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MAAIBRÊ   ou  Sheshi  ou  Bnôn  Pharaon de la XIVe dynastie ou de la XVe dynastie de 1745 à 1705 av.J.C (Voir Égypte)
 
MAAKA  ou  Maachah  ou  Maaca  ou  Maacha  ou  Maaca  ou  Ma`aKhaH  (En Hébreu: מעכהConcassée“) Reine des Hébreux. Ce fut une fille du Roi de Geshur (ou Gueshur ou Géshour), Talmai (ou Talmaï) et une des épouses du Roi des Hébreux David (1010-970). Elle lui donna deux enfants : Un fils ; Absalom (ou Absalon ou Avshalom, en Hébreu : אַבְשָלוֹם, en Tiberian : ‘Ašālôm “Père de la paix“), qui naquit à Hébron. Le Deuxième Livre de Samuel (14:25) le décrit comme le plus bel homme du royaume. Absalom finalement révolté contre son père fut tué lors de la bataille du bois d’Ephraïm. Une fille : Tamar (ou Thamar, en Hébreu : תָּמָר Palmier“), qui fut violée par son demi-frère Amnon, ce qui conduisit ce dernier à la mort.
 
MAAKA   ou  Maachah  ou  Maaca  ou  Maacha  ou  Ma`aKhaH  ou  Michée (En Hébreu : מעכה “Concassée”) Reine de Juda. Elle fut une des épouses du Roi de Juda Roboam (931-914). Elle fut la fille d’Absalom (ou Absalon ou Avshalom), un fils de David et de Maaka, fille du Roi de Geshur. Le Deuxième Livre des Chroniques (13,2) la nome Mikayahu, fille d’Uriel de Gibeah (ou Guéba ou Guibea ou Gaba ou Geba ou Géba) et la petite-fille d’Absalom (ou Absalon ou Avshalom) ?. Elle donna quatre fils à Roboam : Abijam (ou Abiam) qui succéda à son père, Attaï, Ziza et Schelomith.
 
MAÂT  Déesse Égyptienne de la justice et de la vérité (Loi de Maât), elle assurait l’équilibre cosmique du monde, l’équité et la paix. On la considère comme l’incarnation de la vérité et de la justice. Maât représente : L’ordre social, l’ordre politique établi par le Roi et l’ordre cosmique voulu par le démiurge et tout être doit se conformer à sa règle. Elle est également présente dans l’au-delà. Dans le tribunal divin, elle est associée au jugement d’Osiris. Elle est la fille de Rê et l’épouse de Thot (Le Dieu de l’écriture et du savoir). Elle représente aussi la sœur mystique du Pharaon. Maât est toujours anthropomorphe, sa peau est ocre jaune et elle est souvent représentée accroupie, en général assise sur ses talons, avec une plume d’autruche droite sur sa tête. Elle est vêtue de la longue robe moulante des Déesses et porte des bijoux.  (Voir Égypte, Maât).
 
MAÂTHOR-NÉFEROURÊ   ou  Maât-Hor-Néferourê  ou  Maâthornéferourê  ou  Maâtnéfrourê  ou  Hornefrure Maat MAaT-hr.(w)-ranfr.w   Reine d’Égypte de la XIXe dynastie et Princesse Hittite. Elle épousa le Pharaon Ramsès II (1279-1213) en l’an 34 de son règne. Elle fut la fille de l’Empereur Hittite Hattousili III (1264-1234) et de Poudoukhepa (ou Poudouhepot ou Poudouhepa). On perd très vite sa trace et certains égyptologues pensent qu’elle serait morte juste après le mariage car son nom n’est plus mentionné. Sa tombe n’a jamais été retrouvée. À Tanis, il y a une statue de Ramsès II qui la montre, touchant la jambe du Pharaon. Elle eut une fille avec Ramsès II, Néferourê, mais dont on ne sait rien de sa vie. (Voir Égypte, les Reines, Maâthor-Néferourê).
 
MAÂTKARÊ  – mAat-kA-ra “Maât est le ka de Rê”  Nom d’1 Divine Adoratrice d’Amon et d’1 Reine d’Égypte.  MAÂTKARÊ  Première Divine Adoratrice d’Amon (1050-v.1030). Elle fut la fille du Pharaon Pinedjem I (1070-1032). (Voir Égypte, Divine Epouse d’Amon, Maâtkarê).  MAÂTKARÊ  ou  Makari   Reine d’Égypte de la XXIIe dynastie. Elle fut la fille de Psousennès II (959-945). Elle épousa le Pharaon Osorkon  I (924-890). Elle lui donna deux enfants, deux fils : Sheshonq II qui selon Kenneth Anderson Kitchen son père associa au trône comme Corégent (890/889) mais il mourut quelques mois avant lui et ne fut jamais Roi à part entière. Alors que Jürgen von Beckerath maintient que Sheshonq II fut plutôt un Roi indépendant. Cette hypothèse est soutenue par le fait que ce souverain utilisa une titulature royale complète, avec un nom de Roi bien distinct et le contenu de son tombeau, intact, à Tanis indique un véritable Roi ; et Nimlot qui fut le père de la Divine Adoratrice d’Amon Karomama.
  
MACCABÉE  ou  Macchabée   Nom de Grands-Prêtres des Juifs. Voir à Jonathan MACCABÉE, Judas MACCABÉE et Simon MACCABÉE.   MACCABÉE  révolte voir les Hasmonéens.
 
MACÉDOINE  Royaume puis empire de la péninsule des Balkans (auj. partagée entre la Grèce, la Bulgarie et l’ancienne Yougoslavie) constitué au XIe siècle av.J.C, il eut pour capitale Pella. Les Grecs considéraient comme barbares les Macédoniens, le royaume fut unifié vers 730 par Perdiccas I. Bien qu’ayant souvent évité de se compromettre vis à vis de la puissance des Perses, les Rois de Macédoine cherchèrent le plus souvent à revendiquer la qualité de vie des Grecs. Alexandre I (498-454) obtint même de participer aux jeux olympiques, il prit une part active dans la Guerre du Péloponnèse contre Athènes. À sa mort la Macédoine fut temporairement partagée entre ses quatre fils. Un d’entre eux, Perdiccas II, refit l’unité nationale à son profit. Le Roi Archélaos (413-399) accrut les effectifs de l’armée et fit progresser l’Hellénisation et l’urbanisation du pays. Après le désordre qui suivit sa mort, Amyntas II ne put reconquérir son royaume qu’avec l’aide des Grecs. Philippe II (359-336) donna à la Macédoine une puissante armée en créant "la Phalange". Il battit les Illyriens mais son ambition ne tarda pas à l’opposer à Athènes. Il occupa la Thessalie et la Chalcidique. Il battit les Athéniens et les Thébains à Chéronée en 338, s’assurant ainsi la totale maîtrise de la Grèce. Son œuvre prépara l’extraordinaire carrière de son fils, Alexandre le Grand (336-323), qui après avoir confié le gouvernement de la Grèce et de la Macédoine à son Général Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319), entreprit sa vaste expédition en Orient (voir Égypte, chronologie). Après la mort d’Antipatros (ou Antipater) en 319 divers Généraux prirent le titre royal, Démétrios I Poliorcète, Cassandre et l’un d’eux Antigonos I Monophtalmos réussit à y fonder une dynastie les Antigonides (306-168) qui poursuivit la politique de domination de la Grèce. Philippe V (221-179) s’allia au Carthaginois Hannibal et provoqua de ce fait la première intervention Romaine. Les trois guerres successives menées par Rome (215 à 168) vinrent à bout de la résistance du Roi et de son fils Persée (179-168), la Macédoine devint alors province Romaine. (Voir Grèce, Macédoine).
 
MÂCHAOUACH   Voir MÉCHOUECH.
 
MACRAN  voir  MAKRAN
 
MACRIN  MARCUS  OPELLIUS  MACRINUS  (né en 164 ap.J.C) Empereur Romain du 11-4-217 au 15-5-218 puis co-Empereur jusqu’à 07-218 ap.J.C, préfet du prétoire, il fit assassiner Caracalla et se proclama Empereur, il fit la paix avec les Parthes, la légion acclama alors Elagabal (218-222) et il fut tué. Il épousa Nonia Celsa. Il eut un enfant Diadumenien qui fut co-Empereur avec lui jusqu’à 218 ou il fut aussi exécuté.
 
MADDUWATTAS  ou  Madduwatta  Roi de l’Arzawa de vers 1400 à vers 1370 av.J.C. Pendant le règne de Kupanta-Kurunta (ou Kubantakurunta, v.1430-v.1400), Madduwattas (ou Madduwatta, v.1400-v.1370), suite à des problèmes avec les Lukka (La Lycie), se réfugia chez l’EMpereur Hittite Tudhaliya I (v.1430-v.1420) qui lui donna l’asile et l’installa souverain du royaume de Zippasla dans les Monts Taurus, mais à la condition que son royaume servit de base pour envahir l’Arzawa. Kupanta-Kurunta fut avisé de l’imminence d’une invasion et prit les devants. Il attaqua alors le Roi de Zippasla, détruisit son armée et occupa le royaume. Après quelques batailles, Madduwattas signa une a alliance avec le Roi d’Arzawa et se libéra de l’emprise Hittite. L’accord fut consolidé par le mariage de la fille de Kupanta-Kurunta avec Madduwattas qui par la suite succéda à son beau-père sur le trône d’Arzawa, mêlant ainsi les deux royaumes. L’Arzawa apparut alors comme un État dont les Hittites devaient se méfier.
 
MADIANITES  Peuple nomade de l’Arabie, entre le Sinaï et le pays de Naab. Ils furent battus par les Hébreux sous Gédéon au XIIe siècle av.J.C, qui mit à mort leurs deux Rois.
 
MADRAS  Voir MALDRAS.
 
MADYES  Roi des Scythes vers 628 av.J.C, fils de Partatua. Il vint à l’appel de l’Assyrie, envahie par les Mèdes.
 
MAECIA  Faustina ou Mæcia  Princesse Romaine, fille de l’Empereur Gordien I (238 ap.J.C). Elle épousa Junius Balbus et fut la mère de Gordien III.
 
MAENDRIOS  Tyran de Samos de 532 à 522 av.J.C.
 
MAEONIUS  Il fut un parent du Roi de Palmyre Odénath (v.250-267) et un usurpateur Romain dont le nom n’est mentionné seulement que par la Vie des Trente Tyrans. Il assassina Odénath II sans doute par jalousie. Selon la même biographie, il aurait été le propre cousin d’Odénath et un homme abject (XVII,2) bien qu’il se soit entendu avec la Reine Zénobie (267-272/3) dans un premier temps car partageant son aversion pour Hairan (ou Lucius Septimius Hérode) le fils d’Odénath d’un premier lit et héritier de ce dernier. D’après l’Histoire Auguste, Maeonius n’eut pas le temps de régner puisqu’il fut tué par les soldats d’Odénath après avoir pris le titre d’Empereur.
 
MAESA  Voir JULIA Maesa.
 
MÆSADÈS  ou  Maisades  ou  Moesades  (En Grec : Μαισάδης)  Co-Roi Odryse de Thrace de 389 à 384 av.J.C avec Seuthès II (Co-Roi 405 à 384), que quelques auteurs comme Xénophon (Anabase – 7.2.32) donnent comme son père, d’autres comme un fils de Seuthès I (Ce qui n’est pas incompatible), qui gouvernait sur les terres le long des côtes méridionales Égéennes puis avec Eurizelmès (ou Euryzelmes ou Hebriselmis ou Hebryzelmis, Co-Roi de 389 à 384).
 
MAGAS  ou  Magnas  Roi de Cyrène de 275 à 250 av.J.C, il devint Gouverneur de la Cyrénaïque, puis Roi et obtint peu après la reconnaissance de son indépendance de la part de l’Égypte. Il fut l’arrière-petit-fils du Macédonien Antipatros (ou Antipater, Régent 321-319). Il épousa Apama II fille du Roi Séleucide Antiochos I et de la Reine Stratonice I et eut un enfant Bérénice II de Cyrène, (Morte en 221) qui épousa, en 246, le Roi d’Égypte Ptolémée III Évergète I (246-222).
 
MAGNÉSIE  du  Méandre (En Grec : Μαγνησία πρς Μαιάνδρ ou Μαγνησία ἡ ἐπὶ Μαιάνδρ) Cité Grecque d’Ionie de taille considérable, située à un endroit important commercialement et stratégiquement. Elle fut fondée vers 530 av.J.C, à l’Ouest de l’Asie Mineure, non loin de Pergame.  Les ruines de la ville sont situées à l’Ouest du village moderne de Tekin dans le district actuel de Germencik de la province d’Aydın sur la route de Selçuk. Aristote (Philosophe Grec, 384-322), dit dans ses Commentaires, que : "les Magnésiens des bords du Méandre étaient une colonie de Delphes. Ils offrirent aux étrangers le logement, le sel, l’huile, le vinaigre, la lumière, les lits, les tapis et les tables“. On trouve aussi que la cité fut nommée d’après les Magnètes de Thessalie qui s’installèrent le long de la zone avec des Crétois. Le territoire autour de Magnésie était extrêmement fertile et produisait d’excellents vins, des figues et des concombres. Elle fut construite sur la pente du mont Thorax, sur les rives de la petite rivière Lethacus, un affluent du Méandre. On retrouve Magnésie mentionnée, entre autres, dans les œuvres d’Hérodote (Historien Grec, 484-v.425), Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) et Pausanias (Géographe Grec, v.115-v.180). (Voir Asie Mineure, Cités d’Ionie, Magnésie).
 
MAGNÉSIE  du  Sipyle  ou  Magnesia ad  Sipylum ou Magnesía tou Sipúlou  (En Grec : Μαγνησία του Σιπύλου)  Ville de Lydie qui est identifiée aujourd’hui à la cité de Manisa, située à environ 65 km. au Nord-est de Smyrne (Aujourd’hui İzmir) au confluent du fleuve Hermos (ou Hermus, aujourd’hui Gediz) et de la rivière Phrygie (ou Phrygius ou Frygios, en Grec : Φρύγιος) au pied du mont Sipyle (ou Sipylos ou Sipylus aujourd’hui Spil Dağı, en Grec : Σίπυλος). La ville ne doit pas être confondue avec sa voisine plus âgée, Magnésie du Méandre, toutes deux fondées par des colons Grecs de la région de Magnésie. Il s’y déroula une grande bataille en Décembre 190 av.J.C., dans la plainequi opposa l’armée Romaine, menée par le Consul Lucius Cornelius Scipio Asiaticus (dit Scipion l’Asiatique, † 183) et le Roi de Pergame Eumène II (ou Eumènès, 197-159), à l’armée Séleucide, menée par le Roi Antiochos III Mégas ("Le Grand", 223-187) qui vit la victoire des Romains. Elle devint une ville d’importance sous la domination Romaine et, bien que presque détruite entièrement par un tremblement de terre sous le règne de Tibère (14-37 ap.J.C.), elle fut restaurée par cet Empereur et prospéra grâce à l’Empire Romain. Ce fut également un important centre régional à travers l’Empire Byzantin.
 
MAGNENCE FLAVIUS  MAGNUS  (né en 303 ap.J.C). Empereur Romain usurpateur en Occident du 18-1-350 au 10-8 353, il se suicida. 
 
MAGNIA Urbica   Co-Impératrice  Romaine, elle fut l’épouse du co-Empereur Carin (283-285).
 
MAGON  Nom de divers dirigeants Carthaginois.  MAGON  Amiral Carthaginois de la dynastie Magonide au VIIIe siècle av.J.C. Il s’empara des îles Baléares.  MAGON  Suffète et général Carthaginois de la dynastie Magonide en 550 av.J.C. Il eut deux enfants Hasdrubal et Hamilcar.  MAGON  Suffète et Général Carthaginois de la Dynastie Barcide au IIIe siècle av.J.C, il fut l’adversaire de Syracuse. Il eut un enfant Hamilcar Barca.  MAGON  Général Carthaginois de la Dynastie Barcide mort en 203 av.J.C, fils d’Hamilcar Barca frère d’Hannibal, il prit part à la fin de la 2e guerre punique.
 
MAGONIDE  Dynastie issue d’une riche famille politique, qui détint le pouvoir à Carthage, fondée par l’Amiral Magon au VIIIe siècle av.J.C.
 
MAHALAT  ou  Mahalath (“Pardon“)  Reine de Juda, fille de Jerimoth (ou Yeriymowth) un fils de David (Deuxième Livre des Chroniques 11:18). Elle épousa le Roi de Juda Roboam (931-911 av.J.C). Les enfants de cette union sont inconnus.
 
MAHARANI  DURDHÂRA (morte en 320) Impératrice de l’Empire Maurya, elle fut l’épouse de l’Empereur Chandragupta (321-298). Selon les textes du Jaïnisme, elle lui donna un fils, vers 320, Bindusâra, qui succéda à son père. Selon une légende mentionnée dans les textes Jaïn, son époux prenait tous les jours des petites doses de poison pour se construire une immunité contre les tentatives d’empoisonnement possibles de ses ennemis. Un jour, Chandragupta partagea sa nourriture contenant la petite dose de poison avec Durdhâra qui était enceinte. L’Impératrice, qui n’était pas à l’abri de celui-ci s’effondra morte en quelques minutes. Chânakya entra dans la chambre au moment même où elle s’effondrait, et afin de sauver l’enfant dans l’utérus, il ouvra immédiatement le ventre de l’Impératrice et prit le bébé, mais une goutte de poison avait déjà atteint l’enfant et touché sa tête. C’est pour cette raison qu’il eut une tâche bleuâtre permanente sur son front, un bindu. Ainsi, le nouveau-né fut nommé "Bindusâra“.
 
MAHARBAAL  ou  Mahar-Ba’al  Roi d’Arwad vers 480 av.J.C. Sous les Perses Achéménides, Arwad fut autorisée à s’unir dans une confédération avec Sidon et Tyr, avec un conseil commun à Tripolis. Elle mit sa flotte de guerre à la disposition des Rois des Perses. Comme le 29 Septembre 480, lorsque Xerxès I (486-465) affronta les Grecs à la bataille de Salamine, la flotte d’Arwad était commandée par Maharbaal.
 
MA-IN ou  Ma-În   Royaume au Sud de l’Arabie (Yémen auj.) constitué dès 700 av.J.C et qui fut absorbé plus tard à la fin du IIIe siècle av.J.C par le royaume voisin de Saba et qui suivit son histoire.
 
MAJORIEN  FLAVIUS  VALERIUS  MAJORINUS  (né en 428 ap.J.C) Empereur d’Occident du 28-12-457 au 07-8-461, désigné par Ricimer, il battit les Wisigoths mais échoua contre les Vandales. Il fut assassiné.
 
MAKARBAAL  ou  Merbalus  ou  Mahar-Baʾal  Roi ou Suffète de Tyr de 556 à 552 ou 555 à 551 av.J.C. Il succéda à Baal-Ezer III (ou Balatorus) et coome lui il ne fut aussi peut-être que Suffète. Lorsque Baal-Ezer III, mourut il fut envoyé de Babylone, par le Roi Nabonide (ou Nabounaid, 555-539), pour le remplacer. Il régna pendant quatre ans.
 
MAKA  voir MAKRAN
 
MAKARI  Voir MAÂTKARÊ. 
 
MAKÉDA  Reine de Saba au Xe siècle av.J.C. Elle eut semble t’il des relations amoureuses avec le Roi Salomon (970-931) dont elle aurait eut un enfant Ménélik I (ou Ibn el Hakim), qui se rendit plus tard à Jérusalem pour se faire reconnaître de son père.
 
MÂKÉTATON  "Protégée par Aton" Princesse d’Égypte, fille du Pharaon Amenhotep IV (1353-1338) et de Néfertiti. Née en l’an 5 d’Amenhotep IV, il semble qu’elle soit morte très jeune (Vers l’âge de neuf ans). Une représentation des premières Princesses d’Amarna se trouve sur les murs du temple de Hutte-benben consacré à Néfertiti, où elle et sa sœur aînée Méritaton apparaissent à côté de la Reine. (Voir Égypte, Reines, Mâkétaton)
 
MAKRAN  ou  Macran  ou  Maka  Royaume au bord de la mer d’Oman, qui devint une satrapie(province) de l’Empire Achéménide en 520 av.J.C. Il est possible qu’elle fut conquise en premier par Cyrus I le Grand, qui est connu pour avoir milité de l’autre côté du golfe Persique. Aujourd’hui, faute de plus de preuve, on attribue sa conquête à Darius I (522-486). Elle correspond de nos jours à Oman. Elle continua d’être satrapie jusqu’aux conquêtes d’Alexandre le Grand (336-323) où elle devint indépendante. Selon Hérodote, le "Mykians" comme ils les nomme appartenaient à la même région que les Drangiens, Thamanaeans, Utiens, Sagartiens. Plus tard ce fut une satrapie de l’Empire Sassanide (Connu sous le nom de Mazun).

 

MALAKAIE  ou  Malakaye  ou Malaqaje  ou  Maloqi   Reine d’Égypte et de Napata. Elle fut une des épouses du Roi de Napata et Pharaon, Tanoutamon (664-656). On ne lui connait qu’un titre : Épouse du Roi (hmt-nswt)). Elle fut enterrée dans une tombe (59) à Nuri, en face du Gebel Barkal. Elle nous est connue principalement par un scarabée de cœur aujourd’hui au musée de Boston (20.646) et un superbe masque d’argent découvert dans sa tombe, visible également au musée de Boston. Nous ne connaissons pas d’enfant de cette union.
 
MALARIC  Voir NEBISGASTES.
 
MALDRAS  ou  Madras  Roi des Suèves de  456 à 460 ap.J.C.
 
MALIA  Ville de Crête. Le site ou se trouve le Palais s’étend sur 9.800 m². Par rapport aux autres palais de l’île, celui de Malia semble avoir été le moins luxueux. Le premier palais fut construit vers 1900 et définitivement détruit en 1450 comme Cnossos, à l’époque Mycénienne. (Voir Grèce, Malia).
 
MALICHOS  ou  Malchos  ou  Malchus  ou  Malikk  ou  Malikhô  (En arabe : مالك)  Nom de 3 ou 4 Rois de Nabata.  MALICHOS  I  Roi de Nabata de 144 à vers 120 ou 144 à 110 av.J.C. Les spécialistes ne sont pas unanimes pour dire qu’il fut le successeur d’Arétas I et nous ne savons rien ni de sa vie ni de son règne. Certains ne le comptent même pas dans la numérotation des Malichos.   MALICHOS  II  (ou I) Roi de Nabata de 60 à 30 av.J.C. Son amitié avec les Romains assura une certaine prospérité au royaume. Cependant il commit une erreur politique grave en soutenant l’invasion des Parthes qui aidaient le Roi Hasmonéen Antigonos II Mattathias (40-37 av.J.C) à reprendre le trône de Judée. En 37, Hérode le Grand fut nommé Roi d’Israël "Roi des Juifs" par le Sénat Romain. Antigonos II perdit l’appui des Parthes qui furent vaincus. Après la défaite de ceux-ci, Malichos II dut payer un tribut pour conserver son indépendance. Hérode fit alors au printemps le siège de Jérusalem, qu’il prit au bout de cinq mois avec l’aide des Romains, puis il attaqua Malichos II. (Voir Syrie-Palestine, Nabatéens, Malichos II).  MALICHOS  III  (ou II)  Roi de Nabata de 40 à 70 ap.J.C. Il fut le fils d’Arétas IV Philopatris à qui il succéda. Dès son arrivée au pouvoir il décida de mener une politique pro-Romaine. Il est à peine mentionné dans les sources littéraires, de sorte que l’on ne sait que peu de chose sur son règne. Nos connaissances proviennent de ses pièces de monnaie et quelques inscriptions. Au cours de son règne, la puissance Nabatéenne diminua et Nabata perdit le contrôle de Damas. En raison des nouvelles routes commerciales créées par les Romains pour détourner le commerce des épices et des parfums les revenus du royaume diminuèrent énormément. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) rapporte que Malichos III, lors de la révolte Juive de 66 à 70, fut allié de l’Empereur Titus (79-81), auquel il fournit un contingent de 5.000 cavaliers et 500 archers, lors de la prise de Jérusalem en 70. Selon Christian Augé et Jean-Marie Dentzer, il fit de Bosra (ou Bostra) la deuxième capitale du royaume. Il épousa sa sœur, Shaqilat II (ou Šagīlat ou Shaqilath) qui lui donna quatre enfants. Trois filles: Shaudat (ou Ša’ūdat), Gāmilat et Hāgiru et un fils : Rabbel II. Après sa mort, le 20 Octobre 70, son épouse assura l’interrègne jusqu’à la majorité de Rabbel II. Des pièces de cuivre où elle est représentée avec son mari et d’autres avec son fils ont été mises au jour.  MALICHOS  IV (ou III)  Le dernier Roi de Nabata, Rabbel II Sôter mourut le 21 mars 106 ap.J.C et selon certains spécialistes il aurait eu un successeur, Malichos IV, le royaume de Nabata étant officiellement province Romaine à cette époque, ce Malichos IV (S’il a vraiment existé) n’aurait eut que des pouvoirs de Gouverneur tout au plus.
 
MALIK-RAMMU ou Melek Ram Roi (ou Duke ou Chef) d’Édom vers 700 av.J.C. Il fut contemporain de l’Empereur d’Assyrie Sennachérib (705-681) à qui il versa tribut en même temps que le Roi de Juda, Ézéchias (ou Hezekiah, 726-697).
 
MALKATA  ou  Malgatta  ou  Malqatta  ou  Malqata   C’est un lieu situé dans la zone désertique au Sud de Médinet Habou, sur la rive occidentale du Nil, face à Louxor . C’est à cet endroit que fut construit le palais d’Amenhotep III (1390-1353/52). ll y avait plusieurs structures dans le désert, plusieurs palais résidentiels en rapport avec la famille royale d’Amenhotep III et la Reine Tiyi, un temple d’Amon, des villas de courtisans et des appartements pour les gardiens. C’est dans ce palais qu’Amenhotep IV aurait grandi. À l’origine, le palais était connu comme "le Palais de l’éblouissant Aton" et était construit principalement de briques de terre. Les ruines du palais ont été redécouvertes en 1888 par Daressy, puis par le Metropolitan Museum of Art en 1910-1920, puis par l’University Museum of Pennsylvania dans les années 1970. Depuis 1985, le site de fouilles est en concession à la mission archéologique de l’université Waseda. À côté du site, il y a un village moderne. Il y a aussi une minuscule église et un monastère dédié à Saint Tawdros.
 
MALLOBEUDUS   ou   Priaros  (né en 324 ap.J.C)  Roi des Francs Ripuaires de 360 à 388.
 
MALNIGAL  ou  Mal-Nikal  Impératrice des Hittites. Elle fut une des épouses de l’Empereur Hittite, Souppilouliouma I (1355-1322). Elle fut une Princesse Babylonienne. Son beau-fils Mursili II l’accusa de sorcellerie, il est dit qu’elle interféra dans les affaires du gouvernement et introduisit des coutumes étrangères, telle que la prostitution dans le palais, et il supposa qu’elle avait empoisonné son épouse Gassulawija. Il consulta l’oracle qui confirma l’allégation et lui dit que les Dieux seraient d’accord s’il la faisait tuer en représailles. Malnigal fut jugée et reconnue coupable, démise de ses titres et bannie, mais laissée en vie.
 
MALTAKE  Voir MALTHACE.
 
MALTE  Île principale d’un archipel au Sud de la Sicile. Malte devint une colonie Phénicienne à la fin du IXe et au début VIIIe siècle, elle subit ensuite l’influence Grecque, puis vers 600 l’occupation Carthaginoise, elle devint Romaine en 218 av.J.C.
 
MALTHACE  ou  Maltake (En Grec : Μαλθάκη)  Reine de Judée, d’origine Samaritaine. Elle fut une des épouses du Roi de Judée et d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Elle lui donna trois enfants : Deux fils – Hérode Archélaos, Ethnarque de Judée et de Samarie et de l’Édom (ou Idumée) de 4 av.J.Cà 6 ap.J.C. Il épousa Mariamne, puis Glaphyra veuve de son demi frère Alexandre; Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, 4 av.J.C-39 ap.J.C. Il épousa Hérodiade fille d’Aristobule IV. Une fille, Olympias. Malthace mourut en 4 av.J.C à Rome, tandis que ses fils Hérode Archélaos et Hérode Antipas se disputaient le testament de leur père devant l’Empereur Auguste.
 
MAMERTINS  Mercenaires Italiens dans la Rome antique. Ils furent la l’origine de la Première Guerre Punique, lorsque Syracuse attaqua Messine, contrôlée par ces mercenaires Mamertins, Rome se porta au secours de ces derniers, tandis que Carthage prit la défense de Syracuse.
 
MANAHEM   Voir MÉNAHEM.
 
MANASSÉ  1er fils de Joseph, il donna son nom à l’une des 12 tribus d’Israël, qui s’établit en Batanée sur une des rives du Jourdain au Nord de Galaad (ou Gilead, chaîne de montagnes qui longent le Jourdain sur sa rive orientale, en Jordanie). Il eut deux enfants : Makir et Abiezer.
 
MANASSÉ  ou  Manassès  ou  Menasheh ben Hizqiyah  (En Hébreu : מנשה בן-חזקיה מלך יהודה, en Grec : Μανασσς)   Il fut le 14e Roi de Juda de 697 à 642 ou 687 à 643 Edwin Richard Thiele ou 687 à 642 William Foxwell Albright et Kenneth Anderson Kitchen). Il devint Roi à l’âge de 12 ans et bien qu’il régna 55 ans (Deuxième Livre des Rois 21 : 1 ; Deuxième Livre des Chroniques 33 : 1), il est relativement peu connu. Il fut le fils d’Ézéchias et Hephzibah (ou Hephzi-bah ou Hephei-Bak). Il fut vassal des Assyriens. Il renversa les réformes religieuses que son père avait mises en place, rétablissant le culte païen dans le Temple de Jérusalem. Action pour laquelle il fut condamné par l’auteur du Second Livre des Rois. Il construisit des autels à tous les faux Dieux sur le royaume. Il persécuta les fidèles de Yahvé à des fins politiques. Son règne est décrit comme réactionnaire par rapport à son père, il aurait même fait exécuter des partisans des réformes de ce dernier. L’Empereur d’Assyrie, Assurbanipal (669-631 ou 626) l’emmena prisonnier Babylone (ou à Ninive ?). Il épousa Meschullémeth (ou Meshullemet “Amie“), fille de Haruts de Yodfat (ou Jotba en la Basse-Galilée, au Sud de Carmiel) qui lui donna un fils, Amon qui lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Juda, Manassé).
 
MANDANE  ou  Mandana  (En Persan : ماندانا  – Née vers 584) Reine d’Anshan et Reine du Parsumash, puis devint Reine des Perses. Fille du Roi des Mèdes, Astyage (585-550/49)elle épousa le Roi des Perses Achéménides Cambyse I (600-559) et fut la mère du Roi Cyrus II (559-529).
 
MANDARU  7e Roi d’Assur de la Ière dynastie au IIIe millénaire.
 
MANÈS  ou  Moeon  ou  Mânes  ou  Tmolos (En Grec : Τμλος)  Roi Légendaire de Lydie qui régna vers 1580 et qui fonda la dynastie des Atyades. Selon la mythologie Manès fut un fils de Gaïa et Zeus, on trouve aussi un fils de Tantale de Phrygie. Hérodote, dans son récit de la colonisation de la Tyrrhénie (Livre 1:94), fait de Manès l’époux, d’Omphale qui lui succéda.
 
MANI  ou  Manichéen  Disciples du prophète Mani, dont la religion fut une combinaison de Bouddhisme, de Zoroastrisme et de Christianisme. Ils furent les victimes de persécutions sous certains Rois Sassanides. Les persécutions furent abandonnées en 293 ap.J.C avec le règne de Bahrâm III  (293-294).
 
MANISHTUSU  ou  Maništušu  ou  Man-Istusu  ou  Manishtousou  ou  Manischtuschu  Roi d’Akkad, de Kish, d’Ur, d’Ourouk, de Lagash et d’Oumma de 2299 à 2284 ou 2276 à 2261 ou 2270 à 2255 ou 2269 à 2255 ou 2235 à 2220 av.J.C. 3e Roi de la dynastie d’Akkad. Il fut le fils de Sargon et de Tashlutum (ou Tašlultum ou Tashloutoum) et le frère de Rimush auquel il succéda lorsque celui-ci fut assassiné. On ne sait pas si Manishtusu participa à l’attentat. Des révoltes du plateau de l’Iran vont le contraindre à conduire une campagne vers Anshan et Shérikhum (Région sans doute située au-delà d’Anshan, dans la région de l’actuel Fars). Il fit traverser la mer Inférieure (golfe Persique) à sa flotte. De l’autre côté de la mer trente-deux villes se liguèrent contre lui, mais il triompha. Il tua leurs Rois et pilla les mines d’argent. Cette bataille reste improbable. Il semblerait plutôt que sa flotte ait fait une incursion sur les rives de l’extrémité du golfe Persique, soit vers le Kirmân soit vers l’Oman. Manishtusu fut assassiné à la suite d’une conspiration. Il eut un enfant Naram-Sin qui lui succéda. (Voir Mésopotamie, Akkad, Manishtusu).
 
MANLIA  Scantilla  Impératrice Romaine, elle fut l’épouse de l’Empereur Didius Julianus (193 ap.J.C). 
 
NANNYIA  le Lapidaire  ou  Nannia  Roi de Kish de 2334 à 2316 ou 2303 à 2296 av.J.C. Il prit le pouvoir après que quatre prétendants au trône se soit combattus après la mort d’Our-Zababa.
 
MA’NU  Nom de 9 Rois d’Osroène et d’Édesse.  MA’NU  I  Co-Roi d’Osroène et d’Édesse avec Abgar I Figo et Bakru II de 94 à 92 av.J.C.  MA’NU  II  Aloha   Roi d’Osroène et d’Édesse  de 53 à 34 av.J.C.   MA’NU  III  Saphul   Roi d’Osroène et d’Édesse de 23 à 4 av.J.C. Son fils Abgar V Ukomo bar Ma’Nu (ou Oukhama ou Ukkama “le Noir”) lui succéda.  MA’NU IV  bar Ma’Nu  Roi d’Osroène et d’Édesse de 7 à 13 ap.J.C. Il prit un moment le pouvoir à son frère Abgar V Ukomo bar Ma’Nu (ou Oukhama ou Ukkama “le Noir”) mais on ignore les raisons.  MA’NU  V  bar Abgar  Roi d’Osroène et d’Édesse de 50 à 57 ap.J.C.  MA’NU  VI  bar Abgar   Roi d’Osroène et d’Édesse de 57 à 71 ap.J.C.  MA’NU  VII  bar Ezad   Roi d’Osroène et d’Édesse de 123 à 139 ap.J.C. Il fut le frère d’Abgar VIII. Il reprit le pouvoir qui avait été donné par l’Empereur Trajan à deux Princes étranger en co-règne, Yalur (118-122) et Parthamaspatès (ou Parthamaspate, en co-règne de 118-122, puis seul en 123) et à réinstaurer sa légitimité, mais tout en restant client des Romains.  MA’NU VIII  bar Manu   Roi d’Osroène et d’Édesse de 139 à 163 ap.J.C et de 165 à 167 ap.J.C. Il succéda à Ma’Nu VII dont il fut peut-être le fils. En 163, Wa’Il bar Sahru (163-165) lui prit le trône. Il voulut se débarrasser de cette emprise Romaine et il prit les Parthes comme allié dans sa lutte contre eux. Il ne garda le pouvoir que deux ans qui fut repris par Ma’Nu VIII de 165 à 167, ce qui laisse supposer une nouvelle domination Romaine. Son fils Abgar VIII Philoromaios, lui succéda.  MA’NU  IX  bar Abgar (X) Severus  Roi d’Osroène et d’Édesse de 216 à 242 ap.J.C.
 
MARATHON  Ville sur l’Euripe, dans la plaine qui l’entoure, les Grecs y battirent les Perses, le 13 Septembre  490 av.J.C ce qui mit fin à la Première Guerre Médique. (Voir Grèce, Athènes, Marathon).
 
MAR-BITI-AHHE-IDDINA  ou  Mar-Hiti-Ahhe-Iddina ou  Mār-bīti-aḫḫē-iddina  ou  Mar-Biti-Akh-Iddin  ou  Mar-biti-akhe-iddina  Roi de l’Élam et de Babylone de la VIIe dynastie de 943 à 900 ou 943 à 920 av.J.C. Selon certains chercheurs il serait le frère cadet de Ninourta-Kudurri-Usur II à qui il succéda. Il n’est connu seulement qu’à partir de listes de Rois, une brève mention dans une chronique et un témoignage sur un kudurru du règne de son père Nabu-Mukin-Apli.
 
MAR-BITI-APLA-USUR  ou  Mar-biti-apla-usur  ou  Mār-bīti-apla-uur   Roi de l’Élam et de Babylone de la VIIe dynastie de 985 à 980 ou 984 à 978 ou 983 à 977 av.J.C. Selon une chronique dynastique Babylonienne, il fut le seul et unique représentant d’une dynastie Élamite, bien que son nom soit en Akkadien et donc Babylonien, et son règne coïncide avec une période de vide en histoire politique en Élam. Les circonstances entourant la chute du précédent Roi de la dynastie de Bazu sont inconnues. Malgré ses origines, il ne semble pas avoir été considéré comme un intrus étranger par les grands de Babylone. On ne sait rien d’autre de lui, en dehors de quatre têtes de flèches inscrites à son nom, avec le titre inscrit de “Roi de l’univers” Šar kiššati. Le Roi suivant fut, Nabu-Mukin-Apli (ou Marduk-mukin-apli ou Nabû-mukīn-apli ou Nabu-mukin-spli) mais on ne connait les liens qui pourraient les unir.
 
MARC ANTOINE  Voir ANTOINE.
 
MARC AURELE  MARCUS  ANNIUS  VERUS  (né en 121 ap.J.C) Co-Empereur Romain du 07-3-161 à 02-169 avec Verus Lucius, puis devint Empereur de 02-169 au 01-1-177, puis redevint co-Empereur du 01-1-177 au 17-3-180 avec son fils Commode. Il fut César de 139 à 161. Il fut adopté en 124 par l’Empereur Verus, puis en 138, adopté par l’Empereur Antonin le Pieux. Il s’associa avec Lucius Verus jusqu’en 169, tout en s’appuyant sur le sénat. Il renforça la centralisation administrative. Il leva des légions contre les Parthes, qu’il chassa de Syrie et à qui il enleva une partie de la Mésopotamie en 166, puis il chassa les Germains d’Italie en 168. Il fut un adepte du Stoïcisme, une philosophie prônant l’austérité et l’acceptation des épreuves. Il mourut de la peste. Il épousa en 145, Annia Galeria Faustina II la Jeune (morte en 175), fille de l’Empereur Antonin le Pieux. Il eut treize enfants.
 
MARCELLUS  Empereur Romain usurpateur en Orient du 27-5-366 au 01-8-366 ap.J.C. Il fut exécuté.
 
MARCIA   Nom de 2 Impératrices Romaines.  MARCIA  Otacilia  Sévera   Impératrice Romaine, elle fut l’épouse de l’Empereur Philippe I l’Arabe (244-249 ap.J.C).  MARCIA  Furnilla  Impératrice  Romaine, elle fut la 2e épouse de l’Empereur Titus (79-81 ap.J.C).
 
MARCIEN  FLAVIUS  VALERIUS  MARCIANUS  (né en 396 ap.J.C) Empereur d’Orient du 25-8-450 au 26-1-457. Les Grecs l’honorèrent comme un Saint ainsi que son épouse Ælia Pulchérie (ou Sainte Pulchérie 399-453 ap.J.C). Il eut un enfant, Ælia Marcia Euphemia, qui épousa l’Empereur d’Occident Anthème (467-472).
 
MARCOMAN ibu de Germains qui prit la place des Suèves (Bohème). Ils furent battus par Drussus en 9 av.J.C. Sous leur Roi, Marobo (18 av.J.C-37 ap.J.C) ils s’installèrent au Sud du Danube et entrèrent en conflit avec Rome. Ils finirent par conclure la paix avec l’Empereur Commode (IIe siècle ap.J.C).
 
MARCOMERES  Co-Roi des Francs Ripuaires de 388 à 398 ap.J.C avec Sunno et Genobaudes II.
 
MARCOMIR  (né en 220 ap.J.C)  Roi des Francs Ripuaires jusqu’à 281 ap.J.C.
 
MARCUS  Roi légendaire des Francs jusqu’à 420 ap.J.C. Fils d’Antênor à qui il succéda. Il eut un enfant Pharamond.
 
MARDOCHEE  Ministre du Roi Perse Xerxès I (486-465). Juif exilé à Suse, il protégeait ses compatriotes. Il fut le tuteur de la Reine Esther, qui grâce à lui, put déjouer les intrigues d’Aman contre les Juifs. Il remplaça Aman comme premier ministre.
 
MARDONIOS  ou  Mardonius  ou  Mardoniye‎‎  (En Grec : Μαρδόνιος) Général Perse mort en 479 av.J.C. Il fut le gendre du Roi Darius I (522-486). Désigné pour battre les Grecs d’Europe, il dut battre en retraite. Après la bataille de Salamine, il occupa l’Attique, mais il fut vaincu et tué à Platées.
 
MARDUK  ou  Mardouk  Dieu de Babylone. Elle fut au début une divinité agraire, puis fut élevée comme Dieu suprême par le Roi  de Babylone Hammourabi (1792-1750) qui l’imposa à tout l’empire. Beaucoup de Roi de Babylone reprirent son nom pour la composition du leur.
 
MARDUK-AHHE-ERIBER   Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1046 à 1045 av.J.C.
 
MARDUK-APLA-USUR  ou  Marduk-Appal-Usur  Roi de Babylone de la VIIIe dynastie et Roi de l’Élam mort en 770 av.J.C.
 
MARDUK-APLA-IDDINA  ou  Marduk-apal-iddina ou  Marduk-appal-iddina  ou  Marduk-Appal-Idin  Nom de 2 Rois de Babylone.  MARDUK-APLA-IDDINA  I  Roi de Babylone, de Mari et d’Hana de la dynastie Kassite de 1174 à 1161 av.J.C.  MARDUK-APLA-IDDINA  II   ou  MERODACH BALADAM  ou  Mérodachbaladan  ou  Marduk-Baladan  ou  Baladan  ou  Berodac-Baladan Roi de Babylone de la IXe dynastie de 722 ou 721 à 710 et en 703 av.J.C. Il fut chassé de Babylone par l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705) et se réfugia en Élam. Le Roi Élamite Shutruk-Nahhunté II (717-699) l’aida à reprendre la ville, mais le nouvel Empereur Assyrien Sennachérib (705-681) écrasa la révolte et attaqua l’Élam. Marduk-Apla-Iddina II s’échappa de nouveau. Sennachérib confia alors le trône de Babylone à un homme de confiance, le Babylonien Bel-Ibni. (Voir Mésopotamie, Babylone, Marduk-Apla-Iddina).
 
MARDUK-BALATSU-IQBI  ou  Marduk-balatsu-iqbi  ou  Marduk-Balassu-Iqbi  ou  Marduk-balāssu-iqbi  ou AMAR.UTU-TI-su-iq-bi “Marduk a promis sa vie   Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 823 à 813 ou 819 à 813 ou 818 à 813 av.J.C, fils de Marduk-Zakir-Shumi I. L’Empereur d’Assyrie, Shamshi-Adad V (824-810), peut-être son beau-frère, l’attaqua. Il fut vainqueur une première fois en 814 et en 813, il lança une nouvelle attaque sur la Babylonie, notamment la frange orientale vers le Zagros, qui vint à bout du Roi Babylonien. Dans la ville de Dêr
(Près de Badra, à l’Est de la Babylonie, dans la province de Wasit en Irak), Marduk-Balassu-Iqbi fut finalement vaincu et capturé puis emmené en Assyrie, où après quoi il n’est plus mentionné. Un Babylonien, peut-être un de ses frères ou demi-frères ?, nommé Bab-Aha-Iddina (ou Baba-Ah-Idin ou Bau-Akh-Iddin ou Bab-akh-iddina) lui succéda.
 
MARDUK-BEL-ZERI  ou  Marduk-Bal-Zari ou Marduk-bel-zeri  ou  Marduk-bēl-zēri  ou  AMAR.UTU.EN.NUMUN  Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de v.800 ou 790 à 780 ou 783 à ?. On ne sait quasiment rien de ce personnage, qui régna durant une période très troublée durant laquelle le pouvoir Babylonien était très effacé et faisait face à diverses forces ainsi qu’aux tentatives de domination des souverains Assyriens. Ses dates de règne sont loin d’être certaines.
 
MARDUK-KABIT-AHHE  ou  Marduk-Kabit-Ahêshu  ou  Marduk-kābit-aḫḫēšu  Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1157 à 1140 ou 1155 à 1137 ou 1153 à 1139 av.J.C.
 
MARDUK-NADIN-AHHE ou  Marduk-nadin-ahhe ou  Marduk-Nadin-Akhe  ou  Marduk-nādin-aḫḫē ou  AMAR.UTU-na-din-MU  Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1099 à 1082 av.J.C. Il fut le petit-fils de Nabuchodonosor I. Il décida de reprendre l’offensive et attaqua l’Assyrie. Son adversaire Téglath-Phalasar I (1116-1077) va non seulement le repousse, mais il envahit la Babylonie et fit prisonnier Marduk-Nadin-Ahhe. Son fils Adad-Apla-iddina fut Roi de 1068 à 1046.

 

MARDUK-SADIN-SHUMI   Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 811 à 810 av.J.C. Il eut un enfant Eriba-Marduk (Roi 770-761).
 
MARDUK-SAPIK-ZERI  ou  Marduk-Sapik-Zari   Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1081 à 1068 av.J.C.
 
MARDUK-ZAKIR-SHUMI  ou  Marduk-zakir-shumi  ou  Marduk-zākir-šumi  ou  PA-za-kir-MU  Nom de 2 Rois de Babylone.   MARDUK-ZAKIR-SHUMI  I  Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 855 à 819 ou 854 à 819 ou 851 à 824 av.J.C, fils de Nabu-Apla-Iddina. Il manqua d’être renversé par son frère cadet, Marduk-Bel-Ushate (ou Marduk-Bel-usati), qui établit un bref régime dans la région du Diyala. Il fit alors appel à l’Empereur d’Assyrie, Salmanasar III (859-824) pour résoudre la situation. En 851/850 celui-ci l’aida à mater la rébellion et garder définitivement son trône. Marduk-Bel-Ushate fut capturé et mis à mort. L’Assyrien poursuivit même son offensive vers le Sud de la Babylonie, pillant les tribus Chaldéennes et Araméennes réticentes à l’autorité Babylonienne. Alors que l’Assyrie était en position de force, la situation se retourna quand l’Empereur d’Assyrie suivant, Shamshi-Adad V (824-810) fit à son tour appel à Marduk-Zakir-Shumi I pour faire face à une révolte contre lui de son fils Assur-Danin-Apli (ou Aššur-danin-apli). Le Babylonien l’aida à remporter la victoire et devint son protecteur. Un traité entre les deux États fut conclu, dont des fragments ont été retrouvés, ainsi qu’un bas-relief commémorant l’acte où sont figurés les deux souverains se serrant la main en signe d’alliance. Selon certaines sources, Shamshi-Adad V épousa Sammuramat (ou Samu-Ramat ou Shammuramat identifiée par certains spécialistes avec la mythique Samiramis ou Sémiramis) qui serait une fille de Marduk-Zakir-Shumi I. Son fils Marduk-Balatsu-Iqbi (ou Marduk-Balassu-Iqbi, 819-813) lui succéda.  MARDUK-ZAKIR-SHUMI  II  Roi de Babylone de la IXe dynastie de 703 à 703 av.J.C.
 
MARDUK-ZER   Roi de Babylone de la IVe dynastie et Roi d’Isin de 1045 à 1033 av.J.C.
 
MARGIANE  Royaume au Sud de la mer d’Aral, d’abords sous la domination de la Bactriane, il devint une satrapie Perse puis Parthe.
 
MARHASHE  ou  Marhashi   Voir WARAHSHE.
 
MAR-HITI-AHHE-IDDINA  ou  Mar-Biti-Akh-Iddin   Roi de Babylone de la VIIIe dynastie de 943 à 942 av.J.C.
 
MARI  Ville du Sud-est de la Syrie, sur le moyen Euphrate près de la frontière avec l’Irak. Les Amorrites vers 2000 av.J.C, prirent possession d’un vaste territoire et finirent par avoir le contrôle de plusieurs cités qui avaient leurs propres souverains, dont Mari. Le Roi de Mari Yaggid-Lim fonda la dynastie Amorrite de Mari de 1825 à 1761, date où le Roi Hammourabi (1792-1750) unifia la Mésopotamie sous l’hégémonie Babylonienne et mit fin au royaume Amorrite, en écrasant Mari et son dernier Roi Zimri-Lim. Elle fut une des villes principales du royaume du Hana. Les palais de Mari couvraient une superficie de 2,5 hectares avec près de 300 chambres et cours. La prospérité reposait sur le commerce et les taxes que la ville percevait sur le trafic fluvial. (voir Mésopotamie, Mari).
 
MARIAMNE  Nom de 2 Reines et d’1 Princesse de Judée.  MARIAMNE  I  Reine de Judée (60-29 av.J.C), Princesse Hasmonéenne (ou Asmonéenne), fille d’Alexandra, la fille du Roi de Juda Hyrcan II (67-40) et d’Alexandre le fils d’Aristobule II. Elle épousa en 40 le Roi de Judée puis d’Israël Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Ce dernier fit assassiner son frère Aristobule III en 35 av.J.C, puis poussé par sa sœur Salomé I il projeta de faire assassiner Mariamne I. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) écrit qu’Hérode avait une grande passion pour elle et aussi une grande jalousie c’est pourquoi il avait décidé cet acte. Cependant elle apprit les plans d’Hérode et décida de le quitter. Hérode mit alors en route un procès contre elle pour adultère. La sœur d’Hérode, Salomé I fut le principal témoin à charge. Même Alexandra, la mère de Mariamne I fit une apparition et condamna sa propre fille. Les historiens disent que sa mère était la prochaine sur la liste d’Hérode à être exécuté et c’est seulement pour sauver sa propre vie qu’elle chargea sa fille. La même année Mariamne I fut exécutée et Alexandra se déclara elle-même la Reine, indiquant qu’Hérode était mentalement inapte à servir. Ce fut une erreur stratégique car en 28, Hérode la fit assassiner sans jugement. En 8 av.J.C, Hérode fut accusé par les fils de Mariamne I, Alexandre et Aristobule de haute trahison. Il demanda à l’Empereur Auguste l’autorisation de recourir en procès contre eux. L’année d’après l’audience eut lieu à Berytos (ou Béryte ou Beyrouth) devant un tribunal Romain. Alexandre et Aristobule furent reconnus coupables et exécutés. Mariamne I eut quatre enfants avec Hérode : Deux fils – Alexandre exécuté en 7 av.J.C. Il épousa Glaphyra, la fille du Roi de Cappadoce Archélaos (36 av.J.C-17 ap.J.C) qui épousera ensuite le Roi de Maurétanie Juba II (25 av.J.C-24 ap.J.C), puis Hérode Archélaos. Elle lui donna deux fils : Alexandre qui sera le père du Roi d’Arménie Tigrane VI de Cappadoce (ou Aristobule, 59-62) et Tigrane V Hérode qui fut Roi d’Arménie (6-11/12). – Aristobule IV, exécuté en 7 av.J.C. Il épousa Bérénice, fille de Costobar (ou Costobarus ou Kostobar) et Salomé I. Elle lui donna quatre enfants : Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C; Hérodiade (ou Hérodias) née en 7 av.J.C, qui mourut en 39 ap.J.C; Hérode qui fut Roi de Chalcis (ou Qinnasrin, 41-48), qui épousa Mariamne la fille de Joseph et Olympe, puis sa nièce Bérénice la fille d’Hérode Agrippa I (38-44 ap.J.C) et de Cypros; et Aristobule le Jeune qui épousa Jotapé (ou Iotape ou Iotapa), la fille du Roi Sampsigeram II (ou Sampsiceramus, 11-42) et la Reine Jotapé. Deux filles : Salampsio, elle épousa son cousin Phasaël, fils de Phasaël. Elle lui donna une fille, Cypros qui épousa son cousin Hérode Agrippa I (Roi d’Israël, Roi de Batanée et Roi d’Abilène, 38-44 ap.J.C) ; Cypros, elle épousa son cousin Antipater, fils de Joseph (le frère d’Antipater I) et Salomé I. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.  MARIAMNE  II   Reine de Judée. Elle fut la fille du Grand Prêtre Simon (ou Boêthos). Elle fut la 3e épouse, en 23 av.J.C, du Roi de Judée Hérode le Grand (41-4 av.J.C). Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100) a raconté leur mariage ainsi. Elle lui donna une fils, Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos), né en 27 av.J.C, il mourut en 33 ap.J.C. Il fut le premier époux d’Hérodiade la fille d’Aristobule IV. Elle lui donna une fille, Salomé qui épousera son oncle Hérode Philippe II, puis Aristobule I Tétrarque d’Iturée, puis Roi d’Arménie Mineure. Il n’y a pas d’enfant connu de ces unions. Selon certaines interprétations, Hérode II Boêthos et Hérode Philippe I ne sont pas la même personne, mais des frères qui, à leur tour ont épousé leur nièce Hérodiade (ou Hérodias). Dans cette perspective, Hérode Philippe I serait marié Hérodiade après l’assassinat d’Hérode II Boêthos. Mariamne II fut impliqué dans l’intrigue d’Antipater III contre Hérode le Gand en 4 av.J.C. En conséquence, Hérode divorça et enleva à son père (Simon Boêthos) la charge de Grand Prêtre. Son fils, Hérode Philippe I (ou Hérode Boêthos), fut retiré de la lignée de succession d’Hérode sur son dernier testament.   MARIAMNE  Princesse de Judée. Elle fut l’épouse d’Hérode Archélaos (Ethnarque de Judée, de Samarie et de l’Édom ou Idumée, 4 av.J.C- 6 ap.J.C). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.   MARIAMNE  Née en 34 ap.J.C. Elle fut une fille du Roi Hérode Agrippa I et de la Reine Cypros. Elle fut fiancée par son père à Archélaos Caius Julius Antiochos Épiphane (ou Gaius Julius), premier fils du Roi Antiochos IV de Commagène (38-72)mais ce mariage n’étant pas conclus à la mort de son père, ce fut son frère Hérode Agrippa II qui promulgua le mariage une fois qu’il fut fait Tétrarque en 49/50. De ce mariage naquit une fille, Bérénice.
 
MARIE  Reine d’Ibérie. Elle fut la fille de l’Empereur Jovien (363-364). Elle fut l’épouse du Roi d’Ibérie Artchil I (411-435). Elle lui donna un fils Mihrdat V (435-447).
 
MARIE  Impératrice d’Occident. Elle fut la fille du Vandale Stilicon, elle épousa en 398 ap.J.C, l’Empereur d’Occident Honorius (393-423). Elle mourut en 407.
 
MARINA  Sévera  Impératrice Romaine, elle fut la 1ère épouse de l’Empereur Valentinien I (364-375) dont elle divorça en 369 ap.J.C. Elle fut la mère de l’Empereur Gratien.
 
MARIUS  CAIUS  MARIUS  Général et consul Romain (157-86 av.J.C). Il battit les Teutons en 104, puis les Cimbres en 102. Il mourut alors qu’il venait d’être élu consul pour la 7e fois.

 

MARMARES  Roi des Scythes au VIe siècle av.J.C.

 

MAROBOD  ou Maroboduus en Latin, Μαροβόδου en Grec.  Roi des Marcomans de 18 av.J.C à 37 ap.J.C, il établit son peuple à la place des Suèves (Bohème). Il fut l’adversaire des Romains mais aussi du Chérusque Arminius. Il fut détrôné en 19 ap.J.C et se réfugia à Ravenne.

 

MARTINE Impératrice Byzantine (de Constantinople). Elle épousa l’Empereur Byzantin Héraclius I (610-641) son oncle. Elle mourut en  652 ap.J.C.

 

MARTINIEN  Co-Empereur Romain en 324 ap.J.C, il abdiqua et fut exécuté en 325.

 

MASAESYLES  Royaume de l’Afrique du Nord. Le Roi Syphax (203 av.J.C) envahit les Massyles et forma avec leur royaume la Numidie. (Voir Numidie).

 

MASAETULLUS  ou  Mazaetullus  Roi des Massyles en 203 av.J.C, après avoir battu et tué son prédécesseur Capussa, il nomma le jeune Lacumazes, frère de ce dernier, comme Roi et se déclara son tuteur. Il fut détrôné par Masinissa la même année.

 

MASAHARTA  Grand Prêtre d’Amon à Thèbes (Égypte) sous la XXIe dynastie de 1054 à 1046 av.J.C. (Voir Égypte).

 

MASHHUNDAHLI  Dernier Roi de Warahshe vers 2020 av.J.C. Il fut pour certains spécialistes contemporain d’Ibbi-Sin (ou Ibbi-Sîn, 2028-2004) d’Ur.

 

MASINISSA  Roi des Massyles de 206 à 203, puis Roi de Numidie de 203 à 148 av.J.C, fils de Gaïa (ou Gayya), Roi des Massyles. Grâce à l’aide des Romains il put reprendre le royaume de son père envahit par le Roi des Masaesyles, Syphax (203), dont il épousa ensuite la femme, Sophonisbe, mais Scipion fit enlever celle-ci et la fit tuer. Il favorisa l’urbanisation dans son royaume et choisit, Cirta pour capitale. Il eut quatre enfants dont Micipsa, Gulussa, Mastanabal qui lui succédèrent.

 

MASSADA  ou  Masada  C’est la romanisation du nom de l’Hébreu : מצדה  Mitzada et de מצודה  Mitzuda "forteresse". Ce fut le nom d’une ancienne cité forteresse dont site laisse apercevoir plusieurs anciens palais et des fortifications perchés sur un socle de granite. Elle se situe dans le district Sud d’Israël au-dessus d’un plateau rocheux isolé, sur l’extrémité orientale du désert de Judée et surplombe la mer Morte. (Voir Syrie/Palestine, Massada).

 

MASSAGÈTES   Voir SOGDIANE et Massagètes.

 

MASSALIA  (En Provençal Marselha ou Marsiho) Ce fut le nom Grec de la ville de Marseille, dont la fondation par des colons Grecs venus de Phocée (D’où le nom Phocéen) remonte à vers 600 av.J.C. Cette date est aujourd’hui confirmée par l’archéologie. Ces derniers fuyaient l’invasion Perse Achéménide et s’implantèrent sur la côte Européenne. (Voir Asie Mineure, Ionie, Phocée).
 
MASSINISSA  Co-Roi de Numidie et Maurétanie de 105 à 84 puis en 80 av.J.C avec Gauda et Hiempsal II.
 
MASSYLES  Royaume d’Afrique du Nord. Le Roi, des Masaesyles Syphax (203 av.J.C) envahit les Massyles et renversa son Roi Gaïa, il unifia les deux royaumes qui formèrent celui de Numidie, mais le fils de Gaïa, Masinissa (206-148) avec l’aide des Romains reconquit le royaume de son père (Voir Numidie).
 
MASTABA  Tombeau des Pharaons Memphites, le mastaba constitue en fait la chapelle extérieure d’un ensemble funéraire composé : d’une cour, de la chapelle, du serdab (Petite pièce contenant des statues) et d’une chambre funéraire en sous-sol, à laquelle on accédait par un puits.
 
MASTANABAL  Co-Roi de Numidie de 148 à 140 av.J.C avec ses frères Micipsa et Gulussa. Fils de Masinissa. Il eut deux enfants : Jugurtha qui fut adopté par son frère Micipsa et Gauda qui furent Rois.
 
MATASONTHE  Reine des Ostrogoths et Reine d’Italie. Fille du 1er mariage de la Reine Amalasonthe, elle épousa en 536 ap.J.C le Roi des Ostrogoths et Roi d’Italie Vitigès (536-540).
 
MATTAN  ou  Mutto  ou  Matgane  ou  Matan  ou  Mittin   Nom de 4 Rois de Tyr.  MATTAN  I  Roi de Tyr de 849 à 821 ou 840 à 832 ou 829 à 820 av.J.C. Il fut le fils de Baal-Ezer II à qui il succéda et petit-fils d’Ithobaal I. Il vécut 32 ans et on ne sait rien de son règne. Il fut le père de Pygmalion (ou Pumayyaton ou Pu’mayyaton ou Pumiatom ou Pummay), qui lui succéda et d’Élissa (ou Didon) qui fonda Carthage.  MATTAN  II  ou  Metenna  Roi de Tyr de 730 à 729 av.J.C. Im succéda à Hiram II. Il se reconnut vassal de l’Empereur d’Assyrie Teglath-Phalasar III et versa un tribu, ce qui marqua un affaiblissement politique de la ville, mais l’activité commerciale et maritime continua à évoluer malgré quelques périodes d’arrêt. Il fut suivit par Lulle.  MATTAN  III  ou  Mettenos  ou  Myttynos  Co-Suffète de Tyr de 563 à 557 ou 562 à 556 av.J.C avec son frère Ger-Asthari I. Après la chute de Baal II face aux Babyloniens, la monarchie fut abolie et un gouvernement oligarchique fut établi. Nabuchodonosor II nomma des Juges ou Suffètes (ou Shoftim, nom des premiers magistrats. Leur pouvoir ne durait normalement qu’un an) pour gouverner la ville. Les 4e qui suivirent Abbar furent Mattan III et son frère. Ils furent tous deux les fils d’Abdelimos. Bien qu’ils règne 6 ans nous ne savons rien de leur histoire.  MATTAN IV  “Roi” de Tyr vers 480 av.J.C, qui serait le fils d’Hiram IV. Ce fut un des souverains sous l’occupation Perse et il n’eut peut-être pas le titre de Roi ?. Avec le Roi d’Arwad (ou Aradus ou Arados ou Arvad ou Arpad), Merbaal et le Roi de Sidon, Tétramnestos (v.480), il fut l’un des trois Amiraux Phéniciens qui participèrent aux Guerres Médiques (499-479) sous le Roi Perse Xerxès I (486-465).
 
MATTANBAAL  ou  Matinu-Baal  ou  Mattan Baal  ou  Matinu-Ba’al  ou  Mata’an  Nom de 2 Rois d’Arwad.  MATTANBAAL I  Roi d’Arwad de v.860 à v.850 av.J.C. L’Empereur Salmanasar III (859-824), dans sa campagne d’invasion de la Syrie, lutta contre une coalition à la bataille de Qarqar (ou Karkar, au Nord-ouest de la Syrie) en 853 où participèrent 200 hommes d’Arwad. À cette époque, Mattanbaal I s’était allié à 10 autres Rois et Princes.   MATTANBAAL II  Roi d’Arwad de v.680 av.J.C. Il dut payé un tribut à l’Empereur Assarhaddon (681-669). Son successeur fut Ikkilu (ou Ikkilû).
 
MATTANYA  Voir SÉDÉCIAS.
 
MATTATHIAS   (En Hébreu : מתתיהו  Matitiyahu ou Matisyahu Yochanan ben Hacohen). Grand Prêtre des Juifs de 167 à 166 de la famille des Hasmonéens dont le rôle dans la révolte Juive contre les Séleucides est inscrite dans les livres des Macchabées, qui en retracent le contexte historique, mais qui ne furent pas inclus dans le "canon" Juif. Les événements de la guerre des Macchabées où Mattathias joua un rôle central, forment la base de la fête d’Hanoukka (ou Hanoucca) qui est célébrée par les Juifs le 25 Kislev (Sur le calendrier Hébraïque, correspondant de la mi-novembre à fin-décembre sur le calendrier Grégorien). Mattathias fut le fils de Jean (ou Yohannan), son père et les autres dirigeants Maccabée, furent une famille sacerdotale rurale de Modiin (ou Modi’in, ville du district Centre d’Israël) au Nord de Jérusalem. Comme tous les bons Prêtres, il servit dans le Temple de Jérusalem. (Voir Syrie/Palestine, les Hasmonéens, Mattathias).

 

MAURETANIE ou  Mauritanie  Pays des Maures, région occidentale de l’Afrique du Nord, ce fut d’abords un royaume indigène qui eut de l’importance que tardivement, sous son Roi, Juba II (25 av.J.C-24 ap.J.C). Peuplé de Maures au Nord et de Gétules au Sud, le pays reçu la civilisation Phénicienne qui fonda des cités au XIe siècle. Protégée par les Romains, la Maurétanie devint un fidèle vassal de Rome.

 

MAURICE  FLAVIUS  MAURICIUS  TIBERIUS  Empereur Byzantin (de Constantinople) de 582 à 602 ap.J.C, il réorganisa l’administration de l’empire et rétablit le Perse Khosrô II sur son trône. Il pacifia l’Afrique révoltée en 587, il arrêta les Avars et les Slaves dans les Balkans. Une révolte militaire le renversa, il fut assassiné. Il épousa Constantina, fille de l’Empereur Tibère II (578-582) et eut sept enfants dont Théodose qui fut associé au pouvoir avec lui à partir de 590.

 

MAURYA  Nom d’une dynastie de l’Inde fondée vers 320 av.J.C, ce fut le premier empire Indien, ils luttèrent contre l’expansion des Sassanides à l’Est.

 

MAUSOLE  Roi de Carie de 377 à 353 av.J.C. Fils du satrape Hécatomnos (ou Hécatomnus), il succéda à son père. En arrivant au pouvoir, il transféra la capitale de Carie à Halicarnasse. Ce fut un homme politique habile, en 362, il participa à la révolte contre le Roi Perse Artaxerxès II Mnémon, ce qui lui permit d’agrandir son royaume qui comprit alors toute la Ionie et la Lydie. Il proclama son indépendance en se libérant de la tutelle des Perses et prit le titre de Roi. Sous son règne la Carie devint l’une des principales puissances maritimes de la mer Égée. En 358, il aida Rhodes et de ses alliés, Byzance et Chios contre Athènes. N’ayant pas de descendance, à sa mort ce fut sa sœur et épouse Artémise II qui arriva au pouvoir.  Elle lui fit élever un monument funéraire "le mausolée" qui est l’une des sept merveilles du monde. (Voir Asie Mineure, Halicarnasse, Mausole).

 

MAXENCE  MARCUS  AURELIUS  VALERIUS  MAXENTIUS  (né en 283 ap.J.C) Empereur Romain usurpateur en Italie et en Afrique du 28-10-306 au 28-10-312. Fils de Maximien, il mit à mort un des six prétendants au trône, Sévère II, mais il fut battu par Constantin I (305-337) et tué à la bataille du Pont Milvius. Il épousa Valéria Maximilia fille de l’Empereur Galère et eut deux enfants.

 

MAXIME  Nom de 2 Empereurs d’Occident et 1 d’Espagne.  MAXIME  MAGNUS  CLEMENS  MAXIMUS  Empereur usurpateur en Occident de 383 à 388 ap.J.C. Proclamé par ses soldats, contre Gratien et reconnu par Théodose I, il défendit la frontière du Rhin. Il prit l’Italie à Valentinien II (375-392), puis affronta Théodose I (379-395) qui le vaincu et le fit mettre à mort. Il épousa Hélène, fille d’Eudes et eut un enfant Victor Flavius qu’il associa au pouvoir à partir de 387, qui fut exécuté en même temps que son père.  MAXIME  PETRONIUS ANICIUS  MAXIMUS   (né en 396 ap.J.C) Empereur d’Occident de 03 à 05-455 ap.J.C. Dignitaire de la cour, il assassina Valentinien III et prit sa place. Rome fut prise par le Roi Vandale Geiséric (428-477) et Maxime Petronius fut lapidé par la foule. Il épousa Licinia Eudoxia  Fille de l’Empereur Théodose II.  MAXIME le Tyran  Empereur usurpateur en Espagne de 409 à 411 ap.J.C. Il fut enterré à Tarse.

 

MAXIMIEN  AURELIUS VALERIUS  MAXIMIANUS  (né en 250 ap.J.C) co-Empereur Romain du 01-4-286 au 01-5-305 avec Dioclétien puis du 28-10-306 à 11-308 avec Galère pour l’Orient. Fait par Dioclétien (284-305) César puis Auguste pour l’Occident, il dut abdiquer en même temps que ce dernier. Il réussit à reprendre le pouvoir avec cinq autres prétendants, mais fut tué à l’instigation de Constantin I (305-337) en 310. Il épousa Eutropia qui avait déjà une fille, Flavia Maximiania Théodora (adoptée par Maximien) qui épousa en 293, l’Empereur Constance I Chlore (adoptée aussi par Maximien). Il eut deux enfants dont l’Empereur Maxence (306-312) et Fausta qui épousa l’Empereur Constantin  I.

 

MAXIMIN  Nom de 2 Empereurs Romains.    MAXIMIN  I  le Thrace  CAIUS  JULIUS  VERUS  MAXIMINUS   (né en 172 ap.J.C) Empereur Romain du 18-3-235 au 24-6-238. Général, il fut porté au pouvoir par l’armée après l’assassinat de Sévère Alexandre. Il combattit les Barbares. L’Afrique et l’Italie se révoltèrent contre la dureté de son règne, il fut assassiné. Il épousa Cecilia Paulina (morte en 238) et eut un enfant qui fut exécuté la même année que lui.  MAXIMIN  II  Daia  GALERIUS  VALERIUS  MAXIMINUS  (né en 270 ap.J.C)  coempereurs Romain de 308 à 08-313 ap.J.C. Il fut le neveu de Galère qui l’adopta en 305 et la créa César, puis Auguste en 308. Il gouverna une partie de l’Orient et persécuta les Chrétiens. Il fut battu par Licinius et se suicida peu de temps après. Il eut une fille qui fut exécutée en 313.
 
MAYA   Il fut "trésorier en Chef" sous le règne de Toutânkhamon (1336/35-1327) et resta en poste jusque sous celui d’Horemheb (1323-1295). Il fut l’un des plus importants fonctionnaires du règne de Toutânkhamon. Dans la tombe (KV62) de ce dernier, des objets ont été retrouvés au nom de Maya, qu’il portait lors des funérailles du monarque. Une stèle, en date de l’an 8 du jeune Roi, dit que l’impôt foncier prélevé par Maya est un sacrifice proférer pour les Dieux. Il est évidemment qu’il joua un rôle important dans la réorganisation du pays après le règne d’Amenhotep IV (1353/52-1338) et qu’il aida peut-être Toutânkhamon, à rouvrir les temples des Dieux fermés par Amenhotep IV. Maya contrôla aussi les travaux de restauration des tombes dans la vallée des Rois. Il fut le principal organisateur des funérailles royales du jeune Pharaon. Mais il semble perdre une grande partie de son pouvoir durant les 4 années de règne d’Aÿ II (1327-1323). L’ancien trésorier retrouva son poste avec le couronnement du général Horemheb, dont il fut sans doute proche. Maya mourut durant la 9e année du règne d’Horemheb et se fit inhumer, ainsi que sa femme Mérit, dans une des plus belles tombes de Saqqarah. Son existence nous est d’ailleurs principalement connue de sa tombe. Elle fut découverte par l’expédition de Karl Richard Lepsius, mais l’emplacement exact de la tombe fut rapidement perdu et des blocs du tombaux avec des décorations furent vendus à divers musées. C’est seulement en 1986 que le tombeau est redécouvert, puis complètement dégagé. La tombe de Maya et de son épouse Mérit se compose d’une superstructure et d’un espace souterrain. La superstructure a été conçue comme un temple avec deux colonnes décorées. Les murs étaient ornés de reliefs décorés. La partie souterraine de la tombe se composait de diverses pièces, dont certaines possédaient aussi des bas-reliefs. (Pour sa tombe voir à Saqqarah).
 
MAZAETULLUS   Voir  MASAETULLUS.
 
MAZPAN  Nom donné aux gouverneurs qui dirigèrent l’Arménie de 428 à 631 ap.J.C.
 
MÉCHOUECH  ou  Méshouech  ou  Machaouach  ou Mâchaouach  ou  Meshwesh  ou  Maxyes  ou  Meshawash  mSwS.w  Vers 1400 av.J.C apparurent en Marmarique les Méchouech et les Libous. Leur domaine couvrait les collines littorales et l’arrière pays. Unifiés sous la conduite de "Grands Chefs" ils tentèrent de sortir de leur région et poussèrent leurs campements vers le Delta du Nil. Du XIIe au XIe siècle ces barbares fragilisèrent l’Égypte pour finalement la déstabiliser et plus tard s’en rendre maître. Les Méchouech sont connus des textes égyptiens dès la XVIIIe dynastie. Ils sont cités comme fournissant du bétail au palais du Pharaon Amenhotep III (1390-1353/52) à Malkata (ou Malqata). Indiquant que peut-être il y avait des échanges entre eux et les Égyptiens de cette époque. Pendant le reste de la XVIIIe dynastie, les informations sur les Méchouech ou Libyens en général, sont superficielles. Cependant, on a mis au jour des représentations de Libyens (peut-être Méchouech) datant du règne d’Amenhotep IV (ou Akhenaton, 1353/52-1338), dont un remarquable papyrus qui décrit un groupe de Libyens tué par des Égyptiens. Mais le papyrus est fragmentaire et on ne sait pas le situer dans le contexte historique. Les relations entre les Libyens et les Égyptiens au cours de la période Ramesside furent une source constante de conflit. Les reliefs de batailles représentées à Karnak datant du règne de Seti I (1294-1279) décrivent le Pharaon au combat avec des hordes de Libyens, mais le texte ne vise que les Libyens du nom de Tehenou, l’un des termes génériques Égyptien pour la Libye, au lieu de préciser un nom spécifique de tribu. Pendant le règne suivant, Ramsès II (1279-1213) les traita durement et implanta pour les surveiller des forteresses. La présence de ces forces démontre une sérieuse menace de l’Occident. Ramsès II affirma avoir évincé les Libyens dans plusieurs textes. Cependant, comme avec Séthi I, ceux-ci ne précisent pas si oui ou non les Méchouech étaient impliqués. Pendant le règne de Mérenptah (1213-1203) une invasion inattendue Libyenne dans le Delta et l’Oasis de l’Ouest, est enregistrée dans la 5e année de son règne. Contrairement à leurs prédécesseurs, les reliefs des batailles à Karnak donnent le nom de la tribu qui était principalement des Libou, mais les Méchouech furent également présent dans ce conflit. En effet, Mérenptah affirma que 9100 Méchouech furent capturés. Sous le règne de Ramsès III (1184-1153), le conflit croissant entre les Égyptiens et Libyens atteint son paroxysme. Cette fois, les Méchouech furent les instigateurs de la confrontation, bien que d’autres tribus Libyennes et leurs alliés les Peuples de la Mer participèrent aux combats lors de deux importantes campagnes contre le Pharaon (An 5 et 11 de Ramsès III). Ramsès III remporta la victoire et les Méchouech furent emprisonnés dans des camps en Moyenne-Égypte pour forcer leur assimilation à la culture Égyptienne. Beaucoup furent également enrôlés dans l’armée Égyptienne. Dans un texte datant de la Troisième Période Intermédiaire (1080-656) il est mentionné qu’il y avait cinq forces Méchouech rien que dans la zone d’Héracléopolis Magna. Malgré les tentatives pour contenir l’immigration Libyenne en Égypte, les différents souverains furent incapables de l’arrêter. Au cours de la XXe dynastie (1186-1069), plusieurs textes mentionnent des attaques de tribus Méchouech dans Thèbes, où les ouvriers de Deir el-Médineh furent contraints de chercher asile dans le temple de Médinet Habou. Au cours du XIe siècle, un grand nombre de Méchouech s’infiltra pacifiquement dans le Delta du Nil où régnait la XXIe dynastie (1070/69-945). Ces Mâ, le diminutif de Mâchaouach, fondèrent une sorte de chefferie, autour de la ville de Bubastis. Bien installés dans le Delta, petit à petit, ils étendirent leur territoire jusqu’au Fayoum, détenant la force armée du royaume. Leurs chefs devinrent très puissants et le fils d’un de ceux-ci, Sheshonq I, parvint à se hisser sur le trône. Il prit le pouvoir à la mort de Psousennès II (959-945) de Tanis, dont il était le Général en chef des armées et le Conseiller en chef. Il s’imposa comme Pharaon en fondant la XXIIe dynastie (945-715). Sheshonq I transféra la capitale Égyptienne à Bubastis. La XXIIIe dynastie (818-715), concurrente, fut issue de la même famille des Mâ et se localisa à Léontopolis. On surnomme ces dynasties Libyennes. Elles furent cependant écrasées quelques années plus tard lors de l’invasion du pays par le Roi de Napata Piânkhy (747-716 – XXVe dynastie).
 
MEDA  ou  Meda  d’Odessos  ou  Mda  (En Grec : Μήδα)  Reine de Macédoine. Elle épousa vers 340, le Roi de Macédoine Philippe II (359-336). Elle fut originaire d’Odessos (Varna aujourd’hui), fille du Roi Gète Cothelas (ou Gudila). Selon Nicholas Geoffrey Lemprière Hammond, lorsque Philippe II mourut, Meda se suicida afin de ne pas survivre à son époux. Les habitants de Macédoine, qui n’étaient pas habitués à de tels honneurs à leurs Rois par leurs épouses, l’enterrèrent avec lui dans le Grand Tumulus d’Aïgaï, dans une pièce séparée. La deuxième urne funéraire d’or (ou Larnax) trouvée dans la tombe pourrait lui appartenir. Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.
 
MÉDAMOUD  ou  Madu (en égyptien)   Ce fut une ville d’Égypte antique à 8 km de Louxor. Elle possédait un temple important dédié au Dieu de Montou érigé sous le règne de Montouhotep (2061-2010/09) et restauré sous l’époque Ptolémaïque.
 
MÉDÉE  Reine légendaire d’Athènes, fille du Roi de Colchide Æetès, elle fut la 2e épouse du 9e Roi d’Athènes Égée.  
 
MÈDESMEDIE  Royaume au Nord-est de l’Iran actuel, capitale Ecbatane, la Médie fut issue de l’union de diverses tribus, d’abords nomades, qui se fixèrent au VIIe siècle av.J.C, peut-être en réaction aux attaques répétées de l’Ourartou et des Assyriens. Vers 650, les Mèdes étendirent leur autorité jusqu’aux Perses du Fars, puis s’attaquèrent aux cités assyriennes. En 615, le Roi Cyaxare (633-585) fit alliance avec le Roi de Babylone, Nabopolassar (626-605) ils prirent Assur en 614 et Ninive en 612 ce qui  provoqua la chute de l’empire assyrien. Après la victoire, le partage de l’empire assyrien apporta aux Mèdes le territoire central de l’Asie mineure où ils entrèrent en conflit avec les Lydiens, en 585 la paix fut conclue avec eux et le Halys choisit comme frontière. En 549 le Roi Perse Cyrus II (559-529), pénétra dans Ecbatane et fit prisonnier Astyage (585-550/49) qui fut le dernier Roi Mède, Cyrus II prit alors le titre de " Roi des Mèdes et des Perses" qui furent de ce fait désormais liés. L’union, Mède Perse se poursuivit avec Darius I qui réprima les révoltes et fit de la Médie une satrapie Perse, tandis qu’Ecbatane demeura une capitale royale. Alexandre le Grand s’empara de la Médie en 330, à sa mort la Médie fut divisée en deux régions, la petite et la grande Médie. Les deux Médie furent conquises par les Parthes Arsacides au 2e siècle av.J.C, par la suite les Romains tentèrent des conquêtes, mais n’eurent jamais de prise sur ces régions qui restèrent aux Sassanides. (voir Perse, les Mèdes).
 
MÉDINET HABOU  ou Ta-Hout  ou  Djamet en Égyptien, ou  Djeme  ou  Djemi en Copte, en arabe : ‏مدينة هابو, est une cité proche de Thèbes sur la rive Ouest du Nil, en face de la ville moderne de Louxor et de son ancien temple dédié au Dieu Amon-Min. Le nom de Médinet Habou signifie "la cité d’Habou" et pourrait faire référence à un puissant et haut dignitaire, Amenhotep fils d’Hapou, qui vivait lors du règne d’Amenhotep III (1390-1353/52), son temple funéraire étant proche de celui de Ramsès III (1184-1153). Mais "Habou" pourrait tout aussi être une déformation du mot Égyptien "Hebou". De nos jours le village faisant face au temple de Ramsès III s’appelle Habou. (Voir Égypte, villes, Médinet Habou).
 
MÉDIQUES  Voir GUERRES MEDIQUES.
 
MÉDOC   ou   Medocos   voir AMADOCOS.

 

ME-DURBA  Roi d’Adab vers 2500 av.J.C.

 

MÉGACLES  Nom de 2 Archontes d’Athènes.  MEGACLES   Archonte perpétuel d’Athènes de 921 à 891 av.J.C.  MEGACLES  I  Archonte annuel en 632 av.J.C. Premier membre de la famille des Alcméonides. Il fut Archonte au moment où l’aristocrate Cylon  tenta de prendre le pouvoir et fit échouer la tentative. Il fera mettre Cylon à mort dans un temple, ce qui fut considéré comme un sacrilège. Il sera exiler lui et toute sa famille. Il épousa Agaristè (ou Agaristes ou Agariste), fille du Tyran de Sicyone Clisthène (601-v.570) et eut un fils, Alcméon et son petit-fils s’appelle également Mégaclès.
 
MÉGARE  Cité-État de l’Attique envahit par les Doriens vers 900 av.J.C et dévastée pendant la guerre du Péloponnèse. Elle connut une grande prospérité sous son Tyran Theagènes au VIIe siècle. (Voir Grèce, Mégare).
 
MEGIDDO  Ville située à environ 90 km au Nord de Jérusalem et à 31 km au Sud-ouest de la ville actuelle de Haïfa. C’est un important site archéologique qui domine la Vallée de Jezréel au Nord. Megiddo fut construite sur un tertre connu aujourd’hui sous le nom de Tell el-Moutesellim (ou Tel Megiddo), qui se dresse maintenant, suite à l’empilement de nombreuses couches archéologiques, à presque 21 mètres au-dessus de la plaine. (Voir Syrie / Palestine, Megiddo).
 
MÉHA  Voir HAAHEROU.
 
MÉHETENOUSÉKHET  ou  Mehtenweskhet  ou  Mehytenweskhet  Reine d’Égypte de la XXVI dynastie qui fut la fille du Vizir Harsiesi (ou Harsiese). Elle fut une des épouses du Pharaon Psammétique I (664-610). Elle lui donna quatre enfants : Merneith, Nitocris I qui fut Divine Adoratrice d’Amon (656-586), Néchao II qui succéda à son père de 610 à 695 et une troisième fille Satnisat Djestkhebed qui épousa Pedimennebseouttaoui.
 
MÉLANDROS  ou  Mélanchros   Tyran de Mytilène de 612 à 608 av.J.C, il fut assassiné.
 
MÉLANTHIDE  ou  Codrides  Dynastie de 2 Rois légendaires qui régna sur Athènes, fondée par Mélanthos, de 1126 à 1068 av.J.C.
 
MÉLANTHOS  ou  Mélanthus  (En Grec : Μέλανθος)  16e Roi légendaire d’Athènes et 1er de la dynastie des Mélanthides de 1126 à 1089 av.J.C. Il fut le fils d’Andropompos descendant de Nélée, Roi de Messénie. Roi de Messénie, il fut parmi les descendants de Nélée expulsés de la Messénie, par les descendants d’Héraclès, dans le cadre du légendaire retour des Héraclides et finalement échoua à Athènes. Lors d’un conflit contre les Béotiens pour une question de territoires, son prédécesseur Thymétès dut se battre contre son homologue Xanthos et des deux Rois déciderait l’issue de la guerre. Thymétès, annonça qu’il cédait son royaume à celui qui irait combattre pour lui. Mélanthos se porta volontaire, il remporta la victoire contre le souverain Béotien et devint Roi d’Athènes et fonda la dynastie Mélanthides (ou Codrides). Il eut un enfant Codros qui lui succéda comme Roi de l’Attique.
 
MELAMKURKUKKA  Roi d’Isin et du Pays de la mer au XVIe siècle av.J.C.
 
MÉLÉAGRE  ou  Meleager  ou Meleagros  (En Grec : Μελέαγρος)  Roi de Macédoine en 279 av.J.C. Il fut le frère de Ptolémée Kéraunos à qui il succéda, mais il ne gouverna que peu de temps. Selon Eusèbe de Césarée (ou Eusèbe Pamphile de Césarée, en Latin Eusebius Pamphili, Prélat Grec, écrivain, théologien et apologète Chrétien, v.265-v.340) il aurait régné deux mois (Février/Mars 279), déposé par l’armée des Macédoniens qui le jugeaient inapte à régner face au péril que faisait courir au pays l’invasion des Celtes.
 
MELEKIASAPH  ou  Milkiasaph  ou  Milk-Asaph   Roi de Byblos vers 670 av.J.C. Il n’est connu qu’à partir des sources Assyriennes. Sous son règne Byblos fera l’objet d’attaque de la part de l’Empereur d’Assyrie Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669).
 
MELEKKIATAM  ou  Melek-kiatam  ou  Milkjaton  Roi de Cition de 392 à 361 av.J.C ou 392 à 362. Il fut le fils de Baalram à qui il succéda (ou Ba’al-ram ou Baalrom), mais vit son trône usurpé de 388 à 387 par un Grec au nom de Démonicos. Son fils Poumiaton (ou Pumiathon ou Pumjaton) lui succéda.
 
MELEM-ANA  ou  Mélam-Ana  ou  Mula-manna  Roi d’Ourouk de la Ière dynastie vers 2550 à vers 2545 av.J.C. Il succéda à Mesh-He le Forgeron.
 
MÉLÈS  ou  Myrsos  ou  Mirso  ou  Myrsus (En Grec : Μήλης)   Roi de Lydie de la dynastie des Héraclides de 747 à 714 ou 745 à 733 ou 740 à 728 av.J.C. Il succéda à son père Alyatte I. Nicolas de Damas (Historien et philosophe de langue Grecque, Ier siècle av.J.C) rapporte que Mélès se serait exilé à Babylone durant trois ans et aurait confié pendant ce temps le pouvoir à un certain Sadyatte, fils de Cadys, pour réparer un meurtre commis dans son royaume contre Dascylos, un membre de la famille des Mermnades. Ce meurtre impie entraîna une famine dans le royaume et un oracle déclara qu’il devait être expié pour que tout redevienne normal, d’ou l’exil du Roi. Généralement on considère que son successeur fut son fils, Candaule.
 
MELISIPAH  ou  Meli-Shikhu  ou  Melishippak  Roi de Babylone de la dynastie Kassite, de Mari et d’Hana de 1189 à 1174 av.J.C. Il donna sa fille en mariage au Roi de l’Élam Shutruk-Nahhunté I (ou Shuttir-Nakhkhunte ou Šutruk-Naḫḫunte, 1185-1153 ou 1155)
 
MEMNON  de  Rhodes  ou  Memnôn   (En Grec : Μέμνων ὁ Ῥόδιος)  Chef des mercenaires Grecs au service des Perses Achéménides lors de la conquête d’Alexandre le Grand (336-323). Il entra, avec son frère aîné Mentor, au service du Satrape de Phrygie et de l’Hellespont, Artabaze, en révolte contre le Roi Perse Artaxerxès III (358-338), dont il épousa en 355 la fille, Barsine. Il fut battu, en 354, par les troupes d’Artaxerxès III. Mentor s’enfuit alors en Égypte tandis qu’Artabaze, Barsine et Memnon se réfugièrent à Pella auprès du Roi de Macédoine, Philippe II (359-336). En 343, Memnon changea de politique et se mit au service d’Artaxerxès III et joua un rôle important dans la reconquête de l’Égypte par les Perses. En 337/336, il fut chargé de repousser l’offensive de Parménion en Asie Mineure et contraint celui-ci à se réfugier en 335 à Abydos. En 334, Alexandre le Grand (336-323) débarqua en Asie, Memnon évita le combat et proposa de pratiquer la politique de la terre brûlée devant lui, mais les Satrapes refusèrent ce plan et ils furent battus à la bataille du Granique. Memnon tenta alors de résister à l’avance d’Alexandre le Grand et à l’été 334, se réfugia dans la citadelle d’Halicarnasse. À l’hiver 334, il fut nommé commandant en chef des armées par le Roi Perse Darius III (336-330). Il s’allia avec le Roi de Sparte Agis III (338-331) et les factions aristocratiques de diverses cités hostiles à Alexandre le Grand. Il reprit ainsi Chios et fit le siège de Mytilène. À sa mort, sa veuve Barsine fut nommé par Alexandre le Grand gouvernante d’Halicarnasse. (Voir Grèce, Rhodes, Memnon).
 
MEMPHIS  Capitale du 1er nome de Basse-Égypte (Environs 20 kilomètres du Caire), elle aurait été fondée v.3040 par Ménès (Narmer, Premier Roi de l’Égypte pharaonique). Le nom de Memphis provient de celui de la pyramide de Pépi I "Méryrê-men-néfer (Méryrê est stable de beauté)". Elle s’appelait à l’origine Ineb-Hedj "Le mur blanc". Memphis fut le plus grand centre religieux de l’Égypte et on y célébrait aussi les cérémonie importantes, couronnements, jubilés etc. Son immense nécropole s’étendit sur plus de 30 kilomètres. L’histoire importante de la ville vient du fait de sa situation géographique qui fut de tous temps un point stratégique entre la Haute et la Basse-Égypte. C’est au début de la IIIe dynastie que la ville devint la capitale et résidence royale. Elle perdit son statut de capitale sous la XIIe dynastie (1991-1783) qui lui préféra Licht plus au Sud, mais sous le Nouvel Empire les avantages stratégiques de Memphis l’imposèrent de nouveau. Ainsi les Princes héritiers de la XVIIIe dynastie s’y installèrent et les Pharaons y séjournèrent fréquemment. Les Ramsès firent beaucoup pour Memphis, dont les monuments principaux furent les temples de Ptah, d’Apis. La ville resta la plus importante cité, même au temps des invasions étrangères. (Voir Égypte, Memphis).
 
MÉNAHEM  ou  Menakhem  ou  Manahem  ou  Mənaēm  ou  Manaën  ou  Menahem ben Gadi  (En Hébreu :מנחם בן-גדי מלך ישראל) Il fut le 16e Roi d’Israël de 749 à 738 ou 752 à 742 Edwin Richard Thiele ou 745 à 738 William Foxwell Albright). Son nom signifie “Le consolateur“. Il fut le fils de Gadi, peut-être un descendant de la tribu de Gad. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattathias, historien Juif, 37-v.100 – Antiquités Judaïques, IX, XI, 1) nous dit qu’il était Général de l’armée d’Israël (on trouve aussi Capitaine ?). Lorsque Shallum conspira contre Zacharie et l’assassina dans Samarie, Ménahem refusa de reconnaître l’usurpateur. Il partit de Tirzah (ou Tirza ou Tell el-Far’ah) et marcha sur Samarie et en fit le siège. Puis, après avoir pris la ville, il mit à mort Shallum dans la cité, selon les textes de sa propre main et lui succéda en tant que Roi (Deuxième Livre des Rois 15 : 14). Son règne fut marqué par sa cruauté. Il réprima brutalement une révolte à Thapsaque (ou Tiphsah ou Thapsa ou Thapsakos) une localité de Syrie du Nord, située sur l’Euphrate mais qui n’a pas encore été localisée avec précision. Certains spécialistes soutiennent qu’elle était située dans les environs de Karkemish. Il eut un enfant Pékahiya (ou Pekahiah ou Pekahia ou Pacahya) qui lui succéda. (Voir Syrie/Palestine, Israël, Ménahem).
 
MENANDRE I  ou  Milinda   Roi Indo-grec de vers 165 à vers 155 av.J.C, descendant d‘un lieutenant d’Alexandre le Grand, il fit des expéditions sur le haut Gange et fut réputé pour sa justice. Sa capitale fut Sangala au Pendjab.
 
MENDÈS  Ce fut une cité Égyptienne du Delta oriental sur une branche secondaire du Nil. Le site qui porte le nom aujourd’hui de Tell el-Rob’a n’est autre que la ville au nom de Perbanebdjedet, c’est-à-dire Mendès. La cité est attestée dès l’Ancien Empireet elle eût un rôle mythologique important pendant les périodes qui suivirent. On y adorait un Dieu bélier, Banebdjedet "Bâ Seigneur de Mendès". À l’origine, une Déesse locale, Hatméhyt, y était vénérée. Il s’agissait d’une divinité qui était représenté avec un poisson chat (Schilbe mystus) sur la tête, mais certains égyptologues considèrent que c’était un Barbus bynni (De la famille des Cyprinidé)voire pour d’autres un dauphin ?. Car, à certaines époques de l’année, Hatméhyt revêt l’apparence d’un dauphin femelle. La branche Mendésienne du Nil qui débouche à Damiette est une bouche par laquelle les dauphins, selon les récits de l’antiquité, remontaient jusqu’à Mendès. La ville sera le berceau de la XXIXe dynastie et aura le rôle de capitale avant la dernière invasion Perses. (Voir Égypte, Mendès).
 
MENELAS  Voir CANDAULE.
 
MÉNELAS  Grand Prêtre des Juifs de 172 à 167 av.J.C, nommé par Antiochos IV Épiphane (175-164),  il favorisa l’Hellénisation du peuple Juif, ses déprédations causèrent la révolte des Macchabées.
 
MENELIK  ou  Ibn el Hakim  Fils de la Reine de Saba, qu’elle aurait peut-être eut, avec le Roi Salomon (970-931). Il se rendit plus tard à Jérusalem pour se faire reconnaître de son père. Selon la tradition Biblique ce dernier lui aurait remis l’arche d’alliance afin que ses pouvoirs l’aide à récupérer son trône.
 
MÉNÈS   Voir NARMER.
 
MENESTHÉE  ou  Menestheús  (En Grec : Μενεσθεύς)  11e Roi légendaire d’Athènes de la dynastie des Érechthides de 1205 à 1183 av.J.C. Il fut le fils de Pétéos, arrière-petit-fils d’Érechthée et il succéda à Thésée. Il fut placé sur le trône par les Dioscures, suite à la guerre que ceux-ci entreprirent contre Thésée pour récupérer Hélène. Dans l’Iliade, Ménesthée est le chef des Athéniens pour la guerre de Troie. Il fut parmi les guerriers présents dans le cheval de Troie. Après le sac de la ville, Ménesthée se rendit à Mélos où il devint Roi à la mort de Polyanax. Plus tard, il partit avec des colons en Bétique où il fonda un port en lui donnant son nom.
 
MENHET – M-a-n-ht,  MÉNOUI  ou  Manouay – M-n-nw-wAj et  MERTI  ou  Mertet – M-a-rw-ti-t   Nom de trois Reines d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elles furent autour de l’an 40 du Roi des épouses mineures du Pharaon Thoutmôsis III (1479-1425). Elles furent semble t-il d’origine étrangère car leurs noms sont à consonance de l’Ouest Sémitique, peut-être Syriennes, mais aucune ne serait Hourrite. On ne sait pas si ces femmes furent liées familièrement et si elles vinrent du même royaume. Chacune reçu le titre d’Épouse du Roi (hmt-nswt), mais elles furent probablement des épouses mineures. (Voir Égypte, Reines, Menhet)

 

MENI  Nom de 2 Pharaons.  MENI  Pharaon de la XIVe dynastieMENI  Voir Narmer. (Voir Égypte). 

 

MENIBRÊ  I   Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie. (Voir Égypte).

 

MENKAOUHOR  ou  Mencherès  ou  Horus  Menkhâou  Pharaon de la Ve dynastie de 2398 à 2389 av.J.C. (Voir Égypte).

 

MENKAOURÊ  ou  Mykerinos  ou  Horus Kaket  ou  Mencherès  Pharaon de la IVe dynastie de 2492 à 2472 av.J.C. (Voir Égypte).

 

MENKARÊ   Pharaon de la VIIe dynastie.  (Voir Égypte).

 

MENKHÉPERRÊ   Grand Prêtre d’Amon à Thèbes (Égypte) sous la XXIe dynastie de 1045 à 992.  (Voir Égypte).

 

MENKHÉPERRÊ  Prince Égyptien. Il fut le fil du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et de la Reine Méritrê-Hatchepsout. Il est représenté, avec ses sœurs, sur une statue de leur grand-mère maternelle, Dame Houy, qui est aujourd’hui au British Museum. Il est aussi probable que certains fragments de vase canope trouvée dans la vallée des Reines lui appartiennent.
 

MENODIMOS  Tyran de Crotone de 300 à 296 av.J.C.
 
MENONA  Voir MENUAS.
 
MÉNOUI  ou  Manouay  Voir MENHET.
 
MENRENHOR   Pharaon de la VIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
MENTHESOUPHIS   Voir MÉRENRÊ  II.
 
MENTOR  de  Rhodes (En Grec :Μέντωρ ὁ Ῥόδιος)  Il fut un mercenaire Grec qui lutta dans un premier temps contre le souverain Perse Achéménide Artaxerxès III (358-338), avant de se mettre à son service. Il est probablement né vers 385 av.J.C, soit 5 ans environ avant son frère Memnon de Rhodes et entama sa carrière militaire en se mettant au service du Satrape de Phrygie et du Pont Artabaze, en 358. Cette alliance fut scellée par un double mariage, celui d’Artabaze avec la sœur de Mentor et Memnon et celui de la très jeune (ce n’était encore qu’une enfant) Barsine, la fille du Satrape, avec Mentor. Au début de l’an 354, malgré leurs indéniables qualités militaires et le renfort d’un contingent de Thèbes, les deux frères furent battus par les troupes d’Artaxerxès III. Memnon ainsi qu’Artabaze et Barsine, se réfugièrent alors à la cour de Roi de Macédoine Philippe II, dans sa capitale de Pella où ils reçurent un bon accueil tandis que Mentor trouva asile en Égypte. Il fut reçu par le Pharaon Nectanébo II (360-342) enchanté de recevoir le renfort d’un militaire de renom. (Voir Grèce, Rhodes, Mentor).
 
MENTOU  Pharaon de la VIIe/VIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
MENTOU  ou  Montou   Dieu Égyptien à tête de faucon ou de taureau adoré dans la région de Thèbes.
 
MENOUA  ou  Menona  ou  Menuas  ou  Menua  ou  Meinua  ou  Minua  (En Arménien : Մենուա)  Roi d’Ourartou de 810 à 786 ou 810 à 785 ou 806 à 788 av.J.C. Il fut le fils d’Ishpuhini à qui il succéda. L’indépendance culturelle de l’Ourartou envers l’Assyrie commencée sous le règne de son père se poursuivit. l’Ourartou accrut sa puissance. Menoua conquit l’Alzi (ouAlshe) entre le haut-Tigre et l’Euphrate, puis traversa ce fleuve et soumit le Roi de Milid (ou Melid ou Arslantepe dans les faubourgs de Malatya aujourd’hui) au Gurgum. Les frontières se déplacèrent en direction de l’Araxe et du cours supérieur de l’Euphrate jusqu’aux rives du lac d’Ourmia. Il fut aussi un grand bâtisseur, il construisit des forteresses et des temples. Son fils Argishti I lui succéda. (Voir Asie Mineure, Ourartou, Menoua).
 
MERBIAPEN   Voir ADJIB.
 
MERDJEFARÊ  ou  Méridjefarê  Roi d’Avaris sous la XIVe dynastie de 1699 à 1696 av.J.C. (Voir Égypte).
 
MEREDATES  ou  Méherdate  ou  Méherdates Roi de Characène de vers 131 à 150/51 ap.J.C. Il fut battu par le Roi Parthe Vologèse IV (147-191). (Voir Mésopotamie, Characène, Meredates).
 
MÉRENPTAH   Pharaon de la XIXe dynastie de 1213 à 1203 av.J.C. (Voir Égypte)

 

MÉRENRÊ  Nom de 2 Pharaons.  MÉRENRÊ I  ou  Methouspouphis  ou  Horus Âkhkhaou Pharaon de la VIe dynastie de 2255 à 2246 av.J.C.  MÉRENRÊ  II  ou  MENTHESOUPHIS   Pharaon de la VIe dynastie de 2152 à 2151 av.J.C. (Voir Égypte).

 

MÉRÉRET  Nom d’une Princesse et d’une Reine. MÉRÉRET  Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Voir MÉRETSEGER.  MÉRÉRET   ou  MÉRYT  Princesse d’Égypte de la XIIe dynastie. Elle serait une des fille du Roi Sésostris III (1878-1843). Son tombeau se trouve à Dahshour dans le complexe funéraire de son père près de la pyramide principale. Elle nous est connue par une inscription sur son sarcophage et quatre scarabées où il est indiqué comme titre "Épouse du Roi", ce qui fait dire à certains spécialistes qu’elle ne fut peut-être pas une fille de Sésostris III, mais une épouse (de lui où d’un autre Roi).

 

MÉRÉRET-ISESI   Voir MÉRET-ISÉSI.

 

MÉRESÂNKH  ou  Meresankh  ou  Meresanch  ou  Mersyankh    Mr=s anx – "Elle aime la vie ou La vivante aimée ou La vie amoureuse" Nom de 3 Reines et 1 Princesse d’Égypte.   MÉRESÂNKH I  Reine d’Égypte de la IIIe dynastie. La situation familiale de Méresânkh I est en grande partie obscure. La tradition veut qu’elle fut l’épouse ou la concubine du Roi Houni (2599-2575). Il est pratiquement admis aujourd’hui quelle fut la mère du Roi Snéfrou (2575-2551, IVe dynastie). Son nom serait mentionné sur un fragment de la Pierre de Palerme où il y est précisé ses liens avec ce Roi. Cependant, la Pierre de Palerme ne dit rien au sujet de son mari. Elle est également mentionnée avec ce Roi dans un graffiti à Meidum datant de la XVIIIe Dynastie, plus précisément du règne du Roi Thoutmosis III (1479-1425). Le texte appelle à une prière pour elle et Snéfrou. Enfin on a aussi retrouvé la trace de citation de cette Reine dans le tombeau d’un haut-fonctionnaire nommé Pehernéfer (ou Peher-Nefer), à Saqqarah. L’emplacement de sa sépulture est inconnu. Roman Gundacker pense que c’est peut-être le mastaba qui est au Nord de la pyramide de Snéfrou à Meïdoum pyramide. On lui connait juste le titre d’Épouse du Roi (Hmt-nswt).   MÉRESÂNKH  II   Princesse Égyptienne de la IVe dynastie. Elle fut la fille de Khoufou (ou Khéops, 2551-2528) et de la Reine Méritâtes I. Selon certains égyptologues, elle se serait mariée à son demi-frère Horbaf, le fils de la Reine Noubet (Sources incertaines pour le nom). Elle eut les titres de : Fille du Roi de son corps Méresânkh (sAT-nswt-kht.f mr.s.ankh) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt); Servante d’Horus (kht-@r). Il est supposé que Méresânkh II et Horbaf eurent trois enfants : Le Prince Djaty qui portait les titres de: Fils du Roi de son corps et  Surveillant des expéditions. Son tombeau est le mastaba G 7810 à Guizèh ; La Princesse Néfertkaou. Elle est enterrée dans le mastaba G7820 avec son mari Iynéfer. Le mastaba date de la fin de la IVe dynastie ou même du début de la Ve dynastie ; La Princesse Nebty-Tepites qui est mentionnée uniquement dans le tombeau de sa mère. Certains spécialistes pensent que Méresânkh II eut le titre de Reine et qu’après la mort d’Horbaf elle fut remariée à l’un des Rois suivants. Il est possible qu’elle est épousée son Djédefrê. Elle fut enterrée dans le mastaba double G7410B à Guizèh avec son époux. Son sarcophage a été retrouvé au cours des fouilles effectuées en 1927. Il est en granit rouge et est inscrit sur les quatre côtés. Le dessus du sarcophage est maintenant exposé au Museum of fine Art de de Boston. Un des côtés est orné d’une façade palais. À gauche de la façade de palais se trouve l’inscription : Fille du Roi de son corps Méresânkh et sur la droite il y l’inscription Épouse du Roi Méresânkh. Selon Bertha Porter et Rosalind L.B.Moss, le sarcophage de Méresânkh II est décoré d’un chacal sur le couvercle représentant le Dieu Anubis. MÉRESÂNKH  III  Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la petite-fille de Khoufou (ou Khéops, 2551-2528), fille d’Hetephérès II et de Kaouâb I. Bien que son père ne fut pas Roi, elle porta le titre de "fille du Roi" parmi sa titulature. Ce titre peut être interprété différemment et indiquer "Petite-fille du Roi". Elle fut la deuxième épouse est la nièce du Roi Khafrê (ou Khéphren, 2518-2492). Elle lui survécu pendant une courte période et mourut pendant les premières années du règne de Menkaourê (ou Mykérinos, 2492-2472). (Voir Égypte, les Reines, Méresânkh III).   MÉRESÂNKH  IV  Reine d’Égypte de la Ve dynastie. Elle fut l’épouse du Roi Djedkarê Isési (2389-2357). De son union avec le Roi elle eut cinq ou six enfants enfants qui n’auraient pas survécu à leur parent. Certains furent inhumés à Saqqarah non loin de leur mère, les autres furent enterrés dans la nécropole d’Abousir. Méresânkh IV posséda un mastaba dans la nécropole de Saqqarah. Il est situé au Nord du complexe funéraire de Djoser et fut découvert par Auguste Édouard Mariette. (Voir Égypte, les Reines, Méresânkh IV).
 
MÉRET-ISÉSI  ou  Méréret-Isesi   Princesse d’Égypte. Elle fut une des fille du Roi Djedkarê Isési (2389-2357) et sûrement de la Reine Méresânkh IV. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hiltonelle apparaît avec le titre de : Fille du Roi de son corps sa bien-aimée (sAT-nswt-kht.f-meryt.f) dans un relief qui vient probablement d’Abousir. Il se trouve aujourd’hui au musée de Brooklyn. Une inscription indique clairement qu’elle fut une sœur Khekeretnebty.
 
MÉRETNEBTY  Voir NÉFERETNEBTY.
 
MÉRETSEGER  ou  Mereretséger  ou  Méréret  ou  Mertseger  ou  Meretseger  ou  Mertseger  ou  Mert-Seger Mr.t sgr"Celle qui aime le silence") Reine d’Égypte de la XIIe dynastie. Son nom est aussi celui d’une Déesse. Elle n’apparaît seulement que dans des sources datant du Nouvel Empire comme une des épouses du Roi Sésostris III (1878-1843). Elle a été représentée sur une stèle de cette époque, aujourd’hui au British Museum et sur une inscription à Semna, datant du règne de Thoutmôsis III (1479-1425). Selon certains spécialistes elle serait la première Reine à porter le titre de Grande Épouse Royale, qui deviendra le titre de toutes les premières épouses des Rois et Pharaons. Elle serait également la première Reine dont le nom a été écrit dans un cartouche. Toutefois, il n’y a pas de sources contemporaines relatives à Méréret. Jacques Jean Marie de Morgan a mis au jour dans sa tombe de nombreux riches objets : Pendentifs, Bracelets, colliers, diadème, ornement de cheville etc… Sésostris III à eut six enfants et pour cinq d’entre eux on ignore qui sont les mères, il est fort probable que Méréret fut la mère d’un ou de plusieurs d’entre eux. Elle portait les titres : Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt).

 

MÉRIBRÊ   Pharaon de la XVIe dynastie. (Voir Égypte).

MÉRIKARÊ   Nom de 2 Pharaons.  MÉRIKARÊ I   Pharaon de la IXe dynastie.   MÉRIKARÊ II  Pharaon de la Xe dynastie.  (Voir Égypte).
 
MERIRÊ  – Mrj Ra  "L’aimé de Rê" Il fut le 11e fils de Ramsès II. Il est sûrement un fils de la Reine Néfertari. Il meurt probablement dans sa vingtième année, dans tous les cas avant l’an 55 du règne de son père. Nous ne connaissons rein de sa vie. Il est représenté sur la façade du temple de Néfertari à Abou Simbel.
 
MÉRITAMON  ou  Mérytamon  ou  Meritamen Mrjt Jmn  – "Aimée d’Amon". Nom de 2 Reines et de 2 Princesses d’Égypte.  MÉRITAMON  Reine d’Égypte de la XVIIe dynastie. Elle aurait été une des épouse du Roi Kamosé (1553-1549), mais les sources sont très incertaines.  MÉRITAMON  Princesse d’Égypte. Elle fut la fille du Roi Thoutmôsis III (1479-1425) et de la Reine Méritrê-Hatchepsout. Pour Christian Leblanc elle serait la cadette. Elle est représentée, avec ses sœurs et son frère Menkhéperrê, sur la statue de leur grand-mère maternelle, Dame Houy, qui est aujourd’hui au British Museum. Elle serait aussi en compagnie de son Tuteur, le Surintendant du Trésor, Bénermerout, sur sa statue cube trouvée à Karnak et aujourd’hui au musée du Caire. La Princesse y est montrée assise sur ses genoux. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, elle est également représentée dans la chapelle d’Hathor, construite par son père, à Deir el-Bahari. Elle fut enterrée dans une tombe, sous la colonnade Nord de la première terrasse du temple funéraire d’Hatchepsout à Deir el-Bahari. Elle hérita du titre d’Épouse du Dieu Amon (hmt-ntr jmn) de sa mère. Ses autres titres furent : Fille du Roi (sAt-nswt) et Sœur du Roi (snt-nswt). Pour certains spécialistes Thoutmosis III et Méritrê-Hatchepsout eurent une deuxième fille appelée Méritamon, elle serait également représentée sur la statue de Houy. Il y a sûrement confusion avec Baketamon. On ne sait pas laquelle de ces Princesses est représentée sur les genoux de Bénermerout.    MÉRITAMON   Voir  AHMÈS MÉRITAMON  Épouse de son frère le Roi Amenhotep I (1525-1504).  MÉRITAMON  ou  Méritaton  Princesse d’Égypte, fille aînée d’Amenhotep IV (1353-1338) et de Néfertiti. Elle épousa son père et devint Corégente. Il est de plus en plus probable que c’est elle qui lui succéda et régna de 1338 à 1336/35 sous le nom d’Ânkh-Khéperourê Néfernéferouaton. Selon certaines sources, elle épousa Semenkhkarê (Fils d’un Roi Hittite ?). (Voir Égypte, XVIIIe dynastie, Méritamon).   MÉRITAMON   Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle fut la 4ème fille et l’épouse du Pharaon Ramsès II (1279-1213) et de la Reine Néfertari. Il est probable qu’elle a été la plus vieille des filles de Néfertari qui lui ait survécu. Après que sa mère soit morte, autour de l’an 24/25 du règne de Ramsès II (1255/4), Méritamon devenu Grande Épouse Royale, avec sa demi-sœur Bentanat I. (Voir Égypte, les Reines, Méritamon).
 
MÉRITÂTÈS  ou  Meritit  ou  Mérititès  ou  Merytites  ou  Meryetiotes   Mrj.t jt=s“L’Aimée de son père”  Nom de 2 Reines et 4 Princesses d’Égypte.   MÉRITÂTÈS  I   Reine d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la sœur (ou demi-sœur) et sûrement la première des épouses du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528). Elle fut la fille du Roi Snéfrou (2575-2551) mais on ignore le nom de sa mère. Selon Roman Gundacker elle aurait pu être une épouse secondaire de Snéfrou au lieu d’une fille, que Khoufou aurait épousé après la mort de son père, comme ce fut souvent la tradition en Égypte, le nouveau Roi épousant la Reine de son prédécesseur. Elle occupa une position importante et eut sa pyramide G1b (P2) a côté de celle de son époux. Elle eut les titres de : Grande (Dame) au sceptre Hetes de Khoufou (wrt-Hts-nt-khwfw) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes de Snefrou (wrt-Hts-nt-snfrw) ; Épouse du Roi sa bien-aimée (hmt-nswt meryt.f) ; Servante d’Horus (kht-@r); Consort qui est aimée des deux Dames (smAyt mry nbTy). Elle eut cinq enfants de cette union : Hetephérès II qui épousera ses frères : Kaouâb I (ou Kawab ou Kouaf) et Djédefhor (Sources contestées), puis son demi-frère Djédefrê ; Kaouâb I (ou Kawab ou Kouaf) qui fut assassiné peu après et que Roman Gundacker donne comme le 2e fils Snéfrou et Hetephérès I ; Djédefhor (Sources contestées) ; Baufrê et Méresânkh II. Selon certains égyptologues, Méresânkh II se serait mariée à son demi-frère Horbaf, le fils de la Reine Noubet et elle fut enterrée dans le mastaba G7410B à Guizèh.   MÉRITÂTÈS (II)  Princesse d’Égypte de la IVe dynastie. Elle fut la fille du Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528), mais on ignore le nom de sa mère, peut-être Méritâtès I. Elle fut enterrée dans le tombeau G7650 de Guizèh avec son mari Akhethétep.   MÉRITÂTÈS (III)  Princesse d’Égypte. Elle fut une fille du Prince Hernet (ou Hornit), fils aîné du Roi Djédefrê (2528-2518 – IVe dynastie).   MÉRITÂTÈS Princesse d’Égypte. Elle fut une fille de la Princesse Khamerernebty III (Fille du Roi Niouserrê-Ini – 2430-2399) et du Vizir Ptahshepsès (Ve dynastie). Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton elle eut exceptionnellement le titre de : Fille du Roi (s3T-nswt) alors qu’elle n’était que la petite-fille d’un Roi.    MÉRITÂTÈS (IV)   Reine d’Égypte de la VIe dynastie. Elle fut soit une des épouses du Roi Pépi I (2289-2255) et peut-être sa fille, soit une épouse de Pépi II (2246-2152). Cependant ce fut bien Pépi I qui fit construire pour elle, sur une colline naturelle une petite pyramide au Sud de la sienne à Saqqarah. Elle fut découverte en 1995 par des archéologues Français. Méritâtès eut les titres : Grande de louanges (wrt-hzwt) ; Grande (Dame) au sceptre Hetes (wrt-Hts) ; Celle qui voit Horus et Seth (mAAt-@r-¤tx) ; Épouse du Roi (Hmt-nswt) ; Épouse du Roi, sa bien-aimée (Hmt-nswt meryt.f) ; Fille du Roi de son cops Pepi-men-nefer (sAT-nswt-kht.f-ppa-mn-nfr) ; Compagne d’Horus (smrt-@r). Il n’y a pas d’enfant connu de cette union.  MÉRITÂTÈS  Princesse d’Égypte. Elle fut une fille du Pharaon Ramsès II (1279-1213 – XIXe dynastie). Elle apparait en 23e sur la liste d’Abydos des Princesses (Voir la liste des enfants de Ramsès II).
 
MÉRITATON   Voir MÉRITAMON
 
MÉRIATOUM  – Mrj-(J)tm "L’aimé d’Atoum" Il fut le 16e fils de Ramsès II. Il est sûrement un fils de la Reine Néfertari. Il devient Grand Prêtre de Rê à Héliopolis vers l’an 26 du règne de son père. Il survivra à sa sœur et à ses trois frères mais on ne connait la date de son décès. Il est représenté sur la façade du temple de Néfertari à Abou Simbel. Il est également mentionné comme son fils dans une inscription dans le temple de Mout à Karnak.
 
MÉRITRÊ-HATCHEPSOUT  ou parfois Hatchepsout-Meryet-Ra  ou  Hatshepsut-Meryetre  – Mr.t Ra HA.t Sps.(w)t) – "L’aimée de Rê, la première des nobles Dames"    Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la principale épouse, après la mort de Satiâh (ou Sitiah ou Sit-aoh ou Sit-Iah ou Sat-Iah), du Roi Thoutmôsis III (1479-1425). De noble naissance, elle fut la fille d’Houy, dont la statue se trouve au British Museum (EA 1280) qui montre Houy et les enfants de Méritrê-Hatchepsout. Elle n’est pas liée à la Reine Hatchepsout, l’ancienne Pharaon d’Égypte, contrairement à ce qui a souvent été pensée où elle était prise pour sa fille. Elle eut cinq enfants avec Thoutmôsis III. Deux fils : Amenhotep II qui lui succéda et Menkhéperrê et trois filles : Méritamon (ou Mérytamon), Nebetiounet et Iset. (Voir Égypte, Les Reines, Méritrê-Hatchepsout)

 

MERKARÊ   Pharaon de la XIIIe dynastie. (Voir Égypte).

 

MERKHÉPERRÊ  ou  Mériképerrê   Pharaon de la XIIIe dynastie. (Voir Égypte).

 

MERMESHA   Voir IMIRAMESHA.

 

MERMNADE  Dynastie de Lydie fondée par Gygès, fils de Mermnas, qui régna de 687 ou 685  à 547 av.J.C et qui compta cinq Rois dont le dernier fut Crésus.

 

MERNEITH   ou   Meret-Neith  "L’aimée de Neth"  Reine d’Égypte de la Ière dynastie de v.2914 à v.2900 av.J.C. Elle fut la fille du Roi Horus Djer (2974-2927) et de la Reine Herneith. Elle épousa son demi-frère le Roi Horus Djet (2927-2914). Un sceau qui a été découvert dans la tombe de son fils Den (2914-2867) nous confirme qu’elle fut l’épouse de Djet et la présence d’une tombe pour elle toute seule à Abydos peut faire pensée à un règne personnel de cette Reine pendant la minorité de Den. (Voir Égypte, Dynastie I, les Reines, Merneith).

 

MERODACH  BALADAN   Voir  MARDUK-APLA-IDDINA.

 

MÉROE  Ville du royaume de Kouch (Soudan), sur la rive droite du Nil dans la steppe du Boutana. Elle fit partit de l’empire Nubien de Napata dès la fin du VIIIe siècle av.J.C. Elle fut l’une des principales villes de Kouch avant d’en devenir la capitale en 591, puis en 270 et d’y accueillir la monarchie de Napata. Une civilisation nouvelle se forma et s’épanouit. Elle combinait les patrimoines indigènes et Égyptiens. Dès le IIe siècle av.J.C elle eut sa propre écriture pour les inscriptions et textes sacrés, qui remplaça les hiéroglyphes Égyptiens. De petites et élégantes pyramides très pointues se juxtaposèrent pour les Reines, Princes et Rois dans les vastes nécropoles. Des relations suivies subsistèrent entre le clergé Kouchite et celui de l’Égypte Lagide. La limite septentrionale du territoire de Méroé s’arrêtait entre la 3e et la 2e cataracte du Nil à l’époque des Ptolémée, mais certains Rois comme Ergamène placèrent quelques garnisons en territoire Lagide. En 23 av.J.C les Ethiopiens enlevèrent Philae, les Romains poussèrent un raid de représailles jusqu’à Napata. L’apogée de Méroé se situa aux débuts du 1er siècle ap.J.C, au temps du Roi Netakamani et de la Reine Amanitere. Il fut à peine troublé par les chocs avec Rome, devenue maîtresse de l’Égypte. Méroé succomba au IVe siècle ap.J.C sous les coups des Nouba et des Aksoumites et donna son nom aux steppes comprises entre le Nil et l’Atbara. (Voir aussi Kouch, Nubie, Napata).

 

MÉROGAISUS  Voir  ASCARICUS.  

 

MÉROVÉE  Roi des Francs Saliens de 448 à 458 ap.J.C. Fils du Roi Clodion le Chevelu. Il épousa Chlodeswinthe  (418- 449) et eut un enfant Childéric I, qui lui succéda.

 

MÉROWA  (367-407) Co-Reine des Francs Ripuaires, elle épousa le co-Roi Sunno (388-398).
 
MERTI  Voir MENHET.
 
MERYRÊ  Voir PÉPI I.
 
MESA  ou  Mesha  le Dibonite  Roi de Moab vers 850 à 840 av.J.C. Il se rendit indépendant du royaume d’Israël de Joram (851-842), il battit les Israélites sous les murs de sa capitale, Dibon.
 
MESALIM  ou  Me-Salim  ou  Meslim  Roi de Kish de la IIe dynastie, vers 2550, v.2530 av.J.C. sous son règne, la cité arbitra un conflit frontalier entre Oumma et Lagash. Il fut renversé par le Roi d’Ur, Mesh-Ane-Pada (ou Mesannepada ou Mes-Anne-Padda, v.2560-v.2525). (Voir Mésopotamie, Kish, Mesalim).
 
MESBET  Reine d’Égypte et de Napata de la XXVe dynastie. Elle épousa le Pharaon et Roi de Napata, Chabaka (716-707/6). Elle lui donna une fille, Isetemkheb (ou Isetemheb) qui selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton sera une des épouses de Tanoutamon (Roi 664-656). Quelques spécialistes donnent, Mesbet comme la mère d’Horemakhet (ou Haremakhet).
 
MESCHULLÉMETH  ou  Meshullemet  “Amie” Reine de Juda, elle épousa le Roi de Juda Manassé (697-642). Elle fut la fille de Haruts de Yodfat (ou Jotba en la Basse-Galilée, au Sud de Carmiel). Elle donna un fils à Manassé, Amon qui lui succéda.
 
MÉSÈNE  Voir CHARACÈNE.
  
MESH-ANE-PADA  ou  Mésannépada  ou  Mesanepada  ou  Mesannepadda  ou  Mes-Anne-Padda  Roi d’Ur et de Kish de 2560 à 2525 ou v.2450 ou v.2384 av.J.C. Il fut le fils de Mesh-Kalam-Dug à qui il succéda. Pour beaucoup de spécialistes (et la Liste Royale Sumérienne) il est considéré comme le fondateur de la Ière dynastie d’Ur. Il s’empara des ville de Kish et de Nippur et étendit son pouvoir sur la Basse Mésopotamie. Il eut deux enfants Mes-Ki’Ag-Nuna et A-Ane-Pada qui lui succédèrent. (Voir Mésopotamie, Ur, Mesh-Ane-Pada).
 
MESH-HE  le Forgeron  ou  Mesche  ou  Melem-ana   Roi d’Ourouk de la Ière dynastie de vers 2588 à vers 2550 av.J.C. Il succéda à En-Nun-Tarah-Ana.
 
MESH-KALAM-DUG  ou  Meskalamdug  Roi d’Ur vers 2570 à vers 2560 ou vers 2500 ou vers 2436 av.J.C. Il fut peut-être le fils de A-Kalam-Dug. Son nom en Sumérien, signifie “héros de la bonne terre“. Il ne figure pas sur la Liste Royale Sumérienne. Le nom de ce “Roi” est mentionné dans son tombeau (1054) et celui de son “père” A-Kalam-Dug, avec le titre Lougal (Roi), cependant l’archéologue Léonard Woolley suppose que ce tombeau n’était pas royal. Dans les objets en or retrouvés dans celui-ci, il y avait un magnifique casque en or ayant appartenu au Roi. Il épousa Ninbanda (ou Skoubad ?) et son fils lui succéda.
 
MESH-KI-ANG-GASER  ou Meskiaggaser  ou  Mes­Ki’ag-Gasher  ou  Mesh-Ki-Ang-Gasher  ou  Mesh-ki-Aag-gasher  ou  Meskiag-gaschir Roi d’Ur et d’Ourouk de v.2900 à v.2850 ou v.2850 à v.2800 ou v.2770 av.J.C. Selon la liste royale Sumérienne, il fut le fils d’Utu (Le Dieu-soleil). Il devint Grand Prêtre "Patésis" et Roi "Lougal" (ou Lugal) et aurait régné 324 ans. Le texte ajoute "Qu’il vient dans la mer (?) et en sortit vers les montagnes". Son fils Enmerkar lui succéda.
 
MESH-KI-ANG-NANNA  ou  Meskiagnunna  ou   Mes­Ki’ag-Nuna  ou  Mesh-Ki-Ang-Nanna  ou  Mes-ki-age-nuna  ou  Meskiag-Nuna  Le fils de Mesh-Ane-Pada”  Nom de deux Rois d’Ur.  MESH-KI-ANG-NANNA  Roi d’Ur de la Ière dynastie de vers 2485 à vers 2450, fils de Mesh-Ane-Pada et frère d’A-Ane-Pada. À partir de cette époque, il semble que la dynastie de Lagash, avec son Roi Our-Nanshe (ou Ur-Nanshe, v.2490-v.2465) ait pris une certaine prédominance sur les autres cités et soit vite entrée en conflit avec la ville d’Oumma et avec la Ière dynastie d’Ur, à qui elle prit beaucoup de leur territoire. La Liste Royale Sumérienne lui donne 36 ans de règne. Lui succéda Elulu.   MESH-KI-ANG-NANNA  Roi d’Ur de la IIe dynastie de  ?  à v.2340. Il fut le fils et successeur de Nanne. La Liste Royale le crédite d’un règne de 48 ans. Il est généralement considéré comme le dernier Roi de la dynastie, mais la Liste Royale cite un nom après lui avec un règne de deux ans, malheureusement il est illisible. Mesh-Ki-Ang-Nanna fut l’adversaire malheureux du Roi d’Oumma, Lougal-Zaggesi (v.2340-2316), fondateur de la IIIe dynastie d’Ourouk. Ce dernier par ses conquêtes monta un petit Empire, mais qui ne lui survécu pas.
 
MESHOUESH  Voir MÉCHOUECH
 
MESHULLEMET  Voir MESCHULLÉMETH.
 
MESIE  Région des Balkans (partiellement la Bulgarie auj.) et de l’ancienne Thrace. Elle fut conquise par les Romains de 75 à 25 av.J.C et devint province Romaine. Elle fut fortifiée sur le Danube, mais l’abandon par les Romains de la Dacie devant les Barbares la ruina complètement.

 

MÉSOPOTAMIE  Voir chronologie.
 
MESSÈNE  ou  Messini  (En Grec : Μεσσήνη) Ville de Messénie qui fut construite à la place de l’ancienne forteresse d’Ithômé (Sur le mont du même nom). Il ne subsiste que quelques éléments du mur d’enceinte. La partie la plus conservée se trouve au Nord, de part et d’autre de la porte d’Arcadie. Il reste quelques vestiges aussi du temple d’Esculape. Cette forteresse après avoir été ruinée par les Lacédémoniens, fut restaurée, une première fois par les Thébains. Plus tard par le Roi de Macédoine Philippe II (359-336) la restaurera. Seules les deux acropoles sont demeurées inhabitées.
 
MESSÉNIE  Région du Sud-Ouest du Péloponnèse, soumise par Sparte au VIIIe siècle av.J.C (1ère Guerre de Messénie). De 640 à 580 la contrée se révolta une nouvelle fois contre Sparte, mais sans succès (2e Guerre de Messénie). De 462 à 459 suivit la 3e Guerre de Messénie, la région ne fut libérée des Spartiates qu’en 369, grâce à Épaminondas. La Messénie demeura l’adversaire de Sparte, même à travers toutes les vicissitudes politiques de l’époque hellénistique. Elle fut annexée par Rome en 146. (Voir Grèce, Messénie).
 
MESSINE  Ville de Sicile, peuplée par les Messéniens en 486 av.J.C, d’où elle tire son nom.
 
META  Reine légendaire d’Athènes, fille d’Hoplès, elle fut la 3e épouse du 9e Roi d’Athènes Égée.
 
METADIOUSA  Reine d’Athènes, fille d’Eupalamos, elle épousa le 7e Roi d’Athènes Cécrops II.
 
MÉTHONE  ou  Methóni  ou  Modon  (En Grec : Μεθώνη)  Ville de Messénie, la Pédase d’Homère (Poète Grec, fin du VIIIe siècle) qui selon quelques spécialistes fut l’une des sept villes promises par Agamemnon à Achille. Ce fut à Méthone où il était entré en force avec sa flotte, que le Général Romain Agrippa (Marcus Vipsanius Agrippa, 63-12) après la bataille d’Actium (Le 2 Septembre 31), fit mettre à mort le partisan de Marc Antoine (83-30), Bogus, Roi de Manrusie.
 
METHOUSPOUPHIS  Voir MÉRENRÊ.
 
METHUSASTARTOS  ou  Methusastartus  ou  Mathusastartus  ou  Methusastratos  ou  Méthousastratros  Roi de Tyr de 918 à 906 ou 909 à 898 av.J.C, fils de Léastratos. Il n’est pas donné par tous les spécialistes. Il fut le successeur d’Abdastratos I assassiné par son frère. Il aurait vécut 54 ans et régné pendant 12.
 
MÉTHYMNE  ou  Molyvos  ou  Methymna  ou  Mithymna  (En Grec : Μήθυμνα)  Cité de Lesbos, elle fut fondée par les Éoliens vers le Xe siècle av.J.C. Elle tomba ensuite sous la domination des Perses Achéménides et participa à la révolte de l’Ionie. Elle fut obligée, comme toutes les cités Ioniennes, de fournir des navires de guerre au Roi Perse Darius I (522-486), puis à Xerxès I (486-465) au cours des Guerres Médiques (499-479). Elle fit partie avec Mytilène de la Ligue de Délos (477-404)mais en 429, elle refusa l’alliance avec Sparte et ne se révolta pas contre Athènes. La cité fut ainsi épargné, en 428, lors des terribles représailles Athéniennes. Vers 334, Memnon de Rhodes (v.380-333), favorable aux Perse, en lutte contre Alexandre le Grand (336-323), installa à la tête de la cité le tyran Aristonicos (334-333). Ce dernier fut fait prisonnier à Chios et Méthymne se rallia à Alexandre. La cité fut la patrie des poètes et musiciens : Arion (VIIe siècle av.J.C) et Asclépiade (IIIe Siècle ap.J.C). (Voir Asie Mineure, Méthylène-Lesbos, Méthymne).
 
MICHAL  Voir MIKHAL
 
MICIPSA  Co-Roi de Numidie de 148 à 140, puis Roi de Numidie de 140 à 118 av.J.C, fils aîné de Misinissa. Il fut l’allier de Rome et embellit la capitale, Cirta. Il adopta son neveu Jugurtha à qui il associa ses fils, Hiempsal I et Adherbal, pour en faire les héritiers de son royaume.
 
MIDAS  Nom de 3 Rois de Phrygie. (En Grec : Μίδας ou Mita dans les sources Assyriennes)  MIDAS  I  Roi de Phrygie vers 780 av.J.C.  MIDAS  II  Roi de Phrygie vers 745 av.J.C.  MIDAS  III  ou  MI-TA-A  Roi de Phrygie de 740 à 696 ou 738-695 ou 715 à 676 av.J.C. Ce fut un Roi très puissant qui dû ses richesses aux mines d’or de Phrygie et de l’Ourartou. Vers 718/717, il s’allia au Roi Pisiris (ou Pisiri, v.730-718/717) de Karkemish pour contenir la poussée de l’Empereur d’Assyrie Sargon II (722-705). Mais Karkemish fut prise par les Assyriens et vers 707, Midas paya tribut à Sargon II. Il périt en combattant les Cimmériens. Il épousa Démodiké (ou Hermodikè).  (Voir Asie Mineure, Phrygie, Midas III).
 
MIGIR-ENLIL  Roi de Warahshe vers 2600 av.J.C. Il eut à combattre le Roi d’Adab, Lugal-Anne-Mundu (v.2600).
 
MIHIRAGULA  Roi du Gandarie de  502 à 530 ap.J.C. Il était d’origine Hun.
 
MIHRAN   voir MIRIAN.
 
MIHRDAT  ou  Mirdat  ou  Mithridate  Nom de 5 Rois d’Ibérie/Géorgie.  MIHRDAT  I   (En Géorgien : მირდატ I) Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 58 à 106 ap.J.C. Il fut le fils d’Aderk (ou Aderki ou Aderki ou Pharasman I) Deux inscriptions retrouvées à Harmozica (ou Armazi, à 2 km au Nord-ouest de Mtskheta), une bilingue en Araméen et en Grec, identifient Mihrdat I comme le fils d’Aderk. L’inscription en Grec dit qu’il est “l’ami des Césars”. Elle signale également que l’Empereur Romain Vespasien (69-79) consolida les fortifications d’Harmozica pour le Roi en 75. Mihrdat I est ignoré par les Chroniques Médiévales Géorgiennes qui à la place, signalent le règne commun de Kartam (ou Qartam ou K’art’am ou K’art’aman ou Kardzam, 55-72) et Bartom II (ou Bartos ou Bratman) à l’époque où la destruction de Jérusalem par Vespasien en 70 provoqua une vague importante de réfugiés Juifs en Ibérie, puis de Kaos (ou Kayos, 72-87) et Pharasman I (72-87), puis d’Armazel (ou Azmayer, 87-103) et Azark (ou Azarc ou Azork ou Azuk, 87-103). L’identification de ce monarque et sa place dans la dynastie royale Ibérique reste donc encore incertaine. On ne connait pas le nom de son épouse mais son fils Amazap I lui succéda.   MIHRDAT  II  (En Géorgien : მირდატ II)  Roi d’Ibérie de la dynastie Arsacide de 249 à 265 ou 249 à 269 ap.J.C. Il fut le fils de Bakour I. Cyrille Toumanoff avance l’hypothèse qu’il dut faire face entre 260 et 265 à un autre prétendant pour le trône Ibérique, Amazap III, descendant de la dynastie Artaxiade et placé par le Roi Perse Sassanide, Châhpûhr I (ou Šāpūr ou Sapor ou Shāhpur, 241-272). Cet Amazap est connu des inscriptions Sassanides, mais n’est pas attesté dans les sources littéraires Géorgiennes. Son fils Aspagour lui succèdera sur le trône.   MIHRDAT  III  (En Géorgien : მირდატ III) Roi de la Géorgie de la dynastie Sassanide de 365 à 380 ap.J.C. Il fut le fils de Varaz-Bakour I et son successeur sur le trône de la partie orientale de la Géorgie. Cependant le Roi Perse Châhpûhr II (ou Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 309-379) refusa de reconnaître cet accord avec les Romains qui ne donnait qu’une partie du royaume à Mihrdat III et l’autre à Saurmag II. De plus il considérait cet état de fait comme un motif de guerre et au début de 371, il envoya son Général Suréna combattre les troupes Romaines laissées à Saurmag II. En 378, une offensive générale des Goths sur le Danube contraignit Rome à abandonner Saurmag II. L’Empereur Valens ne put intervenir car il était rappelé en Europe où il périt à la bataille d’Andrinople, le 31 Août 378. Comme le précise Ronald Grigor Suny, Saurmag II fut vaincu et il disparut de l’histoire, ce fut la fin de l’équilibre précaire mis en place en Géorgie, sa partie de royaume cessa d’exister et passa tout ou presque, sous la suzeraineté Sassanide. Son fils Varaz-Bakour II (ou Aspacures III) lui succéda.  MIHRDAT  IV  (En Géorgien : მირდატ IV) Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 409 à 411 ap.J.C, deuxième fils de Varaz-Bakour II, il succéda à son demi-frère Pharasman IV (406-409). Les Chroniques Médiévales Géorgiennes lui reprochent son impiété et sa négligence envers l’entretien des bâtiments religieux, voire même l’absence de construction d’église, et nous informent qu’il s’opposa aux deux grands Empires, les Romains et les Sassanides. Il fut vaincu par ces derniers, capturé et déporté en Perse, où il mourut. Son fils Artchil I (411 à 435) lui succéda.  MIHRDAT  V  (En Géorgien : მირდატ V) Il fut le dernier Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 435 à 447 ou 435 à 452 ap.J.C. Il fut le fils d’Artchil I à qui il succéda. Les Chroniques Médiévales Géorgiennes louent Mihrdat V pour sa piété, mais ne fournissent pas de détails sur son règne. Il fut marié à Sagduht (ou Sagdukht ou Sagdoukh), fille de Barzabod, Prince de Gardam en Aghbanie (ou Albanie du Caucase, royaume couvrant le territoire actuel de la république d’Azerbaïdjan). Elle lui donna trois enfants : Deux filles : Khwarandzé, qui naquit vers 436 et qui épousa Bacurius II (vers 455), Vitaxe (vice-Roi) de Gogarène (ou Gougark ou Gugark, province d’Arménie) ; Mihrandoukht qui naquit vers 441 et qui fut mariée à un Roi Sassanide. Un fils : Vakhtang I (ou Waran-Khosro-Tang), qui succéda à son père. Il fut le dernier Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide.
 
MIJT  Voir MOUYT.
 
MIKHAL  ou  Michal  ou  Michol  ou  Mical  ou  Mikal (En Hébreu : מִיכַל)  Reine des Hébreux. 2e fille du Roi Saul. Elle fut une des épouses du Roi David (1010-970 av.J.C). (Premier Livre de Samuel 18: 20-27). Il est difficile de savoir si Mikhal mourut stérile et sans enfants, comme indiqué dans le Deuxième Livre de Samuel (06:23), ou eut des enfants, tel que décrit dans la plupart des traductions de ce Deuxième Livre de Samuel du (21: 8).
 
MILAS  Voir MYLASA.
 
MILCOMUR  Roi d’Ammon de vers v.585 à vers 575 av.J.C dont on ne sait rien.
 
MILET  Cité état Ionienne de l’Asie mineure, elle reçut de nombreux colons Ioniens venus de l’Attique et fut du VIIIe au VIe siècle av.J.C la plus puissante cité du littoral asiatique de l’Égée. Elle fonda de nombreuses colonies (environ 80) dans toute le mer Noire. À la fin du VIe siècle elle subit la suzeraineté du Royaume de Lydie, puis fut prise par les Perses. En 499, elle fut entraînée dans la révolte de Ionie contre les Perses et pillée en 494 par ceux-ci. Elle fit partie de la ligue de Délos jusqu’en 412. Par la suite elle fut reprise par les Perses, puis par Alexandre le Grand. Elle conserva une relative prospérité sous la domination Romaine. (Voir Asie Mineure, Ionie, Milet).
 
MILINDA  Voir MENANDRE.
 
MILID  ou  Melid  ou  Arslantepe  Le site est identifié aujourd’hui à Arslantepe dans les faubourgs de la ville moderne de Malatya dans le Sud-est de la Turquie. Ce fut une ville Hittite au bord de la Rivière Tohma, l’ancien nom d’un affluent de l’Euphrate supérieur qui prenait sa source dans les montagnes du Taurus. Le site a été habité depuis le développement de l’agriculture dans le croissant fertile. Il a été appelé Maladiya, Melid, Arslantepe ou Meliddu par les peuples anciens. Dès l’âge du bronze le site est devenu le centre administratif d’une région plus étendue dans le royaume d’Isuwa Isuwa (ou Issuwa ou Ishuwa, royaume Hourrite situé autour de Milid). La ville a été fortifiée, probablement en raison de la menace Hittite de l’Ouest. Les Hittites conquirent la ville au XIVe siècle. Au milieu de ce siècle, Milid a été le camp de base de l’Empereur Hittite Souppilouliouma I (1355-1322) lors de sa campagne où il mit à sac le Mitanni et sa capitale Wassouganni (ou Wassukanni ou Washwhukanni). Après la chute de l’Empire Hittite, du XIIe au VIIe siècle av.J.C, la ville devint le centre d’un royaume néo-Hittite Louvite indépendant, le Gurgum. Un palais y fut construit et des sculptures monumentales de lions en pierre ont été érigées. La rencontre avec l’Empereur Assyrien Téglath-Phalasar I (1116-1077) contraignit le petit royaume de Milid à se plier face à l’Assyrie. Cependant la cité continua de prospérer jusqu’à ce que l’Empereur Assyrien Sargon II (722-705) mette à sac la ville en 712. Dans le même temps, les Scythes et Cimmériens envahirent l’Anatolie et la ville en fut très diminuée.
Le Roi de l’Ourartou Sarduri II (766-733) profita de l’affaiblissement des Assyriens pour étendre ses territoires vers le Sud, il y ajouta le Gurgum et sa capitale Milid et le Kummuhu (ou Commagène) et sa capitale Harran. Le site fut connu dès le XIXe siècle. Arslantepe / Milid  "La colline du lion" a été fouillée par l’archéologue Français Louis Delaporte de 1930 à 1939, qui dégagea principalement les niveaux néo-Hittites. Après la Seconde Guerre mondiale, les fouilles reprirent sous la direction de Claude Schaeffer, de 1947 à 1951. Depuis 1961 une équipe Italienne d’archéologues, aujourd’hui dirigé par Marcella Frangipane, Piero Meriggi et S.Puglisi travaille sur le site. Le site est toujours en cours de fouilles, sous la direction de Marcella Frangipane.
 
MILISU  ou  Mulisu   Impératrice d’Assyrie, épouse d’Assur-Nasirpal II (884-859).
 
MILKIASAPH  Voir MELEKIASAPH.
 
MILKIRAM  Roi de Tyr de 774 à 750 av.J.C. Il succéda à Pygmalion et malgré la puissance Tyr il tomba devant les nouvelles attaques des Assyriens et il fut obligé de se séparer de Sidon. Ainsi, l’arrière-pays de Tyr devint une province Assyrienne et elle ne put échapper au tribut imposé par l’Empereur Teglath-Phalasar III (745-727). La découverte à Nimrud de six inscriptions au nom d’une certain Milkiram permet d’avancer l’hypothèse à certains spécialistes comme André Lemaire, de l’existence de ce Roi au nom de Milkiram, jusqu’alors inconnu. On ne sait pas s’il fut un fils de Pygmalion. Flavius Josèphe (ou Titus Flavius Josephus ou Josèphe ben Mattatihas, historien juif, 37-v.100), selon les informations de Ménandre d’Éphèse, arrête sa liste de Rois de Tyr avec Pygmalion, pour la reprendre en 729 en avec Lulle (ou Elulée ou Elulaios).
 
MILO  C’est une structure à Jérusalem mentionnés par les Livres des Rois et des passages dans les livres des Chroniques. Les textes décrivent simplement la Millo comme ayant été construite par le Roi Salomon (970-931) et réparé par Ézéchias (726-697) sans donner une explication précise de ce que fut la Millo. Toutefois, elle est mentionnée comme faisant partie de la ville de David et semble avoir été un rempart construit par les Jébuséens à Jérusalem avant d’être conquis par les Israélites. Il y a un débat entre les chercheurs quant à la Millo et sa nature spécifique. L’hypothèse la plus souvent retenue parmi les archéologues et historiens de l’antique Israël, c’est que le Millo est la structure de pierre découvert par Kathleen Kenyon récemment.
 
MILONIA  Cæsonia  Impératrice Romaine. Elle fut une des épouse en 39 ap.J.C de l’Empereur Caligula (37-41). Elle fut assassinée en 41. Elle fut la seule à lui donner un enfant, Drusilla, assassinée elle aussi, en 41.
 
MILTIADE ou  Miltiadês  (En Grec : Μιλτιάδης) Nom de 2 Tyrans Athéniens de Chersonèse.  MILTIADE  l’Ancien  Tyran Athénien de Chersonèse Taurique (auj. Crimée) de v.600 à 560 av.J.C. Exilé volontairement à l’avènement de Pisistrate en Chersonèse Taurique il y établit une dynastie. Il fonda plusieurs colonies aussi en Chersonèse de Thrace.  MILTIADE ou Miltiade le Jeune (540-489) Tyran Athénien de Chersonèse Taurique de 523 à 489 av.J.C, fils de Cimon. Il prit par à l’expédition en 512 du Roi des Perses Darius I (522-486) contre les Scythes, avant de se retourner contre lui lors de la révolte de Ionie. En 492, il dut se réfugier à Athènes où il fut élu stratège. Il joua un rôle important à la bataille de Marathon (Sept.490). En 489, il tenta de reprendre aux Perses certaines îles de la mer Égée, mais échoua devant Paros. On lui fit porter la responsabilité de l’échec, il fut emprisonné et fut condamné à une forte amende. Blessé au siège de Paros, il mourut.
 
MINÉEN Voir MINOEN.
 
MINÉFER  Reine d’Égypte de la XXe dynastie. Elle fut une des épouses du Pharaon Ramsès III (1184-1153). Nous ne connaissons rien d’elle. Elle n’est donnée que par quelques spécialistes. Christian Leblanc avance qu’elle eut le titre de Mère du Roi (mwt-nswt), titre, d’après lui, donné purement honorifiquement. Elle donna semble t-il un fils à Ramsès III. Pour certains égyptologues, comme Joyce Anne Tyldesley, il s’agit de Montouherkhepshef, dont Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret) est aussi donnée comme la mère ; pour d’autres, comme Christian Leblanc, il s’agit du Prince Parêherouenemef attribué généralement à la Reine Tiyi.
 
MINERVINA   Impératrice Romaine, elle fut la 1ère épouse de l’Empereur Constantin I (305-337).
 
MINOEN  La première grande civilisation de la mer Égée fut crée par les Minoens de Crête. Cette civilisation de l’âge de bronze dut son nom au Roi légendaire Minos. L’écriture suivit de près la construction des palais sans doute pour répondre à des nécessités administratives, la première écriture crétoise fut le Linéaire A (1900-1450). Quant au langage, la seule assertion que l’on puisse avancer, c’est que les Minoens ne parlaient pas Grec. Les Minoens furent de grands marins, ils commercèrent avec la Méditerranée Orientale et furent connus en Égypte sous le nom de Kheftiou, on retrouve également leur traces dans les îles égéennes, dont celle de Théra (Santorin). Dans leur civilisation on distingue trois périodes : Période protopalatiale, Période néopalatiale, Période postpalatiale. Après 1400, Cnossos fut totalement détruit par les Mycéniens. La Crète perdit son rayonnement international et disparue des annales de l’histoire antique, hormis durant la Guerre de Troie à laquelle elle participa. (Voir Grèce, Minoens).
 
MIRDAT  Voir MIHRDAT.
 
MIRIAN  ou  Mihran  ou  Mirvan  ou  Meribanes  Nom de 3 Rois d’Ibérie/Géorgie.  MIRIAN  I  (En Géorgien : მირიანი)  Roi d’Ibérie de la dynastie des Pharnavazides de 162 à 112 ou 159 à 109 av.J.C, fils adoptif et gendre de Saurmag I à qui il succéda. Selon des comptes médiévaux Géorgiens, il disait descendre des Perses Achéménides. Il est surtout connu pour sa victoire sur les Dzurdzuks, qui avaient profité de la mort de son beau-père pour envahir les provinces de Kakheti et de Bazaleti (extrême Est du royaume) et que Mirian I refoula dans leurs terres. Après cette victoire, il fit ériger des fortifications au passage du col de Daryal (ou Dariel), fixant ainsi les frontières du Nord de son royaume. On ne connait pas le nom de son épouse mais il eut deux enfants : Pharnadjom I, qui lui succéda et une fille, qui épousa le futur Roi Artaxias I.  MIRIAN  II  (En Géorgien : მირიან II) Roi d’Ibérie de la dynastie Pharnavazide de 33 à 23 ou 32 à 23 ou 30 à 20 av.J.C. Il avait seulement un an, lorsque son père, le Roi Pharnadjom (112-93), avait été détrôné et assassiné. Après avoir passé 60 ans à la cour des Parthes, lorsque Pharnavaz II fut battu par les Romains, il revendiqua le trône de son père comme héritier légitime. Repoussé par une partie des nobles, il envahit le pays avec une armée Parthe et redonna le pouvoir à la dynastie Pharnavazide. Pharnavaz II fut tué avec Kartam (ou Qartam ou  K’art’am ou Kartham d’Egrissi), son gendre et fils adoptif. Mirian II épousa la veuve de Pharnavaz II et eut un fils Artaxias II qui lui succéda. MIRIAN  III  (En Géorgien : მირიან III) Roi de Géorgie de la dynastie Sassanide de 284 à 361 ap.J.C. Il fut sûrement de fils du Roi Sassanide Châhpûhr I (ou Šāpūr ou Shapur ou Sapor, 241-272) et d’une concubine Grecque. Il épousa Abeshura (ou Abechoura) la fille d’Aspagour son prédécesseur et Nana la fille du Roi du Bosphore Cimmérien Oliotès. En 337, il se convertit, ainsi que son épouse, au Christianisme qui devint la religion du royaume. Ses fils Bakar I et Rev II lui succédèrent. (Voir Asie Mineure, Colchide, Ibérie, Mirian III).
 
MIRIDAN  Roi d’Ibérie de 265 à 342 ap.J.C. Fils du Roi des Perses Ardachêr III.
 
MIRO  Roi des Suèves de 570 à 583 ap.J.C.
 
MITANNI  Empire du Nord-est de l’Euphrate. Il fut appelé Hanigalbat par les Assyriens, il résultait d’une scission avec les Hourrites. A son apogée de 1430 à 1350 av.J.C, l’empire s’étendait des monts Zagros à la Méditerranée. Sa capitale Wassouganni, n’a jamais été découverte. Le Mitanni s’écroula sous les assauts des anciens vassaux : les Assyriens et les Hittites. A l’arrivée d’Alexandre le Grand (336-323) la région fut occupé par une population essentiellement Araméenne et la ville au nom de Orhai fut rebaptisée par les Macédoniens Édesse, en souvenir d’une cité de Macédoine. La cité fut alors la capitale de la petite province d’Osroène. À partir de cette époque l’histoire du Mitanni se confond avec celle d’Osroène et d’Édesse. (Voir Asie Mineure, Mitanni).
 
MITHRÉNÈS  ou  Mithranes  ou  Mithranès  ou  Mithrenes,  en Arménien : Միհրան, en Grec : Mιθρένης ou Mιθρίνης,  Satrape d’Arménie de la dynastie Orontide de 331 à 317 av.J.C. Au début de sa carrière il fut Satrape de Lydie et rejoignit Alexandre le Grand (336-323). En 334, il se rendit au conquérant après la bataille du Granique, sans combat, et lui livra Sardes avec son trésor et sa forteresse. Il combattit ensuite à la bataille de Gaugamèles aux côtés d’Alexandre alors qu’ironie du sort son père Orontès II combattait lui auprès de Darius III. Après la bataille, il fut nommé Satrape d’Arménie par Alexandre. (Voir Asie Mineure, Arménie, Mithrénès).
 
MITRIDAT  I   Voir MITHRIDATE I Roi d’Ibérie.
 
MITHRIDATE  Nom de 3 Rois du Bosphore Cimmérien.  MITHRIDATE  I  Voir MITHRIDATE VI Roi du Pont.  MITHRIDATE  II  Voir MITHRIDATE de  Pergame.  MITHRIDATE  III  ou  Tiberius  Julius  Mithridate  Philogermanicus  Philopatris  (En Grec : Τιβέριος Ιούλιος Μιθριδάτης Φιλογερμανικος Φιλοπατρíς, Roi du Bosphore Cimmérien de 39/40 à 44/45 ou 39 à 41 ou 39 à 45 ap.J.C. Fils du Roi du Bosphore Aspurgos. Il fut confirmé sur son trône revendiqué par le Roi du Pont Polémon II par l’Empereur Claude I (41-54), mais il se rebella ensuite contre Rome. Ceux-ci envoyèrent une armée et Mithridate III fut battu et envoyé à Rome en captivité. Son frère Cotys I fut alors nommé Roi. (Voir Asie Mineure, Bosphore Cimmérien, Mithridate III).
 
MITHRIDATE  I   ou   Mitridat  I  Roi d’Ibérie de la dynastie Sassanide de 393 à 405 ap.J.C. Petit fils de Mirian III.
 
MITHRIDATE  Nom de 4 Rois des Parthes Arsacides.  MITHRIDATE  I  Philhellène  le Grand  ou  Arsace  V  Roi des Parthes de 171 à 138  av.J.C. Fils de Phriapetius, il épousa Rikinu. Il eut deux enfants dont Phraatès II qui lui succéda. Il conquit la Médie, l’Élam, la Perse, la Babylonie et la Bactriane, léguant à son successeur un empire qui s’étendait de l’Euphrate jusqu’à Artacoana (Herat) en Afghanistan. Après la prise de Séleucie sur le Tigre, en 141, il prit le titre de "Grand Roi", ce qui mit fin à l’Empire Séleucide en Perse. En juillet 138, les armées de Mithridate I capturèrent le Roi Séleucide Démétrios II Nikatôr (145-138) qu’il garda prisonnier en Hyrcanie tout en lui donnant sa fille Rhodogune (ou Rodogune) en mariage. (Voir Perses, Parthes, Mithridate I).   MITHRIDATE  II  ou  Arsace  VIII  Roi des Parthes de 124 à 88  av.J.C. Fils d’Artaban II, il fut le grand organisateur de l’empire. Son règne constitua l’apogée de la dynastie Parthe. Il conquit l’Arménie, la Syrie de Démétrios III (95-88), la Margiane et maintint les Saces à l’Est sous contrôle. L’empire Parthe connu alors sa plus grande extension. En 96, il s’attaqua à Rome avec laquelle il conclut peut après le premier traité entre Parthes et Romains, l’Euphrate devenant la frontière entre les deux empires. Ce fut durant son règne que les Parthes reçurent un ambassadeur Chinois de l’Empereur.  (Voir Perses, Parthes, Mithridate II). MITHRIDATE  III   ou  Arsace  XIII  Roi des Parthes de  57 à 55 ou 54 av.J.C. Il fut l’assassin de son père, Phraatès III, lors d’un complot avec son frère Orodès II. La succession de Phraatès III est différente en fonction des spécialistes. Certains, et ils sont la majorité, donnent comme Roi Mithridate III qui serait le premier à monter sur le trône, Cependant il fut rapidement déposé en raison de sa cruauté. Mithridate III s’enfuit alors en Syrie et demanda asile au Proconsul Romain Aulus Gabinius. Il leva une armée et avança en Mésopotamie, mais il fut battu à Séleucie du Tigre par le Général d’Orodès II, Surena (ou Suren). Il se réfugia alors à Babylone où après un long siège il fut fait prisonnier et tué en 54 par Orodès II. Une autre hypothèse les fait régner ensemble, et Mithridate III aurait été nommé Roi des Mèdes par son frère, mais les deux souverains ne parvenant pas à s’entendre au pouvoir, Mithridate III s’enfuit en Syrie craignant pour sa vie. Le Sénat Romain ayant interdit au Proconsul Romain Aulus Gabinius de s’immiscer dans la querelle dynastique des Parthes, Orodès II écrasa son frère dans une bataille et en 54 le fit exécuter.  MITHRIDATE  IV  Roi des Parthes de  129 à 140 av.J.C. Il reprit son trône sur l’Ouest de la Parthie et la lutte contre Vologèse III. Il est essentiellement connu par ses pièces de monnaie avec des légendes en Grec et en Pehlevi. Il mourut dans une attaque contre la Commagène en 140. Il avait nommé son fils Sanatrocès II (ou Sanatruces) comme son successeur, mais celui-ci fut blessé à mort dans une bataille contre les Romains.

 

MITHRIDATE  de  Pergame  (En Grec : Mιθριδάτης) Roi de Pergame, du Bosphore Cimmérien sous le nom de Mithridate II et de Colchide de 47 à 45 av.J.C. Mithridate était le fils d’un citoyen de Pergame nommé Ménodote et il descendait par sa mère Adogaginis des Tétrarques Galates. Il était toutefois considéré comme le fils illégitime du Roi du Pont Mithridate VI (120-63) qui le fit élever à sa cour puis dans son camp au cours de ses campagnes. Dès 64 av.J.C il reçut la souveraineté sur sa ville natale. Il aida Jules César (100-44) dans sa lutte contre une rébellion en Égypte. Il s’empara de Péluse mais il fut arrêté lorsqu’il tenta de traverser le Nil. Appuyé par un contingent de Juifs mené par Antipater I, Gouverneur puis Procurateur de Judée de 47 à 43 av.J.C, le père d’Hérode le Grand (41-4 av.J.C), il participa à la victoire finale sur Ptolémée XIII Philopator (Co-Roi d’Égypte, 51-47 av.J.C). César le récompensa de son aide en lui donnant la Galatie et la Colchide. En 47, Mithridate de Pergame suivit César lors de la campagne contre le Roi du Pont Pharnace II (63-47 av.J.C). Après la victoire des Romains la même année, sur le successeur de ce dernier, Asandros (ou Assandre ou Asender, 47-17 ou 45-14 av.J.C) il reçut de César le titre de Tétrarque et celui de Roi du Bosphore Cimmérien. Mithridate de Pergame fut tué en 45, dans un combat contre Asandros qui tentait de conquérir le royaume que lui avait confisqué César.
 
MITHRIDATE  de  Kios  (En Grec : Mιθριδάτης)  Nom de 2 Dynastes de Kios.   MITHRIDATE  I  de  Kios  Dynaste de Kios Kios (ou Keios ou Cius ou Prusa ou Prusias), au bord de la Propontide, sur le golfe de Mudanya, de 402 à 362 av.J.C. I fut le fils d’Ariobarzane I de Kios à qui il succéda. Xénophon (Philosophe, historien et maître de guerre Grec, v.430-v.355) le mentionne comme ayant trahi son père auprès de son suzerain le Roi Perse, ce qu’Aristote (Philosophe Grec, 384-322) confirme. Il est peut-être à confondre avec un Mithridate cité comme compagnon de Cyrus le Jeune (424-401), ou encore avec un Satrape de Cappadoce et de Lycaonie mentionné également par Xénophon qui assassinat Datamès (385-362) de Cappadoce gagnant sa confiance en simulant de l’hostilité envers Artaxerxès II (404-359) contre qui Datamès était en rébellion. Son fils lui succéda.  MITHRIDATE  II  de  Kios  Dynaste de Kios Kios (ou Keios ou Cius ou Prusa ou Prusias), au bord de la Propontide, sur le golfe de Mudanya, de 337 à 302 av.J.C, peut-être le fils ou le frère cadet d’Ariobarzane II de Kios, les avis entre les spécialistes sont partagés, à qui succéda pour gouverner la ville de Kios (ou Cius). Selon certains historiens il naquit en 386. Diodore de Sicile (Historien Grec, v.90-v.30) lui attribue 35 ans de règne, mais il semble qu’il n’ait pas gouverné de façon continue ses États pendant cette période. On ne sait pratiquement rien de lui ni de son règne. Pendant celui-ci, en 331, la région fut conquise par Alexandre le Grand (336-323). Après sa mort, en 321, lors du partage de Triparadisos de son Empire, elle fut attribuée avec le reste de l’Asie Mineure à un Général d’Alexandre, Antigonos I Monophtalmos ("le Borgne", 384-301). Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), après avoir prêté allégeance au Macédonien, Mithridate II se rendit suspect aux yeux de ce dernier de vouloir rejoindre la ligue constituée par Cassandre (Régent 317-306/305, Roi 301-297) et ses alliés contre lui, ce qui provoqua en 302 son assassinat à Kios (ou Cius). Toujours selon Appien et Lucien de Samosate (ou Loukianós, rhéteur et satiriste, v.120-v.180), il était âgé de 84 ans au moment de ce meurtre.
 
MITHRIDATE  (En Grec : Mιθριδάτης) Nom de 6 Rois du Pont.  MITHRIDATE  I  Ktistès  (En Grec : Mιθριδάτης Kτίστης "Le Fondateur") Satrape de 301 à 281, puis Roi de 281 à 266 ou 296 à 266 av.J.C. Perse hellénisé, dont l’origine est disputée. Pour certains il fut le fils de Mithridate II de Kios (ou Cius) à qui il succéda après son assassinat, pour d’autres il fut son neveu, fils de son frère Orontopatès (ou Rhoontopates) ?. Selon Appien d’Alexandrie (Historien Grec, 90-v.160), il fut “le seizième descendant de Darius I, fils d’Hystaspès, Roi des Perses“, et le premier Roi à porter ce nom. En 281 (on trouve aussi 296), il profita de la confusion causée par les guerres entre les anciens Diadoques devenus Rois et s’échappa de la garde d’Antigonos I Monophtalmos (“le Borgne“, 384-301) qui le détenait prisonnier à sa cour. Il étendit son pouvoir en Paphlagonie puis s’empara de la Cappadoce Pontique et se déclara indépendant en prenant le titre de Roi (Basileus). Son fils Ariobarzane lui succéda. (Voir Asie Mineure, Le Pont, Mithridate I Ktistès).  MITHRIDATE  II   Roi du Pont de 258 à 220 ou 256 à 220 ou 250 à 220 ou 250 à 210 av.J.C. Il fut le fils d’Ariobarzane à qui il succéda. Selon quelques spécialistes était mineur à son arrivée au pouvoir. Dès sa prise de pouvoir il renoua avec les Séleucides. Afin d’établir des liens solides il épousa Laodice II (ou Laodice A ou Laodiké ou Laodicée), la fille du Roi Antiochos II Théos (250-246) et de la Reine Laodice I (ou Laodiké ou Laodicée). Selon Justin il reçut en dot la “Grande-Phrygie”. Il devint assez puissant pour s’interposer dans leurs querelles de succession. Il soutint Antiochos Hiérax contre son frère Séleucos II Kallinikos (246-225). Mithridate II vaincu Séleucos II dans une grande bataille à Ancyre (ou Ancyra), en 239, dans laquelle Séleucos II perdit 20.000 hommes et échappa de justesse à sa propre vie. Son fils Mithridate III Philopator lui succéda. (Voir Asie Mineure, le Pont, Mithridate II). MITHRIDATE  III  Roi du Pont de 220 à 195 ou 220 à 185 ou 220 à 184 ou 210 à 184 av.J.C. Il fut le fils de Mithridate II à qui il succéda. Ce fut un homme politique habile qui tint son royaume à l’écart des conflits qui opposaient les grands États du moment. Toutefois nous n’avons pratiquement aucune source sur son règne. Certains historiens doutent même de l’existence de ce Roi, l’ignorant dans la dynastie, et ils comptent cette période comme une extension du règne de Mithridate II. Il semble qu’il continua les bonnes relations avec les Séleucides. Il fut aussi l’allié de Rome de qui il obtint la Phrygie en 188, lorsqu’Antiochos III Mégas (223-187), battu fut contraint de signer la paix d’Apamée, qui fut un partage de l’Asie Mineure où il dut renoncer à ses conquêtes dans cette région à l’Ouest du Taurus, au profit essentiellement du Roi de Pergame Eumène II (ou Eumènès, 197-159) allié des Romains. Il épousa Laodice (ou Laodiké ou Laodicée), que certains donnent comme une Princesse Séleucide, qui lui donna trois enfants : Deux fils, Pharnace I et Mithridate IV qui lui succédèrent et Laodice (ou Laodiké ou Laodicée) qui épousa son frère Mithridate IV.   MITHRIDATE  IV  Philopator  Philadelphe (En Grec : Mιθριδάτης Φιλoπάτωρ Φιλάδελφoς "Qui aime son père" "Qui aime son frère") Roi du Pont de 170 à 152/151 ou 170 à 150 av.J.C. Il fut le frère de Pharnace I à qui il succéda. Le règne de ce Roi n’est attesté par aucune source littéraire et il n’est connu que par ses quelques monnaies qui nous sont parvenues et de rares inscriptions. Édouard Will estime, du fait de ce contexte, qu’il eut sûrement un règne sans histoire. Dans une inscription relevée au Capitole à Rome, Mithridate IV se proclama amicia et societas avec le peuple Romain. Il s’allia avec le Roi de Cappadoce Ariarathès V (163-130) pour soutenir le Roi de Pergame, Attalos II Philadelphe (ou Attale, 159-138), à qui il envoya des troupes auxiliaires, lors de son conflit avec le Roi de Bithynie, Prusias II Cynegus (182-149). Mithridate IV épousa sa sœur Laodice (ou Laodiké ou Laodicée) avec laquelle il est représenté sur ses monnaies. Il ne semble pas qu’il y eut des enfants de cette union. Ce fut son neveu qui lui succéda.  MITHRIDATE V  Évergète  (En Grec : Μιθριδάτης ὁ εὐεργέτης, “le Bienfaiteur“) Roi du Pont de 150 à 121 ou de 150 à 120 av.J.C. (Voir Asie Mineure, le Pont, Mithridate V).  MITHRIDATE  VI  Eupator Dionysos  ou  le Grand  Roi du Pont de 121 à 63 ou 120 à 63 av.J.C et du Bosphore Cimmérien sous le nom de Mithridate I de 107 à 63 av.J.C. Il naquit à Sinope en 132. Il régna seul en 111 après avoir jeté sa mère Laodice en prison et s’être débarrassé de son frère Chrestos. Il fit de grandes conquêtes en Asie (Galatie, Paphlagonie, Bithynie) mais se heurta à Rome. Il lutta contre les Scythes (vers 110). En 88, il attaqua les provinces Romaines d’Asie, occupa les îles de l’Égée, puis Athènes. Plusieurs guerres entre Rome et le Pont aboutirent à sa fuite en Arménie, auprès du Roi Tigrane II (95-54), puis à sa défaite définitive devant Pompée sur l’Euphrate en 66. Il eut de nombreuses épouses et concubines. Sa première épouse fut sa sœur Laodice (ou Laodiké ou Laodicée) qui lui donna quatre fils et deux filles et Monime. Il eut de nombreux enfants, les plus importants furent : Pharnace II Roi du Pont et Roi du Bosphore (63-47) qui lui succéda ; Ariarathès Roi de Cappadoce en 95 ; Athénaïs Philostorgos I Reine de Cappadoce, elle épousa le Roi de Cappadoce Ariobarzane II (62-51) et Cléopâtre Reine d’Arménie, elle épousa le Roi d’Arménie Tigrane II le Grand (95-54). Il mourut poignardé en 63, par un guerrier Celte. (Voir Asie Mineure, le Pont, Mithridate VI).
 
MITHRIDATE  d’Arménie  ou  Mithridate  l’Ibère  (En Géorgien : მითრიდატე, en Grec : Mιθριδάτης) Roi d’Arménie de la dynastie Artaxiade d’Ibérie de 35 à 37 et 42 à 51 ap.J.C. L’Empereur Romain Tibère (14-37) refusa d’accepter l’arrivée au pouvoir en Arménie d’Arsace I, le fils du Roi Parthe Artaban III (10-38 ou 12-38/40). Il présenta un autre candidat au trône au nom de Mithridate d’Arménie, le frère du co-Roi d’Ibérie Aderk (ou Pharasman I ou Pharzman ou Farasmanes, 1-58). À la cour d’Arménie, en 35, le parti pro-Romain fit empoisonner Arsace I après moins d’un an de règne et proclama Mithridate Roi. En 35, Mithridate fut détrôné par Orodès (35 et 37-42) un autres fils du Roi des Parthes Artaban III. Mithridate appela à l’aide son frère qui lui envoya des mercenaires Sarmates. La même année Orodès II et les Parthes furent mis en fuite. (Voir Asie Mineure, Arménie, Mithridate d’Arménie).
 
MITHRIDATE Nom de 3 Rois de Commagène.  MITHRIDATE  I Kallinikos Philhellène Philoromée ou Kallinikos Philoromaios (ou Callinicus ou Callinicos, en Grec : ο ΜιΘριδάτης К αλλίνικος) Roi de Commagène de 109 à 86 ou 109 à 70 ou 109 à 62 av.J.C. Il fut le Fils de Samès II à qui il succéda. Juste avant sa succession, en 109, il épousa la Princesse Laodice VII Théa Philadelphe (ou Laodiké ou Laodicée), la fille du Roi Séleucide, Antiochos VIII Gryphos (125-96). De son premier mariage, épouse du Roi Parthe, Mithridate II (124-88). Ce mariage fut également le cadre d’une alliance pour conclure une paix entre la Commagène et l’Empire Séleucide. Sa dynastie pouvait donc prétendre aussi bien des liens avec Alexandre le Grand (336-323) qu’avec les Rois Perses. Selon des recherches archéologiques récentes au mont Nimrod (ou Nemrod ou Nemrut Dağı), il serait également un descendant du Roi des Perses Achéménides, Darius I le Grand (522-486). De son règne, le royaume de Commagène devint plus Grec que Perse. Il aurait été construit pour lui un Hiérothésion (Tombe Sainte de membres de la famille royale) à Arsameia du Nymphaios (Aujourd’hui Siverek, près de la ville d’Eski Kahta dans la province Turque d’Adiyaman). Laodice VII Théa Philadelphe lui donna un fils, Antiochos I Théos Dicée Épiphane Philoromée Philhellène, qui lui succéda et peut-être une fille, Isias Philostorgue, sœur-épouse d’Antiochos I.  MITHRIDATE  II  Antiochos  Épiphane  Philoromée  Philhellène  Monocritis ou  Philoromaios (En Grec : ο ΜιΘριδάτης Αντίοχος Επιφανής Φιλορωμαίος Φιλέλλην ‘Μονοκρίτης) Roi de Commagène de 38 à 20 av.J.C. Il succéda au cours règne de son frère aîné Antiochos II (40-38) qui fut plus tard, en 29 exécuté sur l’ordre d’Auguste (27 av.J.C-14 ap.J.C). Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), dans les années 31, Mithridate II fut un allié du général Romain Marc Antoine (83-30 av.J.C) et il conduisit personnellement ses forces à la bataille d’Actium contre Octave (Futur Empereur Auguste). Après la mort d’Antoine et lorsqu’Auguste devint Empereur, Mithridate II devint un allié loyal de l’Empereur. Il épousa Laodice. Cette dernière lui donna un seul enfant, un fils Mithridate III qui lui succéda. (Voir Asie Mineure, Commagène, Mithridate II).  MITHRIDATE  III   Antiochos  Épiphane  (En Grec : ο ΜιΘριδάτης Αντίοχος Επιφανής) Roi de Commagène de 20 à 12 av.J.C. Bien qu’aillant régné huit ans, il nous a laissé très peu d’informations sur sa vie. Quelques spécialistes, comme Cyrille Toumanoff, le présentent comme un neveu des deux précédents Rois, donc un petit fils d’Antiochos I Théos Dicée. Dix ans avant son arrivée au pouvoir, en 30, il avait épousé une Princesse de Médie, fille du Roi Artavazde III (ou II, 54-34) d’Arménie, Jotapé (ou Iotapa ou Jotapé). Cette dernière avait épousé en première noce le jeune fils (7 ans) de la Reine d’Égypte, Cléopâtre VII Théa Philopator (51-30) et de Marc Antoine (83-30 av.J.C), Alexandre Hélios. Jotapé lui donna deux enfants : Un fils, Antiochos III qui succéda à son père. Une fille, également Jotapé, qui épousa le Roi d’Émèse, Sampsigeram II Caius Julius (11-42).
 
MITHRIDATIS  Princesse du Pont, elle fut la fille du Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Elle aurait été fiancée au Roi d’Égypte Ptolémée XIII Philopator (51-47 av.J.C) qui cherchait du soutien contre les Romains. Elle se suicidera à la mort de son père.
 
MOAB – MOABITE  Moab est le nom historique d’une montagne et d’une bande de terre dans l’actuelle Jordanie longeant la rive orientale de la mer Morte. Dans les temps anciens, cette région fut le royaume des Moabites, un peuple souvent en conflit avec leurs voisins Israélites à l’Ouest. Les Moabites furent un peuple historique, dont l’existence est attestée par de nombreuses découvertes archéologiques, notamment la stèle du Roi Mesa (ou Mesha, 850-840) qui célébra la victoire sur le Roi d’Israël Joram (851-842). Leur capitale fut Dibon, situé à côté de la moderne ville Jordanienne de Dhiban. Les Moabites se firent redouter des Royaumes de Juda et d’Israël par leurs fréquentes incursions sur leur territoires. (Voir Syrie-Palestine, Moab).
 
MODON  Voir MÉTHONE.
 
MEON  MANÈS.
 
MOESAEDES   Voir MAESADES.
 
MOÏSE   ou  Moses  (En Latin : Moyses, en Hébreu : מֹשֶׁה Moché, en Grec : Mωυσής, en arabe : موسى  Mūsa) Il fut à la fois : Un chef religieux, un législateur, un prophète, le libérateur des Hébreux et un chef militaire a qui on attribue traditionnellement la création de la Torah. Il est également un important prophète dans le Judaïsme, Christianisme, l’islam, la Foi Bahá’íe, le Mormonisme, le Rastafari, le mouvement Raëlien et bien d’autres confessions. Il y a eu beaucoup de scientifiques et de spécialistes, qui ont prétendu que Moïse n’était en fait qu’un personnage légendaire. L’archéologie n’a pas pu apporter des preuves sur son existence. Il épousa  Séphora (ou Cippora), fille de Jethro de Madian et eut deux enfants : Gershom et Eléazar. (Voir Syrie-Palestine, Hébreux, Moïse).
 
MOLOSSES  ou  Mǒlosses  ou  Molosos  ou  Molosso (En Grec : Μολοσσοί, en Latin : Molossi ou Molōrum)  il formaient une des quatorze tribus de l’Épire. Ils étaient localisés à l’intérieur des terres, autour du bassin de Ionina, de la ville de Passaron et du sanctuaire de Dodone arraché aux Thesprôtes au Ve siècle av.J.C. Ils étaient gouvernés par la dynastie Éacide. Le poète Homère mentionne souvent qu’il avait des relations amicales avec l’Ithaque et Céphalonie (ou Kéfallonia). Ils prétendaient descendre de Molossos, un des trois fils de Néoptolème (Le fils d’Achille et de Deidameia) et d’Andromaque. Olympias, la mère d’Alexandre le Grand (336-323), fut une Princesse Molosse. Le plus célèbre membre de la dynastie Molosse fut Pyrrhos I (ou Pyrrhus, 307-302 et 297-272). Les Molosses furent également réputés pour leurs chiens de combat que les bergers utilisaient pour garder leurs troupeaux, comme l’atteste Virgile dans ses Géorgiques. Le plus célèbre de ces chiens fut Péritas, celui d’Alexandre. Parmi ces différents “États” et tribus les Molosses prévalurent au VIe siècle av.J.C et formèrent une confédération.
 
MOLOSSOS  Roi des Molosses au Ve siècle av.J.C. Il eut un enfant Dryas qui lui succéda.
 
MONIME  de  Milet  ou  Monima  (En Grec: Μονίμη) Reine du Pont. Elle fut une des épouses de Mithridate VI (120-63) qu’il épousa en 89/88 et avec qui il fut marié jusqu’en 72/71. Elle fut la fille d’un éminent citoyen appelé Philopoemen. Selon la légende elle fut une très belle femme intelligente et très réputée chez les Grecs. Lorsque Mithridate VI et son armée réussirent à prendre sa ville natale en 89/88, sa beauté fit une grande impression sur le Roi. Il fut fortement attiré par elle, par son physique et par sa forte personnalité et intelligence qui complétait la sienne. Mithridate VI pensa faire Monime le joyau de son harem, il entama alors des négociations avec Philopoemen. Le Roi lui offrit 1.500 pièces d’or pour qu’elle devienne son épouse, mais elle rejeta l’offre. Elle exigea de Mithridate VI un contrat de mariage et insista pour qu’il lui donne un diadème royal et le titre de Reine. Les scribes royaux préparèrent le contrat de mariage. Mithridate VI attacha un ruban de pourpre et d’or autour de la tête de Monime et se retira avec elle dans les appartements privés du palais de Sinope. Monime devint la seconde Reine du Pont. Son père reçut une médaille d’or de Mithridate VI et le Roi le nomma comme son garde du corps à Éphèse. Monime donna une fille à Mithridate VI appelée Athénaïs Philostorgos II, qui fut l’épouse du Roi de Cappadoce Ariobarzane II Philopator (62-51). Au début de leur mariage, elle exerça une grande influence sur son mari, mais cela ne dura pas longtemps. En fin de compte, ils eurent un mariage malheureux et Monime fut très affectée de laisser sa ville natale. En 72/71, lorsque son mari fut contraint d’abandonner ses États elle se réfugia dans le royaume d’Arménie. Elle fut mise à mort à Pharnacia (ou Giresun ou Kérassonte ou Cérasonte ou Choerades). Selon Plutarque (Philosophe, biographe et moraliste Grec, 46-v.125), elle se suicida sur ordre du Roi. Sa correspondance avec Mithridate VI, qui était d’un caractère licencieux, tomba entre les mains de Général Romain Pompée à la prise de la forteresse de Caenon Phrourion.
 
MONTOU   ou  Monthou   ou  Mentou  ou  Month  Il   Il fut le Dieu Égyptien de l’antique ville d’Hermonthis (nome de Thèbes), lié à l’origine au culte du soleil et du Dieu faucon de Thèbes. Il est représenté comme un homme à tête de faucon coiffé de deux grandes plumes, d’un disque solaire et de deux uræus. Son lieu de culte est la région Thébaine. Hermonthis signifie la terre de Montou, il y eut pour parèdre la Déesse Tjenenet (ou Djenenet ou Tyenenet ou Ciernenet) ; Tôd où il fut associé en triade avec les Déesses Tjenenet et Râttaoui (ou Raet-Taui) avec qui elle fusionna et  Iounet (ou Iounit ou Iounyt) ; Médamoud où il eut un temple construit par Sésostris III (1878-1843) sur les vestiges d’un temple de l’Ancien Empire (2647-2150) ; Karnak, où il eut un temple près de la cité d’Amon. Il était également vénéré en Nubie. Un fête en son honneur était célébrée le 5e jour du IIe mois de la saison Akhet.  (Voir Égypte, Montou).
 
MONTOUHOTEP  ou  Mentuhotep – MnT.w htp"Monthou est satisfait"  Reine d’Égypte de la Deuxième Période Intermédiaire. Elle fut l’épouse du Roi de Thèbes Djéhouty (1603-1602). Elle n’est connue que de son matériel funéraire trouvé en 1822, à Dra abou el-Naga à proximité de Thèbes. Les inscriptions de son cercueil furent copiées par John Gardner Wilkinson, mais le cercueil original est aujourd’hui perdu. Sur le cercueil, il est dit qu’elle était la fille du vizir Senebhenaf et d’une femme appelée Sobeknakht. L’intérieur fut décoré avec des textes différents, beaucoup d’entre eux appartiennent au Livre des Morts. En effet, son cercueil est l’une des sources premières de cette composition funéraire. Montouhotep est également connue à partir d’une inscription sur un vase canope appartenant à l’origine à son époux, c’est de cette preuve, que l’on peut supposer qu’elle était sa femme. On ne connait pas d’enfant de cette union. Elle portait les titres : Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Celle qui est unie à la couronne blanche [à la Parfaite] (Xnmt-nfr-HDjt). Pour ce dernier Titre seulement quelques Reines avant elle l’avaient porté lors des XIIe et XIIIe dynasties.

 

MONTOUHOTEP  Nom d’1 Roi de Thèbes (Égypte) et de 6 Pharaons.  MONTOUHOTEP  I  ou  Horus  Tepi A  Roi de Thèbes de 2134 à 2130 av.J.C sous la XIe dynastieMONTOUHOTEP  II  NEBHEPETRÊ  Roi de Thèbes de 2061 à 2022, puis devint pharaon de la XIe dynastie de 2022 à 2010 av.J.C.  MONTOUHOTEP  III  SEÂNKHKARÊ  ou  Senéferkarê  Pharaon de la XIe dynastie de 2010 à 1998 av.J.C.  MONTOUHOTEP  IV   NEBTAOUYRÊ  Pharaon de la XIe dynastie de 1998 à 1991 av.J.C.  MONTOUHOTEP  V  MÉRIÂNKHRÊ Pharaon de la XIIIe dynastieMONTOUHOTEP  VI  SOUADJRÊ   Pharaon de la XIIIe dynastieMONTOUHOTEP  VII  SEÂNKHENRÊ  Pharaon de la XVIIe dynastie en 1601 av.J.C.  (Voir Égypte).
 
MONTOUEMSAF   Pharaon de la XIIIe dynastie. (Voir Égypte).
 
MONTOUHERKHEPSHEF  ou  Montouherkhopshef  ou  Montouhirkhopshef  – MnTw-Hr-xpS.f – “Montou est son bras puissant"   Nom de trois Princes d’Egypte.  MONTOUHERKHEPSHEF  Prince sous la XIXe dynastie. Il fut le 5e fils de Ramsès II (1279-1213). Il a été mentionné sur une stèle à Bubastis. D’après des textes retrouvés il était présent au siège de la ville Syrienne de Dapur. Certains spécialistes pensent qu’il fut enterré dans la tombe du Chancelier Bay, KV13 dans la vallée des Rois.   MONTOUHERKHEPSHEF  Prince sous la XXe dynastie. Il fut l’un des fils de Ramsès III (1184-1153) et de la Reine Minéfer. Certains spécialistes le donnent comme le fils de la Reine Iset Ta Habasillat (ou Isis). Il fut un frère ou un demi-frère de Ramsès IV, Ramsès VI et Ramsès VIII. Il épousa Takhat qui porta le titre de "Mère du Roi". C’est cette affirmation qui a fait que les égyptologues les ont donné comme les parents de Ramsès IX (Sources Incertaines), puisque aucune autre femme Ramesside ne porte ce nom. Montouherkhepshef n’a jamais régné contrairement à ses frères et neveux, sa date de mort peut être placé avant l’an 22 du règne de Ramsès III, puisque son frère Ramsès IV est connu pour avoir été désigné comme le Prince héritier d’Égypte à de cette date. Iset-Tahemdjeret (ou Isis-Tahemseret ou Isis-Ta-Hemdjeret) est aussi donnée par quelques spécialistes comme sa mère.  MONTOUHERKHEPSHEF  Prince sous la XXe dynastie. Il fut l’un des fils de Ramsès IX (1126-1108) et de la Reine Baketouarel I (ou Baktourenef ou Baketwerenere ou Bakenwerel). Il fut sûrement héritier, mais qui n’a pas vécu assez longtemps pour succéder à son père. Selon Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton, ses titres étaient : Le fils du Roi, le Première de son corps; Fils aîné du Roi de son corps; Généralissime; Représentant à la tête des Deux Terres.
 
MONUNIOS  ou  Monunius  (En Grec : Μονούνιος)  ?Nom de deux Rois Dardaniens d’Illyrie.  MONUNIOS  Roi Dardanien d’Illyrie de 290 à vers 270 av.J.C. Il laissa plus de traces archéologiques qu’historiques. Ce fut lui aussi un farouche adversaire de la Macédoine, mais il offrit tout de même une aide de 10.000 soldats à Ptolémée Keraunos (281-279) lors des invasions Celtes, que ce dernier refusa. L’État Dardanien sous Monunios est classé parmi les plus forts dans les Balkans à cette époque. Les invasions Celtes ne l’affectèrent pas autant que les Macédoniens. En 281, Monunios conclu une alliance avec Pyrrhos I (307-272). Leurs intérêts communs étant de contrecarrer une Macédoine trop forte. Il fut le premier Illyrien a frapper ses propres pièces d’argent après probablement avoir prit le contrôle de l’État Taulantien et des colonies Grecques de la côte. Le Roi fut enterré dans les tombes royales de Selcë e Poshtme dans la ville de Pélion (ou Pelium ou Pílio ou Pēlion). Un casque avec une inscription en Grec fut mis au jour au lac d’Ohrid (ou Okhrid), ainsi que des pièces de monnaie d’argent portant des symboles à la fois du Roi et Macédoniens. Selon John Joseph Wilkes, après la mort de Ptolémée Keraunos, Monunios aurait pu prendre le trône de Macédoine pour une brève période. Beaucoup de dirigeants Dardaniens du même âge ont été nommés Monunios et il semble y avoir une certaine confusion dans l’attribution des évènements. Par exemple on n’a pas la certitude que le Roi qui offrit son aide à Ptolémée Keraunos fut le même qui frappa des monnaies à Épidamne (moderne Durrës). Lui suivit sur le trône, Mytilos (ou Mytilus) qui fut probablement son fils.  MONUNIOS (II)  Roi Dardanien d’Illyrie de 176 à 167  av.J.C. Il succéda à son frère Bato. Il fut le dernier Roi Dardanien.
 
MOSKON  Roi Gète vers 320 av.J.C qui régnait à cette période sur les régions au Nord de la Dobroudja (Région du Nord-est de la Bulgarie bordée par le Danube et la Mer Noire). Il fut probablement en relations étroites avec les dirigeants locaux des colonies Grecques dont il avait adopté le type d’administration. Les seules preuves de son existence sont des pièces d’argent trouvés près de Tulcea, avec l’écriture Basileos Moskonos “Basileos Moskonos”, c’est à dire le “Roi Moskon”.
 
MOUNICHOS  Roi des Molosses au Ve siècle av.J.C. Fils de Dryas, il épousa Lélante et eut quatre enfants dont Alcandre qui lui succéda.
 
MOURSIL  ou  Mursili  ou  Mursilis  ou  Muršili  Nom d’1 Rois et de 2 Empereurs des Hittites.  MOURSIL  I  Roi des Hittites de vers 1620 à vers 1590 ou 1604 à 1594 ou 1556 à 1526 ou 1540 à 1530 ou 1508 à 1498 av.J.C et Roi de Babylone de 1595 à 1590. Il fut le petit-fils d’Hattousili I. Il passa une alliance avec le Hana ce qui lui permit de prendre Alep et de ravager le Yamkhad. En 1595, sollicité par ses alliés du Hana, il poursuivit sa marche le long de l’Euphrate et atteignit Babylone où il mit fin à la dynastie d’Hammourabi (1792-1750) et y fonda la 2e dynastie de Babylone. Des rivalités de palais le contraignirent à rentrer à Hattousa où peu après il fut assassiné par son beau-frère Hantili I, qui s’empara du pouvoir. (Voir Asie Mineure, Hatti/Kussara, Moursil I).  MOURSIL II  Empereur des Hittites de 1341 à 1310 ou 1321 à 1295 ou 1318 à 1290 av.J.C. Il fut le fils cadet de Souppilouliouma I. Il dut faire face à la peste qui ravageait le pays et à la rébellion de certains vassaux qu’il mata. Il reconquit l’Arzawa, l’Amourrou, combattit les tribus Gasgas et les Assyriens. Il eut deux épouses qui lui sont attestées : Gassulawija qui mourut dans la 9e année de son règne. Elle lui donna quatre enfants : Mouwatalli II, qui succéda à son père ; Hattousili III, qui sera Empereur de 1264 à 1234 ; Halpasulupi (ou Halpa-Sulupi) et Massanauzzi (ou Massana-Uzzi ou Matanaza), qui épousa un nommé Masturi. Sa deuxième épouse fut Tadukhepa (ou Taduhepa ou Tadoughepa ou Daduhepa ou Tanuhepa), dont le sort a du ressembler celui de Malnigal. Certains spécialistes avancent qu’elle donna des fils à Moursil II mais leurs noms ne sont pas enregistrés.  (Voir Asie Mineure, Hittite, Nouvel Empire, Moursil II).  MOURSIL III  ou  Ourhitechoud  ou  ou  Uri-Teššub  ou  Uri-Teššup  ou  Uri-Tešub  ou  Urchi-Teschub  ou  Ulmi-Teshup  Empereur des Hittites de 1272 à 1267 ou 1272 à 1266 ou 1272 à 1265 ou 1269 à 1264 av.J.C. À la mort de son père, Mouwatalli II, Ourhitechoud lui succéda sous le nom de Moursil III, mais il passa la majeure partie de son court règne à combattre son oncle Hattousili III (1264-1234) qui souhaitait l’écarter du pouvoir. Les États d’Anatolie occidentale se divisèrent entre les deux partisans, il fut déposé et exilé en résidence surveillée à Chypre, mais il réussit à s’enfuir. Le Pharaon Ramsès II intervint dans cette querelle interne des Hittites, en accueillant à sa cour Moursil III. (Voir Asie Mineure, Hittite, Nouvel Empire, Moursil III). 

 

MOUSHKIS   ou   Mouski   Peuple qui occupa le territoire de l’ancien Empire Hittite après sa chute. (Voir Asie Mineure, Phrygie).

 

MOUT  Déesse Égyptienne, dont le nom veut dire "mère" qui symbolise les valeurs maternelles, elle est une des plus anciennes divinités du panthéon Égyptien. Elle est aussi une Déesse dangereuse lorsqu’elle est une des formes de la "Déesse Lointaine" (Hathor) et est alors représentée sous la forme d’une lionne aux griffes acérées, assimilée à Sekhmet. Elle est représentée sous la forme d’un vautour ou sous celle d’une femme portant sur la tête la dépouille d’un vautour, parfois surmontée du pschent (La double couronne d’Égypte). (Voir Égypte, Mout).
 
MOUTEMOUIA  ou  Mutemwiya  ou  Mutemoueya  ou  Moutemouiya  – Mwt-m-wjA  Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. Elle fut la fille de l’Empereur du Mitanni Artatâma I (v.1410-v.1400). Elle fut une des épouses du Pharaon Thoutmôsis IV (1401-1390) et la mère d’Amenhotep III (Pharaon 1390-1353). Moutemouia, n’est mentionnée dans aucun document du règne de Thoutmôsis IV. D’après quelques égyptologues (Dont Claire Lalouette) elle aurait pris le nom de Moutemouia, "Mout est dans la barque solaire", à son mariage. (Voir Égypte, Les Reines, Moutemouia).
 
MOUTNEDJEMET   ou  Mutnedjmet  ou  Mutnodjmet Mwt-nDmt  "La Déesse Mout est la douce [l’agréable] ou {La mère douce [l’agréable"  Nom de 2 Reines d’Égypte.  MOUTNEDJEMET   Reine d’Égypte de la XXIIIe dynastie. Elle fut la fille du Pharaon Aÿ II (1327-1323). Quelques historiens pensent qu’elle est peut être la sœur de Néfertiti. Ce que viendrait confirmer sa titulature. Elle épousa le Pharaon Horemheb (1323-1295). Il est possible que Moutnedjemet fut enterrée dans la magnifique sépulture de Memphis. On y a retrouvé la momie d’une femme d’une quarantaine d’années et les restes d’un fœtus mal formé. Cette découverte fait supposer aux égyptologues que Moutnedjemet serait morte d’une fausse couche vers l’an 13 du règne d’Horemheb. (Voir Égypte, Les Reines, Moutnedjemet).  MOUTNEDJEMET  Reine d’Égypte de la XXIe dynastie. Elle fut la fille du Grand Prêtre Pharaon Pinedjem I et de la Reine Henouttaoui I. Elle épousa son frère le Pharaon Psousennès I (1039-991). Elle portait les titres de : Grande Épouse Royale (Hmt-nswt wrt) ; Fille du Roi (sAt-nswt) ; Sœur du Roi (snt-nswt) ; Dame des Deux Terres (nbt tAwy) et Deuxième Prophète d’Amon. Elle lui donna trois enfants : Aménémopet (ou Aménémopé) qui succéda à son père et avec qui il est censé avoir eu une bref corégence pendant deux ans et Ramsès Ânkhetenmout et Makarê.  Elle fut enterrée à Tanis dans le tombeau de son époux. Elle est dépeinte comme une jeune fille dans le temple de Louxor avec ses sœurs et Maâtkarê et Henouttaoui. Elle est également plusieurs fois indiquée dans la tombe de son mari. Elle y est dépeinte comme une Reine. Le tombeau fut plus tard usurpé par son fils Aménémopet et sa momie fut perdue. Par contre plusieurs articles funéraires furent mis au jour et sont aujourd’hui au musée Égyptien du Caire.
 
MOUTNOFRET  ou  Moutneferet  ou   Mutnofret   ou   MoutnéfertMwt nfrt"Mout est belle"  Nom d’1 ou 2 Reines d’Égypte.   MOUTNOFRET  I   Reine d’Égypte de la XVIIIe dynastie. On ignore exactement ses origines. Il a jadis été prétendu qu’elle fut une fille d’Amenhotep I (1525/24-1504), cependant aucun témoignage ne vient confirmer cette proposition. Aujourd’hui beaucoup de spécialistes se rangent sur la proposition d’Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton. Les égyptologues, sur la base de ses titres : Fille du Roi (s3T-nswt) , Sœur du Roi (snt-nswt), découvert sur une inscription à Karnak, avancent qu’elle est susceptible d’avoir été une fille du Roi Ahmès I (ou Ahmosis, 1549-1525/24), mais on ignore le nom de sa mère. Elle fut la 2e épouse du Roi Thoutmôsis I (1504-1492). Christian Leblanc nous précise que ce mariage dut avoir lieu aux environs de l’an 10 du Roi. (Voir Égypte, les Reines, Moutnofret I).  MOUTNOFRET  II  "Reine d’Égypte" de la XVIIIe dynastie. Selon certains spécialistes elle fut une des épouses (ou peut-être qu’une concubine) du Roi Thoutmôsis II (1492-1479). Quelques égyptologues, dont Christian Leblanc, Aidan Marc Dodson et Dyan Hilton etc.., avancent que la Reine Moutnofret I aurait donné au Roi une fille au nom également de Moutnofret (ou Moutnéfert) Leblanc précise que si l’existence de cette Moutnofret (II) est incontestable, en revanche son ascendance aussi bien paternelle que maternelle reste controversée. Elle nous est connue par une statue colossale de Thoutmôsis II, restaurée par Thoutmôsis III (1479-1425), et découverte par Auguste Edouard Mariette devant le 8e pylône de Karnak. Sur celle-ci une inscription de cette Princesse fut remaniée. En se fondant sur de récentes recherches faites à son sujet beaucoup de spécialistes y on vu une fille de Thoutmôsis I et Moutnofret. Cependant d’autres préfère admettre que c’est sa mère qui fut représentée avant d’y substituer plus tard l’image d’une Princesse homonyme, issue de Thoutmôsis II et d’une concubine ?. Le débat reste ouvert.
 
MOUTTOUYA  ou  Touy  ou  Touya  ou  Tuja  ou  Touia  ou  Mout-Touia  ou  Mout-TouyMwt-&wjj  "Celle de la Déesse Mout"  Reine d’Égypte de la XIXe dynastie. Elle naquit vers 1325 et fut la fille de Raia, un officier supérieur de l’armée, lieutenant général de la charrerie et de Rouia. Elle épousa le Pharaon Séthi I (1294-1279) dont elle fut la Grande Épouse Royale. Le règne de son époux vu de nouveau l’Égypte au plus haut sommet de sa gloire. Selon Christian Jacq Mouttouya fut dotée d’une forte personnalité et elle participa à la vie politique du royaume. Elle fut la mère, en autres, de Ramsès II (1279-1213) qui succéda à son père. Elle mourut en 1258. (Voir Égypte, les Reines, Mouttouya).
 
MOUWATALLI  (et non pas Muwatalli comme on le trouve souvent en Français, cf Larousse)  ou  Muwatallish  ou  Muwattalli  ou  Muwatallis  ou  Moutallou  Nom d’1 Roi du Hatta et d’1 Empereur Hittite.  MOUWATALLI  I  Roi usurpateur du Hatta vers 1430 ou vers 1420 ou vers 1400. Il arriva au pouvoir en tuant Huzziya II. Son existence est certifiée par la découverte d’un sceau à Hattousa. Son épouse fut la Reine Walanni. Selon certains historiens, il était le mesedi gal (Titre militaire et administratif signifiant Chef des gardes du corps du Roi). Il fit l’erreur de nommer à de hautes fonctions les fils d’Huzziya II : Huzziya (ou Huzzijas), Kantuzzili et Himuili. Ces derniers l’assassinèrent et portèrent sur le trône Tudhaliya I (ou Tudhalia ou Touthalija ou Duhalijas), un fils d’Huzziya.   MOUWATALLI  II  Empereur des Hittites de 1310 à 1269 ou 1295 à 1272 av.J.C. Fils de Moursil II. Les intrigues du Pharaon Ramsès II en Syrie le conduisirent à intervenir. Il monta une coalition de Princes Syriens contre Ramsès, les deux puissances se rencontrèrent à Kadesh (ou Qadesh) sur l’Oronte. La bataille, restée indécise, se conclut par un accord de paix en 1274, ce dernier fixa la limite des deux empires à la hauteur de Damas. Il eut un enfant Moursil III (ou Ourhitechoud) qui lui succéda après d’âpres querelles de succession avec son oncle Hattousili III (1264-1234) qui finit par l’emporter. (Voir Asie Mineure, Hittites, Mouwatalli II).
 
MOUYT  ou  Mijt  Reine et/ou Princesse d’Égypte. Elle fut une des filles du Roi Montouhotep II (2061-2010/09), mais dont on ne connait pas le nom de la mère et selon certains spécialistes, dont Joyce Anne Tyldesley, elle fut aussi une épouse secondaire du souverain. Montouhotep II fit aménager des puits funéraires et des chapelles en calcaire pour ses cinq (ou six) femmes de statut légèrement inférieur et Mouyt (ou Mijt). L’accès à ces tombes étant recouvert par la terrasse du temple du Roi. Elle mourut très jeune. Joyce Anne Tyldesley pense que ces femmes ont dû mourir à peu près en même temps, vers le début de son règne.
 
MTSKHETA  (En Géorgien : მცხეთა)  C’est l’une des plus vieilles villes de Géorgie. Située dans la province de Karthlie, dans l’Est du pays, sur le fleuve Kura, près de Tbilissi. Elle fut la capitale du royaume d’Ibérie du IIIe siècle av.J.C. au Ve siècle ap.J.C. Ce fut à Mtskheta que les Géorgiens commencèrent à se convertir au Christianisme.
 
MUAKA  Reine de Juda, elle fut l’une des épouses du Roi de Juda Abijam (ou Abiyyam, 914-911). Elle lui donna un fils, Asa (ou Abia) qui lui succéda.
 
MUKISH  Petit royaume correspondant approximativement au Liban aujourd’hui avec Alalah comme capitale. (Voir ALALAH).
 
MULISU  Voir MILISU.
 
MURSILI   Voir MOURSIL.
 
MUSA  Voir THERMUSA.
 
MUSASIR  ou  Mutsatsir (En Arménien : Մուծածիր, en Assyrien : Mu-ṣa-ṣir, en Ourartéen : Ardini)  Ville d’Ourartou qui fut une ville Sainte, lieu de culte du Dieu Haldi (ou aldi ou Khaldi), qu’en générale on situe au Sud-ouest d’Ourmia, bien que sa localisation exacte n’a pas été attestée. Elle fut la capitale d’une petite principauté durant la première moitié du Ier millénaire av.J.C, située à la charnière entre les zones d’influences des deux plus grandes puissances de l’époque, l’Assyrie et l’Ourartou. Les textes de ces deux royaumes plaident pour une localisation dans les zones montagneuses du Kurdistan Irakien, peut-être vers l’actuelle ville de Rowanduz. Il a également été proposé par quelques spécialistes d’identifier cette ville avec le site archéologique de Rabat Tepe, situé dans le Nord-ouest de l’Iran. Les annales de l’Empereur Assyrien, Sargon II mentionnent de grandes quantités de richesses pillées dans la ville lors de sa campagne de 716/714.

 

MUSEZIB-MARDUK   ou   Mushezib-Marduk  Roi de Babylone de la IXe dynastie de 692 à 689 ou 692 à 688 av.J.C. Il fut le dernier Roi de cette dynastie.
 
MUTAKKIL-NUSKU  ou  Mutakkil-Nušku  "Celui que Nusku dote avec confiance" "Empereur" d’Assyrie en 1133 ou 1132. Deuxième fils d’Assur-Dan I. Il détrôna son frère Ninourta-Toukoulti-Assur et il le contraint à l’exil en Babylonie. Il mourut peu de temps après sa prise de pouvoir laissant le trône à son fils, Assur-Resa-Isi I (ou Assur-Resh-Ishi).
 
MUT-ASSUR  ou  Mut-Ashkur  ou  Mut-Aškur  ou  Mut-ashkur  ou  Mut-Aschkur  Roi d’Ekallāté et Empereur d’Assyrie de la Ière dynastie de 1741 à vers 1720 ou 1740 à 1730 ou 1730 à 1720 av.J.C. Il fut le fils d’Isme-Dagan I. Ce fut le dernier Roi d’Ekallāté connu. Bien que sous la tutelle de la Babylone d’Hammourabi, la ville disparut de l’histoire Mésopotamienne. Nous ne savons pas exactement la longueur de son règne ni son contenu. Il est cité dans quelques lettres au Roi Zimri-Lim (1775-1761/60) de Mari. Son épouse fut la fille du Roi du Turukum (ou Turukkû ou Turukkäer, tribu du Nord du Zagros), Zaziya (ou Zazija).
 
MUTNEDJMET   Voir MOUTNEDJEMET.
 
MUTNEDJMER   Voir MOUTNEDJÉMER.
 
MUTSATSIR  Voir MUSASIR.
 
MUTTO  Voir MATTAN.
 
MUTZURI  Roi du Moab vers 660 av.J.C. Il régna pendant le règne des Empereurs Assyriens Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669) et Assurbanipal (ou Assur-Banapliou, 669-631 ou 669-626). Son nom signifie "l’Egyptien". Ce nom peut être simplement un prénom ou un surnom, il est peut être aussi un indicateur de son origine ethnique, par exemple, il serait un Prince Égyptien installé par les Assyriens, ou sa mère fut une épouse Égyptienne (ou concubine) de son prédécesseur Moabite sur le trône. Une autre possibilité est qu’il est reçu ce nom comme un titre au cours d’un campagne contre l’Égypte. Il fut suivi sur le trône par Kaashalta mais la relation entre les deux reste inconnue.
 
MUWATALLI   Voir MOUWATALLI.
 
MYCÈNES  ou  Mycenae  ou  Mukana  ou  Mykễnai  (En Grec : Μυκñναι) Ville de la Grèce antique qui était située sur une colline au Nord-est de la plaine d’Argos, dans le Péloponnèse à environ 90 km au Sud-ouest d’Athènes. De la colline sur laquelle était situé son palais, on pouvait voir à travers l’Argolide le golfe Saronique. Au IIe millénaire Mycènes est l’un des principaux centres de la civilisation Grecque. Elle était entourée de murs dit "cyclopéens" (Assemblage de blocs énormes). Cette forteresse militaire va dominer une grande partie du Sud de la Grèce. La période de l’histoire de la Grèce d’environ 1600 à environ 1200 est appelée Mycénienne en référence à Mycènes. La civilisation de Mycènes de la fin de l’âge de bronze est révélée pour la première fois en 1874 par les fouilles d’Heinrich Schliemann. Après Schliemann, d’autres découvertes ont été faites qui ont permis d’avoir la certitude que la cité était habitée dès le IIIe millénaire par une population préhellénique proche de celle de la Crète des Minoens. La cité est gouvernée par un monarque appelé "wa-na-ka" dans la langue Mycénienne des tablettes en linéaire B, correspondant au mot (Fάναξ/ (w)ánax (Roi) de la langue Homérique. Homère la disait riche en or, mais la cité sera supplantée par Argos, qui la détruisit en 468 et la ville cessa d’être habitée. (Voir Grèce, Mycènes et Mycéniens).
 
MYGDONIE  (En Grec : Μυγδονία, en Latin : Mydonia)  Ce fut une ancienne région dans le Nord de l’Irak actuelle (Haute-Mésopotamie). D’après Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) c’était une région fertile. Strabon conduit son nom aux Macédoniens, d’Alexandre le Grand (336-323) et de ses successeurs, qui d’après lui ont probablement donné le nom. La grande partie de la population vivaient près de l’Euphrate dans des villes comme Nisibe et Zeugma (Strabon appelle la ville, la vieille Zeugma). Nisibe fut nommée Antioche de Mygdonie. Dans l’Empire Romain la Mygdonie fit partie de la province d’Assyrie (zone autour de Nisibe) et appartint à la province jusqu’au IIIe siècle ap.J.C avant de passer possession des Sassanides.
 
MYKERINOS  Voir MENKAOURÊ.
 
MYLASA  ou  Milas  (En Grec : Μύλασα) Ce fut la capitale de la Carie. Aujourd’hui la ville est identifiée à celle de Milas qui est un chef-lieu de district de la province de Muğla, sur la route principale d’İzmir après Bodrum, en Turquie. Mylasa était située dans une plaine fertile, aux pieds de montagnes dans lesquelles il y avait d’importantes carrières de marbre qui servirent à la construction des monuments de la ville et à la celle du temple de Zeus à Labranda, qui était le sanctuaire pour ce Dieu de toute la Carie, à 13/14 km de Mylasa. (Voir Asie Mineure, La Carie, Mylasa).
 
MYONTE  Ville d’Ionie sur le Méandre. Elle fit partie dans l’antiquité d’une confédération Ionienne regroupant douze cités : Chios (ou Chio ou Kios), Clazomènes, Colophon, Éphèse, Érythrée, Lébédos, Milet, Phocée, Priène, Samos et Téos. Smyrne (Izmir) fut ensuite rattachée à la confédération et Halicarnasse les rejoignit après avoir été chassée pour impiété de la sienne. Elle fut fondée par une colonie Athénienne sous la conduite d’un fils de Codrus. (Voir Asie Mineure, Ionie, Myonte).
 
MYRA  Ville de Lycie. Aujourd’hui la cité est identifiée au site de Demre, au Sud de la Turquie, situé sur le fleuve éponyme (ou Myron, aujourd’hui Demre Cay), à environ 3 km de la mer, où se dressait autrefois le port appelé Andriake. Les premières traces de l’existence de la cité remontent au VIe siècle av.J.C, où, avec les villes de Xanthos, Patara et Phaselis elle forma une fédération de cités-États. Selon Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C), c’était l’une des villes les plus importantes de l’alliance. La cité connut son apogée au IIe siècle av.J.C. (Voir Asie Mineure, Lycie, Myra)
 
MYRÔD  Voir ZIYANAK.
 
MYRON  Nom de 2 Tyrans de Sicyone de la dynastie des Orthagorides.  MYRON  I  Tyran de Sicyone de vers 650 à vers 630 av.J.C. Sûrement le fils d’Orthagoras à qui il succéda. On ne sait rien de lui.  MYRON  II  Tyran de Sicyone de ? à vers 601 av.J.C. Il fut le fils d’Aristonymos à qui il succéda avec son frère Isodamos (ou Isodemus ou Isodemos), Mais ce dernier l’assassinat. Il fut remplacé par son autre frère Clisthène qui évinça Isodamos et régna seul.
 
MYRSILOS  de  Lydie  ou  Mursílos  ou  Myrsil  (En Grec : Μυρσίλος)  Voir CANDAULE.
 
MYRSILOS  ou  Myrsilé  Tyran de Mytilène de 608 à 595 av.J.C. Il fut victime d’un complot visant à le renverser dont le poète Alcée fut l’un des instigateur.
 
MYRSOS  ou  Mirso  ou  Myrsus  Voir MÉLÈS.
 
MYSIE  Région du Nord-Ouest de l’Asie Mineure, capitale Pergame, les habitants furent souvent apparentés aux Phrygiens et aux Lydiens.
 
MYSTÈRES  D’ÉLEUSIS  (En Grec : ‘Eλευσίνια Μυστήρια) Ils faisaient partie d’un culte à mystères dans la religion Grecque antique, de nature ésotérique. Il était effectué dans le temple de Déméter de la ville. C’étaient des cérémonies d’initiation organisées chaque année pour le culte à cette Déesse et sa fille Perséphone. Ils sont les plus célèbres des rites religieux secrets de la Grèce antique. Tout homme ou femme, libre ou esclave, parlant Grec et qui n’avait pas commis d’homicide pouvait être admis à participer aux rituels et y être initié. C’était une grande fête au cours de l’époque hellénistique qui plus tard s’étendit à Rome. (Voir Grèce, Éleusis, Les Mystères d’Éleusis
 
MYTILÈNE  (En Grec : Μυτιλήνη – Mytilíni, Turc : Midilli, auj. Metelin) Cité de Lesbos, elle fut fondée par les Éoliens et fut la principale ville de Lesbos. Elle tomba sous la domination d’Athènes avec toute l’île et pendant la guerre du Péloponnèse (431-404), se révolta. Mais en 427, le soulèvement fut écrasée par les Athéniens. En 86, elle fut dévastée par les Romains pour avoir soutenu le Roi du Pont Mithridate VI (120-63). Elle fut ensuite rebâtie par le Romain Pompée (106-48) qui lui rendit sa liberté. L’Empereur Romain Trajan (98-117) qui adorait la ville, l’embellit et lui donna son nom. Strabon (Géographe Grec, v.63 av.J.C-v.23 ap.J.C) dit que Mytilène était "la plus grande de son temps" et Cicéron (Homme d’État et auteur Romain, 106-43) et Vitruve (Architecte Romain, v.90-v.20) ne parlent que de sa magnificence. (Voir Asie Mineure, Mytilène).
 
MYTILOS  ou  Mytilus  (En Grec : Μύτιλος)  Roi Dardanien d’Illyrie de vers 270 à 231 av.J.C. Il fut probablement le fils de Mytilos. Il fut le deuxième monarque à frapper en 270 sa propre monnaie. Les pièces portaient des symboles de la ville d’Épidamne (moderne Durrës) et le nom du Roi qui soulignaient sa souveraineté sur la ville comme son prédécesseur l’avait fait. Des copies des pièces Illyriennes sont conservées au musée archéologique de Zagreb, en Croatie. Mytilos est connu par une brève note historique qui raconte une guerre qu’il mena entre 271 et 265 contre le successeur du Roi d’Épire, Pyrrhos I (307-272), Alexandre II (272-240). Guerre qu’il perdit ce qui permit à l’Épirote, d’étendre son royaume sur le Sud de l’Illyrie, jusqu’au fleuve Shkumbin (ou Genusus). Toutefois, Mytilos conserva son autorité à Épidamne (moderne Durrës) et Apollonia (ou Appolonie) après l’invasion de son territoire. Pendant son règne, les agressions des pirates Illyriens poussèrent les Romains à s’aventurer pour la première fois à l’Est de l’Adriatique et sous celui de son successeur, en 229/228, à leur déclarer la guerre. Mytilos fut probablement remplacé sur le territoire Dardanien par Longaros (ou Longarus, 231 à 206).

 

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