| 
 
L’histoire……. 
  
| 
 
  
  
Téglath-Phalasar III – Stèle aux 
murailles de  son palais – British Museum – Londres  | 
   
   
Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser ou Tiglatpileser ou Theglathphalasar ou
Tukulti-Apil-Esharra ou Tukulti-apil-escharra ou Tukulti-apil-esarra ou Tukulti-apil-Ešarra ou Tukulti-pal-Esarra ou
Tukultī-apal-ešarra  « Ma confiance est dans le fils de l’Esharra« , 745 à 727 
ou 744 à 727 ou 744 à 726) fut le dernier fils 
d’Adad-Nirâri II. Quelques spécialistes avancent 
qu’il ne serait pas le frère des trois souverains précédents, mais un usurpateur sans relation du tout avec la précédente maison royale.  
  
    Il inaugura une période d’expansion, qui assurera pendant plus d’un siècle la domination de 
l’Assyrie. Il est considéré comme le véritable fondateur de ce 
Nouvel Empire Assyrien qu’il étendit, en 745, jusqu’en basse Mésopotamie où les principales villes se soumirent.
Il descendit jusqu’à Nippur et se fit couronner 
"Roi de Sumer et 
d’Akkad".
  
     En 744, il mena campagne dans le Zagros. Après plusieurs batailles victorieuses il annexa en 743/742 la
Syrie où il chassa les 
Ourartéens, puis la 
Phénicie qui devinrent 
des vassaux. En 740, il prit Arpad (Ville au Nord-ouest 
d’Alep appelée 
actuellement Tell Rifat) en Syrie. Puis il soumit Hamath (ou Hama ou Hamat "forteresse", 
ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie). La même année il remporta une victoire sur le Roi de  
Juda,
Azarias (ou Ozias ou
Uzziah ou Azariah, 776-746).
  
    En 737/736, il asservit le pays des 
Mèdes. Puis il s’attaqua à l’Ourartou. 
Il remporta une victoire sur son Roi 
Sarduri II (766-733). Il aida le Roi de 
Juda
Achaz (ou 
Ahaz, 742-726), qui devint son vassal, à vaincre le Roi 
d’Israël, 
Pékah (736-732) et celui de 
Damas. La ville fut prise en 732.
Téglath-Phalasar III se prémunit des 
Égyptiens en occupant la 
Palestine.  
  
    En Octobre 729, il prit Babylone et
s’en proclama Roi (729-727) sous le nom de Pulû (ou Pulu). Il fit de 
l’Assyrie un Empire puissant où ses vassaux devaient payer un tribut 
qui enrichit économiquement l’Empire. La 
Commagène, Damas, 
Tyr, 
Sidon, 
Byblos,
Karkemish, Hamath, Gourgoum, Mélid, des villes de 
Cilicie
ainsi que le royaume de Saba du Roi 
Mukkarib Yâthiamar, lui firent des présents. À sa mort, ses fils : 
Salmanasar V et 
Sargon II lui succédèrent sur un Empire plus 
étendu et plus fortement organisé qu’il ne l’avait jamais été auparavant. 
   
  
| 
 
Bas-relief représentant Salmanasar V Ouloulaï. 
  
   | 
   
  Salmanasar V
(ou Shalmaneser ou Salmanazar ou Shoulman-Asharid ou Šulmanu-ašared ou Šulmānu ašarēd 
« Le Dieu Shulmanu est prééminent« , 727 à 722 ou 726 à 722 ou 726 à 721) fut aussi Roi de
Babylone sous le nom d’Ulûlaiu (ou Ouloulaï ou Ululayu). 
On sait peu de chose de ce Roi qui ne régna que peu de temps.
Il fut Gouverneur de 
Phénicie à Zimirra, lorsqu’il rentra en 
Assyrie pour monter sur le trône (Le 25e jour de 
Tebet).  
  
    Dès sa prise de pouvoir 
Tyr se révolta. Il annexa : 
Israël en 722 et il assiégea trois ans son Roi 
Osée (732-722) dans sa 
capitale Samarie. Celui-ci ne 
payait plus le tribut et essayait d’obtenir l’appui de 
l’Égypte pour retrouver son indépendance. 
Samarie
ne se rendit qu’à son successeur 
Sargon II. 
   
    Il annexa aussi les principautés
néo-Hittites de l’Euphrate jusqu’au Halys. À la fin de son règne les 
habitants des royaumes du Sud de la Mésopotamie ne voulurent plus de la domination
Assyrienne, 
Salmanasar V se fit usurper le trône de Babylone par le 
Chaldéen, 
Marduk-Apla-Iddina II
(722-710), qui était protégé par le Roi d’Élam,
Shutruk-Nahhunté II (717-699), 
mais il sera récupéré en 710, par 
Sargon II. On ne sait pas vraiment 
comment mourut Salmanasar V (Le 12e jour de Tebet), ni comment 
Sargon II 
prit le pouvoir.  
  
    Certains spécialistes avancent qu’il est possible que ce soit à la suite d’un coup de force et que Salmanasar V fut victime d’un attentat. Il fut le dernier souverain de la VIe dynastie.  
La Bible lui attribue la déportation des "Dix Tribus Perdues" 
d’Israël. 
Aux 17e et 18e chapitres il est décrit comme le vainqueur de 
Samarie et qu’il 
l’envoya de ses habitants en l’exil. 
  
    En fonction des spécialistes deux épouses sont attribuées à Salmanasar V : Yaba et Banitu. 
Le nom de cette dernière apparaît sur des objets trouvés dans une tombe à 
Nimrud. Dans cette tombe furent mis au jour deux squelettes, 
mais on y trouve les noms des trois Reines. Par conséquent, il est difficile d’attribuer les corps de ces femmes.
La tombe aurait été crée pour Yaba, comme mentionné dans une inscription sur une brique dans un panneau mural. 
Différents objets portent aussi le nom d’Athalie qui serait une épouse de
Sargon II.     
 
| 
 
  
  
Haut de statue de Sargon II 
trouvé à Dûr-Sharrukîn – Musée du Louvre  | 
   
   Sargon  II 
(ou Sargón ou Šarru-kīn ou Sharru-ken, 722 à 705 ou 721 à 705) fut aussi Roi de 
Babylone de 709 à 705. Il fut le fondateur de la VII dynastie, dynastie dite des Sargonides.
Il succéda à son frère Salmanasar V, dont il fut le Général. 
Une fois l’ordre à l’intérieur du royaume rétablit il prit pour mission de 
consolider les conquêtes de ses prédécesseurs en les étendant. En 722, il dut 
mater la rébellion du Roi d’Hamath (Ou Hama, une ville sur les rives de l’Oronte 
dans le centre de la Syrie), Ilu-bi’di. 
  
    En 721, la rébellion des provinces Syriennes d’Arpad, de 
Damas, de nouveau du Hamath 
et de 
Gaza, soutenue par l’Égypte 
fut écrasée. En 719, Sargon II combattit les Mannéens (ou Mannea). 
La même année, la première campagne de Sargon II contre 
l’Ourartou, ruina tous les efforts de son Roi
Rousa I (ou Rusa I, 733-714) qui était entrain de reconstruire son royaume. En 717, le Roi 
Phrygien,
Midas III (738-695), 
s’allia au Roi de 
Karkemish, Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717) pour contenir la poussée de 
Sargon II, mais, 
Karkemish fut prise et Sargon II déposa le souverain de la 
ville, qui devint colonie Assyrienne.
 
     Il avait toujours son désir de conquérir 
l’Ourartou. 
Il mena trois campagnes contre le royaume. En 716, 715 et 714, dont on possède 
le récit détaillé dans une lettre adressée par 
Sargon II au Dieu Assur, 
aujourd’hui au musée du Louvre. Malgré tout ce ne fut pas une victoire totale pour 
Sargon II qui ne parvint pas à s’emparer des citadelles
Ourartéennes et les 
armées Assyriennes 
durent quitter le pays à l’approche de l’hiver. Cette campagne contre 
l’Ourartou est également représentée sur des 
bas-reliefs du palais de Khorsabad. En 713, 
Sargon II se tourna contre la 
Cilicie
où il étendit sa domination jusqu’au Halys.
  
    En 711, il mena une expédition en 
Philistie où les royaumes d’Ashdod
(ou Asdod), de Juda, de 
Moab et 
d’Édom, soutenus par 
l’Égypte, s’étaient soulevés. 
En 710, il se tourna vers la 
Babylonie, qu’il reconquit sur 
Marduk-Apla-Iddina II 
(ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) et où il fut accueilli en libérateur. Il prit Babylone  
et en 709, il devint Roi de la ville. 
Il prit ensuite 
Chypre, 
dont il déporta les habitants, l’île ainsi que la 
Phrygie lui prêtèrent alors allégeance. 
Sargon II fut tué dans un combat en 
Anatolie, contre 
Tabal (ou Tubal, en dessous de la
Cappadoce), dans le mont 
Taurus, en 705. Son règne constitua l’apogée de l’Assyrie, 
ses successeurs vont s’épuiser à surveiller 
l’Égypte et 
l’Élam 
de plus de nouveaux barbares arrivèrent près de la Haute-Mésopotamie. Il épousa Taliya 
qui lui donna un fils, Sennachérib, qui lui succéda. 
   
 
    Sennachérib 
(ou Senaquerib ou Sanherib ou Sankhérib, en 
Akkadien : Sîn-Ahhê-Erîba ou Sîn-aḫḫe-eriba ou Sin-ahhe-Eriba ou Sin-achche-Eriba 
"Sin a compensé les frères morts" ou 
« Sin prit mon frère à ma place » ou « Sin a remplacé mes frères pour moi" 
705 à 681 ou 705 à 680 ou 704 à 681) fut aussi Roi de Babylone de 688 à 681. 
En 709, lorsque son père prit le titre de Roi de Babylone,
il fut marié à Naqi’a, une femme d’origine 
Araméenne et 
il resta dans la région avec la tâche de réprimer les émeutes des tribus 
Araméenne et 
Chaldéenne dans le Sud et 
d’éliminer la menace des nomades Suti (ou Sutaer ou Şuţu ou Sutaër) peuple du Nord et l’Est de la 
Babylonie. 
Aussitôt monté sur le trône il dut faire face à des révoltes.
  
    Les insoumis formèrent une énorme coalition sous l’impulsion des 
Égyptiens et de son Pharaon Chabataka
(ou Shabataka, 707/6-690), qui envoya un corps expéditionnaire commandé par
Taharqa, 
auquel vinrent se greffer les Rois : Cili-Bel (720-v.690) de Gaza, 
Mitinti d’Ashdod, 
Malik-Rammu d’Édom, Sideqa (ou Zideqa) 
d’Ascalon 
(ou Ashkelon), 
Ézéchias (726-697) de 
Juda, 
Lulle
(ou Luli ou Elulaios, 729-694) de 
Sidon et 
Marduk-Apla-Iddina II (ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) de
Babylone (Livre d’Isaïe 30, 31; 36:6-9) 
plus divers autres petit souverains. 
Mais Taharqa sentant qu’il ne pourrait faire face aux 
troupes Assyriennes préféra retourner en 
Égypte. 
 
| 
 
  
  
Sennachérib 
et son fils Arad-Mulissu après la  bataille de Eltekeh en 701 – Détail d’un 
bas-relief  du palais de Sennachérib à Ninive  | 
   
     En 701, 
Sennachérib la défit définitivement dans la plaine d’Eltekeh (ou Elteqeh) en
Palestine 
où il battit également une armée Égyptienne. 
Cela conduisit à l’invasion du royaume de Juda 
(Deuxième Livre des Rois 18:13-16). Sennachérib marcha sur 
Jérusalem. Grâce à sa préparation son Roi 
Ézéchias résista au 
siège inévitable de la cité par l’Assyrien, mais 
finalement, voyant sa détermination, après de nombreuses négociations sous les murs de 
Jérusalem,
il lui offrit de lui payer un énorme tribut pour éviter que sa cité soit 
ravagée.  Ces faits sont encore âprement débattus par les historiens.  
  
    Ce qui est sûr c’est que 
Sennachérib se retira, rappelé par des problèmes en 
Babylonie 
car dans le même temps, le Roi de Babylone, 
Marduk-Apla-Iddina II 
(ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) qui s’était enfui vers 
l’Élam devant l’avancée 
de Sargon II, reprenait le trône de la cité 
et réunissait une alliance soutenue par les
Chaldéens, les
Araméens et
les Élamites. 
   
    Sennachérib marcha contre la ville, 
la reprit, pilla son palais et y installa un Gouverneur 
d’origine Babylonienne, Bêl-Ibni. En 700 l’armée 
Assyrienne dut retourner lutter contre les rebelles réfugiés dans 
les marais. Sennachérib trouvant que Bel-Ibni avait été incompétent lors de cette guerre, le 
remplaça par son fils aîné, Assur-Nadin-Shumi (ou Assur-Nadin-Sumi ou Assur-Nadin-Šumi ou Assur-Nadin-Schumi ou Aššur-nadin-šumi, 
700 à 693 ou 699 à 694). Ce dernier ne tint que sept ans. 
  
    Dès son arrivé au pouvoir, il dut faire face aux menaces du nouveau 
Roi d’Élam, 
Khallutush-Inshushinak II (699-693). Il fut renversé en 693 par les 
Babyloniens qui le livrèrent au Roi 
d’Élam, qui l’emmena dans son pays et le fit exécuter. 
Suite à la perte de son fils 
Sennachérib lança une campagne en 
Élam où 
son armée pilla les villes. La dernière grande bataille fut menée en 691. Le souverain contrarié par la résistance des 
Babyloniens et par la mort de 
son fils aîné, décida de porter un coup fatal à la cité. Il assiégea la ville qu’il prit.
Il ordonna le massacre et la déportation des habitants de 
la région, puis il pilla et détruisit la ville sainte. Il reprit à son compte le 
titre de Roi de Babylone.
  
    Cinq campagnes furent ensuite conduites contre les 
Élamites et les régions du Sud du Tigre rebellées. En 689, il marcha contre 
l’Égypte, mais échoua dans sa 
tentative d’invasion. L’armée Assyrienne fut arrêtée 
à Péluse, aux portes du Delta. 
Sennachérib fut assassiné dans un temple par 
deux de ses fils, Assur-Nadin-Sumi (ou Assur-Nadin-Šumi) et Arad-Mulissu (ou Arda-Mullissi ou 
Ourdou Mullissu) au cours d’une insurrection. Une guerre civile éclata alors qui fut 
gagnée par Assarhaddon. 
Sennachérib eut aussi une importante 
activité de bâtisseur. Il installa sa capitale à Ninive. 
Il y entreprit des travaux gigantesques qui firent de la ville une splendeur. 
Trois épouses lui sont attestées en fonction des spécialistes : Zaqutu (ou 
Naqi’a-Zakitu) qui lui donna un fils, 
Assarhaddon qui lui succéda 
et qui fut sûrement la mère de 
Assur-Nadin-Shumi, Nitocris
dont on ne sait rien et Tasmetu-Sarrat (ou Tašmetu-Sarrat). Ces deux dernières 
furent les mères des deux autres fils du souverain qui l’assassinèrent. 
   
 
    Assarhaddon (ou 
Esarhaddon ou Asarhaddon ou Asarhaddón ou en 
Akkadien : 
Aššur-Ahhe-Iddina ou Ashur-akh-iddina "Assur m’a donné 
un frère", 681 à 669 ou 680 à 669) fut aussi Roi de Babylone de 
681 à 669. Il fut le plus jeune fils de Sennachérib 
et de la Reine Zaqutu (ou Naqi’a-Zakitu). En dépit du fait qu’il fut le plus 
jeune, il fut nommé successeur de son père, ses frères aînés essayèrent de le 
discréditer. Assarhaddon fut contraint à l’exil et lorsque son père fut assassiné, en 681, il revint à Ninive avec 
une armée à marche forcée et battit ses frères (ou Demi-frère) rivaux en six semaines et mata la guerre civile. 
 
| 
 
  
  
Représentation d’Assarhaddon et sa mère  Zaqutu dans le temple de Marduk. 
Relief  commémorant la restauration de Babylone  par Assarhaddon – Musée du Louvre   | 
   
     Les premières campagnes 
militaires d’Assarhaddon furent dirigées contre les tribus 
nomades du Sud de la Mésopotamie, les Dakkuri et Gambulu, qui harcelaient les paysans. En 679, il 
lutta pour défendre ses frontières au Nord, contre les Scythes et les 
Cimmériens. Le Roi de 
Sidon,
Abdi-Milkutti 
(v.680-677), qui protestaient contre l’Empereur Assyrien, fut vaincu en 677 et décapité.
La ville fut détruite et reconstruite sous le nom de Kar-Assur-Aha-Iddina "Le port d’Assarhaddon".
  
    En 676, Assarhaddon prit les villes de Sissu et Kundu dans les montagnes 
du Taurus. Les Mannéens (ou Mannea), le Roi Scythes Ishpakaia et les  
Goutis (ou Guti) du Zagros furent matés. 
Les Mèdes sous le Roi 
Phraortès I (ou 
Fravarti ou Khshathrita, 675 ou 665-633) avaient été la cible d’une campagne, dont la date n’est pas claire (Peut-être avant 676), 
puis Assarhaddon passa un traité avec eux pour combattre les 
Élamites. 
En 676/675, le Roi de l’Élam, Humban-Haltash II 
(680-676) commença une campagne contre les
Babyloniens et mourut peu après. Son frère et successeur 
Urtaki (675-663)
rétablit la paix avec l’Assyrie et y trouva même refuge lorsqu’il fut chassé du trône.
   
   En 675/674, , , , Assarhaddon lança une première campagne 
contre l’Égypte qui semble avoir échoué 
partiellement. En 673, il mena la guerre contre le Roi 
d’Ourartou, 
Rousa II (ou Rusa, 680-645). En 671, 
Assarhaddon reprit la guerre contre 
l’Égypte et le Pharaon 
Taharqa (690-664). 
Une partie de son armée resta à l’arrière pour faire face à des rébellions à 
Tyr et peut-être à
Ascalon (ou Ashkelon). Le reste traversa le Sinaï et pénétra en 
Égypte. 
Il fit la conquête de la Basse-Égypte et 
à l’été 671 il s’empara de Memphis et se proclama Roi. 
Taharqa fuit alors en 
Haute-Égypte.
  
    Les Assyriens ayant besoin d’appuis locaux pour garder le pouvoir sur leur nouveau territoire, favorisèrent les 
"Roitelets" du Nord de l’Égypte, 
au premier rang desquels se trouvaient les Princes Saïtes.
Assarhaddon rentra en Assyrie avec un riche butin, mais presque 
aussitôt l’Égypte se rebella contre cette 
main mise des Assyriens. En 669, il dut envoyer son Général, Sha-Nabu-Shu, pour rétablir l’ordre dans la vallée du Nil. 
Il épousa Esarhemet. Il décéda subitement à l’automne 669, à
Harran, mais 
avant de mourir, il divisa l’Empire entre ses deux fils: La 
Babylonie revenant à l’aîné, Shamash-Shuma-Ukin (Roi de 
Babylone, 668-648) et le reste de l’Empire à 
Assurbanipal. Sous son règne 
l’Araméen supplanta 
l’Akkadien comme langue diplomatique.
   
   
| 
 
  
  
Représentation d’Assurbanipal – 
 Stèle de Kulkhû (Nimrud)  | 
   
  
Assurbanipal (ou Asurbanipal ou Ashurbanipal ou Assur-Banapliou 
ou Assourbanipal ou Sardanapale, en
Araméen :
ܐ ܵ ܫ ܘ ܿ ܪ ܒ ܵ ܢ ܝ 
ܼ ܐ ܵ ܦ ܠ ܝ ܼ,
en 
Akkadien : Aššur-Bāni-Apli ou Aschschur-bani-apli ou Assur-bani-apli "Le Dieu Assour a fait un [autre] 
fils" ou « Assur est le créateur d’un héritier", 669 à 631 
ou 669 
à 630 ou 669 à 627 ou 669 à 626 ou 668 à 631 ou 668 à 627) arriva sur le trône 
Assyrien le 27 Octobre 669. Il naquit en 685. En 669, les Assyriens ayant quitté 
l’Égypte, le Pharaon 
Taharqa (690-664) se lança dans une reconquête du pays 
et la ville de Saïs aux mains des vassaux 
Assyriens fut prise. Dès 667, 
Assurbanipal lança son armée pour réprimer la rébellion en 
Égypte. 
  
   
Taharqa
fuit et se réfugia en Nubie à Napata. Les Assyriens 
laissèrent le pouvoir au "Roi" de Saïs, puis 
quittèrent le pays. Ce fut le moment que choisirent les Princes de
Saïs pour négocier avec 
Taharqa et une nouvelle rébellion éclata dans le Delta. 
Assurbanipal excédé renvoya l’armée Assyrienne qui après l’avoir écrasé et afin d’empêcher toutes rébellions futures, fit 
exécuter les principaux chefs de Saïs. Un grand chef, 
dont les Assyriens étaient convaincu de sa loyauté, fut épargné,
Néchao I 
(672-664) à qui Assurbanipal confia le royaume.
 
 
    Après la mort de 
Taharqa, 
son neveu 
Tanoutamon (ou Tantamani ou 
Tenouetamon, 664-656) lui succéda et reprit la lutte. Il reprit la Haute-Égypte et 
se fit couronner Pharaon dans le temple d’Amon 
du Gebel Barkal et s’engagea immédiatement dans une campagne militaire contre le Roi de 
Saïs, 
Néchao I mis en place par les Assyriens. Cette rébellion imposa à ceux-ci de prendre des 
sanctions. Assurbanipal lança un corps d’armée contre 
l’Égypte 
et 
Tanoutamon se réfugia à Thèbes. 
  
    En 663, la ville fut entièrement ravagée et tous les trésors accumulés dans les 
temples furent pillés. La reconquête Assyrienne mit fin à la domination 
Nubienne, ce fut la fin des "Pharaons Noirs" (Voir 
Égypte – XXVe dynastie). Ce fut le moment 
que choisit Psammétique I (664-610,
XXVIe dynasties) Gouverneur de 
Saïs, 
il profita de la déroute de Tanoutamon pour 
prendre, en 656, Thèbes et le contrôle de la région. 
Il réussit à expulser les Assyriens grâce à des mercenaires
Lydiens,
Grecs et 
Cariens et refit l’unité du pays.
  
    Assurbanipal, au cours de ses premières années de règne fut en paix avec les 
Élamites, en vertu des accords passés avec son père. 
Autour de 664, la situation changea et le Roi de l’Élam
Urtaki (675-663) attaqua par surprise 
Babylone. 
L’Assyrie, alors qu’elle était aussi en guerre en 
Égypte, envoya de l’aide à 
Babylone et les 
Élamites reculèrent devant les troupes Assyriennes. 
Puis 
Urtaki se présenta comme allié aux Assyriens, en envoyant un ambassadeur permanent à 
Ninive. Son attitude fut jugée 
inacceptable par les autres Princes Élamites  
et l’un d’eux, Tept-Humban-Inshushinak (ou Te-Umman ou Taiman, 663-653) le chassa du trône. 
Urtaki se réfugia alors à la 
cour d’Assurbanipal. 
Tept-Humban-Inshushinak demanda son extradition, ce que refusa l’Assyrien, mécontent 
de ce refus, il monta une vaste rébellion. 
Assurbanipal intervint et mit la coalition de rebelles en déroute jusqu’en 
Élam. Le fils 
d’Urtaki, Tammaritu I 
(651-648) s’empara du trône 
d’Élam avec 
l’aide des Assyriens.
  
    En Mai 652, 
Assurbanipal dut régler un soulèvement en 
Babylonie. Poussé par la rébellion des
Babyloniens 
dont il soutint la cause, son frère Shamash-Shuma-Ukin se révolta contre lui 
avec l’aide d’une coalition importante. 
Assurbanipal tint le siège de 
Babylone qui dura deux ans jusqu’à 
Juin 648. Les sources décrivent des cas de cannibalisme. Le 12 Juillet 648, Shamash-Shuma-Ukin, se 
suicida en incendiant son palais. Tammaritu II (le fils de Tammaritu I) ne put rester longtemps au pouvoir, il fut évincé par 
son Général Indabigash, il se réfugia à Ninive où son ancien ennemi 
Assurbanipal l’accueillit. Le Général ne demeura pas longtemps au pouvoir lui non plus, puisque Humban-Haltash III le détrôna 
en 647.
Assurbanipal envahit l’Élam
sous le prétexte de remettre Tammaritu II (Toujours réfugié dans son palais de 
Ninive) sur le trône, mais en fait plutôt pour en finir avec la 
menace Élamite. 
Tammaritu II remonta sur le trône, mais une révolution de palais provoqua sa mort. Agacé, 
Assurbanipal décida de mener une guerre impitoyable contre les 
Élamites. Les grandes villes du royaume furent prises, pillées et rasées, 
Suse en 646 fut détruite. 
L’Élam dévastée, ne se releva pas de cette terrible défaite. 
   
    Au cours de la dernière décennie du règne d’Assurbanipal, l’Assyrie fut tout à 
fait pacifique, mais apparemment le pays fit face à un grave déclin. La documentation sur les dernières années de son règne 
est très rare et même la date de sa mort n’est pas connue avec certitude. La dernière estimation serait 
pendant l’an 38 de son règne soit en 631. Mais selon des sources plus tardives, il serait mort pendant l’an 42 soit en 627/626. 
Quel qu’ait pu être la date, après sa mort il y eut une lutte de pouvoir pour la succession.
  
  
| 
 
  
  
Statue d’Assurbanipal  à 
San-Francisco  | 
   
  
    Les prétendants incluaient :  Assur-Etil-Ilani 
(ou Aššur-etil-ilani ou Ashuretililani ou Assuretililâni ou Assur-etil-ilani ou Assur-etil-ilâni  « Assur est le 
souverain des Dieux« , 631 à 627 ou 630 à 627 ou 627 à 626 ou 627 à 625 ou 626 à 623) 
qui lui succéda, son frère Sin-Sar-Iskun (627-612 ou 626 à 612 ou 623-612), 
le Général Sin-Shumu-Lishir (626 ou 623) et éventuellement le nouveau Roi de
Babylone en 626, 
Nabopolassar, 
mais qui lutta contre qui ? rien n’est sur. La reconstitution des événements qui survinrent au cours des règnes des derniers 
dirigeants de l’Assyrie s’avère très difficile. Un problème est à noter, 
l’absence totale de source et l’absence d’enregistrement officiel des événements, par exemple, des inscriptions royales.
  
    La source la plus importante pour cette période est la "Chronique de
Nabopolassar", qui, cependant, reste très fragmentaire.
Le développement des événements et même le nombre exact de parties en cause, n’est donc pas connu avec certitude. 
Ce qui est sûr c’est qu’au moment de la mort d’Assurbanipal, 
les bandes de maraudeurs Scythes, les Mèdes et 
les 
Cimmériens pénétrèrent les frontières de l’Empire Assyrien, détruisant 
Ascalon (ou Ashkelon) et Nimrud
fut brûlé, mais les épais murs de Ninive protégèrent les restes 
de l’armée Assyrienne qui s’étaient réfugiés derrière eux et Assur-Etil-Ilani put résister aux attaques.
  
    Selon l’inscription de 
Harran, 
Assur-Etil-Ilani régna 3 ans, mais on a connaissance d’un texte de 
Nippur qui date de l’an 4 de son règne. Il semble donc 
qu’il succéda à Assurbanipal de 627 à 623. Ce qui pose des problèmes
majeurs pour la datation dans les événements suivants de la guerre Assyro-babylonienne. 
Assur-Etil-Ilani dut donc accéder au trône avant 627. Il a été suggéré par quelques 
spécialistes que son règne se chevaucherait avec celui d’Assurbanipal. 
Il est plus probable que ce dernier mourut bien avant 627, car il n’y a pas de parallèle de corégence en Assyrie. 
  
    Le moment vint ou soumit à une double pression, aussi bien intérieure (Querelles de succession), qu’extérieure 
(Attaques des Scythes), l’Empire se trouva trop faible pour faire face à la 
révolte des Babyloniens. 
Celle-ci menée par Sin-Sar-Iskun qui s’empara du trône de
Babylone. Immédiatement, Assur-Etil-Ilani marcha à la 
rencontre du traître, mais il trouva la mort aux environs de 
Nippur. Sin-Sar-Iskun lui succéda, mais un usurpateur Sin-Shumu-Lishir va essayer de s’imposer.
  
    Sin-Shumu-Lishir 
(ou Sin-shumu-lishir ou Sinshumulishir ou Sin-Shum-Lishir ou Sin-Sumu lišir ou Sin-šumu-lišir, 
627 ou 627/626 ou 626 ou 623) fut en fait un souverain issu 
de la rébellion d’une partie de l’Empire Assyrien en 626 (ou 623). On a peu de connaissance à son sujet en raison de l’absence 
de sources datant de son règne. Sin-Shumu-Lishir est présenté dans les annales 
d’Assur-Etil-Ilani comme son Général. 
Il est crédité avoir régné un an dans une liste d’Ourouk. 
Cette première année est attesté dans les textes des villes de 
Babylone, Nippur et Ru’a. 
Étant donné que nous ne connaissons que cette seule année, il n’est pas improbable que son « règne » n’est pas duré plus longtemps. 
Sin-Shumu-Lishir ne contrôla jamais l’ensemble de l’Empire Assyrien et très vraisemblablement il ne 
régna seulement que sur la Babylonie. 
Son court règne dut avoir eu lieu en 626, car avant cette année Kandalanu (ou Kandalãnu, 648 à 627), un fidèle 
d’Assurbanipal, régnait sur ses villes et qu’après 
Nabopolassar
est attestée à Babylone.
  
    Sin-Sar-Iskun (ou Sin-shar-ishkun ou Sin-šar-iškun ou 
Sin-sar-iskun ou Sin-schar-ischkun ou Sin-scharru-ischkun ou Sin-sarru-iskun ou Sin-sarris-ken ou Sinsharishkun ou 
Sarakos, 627/626 à 612 ou 626 à 612 ou 625 à 612 ou 623 à 612) fut le 2e fils d’Assurbanipal 
et peut-être le frère du dernier souverain Assyrien, Assur-Uballit II. 
Il fut le dernier Empereur qui possède des années attestées de règne dans les 
annales
Babyloniennes. 
On sait peu de choses à son sujet en raison de l’absence de sources datant de son règne. Il semble qu’il monta sur le trône 
quelque part autour de 627 à la mort de son frère. Bien qu’il n’existe pas de preuve réelle, il est probable que sa prise de 
pouvoir ne fut pas pacifique. Il dut faire face à la rébellion de Sin-Shumu-Lishir à la suite de la mort de son frère aîné 
et prédécesseur Assur-Etil-Ilani. Au cours de cette confusion 
plusieurs vassaux de l’Assyrie profitèrent de l’anarchie pour se libérer de l’emprise Assyrienne, plus 
particulièrement il s’agissait des 
Chaldéens,  des
Mèdes, des
Perses, des Scythes et des 
Cimmérien. 
Après avoir vaincu ses rivaux, Sin-Sar-Iskun fut confronté à une menace beaucoup 
plus grande, la 
Babylonie se rebella sous l’influence du Général 
Chaldéen, 
Nabopolassar (626-605).
 
    Il s’en suivit une longue guerre menée dans le cœur de la Mésopotamie. 
Nabopolassar essaya de prendre 
Nippur, centre de pouvoir de la
Babylonie, mais il échoua à cause de l’arrivée de renforts 
Assyrien. Il réussit toutefois à prendre Babylone 
avec l’aide des citoyens de la ville. Même si il fut proclamé Roi de 
Babylone 
par l’armée en 626 et que Sin-Sar-Iskun perdit quelques villes, ce dernier 
reprit un moment l’avantage et récupèrera 
Ourouk 
en 624 (on trouve aussi 622). Quand, en 623, Sin-Sar-Iskun
conduisit une grande armée contre Babylone, 
une nouvelle rébellion éclata au le cœur de l’Empire Assyrien. Une petite armée 
de secours fut envoyée, mais elle se rendit sans combattre aux rebelles, de sorte qu’un usurpateur 
put arriver dans la capitale Ninive, 
sans aucun problème et monter sur le trône. Nous n’avons pratiquement aucunes 
sources pour ce qui est de la chronologie des évènements suivants. 
  
    Finalement Sin-Sar-Iskun réussit à mater la rébellion mais il perdit un temps précieux qu’il aurait pu 
utiliser à résoudre le problème 
Babylonien. En 621/620, 
Nabopolassar prit Nippur et 
devint ainsi le maître 
de la Babylonie.
En 616, il se sentit assez forts pour déplacer la guerre et il lança une attaque dans le 
centre de l’Assyrie aidé dès 615 par les 
Mèdes. Les capitales furent prises et incendiées, 
Assur en 614, Nimrud 
et Ninive entre le 28 Juillet et début Août 612 par le Roi 
Mède,
Cyaxare (633-585). Le sort de Sin-Sar-Iskun 
n’est pas connu, car la section de la chronique Babylonienne 
dans laquelle il est mentionné lors du siège de Ninive est endommagée.
A t-il survécu au siège de la cité ?, a t-il abdiqué ou fut-il tué ?. Quoi qu’il en 
soit l’armée Assyrienne se retrancha à 
Harran et proclama Empereur un Général, Assur-Uballit II.
  
    Assur-Uballit II
(ou Aššur-uballit ou  Aššur-uballiṭ ou Aschschur-uballit ou Assur-uballitou ou Ashuruballit 
"Assur fait vivre", 612 à 609 ou 611 à 610 ou 611 à 609) 
fut le dernier Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie. 
Même s’il est clair qu’il fut un membre de la famille royale Assyrienne, il y a un désaccord entre les spécialistes sur son 
origine. Selon certains il serait un 3e fils d’Assurbanipal.
Il fut Général et proclamé Empereur par l’armée. Il ne régna plus que sur 
Harran où il s’était réfugié 
devant l’invasion des Néo-Babyloniens 
de 
Nabopolassar. En alliance avec une grande force
Égyptienne du Pharaon
Néchao II (610-595), l’armée d’Assur-Uballit II était 
largement en mesure de défendre 
Harran contre l’association 
Babyloniens–Mèdes. 
Au printemps 609, le Roi de 
Juda, 
Josias (640-609), qui s’était rallié aux 
Babyloniens, tenta de bloquer le 
passage aux troupes 
Égyptiennes, mais il fut tué lors du combat à 
Megiddo.
  
    Néchao II 
continua son avancée pour joindre ses forces à celles d’Assur-Uballit II, mais il ne parvint pas à repousser 
les Babyloniens. Il se retira alors en
Syrie du Nord et laissa 
Assur-Uballit II à son sort. En 609/608, celui-ci réfugié dans sa ville fut impuissant face à l’avancée de 
Nabopolassar et de 
Cyaxare, qui en firent le siège. 
Harran 
fut prise ce qui mit fin à l’Empire Assyrien. Il est possible Assur-Uballit II fut tué dans ce siège 
d’Harran, mais ce n’est pas certain. 
Certains spécialistes pensent qu’il survécut et fut impliqué dans la défaite finale Assyro-égyptienne dans la région, lors d’une 
bataille à Karkemish 
en 605. Mais là encore est-ce qu’il survécu ?. Toujours est-il qu’il disparut de l’histoire. Il est probable qu’il fut tué lors 
de ce deuxième siège. 
L’Orient célébra cet écrasement de l’Empire Assyrien. Les Assyriens laissèrent pourtant des traces ineffaçables, destruction 
irrémédiable de nombreux peuples et cultures ainsi que l’idée d’Empire universel.  
Nous leur devons toutefois la survivance du fonds culturel Suméro-babylonien, conservé dans la bibliothèque de 
Ninive. 
  
 
Bibliographie  sur  la  période 
 
    Pour 
d’autres détails sur cette période voir les ouvrages de : 
  
 Samuel Anspacher :	
 – Tiglath Pileser III, AMS Press, New York, 1966.
 Daniel Arnaud :
 – Assurbanipal, roi d’Assyrie, Fayard, Paris, 2007.
 Michael L.Barré :
 – A note on the Sin-Shumu-Lishir Treaty, pp : 81-83, Journal of Cuneiform Studies 40, N°1, 1988.
 Alfred Boissier :
 – Deux fragments des annales de Salmanasar, de Shalmaneser, King of Assyria, Bouillon, Paris, 1903.
 Riekele Borger :
 – Die inschriften Asarhaddons, Königs von Assyrien, Biblio-Verlag, Osnabrück, 1967.
 Ernest Alfred Thompson Wallis Budge :
 – The history of Esarhaddon, (son of Sennacherib), king of Assyria, B.C 681-688, Routledge, London, 2000.
 Annie Caubet :
 – Khorsabad, le palais de Sargon II, Roi d’Assyrie : Actes du colloque, les 21 et 22 Janvier 1994,
Documentation Française, Paris, 1995.
 Barbara  Cifola :
 – Analysis of variants in the Assyrian royal titulary. From the origins to Tiglath-pileser
III, (Annali dell’Istituto Universitario Orientale di Napoli, Séries Minor 47), 
Naples, 1995.
 Georges Contenau :
 – Téglath-phalasar III à Nabonide, Paul Geuthner, Paris, 1927-1972.
 Paul S.Evans :
 – The invasion of Sennacherib in the book of Kings : A source-critical and rhetorical study of 2 Kings 18-19,
E.J. Brill, Leiden, Boston, 2009.
 Louis Faton :
 – Khorsabad : Capitale de Sargon II, Editions Faton, Dijon, 1994.
 Robert A.George :  
 – Sennacherib and the tablet of destinies (Assyrie), I, pp : 133-46, Iraq 48, 1986. 
 Francolino J.Gonçalves :
 – L’expédition de Sennachérib en Palestine dans la littérature hébraïque ancienne,
Université catholique de Louvain, Institut orientaliste, Louvain-la-Neuve, 1986 – J.Gabalda, Paris, 1986.
 Amélie Kuhrt :
 – The ancient near east, c. 3000-330 BC, Routledge, London, New York, 1995.
 Sylvie Lackenbacher :
 – Le roi bâtisseur : Les récits de construction Assyriens des origines à Teglatphalasar III,
Editions Recherche sur les civilisations, Paris, 1982.
 Yves M.Le Gac :
 – Les inscriptions d’Aššur-Naṣir-Aplu III : Roi d’Assyrie (885 – 860 av. J.C.), 
Paul Geuthner, Paris, 1907
 Daniel David Luckenbill :
 – The annals of Sennacherib, King of Assyria, University of Chicago Press, Chicago III, 1924.
 Mikko Luukko, Greta Van Buylaere et Simo Parpola :
 – The political correspondence of Esarhaddon, Helsinki university press, Helsinki, 2002.
 Georges Martin :
 – La campagne de Sennakhérib en Palestine et les prophéties relatives a cette expédition,
J. Granié, Montauban, 1892.
 Joachim Menant :
 – Les fastes de Sargon, Roi d’Assyrie (721 à 703 av.J.C.), Imprimerie impériale, Paris, 1863.
 Albert Ten Eyck Olmstead :
  – Assyrian chronology, The American Journal of Semitic Languages and Lit, Mai 1922.
 Julian Reade :
 – The accession of Sinsharishkun, pp : 1-9, Journal of Cuneiform Studies 23, N°1, 1970.
 Julian Reade et Simo Parpola :
 – The correspondence of Sargon II, Roi d’Assyrie, Helsinki University Press, Helsinki, 1987-1990-2001.
Frances Reynolds et Simo Parpola :
 – The Babylonian correspondence of Esarhaddon : And letters to Assurbanipal and Sin-ŝarru-iŝkun 
from northern and central Babylonia, Helsinki university press, Helsinki, 2003.
 John Malcolm Russell : 
 – Sennacherib’s palace without rival at Nineveh, University of Chicago Press, Chicago, 1991. 
 Vincent Scheil :
 – Inscriptions des derniers rois d’Assyrie, Ernest Leroux, Paris, 1913.
 Jean-Vincent Scheil et Arthur Amiaud :
 – Les inscriptions de Salmanasar, Roi d’Assyrie (860-824), H. Welter, Paris, 1890.
 George Smith et Archibald Henry Sayce :
 – History of Sennacherib, King of Assyria, Williams and Norgate, London, 1878.
 Sydney Smith :
 – The first campaign of Sennacherib, King of Assyria, B.C. 705-681. The Assyrian text, 
edited with transliteration, translation, and notes, Luzac, London, 1921.  
 Hayim Tadmor :
 – The inscriptions of Tiglath-Pileser III king of Assyria, The Israel Academy of sciences and 
humanities, Jérusalem, 1994.
 Philippe Talon :
 – Annales Assyriennes : D’Assurnasirpal II à Assurbanipal, E.M.E, Fernelmont, 2011.
 François Thureau-Dangin :
 – Une relation de la huitième campagne de Sargon (714 av. J.-C.), Paul Geuthner, 
Paris, 1912.
 David Ussishkin :
 – The conquest of Lachish by Sennacherib, Tel Aviv University, Institute of Archaeology, Tel Aviv, 1982.
   
 Pour d’autres ouvrage sur l’Assyrie voir à : 
Assyrie, Bibliographie générale 
  |