteint son apogée. Chaque province fut tenue de verser, par un système de redevance un impôt partagé entre la capitale Ur et la capitale religieuse Nippur, alors que les pays périphériques versèrent un tribut sous forme d’argent et de bétails. Malgré son organisation la IIIe dynastie d’Ur va s’effondrer progressivement. Il épousa Abi-Simti et Shu-Sin (ou Su-Sin) son fils (ou son frère) lui succéda. (Voir Mésopotamie, Ur, Amar-Sin).
 
AMASIAS  ou  Amaziah  ou  Ahaziah  9e Roi de Juda de (805) 802 à 776 ou 796 à 767 E.R.Thiele ou 800-783 av.J.C. W.F.Albright. Il succéda à son père Joas à l’âge de 25 ans (2 Chr. 25:1). Amasias commença son règne en punissant les assassins de son père (2 Rois 5-7; 2 Chr. 25:3-5). La réussite d’Israël et son nouvel essor envenima les relations avec Amasias. Celui-ci fut le premier à employer des mercenaires dans l’armée Israélite, qui s’élevaient au nombre de 100 000 soldats. Cette acte fut surtout dans l’esprit d’une tentative de rapprochement avec les Édomites. Celle-ci ayant échouée Amasias attaqua les Édomites qui furent de nouveau sous le joug de Juda (2 Chr. 25:5, 6). Il défia Joas (Roi d’Israël, 804-790), mais fut vaincu, il fut assassiné. Son épouse Yekodyahu lui donna un enfant Azarias qui lui succéda. (Voir Syrie-Palestine, Juda).
 
AMASIS  Pharaon de la XXVIe dynastie de 570 à 526 av.J.C. (Voir Égypte).
 
AMASTRIS   ou  Amestris  Reine d’Égypte de la XXVIIe dynastie et des Perses Achéménides. Fille du Prince Otanès II. Elle épousa le Roi des Perses Achéménides et Pharaon Xerxès I (486-465). Elle lui donna sept enfants : Cinq fils, Artaxerxès I qui succéda à son père, Darius (ou Dareios) qui épousa Artaynta de Bactriane et qui mourut en 465, Hystaspès qui mourut en 464, Artarius (ou Artarios de Babel) et Tithraustès; et deux filles, Rhodogune (ou Rodogune ou Rodogyne) et Dareiaia qui épousa Hieraménès. Amestris serait morte en 425. (Voir Perse, Reines Achéménides, Amastris).
 
AMASTRIS  d’Héraclée  ou  Amestris  ou  Amastrine  (En Grec : Aμαστρις) Reine de Thrace. Elle épousa en 302 le Roi de Thrace Lysimaque (322-281 av.J.C). Elle fut la fille du Prince Oxyartès (ou Oxyarte ou Oxyartes ou Oxyathrès), le frère du Roi Darius III (336-330). Elle fut donnée en mariage par Alexandre le Grand (336-323) à son Général Cratère (ou Kraterós), mais celui-ci lui préféra Phila, la fille d’Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319). Amastris mit tout le monde d’accord et épousa en 322, le Tyran d’Héraclée du Pont, en Bithynie, Denys (ou Dionysios, 353/338-306). Elle lui donna trois enfants : Cléarque, Oxyartès (ou Oxyarte ou Oxyartes ou Oxyathrès), et Amastris. À la mort de Denys, en 306, elle se remaria, avec le Roi de Trace Lysimaque (322-281), qui la quitta rapidement pour Arsinoé II Philadelphe, la fille du Roi d’Égypte Ptolémée I Sôter. Amastris se retira alors à Héraclée du Pont, qu’elle gouverna de son propre chef. Vers 284, elle mourut noyée par ses deux fils dont elle fut la Régente et que Lysimaque fit exécuter. Elle fonda vers 300, sur la côte de Paphlagonie, une cité qui prit son propre nom (aujourd’hui Amasra en Turquie). Cette cité vit le jour par synœcisme en fusionnant quatre bourgs antérieurs (Sésame, Cronma, kytoros et Tium). Certains spécialistes avancent que de son union avec Lysimaque naquit un fils : Alexandre (En Grec : Αλέξανδρος), qui fut assassiné en 275.
 
AMASTRIS   ou  Amasra  (En Grec : Aμαστρις)  Ville portuaire du Nord de l’Asie Mineure, aujourd’hui connue sous le nom d’Amasra, située sur la mer Noire dans la province actuelle de Bartin, dans l’ancienne région de Paphlagonie. Amastris compte deux îles : La plus grande est appelée Ada Büyük “Grande Île” et la plus petite est appelée Tavsan Adasi “Île des lapins”. La cité était appelée à l’origine, Sesamus (en Grec : Σήσαμος). Elle est mentionnée par Homère en liaison avec Kytoros (ou Cytorus). Étienne de Byzance (Géographe Grec, VIe siècle av.J.C) dit qu’elle fut à l’origine appelée Cromna. L’endroit tire son nom d’Amastris, la nièce du dernier Roi Perse Achéménide Darius III (336-330). Ce fut la femme de Denys d’Héraclée, le Tyran d’Héraclée du Pont, et après la mort de celui-ci, en 306, la femme de Lysimaque (322-281), Roi de Thrace (Voir Amastris ci-dessus). Cette cité est la fusion de trois petites colonies Ioniennes, également mentionné dans l’Iliade : Tium Sesamus, Kytoros (ou Cytorus) et Cromna, qui furent combinées vers 300 par Amastris, après sa séparation de Lysimaque, pour former la nouvelle ville d’Amastris, située sur la petite rivière du même nom et qui occupe une péninsule. Certains spécialistes pensent qu’Amastris n’était vraiment une confédération, ou union, que de trois cités, et que Sesamus était le nom de la ville sur la péninsule. Cela peut expliquer le fait que Pomponius Mela (Géographe Romain, Ier siècle ap.J.C) ne mentionne que Sesamus et Cromna comme villes de Paphlagonie et ne mentionne pas Amastris. Le territoire d’Amastris produisait une grande quantité de buis, qui poussait sur le mont Kytoros (ou Cytorus). Son Tyran, Eumène (ou Eumènès ou Eumenês), abandonnera la ville à Ariobarzane du Pont (266-250) plutôt que de se soumettre à la domination d’Héraclée du Pont. La cité restera dans le royaume Pontique jusqu’à sa prise par le Romain Lucius Lucullus, en 70 av.J.C. dans sa seconde guerre contre le Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Pline Le jeune (61-112), lorsqu’il fut Gouverneur de Bithynie et du Pont, décrivit Amastris, dans une lettre à l’Empereur Trajan (98-117) comme une belle ville. Pline obtint la permission de l’Empereur pour embellir encore plus la ville. Sur une pièce de monnaie de l’époque de Trajan, Amastris a le titre de “Métropolis“. Elle continua à être une ville d’importance jusqu’au VIIe siècle de notre ère, car lors de l’époque Byzantine, son acropole fut transformée en forteresse et une église, encore visible aujourd’hui, fut construite.
 
AMATHONTE  ou  Amathus (En Grec : ‘Aμαθοũς) fut l’une des plus anciennes villes royales de Chypre. Elle se situait sur la côte Sud en face d’Agios Tychonas, à l’Ouest de Larnaca (ou Cition) et à l’Est de Limassol (ou Lemeˈsos ou Limasol). Son culte d’Aphrodite était le plus important, après Paphos (ou Baf), de l’île, son pays d’origine. Les ruines d’Amathonte sont moins bien conservées que sa proche voisine Kourion (ou Curias ou Curium). (Voir Grèce, Chypre, Amathonte).
 
AMAZAP  ou  Amazasp  ou  Amzasp  ou  Amazaspus  ou  Amazaspo  (En Géorgien : ამაზასპი) Nom de 3 Rois d’Ibérie  AMAZAP  I  Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 106 à 116 ap.J.C. Il fut le fils de Mihrdat I (ou Mirdat ou Mithridate). On ne sait rien de son règne. Les Chroniques Médiévales Géorgiennes, à sa place, signalent le règne commun de Derok (103-113) et d’un autre Amazap I (ou Amazasp ou Amazaspus, 103-113). Comme pour son père, son identification et sa place dans la dynastie royale Ibérique reste donc encore incertaine. On ne connait pas le nom de son épouse mais son fils Pharasman II le Vaillant lui succéda.  AMAZAP  II  (En Géorgien : ამაზასპ II)  Roi d’Ibérie de 182 à 185 ou 185 à 189 ou 186 à 189 ap.J.C. Les Chroniques Médiévales Géorgiennes décrivent en détail la victoire d’Amazap II sur l’invasion des Alains (Nommés Ossètes par les Chroniques) qui s’étaient emparés de la région de Dvaleti, avaient franchi les montagnes du Grand Caucase pour s’établir dans la vallée du Liakhvi (Rivière située dans la région centrale de la Géorgie), puis de son incursion dans leurs terres grâce à de nouveaux renforts de cavalerie. Amazap II parvint à vaincre définitivement l’armée des Alains en tuant leur Roi. Il fut tué lors d’une bataille et succédé par son neveu Rev I. (Voir Asie Mineure, Colchide, Ibérie, Amazap II). AMAZAP  III  (En Géorgien : ამაზასპ III)  Co-Roi d’Ibérie de 260 à 265 ap.J.C avec Mihrdat II. C’est descendant de la dynastie Artaxiade et il est placé sur le trône d’Ibérie par le Roi Perse Sassanide, Châhpûhr I (ou Šāpūr ou Sapor ou Shāhpur, 241-272). Cet Amazap est connu des inscriptions Sassanides, mais n’est pas attesté dans les sources littéraires Géorgiennes. Dans l’inscription de Châhpûhr I, à Naqsh-e Rostam, il est mentionné comme “Amazasp, Roi de Géorgie” après les autres Rois vassaux comme : Ardachêr d’Adiabène, Ardachêr de Carmanie, Dênak, Reine de Mésène etc…
 
AMBIANI  Peuple de la Gaule dans la vallée de la Somme, avec pour capitale Samarobriva (Amiens).
 
AMBIGAT  Chef Gaulois, Roi des Bituriges au VIe siècle av.J.C qui aurait régné sur un vaste empire Celtique et qui aurait dirigé, avec ses neveux Bellovèse et Sigovèse, les invasions Gauloises en Italie.
 
AMBIORIX  Roi des Éburons, mort en 54 av.J.C, qui tenta de soulever la Gaule pendant l’expédition de César en Bretagne. Il fut vaincu par ce dernier en 54.
 
AMBRACIE  ou  Ambrakía  ou  Arta  (En Grec : ‘Aμϐρακία)  Cité-État d’Épire, sur la côte Nord du golfe Ambracique, sur la rive gauche du fleuve Arachtos. Ce fut une colonie de Corinthe. Son Tyran et le fondateur de la cité (entre 650 et 625) le plus connue fut Gorgos qui fut le fils du Tyran de Corinthe Cypsélos. Lors de la Guerre du Péloponnèse, Ambracie rejoignit le camp de Sparte. Elle aida Corinthe dans sa guerre contre Corcyre, lui fournissant des bateaux à de nombreuses reprises. Elle disputa également aux Acarnaniens (Région occidentale de la Grèce, délimitée au Nord par le golfe Ambracique et à l’Ouest et au Sud-ouest par la mer Ionienne) et aux Amphilochiens, alliés d’Athènes, le contrôle du golfe ambracique. En 396/395, Ambracie entra dans la coalition Athénienne (Athènes, Argos, Corinthe et Thèbes) contre Sparte. Mais, en 388, le raid de Sparte en Acarnanie poussa la ville à adhérer à la Ligue du Péloponnèse. En 338, la cité fut occupée par le Roi de Macédoine Philippe II (359-336). En 295, le Roi d’Épire Pyrrhos I (307-302 et 297-272) en fit la capitale de son royaume et l’embellit considérablement. En 230, Ambracie rejoignit la Ligue Étolienne. Elle fut prise et pillée par le Romain Marcus Fulvius Nobilior au printemps de 189. Par la suite, elle fut vidée de ses habitants par l’Empereur Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C), qui les déporta à Nicopolis.
 
AMEL-MARDUK  ou  Amel-Mardouk  ou  Amil-Marduk  ou  Amēl-Marduk  ou  Awêl-Marduk  ou  Awil-Marduk  Homme de Marduk  ou  Enlil-Merodash  ou  Nabû-šuma-ukîn, dans la Bible : אֱוִיל מְרֹדַךְ  Ewil Mérodak ou  Evil-Mérodach  ou  Evil-Merodac  ou  Evilmerodac  Roi de Babylone de la Xe dynastie chaldéenne de 562 à 560 av.J.C, fils de Nabuchodonosor II, il fut contraint d’abdiquer par Nériglissar. (Voir Mésopotamie, Néo-Babylonien, Amel-Marduk).
 
AMÉNARDIS  "Amon a fait le don d’elle"  Nom de 2 Divines Adoratrices d’Amon. AMÉNARDIS  I  Divine Adoratrice d’Amon de vers 740 à 720 av.J.C sous la XXVe dynastie. Fille du Roi Kachta (760-747).  AMÉNARDIS  II  Divine Adoratrice d’Amon de 670 à 640 av.J.C sous la XXVe dynastie. Fille de Taharka (690-664). (Voir Égypte).
 
AMENEMHAT  Nom de 8 Pharaons.  AMENEMHAT  I  SEHOTEPIBRÊ  Pharaon de la XIIe dynastie de 1991 à 1962.  AMENEMHAT  II  NEBOUKAOURÊ  Pharaon de la
XIIe dynastie de 1928 à 1895.   AMENEMHAT  III   NIMAÂTRÊ  ou   Amérès  Pharaon de la XIIe dynastie de 1843 à 1797.   AMENEMHAT  IV  NIMAÂTKHEROURÊ  Pharaon de la XIIe dynastie de (1799)1797 à 1787.  AMENEMHAT  SÉNÉBEF  SEKHENKARÊ  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1780 à 1777.  AMENEMHAT  V  SEKHEMKARÊ  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1776 à 1773.   AMENEMHAT  VI  SEÂNKHIBRÊ  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1768 à 1765.   AMENEMHAT  VII  SEDJEFAKARÊ  Pharaon de la XIIIe dynastie de 1749 à 1746. (Voir Égypte).
 
AMENEMHAT  Nom de deux Princes Égyptiens.  AMENEMHAT  Prince Égyptien de la XVIIIe dynastie. Il fut le fils du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, de la Reine Satiâh (ou Sitiah ou Sit-aoh ou Sit-Iah ou Sat-Iah). Toujours selon Dodson et Hilton le nom d’Amenemhat est mentionné sur une inscription dans le temple de Karnak, datant de la 22e année du règne de son père, qui nous informe que peu de temps après la mort d’Hatchepsout (1479-1457), il fut nommé “Surveillant du bétail”. Un titre très inhabituel pour un Prince. Il est également représenté dans la tombe Thébaine de sont précepteur, Min, qui était Maire de Thinis. Il aurait été le Prince héritier mais il décéda avant son père et ce fut son demi-frère Amenhotep II qui prit le pouvoir.  AMENEMHAT   Prince Égyptien de la XVIIIe dynastie. Il fut le fils du Roi Thoutmôsis IV (1401/00-1390) et de la Reine Moutemouia. Il est représenté dans la tombe TT64, à Sheikh Abd el-Gourna, qui fut celle de sa nourrice Hekerneheh (ou Heqaerneheh). Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, il mourut jeune et fut enterré dans le tombeau de son père, KV43, dans la vallée des Rois, avec une sœur (ou demi-sœur) appelée Tanoutamon (ou Tente-Amon ou Tentamon) où on retrouva sa momie et ses vases canopes.
 
AMENEMHATÂNKH  “Les Vies d’Amenemhat” Ce fut un Prince d’Égypte de la XIIe dynastie. Selon Aidan Marc Dodson et Hilton Dyan il serait un fils d’Amenemhat II (1928-1895). Il est mentionné sur une fausse porte qui était à l’origine dans sa tombe et a été retrouvée, réutilisée, dans le tombeau de sa sœur, Khnoumit (ou Khenemet ou Khnumet ou Khnemet), à Dahshour. Il est également mentionné sur une base de statue qui a été trouvée à Saqqarah et est visible aujourd’hui au musée du Caire. Son nom figure également sur une statue de Horemsaf, sur une base de statue trouvée dans l’enceinte du temple de Mout à Karnak (Aujourd’hui au musée du Caire) et dans des inscriptions tombales du Vizir Khnoumhotep, Tombe 2, à Dahshour.

  

AMENEMNESOUT   Pharaon de la XXIe dynastie  de 1043 à 1039 av.J.C. (Voir Égypte).

 

AMÉNÉMOPET  OUSERMAÂTRÊ  SETEPENAMON   Pharaon de la XXIe dynastie de 991 à 984 av.J.C. (Voir Égypte).

 

AMÉNÉMOPET  ou Imenemipet ou Amanamipet  Princesse Égyptienne sous la XVIIIe dynastie. Elle fut probablement une fille de Thoutmôsis IV (1401/1400-1390), mais on ignore le nom de la mère. Elle est mentionnée dans le tombeau TT78 de Sheikh Abd el-Gourna de son tuteur Horemheb (Nom identique au Pharaon plus tard), qui servi sous le règne d’Amenhotep II (ou Aménophis, 1428/27-1401), Thoutmôsis IV et Amenhotep III (1390-1353/52), de sorte que la Princesse aurait pu être la fille de l’un de ces trois Rois, mais Thoutmôsis IV est le plus probable. Elle mourut sous le règne de son demi-frère Amenhotep III. Sa momie fut inhumées de nouveau au cours de la XXIe dynastie dans la nécropole de Sheikh Abd el-Gourna, avec les momies de plusieurs autres Princesses royales :  Tiâa (ou Tiya) et Phyihia (ou Petepihou), qui sont probablement ses demi-sœurs, ses nièces Nebetâh (ou Nebetia) et Henouttaneb (ou Henutiunu) et des Princesses aux noms de : Tataou, Méritptah, Sithori et Ouiay. Le tombeau a été découvert en 1857.

 

AMENHOTEP   ou   Aménophis  Nom de 4 Pharaons.  AMENHOTEP  I  DJOSERKARÊ  Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1525 à 1504 av.J.C.  AMENHOTEP II  ÂKHÉPEROURÊ  Pharaon de la XVIIIe dynastie de 1428 à 1401 av.J.C.  AMENHOTEP  III  NEBMAÂTRÊ  Pharaon de la XVIIIe dynastie  de 1390 à 1353 av.J.C.  AMENHOTEP  IV  AKHÉNATON   Pharaon de la XVIIIe dynastie  de 1353 à 1338 av.J.C.  (Voir Égypte).

 

AMENI KEMAOU   Pharaon de la XIIIe dynastie de 1773 à 1772 av.J.C.  (Voir Égypte).

 

AMENIA  ou  Amenye  Princesse d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Noble d’origine elle fut la première épouse du Pharaon Horemheb (1323-1295) On sait très peu de chose d’elle, son nom a été retrouvé dans la tombe du Roi à Saqqarah. Elle semble avoir trouvé la mort au cours du règne d’Aÿ II (1327-1323), avant qu’Horemheb ne prenne le pouvoir. Elle a été enterrée dans le tombeau Memphite d’Horemheb, à côté de sa seconde épouse Moutnedjémet (ou Mutnedjmet). On ne sait pas s’il il y eut des enfants de cette union.

 

AMENMÈS  ou  AmenmoséJmn ms – "Né d’Amon"  Prince Égyptien de la XVIIIe dynastie. Il fut le fils aîné du Roi Thoutmôsis I (1504-1492), mais on ne connaît pas avec certitude le nom de sa mère. Aujourd’hui beaucoup de spécialistes, comme Florence Maruéjol, penchent pour la Reine Moutnofret I, mais la Grande Épouse Royale Ahmès est aussi donnée comme une mère probable. Selon beaucoup d’égyptologue, dont Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson, Hilton Dyan et Claire Lalouette, il ne parvint pas au pouvoir car il décéda avant son père. Un fragment de naos provenant de Guizèh et aujourd’hui au musée du Louvre, nous en garde un souvenir émouvant. Une inscription y commémore une promenade faite par le fils aîné du Roi pour son plaisir, au pied des grandes pyramides et du grand Sphinx. Amenmès était donc installé à Memphis, non loin de Guizèh. Un palais de Thoutmosis I est effectivement attesté dans cette ville. Il est apparemment né bien avant le couronnement de celui-ci. Christian Leblanc prétend qu’avec son frère Ouadjmès (ou Ouadjmosé ou Wadjmès) ils furent élevés par les membres d’une famille de Hierakonpolis, dont la loyauté envers la Cour remontait à l’époque des Hyksôs. Leurs principaux tuteurs furent Iterouri et Pahéri (ou Pahery), descendant d’Ahmès fils d’Abana. Pahéri possède une magnifiques tombe à El Kab (EK3). Amenmès peut être vu sur une stèle du Roi datant de l’an 4 du règne, trouvée près de Memphis. Il devint Général des armées de Thoutmôsis I quelques temps avant sa mort, qui selon Alan Henderson Gardiner, eut lieu au plus tard au cour de l’an 12 de Thoutmôsis I. Ce titre montre que le garçon n’est plus un enfant, mais un adolescent ou un jeune homme et qu’il est né bien avant l’accession de son père à la royauté. Ce fut alors sa "sœur" la future Reine Hatchepsout (1479-1457) qui devin l’héritière du trône. Il est représenté aussi enfant à El-Kab dans la tombe de Pahéri (EK3), son tuteur, avec son frère (ou demi-frère) Ouadjmès (ou Ouadjmosé ou Wadjmose). Toujours selon Dodson et Dyan, un fragment d’une pierre provenant du naos de son sanctuaire aurait été retrouvée, où son nom est écrit dans un cartouche, fait extrêmement rare pour un Prince héritier. Elle est aujourd’hui au Musée du Louvre. Malgré son jeune âge, Amenmès fut le premier Prince Égyptien à recevoir un titre militaire de "Grand Surveillant des soldats" (Général en chef des armées), ce qui reflétait le rôle des Rois et des Princes comme des généraux. Ce titre est apparu la première fois au cours du Moyen Empire (2022-1650) et plus tard il fut fréquemment utilisé pour les Princes au cours de la période Ramesside de la XXe dynastie (1186-1069).
 
AMENMES   MENMIRÊ  SETEPENRÊ  Pharaon de la XIXe dynastie de 1203 à 1199av.J.C. (Voir Égypte).
 
AMÉNOPHIS   Voir AMENHOTEP.
 
AMÉRÈS   Voir AMENEMHAT III.
 
AMESTRIS   Voir AMASTRIS.
 
AMINU  ou  Aminum   25e Roi d’Assur de la Ière dynastie au XXe siècle av.J.C. Son fils Sulili lui succéda. Autre que la liste royale Assyrienne, son nom apparaît également dans une lettre de Mari.
 
AMISOS  ou  Simsum  ou  Samsun   En Grec : Eis Amisôs Eis Amisôs “à Aminos”) Ce fut une ville qui s’étend le long de la côte entre deux deltas qui s’avancent dans la mer Noire. Elle est située à l’extrémité d’une ancienne route de la Cappadoce. La Amisos de l’antiquité se trouvait sur la pointe Nord-ouest de la ville moderne. Elle fut fondée vers 760-750 av.J.C), probablement avec l’aide des habitants de Phocée. (Voir Asie Mineure, Colonie de Milet, Amisos).
 
AMMAN  Voir PHILADELPHIA ou RABBATH-AMMON.
 
AMMERIS   le  Nubien  "Gouverneur " (ou Régent) Kouchite de Saïs de 715 à 695 av.J.C sous la XXVe dynastie. (Voir Égypte).
 
AMMI-DITANA  9e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1684 à 1647 ou 1683 à 1647 ou 1640 ou 1620 à 1582 av.J.C, fils de Abi-Eshuh. Il aurait, selon certaines sources, reprit quelques territoires perdus par ces prédécesseurs, dont la ville de Dêr (Près de Badra, à l’Est de la Babylonie, dans la province de Wasit en Irak). Sous son règne on note la poursuite des efforts pour reconstruire le royaume, en améliorant une partie du mur de Babylone et les canaux de désinfection, en agrandissant et enrichissant les temples. Cependant, il dut rivaliser avec les autres Rois qui régnaient sur la partie Sud de la Mésopotamie. Il prit la ville Isin, dont il détruisit les murs. Son fils Ammi-Saduqa (ou Ammisaduqa) lui succéda.
 
AMMINADAB  ou  Aminadab  ou  Ammin-Adab   (En Hébreu : עַמִּינָדָ֑ב , en Grec : αμιναδαβ, "mon peuple est généreux"  Nom de 2 Rois d’Ammon.  AMMINADAB  I  Roi d’Ammon de vers 670 à vers 660 ou vers 670 à vers 640 av.J.C. Il fut parmi les personnages influents au cours de la grande campagne militaire de l’Assyrien Assurbanipal (ou Assur-Banapliou, 669-631 ou 669-626). Il fut l’un des Rois rebelles vassaux punis par Assurbanipal au cours de cette campagne. Son fils Hissalel (ou Hissalel ben Amminadab) lui succéda.   AMMINADAB  II  ou  Amminadab ben Hissalel  Roi d’Ammon de vers 630 à vers 600 ou de vers 620 à vers 600 av.J.C. Il est attesté comme le fils d’Hissalel par une inscription sur une bouteille découverte à Tel Siran en Jordanie.
 
AMMI-SADUQA   ou  Amisaduqa  ou  Ammizaduga  ou  Ammi-aduqa  ou  Ammi-zaduqa  10e Roi de Babylone de la Ière dynastie Amorrite de 1646 à 1626 ou 1582 à 1562 av.J.C, fils de Ammi-Ditana. Le long de l’Euphrate il fut reconnu jusqu’à Terqa, comme le montrent des textes datés à son nom retrouvés sur place. Il fut semble t-il un Roi bienveillant envers les pauvres et les citoyens endettés. Il aurait décrété pour tout son peuple la suppression de toutes les dettes individuelles. Des sources indiquent que les années de son règne furent assez pacifique et que le Roi fut engagé dans une série de travaux publics, tels que l’élargissement des temples et dans sa 11e année de règne, la construction d’un mur à l’embouchure de l’Euphrate. Le plus ancien texte astronomique exhumé, est une liste d’observations des mouvements de la planète Vénus, couvrant tout son règne. Sous Ammi-Saduqa, il n’est plus fait mention du pays du Hana, ce qui laisse penser que les contacts avec la Syrie et les mont Taurus furent rompus. Plus tard, ce fut le pays Assyrien qui n’est plus mentionné. Son fils Samsu-Ditana qui lui succéda.
 
AMMISTAMROU  ou  Ammistamru  ou  Ammittamru  Nom de 3 Rois d’Ougarit.  AMMISTAMROU  I   Roi d’Ougarit vers 1590 av.J.C. Il succéda à Ya’dur-Addou (ou Ya’dur-Addu) et fut suivi par Ibiranou IV (ou Ibiranu).  AMMISTAMROU  II  Roi d’Ougarit de ? à 1354 ou 1349. Il succéda à Niqmepa V (ou Niqmiepu). Il fut un vassal de l’Égypte, contemporain du Roi Amenhotep III (ou Aménophis, 1390-1353/52). Dans une lettre qu’il lui adressa, retrouvée à Tell el-Amarna, il demandait son assistance militaire contre un ennemi non spécifié. Son fils Niqmaddou II (ou Niqmadu) lui succéda. AMMISTAMROU  III  Roi d’Ougarit de 1265 à 1240 ou v.1260 à v.1230 ou 1250 à 1210 av.J.C. Il fut le fils de Niqmepa VI à qui il succéda. Il eut un règne paisible sur le plan politique. Ougarit fut vassale des Hittites et il dut se soumettre au pouvoir des Rois de Karkemish à qui ces derniers avaient confié la gestion de la ville. Dans le traité signé par son père Ougarit ne fut pas obliger de fournir une aide militaire aux Hittites, mais ceux-ci la taxait d’un tribut pour entretenir leur armée. Le règne d’Ammistamrou II fut abondamment documenté sur des tablettes cunéiformes retrouvées à Ougarit, écrites en Akkadien ou en Ougaritique. Son fils Ibiranou V lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Ougarit, Ammistamrou III).
 
AMMITAKUM  Roi d’Alalah au XVIe siècle av.J.C.
 
AMMONITES 
Peuple de Palestine de la Bible, issu d’Ammon fils de Loth, ils s’établirent à l’Est du Jourdain et avaient pour capitale Rabbath-Ammon. Ennemis des Israélites, ils furent presque toujours en guerre avec les Hébreux. Les Rois Hébreux Saül (1030-1010) et David (1010-970) les battirent à plusieurs reprises et enfin le Roi d’Israël Joas (804-790) les extermina. (Voir Syrie/Palestine, Ammonites).
 
AMMOU   Voir  KHAOUSERRÊ.
 
AMMOUT  Déesse Égyptienne dévoreuse des morts et plus particulièrement du cœur des défunts. Autres noms: Ahemait, Amam, Ammemet, Ammit, Ammut. Elle est représentée avec un corps d’hippopotame, une tête de crocodile et des pattes avant de lion. Après le règne d’Akhénaton elle figure sur presque toutes les scènes peintes représentant le jugement du mort par le tribunal d’Osiris. (Voir Égypte, Ammout).
 
AMMUNA  Roi des Hittites vers 1550 à vers 1535 ou vers 1550 à vers 1530 ou 1486 à 1466 av.J.C. Il fut le fils de Zidanta I qu’il assassina pour accéder au trône. Sous son dernier, la situation du pays fut de plus en plus dramatique, avec la perte de plusieurs provinces. Son royaume fut réduit à une bande de territoire en Anatolie centrale. La ville de Kanesh fut perdue puis retrouvée, plusieurs autres villes, y compris Zalpa (ou Zalpuwa, qui n’est pas localisée avec certitude mais qui devrait se situer sur la côte Sud de la mer Noire, près de l’embouchure du Halys),  Sattiwara (ou Šattiwara) et Suluki se rebellèrent, affaiblissant davantage la force militaire royale. Ces soulèvements furent également provoqués par une longue période de famine, due à une grave sécheresse, qui causa le mécontentement général parmi les sujets. Le Roi perdit également le contrôle du Kizzuwatna qui déclara son indépendance. Comme le précise Trevor Bryce, la perte de contrôle des territoires du Sud, dont l’Arzawa et la ville d’Adana se traduira par l’interruption du commerce avec la Syrie. Ammuna, cependant, eut une longue vie, comme en témoigne le grand nombre d’enfants qu’il engendra. Quelques noms nous sont connus, trois fils : Tittiya, Hantili, Huzziya et une fille, Istapariya (ou Ištapariya) qui est aussi donnée comme une l’épouse de Télépinu. Huzziya (ou Ḫuzziya), le troisième fils, usurpa le trône après avoir assassiné ses deux frères aînés, avec l’aide du commandant de la garde du palais, Zuru.
 
AMMURAPI  Voir HAMMOURABI.
 
AMNANUM  Roi de Babylone de la Ière dynastie au IIIe millénaire.

 

Suite……

 

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