L’histoire…….
Téglath-Phalasar III – Stèle aux
murailles de son palais – British Museum – Londres |
Téglath-Phalasar III (ou Tiglath-Pileser ou Tiglatpileser ou Theglathphalasar ou
Tukulti-Apil-Esharra ou Tukulti-apil-escharra ou Tukulti-apil-esarra ou Tukulti-apil-Ešarra ou Tukulti-pal-Esarra ou
Tukultī-apal-ešarra “Ma confiance est dans le fils de l’Esharra“, 745 à 727
ou 744 à 727 ou 744 à 726) fut le dernier fils
d’Adad-Nirâri II. Quelques spécialistes avancent
qu’il ne serait pas le frère des trois souverains précédents, mais un usurpateur sans relation du tout avec la précédente maison royale.
Il inaugura une période d’expansion, qui assurera pendant plus d’un siècle la domination de
l’Assyrie. Il est considéré comme le véritable fondateur de ce
Nouvel Empire Assyrien qu’il étendit, en 745, jusqu’en basse Mésopotamie où les principales villes se soumirent.
Il descendit jusqu’à Nippur et se fit couronner
"Roi de Sumer et
d’Akkad".
En 744, il mena campagne dans le Zagros. Après plusieurs batailles victorieuses il annexa en 743/742 la
Syrie où il chassa les
Ourartéens, puis la
Phénicie qui devinrent
des vassaux. En 740, il prit Arpad (Ville au Nord-ouest
d’Alep appelée
actuellement Tell Rifat) en Syrie. Puis il soumit Hamath (ou Hama ou Hamat "forteresse",
ville sur les rives de l’Oronte dans le centre de la Syrie). La même année il remporta une victoire sur le Roi de
Juda,
Azarias (ou Ozias ou
Uzziah ou Azariah, 776-746).
En 737/736, il asservit le pays des
Mèdes. Puis il s’attaqua à l’Ourartou.
Il remporta une victoire sur son Roi
Sarduri II (766-733). Il aida le Roi de
Juda
Achaz (ou
Ahaz, 742-726), qui devint son vassal, à vaincre le Roi
d’Israël,
Pékah (736-732) et celui de
Damas. La ville fut prise en 732.
Téglath-Phalasar III se prémunit des
Égyptiens en occupant la
Palestine.
En Octobre 729, il prit Babylone et
s’en proclama Roi (729-727) sous le nom de Pulû (ou Pulu). Il fit de
l’Assyrie un Empire puissant où ses vassaux devaient payer un tribut
qui enrichit économiquement l’Empire. La
Commagène, Damas,
Tyr,
Sidon,
Byblos,
Karkemish, Hamath, Gourgoum, Mélid, des villes de
Cilicie
ainsi que le royaume de Saba du Roi
Mukkarib Yâthiamar, lui firent des présents. À sa mort, ses fils :
Salmanasar V et
Sargon II lui succédèrent sur un Empire plus
étendu et plus fortement organisé qu’il ne l’avait jamais été auparavant.
Bas-relief représentant Salmanasar V Ouloulaï.
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Salmanasar V
(ou Shalmaneser ou Salmanazar ou Shoulman-Asharid ou Šulmanu-ašared ou Šulmānu ašarēd
“Le Dieu Shulmanu est prééminent“, 727 à 722 ou 726 à 722 ou 726 à 721) fut aussi Roi de
Babylone sous le nom d’Ulûlaiu (ou Ouloulaï ou Ululayu).
On sait peu de chose de ce Roi qui ne régna que peu de temps.
Il fut Gouverneur de
Phénicie à Zimirra, lorsqu’il rentra en
Assyrie pour monter sur le trône (Le 25e jour de
Tebet).
Dès sa prise de pouvoir
Tyr se révolta. Il annexa :
Israël en 722 et il assiégea trois ans son Roi
Osée (732-722) dans sa
capitale Samarie. Celui-ci ne
payait plus le tribut et essayait d’obtenir l’appui de
l’Égypte pour retrouver son indépendance.
Samarie
ne se rendit qu’à son successeur
Sargon II.
Il annexa aussi les principautés
néo-Hittites de l’Euphrate jusqu’au Halys. À la fin de son règne les
habitants des royaumes du Sud de la Mésopotamie ne voulurent plus de la domination
Assyrienne,
Salmanasar V se fit usurper le trône de Babylone par le
Chaldéen,
Marduk-Apla-Iddina II
(722-710), qui était protégé par le Roi d’Élam,
Shutruk-Nahhunté II (717-699),
mais il sera récupéré en 710, par
Sargon II. On ne sait pas vraiment
comment mourut Salmanasar V (Le 12e jour de Tebet), ni comment
Sargon II
prit le pouvoir.
Certains spécialistes avancent qu’il est possible que ce soit à la suite d’un coup de force et que Salmanasar V fut victime d’un attentat. Il fut le dernier souverain de la VIe dynastie.
La Bible lui attribue la déportation des "Dix Tribus Perdues"
d’Israël.
Aux 17e et 18e chapitres il est décrit comme le vainqueur de
Samarie et qu’il
l’envoya de ses habitants en l’exil.
En fonction des spécialistes deux épouses sont attribuées à Salmanasar V : Yaba et Banitu.
Le nom de cette dernière apparaît sur des objets trouvés dans une tombe à
Nimrud. Dans cette tombe furent mis au jour deux squelettes,
mais on y trouve les noms des trois Reines. Par conséquent, il est difficile d’attribuer les corps de ces femmes.
La tombe aurait été crée pour Yaba, comme mentionné dans une inscription sur une brique dans un panneau mural.
Différents objets portent aussi le nom d’Athalie qui serait une épouse de
Sargon II.
Haut de statue de Sargon II
trouvé à Dûr-Sharrukîn – Musée du Louvre |
Sargon II
(ou Sargón ou Šarru-kīn ou Sharru-ken, 722 à 705 ou 721 à 705) fut aussi Roi de
Babylone de 709 à 705. Il fut le fondateur de la VII dynastie, dynastie dite des Sargonides.
Il succéda à son frère Salmanasar V, dont il fut le Général.
Une fois l’ordre à l’intérieur du royaume rétablit il prit pour mission de
consolider les conquêtes de ses prédécesseurs en les étendant. En 722, il dut
mater la rébellion du Roi d’Hamath (Ou Hama, une ville sur les rives de l’Oronte
dans le centre de la Syrie), Ilu-bi’di.
En 721, la rébellion des provinces Syriennes d’Arpad, de
Damas, de nouveau du Hamath
et de
Gaza, soutenue par l’Égypte
fut écrasée. En 719, Sargon II combattit les Mannéens (ou Mannea).
La même année, la première campagne de Sargon II contre
l’Ourartou, ruina tous les efforts de son Roi
Rousa I (ou Rusa I, 733-714) qui était entrain de reconstruire son royaume. En 717, le Roi
Phrygien,
Midas III (738-695),
s’allia au Roi de
Karkemish, Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717) pour contenir la poussée de
Sargon II, mais,
Karkemish fut prise et Sargon II déposa le souverain de la
ville, qui devint colonie Assyrienne.
Il avait toujours son désir de conquérir
l’Ourartou.
Il mena trois campagnes contre le royaume. En 716, 715 et 714, dont on possède
le récit détaillé dans une lettre adressée par
Sargon II au Dieu Assur,
aujourd’hui au musée du Louvre. Malgré tout ce ne fut pas une victoire totale pour
Sargon II qui ne parvint pas à s’emparer des citadelles
Ourartéennes et les
armées Assyriennes
durent quitter le pays à l’approche de l’hiver. Cette campagne contre
l’Ourartou est également représentée sur des
bas-reliefs du palais de Khorsabad. En 713,
Sargon II se tourna contre la
Cilicie
où il étendit sa domination jusqu’au Halys.
En 711, il mena une expédition en
Philistie où les royaumes d’Ashdod
(ou Asdod), de Juda, de
Moab et
d’Édom, soutenus par
l’Égypte, s’étaient soulevés.
En 710, il se tourna vers la
Babylonie, qu’il reconquit sur
Marduk-Apla-Iddina II
(ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) et où il fut accueilli en libérateur. Il prit Babylone
et en 709, il devint Roi de la ville.
Il prit ensuite
Chypre,
dont il déporta les habitants, l’île ainsi que la
Phrygie lui prêtèrent alors allégeance.
Sargon II fut tué dans un combat en
Anatolie, contre
Tabal (ou Tubal, en dessous de la
Cappadoce), dans le mont
Taurus, en 705. Son règne constitua l’apogée de l’Assyrie,
ses successeurs vont s’épuiser à surveiller
l’Égypte et
l’Élam
de plus de nouveaux barbares arrivèrent près de la Haute-Mésopotamie. Il épousa Taliya
qui lui donna un fils, Sennachérib, qui lui succéda.
Sennachérib
(ou Senaquerib ou Sanherib ou Sankhérib, en
Akkadien : Sîn-Ahhê-Erîba ou Sîn-aḫḫe-eriba ou Sin-ahhe-Eriba ou Sin-achche-Eriba
"Sin a compensé les frères morts" ou
“Sin prit mon frère à ma place” ou “Sin a remplacé mes frères pour moi"
705 à 681 ou 705 à 680 ou 704 à 681) fut aussi Roi de Babylone de 688 à 681.
En 709, lorsque son père prit le titre de Roi de Babylone,
il fut marié à Naqi’a, une femme d’origine
Araméenne et
il resta dans la région avec la tâche de réprimer les émeutes des tribus
Araméenne et
Chaldéenne dans le Sud et
d’éliminer la menace des nomades Suti (ou Sutaer ou Şuţu ou Sutaër) peuple du Nord et l’Est de la
Babylonie.
Aussitôt monté sur le trône il dut faire face à des révoltes.
Les insoumis formèrent une énorme coalition sous l’impulsion des
Égyptiens et de son Pharaon Chabataka
(ou Shabataka, 707/6-690), qui envoya un corps expéditionnaire commandé par
Taharqa,
auquel vinrent se greffer les Rois : Cili-Bel (720-v.690) de Gaza,
Mitinti d’Ashdod,
Malik-Rammu d’Édom, Sideqa (ou Zideqa)
d’Ascalon
(ou Ashkelon),
Ézéchias (726-697) de
Juda,
Lulle
(ou Luli ou Elulaios, 729-694) de
Sidon et
Marduk-Apla-Iddina II (ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) de
Babylone (Livre d’Isaïe 30, 31; 36:6-9)
plus divers autres petit souverains.
Mais Taharqa sentant qu’il ne pourrait faire face aux
troupes Assyriennes préféra retourner en
Égypte.
Sennachérib
et son fils Arad-Mulissu après la bataille de Eltekeh en 701 – Détail d’un
bas-relief du palais de Sennachérib à Ninive |
En 701,
Sennachérib la défit définitivement dans la plaine d’Eltekeh (ou Elteqeh) en
Palestine
où il battit également une armée Égyptienne.
Cela conduisit à l’invasion du royaume de Juda
(Deuxième Livre des Rois 18:13-16). Sennachérib marcha sur
Jérusalem. Grâce à sa préparation son Roi
Ézéchias résista au
siège inévitable de la cité par l’Assyrien, mais
finalement, voyant sa détermination, après de nombreuses négociations sous les murs de
Jérusalem,
il lui offrit de lui payer un énorme tribut pour éviter que sa cité soit
ravagée. Ces faits sont encore âprement débattus par les historiens.
Ce qui est sûr c’est que
Sennachérib se retira, rappelé par des problèmes en
Babylonie
car dans le même temps, le Roi de Babylone,
Marduk-Apla-Iddina II
(ou Merodach-Baladan, 722-710 et en 703) qui s’était enfui vers
l’Élam devant l’avancée
de Sargon II, reprenait le trône de la cité
et réunissait une alliance soutenue par les
Chaldéens, les
Araméens et
les Élamites.
Sennachérib marcha contre la ville,
la reprit, pilla son palais et y installa un Gouverneur
d’origine Babylonienne, Bêl-Ibni. En 700 l’armée
Assyrienne dut retourner lutter contre les rebelles réfugiés dans
les marais. Sennachérib trouvant que Bel-Ibni avait été incompétent lors de cette guerre, le
remplaça par son fils aîné, Assur-Nadin-Shumi (ou Assur-Nadin-Sumi ou Assur-Nadin-Šumi ou Assur-Nadin-Schumi ou Aššur-nadin-šumi,
700 à 693 ou 699 à 694). Ce dernier ne tint que sept ans.
Dès son arrivé au pouvoir, il dut faire face aux menaces du nouveau
Roi d’Élam,
Khallutush-Inshushinak II (699-693). Il fut renversé en 693 par les
Babyloniens qui le livrèrent au Roi
d’Élam, qui l’emmena dans son pays et le fit exécuter.
Suite à la perte de son fils
Sennachérib lança une campagne en
Élam où
son armée pilla les villes. La dernière grande bataille fut menée en 691. Le souverain contrarié par la résistance des
Babyloniens et par la mort de
son fils aîné, décida de porter un coup fatal à la cité. Il assiégea la ville qu’il prit.
Il ordonna le massacre et la déportation des habitants de
la région, puis il pilla et détruisit la ville sainte. Il reprit à son compte le
titre de Roi de Babylone.
Cinq campagnes furent ensuite conduites contre les
Élamites et les régions du Sud du Tigre rebellées. En 689, il marcha contre
l’Égypte, mais échoua dans sa
tentative d’invasion. L’armée Assyrienne fut arrêtée
à Péluse, aux portes du Delta.
Sennachérib fut assassiné dans un temple par
deux de ses fils, Assur-Nadin-Sumi (ou Assur-Nadin-Šumi) et Arad-Mulissu (ou Arda-Mullissi ou
Ourdou Mullissu) au cours d’une insurrection. Une guerre civile éclata alors qui fut
gagnée par Assarhaddon.
Sennachérib eut aussi une importante
activité de bâtisseur. Il installa sa capitale à Ninive.
Il y entreprit des travaux gigantesques qui firent de la ville une splendeur.
Trois épouses lui sont attestées en fonction des spécialistes : Zaqutu (ou
Naqi’a-Zakitu) qui lui donna un fils,
Assarhaddon qui lui succéda
et qui fut sûrement la mère de
Assur-Nadin-Shumi, Nitocris
dont on ne sait rien et Tasmetu-Sarrat (ou Tašmetu-Sarrat). Ces deux dernières
furent les mères des deux autres fils du souverain qui l’assassinèrent.
Assarhaddon (ou
Esarhaddon ou Asarhaddon ou Asarhaddón ou en
Akkadien :
Aššur-Ahhe-Iddina ou Ashur-akh-iddina "Assur m’a donné
un frère", 681 à 669 ou 680 à 669) fut aussi Roi de Babylone de
681 à 669. Il fut le plus jeune fils de Sennachérib
et de la Reine Zaqutu (ou Naqi’a-Zakitu). En dépit du fait qu’il fut le plus
jeune, il fut nommé successeur de son père, ses frères aînés essayèrent de le
discréditer. Assarhaddon fut contraint à l’exil et lorsque son père fut assassiné, en 681, il revint à Ninive avec
une armée à marche forcée et battit ses frères (ou Demi-frère) rivaux en six semaines et mata la guerre civile.
Représentation d’Assarhaddon et sa mère Zaqutu dans le temple de Marduk.
Relief commémorant la restauration de Babylone par Assarhaddon – Musée du Louvre |
Les premières campagnes
militaires d’Assarhaddon furent dirigées contre les tribus
nomades du Sud de la Mésopotamie, les Dakkuri et Gambulu, qui harcelaient les paysans. En 679, il
lutta pour défendre ses frontières au Nord, contre les Scythes et les
Cimmériens. Le Roi de
Sidon,
Abdi-Milkutti
(v.680-677), qui protestaient contre l’Empereur Assyrien, fut vaincu en 677 et décapité.
La ville fut détruite et reconstruite sous le nom de Kar-Assur-Aha-Iddina "Le port d’Assarhaddon".
En 676, Assarhaddon prit les villes de Sissu et Kundu dans les montagnes
du Taurus. Les Mannéens (ou Mannea), le Roi Scythes Ishpakaia et les
Goutis (ou Guti) du Zagros furent matés.
Les Mèdes sous le Roi
Phraortès I (ou
Fravarti ou Khshathrita, 675 ou 665-633) avaient été la cible d’une campagne, dont la date n’est pas claire (Peut-être avant 676),
puis Assarhaddon passa un traité avec eux pour combattre les
Élamites.
En 676/675, le Roi de l’Élam, Humban-Haltash II
(680-676) commença une campagne contre les
Babyloniens et mourut peu après. Son frère et successeur
Urtaki (675-663)
rétablit la paix avec l’Assyrie et y trouva même refuge lorsqu’il fut chassé du trône.
En 675/674, , , , Assarhaddon lança une première campagne
contre l’Égypte qui semble avoir échoué
partiellement. En 673, il mena la guerre contre le Roi
d’Ourartou,
Rousa II (ou Rusa, 680-645). En 671,
Assarhaddon reprit la guerre contre
l’Égypte et le Pharaon
Taharqa (690-664).
Une partie de son armée resta à l’arrière pour faire face à des rébellions à
Tyr et peut-être à
Ascalon (ou Ashkelon). Le reste traversa le Sinaï et pénétra en
Égypte.
Il fit la conquête de la Basse-Égypte et
à l’été 671 il s’empara de Memphis et se proclama Roi.
Taharqa fuit alors en
Haute-Égypte.
Les Assyriens ayant besoin d’appuis locaux pour garder le pouvoir sur leur nouveau territoire, favorisèrent les
"Roitelets" du Nord de l’Égypte,
au premier rang desquels se trouvaient les Princes Saïtes.
Assarhaddon rentra en Assyrie avec un riche butin, mais presque
aussitôt l’Égypte se rebella contre cette
main mise des Assyriens. En 669, il dut envoyer son Général, Sha-Nabu-Shu, pour rétablir l’ordre dans la vallée du Nil.
Il épousa Esarhemet. Il décéda subitement à l’automne 669, à
Harran, mais
avant de mourir, il divisa l’Empire entre ses deux fils: La
Babylonie revenant à l’aîné, Shamash-Shuma-Ukin (Roi de
Babylone, 668-648) et le reste de l’Empire à
Assurbanipal. Sous son règne
l’Araméen supplanta
l’Akkadien comme langue diplomatique.
Représentation d’Assurbanipal –
Stèle de Kulkhû (Nimrud) |
Assurbanipal (ou Asurbanipal ou Ashurbanipal ou Assur-Banapliou
ou Assourbanipal ou Sardanapale, en
Araméen :
ܐ ܵ ܫ ܘ ܿ ܪ ܒ ܵ ܢ ܝ
ܼ ܐ ܵ ܦ ܠ ܝ ܼ,
en
Akkadien : Aššur-Bāni-Apli ou Aschschur-bani-apli ou Assur-bani-apli "Le Dieu Assour a fait un [autre]
fils" ou “Assur est le créateur d’un héritier", 669 à 631
ou 669
à 630 ou 669 à 627 ou 669 à 626 ou 668 à 631 ou 668 à 627) arriva sur le trône
Assyrien le 27 Octobre 669. Il naquit en 685. En 669, les Assyriens ayant quitté
l’Égypte, le Pharaon
Taharqa (690-664) se lança dans une reconquête du pays
et la ville de Saïs aux mains des vassaux
Assyriens fut prise. Dès 667,
Assurbanipal lança son armée pour réprimer la rébellion en
Égypte.
Taharqa
fuit et se réfugia en Nubie à Napata. Les Assyriens
laissèrent le pouvoir au "Roi" de Saïs, puis
quittèrent le pays. Ce fut le moment que choisirent les Princes de
Saïs pour négocier avec
Taharqa et une nouvelle rébellion éclata dans le Delta.
Assurbanipal excédé renvoya l’armée Assyrienne qui après l’avoir écrasé et afin d’empêcher toutes rébellions futures, fit
exécuter les principaux chefs de Saïs. Un grand chef,
dont les Assyriens étaient convaincu de sa loyauté, fut épargné,
Néchao I
(672-664) à qui Assurbanipal confia le royaume.
Après la mort de
Taharqa,
son neveu
Tanoutamon (ou Tantamani ou
Tenouetamon, 664-656) lui succéda et reprit la lutte. Il reprit la Haute-Égypte et
se fit couronner Pharaon dans le temple d’Amon
du Gebel Barkal et s’engagea immédiatement dans une campagne militaire contre le Roi de
Saïs,
Néchao I mis en place par les Assyriens. Cette rébellion imposa à ceux-ci de prendre des
sanctions. Assurbanipal lança un corps d’armée contre
l’Égypte
et
Tanoutamon se réfugia à Thèbes.
En 663, la ville fut entièrement ravagée et tous les trésors accumulés dans les
temples furent pillés. La reconquête Assyrienne mit fin à la domination
Nubienne, ce fut la fin des "Pharaons Noirs" (Voir
Égypte – XXVe dynastie). Ce fut le moment
que choisit Psammétique I (664-610,
XXVIe dynasties) Gouverneur de
Saïs,
il profita de la déroute de Tanoutamon pour
prendre, en 656, Thèbes et le contrôle de la région.
Il réussit à expulser les Assyriens grâce à des mercenaires
Lydiens,
Grecs et
Cariens et refit l’unité du pays.
Assurbanipal, au cours de ses premières années de règne fut en paix avec les
Élamites, en vertu des accords passés avec son père.
Autour de 664, la situation changea et le Roi de l’Élam
Urtaki (675-663) attaqua par surprise
Babylone.
L’Assyrie, alors qu’elle était aussi en guerre en
Égypte, envoya de l’aide à
Babylone et les
Élamites reculèrent devant les troupes Assyriennes.
Puis
Urtaki se présenta comme allié aux Assyriens, en envoyant un ambassadeur permanent à
Ninive. Son attitude fut jugée
inacceptable par les autres Princes Élamites
et l’un d’eux, Tept-Humban-Inshushinak (ou Te-Umman ou Taiman, 663-653) le chassa du trône.
Urtaki se réfugia alors à la
cour d’Assurbanipal.
Tept-Humban-Inshushinak demanda son extradition, ce que refusa l’Assyrien, mécontent
de ce refus, il monta une vaste rébellion.
Assurbanipal intervint et mit la coalition de rebelles en déroute jusqu’en
Élam. Le fils
d’Urtaki, Tammaritu I
(651-648) s’empara du trône
d’Élam avec
l’aide des Assyriens.
En Mai 652,
Assurbanipal dut régler un soulèvement en
Babylonie. Poussé par la rébellion des
Babyloniens
dont il soutint la cause, son frère Shamash-Shuma-Ukin se révolta contre lui
avec l’aide d’une coalition importante.
Assurbanipal tint le siège de
Babylone qui dura deux ans jusqu’à
Juin 648. Les sources décrivent des cas de cannibalisme. Le 12 Juillet 648, Shamash-Shuma-Ukin, se
suicida en incendiant son palais. Tammaritu II (le fils de Tammaritu I) ne put rester longtemps au pouvoir, il fut évincé par
son Général Indabigash, il se réfugia à Ninive où son ancien ennemi
Assurbanipal l’accueillit. Le Général ne demeura pas longtemps au pouvoir lui non plus, puisque Humban-Haltash III le détrôna
en 647.
Assurbanipal envahit l’Élam
sous le prétexte de remettre Tammaritu II (Toujours réfugié dans son palais de
Ninive) sur le trône, mais en fait plutôt pour en finir avec la
menace Élamite.
Tammaritu II remonta sur le trône, mais une révolution de palais provoqua sa mort. Agacé,
Assurbanipal décida de mener une guerre impitoyable contre les
Élamites. Les grandes villes du royaume furent prises, pillées et rasées,
Suse en 646 fut détruite.
L’Élam dévastée, ne se releva pas de cette terrible défaite.
Au cours de la dernière décennie du règne d’Assurbanipal, l’Assyrie fut tout à
fait pacifique, mais apparemment le pays fit face à un grave déclin. La documentation sur les dernières années de son règne
est très rare et même la date de sa mort n’est pas connue avec certitude. La dernière estimation serait
pendant l’an 38 de son règne soit en 631. Mais selon des sources plus tardives, il serait mort pendant l’an 42 soit en 627/626.
Quel qu’ait pu être la date, après sa mort il y eut une lutte de pouvoir pour la succession.
Statue d’Assurbanipal à
San-Francisco |
Les prétendants incluaient : Assur-Etil-Ilani
(ou Aššur-etil-ilani ou Ashuretililani ou Assuretililâni ou Assur-etil-ilani ou Assur-etil-ilâni “Assur est le
souverain des Dieux“, 631 à 627 ou 630 à 627 ou 627 à 626 ou 627 à 625 ou 626 à 623)
qui lui succéda, son frère Sin-Sar-Iskun (627-612 ou 626 à 612 ou 623-612),
le Général Sin-Shumu-Lishir (626 ou 623) et éventuellement le nouveau Roi de
Babylone en 626,
Nabopolassar,
mais qui lutta contre qui ? rien n’est sur. La reconstitution des événements qui survinrent au cours des règnes des derniers
dirigeants de l’Assyrie s’avère très difficile. Un problème est à noter,
l’absence totale de source et l’absence d’enregistrement officiel des événements, par exemple, des inscriptions royales.
La source la plus importante pour cette période est la "Chronique de
Nabopolassar", qui, cependant, reste très fragmentaire.
Le développement des événements et même le nombre exact de parties en cause, n’est donc pas connu avec certitude.
Ce qui est sûr c’est qu’au moment de la mort d’Assurbanipal,
les bandes de maraudeurs Scythes, les Mèdes et
les
Cimmériens pénétrèrent les frontières de l’Empire Assyrien, détruisant
Ascalon (ou Ashkelon) et Nimrud
fut brûlé, mais les épais murs de Ninive protégèrent les restes
de l’armée Assyrienne qui s’étaient réfugiés derrière eux et Assur-Etil-Ilani put résister aux attaques.
Selon l’inscription de
Harran,
Assur-Etil-Ilani régna 3 ans, mais on a connaissance d’un texte de
Nippur qui date de l’an 4 de son règne. Il semble donc
qu’il succéda à Assurbanipal de 627 à 623. Ce qui pose des problèmes
majeurs pour la datation dans les événements suivants de la guerre Assyro-babylonienne.
Assur-Etil-Ilani dut donc accéder au trône avant 627. Il a été suggéré par quelques
spécialistes que son règne se chevaucherait avec celui d’Assurbanipal.
Il est plus probable que ce dernier mourut bien avant 627, car il n’y a pas de parallèle de corégence en Assyrie.
Le moment vint ou soumit à une double pression, aussi bien intérieure (Querelles de succession), qu’extérieure
(Attaques des Scythes), l’Empire se trouva trop faible pour faire face à la
révolte des Babyloniens.
Celle-ci menée par Sin-Sar-Iskun qui s’empara du trône de
Babylone. Immédiatement, Assur-Etil-Ilani marcha à la
rencontre du traître, mais il trouva la mort aux environs de
Nippur. Sin-Sar-Iskun lui succéda, mais un usurpateur Sin-Shumu-Lishir va essayer de s’imposer.
Sin-Shumu-Lishir
(ou Sin-shumu-lishir ou Sinshumulishir ou Sin-Shum-Lishir ou Sin-Sumu lišir ou Sin-šumu-lišir,
627 ou 627/626 ou 626 ou 623) fut en fait un souverain issu
de la rébellion d’une partie de l’Empire Assyrien en 626 (ou 623). On a peu de connaissance à son sujet en raison de l’absence
de sources datant de son règne. Sin-Shumu-Lishir est présenté dans les annales
d’Assur-Etil-Ilani comme son Général.
Il est crédité avoir régné un an dans une liste d’Ourouk.
Cette première année est attesté dans les textes des villes de
Babylone, Nippur et Ru’a.
Étant donné que nous ne connaissons que cette seule année, il n’est pas improbable que son “règne” n’est pas duré plus longtemps.
Sin-Shumu-Lishir ne contrôla jamais l’ensemble de l’Empire Assyrien et très vraisemblablement il ne
régna seulement que sur la Babylonie.
Son court règne dut avoir eu lieu en 626, car avant cette année Kandalanu (ou Kandalãnu, 648 à 627), un fidèle
d’Assurbanipal, régnait sur ses villes et qu’après
Nabopolassar
est attestée à Babylone.
Sin-Sar-Iskun (ou Sin-shar-ishkun ou Sin-šar-iškun ou
Sin-sar-iskun ou Sin-schar-ischkun ou Sin-scharru-ischkun ou Sin-sarru-iskun ou Sin-sarris-ken ou Sinsharishkun ou
Sarakos, 627/626 à 612 ou 626 à 612 ou 625 à 612 ou 623 à 612) fut le 2e fils d’Assurbanipal
et peut-être le frère du dernier souverain Assyrien, Assur-Uballit II.
Il fut le dernier Empereur qui possède des années attestées de règne dans les
annales
Babyloniennes.
On sait peu de choses à son sujet en raison de l’absence de sources datant de son règne. Il semble qu’il monta sur le trône
quelque part autour de 627 à la mort de son frère. Bien qu’il n’existe pas de preuve réelle, il est probable que sa prise de
pouvoir ne fut pas pacifique. Il dut faire face à la rébellion de Sin-Shumu-Lishir à la suite de la mort de son frère aîné
et prédécesseur Assur-Etil-Ilani. Au cours de cette confusion
plusieurs vassaux de l’Assyrie profitèrent de l’anarchie pour se libérer de l’emprise Assyrienne, plus
particulièrement il s’agissait des
Chaldéens, des
Mèdes, des
Perses, des Scythes et des
Cimmérien.
Après avoir vaincu ses rivaux, Sin-Sar-Iskun fut confronté à une menace beaucoup
plus grande, la
Babylonie se rebella sous l’influence du Général
Chaldéen,
Nabopolassar (626-605).
Il s’en suivit une longue guerre menée dans le cœur de la Mésopotamie.
Nabopolassar essaya de prendre
Nippur, centre de pouvoir de la
Babylonie, mais il échoua à cause de l’arrivée de renforts
Assyrien. Il réussit toutefois à prendre Babylone
avec l’aide des citoyens de la ville. Même si il fut proclamé Roi de
Babylone
par l’armée en 626 et que Sin-Sar-Iskun perdit quelques villes, ce dernier
reprit un moment l’avantage et récupèrera
Ourouk
en 624 (on trouve aussi 622). Quand, en 623, Sin-Sar-Iskun
conduisit une grande armée contre Babylone,
une nouvelle rébellion éclata au le cœur de l’Empire Assyrien. Une petite armée
de secours fut envoyée, mais elle se rendit sans combattre aux rebelles, de sorte qu’un usurpateur
put arriver dans la capitale Ninive,
sans aucun problème et monter sur le trône. Nous n’avons pratiquement aucunes
sources pour ce qui est de la chronologie des évènements suivants.
Finalement Sin-Sar-Iskun réussit à mater la rébellion mais il perdit un temps précieux qu’il aurait pu
utiliser à résoudre le problème
Babylonien. En 621/620,
Nabopolassar prit Nippur et
devint ainsi le maître
de la Babylonie.
En 616, il se sentit assez forts pour déplacer la guerre et il lança une attaque dans le
centre de l’Assyrie aidé dès 615 par les
Mèdes. Les capitales furent prises et incendiées,
Assur en 614, Nimrud
et Ninive entre le 28 Juillet et début Août 612 par le Roi
Mède,
Cyaxare (633-585). Le sort de Sin-Sar-Iskun
n’est pas connu, car la section de la chronique Babylonienne
dans laquelle il est mentionné lors du siège de Ninive est endommagée.
A t-il survécu au siège de la cité ?, a t-il abdiqué ou fut-il tué ?. Quoi qu’il en
soit l’armée Assyrienne se retrancha à
Harran et proclama Empereur un Général, Assur-Uballit II.
Assur-Uballit II
(ou Aššur-uballit ou Aššur-uballiṭ ou Aschschur-uballit ou Assur-uballitou ou Ashuruballit
"Assur fait vivre", 612 à 609 ou 611 à 610 ou 611 à 609)
fut le dernier Empereur d’Assyrie de la VIIe dynastie.
Même s’il est clair qu’il fut un membre de la famille royale Assyrienne, il y a un désaccord entre les spécialistes sur son
origine. Selon certains il serait un 3e fils d’Assurbanipal.
Il fut Général et proclamé Empereur par l’armée. Il ne régna plus que sur
Harran où il s’était réfugié
devant l’invasion des Néo-Babyloniens
de
Nabopolassar. En alliance avec une grande force
Égyptienne du Pharaon
Néchao II (610-595), l’armée d’Assur-Uballit II était
largement en mesure de défendre
Harran contre l’association
Babyloniens–Mèdes.
Au printemps 609, le Roi de
Juda,
Josias (640-609), qui s’était rallié aux
Babyloniens, tenta de bloquer le
passage aux troupes
Égyptiennes, mais il fut tué lors du combat à
Megiddo.
Néchao II
continua son avancée pour joindre ses forces à celles d’Assur-Uballit II, mais il ne parvint pas à repousser
les Babyloniens. Il se retira alors en
Syrie du Nord et laissa
Assur-Uballit II à son sort. En 609/608, celui-ci réfugié dans sa ville fut impuissant face à l’avancée de
Nabopolassar et de
Cyaxare, qui en firent le siège.
Harran
fut prise ce qui mit fin à l’Empire Assyrien. Il est possible Assur-Uballit II fut tué dans ce siège
d’Harran, mais ce n’est pas certain.
Certains spécialistes pensent qu’il survécut et fut impliqué dans la défaite finale Assyro-égyptienne dans la région, lors d’une
bataille à Karkemish
en 605. Mais là encore est-ce qu’il survécu ?. Toujours est-il qu’il disparut de l’histoire. Il est probable qu’il fut tué lors
de ce deuxième siège.
L’Orient célébra cet écrasement de l’Empire Assyrien. Les Assyriens laissèrent pourtant des traces ineffaçables, destruction
irrémédiable de nombreux peuples et cultures ainsi que l’idée d’Empire universel.
Nous leur devons toutefois la survivance du fonds culturel Suméro-babylonien, conservé dans la bibliothèque de
Ninive.
Bibliographie sur la période
Pour
d’autres détails sur cette période voir les ouvrages de :
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– Tiglath Pileser III, AMS Press, New York, 1966.
Daniel Arnaud :
– Assurbanipal, roi d’Assyrie, Fayard, Paris, 2007.
Michael L.Barré :
– A note on the Sin-Shumu-Lishir Treaty, pp : 81-83, Journal of Cuneiform Studies 40, N°1, 1988.
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– Deux fragments des annales de Salmanasar, de Shalmaneser, King of Assyria, Bouillon, Paris, 1903.
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– Die inschriften Asarhaddons, Königs von Assyrien, Biblio-Verlag, Osnabrück, 1967.
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– The history of Esarhaddon, (son of Sennacherib), king of Assyria, B.C 681-688, Routledge, London, 2000.
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– Khorsabad, le palais de Sargon II, Roi d’Assyrie : Actes du colloque, les 21 et 22 Janvier 1994,
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– Analysis of variants in the Assyrian royal titulary. From the origins to Tiglath-pileser
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– Téglath-phalasar III à Nabonide, Paul Geuthner, Paris, 1927-1972.
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– The invasion of Sennacherib in the book of Kings : A source-critical and rhetorical study of 2 Kings 18-19,
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– Khorsabad : Capitale de Sargon II, Editions Faton, Dijon, 1994.
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– The ancient near east, c. 3000-330 BC, Routledge, London, New York, 1995.
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– Le roi bâtisseur : Les récits de construction Assyriens des origines à Teglatphalasar III,
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– Les inscriptions d’Aššur-Naṣir-Aplu III : Roi d’Assyrie (885 – 860 av. J.C.),
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– The Babylonian correspondence of Esarhaddon : And letters to Assurbanipal and Sin-ŝarru-iŝkun
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– Inscriptions des derniers rois d’Assyrie, Ernest Leroux, Paris, 1913.
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– The inscriptions of Tiglath-Pileser III king of Assyria, The Israel Academy of sciences and
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– Annales Assyriennes : D’Assurnasirpal II à Assurbanipal, E.M.E, Fernelmont, 2011.
François Thureau-Dangin :
– Une relation de la huitième campagne de Sargon (714 av. J.-C.), Paul Geuthner,
Paris, 1912.
David Ussishkin :
– The conquest of Lachish by Sennacherib, Tel Aviv University, Institute of Archaeology, Tel Aviv, 1982.
Pour d’autres ouvrage sur l’Assyrie voir à :
Assyrie, Bibliographie générale
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